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Mon père est-il un 8?


Élisabeth

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Bonjour à tous,

 

"Car le problème est là : l'intention était-elle de faire du bien ou du mal ?"

Ah non ! :kiss2: L'enfer, dit-on, est pavé de bonnes intentions. La bonne intention n'est pas une excuse à l'incompétence. Ce sont les petits enfants qui invoquent à tout bout de champ : "Je ne l'ai pas fait exprès." On peut l'admettre chez un enfant, chez un adulte beaucoup moins.

 

On ne peut évidemment pas demander aux parents d'être parfaits. Mais il y a un minimum de compétences à avoir dans le métier de parents, en deçà duquel on ne peut pas invoquer la bonne volonté. Il y a trop d'enfants détruits par cette soi-disant bonne volonté. Et ce n'est évidemment pas vrai que des parents. La plupart des grands problèmes du monde ont été créé par des gens qui avaient de bonnes intentions. Cette piètre excuse n'est pas recevable.

 

Wallace - 6 aile 7

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Bonjour Wallace,

 

Entièrement d'accord avec toi sur les bonnes intentions, l'enfer pavé…

 

Le métier de parents ne s'apprend pas. Quand on fait des reproches à ses parents, il y a fort à parier que nos propres enfants ne manqueront pas de nous en faire, nous taxant de tout un tas de traumatismes que l'on n'aurait même pas pu imaginer.

Quant à l'incompétence des parents, c'est un large débat. Peut-on taxer un parent d'incompétent ? Ou alors, la plupart des parents sont incompétents, car il y a toujours quelque chose à reprocher à un parent, si minime soit le reproche.

 

Il me semble plus adéquat de se dire qu'en dehors de faits consciemment faits et de nature grave, le rôle des parents n'est pas, à priori, de faire du mal à leurs propres enfants. La famille n'est tout de même pas un tribunal où il faut régler les affaires suivant un processus magistral où l'intention est en cause. Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas de bêtises.

 

L'excuse n'a rien d'une excuse, c'est un fait. S'il est piètre, soit, mais cela reste un fait, un prérequis en PNL : toute action a été faite à un certain moment, dans un état d'esprit et avec des moyens tels que l'on ne pouvait faire mieux. Il n'est pas question ici d'excuser des tortionnaires, mais de parler du rôle de parents, de parents de tous les jours, de parents simples.

 

A moins de vouloir s'enterrer à tout prix, il me semble plus judicieux d'entamer soit une véritable discussion d'adulte à adulte avec son ou ses parents, soit d'entamer un processus de pardon ou toute autre chose qui permette d'avancer et d'évoluer sur son propre chemin plutôt que de piétiner, alourdi par des reproches qui nous empêchent d'avancer car on ne les a pas extirpés de notre tête.

 

Amicalement.

Isabelle Régis (8 Alpha - Aile 7 - sous-type Sexuel)

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Bonjour Isabelle,

 

"Quant à l'incompétence des parents, c'est un large débat. Peut-on taxer un parent d'incompétent ? Ou alors, la plupart des parents sont incompétents, car il y a toujours quelque chose à reprocher à un parent, si minime soit le reproche."

Je croyais pourtant avoir été précis. J'ai bien dit qu'il ne s'agissait pas d'avoir des parents parfaits, mais qu'il y avait un minimum de compétences sans lesquelles les parents cessaient d'être des parents "acceptables", comme disait je ne sais plus qui.

 

"L'excuse n'a rien d'une excuse, c'est un fait. S'il est piètre, soit, mais cela reste un fait, un prérequis en PNL : toute action a été faite à un certain moment, dans un état d'esprit et avec des moyens tels que l'on ne pouvait faire mieux. Il n'est pas question ici d'excuser des tortionnaires, mais de parler du rôle de parents, de parents de tous les jours, de parents simples."

Non. Un prérequis en PNL est tout sauf un fait. C'est juste une opinion, une croyance. Les fondateurs de la PNL ont toujours présentés ainsi les présupposés de la PNL et Bandler a dit des choses du genre "ils ne sont ni vrais, ni faux ; s'ils vous aident à vivre, gardez-les, sinon jetez-les." Il s'agit d'ailleurs dans le vocabulaire de la PNL de présupposés et non de prérequis.

Le présupposé que tu cites, celui de l'intention positive, n'est évidemment pas une vérité. C'est un cadre de travail. Si on choisit de chercher l'intention positive d'un comportement, on trouve des intentions positives. On pourrait tout aussi bien chercher et trouver des intentions négatives. En termes de métamodèle, il s'agit simplement d'une présupposition, d'un tour de passe-passe linguistique qui présuppose ce qu'il veut obtenir.

Enfin, ce présupposé peut être utile sur le plan d'une réflexion personnelle. Il ne peut pas s'appliquer dans l'étude du comportement d'une autre personne que soi. Tu dis : "Il n'est pas question ici d'excuser des tortionnaires." Mais où est la limite ? A partir de quand, spécifiquement comme dirait un amateur de PNL, la bonne intention est-elle une excuse suffisante, et quand cesse-t-elle de l'être ? Une telle frontière ne peut pas être définie, et donc quand il s'agit d'un autre que soi, la bonne intention est inutilisable logiquement et moralement.

 

"A moins de vouloir s'enterrer à tout prix, il me semble plus judicieux d'entamer soit une véritable discussion d'adulte à adulte avec son ou ses parents, soit d'entamer un processus de pardon."

Si j'ai bien compris ce que Fabien enseigne sur le pardon, cela n'a absolument rien à voir. Pardonner, c'est un acte pour soi, afin de se libérer du passé. Que l'offenseur ait eu ou non une bonne intention ne change rien ni à la nécessité, ni à la possibilité de pardonner.

 

Wallace - 6 aile 7

 

PS : j'entends déjà Fabien nous reprocher d'être hors sujet.

Wallace - 6 aile 7

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Bonsoir Wallace,

 

Effectivement, juste comme j'ouvrais ton message, je voulais préciser que ce n'était pas un "prérequis", mais un présupposé.

 

Effectivement aussi, on peut choisir de considérer le verre à moitié vide ou à moitié plein, comme dans les intentions.

 

Quant au pardon, chacun choisit la possibilité qu'il a ou non de le faire ou de rester avec ce poids, "que l'offenseur" ait eu ou non une bonne intention. D'ailleurs, sait-il quelle intention il avait au moment des faits ?

 

Bonne soirée.

Isabelle Régis (8 Alpha - Aile 7 - sous-type Sexuel)

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Bonjour à tous,

 

Elisabeth, je ne sais pas dans quel cas tu te trouves. C'est à toi de le découvrir.

 

Je me concentre beaucoup sur la relation parent-enfant, car je crois que c'est un thème important. Des fois, je peux évoquer des "problèmes" qui ne se rapportent pas directement à toi. Excuse-moi? mais je le faisais avec une bonne intention. :crazy: :crazy: :sick::rofl: :rofl:

 

Dans une autre conversation, Isabelle me dit que quand on est jeune, on ne montre pas toute la force de sa personnalité. Je pense que tu arrives à un âge où tu es en train d'affirmer ton caractère. C'est pour ça que je me retrouve étrangement dans tout ce que tu dis, bien que nos expériences soient différentes. A 20 ans, mon caractère s'est accentué? pour le meilleur et pour le pire. Mécanisme de défense et compulsion se sont affirmés en même temps que je m'ouvrais au monde. J'interprétais cela comme du courage et de la volonté. Je ne sais pas si je fais bien en te racontant tout cela car après tout, c'est à toi de le découvrir par ta propre expérience.

 

"Pouvoir comprendre ses réactions et non les subir."

En tant que 1, devant le verbe subir, je cris à l'injustice totale. :kiss2:

Qu'en penses-tu ?

Il y a un mois, un adulte (et parent) :rofl: m'a dit que les enfants ne demandaient pas à venir au monde ! Je me révolte totalement si en plus, il faut subir les réactions de son père. :confused:

Je ne juge pas ton papa, ni ses intentions ; tu ressens un certain sentiment face à ton père, et à mon avis, tu as le droit de demander une explication. Cela ne changera pas l'amour que vous avez l'un pour l'autre.

"(non) les subir"? Un début de lettre? (oups, encore cette fameuse lettre :confused:)

Tu as aussi l'option de dire que tes sentiments ne sont pas bien importants, et qu'après tout, c'est pas si grave que ça, et patati, et patata?

Up to you.

 

Bon week end, :crazy:

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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