Connais-toi toi-même

[Johnybegood]

Bonjour à tous,

 

J'aimerai savoir si on peut mal interpréter certaines phrases en fonction de son type.

 

Le "Connais-toi toi-même" de Socrate peut vouloir dire :

- Pour un 9 : Connais-toi toi-même, comme ça tu pourras trouver des limites que les autres ne pourront pas dépasser ou te faire dépasser.

- Pour un 6 : Connais-toi toi-même, comme ça tu pourras trouver les limites que tu ne devras pas dépasser.

- Pour un 3 : Connais-toi toi-même, comme ça tu pourras trouver les limites que tu devras dépasser.

Pour les autres j'ai encore moins d'idées…

 

Qu'en pensez vous ?

 

Très cordialement,

Philippe

[Fabien Chabreuil]

Bonjour Philippe,

 

Bien sûr, tout peut toujour être déformé et mal interprété. Mais ce qui est amusant (je sais…), c'est que tu formules toutes les mauvaises interprétations que tu proposes en termes de limites, le style de communication et une des grosses problématiques… du 6.

 

Elles ne sont pas représentatives des types que tu veux illustrer, mais bien du tien. C'est difficile de se mettre dans la peau des autres. Même dans celle de leur ego.

 

Quant à la phrase, l'ego se connait bien lui-même, puisqu'il réussit si souvent à satisfaire sa compulsion. Mais il garde le secret afin de garder son pouvoir sur nous.

 

Très cordialement,

Fabien

[Johnybegood]

Bonjour Fabien et à tous,

 

On peut tous mal interpréter n'importe quoi, et l'ego peut tout déformer pour se faciliter la tâche de garder le contrôle du navire.

 

J'aimerai vos témoignages sur vos facons d'interpréter cette phrase en fonction de votre type, et de l'évolution en fonction du processus d'intégration… Il me semble que pour le 6 pas en bon état je l'ai fait hier…

 

Merci à tous.

 

Très cordialement,

Philippe

[Nath]

Bonjour,

 

Personnellement, j'interprèterais cette phrase dans le sens de "Sache qui tu es, ce que tu veux, comment tu te situes vis à vis de toi-même, des autres et de la vie en général".

 

Je dirais que c'est ce à quoi j'aspire, mais que je crains en même temps terriblement parce qu'en me situant, je risque fort de me trouver en opposition avec quelqu'un et je n'ai pas envie de devoir batailler le bout de gras pour m'imposer. En même temps, qu'est-ce que j'aimerais être acceptée telle que je suis, sans combat ! A mon avis, c'est à moi de faire le premier pas en m'acceptant et pour ce faire, en apprenant à me connaître.

[Élisabeth]

Bonjour !

 

En tant que 9, je ne me reconnais pas vraiment dans ton interprétation, Philippe.

Pour la 9 alpha que je suis, rien que savoir ce que je veux et ressens au fond - si j'ai encore faim, si je suis en colère, si j'ai besoin d'aide, etc. - peut être difficile et parfois douloureux. Si j'arrive (quand j'y arriverai ! ) à me connaître vraiment - c'est-à-dire à reconnaître, nommer, comprendre, accepter et exprimer mes besoins, sensations et émotions - je peux te dire que ce sera déjà énorme ! Et puis quand je connais ces besoins, sensations et émotions (ça prend un peu de temps), je peux les exprimer…

 

Je me suis rendu compte que :

1- Exprimer mes besoins est légitime et fait bien plus avancer le schmilblik que de ne pas avoir d'avis.

2- Ne pas connaître et exprimer mes besoins crée parfois les conflits que je veux éviter !

3- Exprimer mes besoins peut se passer très gentiment (= sans conflit).

4- D'ailleurs même s'il y a conflit, et ben c'est en général pas très grave, et même parfois utile !

(Je progresse )

[Cher Fabien, je suis désolée si ce paragraphe est trop hors-sujet, mais ça a été l'illumination cet été.]

 

Quand je suis dans ma compulsion, je fuis les conflits, et mes références sont alors les autres et leurs besoins. Connaître les miens propres m'aide à écouter, comprendre et respecter les besoins des autres comme je sais déjà le faire, mais sans les substituer aux miens.

 

Le 9 a une vraie paresse à se connaître, alors connais-toi toi-même - tout court - c'est déjà du boulot, sans qu'on y mette un objectif corollaire…

 

Très cordialement.

[Cheeta]

Hihi,

 

Egotiquement…

 

Pour le 7 que je suis, je te dirais…

 

Connais-toi toi-même… en restant bien confiné à la sphère du mental… Dévore les modèles, classe et analyse, et surtout reste loin de ton pôle émotionnel…

 

C'était peut-être évident, mais je le poste à tout hasard…

[Hamlet]

Bonjour,

 

Connais-toi toi-même peut avoir deux sens :

1. Connais ta place dans la hiérarchie et remarque qu'il y a des gens bien supérieurs à toi (comme il y a des gens bien inférieurs à toi). Celle-là, je la trouve un peu trop 3. Mais attention ! Il ne s'agit guère du statut social… j'ai mes propres critères.

 

2. Celui-ci, j'y pense tous les jours… beaucoup plus que l'autre : Connais-toi toi-même… c'est voir que tu n'es qu'un imbécile par rapport à cet univers complexe, compliqué, structuré, et c'est voir à quel point tu devrais travailler sur toi pour développer tes compétences.

 

Par l'extrême-6 : Hamlet

[Gabriel]

Bonsoir,

 

Et bien, moi, je la trouve toute naturelle cette phrase… Pas vous ???

 

Gabriel, un 4 qui passait par là…

[Enensis]

Bonjour à tous,

 

Ravi de vous retrouver aussi nombreux après cette longue pause !

 

Comme Gabriel, je trouve cette phrase plutôt naturelle. J'y vois une invitation à apprendre à se connaître par nous-même, et non pas au travers des autres ou de ce qu'ils peuvent dire.

 

De mon point de vue de 6, j'y vois deux niveaux de lecture-interprétation :

- Une version récupérée par l'ego : apprend à te connaître par toi-même et ne fais pas confiance à ce que peuvent dire les autres sur ce que tu es (fixation de doute/suspicion à l'oeuvre).

- Une version plus intégrée : fais-toi suffisemment confiance pour te connaître au-delà de ce que peuvent dire les autres tout en intégrant ce qu'ils peuvent te dire (un petit pas vers l'idée supérieure de confiance).

 

Sixement.

[Hamlet]

Bonjour,

 

Il faut bien définir ce qu'on entend par connaître. En théorie, la connaissance est objective, et elle implique donc la recherche du savoir absolu, c'est-à-dire universel. Comme par exemple : "Le chat est noir." La connaissance diffère de la perception… La perception n'est pas universelle. Quelqu'un va dire que ce chat est laid, une autre personne va dire le contraire… Il y a donc un piège dans cette phrase. On invite les gens à croire que notre manière de nous "connaître" pourrait différer de celle des autres, on pourrait donc formuler l'idée que notre ego pourrait nous donner de nous-même, et sous-estimer ce que les autres nous disent. Et il se peut que ce qu'on entende des autres soit ce qui est vrai (enfin l'ego est un miroir qui ressemble beaucoup aux miroirs qu'on retrouve dans un palais de glaces, certains miroirs peuvent nous faire paraître maigre comme on voudrait être alors qu'on est gros). On pourrait donc croire qu'elle nous invite à considérer la manière dont nous nous percevons nous-même comme une réalité, et ignorer ce qui ne nous plaît pas… Or tout ce qu'on veut dire, c'est qu'il faut s'assurer que ce que les autres disent n'est pas une simple opinion de nous, mais une réalité… La seule manière de le faire est de s'auto-observer afin de vérifier… et ce qui est le plus important se détacher de notre corps, pour éviter d'avoir une image faussée. Je crois qu'un 5 a plus de facilité pour l'introspection et la connaissance de soi-même, car il est capable d'observer son intérieur comme un élément distinct et extérieur, et s'il désire avancer il peut s'intégrer plus rapidement que les autres (cette phrase est hors-sujet)… Je termine ce message : il y a beaucoup de bruit dans la chambre où je suis, c'est la quatrième fois que je le relis… Vous me le direz si jamais vous trouvez une moindre incohérence. Je reconnais que je crains avoir dit des bêtises dans ce message. :blush:

 

Bon, peut-être il y a mille et une façons de comprendre cette phrase.

 

Je vous remercie.

Par l'extrême-6 : Hamlet

[Hamlet]

"Et bien, moi, je la trouve toute naturelle cette phrase"

Et bien, je n'ai pas dit le contraire.

[Gabriel]

Bonjour à tous,

 

Je précise mon intervention en forme de boutade.

 

La question de la discussion est "comment vivez-vous la phrase 'Connais-toi toi-même' selon votre ennéatype ?"

 

Or pour moi 4, qui ai choisi comme stratégie "d'être moi-même", qui cultive à qui mieux mieux "ma différence", "mon authenticité", et qui de plus privilégie l'Emotionnel INTERIEUR, une phrase de cette nature ne peut être qu'alléchante, voire sujet de dissertation à vie…

 

Donc ma boutade était un clin d'oeil à mon fonctionnement de 4 par rapport à cette phrase.

 

Et là je réponds aussi en tant que 4 (auto-observation): je ne suis pas sûr d'avoir été compris… (réflexe un peu "bateau" du 4), alors je tiens à préciser… et je tiens à préciser que je m'auto-observe…

 

Ah, c'est quand même beau un 4. (donc j'ai le sens de moi… = orientation)

 

Gabriel, un 4 alpha aile 3, à nouveau dans les parages…

[Fabien Chabreuil]

Bonjour à tous,

 

Gabriel, j'avais parfaitement compris ce que tu voulais dire… si tant est qu'un pôvre 7 puisse comprendre un 4 !

 

Hamlet, tu soulèves un problème philosophique important à savoir la possibilité de l'existence d'une connaissance objective, puisque tout notre savoir passe par nos organes de perception. Le débat est san fin, je crois.

 

Mais ce n'est pas pour cela que j'interviens.

La seule manière de le faire est de s'auto-observer afin de vérifier… et ce qui est le plus important se détacher de notre corps, pour éviter d'avoir une image faussée.

Ah non ! Se détacher du corps, c'est ignorer un de ses niveaux de fonctionnement, donc nier une partie de la réalité, donc égotique.

 

En conséquence,

Je crois qu'un 5 a plus de facilité pour l'introspection et la connaissance de soi-même, car il est capable d'observer son intérieur comme un élément distinct et extérieur, et s'il désire avancer il peut s'intégrer plus rapidement que les autres (cette phrase est hors-sujet)…

est inexact. D'abord, le 5 est orienté vers l'extérieur, et n'observe guère son intérieur. Ensuite, il a tendance effectivement à ignorer son corps, mais c'est une transe de dissociation, caricature égotique du mécanisme d'auto-observation (cf. stage Eveil).

 

Très cordialement,

Fabien

[Jorune]

Bonsoir,

 

La devise exacte (qui était celle de l'oracle de Delphes avant d'être celle de Socrate) est la suivante :

Connais-toi toi-même et tu connaîtras le monde et les dieux !

Vaste programme…

 

Pour ma part, j'y vois certes une recommandation de prudence contre les différents biais (automatismes égotiques, mais aussi partis pris et croyances) qui peuvent altérer les facultés de jugement ou d'interprétation d'un phénomène ou de perception d'un phénomène.

De plus, cette phrase est porteuse d'espoir puisqu'une fois ces biais (re)connus et repérés, on peut "connaître le monde et les dieux".

 

Quelqu'un a-t-il une idée concernant l'ennéatype de Socrate ?

 

Bien cordialement,

Jorune

[Fabien Chabreuil]

Bonjour,

 

Quand la phrase est complète (merci Jorune d'avoir pris le temps de le préciser), on peut aussi l'interpréter de manière totalement différente : "si tu te connaissais, tu connaîtrais le fait que le monde et les dieux ne sont que les projections de ta personnalité, qu'il n'y a donc pas de réalité objective, et que tu ne pourras donc en fait jamais connaître le monde et les dieux." La phrase prend alors un ravissant parfum de paradoxe.

 

C'est une interprétation beaucoup plus moderne, qui n'était certainement pas celle de Socrate ou des prêtres de Delphes. Mais cela confirme une fois de plus qu'on peut faire dire ce qu'on veut à ce type de texte, une chose et son contraire en fonction des époques ou des circonstances.

 

Très cordialement,

Fabien

[Hamlet]

Bonjour,

 

"Si tu te connaissais, tu connaîtrais le fait que le monde et les dieux ne sont que les projections de ta personnalité."

C'est-ce qu'il faut expliquer à l'immense majorité des hommes de religion qui ne sont pas plus que des MURS.

 

Rien n'est aussi amusant que de vivre sa vie et de découvrir qu'on vivait dans un mensonge (pas seulement au niveau des croyances religieuses mais au niveau de toutes les croyances ; on peut prendre la schizophrénie de John Nash pour exemple). C'est absolument intéressant.

 

Oupf, on commence à parler philosophie, et à sortir de l'Ennéagramme… Il faudrait enlever la Philosophie de cette petite tête, et revenir à l'Ennéagramme qui est plus adapté à nos capacités.

 

Je vous remercie,

Par l'extrême-6 : Hamlet

[Jorune]

Bonjour,

 

On peut aussi l'interpréter de manière totalement différente : "si tu te connaissais, tu connaîtrais le fait que le monde et les dieux ne sont que les projections de ta personnalité, qu'il n'y a donc pas de réalité objective, et que tu ne pourras donc en fait jamais connaître le monde et les dieux." La phrase prend alors un ravissant parfum de paradoxe.

 

C'est une interprétation beaucoup plus moderne, qui n'était certainement pas celle de Socrate ou des prêtres de Delphes.

Fabien

Je suis plus calée en histoire qu'en philosophie, mais pour ce qui est de Socrate, je crois que c'est un jour lui qui a dit : "Je suis le plus sage des hommes car je sais que je ne sais rien !"

Aussi, peut-être ton interprétation moderne était-elle présente dans son esprit… Qui sait ?

 

Cordialement,

Jorune

[Fabien Chabreuil]

Bonjour Jorune,

 

Faisons donc une parenthèse d'histoire de la philosophie. Cette phrase est attribuée à Socrate par Platon, dans l'Apologie de Socrate qui relate le procès et la défense de Socrate, et elle est souvent tirée de son contexte.

 

Socrate ne s'est jamais déclaré spontanément le plus sage des hommes. C'est l'oracle de Delphes (tiens le revoilà) qui a dit à Kairéphon, un ami de Socrate, qu'il n'existait pas d'homme plus sage que Socrate.

Quand je sus la réponse de l'oracle, je me dis en moi-même : "Que veut dire le dieu ? Quel sens cachent ses paroles ? Car je sais bien qu'il n'y a en moi aucune sagesse, ni petite ni grande. Que veut-il donc dire, en me déclarant le plus sage des hommes ? Car enfin, il ne ment point ; un dieu ne saurait mentir." Je fus longtemps dans une extrême perplexité sur le sens de l'oracle, jusqu'à ce qu'enfin, après bien des incertitudes, je pris le parti que vous allez entendre pour connaître l'intention du dieu.

J'allai chez un de nos concitoyens, qui passe pour un des plus sages de la ville ; et j'espérais que là, mieux qu'ailleurs, je pourrais confondre l'oracle, et lui dire : "Tu as déclaré que je suis le plus sage des hommes, et celui-ci est plus sage que moi." Examinant donc cet homme, dont je n'ai que faire de vous dire le nom, il suffit que c'était un de nos plus grands politiques, et m'entretenant avec lui, je trouvai qu'il passait pour sage aux yeux de tout le monde, surtout aux siens, et qu'il ne l'était point. Après cette découverte, je m'efforçai de lui faire voir qu'il n'était nullement ce qu'il croyait être ; et voilà déjà ce qui me rendit odieux à cet homme et à tous ses amis, qui assistaient à notre conversation. Quand je l'eus quitté, je raisonnai ainsi en moi-même : "Je suis plus sage que cet homme. Il peut bien se faire que ni lui ni moi ne sachions rien de fort merveilleux ; mais il y a cette différence que lui, il croit savoir, quoiqu'il ne sache rien ; et que moi, si je ne sais rien, je ne crois pas non plus savoir. Il me semble donc qu'en cela du moins je suis un peu plus sage, que je ne crois pas savoir ce que je ne sais point." De là, j'allai chez un autre, qui passait encore pour plus sage que le premier ; je trouvai la même chose, et je me fis là de nouveaux ennemis.

Socrate ne dit pas réellement qu'il ne sait rien, mais qu'il sait faire la distinction entre ce qu'il sait et ce qu'il ne sait pas. Il cherche à être conscient de cette distinction, et à aider les Athéniens à l'être. Pour cela, il questionne leurs valeurs et leurs actes. Cela ne l'empêche pas de croire qu'il existe une définition à trouver de l'acte juste, et qu'il est possible de comprendre les actes des êtres humains et leur sens.

 

Dans la pratique, Socrate fait semblant de ne rien savoir. La maïeutique consiste à faire l'ignorant, à poser à l'autre des questions qui vont l'amener finalement à distinguer le vrai du faux. Mais, Socrate sait bien où il veut en venir. Son ignorance est plus simulée que réelle.

 

Sa méthode, il est d'ailleurs bien en train de l'appliquer, là, dans son procès.

 

La leçon de Socrate est une mise en garde magnifique contre l'absence de remise en cause de ses idées, un rappel indispensable que la certitude est la fin de toute réflexion et de toute recherche. Ma foi, oui, ce message est encore d'actualité, et nombre d'hommes semblent ne pas l'avoir intégré.

 

Mais pour autant, Socrate n'est pas un relativiste. Il disait entendre en lui en permanence une voix divine qui le poussait à se comporter comme il le faisait. Il croit à une vérité à découvrir. Il me semble quasiment certain qu'il n'aurait pas pu adhérer à la seconde interprétation de la phrase de l'oracle de Delphes (ni aucun de ses contemporains d'ailleurs, pour des raisons qui ont plus à voir avec Spirale Dynamique qu'avec l'Ennéagramme).

 

Très cordialement,

Fabien

[Christophe]

Bonjour à tous,

 

Après ces débats assez philosophiques (que j'ai parfois de la peine à vouloir suivre…), je reviens au premier message de Philippe qui demandait si l'on pouvait mal interpréter certaines phrases en fonction de son type.

 

Je commenterai donc l'interprétation probable donnée pour le 3 : "Connais-toi toi-même, comme ça tu pourras trouver les limites que tu devras dépasser."

 

Pour le 3 alpha que je suis, cette interprétation n'est pas vraisemblable. Je ne chercherais de toute façon pas mes limites dans la réflexion. La limite n'est pas un but en soi à atteindre ou à dépasser. Elles s'imposent (malheureusement ou heureusement) d'elles-mêmes. Il n'est pas toujours possible de les dépasser. Le processus de réflexion n'entre en jeu que lorsque la ou les limites sont connues. Actuellement, "connais-toi toi-même", signifie pour moi prendre conscience que j'ai des limites, les accepter et apprendre à vivre avec, c'est-à-dire ne pas vivre continuellement sur le fil ou risquer à tout moment de casser la machine. C'est un programme.

 

Bien cordialement,

Christophe

[Kiki]

Coucou,

 

Pour moi la version courte "Connais-toi toi-même", comme la version longue "Connais-toi toi-même et tu connaîtras le monde et les dieux !" me mettent l'eau à la bouche ! Elles éveillent mon appétit, mon enthousiasme, mon goût de l'aventure et de l'infini.

Miam ! Miam ! Je salive. C'est un festin aux mille délices que me promettent ces phrases !

Ma compulsion s'y donne à coeur joie, et ma passion baffre ! Miam ! Miam !