Institut Français de

l’ennéagramme

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De la non-reconnaissance de mes besoins à l'heure du déjeuner à leur satisfaction


Sweet Christine

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Bonjour à tous,

 

Voilà, j'ai du diabète. On dit insulino-dépendant : 5 injections d'insuline par jour, dont 1 avant chaque repas.

Je travaille dans une société qui emploie plus de 1 000 personnes et qui se trouve près du périphérique parisien.

Alors à l'heure du déjeuner, que fait mon ego ?

 

Et d'abord, je vais où ?

 

J'aimerais bien aller dans un petit resto que l'on arrive à trouver aux alentours. Souvent l'ambiance est bonne, le menu simple et peu onéreux, et le patron sympa (ce qui me permet d'avoir l'impression de l'aider par ma fréquentation… cherchez l'orgueil et vous trouverez).

 

Mais en bonne 2, qui active bien sa compulsion et comme mes collègues préfèrent la cantine… je vais le plus souvent à la cantine !

 

Et même, quand j'arrive à convaincre mon petit monde d’aller au resto, à la question du serveur "Entrée/plat ou plat/dessert ?" et que tout le monde aspire à un plat suivi d'un délice sucré alors que mon équilibre diabétique me souffle de choisir "entrée + plat", je vous laisse deviner quel est le choix du groupe (et que je justifie en me disant que si je suis la seule à prendre une entrée, c'est dur pour les autres et qu'il faut mieux que je sois seule à ne pas vraiment vouloir le dessert).

 

À quelle heure ?

 

J'arrive plutôt tard, alors j'aimerais bien manger vers 13h. Mais mes collègues arrivent plutôt tôt. Alors, en bonne 2, j’accepte de plutôt manger vers 12h. Sachant qu’en fin d’après-midi, j’aurais faim et que de plus, cela ne convient pas au rythme que je devrais avoir, rapport à mes piqûres d'insuline (répression des besoins vous dis-je), donc… je déjeune rarement à l'heure qui me conviendrait (quand je la connais, car en général, décider d’une heure m’est quelque chose de difficile. Tout particulièrement quand quelqu’un — médecin, coiffeur, autre — me demande "vous voulez venir quel jour et à quelle heure ?" Là c’est le blanc, mais qu’est-ce que je veux au fait ?)

 

Avec qui ?

 

Avec plusieurs personnes de mon service ?

Bon, pour une 2, et en plus sous-type conservation, pas très intéressant. :mouais: Je ne peux aider personne et en plus, je suis en situation idéale pour m'occuper de moi (c'est-à-dire calculer ma dose d'insuline, faire ma piqûre avant le repas, finir ce que j'ai prévu de m'offrir). Deux (mauvaises) raisons donc pour éviter cette situation qui me permettrait en plus de faire un effort rapport à mon instinct social peu développé. Mais non ! Quand l'ego résiste, pourquoi lui résister !

Donc… je déjeune rarement avec plusieurs de mes collègues.

 

Avec un ou deux collègues que j'apprécie spécialement ?

Ça c'est top. :happy:

D'abord car souvent ce sont eux qui me demandent. Mon orgueil est flatté. :happy:

Ensuite, je me sens utile. Mon filtre d'attention peut fonctionner à 100 % : pendant tout le déjeuner, je suis à leur écoute. Et forcément, j'oublie de faire ma piqûre d'insuline (d'où déséquilibre glycémique ensuite), je ne mange pas tout ce que j'avais prévu, je ne prends pas le temps de mettre de la sauce salade dans mes crudités (d'ailleurs j'ai décidé de ne plus prendre de carottes râpées car vraiment nature ce n'est pas top).

Donc, je sors de mon repas fatiguée et sans avoir eu l'impression de profiter. Et quand je quitte mon/ma collègue, lui/elle est content, et devinez… il me propose de recommencer et je m'entends dire "Avec plaisir, je te mets un mail", et juste après, mais quand même trop tard, je me pose la question "Mais toi Christine, tu veux quoi, toi ?"

 

Et bien depuis que j’ai compris tout cela, je me pose la question, à l’heure du déjeuner, qu’est ce qui me ferait plaisir et comment accepter les contraintes de ma maladie ?

 

Vu comme ça, cela doit sembler à la plupart des autres types assez facile comme question. Et bien, sachez que pour une 2, elle ne l’est pas du tout.

 

Christine

Christine – E2 mu, aile 1, C-/+, S-,X=

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Bonjour Christine,

Merci pour ton témoignage de 2 que j'ai trouvé trés éclairant. Bon, je ne vais pas dire qu'il m'aide à mieux comprendre ma mère et mes copines 2 car je brosserai alors ton ego dans le sens du poil ! :wink: Mais quand même un peu…

J'ai aussi frémi de terreur en te lisant : mon instinct de conservation était littéralement paniqué (sachant que devenir diabétique de type II est l'une des mes terreurs, et j'ai un terrain favorable, paraît-il. J'ai d'ailleurs changé toute ma façon de m'alimenter en tenant compte de ce risque/paramètre).

"Vu comme ça, cela doit sembler à la plupart des autres types assez facile comme question. Et bien, sachez que pour une 2, elle ne l'est pas du tout."
Je ne suis pas certaine que la question soit si simple que cela même pour d'autres types !

 

La question du déjeuner, même pour moi qui ne suis qu'une grosse égopiste de 8, est également compliquée car je sais exactement ce que je veux mais je soupconne souvent le type des gens avec qui je déjeune et je n'aime pas imposer mes choix gastronomiques (qui sont bizzares et compliqués) à l'autre lorsque je sais que c'est un ennéatype qui me dira forcément oui pour me faire plaisir… Du coup, je me prends aussi la tête mais différemment.

Prends bien soin de toi ! Au fait, c'est quoi déjà ce que tu veux, Christine ? :rofl:

Bien amicalement.

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonjour à tous,

 

"Vu comme ça, cela doit sembler à la plupart des autres types assez facile comme question. Et bien, sachez que pour une 2, elle ne l'est pas du tout."

Je ne suis pas certaine que la question soit si simple que cela même pour d'autres types !

En tout cas, en tant qu'ennéatype 7 n'aimant pas souffrir, je me souviens de ma vie professionnelle d'informaticien, le nombre de fois où je suis allé déjeuner avec des gens dont je n'avais pas envie de la compagnie est certainement inférieur à 5 % du total des repas pris. Je me souviens notamment de la dernière entreprise où j'ai travaillé ; en un an et demi, ils m'ont vu trois fois : c'est le temps qu'il m'a fallu pour comprendre qu'ils n'avaient pas d'autres sujets de conversation communs que les voitures et le football…

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour à tous,

"Vu comme ça, cela doit sembler à la plupart des autres types assez facile comme question. Et bien, sachez que pour une 2, elle ne l'est pas du tout."
Je ne suis pas certaine que la question soit si simple que cela même pour d'autres types !

Un 9 peut suivre un rythme… ou un autre. À une époque, j'ai longtemps eu l'habitude de déjeuner avec l'équipe du service voisin. Leur conversation était cultivée, amusante, et tranquille. Avec le recul, je me demande si leur chef, aujourd'hui à la retraite, qui était mon voisin de bureau, n'était pas un 9 alpha. Je puis aussi suivre mon propre rythme. Manger tôt, seul donc rapidement, c'est arriver pour le café dans une cafétaria quasi vide, on ne peut plus tranquille.

Amicalement,
Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Bonjour à tous, bonjour Christine,

Vu comme ça cela doit sembler à la plupart des autres types assez facile comme question. Et bien sachez que pour une 2, elle ne l'est pas du tout.

Ma foi, pour moi, cela n'est pas toujours évident non plus de clarifier la vraie motivation à aller manger avec des collègues, de faire de vrais choix de menus qui me conviennent, à des horaires qui correspondent réellement à mes besoins physiologiques. Ehhh oui, je me laisse encore surprendre à répondre aux désirs des autres plus qu'au mien. Le moment du repas est un moment presque privilégié, et quand je sais qu'il y a des tensions dans l'équipe je profite de ce moment pour calmer le jeu (évitement du conflit, oui oui !). Si je partage un repas avec des collègues que j'aime bien, j'ai tendance m'oublier, à me plier à leur rythme, pour le plaisir d'être ensemble.

 

De plus, j'ai toujours profité des moments de repas pour aller voir mes supérieurs hiérarchiques et manger avec eux pour obtenir des infos ou formuler des demandes (le moment du repas est toujours plus détendu, donc, encore une fois moins de risque de conflit).

Vis à vis du diabète, je travaillais jusqu'au mois de juillet avec deux personnes insulino-dépendantes qui avaient besoin de se piquer plusieurs fois par jour et qui transgressaient toutes les deux allègrement les règles diététiques relatives à leur régime.
L'un est 2, pâtissier de surcroît, et se pliait en quatre pour nous faire plaisir. Il ne supportait pas ne pas choisir lui-même les endroits où nous mangions à midi, savait mieux que personne quel restaurant était le meilleur, oubliait régulièrement de se piquer et se retrouvait régulièrement hospitalisé pour des malaises consécutifs à ses excès. Il n'a jamais accepté ni de se faire aider, ni de se remettre en question.
L'autre, 8, très solitaire, m'impressionnait par les quantités de nourriture qu'il arrivait à ingurgiter en un seul repas. Tout à coup il se levait, quelle que soit l'heure, et se mettait à manger, tout seul, sans rien dire. Les piqûres le mettaient extrêmement mal à l'aise, il les supportait très difficilement et il rendait la maladie responsable de ses échecs sentimentaux et professionnels.

Comment accepter les contraintes de la maladie ? En l'apprivoisant peut-être ? Elle est là, alors autant lui laisser la place qui lui revient sans qu'elle en prenne de trop…

Très amicalement,
Michèle

Michèle – E9 mu, aile 1 et 8, C= S+/- X-

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Bonjour Christine, bonjour tous,

Ton récit me remue beaucoup. Je pense à ma tante J.

Ma tante J. est une paysanne de 72 ans. Elle est 2 mu. Elle est diabétique et prend de l'insuline. Tous les dimanches, ses enfants lui rendent visite. Tous les dimanches, elle leur préparait une ou deux tartes. Focalisant son attention sur ses enfants et ses petits-enfants, elle ne faisait pas attention à elle et mangeait copieusement de la tarte, contre l'indication du médecin.

Je suis passé à l'imparfait, car depuis la veille de la fête du 15 août dernier, elle est hospitalisée en psychiatrie à cause d'une dépression sévère. Elle va mieux. À S., sa fille préférée (7 mu), elle a exprimé ses besoins :

  • Son besoin d'être voulue et sa peur de base : "Je veux pas que tu m'abandonnes !" a-t-elle imploré ma cousine.
  • Son besoin de VIOLET-Sécurité (cf. la Spirale Dynamique) : elle a exprimé le besoin que ses quatre enfants restent en permanence auprès d'elle. Ma cousine S. était bouleversée (la false core du 7 était-elle activée ?). Elle ne comprenait pas. Les quatre enfants de ma tante, ainsi que son mari (mon oncle) s'étaient pourtant relayés de début juillet à la mi-août pour passer, chacun, chaque jour, au moins trois heures avec elle. Ainsi ma tante ne restait jamais seule. Pour assurer ce service, ses enfants n'étaient pas partis en vacances simultanément. Ils avaient très écourté leurs vacances. Ils l'avaient aussi invitée à partir avec eux, mais ma tante avait refusé fermement. Pourquoi ma tante avait-elle besoin que ses enfants soient ensemble, et près d'elle ? Ayant toujours culminé en BLEU et manqué de ROUGE, ma tante se raccrochait désespérément à VIOLET-Sécurité. Quelle était sa tribu ? Était-ce sa fratrie ? Ils mouraient tous l'un après l'autre. Ses amies ? Ma tante n'allait plus les voir. À quoi bon ? Les villageois à la messe ? Ma tante n'allait plus à la messe. À quoi bon ? La famille des écrivains ? Ma tante ne lisait pas. À quoi bon ? Celle des musiciens ? Elle n'écoutait jamais de musique. Beaucoup d'émotionnel extérieur, très peu d'émotionnel intérieur. Son unique tribu, c'étaient ceux auxquels elle avait donné la vie, et aussi sa vie : c'étaient ses enfants. Ses enfants sont pourtant très unis : c'est la fratrie la plus soudée que je connaisse. Mais voilà… ORANGE s'est infiltré jusqu'au fin fond des hameaux. Ses enfants ne se réunissaient plus comme autrefois, ensemble, le 15 août, un des vieux rituels de la tribu. Préférant le centre émotionnel extérieur, ma tante avait "un besoin irrépressible de créer un noyau compassionnel" (j'ai repris l'expression du billet de Fabien : Banzai !).

Je vois aussi dans le fait de manger copieusement de la tarte :

  • Le domaine de préoccupation du 2 (cf. stage Ailes).
  • Un manque d'espérance en elle-même, que j'ai aussi constaté chez une autre 2 mu : à quoi bon suivre les indications du médecin ?
  • Un besoin de douceur (cf. cet article de Fabien), non satisfait jusqu'à présent avec son mari, ni avec son fils de 50 ans vivant à la maison, qui répriment tous deux fortement le centre émotionnel. Encore le déséquilibre des centres. Son besoin commence à être satisfait grâce à ma cousine S., qui va lui rendre visite à l'hôpital aussi souvent que possible. Ma tante et ma cousine sont en train de surmonter leurs compulsions respectives, ça me met du baume au cœur. :happy:

:calin:

Amicalement,
Yves

Yves (E5 alpha, ailes 4 et 6, C- S= X-/+)
"Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction." (Jean Rostand)

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Bonjour Christine,

Ému comme toi, la lecture de ton récit m'a permis de revisiter mes attitudes pendant les déjeuners quand j'étais en entreprise (sans contrainte médicale).

 

J'ai longtemps accepté d'aller déjeuner où avaient décidé les personnes que j'accompagnais (je tiens un exemple de compulsion, ce qui n'est pas facile pour moi). Plutôt à deux ou trois, souvent sollicitée (orgueil flatté bien sûr), en revanche je me souviens que je donnais l'heure car j'ai une vraie horloge biologique, je n'ai pas faim trop tôt et je préfère ne pas dépasser une certaine heure où je ne mange plus…

 

Puis j'ai modifié mon attitude. Ayant vécu un moment difficile, j'ai eu besoin de passer quelques déjeuners, seule, à marcher et mangeant sur le pouce. Je choisissais les jours où j'allais déjeuner avec des personnes de l'équipe. Comme cela remonte, je ne suis pas entièrement sûre de l'élément déclencheur. J'ai pris conscience de cet équilibre qui me convenait bien. Mais je n'avais pas la contrainte de piqures régulières, qui est pour moi une référence absolue pour faire accepter un traitement médical à moyen terme. J'ai beau être souvent militante dans notre domaine, appliquer un traitement permanent nécessite courage et énergie constants.

J'ai eu à subir un traitement de six mois avec notamment deux piqures par semaine. Un virus à traiter, il faut le faire. (Je suis responsable de ma santé, et mon aile 1 s'active…) Phobique des piqures, je me demandais comment j'allais pouvoir m'administrer ces piqures… Image immédiate : alors qu'un diabétique doit le faire plusieurs fois par jour, je n'allais pas déranger une infirmière pour cela ! J'ai donc appris et me suis rendue compte que l'épreuve était largement surmontable. :happy: Deux sur une semaine !

Pendant trois mois, j'ai eu à faire un régime draconien. Dès la deuxième semaine, j'ai constaté les bénéfices (j'étais mieux dans mon corps et dans ma tête), donc cela était assez aisé à faire pour moi. Pendant la même période, je recevais beaucoup d'amis pour les dîners. J'ai continué à faire deux ou trois dîners par semaine sans les mettre au régime :wink:, et je n'éprouvais pas de frustration (pas de sensation de faim) sans doute aussi car je savais que je pourrais recommencer à manger normalement après (le délai était assez court). Je pouvais faire plaisir à mes amis et prendre en compte mon besoin momentané… avec l'orgueil d'y arriver bien sûr.

"Comment accepter les contraintes de ma maladie ?"
Une piste peut-être : c'est en prenant conscience que le bien-être de mon corps (besoin de marcher et autre…) faisait partie intégrante de mon équilibre que j'ai sans doute tiré le curseur de notre dichotomie vers militante. C'est en pratiquant la relaxation et la sophrologie que j'ai appris à connaître mes ressentis corporels et à déceler les tensions dans mon corps qui sont des warning de too much ! Aujourd'hui piscine et hammam complètent bien cela. En étant bien dans mon être, je peux rester ouverte aux besoins des autres. :wink: (L'ego est toujours là !)
Une activité physique régulière à trouver pour toi mais peut-être le fais-tu déjà ?
Cela pourrait augmenter ta vigilance à faire ce qu'il te faut pour te sentir bien…

 

Fais attention à toi,
Amicalement,
Odile

Odile E2 mu, aile 1, C+ S++ X=

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Bonjour à tous,

Eh bien puisque j'ai décidé d'aller vers l'acceptation de mes besoins, je peux aussi décider d'aller vers l'expression de mes émotions. Et là je dois dire que j'ai été gâtée pour mon 56ème anniversaire.Témoignages riches, anecdotes troublantes, analyses fines à l'aide aussi de la Spirale Dynamique. Alors, pour tout cela merci, merci, merci, chers contributeurs de ce sujet.

Quand j'ai découvert l'Ennéagramme en 2009, j'avais expliqué à Fabien que je cherchais à comprendre pourquoi mon diabète était déséquilibré deuis tant d'années (j'avais alors 38 années de vie commune avec lui). En participant à différents stages, mon objectif a alors changé : je découvrais un outil qui me permettait de comprendre le mode de fonctionnement de certaines personnes avec du diabète que j'étais amenée à accompagner en tant que bénévole dans une association de diabétiques. Évidemment, si j'ai pu en aider certaines, grâce au typage et à leur positionnement sur la Spirale Dynamique, de mon côté, aucune amélioration sensible. Surtout que je croyais que Fabien m'avait typé 6, que je voulais lui faire plaisir et que je ne voulais surtout pas écouter mon besoin de me typer toute seule pour me connaître. Je n'étais donc pas prête à comprendre et à aimer mon ego.

Ce détour par mon parcours ennéagrammique pour vous dire que j'avais (et j'ai toujours) en tête de faire mon étude sur "comment différents types vivent une maladie chronique : l'exemple du diabète", et que vous me confortez qu'au-delà de la compréhension du fonctionnement de chaque type, ce qu'il m'est important de trouver c'est le moyen approprié pour aider ces patients, notamment quand ils vivent des moments difficiles, tels que celui de la démotivation profonde (bon là c'est vraiment du 2, je sais). Le témoignage d'Yves me fait comprendre qu'en plus, il faudrait que j'ajoute la dimension Spirale Dynamique. Je dois d'ailleurs réfléchir à ce moment difficile qu'est en train de vivre sa tante J., 2 mu, car j'ai ressenti chez elle une telle détresse — qui a entraîné une intrusion dans la vie de ses enfants — que cela doit évoquer des nœuds chez moi et que je ne suis pas assez calme pour en parler tout de suite. Merci Yves pour cette analyse aimante pour J. et aidante pour moi.

Dans tous vos messages, j'ai pensé voir ce que pouvait être de la compassion (dont j'ai découvert le sens au stage Essence), c'est très vibratoire.

Je vais essayer comme me le conseille Michèle d'apprivoiser ma maladie, "de m'en faire presque une amie, une douce habitude" (Serge Reggiani, La Solitude), et dès que j'ai la réponse à la question d'Aurore, "Au fait c'est quoi déjà ce que tu veux, Christine ?", promis, je reviens vous le dire. Mais ne soyez pas pressés (Fabien, tu es donc obligé de maintenir ce forum actif encore quelques années, chouette).

Si je m'écoutais, j'écrirais, je vous aime. Mais une 2 qui évite de........ (je vous laisse compléter),
alors je vous souhaite un jeudi agréable......

Christine

Christine – E2 mu, aile 1, C-/+, S-,X=

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Bonjour à tous,

"Surtout que je croyais que Fabien m'avait typé 6, que je voulais lui faire plaisir […]."

:rofl:

 

"Le témoignage d'Yves me fait comprendre qu'en plus, il faudrait que j'ajoute la dimension Spirale Dynamique."

Ah oui, elle est certainement aussi importante que l'ennéatype: VIOLET impacte le choix des traitements, ROUGE la capacité à les suivre dans la durée, BLEU le rapport avec les médecins, ORANGE l'attitude face à une amélioration temporaire, VERT la capacité à s'intégrer dans un groupe de support, etc. Etc. et entre autres ! Mais ce n'est pas le lieu d'en discuter.

 

Très amicalement,

Fabien

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