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l’ennéagramme

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4 alpha aile 5?


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Bonjour à tous,

 

Je viens de passer un temps fou à écrire un très long message qui s'est volatilisé au moment de l'envoyer… Je reste zen, mais on ne m'y prendra pas deux fois ! Celui là je l'écris sous Word…et je bidouillerai !

J'ai galéré pour identifier mon type. Et puis je me suis décidé pour le 4 alpha. Dans le genre j'hésite entre le riz thaï et basmati… :tongue:

Et au bout des heures d'écriture, je n'étais plus convaincu.

Alors je vais faire dans l'ordre. Je veux de l'ordre ! Et on va procéder par élimination. Ça vaut ce que ça vaut, mais j'ai déjà essayé au feeling et je me retrouve avec 36 types possibles. Une gageure !

Tout d'abord les fiertés.

 

Je suis fier de : ma capacité de travail, si le travail m'intéresse, de mon honnêteté et de ma rigueur morale. Je suis fier de ma sensibilité, oui, de mon originalité, moins ! J'ai du mal avec le côté stigmatisant que peut recouvrir l'originalité. Je suis fier de ma capacité à comprendre, oui et de mes multiples connaissances aussi, mais elles ne me paraissent pas être aussi multiples que ça et jamais complètes. Je suis fier d'être loyal envers les autres. Remplir mon devoir me plait beaucoup moins. Je suis loyal envers les gens qui, à mon sens, le méritent. Devoir remplir un devoir, être mis devant une sorte de fait accompli, non, non, non ! Il doit y avoir un aspect coercitif dans la chose et je n'aime rien moins que la force à cause de mon papa qui avait une fâcheuse tendance à en abuser pour tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi d'ailleurs). Cf. idéaux élevés et justice.

 

Je ne suis pas fier de : l'amour et de l'aide chaleureuse que j'apporte aux autres. Ce qui ne veut pas dire que je ne le fais pas, juste que je n'en tire pas de fierté particulière. L'aide que je peux apporter découle de ma capacité à comprendre, liée elle-même à ma sensibilité. J'emmagasine involontairement des informations sur les gens, et donc s'ils se posent des questions à leur sujet, je peux facilement les aider. Mais je n'en suis pas fier. Je me demande d'ailleurs comment on peut être fier de l'amour ou de l'aide. Je serai plus satisfait s'ils le sont eux aussi. Enfin passons. Je ne suis pas 3, je ne suis pas fier de mes réussites, j'ai même du mal à imaginer en avoir. Je ne suis pas gai, mais gay (ah :angry: je deux maux !), pas optimiste, enfin pas 7 quoi ! Je n'ai pas de force et je dois crier pour faire entendre ma justice. La justice étant une valeur très importante à mes yeux. Elle fait partie des idéaux élevés du 1. Mais je mets beaucoup de choses dans le "pot commun" justice. Je ne suis pas facile à vivre, voire même chiant parce que je ne prends pas de décisions et que ça agace, mais d'un autre côté les autres font ce qui veulent, je me range à la majorité et si ça ne me plait pas, je fuis ou je reste et ensuite je bouillonne à l'intérieur et un prétexte finira bien par se présenter pour me permettre de créer une dispute qui n'a pas lieu d'être et j'en voudrai à l'autre de la refuser, je suis torturé à l'intérieur, mais calme en façade. Conclusion je suis chiant et pas facile à vivre. :rofl:

 

Et là, je dois ajouter que je suis fier de ce que je viens d'écrire. :thumb_up: Je me trouve franc dans la description que j'ai faite de moi. Avec ça je devrais pouvoir éliminer certains types de façon sûre. Maintenant gros doute : j'ai du mal avec le mot fierté. Je n'arrive pas à l'imaginer d'une façon positive. J'ai cette vague impression qu'il ne faut pas être fier. Les choses sont peut être biaisées. Les types que je peux encore à ce stade imaginer comme miens sont donc : 1, 4, 5 et le 2, allez, parce que j'en ai beaucoup parlé quand même.

 

Maintenant les compulsions. Ok pour la colère et la description du 1 faite dans le livre téléchargé. Je ne me sens pas en accord avec le 2. Je ne pense pas ne pas avoir besoin d'aide. J'ai peur de la demander. Je ne suis pas fier de ne pas avoir besoin d'aide. Est-ce que j'ai envie qu'on soit reconnaissant de l'aide que j'apporte ? J'essaie d'être honnête, là. Je reprends ce que je disais à propos du 2 un peu plus haut. J'ai pas l'impression d'aider les autres. Cela ne se passe quasiment qu'en tête-à-tête. Et j'aurais plutôt tendance à lancer une hypothèse que je fais sur la personne en face de moi. Ça engage la discussion dans un processus plus personnel plus profond. Je peux parler de moi et de mes problèmes comme l'autre le fait. Je trouve ainsi que l'on a ensuite une relation profonde, une bonne connaissance l'un de l'autre et je suis content. Le truc est gagnant-gagnant. La façon de faire est en elle-même porteuse de réciprocité. Il y a un côté loyal là-dedans. Les confidences doivent rester secrètes en quelque sorte. Je ne le fais que si je suis confiant et je me livre pas comme ça.

Mais là, je dérive. Re-passons.

4 et 5, je valide. Ils me semblent intimement liés. Ils se renforcent l'un l'autre. Je suis réservé. J'aime être seul. Je suis enclin à la mélancolie, au spleen. Je trouve la souffrance belle. Je cherche à comprendre le monde et à le rendre meilleur, mais pas par l'action. Ce n'est que théorie. Je rêve d'un autre joli monde. Mais pas utopique. Il faut qu'il soit validable par mes idéaux de justice. J'étais étudiant en économie ; il faut qu'il soit plausible, mon autre monde. Mais beaucoup plus humain. L'injustice pour moi flagrante du monde me fait souffrir. Et si je trouve ma souffrance belle, je trouve celle des autres intolérable. Je ne veux pas être différent, je suis différent. Je ne veux pas être rejeté, je me cache. Je m'ouvre peu. Et petit à petit. Je ne me connais pas de toute façon, je me cherche. J'envie les autres d'avoir une vie en apparence simple. Je m'en veux de la trouver simple. Je trouve des situations enviables alors qu'elles ne le sont pas. Je braderais tout pour un trait de caractère, un quelque chose qui me manque. J'ai l'impression d'être inapte pour ce monde. Tout va trop vite et j'ai besoin de temps. Je peux rester assis à ne rien faire qu'à penser à tout ça pendant des heures, et donc on pense que je ne fais rien. Et comme je ne fais rien, on ne se prive pas pour me le faire remarquer. Je déteste ça. Je ne suis pas débordant d'activité, j'en ai bien conscience, pas la peine de me le faire remarquer. Je n'aime pas être bousculé dans mon emploi du temps inexistant. Je prends ça comme des intrusions. J'ai l'impression qu'on se fout continuellement de ma gueule, parce que je ne peux pas expliquer ce que je fais quand je "pense". Je ne fais rien, ce n'est pas visible, je ne peux pas en faire de compte rendu.

 

Logiquement tout ça m'amène à penser que je suis de type 4 avec aile 5. J'avais gardé 2 et 1 qui sont liés au 4, donc ça m'arrange. Mais est-ce qu'on exprime les effets négatifs de son aile ? En posant la question, j'y réponds. OK. Et les positifs en même temps. J'ai trop l'impression que ces effets doivent être longs. Est-ce qu'il est possible d'exprimer tout à la fois selon les moments ? Ça m'a l'air logique. Bien que je ne contrôle absolument rien du tout. J'ai envie et je suis avare. Mais il m'arrive de ressentir un état de bien-être, d'être désintéressé. Mais ces moments sont courts.

J'aurais plus tendance à vivre ma/mes compulsions, donc je devrais rechercher en 1 ou 2, l'effet négatif le plus important si on admet que je me désintègre plus que je ne m'intègre.

Orgueil ou colère ? J'ai du mal à imaginer réprimer le centre mental à cause de mon aile 5, même si j'ai lu qu'il y avait 50/50 de mu et d'alpha dans chaque type. Essayons quand même.

Comme je l'ai décrit au début, je bouillonne intérieurement ! C'est de la colère réprimée ça.

Et du coup je me dis que j'ai peut être tout faux !!

Au lieu de 4 mu aile 5, je pourrais aussi bien être 1 alpha aile 2, parce que je n'ai pas pris le 9 au début bien que j'ai tendance à boire et fumer beaucoup. Ce qui est un truc de 9, la narcotisation. Désintégration en 4 ça marche. Intégration en 7, ça marche moins ! La désintégration en 7 plus, mais l'intégration en 4 ??? Bof !

Je reviens au 4 parce qu'il ressent de la colère aussi et que j'ai lu quelque part que les gays l'étaient souvent, bien que cela ne soit pas obligatoire. 4 alpha, aile 5 ? Intégration en 1, c'est à dire les bons côtés des idéaux et désintégration en 2, l'orgueil. Why not ?!

L'orgueil. J'ai du mal à saisir le sens de l'orgueil. Dico, Internet… Allez, c'est vendu ! Allons-y pour l'orgueil ! Merde ! :wink:

Alors on va envisager que je suis 2. parce que j'en ai beaucoup parlé quand même ! Aile 1 logiquement. Parce que pas de 3 retenu. Ensuite je suis orgueilleux, donc je vis ma compulsion et ma passion et si ça empire ça devient 8 ou 4. Je suis pas fier de 8, alors c'est la désintégration ? Dans les excès. Ouais. Intégration en 4?

Ah non ça va pas du tout ! Y'a plus de 5 et le 2 aime avoir du monde autour de lui…

 

Bon j'arrête là ! Merci aux courageux qui ne se sont pas endormis avant la fin ! J'espère avoir été clair, enfin compréhensible, mais j'en suis pas du tout certain et la fatigue se fait sentir, j'avoue. J'en reste à 4 alpha, aile 5.

 

Z'en pensez quoi ?? @+ !

Fred

Une offrande aux divinités !

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Bonjour Fred,

Voici ce que j'en pense :

  1. Il est probable que le centre réprimé soit l'instinctif.
  2. Je ressens une impression de "clignotement" entre l'émotionnel et le mental. Personnellement, je ne pense pas qu'un 5 posterait autant de données émotionnelles si rapidement et sur un support aussi public.
    Pourtant je pense que le mental est fort : volonté de logique, jeux de mots…
  3. Je note deux références directes à la loyauté et au moins autant de références indirectes au doute qui me conduisent à ne pas rejeter l'hypothèse 6. Qu'en est-il chez toi de la peur et du doute ? À part rejeter ce qui est pour toi l'autorité abusive de ton père (et en ce qui me concerne, les autorités abusives ne méritent PAS ma loyauté), qu'est-ce qui rend le 6 inenvisageable pour toi ?
  4. L'hypothèse 4 reste toutefois envisageable.

Très cordialement,
Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour,

 

Merci Bénédicte pour ta réponse. J'en attendais une pour reprendre ma recherche de type. Je note au passage que je cherche à expliquer pourquoi je dis merci. Alors qu'il n'y en a pas besoin. Alors merci.

 

Et je re-note que j'attendais un avis avant de continuer à chercher. Doute ?

 

Tout d'abord, moi aussi je pense que je réprime le centre instinctif, mais j'y reviendrai plus tard.

Pour répondre à ton point 2, je ne sais pas quoi dire en fait, sauf que l'aspect logique des choses est primordial pour moi. La logique est comme un axiome de valeur. Ça ne veut peut-être rien dire ! Si j'appréhende quelque chose et que je trouve que ce n'est pas logique, je conclurai que cette chose est mauvaise. Ensuite je cherche comment rendre tout logique. Même Tout avec un grand T parce que quelque part, je cherche à rendre le monde logique. C'est un monde comme ça que je construis mentalement parce qu'il serait gentil ou joli comme je l'ai dit dans le message précédent. De ce que je viens d'écrire j'en déduis que je trouve ce monde agressif.

Comme ça j'en arrive à ton point 3 et la question de la peur. (Oups ! Y'avait pas la peur dans le petit 3 mais tant pis j'ai un peu anticipé sur pourquoi pas un 6 !)

Le monde agressif que je perçois me fait peur. J'ai peur. De rien en particulier, de tout, et quand j'ai plus peur que d'habitude, j'angoisse.

Par exemple si un conducteur me demande à moi passager de passer un coup de fil à un de ses amis que je connais, j'ai peur. Je dis non. Pourquoi ? Je sais pas, je vais mal dire ce que tu veux que je dise, je vais déranger, je vais avoir l'air bête… Je trouve toujours mille raisons pour éviter, excuses pour ne pas augmenter ma peur parce qu'au moment de passer l'appel, c'est horrible ! Ce cas de figure ne se passe qu'avec mon copain. J'ai un peu (beaucoup) honte d'avoir peur comme ça, mais à lui, je peux plus le cacher. Je sens bien que je ne devrais pas être comme ça. Ah ah ah, remplir son devoir ??? Je trouve cela assez proche de l'envie des 4.

Pour reprendre l'exemple du téléphone, je mets un temps fou avant de passer un coup de fil au médecin par exemple, pour prendre rendez-vous. Ou pire pour demander un renseignement.

De même j'angoisse de devoir rappeler si j'ai oublié une information. Il se peut même que je dise oui j'ai tout compris alors que je n'ai rien compris, pour ne pas faire répéter.

Dans la vie "réelle" aussi. Aller à un guichet de poste, de banque et devoir parler en sachant que les gens écoutent derrière et me trouvent gauche. Le coiffeur m'angoisse aussi ! Il va me demander ce que je veux, et je sais ce que je veux, mais je sens que je dois le dire vite pour ne pas lui faire perdre de temps. Alors je fais simple parce que compliqué, il faudrait que je précise des détails et je sais pas comment on doit dire les choses à un coiffeur.

D'une manière générale, j'aurais tendance à dire non, à refuser des propositions pour éviter d'autres questions.

 

En ce qui concerne la loyauté… Ah tout se rapporte à une façon de faire les choses qui est La façon de faire les choses. En l'occurrence comment se comporter avec des gens. J'aime pas les gens qui se foutent de la gueule des autres (Bah oui c'est… logique ! J'aimerais pas qu'on se foute de moi), les vannes tout ça… Du coup, et ça j'en suis fier, je suis gentil, compatissant… (cf. mes tête-à-tête de mon premier message.) Ca ne peut se passer qu'à deux ou en cercle restreint de personnes qui me connaissent déjà et en qui j'ai assez confiance pour dévoiler toutes mes peurs et hontes parce que s'il y a un "intrus", je ne sais pas ses réactions possibles, il risque d'être méchant, déloyal (!), moi je me comporterais pas comme ça avec lui. J'aurais cherché à le connaître pour savoir comment agir avec lui.

Ah voilà, j'ai bien expliqué pourquoi je ne suis pas 2, pas fier de mon aide. J'aide pas, je m'aide moi. Après que cela soit apprécié, oui tant mieux, je peux continuer à faire comme ça. Y'a quand même quelque chose qui me dérange dans cette façon de faire. J'en arrive à penser que je joue un rôle avec les gens. Enfin j'adapte moi en fonction de la personne en face. Enfin ça me gêne dans le sens où on pourrait penser que je ne suis pas vrai, loyal, en faisant ainsi, alors que j'essaie de l'être au maximum. Enfin je dis ça en passant. C'est peut être du type 3 qui s'exprime là ? Désintégration ?

Mais ça pose plein de problèmes avec les gens que je ne connais pas. Je peux pas faire comme d'habitude parce qu'il y a trop de monde. Et on ne peut pas aborder des sujets profonds comme ça en passant vite fait devant tout le monde. Alors je ne dis rien. Je passe pour le parfait crétin, la pire comparaison faite à mon sujet aura été : la plante verte.

Et là je sens bien la désintégration possible du 6 en 9 qui narcotise. Sauf que ça colle pas avec un refoulement de l'instinctif ! Non je dois trop y attacher d'importance à ce truc. C'est clair que j'ai tendance à boire un peu beaucoup, parce que quand j'ai bu, ça devient plus simple. Sur le moment parce que quand je revois des gens que j'ai connu un peu saoul, ils se demandent si je fais la gueule. Pour être franc j'aime aussi boire un coup quand je suis seul. Souvent je m'invente une vie géniale dans ces moments là. Si je fume du cannabis je cherche à créer un monde logique comme j'ai dit tout à l'heure.

 

Si on fait l'hypothèse que je suis de type 6, je serais phobique majoritairement. Mais j'aime bien l'idée du contrephobique possible. Ca permet de bien rendre compte de mon comportement (je sais que le comportement ne veut rien dire) quand j'estime que l'on a dépassé les bornes des limites. C'est pas beau à voir parce que je suis assez agressif dans ces moments-là.

 

Bon allez ! On va adopter le 6. Je reformule. Je vais adopter le 6. Je n'y ai jamais trop fait attention parce qu'éviter la déviance ne parlait pas. En plus étant homo, la déviance ou éviter de pas faire comme tout le monde, c'est raté ! Bah comme ça, ça fera un homo pas 4 !

Pouh, là ça me fait peur tout d'un coup ! Du genre : je vais avec les mecs parce que je sais pas faire avec les filles, et que ça me fait peur… alors que les mecs je connais. Alarme ! Danger ! On y repensera un autre jour parce que là, ça allait bien, j'étais plutôt content de m'être fixé à un endroit (ah satisfaction de ne pas douter…), et puis je pense que c'est le bon, mais j'ai une vie à assurer derrière, alors on va pas tout fiche en l'air du jour au lendemain. Enfin ça m'empêchera pas d'y penser.

 

Je vais assassiner mon côté 4. Mon sens du beau est… logique. Symétrique. Minimaliste. Et ce que je pouvais prendre pour de l'originalité n'est en fait qu'une façon de faire comme il n'en existe pas, de façon à ne pas avoir à savoir comment faire… En un mot : logique !

Ce que j'appelais mon côté 1 se retrouve dans la loyauté. Et le contrephobique exprime de la colère, non comme le 4 et le 1.

 

Enfin je pense réprimer l'instinctif. Quand il m'apparaît que le monde n'est pas logique comme je l'espère, le recherche, le veut !!!, je pleure. Si je peux en vouloir à quelqu'un, je fight, en 6 contrephobique, sinon si c'est comme ça et qu'on peut rien y faire, je suis perdu et je fais mienne l'expression : il ne me reste plus que mes yeux pour pleurer.

Je serais donc 6 alpha. Pour l'aile, 5 pour l'aide émotionnelle et l'avarice que j'ai décrite dans le premier post et parce que pas 7 ! Mon côté à l'extraversion ?? Encore que je sois assez extraverti, sur un forum, sur Internet… Et l'aile 7 pourrait peut être expliquer aussi l'intempérance ?

Mais là je ne sais plus vraiment !

 

Vos conseils, avis, idées seront les bienvenus !

Ciao ! A bientôt ! :wink:

Fred (6 ?)

Une offrande aux divinités !

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Bonjour Fred,

 

Suite à ce que tu as écrit et en écho à Bénédicte, je me permets d'apporter un peu d'eau à ton moulin en tant que 4. Tu ne serais pas le premier a priori à hésiter entre 4 et 6. Cependant je persiste à penser qu'un 4 se sait profondément 4, même s'il peut parfois avoir l'impression que d'autres types pourraient lui convenir.

 

Je vais tâcher de reprendre un certain nombre de tes commentaires pour voir si ce que tu décris peut être discriminatoire entre 4 et 6. Je te préviens tout de suite que ce sera sera mitigé…

 

Tout d'abord, concernant ton absolu de logique, ceci dénote un centre mental fort, mais je ne crois pas que cela soit la preuve que tu aies forcément un centre mental en premier. Je suis personnellement chercheur en génétique, très scientifique, très cartésien. J'aime la logique et le raisonnement, car je trouve cela construit. Je prends beaucoup de plaisir à élaborer des hypothèses élégantes. Mon ami 6 d'ailleurs me trouve très (trop) scientifique, alors qu'il peut me sembler parfois un peu limite dans ses références à l'astrologie… Ce que je veux dire, c'est qu'il ne s'agit pas de tomber dans la caricature sous prétexte que parce qu'on réfléchit bien, on appartient forcément au centre mental. :kiss2:

En fait, j'exprime mon sens du beau et ma créativité en utilisant mon mental comme centre de support. Il est important de savoir ce à quoi tu cherches à répondre par ton besoin de logique ? Tu sembles apporter une piste dans tes précédents messages en soulignant que cela te donne l'impression de créer ton monde… A toi de déterminer pourquoi ?

 

A propos de la honte, je te rassure tout de suite ; en tant que 4 social, ce que tu décris fait pour moi très sens. Je m'inflige ce genre de calvaire régulièrement. Par exemple, appeler le serveur dans un restaurant m'est insupportable. De même je ne rentre jamais en premier dans une salle… Encore une fois, il s'agit de comportements, mais il faut chercher pourquoi tu agis de cette manière… Dans mon cas, je n'ai pas vraiment encore cerné mon problème justifiant un tel manque de confiance. Mais je crois que c'est fort chez les 4, et en particulier chez les 4 sociaux. La sensation d'être différent conduit peut-être à la peur d'être rejeté. Souvent la plupart de mes réactions sont dictées par cette horreur de ne pas exister aux yeux des autres : deux solutions sont alors possibles, l'exagération ou l'enfermement sur soi allant jusqu'à la peur de passer un bête coup de téléphone. :wink:

 

Lorque tu écris

"J'en arrive à penser que je joue un rôle avec les gens. Enfin j'adapte moi en fonction de la personne en face. Enfin ça me gêne dans le sens où on pourrait penser que je ne suis pas vrai, loyal, en faisant ainsi, alors que j'essaie de l'être au maximum",

j'ai vraiment l'impression que tu pourrrais tout aussi bien dire la même chose en utilisant le terme cohérent ou authentique… Dans ce cas, ce serait très 4…

 

Lorsque tu dis

"J'aide pas, je m'aide moi",

je trouve que ce n'est vraiment pas 6, en tout cas par rapport à mes références, mais ça peut renforcer l'impression de quelqu'un centré sur lui, tourné vers l'intérieur. Parfois, j'ai l'impression d'être d'un égocentrisme affligeant…

 

Quant à la sensation de peur, elle est aussi présente chez moi de façon insidieuse. Cependant, je ne sais trop quoi dire à ce niveau…

 

Bon voilà, j'espère que cela pourra t'aider un minimum.

 

Amitiés,

Jean-Charles (4 alpha social, aile 5)

Jean-Charles – E4 alpha

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Fred, les deux seules hypothèses raisonnables sont effectivement le 6 et le 4. Dans mon expérience, ceux qui hésitent au début entre 4 et 5 sont très généralement des 6. En effet, comme le dit Jean-Charles, un 4 se reconnaît généralement dans le centre émotionnel…

 

Il faut revenir à la définition des types.

En fonctionnement normal (hors stress donc), quel est le centre le plus utilisé, le mental ou l'émotionnel ?

Quelle est la passion la plus forte, la peur ou l'envie ?

 

Quel est le compliment, correspondant à une qualité réelle que tu te reconnais, que tu préfèrerais qu'on te fasse ? Et la pire des critiques ? Quel est le reproche qu'on te fait le plus fréquemment ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous !

 

Je reprends contact après une brève période de silence. J'avais bien lu vos réponses, mais je ne savais plus par quoi enchaîner. Je ne le sais pas non plus au moment d'écrire ce post, mais… En fait peut-être que je sais ce que je vais écrire, mais je n'en ai pas encore conscience. Pendant ces quelques jours, j'ai beaucoup pensé à moi. J'ai retourné plein de trucs dans ma tête, mais ça n'aboutit jamais à rien. Donc je vais écrire. Mais pas comme les deux premières fois.

 

Je retourne chez le psy la semaine prochaine (conseil de médecin, je discute pas) J'avais mis fin moi-même aux séances, sans le dire, en février, après un an. C'est ce qui m'a fait revenir à l'Ennéagramme. Je l'avais déjà aperçu au détour de recherches sur ma personnalité l'année dernière, mais je n'avais pas cru bon persévérer.

Je ressens une profonde angoisse face à l'avenir. Je suis à la fin de mes études et je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie. J'ai étudié l'économie. Ce n'était peut-être pas le bon choix, mais à ma décharge ce n'est pas moi qui l'ai choisi. J'aurais appris une langue étrangère, si ça n'avait tenu qu'à moi, mais ça ne tenait pas qu'à moi. Enfin peut être que si après tout. Y'a des choses qui ne se discutent pas à 18 ans. "Tu trouveras plus facilement du travail comme ça"… J'ai évidemment planté le début de ces études "imposées". Je le mets entre guillemets parce que peut être que ça m'arrangeait bien de ne pas choisir moi-même… Ca me donnait une excuse potentielle. Puis j'y ai pris goût. Ça a pris du temps, mais c'est devenu intéressant. J'entrapercevais un début d'explication du pourquoi le monde est aussi nul… Je le trouvais nul avant, mais maintenant j'ai une raison technique à avancer.

Tout ça pour ça, et maintenant je suis bien avancé parce que ce monde là, va falloir que j'y aille. Mais j'en ai pas envie ! J'ai pas de but, pas d'ambitions, pas de motivations. Ah ces fameuses lettres de motivation ! Je ne suis pas motivé !!! Vous voulez quoi ? Que je mente ? Y'a une société secrète derrière tout ça qui cherche à embaucher que des gens qui savent mentir ? Je ne veux pas me vendre pour un boulot à la con, faire mes XX heures par semaine pour pouvoir m'acheter les conneries de la société de consommation. Prendre un crédit pour je ne sais quoi et puis ne plus pouvoir arrêter… pris au piège comme tout le monde, mener une petite vie de merde, et me passionner pour les vrais faux débats politiques à la télévision, un petit pavillon en banlieue, et un petit chien. Et je peux continuer comme ça jusqu'à en rire, jusqu'au désespoir. Des petits amis amies, on ferait des petites bouffes, on irait voir des films catastrophes avec moult effets spéciaux… Puis on rentrerait dans nos petites voitures qui polluent moins et ça donne bonne conscience. Ça finira comme Matrix ça !!! Mais je les envie ces gens qui arrivent à faire ça, et je les plains… et je les envie… et je les plains.

Si je n'écrivais pas là, je m'imaginerais prendre un avion pour un ailleurs… je ne sais pas encore où, jen'ai pas trouvé l'endroit. Honnêtement je dois dire que je crois que je ne le trouverai jamais. Mais l'honnêteté ne m'aide pas vraiment là.

C'est dommage il n'y a pas (ou je ne l'ai pas vu) dans l'Ennéagramme un type qui se résigne. Ce serait le mien. Enfin non, il me faudrait des petites pilules pour croire à la virtualité du monde réel.

 

Voilà, je vais répondre aux réponses maintenant.

Merci Jean-Charles pour ton post, ça m'a aidé au moins un minimum. Je sais que les 4 ne sont pas tous peintres, danseurs, chorégraphes, sculpteurs… Et mon monde logique est un monde où tout le monde peut être lui-même. Je crée un monde physique pour que les seules préoccupations qui restent soient de l'ordre de l'humain dans ce qu'il a qui fait qu'il est humain. Manger n'est pas de l'ordre humain, par exemple parce que non spécifique. Je suis d'accord avec le passage "loyal". Loyal dans la phrase fait tâche. Vrai est le mot et il était suffisant.

Sur l'égoïsme, je suis entièrement d'accord. Ah bah, ça me donne une des réponses aux questions de Fabien…

Donc j'enchaîne. Je me trouve égoïste. Enfin c'est pas le mot, mais ça y ressemble beaucoup. Toujours est-il que je redoute de l'être. Et c'est la critique que je supporte le moins d'entendre.

La critique qu'on me fait le plus souvent ? Ces derniers temps ? Que je ne suis pas sociable. Parce que je ne dis rien aux gens que je connais pas. Comme je sais que je ne vais rien dire, j'évite autant que possible ces occasions.

Les qualités maintenant ? Une qualité que je me reconnais : la franchise. Je suis soulagé d'en avoir trouvé une. J'espère que c'est une qualité réelle.

 

Maintenant concernant le centre préféré, je suis assez stressé d'une façon générale. Et je suis dans la lancée de mes études où on aborde la recherche, alors forcément j'ai du mal.

 

Cordialement,

Fred

Une offrande aux divinités !

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Fabien Chabreuil

Bonjour Fred,

Il y a quand même quelques beaux arguments pour le 6 dans ton message : "Conseil de médecin, je discute pas.", "Y'a des choses qui ne se discutent pas à 18 ans."
Je te garantis que mes parents n'ont jamais eu leur mot à dire sur le choix de mon orientation, et cela a commencé quand j'avais 10 ans.
Pourrais-tu donc nous parler de ta relation à l'autorité ?

Qu'est-ce qui fait que tu te trouves égoïste ? Ce serait quoi ne pas l'être ?
Pourquoi la franchise est-elle importante ?
Tu n'as pas répondu à ma question sur les poids relatifs de la peur et de l'envie.

Très cordialement,
Fabien

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Salut Fabien, et tous les autres !!

Je vais préciser des choses. À propos du médecin. C'est ce médecin qui m'a orienté vers un psy quand j'étais profondément déprimé fin 2002-début 2003. Quand je dis "je discute pas", c'est en relation avec ce qui se dit à propos des psys sur le forum concernant notamment les 4. Quand j'ai arrêté d'y aller, je ne voulais pas complètement arrêter, mais je voulais juste annuler un rendez vous, et il se trouve que la secrétaire n'a pas demandé si je voulais en prendre un autre. Cf. ce que j'ai pu dire à propos de mes conversations téléphoniques plus haut. Je n'en ai donc pas repris d'autre, et même si ensuite je voulais y retourner, je ne me sentais pas capable de rappeler. J'ai fait des malaises dernièrement et le médecin m'a demandé, si je suivais toujours mon psy et j'ai dit que non en expliquant comment cela s'était passé, et il m'a dit de rappeler en m'expliquant que si j'avais du diabète, je ne mettrais certainement pas fin à mes piqûres du jour au lendemain, ce que je venais de faire en annulant unilatéralement mes séances de psy. Comme je voulais moi de toute façon y retourner, j'ai convenu que j'aurais dû rappeler depuis longtemps et je l'ai fait.

Ensuite, les parents. Grand bien t'a fait de pouvoir choisir ton orientation dès 10 ans. Dans ma pseudo-famille ce n'est pas comme cela que ça se passe. Va donc expliquer à un chinois qu'il a le droit de manifester contre le Parti en donnant en exemple les manifestations en France. Je ne veux pas donner des détails, mais la famille est liée avec l'éducation nationale et l'école a toujours été primordiale pour mes parents. Les enfants vont à l'école et toute leur vie d'enfant se résume à aller à l'école.
On se lève, on déjeune pour ne pas avoir faim et pouvoir écouter le prof, on va en cours, on rentre, on goûte mais pas longtemps y'a des devoirs, on mange et on va au lit pour être en forme le lendemain. S'il n'y a plus de devoirs, on s'avance. Une activité extra-scolaire ? De la musique, mais uniquement parce qu'il a des cours de musique. Du sport ? Oui, mais un sport qui sera noté plus tard dans la scolarité.
Mes parents parlent de la façon dont ils nous aident pour faire les devoirs avec d'autres parents. Les autres : "à la fin, on pleure." Mes parents : "à la fin, ils pleurent." Et ensuite, ils nous le raconte. Ils sourient, ils sont contents d'eux, ils veulent qu'on le soit ! En clair : "nous sommes vos bourreaux, aimez-nous."
Les amis ? D'une façon générale, ils vont nous corrompre. Si on parle d'eux on finira par dire quelque chose qu'ils font (rien de répréhensible) mais c'est pas comme ça qu'il faut faire, c'est pas quelqu'un de bien.
C'est certainement regrettable, mais c'est comme ça. Du fait du lien avec l'éducation nationale, j'ai pas mal changé d'écoles, et le collège de bouseux où j'ai fait ma scolarité n'a pas été une époque heureuse pour moi. Rejeté par tous les autres élèves et rejeté chez moi si je défendais un point de vue différent que celui de l'Éducation nationale. Évidemment j'étais premier de la classe tout le temps, rejeté par tout le monde pour ça et parce que la famille l'était du fait de son travail, et en plus pour compléter le tableau, je me découvrais petit à petit PD. Alors quand à 18 ans, on me dit tu feras pas de langues étrangères mais de l'économie, je ne discute pas, je fais, et je me casse à la fac. Prêt à tout accepter pour qu'ils me lâchent, à ce moment, c'était la liberté dans un appartement loin d'eux. C'est plus clair comme ça ???
Ça ne passe pas comme une lettre à la poste. C'est un moment de tension intense. Où ils ont une position et j'en ai une autre non réfléchie pendant des heures, mais juste une orientation coup de cœur. Argument qui se retournerait tout de suite contre moi si j'avais le malheur de l'exprimer. Le cœur, ça nourrit pas. Faut de l'argent. Quelque part la discussion est perdue d'avance. Vaut mieux l'écourter.
Et les langues étrangères, même si j'aime et que j'y ai quelques facilités, ne sont pas une passion à proprement parler. Apprendre une langue, c'est la possibilité de se barrer loin et d'avoir moins de problème avec la langue du coin. On peut se barrer loin en restant en France, mais c'est toujours la France, c'est pas assez loin.
L'autorité, c'est mes parents qui l'ont. Ils ont tout fait depuis que je suis petit pour qu'on soit certain, et ont fait pareil avec mon frère ("je fendrai du bois sur ta tête mais tu obéiras").
Je pense maintenant que j'ai deux vies. Une avec mes parents où j'en dis le moins possible, et une autre où j'essaie d'être moi le plus possible tout en ne sachant pas exactement qui est Moi. Voilà peut être un début de réponse à la question sur la franchise.
Sentiment d'être pour eux une chose. Qui se retrouve dans la non-intimité que j'ai eu pendant l'enfance où ma chambre leur appartenait. Ce n'était pas Ma chambre. Comme j'ai l'impression que je ne vis pas Ma vie. Ils y fouillaient et ne s'en cachaient pas, et justifiaient la chose et arrivaient à me rendre coupable de crier à l'injustice. Stupeur, joie, de se rendre compte plus tard que la police ne peut pas utiliser des preuves qu'elle a obtenues de façon illicite ou fortuite.
Et pour répondre à ceux qui ont dit ici que les 4 se sentaient profondément 4, je me sens 4. J'ai pensé à 4 dès le début. Mais j'ai l'impression que je n'ai pas le droit d'être 4. C'est ce que je serais dans l'idéal, mais c'est pas l'idéal. Dans l'idéal, je pars (encore, oui) loin si possible, et je deviens écrivain. Peut être raté, mais écrivain. Et même raté, ça serait peut être mieux. Ça donne plus de choses à écrire.
Alors depuis tout petit je me raconte des histoires, je me mets en scène dans diverses situations, je suis moi dans un univers différent. Et je trouve aussi acceptable de devenir le plus grand écrivain du siècle qu'un écrivain raté qui se drogue dans un squat. Et cela sera d'autant plus jouissif que cela n'aura pas leur approbation.
Mes parents ont réussi à me rendre dépendant. Leur couple doit être un 2 à ailes 3 et 1. Ils créent une dépendance et ensuite me blâment (et mon frère avec) de la dépendance qu'ils ont créée et qu'ils essaient par ailleurs de maintenir. Mais se peut-il que des parents soient aussi mauvais ? C'est moi qui ne fais pas les efforts, c'est moi qui me plains alors que j'ai jamais manqué de rien. Et là je me sens égoïste de me plaindre. J'ai une situation enviable sur bien des plans, alors je ne me plaindrai pas. Ne pas être égoïste, c'est ne pas se plaindre.

J'ai lu (citation de la fin de l'article de Sandra Maitri) : "OK, restons avec le 4 et le 1. Le point du cœur pour le 4 est le point 1 (en allant dans le sens inverse des flèches). Selon la théorie, à l'intérieur de chaque 4 se trouve un petit perfectionniste qui est très critique, qui s'érige en juge, qui est très en colère, et irrité par les défauts qu'il voit en lui et chez les autres. Mon idée des 4, c'est qu'ils sont affectés par cette âme-enfant dans le sens où ils sont intérieurement extrêmement critiques et jugent à tort et à travers et particulièrement eux-mêmes, ce qui sous cet angle peut être vu comme la source de leur souffrance. Alors que les 1 s'identifient à leur façon de juger et ont le sentiment d'être nobles, bons et justes en s'alignant sur leur perfectionnisme, les 4 en subissent les effets. Je pense qu'ils ont un Surmoi très brutal, qu'ils dirigent principalement contre eux-mêmes. Ainsi, ils se sentent étrangers à eux-mêmes à cause de cette dynamique intérieure. Ils finissent par se sentir fondamentalement mauvais et fondamentalement imparfaits et en conséquence, ils s'abandonnent eux-mêmes. Toute la personnalité se développe autour de la croyance implicite qu'ils sont mauvais, de l'abandon de soi qui s'ensuit et amène à ce désir profond de se reconnecter avec quelque chose ou quelqu'un qui sera vraiment satisfaisant et aimant. Au cœur de cette dynamique est la croyance qu'ils ont été rejetés parce que quelque chose d'inhérent à leur nature est mauvais. Pour beaucoup de 4, ce sentiment est vécu comme une sorte de poison, comme s'il y avait vraiment quelque chose de vraiment horrible en eux."

Ça me parle.

Pour tout dire, j'ai l'impression d'être un 4 qu'on empêche d'être 4. Mes parents, le monde. Et qui s'empêche d'être 4. Là j'ai besoin du centre mental pour m'en empêcher. Parce qu'il me dit que je ne peux pas avoir raison contre tout le monde.
Je mobilise le mental pour trouver des justifications à mon moi. Moi je le ressens, ça me suffit. Au dehors juste ressentir ne suffit pas. Faut autre chose. Quelque chose d'objectif. A leur opposer. Ils sont forts, je ne suis rien. Pour être moi, il faut que je sois plus fort qu'eux.

Et pour la peur et l'envie ? Avec tout ce que j'ai dit, j'envie tous les autres qui ont eu des parents pas comme les miens. Je zappe le bien-être matériel que je juge superficiel. La peur, c'est de la peur de mes parents. Ils sont présents partout. Dès que quelqu'un peut prendre une formulation de phrase, une attitude, une expression qui pourrait leur ressembler, il y a de la méfiance, c'est Alarme !!!! Attention, fais gaffe à ce que tu dis. Ils vont l'utiliser contre toi.
"Vous êtes un enfant, tout ce que vous direz pourra et sera utiliser contre vous"…
En conséquence tais-toi, tu n'as pas d'avocat.

Merci.
Toute observation est la bienvenue.
Amis calmants,
Fred

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Fabien Chabreuil

Bonjour Fred,

 

Personne ici ne cherchera à t'imposer un type. Tu comprends bien que le fait que tu sois 4, ou 6, ou autre chose n'a aucune importance pour moi. Ce qui en par contre énormément est que tu arrives à un résultat exact.

 

Et pour le moment, je ne suis pas encore convaincu à 100%.

 

Tu serais sans doute étonné par les ressemblances entre ma famille et la tienne… Notre type joue aussi dans la manière dont nous réagissons à notre environnement familial.

 

Je comprends donc bien ce que le tien a pu avoir de traumatisant, et c'est pourquoi j'aurais aimé que tu me parles de l'autorité, de la peur et de l'envie dans d'autres contextes, non reliés à celui-ci.

De bons parents, ce serait quoi ?

 

Tu n'as pas non plus répondu à toutes mes questions.

 

Je vais en rajouter une. Peux-tu penser à une fois ou quelqu'un a dit, ou fait, ou n'a pas dit, ou n'a pas fait, quelque chose et que tu t'en es senti blessé ? (Pas les parents, bien sûr). Pourquoi as-tu été blessé ? Quelles valeurs ont été transgressés par cette personne ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour,

Tout d'abord, je voudrais dire que je suis désolé du ton que j'ai employé dans le dernier message. J'ai tapé très vite.
Je réagissais je crois à la phrase "y'a de beaux arguments de 6" qui suit la phrase du message précédent "ceux qui hésitent au début entre 4 et 5 sont très généralement des 6".
J'ai réagi violemment parce que l'hésitation 4/5 du début semble avoir une importance démesurée, par rapport à tout ce que j'ai dit depuis qui semble inexistant. Le questionnement du début n'était pas tant lié à moi qu'au fonctionnement de l'Ennéagramme. Entre un type X aile Y et un type Y aile X, je me demandais comment faire la différence. L'étude de mon cas était encore à l'époque très superficielle.
Et j'ajouterai que j'ai du mal à faire la différence entre le mental et l'émotionnel. Et je sens que cela va être mal interprété ! Je veux dire que tout se passe dans le cerveau… Une émotion, une idée nouvelle, c'est dans les deux cas un courant électrique… Et puis si l'on ajoute l'instinct, c'est la même chose…

Maintenant je dois dire que je suis aussi exaspéré par l'indécision entre 4 et 6. Ça prend trop de temps à mon goût. Au premier abord, sensible, écorché vif, romantique sont des qualifications qui me sont familières. Ensuite à la lumière des descriptions, il y a effectivement des phrases dans celles des 4 et des 6 qui me ressemblent.

Je reviens en quelques lignes sur ton message. Tu utilises le mot traumatisant. Et c'est le mot que j'ai utilisé cette nuit en parlant avec mon frère de choses désagréables de l'enfance. Mais cela a été une découverte presque. Ma phrase a été : "C'est vrai que c'est traumatisant." L'exprimer comme ça est rare. J'ai toujours tendance à le minimiser.
Pour répondre à ta question, de bons parents seraient des parents qui aident l'enfant à se découvrir, qui le laissent expérimenter la vie, qui parlent et qui laissent parler.

Autorité, peur, envie…
Je sèche complètement… ne serait ce qu'à trouver des exemples d'autorité.
Les profs ? Sorti du collège (…), je suis devenu assez bordélique. Mais le terme est sûrement exagéré, parce qu'avant je l'étais absolument pas (…) Bordélique, mais pas avec quelques profs pour qui j'ai eu (ce n'était peut être pas conscient à l'époque) et pour qui j'ai encore un profond respect. Les profs charismatiques, plus âgés, compétents, le rêve quoi. Comparés à ceux-là, d'autres faisaient un peu pitié. Et d'autres n'évoquent rien. En correspondance, j'étais attentif, dissipé et très dissipé, voire méprisant pour leur autorité (dissipé avec ostentation).
La police ? Le patron ? C'est tout de suite plus tendu. Dans les autres cas il y avait un phénomène d'apprentissage de la relation d'autorité. Ici je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de côtoyer. De plus ici l'autorité est là pour attendre de moi quelque chose pour eux. Avec les profs, le premier intéressé, c'est moi, ici c'est l'autre. Voilà. Je n'aime pas avoir l'impression qu'ils surjouent leur autorité. Pas qu'ils en abusent, c'est évident que je n'aimerais pas, mais qu'ils jouent l'autorité en préventive. Le truc sans dialogue… J'intègre le fait qu'ils sont bornés et j'admets que j'en ai peur.

Ah sinon la peur que j'éprouve le plus souvent est de l'ordre du trac. Je sais pas pourquoi je dis ça là, mais je viens de le penser alors…

Voilà c'est un début, mais là je n'ai plus le temps de continuer…
@+
Fred

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Fabien Chabreuil

Bonjour Fred,

Je ne commente pas en détail. J'attends que tu aies répondu aux autres questions. Deux remarques cependant.

"Et j'ajouterai que j'ai du mal à faire la différence entre le mental et l'émotionnel. Et je sens que cela va être mal interprété ! Je veux dire que tout se passe dans le cerveau… Une émotion, une idée nouvelle, c'est dans les deux cas un courant électrique… Et puis si l'on ajoute l'instinct, c'est la même chose…"

Euh… Oui, c'est mal interprété. Ou plutôt, cela me semble vraiment déterminant. J'ai déjà rencontré des tas de mentaux qui ne savent pas faire la distinction entre une pensée et une émotion. Tu serais mon premier émotionnel à ne pas savoir faire la différence entre le mental et l'émotionnel.
"Un courant électrique." Oui bien sûr ! Un émotionnel peut savoir cela, mais pourtant, il fait une sacré différence.

"Maintenant je dois dire que je suis aussi exaspéré par l'indécision entre 4 et 6. Ça prend trop de temps à mon goût."

Il y a des gens qui ont écrit des dizaines de messages pour trouver leur type. Es-tu souvent impatient dans la vie ? Pourquoi et pour quoi ? Que signifie ici le fait que ton type ne soit pas encore complètement déterminé ?

Très cordialement,
Fabien

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Hello !

Je crois que je commence à me faire à l'idée de ne pas être de type 4, donc de type 6, même s'il y a des aspects du 6 qui ne me ressemblent pas du tout.
Désolé de zapper toutes les questions, mais je n'arrive pas à me concentrer dessus assez longtemps, je divague assez rapidement sur des sujets qui n'ont plus rien à voir avec la réponse que je cherchais. Mais j'en trouve d'autres… :laugh:

Est-ce que je me sers du centre mental pour agir et me relier aux autres ?
Oui pour l'action sans aucun doute. Je n'agis pas beaucoup. Conséquence logique. Pour me relier aux autres ? J'en doutais, mais oui en fait. Je parle à l'intellect des gens et pas à leur cœur. Si la conversation est gnangnan, je me retrouve con. Je n'ai rien à dire. Enfin c'est mal dit. J'aurais bien des trucs à dire, mais je ne les dis pas, parce que c'est des trucs cons, sans importance…

Est-ce que je respecte en permanence les règles et les normes ? J'en sais rien !! Je ne suis pas dans la norme (homo) et dans cette communauté, je suis pas dans la communauté. Après j'arrive à l'heure. J'aime vraiment pas qu'on me fasse attendre, souvent j'étais seul et j'ai arrêté ce que je faisais (même si c'est rien) pour être à l'heure, alors… Mais j'aime encore moins qu'on me fasse arriver en retard.

"Il aime être intégré à un cadre stable et bien structuré. Souvent, il s'agit d'un groupe formel ou informel, mais cela peut aussi être une idée, un concept, etc."
Je penche plus pour l'idée, le concept. Je suis tout bien avec les gens qui partagent ce concept et moins avec ceux qui ne le partagent pas… et oui je prends tout au sérieux.

Je suis rigide à l'action. Tant que je sais pas ce qu'il faut que je fasse ou que je n'arrive pas à me décider sur ce qu'il faut que je fasse, et bien…je ne fais pas ! Si c'est tout de suite clair net et précis, pas de problème.
Je cherche à prendre des bonnes décisions. Bonnes c'est à dire conformes à mon concept (cf. plus haut et plus bas) et tout ce qui en découle. Je tique un peu sur la recherche de conseils, parce que je le vois sous la forme de demande orale à une autorité. Ce que je ne fais pas. Mais si ça peut s'entendre comme la recherche d'exemples à suivre ou ne pas suivre, oui pourquoi pas.

Le truc qui cloche grave c'est ça : le 6 "n'aime guère acquérir de nouvelles connaissances, car un nouveau savoir est une remise en cause de son modèle du monde et une insécurité potentielle ."
Au contraire même ! J'aime acquérir de nouvelles connaissances car un nouveau savoir est une remise en cause de (un affinage de) mon modèle du monde et une SÉCURITÉ potentielle.

Quant à l'autorité, je m'y soumets en première intention. Et je laisse venir le problème potentiel. Et s'il doit en arriver un, je le verrai. C'est clair que je ne fonce pas tête baissée dans les emmerdes…
Ok pour la description du 6 dans les relations privées…
La passion peur me semble exagérée… Peur du présent, pas vraiment, c'est le présent, il se vit tout simplement ! On ne peut pas avoir peur de ce qui dure si peu de temps ! On a tout simplement pas le temps !!
Le futur, c'est autre chose ! C'est tout mon problème actuel ! Moi dans le futur… Va falloir que je me bouge pour en avoir un et je ne sais pas ! Et ça vire aux crises d'angoisse ça !
Le changement ? Pas de façon stricte. Je peux envisager un changement positif. Mais dans un souci d'économie de moyens, on ne change que si on est obligé quoi ! Je dirais même, par rapport au futur, avoir un désir de changement, je vois bien que ça ne peut pas durer comme maintenant, j'ai pas peur du changement en lui-même.

J'envisage ce qui peut arriver de désagréable : les avions ça tombent, les trains ça déraillent. J'ai déjà pris le train. Je n'ai pas fait une fixation sur le déraillement. Et c'est pas le déraillement qui me fait peur, c'est plus de pas pouvoir ouvrir la porte et que le train reparte sans que je sois descendu (Putain que c'est con !). :rofl::confused::blush::laugh:
Si je devais prendre l'avion, j'aurais plus de mal. Mais ce n'est qu'une hypothèse. Ce qu'il y a de rassurant, c'est que les portes, on nous les ouvre !!!
Les mauvaises intentions des autres ?
Seulement celles qui touchent à la manipulation, au moulage… des choses comme ça.
Pour le monde : qu'est-ce qui peut se produire ?
Au niveau politique, géopolitique, économique… oui.
Qu'est-ce qu'on attend de moi ?
Rien, rien d'autre que de faire comme tout le monde. Et ça me gonfle.
Qu'elle est la véritable signification de ce qui vient d'être dit ?
Oui, je suis souvent sur une autre planète, alors je ne comprends pas toujours ce qu'on me raconte.

Le mécanisme de défense… Bof. J'attribue aux autres mes propres pensées ? Ben non ! J'aimerais bien qu'ils pensent comme moi, mais ce n'est pas le cas. Sentiments, attitudes… ça va pas du tout avec mon concept de : moi c'est moi, toi c'est toi, chacun est chacun, et doit l'être parce que c'est la seule façon de vivre SA vie.

Jeune enfant… bah non ! Leur attitude était prévisible ! Incompréhensible, mais constante dans l'absurde ! :laugh: (Faut bien que j'en rie un peu.) D'ailleurs ça continue ! On sait quand on va chez eux s'il y aura ou non bagarre. La dernière fois on s'est dit : y'aura pas besoin de chercher, ça viendra tout seul… Ben ça a pas loupé ! :surprised:

Et maintenant je sens que je vais faire chier le monde :
En quoi ça ne peut pas être 5 ? Au lieu de chercher à départager 4 et 6 à aile 5… Vous avez ajouté 6 à mon hésitation 4-5 du tout tout tout début. Or j'ai lu que si on hésite entre trois types qui se suivent, c'est souvent celui du milieu…

À bientôt, j'espère,
Très cordialement,
Fred.

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Bonjour Fred,

 

Voici quelques éléments de mon expérience de 6 qui pourront peut-être nourrir ta réflexion.

 

Est-ce que je me sers du centre mental pour agir et me relier aux autres ?
Une caractéristique que j'ai retrouvée chez les personnes préférant le mental et réprimant l'instinctif : réfléchir pour s'épargner des dépenses d'énergie, soit en mettant en oeuvre un programme permettant de minimiser ladite dépense d'énergie, soit en trouvant quelqu'un pour faire le boulot à sa place. Cette caractéristique est surtout explicitée par le 7 mu pour qui c'est un objet de fierté, mais je connais un certain nombre de 6 alpha (dont moi) et 9 alpha qui y font référence à l'occasion. Je n'ai pas de retour d'info de la part des 5. :heart:

Je suis nettement consciente de l'importance du centre mental pour me relier aux autres. Ces relations sont, chez moi, d'abord basées sur l'échange d'informations, si possibles pertinentes, mais faute de grives on mange des merles, faute de bonnes infos on se contente de ragots ou du temps qu'il fait, mais je sors frustrée des réunions ou soirées-restau où je n'ai pas appris quelque chose d'intéressant.

 

J'aurais bien des trucs à dire, mais je ne les dis pas, parce que c'est des trucs cons, sans importance…
Pour moi, c'est plutôt "ça ne les intéressera pas de toutes façons."

 

Est-ce que je respecte en permanence les règles et les normes ?
Euh… mais personne ne te l'a posée celle-là.

Précisons quelque chose : un 6 ne respecte pas en permanence les règles. Par contre il y pense en quasi-permanence. Il peut ne pas les respecter :

- parce qu'il estime qu'une autre règle, un autre principe, une autre loyauté est plus prioritaire,

- parce que la structure qui a édicté cette règle s'est montré déloyale ou trop autoritaire et que le 6 veut montrer que "ya des limites",

- parce que ce jour-là le 6 est mal luné et d'humeur contradictoire (= a envie de faire [gros mot] le monde),

- parce que, préoccupé par autre chose, il a oublié la règle. :thumb_down::cool:

 

Je ne suis pas dans la norme (homo) et dans cette communauté, je suis pas dans la communauté.
La référence à "la communauté" fait énormément penser au 6. Qu'est-ce qui t'empêche d'être dans cette communauté ? Qu'est-ce qui, événtuellement, te gêne dans le fait de ne pas y être ?

 

Après j'arrive à l'heure. J'aime vraiment pas qu'on me fasse attendre, souvent j'étais seul et j'ai arrêté ce que je faisais (même si c'est rien) pour être à l'heure, alors… Mais j'aime encore moins qu'on me fasse arriver en retard.
Qu'arriverait-il si tu étais en retard ? Quand on te fait attendre, que penses-tu ? Que ressens-tu ?

 

"Il aime être intégré à un cadre stable et bien structuré. Souvent, il s'agit d'un groupe formel ou informel, mais cela peut aussi être une idée, un concept, etc."  

Je penche plus pour l'idée, le concept. Je suis tout bien avec les gens qui partagent ce concept et moins avec ceux qui ne le partagent pas… et oui je prends tout au sérieux.

Je pense que le 6 a besoin de ressentir cette "solidarité communautaire", même s'il n'appartient pas à un groupe formel.

 

Je tique un peu sur la recherche de conseils, parce que je le vois sous la forme de demande orale à une autorité. Ce que je ne fais pas. Mais si ça peut s'entendre comme la recherche d'exemples à suivre ou ne pas suivre, oui pourquoi pas.
Cela peut prendre la forme de demander un avis pour la décoration de sa maison, ou d'autres choses anodines. Le but est essentiellement de se rassurer, d'une part s'assurer de ne pas avoir oublié un point important, d'autre part se rassurer qu'on n'est pas en train de faire n'importe quoi.

 

Le truc qui cloche grave c'est ça : le 6 "n'aime guère acquérir de nouvelles connaissances, car un nouveau savoir est une remise en cause de son modèle du monde et une insécurité potentielle ."  
Ca coince chez moi aussi. Je crois que je vais demander à Fabien une réécriture du paragraphe. Personnellement je formulerais en

"Le 6 peut être fortement ambivalent envers l'acquisition de nouvelles connaissances, etc."

Personnellement, je perçois cette ambivalence. L'envie d'acquérir de nouvelles connaissances peut être, comme pour toi, un sentiment de manque d'informations, donc une faille de sécurité, mais en même temps plus on en apprend et plus on s'aperçoit que plein de choses peuvent aller de travers. :help:

Au point où j'en suis de ma vie, le défrichage de nouveaux sujets et l'acquisition de nouvelles compétences correspondent à des moments où je me sens suffisamment bien pour me permettre un peu d'aventure… ou alors qu'à force de tourner en rond sur le même sujet je commence à m'ennuyer.

 

Je laisse venir le problème potentiel. Et s'il doit en arriver un, je le verrai.
Je suis "célèbre" sur mon lieu de travail pour voir arriver les ennuis potentiels… au point que certains me font vérifier les plannings et les listes de notes, et s'il y a un problème potentiel il me saute aux yeux.

Et si par hasard j'avais oublié d'envisager un problème et qu'il se présente, je suis alors furieuse contre moi, j'ai l'impression d'avoir "failli à ma mission de vigilance".

Moins ces derniers temps, d'ailleurs, car à développer ma deuxième aile (7) je deviens consciente du potentiel de m'empoisonner l'existence avec ça, alors je lâche un peu de lest sur la vigilance en faisant un peu plus confiance à mon expérience pour résoudre le problème en temps réel.

 

J'envisage ce qui peut arriver de désagréable : les avions ça tombent, les trains ça déraillent. J'ai déjà pris le train. Je n'ai pas fait une fixation sur le déraillement. Et c'est pas le déraillement qui me fait peur, c'est plus de pas pouvoir ouvrir la porte et que le train reparte sans que je sois descendu (Putain que c'est con !).
Joli "scénar"… Euh… moi aussi, ou bien : "Et si les gens montaient avant que je ne sois descendue ?" :proud:

 

Le mécanisme de défense… Bof. J'attribue aux autres mes propres pensées ? Ben non ! J'aimerais bien qu'ils pensent comme moi, mais ce n'est pas le cas. Sentiments, attitudes… ça va pas du tout avec mon concept de : moi c'est moi, toi c'est toi, chacun est chacun, et doit l'être parce que c'est la seule façon de vivre SA vie
Euh… J'aurais probablement écrit ça à un moment. Il est difficile de percevoir son propre mécanisme de défense, car il est devenu très automatique.

Ce que je fais : quand je m'aperçois que je dis "il va penser que…", "ils pensent que…", "il est en colère", ou toute autre attribution de pensées, intentions ou émotions à autrui, je me demande ce que JE pense ou ressens. Très souvent ce que je ressens est ce que je pense que l'autre ressent. Auquel cas il convient de se demander quels sont les indices objectifs que l'autre pense ou ressent cela. Je peux même lui demander si c'est le cas (si j'ai confiance).

 

Je maintiens ce que j'ai déjà dit envers le 5 : je ne pense pas qu'un 5 aurait fait part aussi vite et aussi publiquement de son ressenti émotionnel, je ne suis même pas sûre qu'il serait aussi facilement en contact avec ce ressenti émotionnel.

 

As-tu lu la conversation "Découverte de mon type : 4 ?" où Eric, qui se voyait également 4 au début, recherchait son type ? Peut-être cela te donnera-t-il des éléments supplémentaires de réflexion.

 

Une dernière chose, qui peut être ou ne pas être significative. Jusqu'à présent je n'ai pas vu de 4 placer des blagues dans les premiers messages, quand ils essaient de communiquer ce qu'ils sont. Cela peut venir par la suite, mais à ma connaissance pas au début.

 

Une encore dernière chose : je me suis crue 5 pendant environ 6 mois.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Salut Bénédicte,

Merci beaucoup pour ta réponse, elle m'a bien fait rire, surtout la signature automatique à laquelle je n'avais pas fait attention la première fois… Mdr. :rofl:
Je reviens là dessus ! Moi je trouve ça drôle, mais j'ai dit cette phrase à quelqu'un qui m'a dit : "Super l'optimisme !!" Ça n'a rien à voir avec l'optimisme de mon point de vue, mais bon.

Je vais essayer de répondre à ce que tu dis ce qui me permettra, je pense, de préciser certains points.

Tout d'abord à propos de la façon de se relier aux autres :
- Oui, effectivement je pense que les choses que j'aurais à dire en première intention ne vont intéresser personne, parce que ce sont des sujets prise de tête, sérieux, etc.
- Ensuite j'essaie de chercher dans ce que je vis quelque chose d'extraordinaire à raconter, mais il n'y en a pas beaucoup, voire même aucun. Et quand il y en a, ils ne sont extraordinaires que pour moi…
Conséquence de tout ça, je ne dis pas grand chose (sauf avec les anciens de la fac). J'essaie de suivre les conversations mais deux cas :
- ou ils parlent de choses que je ne comprends pas parce qu'experts dans quelque chose que je ne connais absolument pas… et je m'ennuie,
- ou ils parlent de banalités, de choses ordinaires, sans perspective, sans profondeur… Je veux même pas prendre le temps de chercher d'autres mots pour exprimer à quel point je trouve inutile de se retrouver avec des gens que l'on côtoie par ailleurs tous les jours pour ne rien se dire de plus que ce qu'on s'est déjà dit dans la journée.
J'ai surtout en tête les amis de mon copain qui viennent tous de la même fac et j'en viens à penser là maintenant qu'ils s'auto-utilisent pour se glorifier de ce qu'ils font/sont. Théâtre social auquel je ne veux pas participer ce qui me vaut en retour des "Tu n'es pas sociable." Je ne suis pas convaincu, mais soit, si c'est ne pas être sociable, je ne le suis pas.

Je réagis aussi à ce que tu penses quand tu sors du resto […] sans avoir appris quelque chose d'intéressant. Je vais mettre un bémol à cette phrase. Je pourrais apprendre quelque chose assez souvent puisqu'ils sont experts dans leur domaine (disons une activité artistique). Mais ça ne m'intéresse pas.
Cela va dans le sens de la remise en question du 5 qui, à ce que je comprends, s'intéresse absolument à tout.
Ce qui m'intéresse en revanche, c'est qu'il soit possible dans la société qu'ils puissent l'exercer, la façon dont ils créent… ça oui parce que ça renvoie à la liberté et la création de l'art, c'est quelque part inexplicable parce que ça touche à l'intime du créateur. Les potins et autres anecdotes plus ou moins mesquines du microcosme artistique de province, très peu pour moi. Quelque part je suis déçu du monde artistique que je côtoie, mais ce n'est peut être pas un hasard si je le côtoie.
D'une façon plus générale, chez n'importe qui ce qui va m'intéresser au plus au point c'est sa vision du monde, ce qui le gêne, ce qui ne le gêne pas, ses idées, comment il voit sa vie, quoi en faire… Il y a quand même assez de problème dans les sociétés développées pour s'attendre à ce que la personne d'en face ait ne serait-ce qu'un avis. Mais c'est beaucoup demander visiblement.
Après avoir essuyé un refus de converser sur ces sujets ou une grande déclaration de bon sens crétin, je désespère, je sors une pointe d'ironie qu'ils ne comprennent pas, et ensuite je laisse tomber. Qu'est-ce qu'ils peuvent comprendre de ma vie, de moi, s'ils ne s'intéressent pas à ça. Rien.
Il y a eu, de la part de Fabien, une question sur l'égoïsme à un moment. Le vrai mot est peut être prétention. J'ai la prétention de penser que mes sujets sont intéressants, plus valables d'être abordés et pas les leurs, et que donc je suis mieux, plus je ne sais quoi. Enfin si dans le vrai.
Faut que j'explicite, je crois. Tout tient dans la réponse qu'il faut que j'apporte à : pour quoi je suis sur Terre et par-là pour quoi nous sommes sur Terre ? Alors bien sûr, il y a beaucoup de réponses possibles : pour gagner un maximum de fric et se vautrer dans le luxe, pour aimer Dieu ou, celle que je fais mienne, vivre ma vie en tant que moi hors des contraintes aliénantes nécessairement contingentes de nos sociétés, de notre époque, de notre mode de vie…
En même temps, ça me donne une justification pour être en retrait, souvent seul, perdu dans des pensées qui ne mèneront à rien en terme productif et monétaire.
Enfin c'est ce que je pense et c'est ma façon à moi de penser la réussite de ma vie. Après être venu là sans l'avoir décidé, je ne veux pas suivre un mouvement que je n'aurais pas décidé non plus parce que c'est bien la seule chose qu'on puisse décider (si l'on ne décide pas de l'heure de sa mort).
D'où la frustration de voir des gens qui se foutent totalement de ça, mais qui ne les empêche pas de se plaindre ici ou là. Et qui en quatre phrases crétines vont emporter l'adhésion d'une table de restaurant.

Je poursuis ! Je crois que j'ai pas besoin de m'étendre sur les règles et les normes… Ton explication du respect des règles est plus compréhensible pour moi. Le "y'a des limites" fait sens pour moi notamment dans mon couple. Ca peut paraître bizarre que tout d'un coup je me rebelle contre quelque chose que j'acceptais de plus ou moins bon coeur la veille. Il pourrait se dire aussi : "La coupe est pleine." L'humeur contradictoire et l'envie de faire ch… le monde est aussi quelque chose que je comprends bien. Sur l'heure, l'heure d'un rendez-vous se rappelle à moi toute seule !! :rofl: Mais j'y reviens :
Qu'arriverait-il si j'étais en retard ? Je suis honteux ! Il vont penser que je suis dilettante ou j'men foutiste. Alors que ça n'est pas le cas (surtout au travail) !!!! Je n'arrive pas en retard ou de très peu. Mais quand je suis en retard… je le fais bien !
Quand on me fait attendre, je pense qu'on se fout de moi au bout d'un long moment quand même ! Je sais bien qu'il peut y avoir des problèmes de circulation, tout un tas de choses et que même avec la meilleure volonté, il se peut qu'on arrive en retard. Mais au bout d'une demi-heure je m'agace surtout qu'avec les portables, maintenant il y a aussi toujours moyen de prévenir. J'imagine donc que si on ne prévient pas, c'est qu'on a pas d'excuse et que j'aurai droit à un "Désolé, je n'ai pas vu le temps passer"…
Mais le pire, c'est quand même d'arriver en retard parce qu'on est avec quelqu'un qui est en retard. Je sais que la personne n'en avait rien à faire d'être à l'heure et c'est lourd d'assumer le retard conséquent (parce que ceux qui font exprès arrivent quasiment toujours troi quarts d'heure en retard) alors que c'est pas de ma faute.

En ce qui concerne la communauté homo, je ne regrette pas du tout de ne pas en faire partie. J'utilise communauté parce que c'est comme ça qu'elle est souvent nommée. Ce n'est pas de moi. J'en ai fait partie un moment après l'avoir découvert, parce que c'est la jeunesse, la fête, l'alcool, le sexe, et que c'est irrésistible… Et puis ça passe. Pour finir sur le sujet, je dirais que je suis plutôt content d'en être sorti. Mais je dois aussi dire que je suis aussi plutôt content de l'avoir expérimenté.

Bien expliquée la notion de projection dans ton message. Ça me paraît plus plausible maintenant. "Ils vont me trouver nul" est sans doute ce qui revient le plus souvent suivi de "Qu'est ce qu'ils veulent m'obliger à faire ?"…

La question d'être 5 est revenue parce qu'il est mentionné le manque d'intimité dans l'enfance, le tendance au retrait et à l'avarice. Mais ce pourrait être l'influence de l'aile.
Il y avait aussi le truc lié l'émotion solitaire du 5. Dans la description du 6, il est peu de référence à l'émotion. Est-ce que quelqu'un pourrait écrire quelque chose là-dessus ?

À bientôt.
Cordialement,
Fred (qui avance doucement vers le 6 aile 5)

Une offrande aux divinités !

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Bonjour Fred,

 

D'abord en ce qui concerne la "loi de Murphy" sous la signature, c'est normal que tu ne l'aie pas vue tout de suite, je l'ai rajoutée la semaine dernière.

L'optimisme là-dedans, c'est qu'il n'y avait pas de "peut-être" dans le texte original (anglais). :rofl:

Il est probable que certains ne trouvent pas ça drôle. Moi si, c'est quelque part un :cool: à mes tendances au scénario-catastrophe.

 

Sérieusement,

 

- Concernant les sujets de conversation, d'abord je suis au début assez circonspecte dans mes conversations parce que je me suis ramassé des "ça n'intéresse personne" (traduire "ça ne M'intéresse pas") à une époque où je n'avais vraiment pas besoin de ça. Mais qu'on me laisse la possibilité de m'exprimer et je deviens fort bavarde. :thumb_up:

- Les discours experts sur lesquels je ne connais rien m'ennuient considérablement. Hélas, le milieu universitaire est plein d'experts fort calés prêts à parler de leurs sujets de recherche… Je me sens dans ces moments-là stupide, incapable de m'intéresser au travail d'autrui (= égoïste) et incapable de dire des choses aussi calées sur mon boulot (= incompétente). Ou alors si, mais ce sont eux qui n'y comprendront rien, alors pourquoi en parler ?

- Parler de banalités m'aurait révoltée quand j'étais adolescente et jeune adulte. Maintenant, ben… cela peut être une façon de reprendre contact en douceur. Et puis il y a des gens avec qui on peut se taire harmonieusement, et d'autres pas.

- Quand je parlais d'apprendre quelque chose d'intéressant, je voulais dire quelque chose qui M'intéresse. J'ai souvent vu passer des sujets qui étaient certainement très intéressants objectivement et auxquels je ne suis pas parvenue à m'intéresser. Ou peut-être qu'il y avait autre chose dont j'avais envie de parler.

 

Je ne pense pas que le 5 s'intéresse à tout. Fabien dit que le 5 voudrait tout savoir sur tout, mais comme il ne peut pas, il tend à se spécialiser dans un ou deux sujets sur lesquels il pourra tout savoir, ou presque.

Au contraire, le 7 essaie plutôt de savoir un petit peu sur beaucoup de sujets (agréables), mais je connais des 7 qui savent beaucoup de choses sur un sujet (particulièrement agréable)… et aussi des trucs sur plein d'autres sujets.

Le 6 est entre les deux. A moins qu'il ne soit très désintégré, auquel cas il y a beaucoup de choses qu'il ne veut pas savoir, il tend à se faire une culture générale correcte, histoire de ne pas passer pour un idiot, et a souvent une demi-douzaine, voire plus, de petits domaines de spécialisation ou d'intérêt. S'il a une forte aile 5, il faut faire partie de ses intimes pour le savoir.

 

Moi aussi je m'intéresse à la vision du monde des gens, mais aussi à ce qui dans leur histoire ou leur environnement les a amenés à développer une telle vision.

Par contre je participe assez peu aux conversations sur les questions de société. Je n'aime pas qu'on me demande mon avis sur un tel sujet (j'ai toujours l'impresson qu'on essaie de me coincer, et en plus je vois souvent les arguments des deux côtés, alors j'ai du mal à avoir un avis tranché) et j'ai horreur qu'on veuille me faire prendre parti.

Ceci est plus probablement un effet de mon histoire familiale que quelque chose de significatif pour le type 6.

 

Quand j'ai l'impression que mes sujets de conversation sont aussi, sinon plus, intéressants que ceux d'autrui, j'attends de trouver un interlocuteur "à la hauteur". Il se peut que quand j'en trouve un, le pauvre ait à entendre plusieurs mois de conversation frustrée. :proud:

 

Le fait que tu veuilles "vivre hors des contraintes aliénantes" me fait un peu tiquer : certaines contraintes sont indispensables à la vie collective, et vivre sans contrainte aucune finit toujours par manquer de respect à quelqu'un. Cela dit, on accepte ou s'impose beaucoup de contraintes inutiles, alors je suppose que c'est plutôt de celles-là que tu parlais.

D'ailleurs arriver à l'heure c'est s'imposer une containte, non ?

Enfin, moi j'ai horreur d'être en retard. Et aussi qu'on me fasse attendre. En plus j'ai tendance à me demander s'il n'est pas arrivé quelque chose de grave… et revoilà les scénarios-catastrophes !

 

La "communauté homo" : c'est pas parce qu'on fréquente un groupe à un moment que c'est LE groupe, celui pour lequel on est prêt à faire plein de chose qu'on ne ferait pas… de toutes façons, LE groupe n'existe que dans la tête, en réalité il y a des groupes avec qui on fait, ou non, un bout de chemin.

 

Ce que tu présentes comme du 5 peut être tout simplement de l'introversion, c'est à dire avoir besoin de solitude pour se recharger en énergie. Il y a des introvertis (et des extravertis) dans tous les types.

 

En tant que 6 aile 5 je peux manifester de l'avarice :

- d'argent que je souhaite mettre de côté "au cas où",

- de temps parce que je n'aime pas trop que mes activités débordent sur des plages de temps que je veux consacrer à d'autres choses,

- d'implication parce que j'ai toujours l'impression qu'il y a quelqu'un de plus compétent qui fera le boulot mieux que moi (ce qui n'est pas toujours vrai), ou parce que je crois qu'ON va critiquer ce que j'aurai fait alors autant ne rien faire.

 

Il n'y a pas eu récemment de conversation sur le 6 et l'émotion. Le sujet a été abordé je crois dans d'anciennes conversations, et Eric, Cemendour, moi-même, et probablement d'autres, y ont fait allusion par ci, par là.

J'ai personnellement du mal à exprimer publiquement mes émotions :

- surtout si je ne sais pas si elles sont acceptables par autrui,

- parce que j'ai souvent peur de ce qui pourrait arriver (ridicule, vulnérabilité) si je m'y laisse trop aller.

Je n'ai pas de mal à ressentir et "traiter" en temps réel les émotions de faible intensité, mais pour les émotions fortes je préfère les traiter seule ou avec quelqu'un de toute confiance. Par contre, contrairement au 5, j'ai souvent besoin d'en parler par la suite à quelqu'un (à défaut, à les écrire) pour les laisser aller.

 

Je crois que c'est tout. :laugh::lame:

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Salut ! Quelle réponse rapide !

 

En fait je n'ai pas grand chose à rajouter. Je vais revenir brièvement (je vais essayer !) sur quelques trucs.

D'abord sur les questions de société que par exemple, tu n'aimes pas aborder.

Je pense tout à coup que même moi je n'aborde pas les sujets politiques si facilement que ça. Disons que je vais me permettre d'y aller franco si je sais qu'il y a moyen que la personne le reçoive bien. Et d'un autre côté j'aurais du mal à dire quoi que ce soit, si je sais que la personne est à fond dans un parti opposé au mien. Cela doit aussi beaucoup à l'âge ou à la compétence, l'expérience, l'autorité (?) de la personne. Je garde à l'esprit que l'on risque de m'attaquer sur mon point faible : le manque d'expérience. Qu'après un moment où on m'aura laissé développé, on me dira que la théorie c'est bien MAIS : qui t'es toi pour dire ça ? :cool: Et évidemment, c'est ce que je pense de moi.

J'aime bien questionner les gens sur ces sujets, parce que je cherche un modèle disons universel, et moi tout seul ça va être dur. Alors le point de vue des gens est intéressant. Même si j'essaie d'être objectif, impartial, enfin rigoureux quoi, je ne peux pas être sûr de l'être totalement. Je suis même sûr du contraire. Alors dans mes questions il y a plus la recherche d'un débat la plupart du temps.

Je n'arrive pas à comprendre qu'on n'ait pas d'avis sur quelque chose. On a forcément un avis. C'est justement le moment de se demander si on a un avis. Et lequel il est. Et pourquoi. C'est là que je te rejoins. Le pourquoi est peut être plus important que l'avis lui-même. En bref essayer de comprendre ce qui fait que les gens sont eux et pas le voisin.

 

Ensuite les contraintes aliénantes ! Elles sont économiques avant tout. C'est la façon dont ce monde fonctionne que je rejette parce qu'il ne permet pas à l'Homme de se réaliser en tant qu'Homme. La vision de l'Homme Homo economicus à 100% uniquement centré sur la satisfaction non plus de besoins limités mais de désirs illimités me révolte. :thumb_up:

Cette façon qu'on a de faire de la politique, une incantation au retour de la croissance, ou pour la relance de la consommation pour retrouver la croissance me semble étriquée et relever de l'auto assignation de contraintes aliénantes. :proud:

Et surtout une si l'on veut simplifier, faire de ces contraintes des contraintes nécessaires ET suffisantes, alors qu'elles ne sont au mieux que nécessaires en partie.

Nulle intention chez moi au manque de respect à qui que ce soit (sauf aux représentants du type 3 peut être). :lame:

 

Une dernière précision encore. La communauté gay dont je parle est le ghetto gay plus ou moins jeune et méprisant, qui peuple le monde de la nuit. Par extension, ça devient le monde de la nuit.

D'où une question : est-ce que le groupe peut se construire de façon négative, c'est à dire en réaction contre et non pas positive, par mécanisme d'adhésion ?

 

Voilà c'est tout. Pour les émotions je vais aller faire un tour sur les forums 6

Au fait, je vois pas grand chose d'émotionnel dans mon premier message. Ou alors tourné en dérision. Mais soit.

 

Très cordialement

Fred (…) :laugh:

Une offrande aux divinités !

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Bonjour Fred,

 

Les questions ci-dessous sont destinées à affiner ta propre perception.

 

Disons que je vais me permettre d'y aller franco si je sais qu'il y a moyen que la personne le reçoive bien. Et d'un autre côté j'aurais du mal à dire quoi que ce soit, si je sais que la personne est à fond dans un parti opposé au mien.
Que se passerait-il si tu exprimais alors une opinion opposée ?

D'autre part, lorsque quelqu'un exprime une conviction opposée à la tienne, que ressens-tu émotionnellement ? Que fais-tu ? Est-ce que ta conviction est susceptible de varier et si oui pourquoi ?

 

Je garde à l'esprit que l'on risque de m'attaquer sur mon point faible : le manque d'expérience. Qu'après un moment où on m'aura laissé développé, on me dira que la théorie c'est bien MAIS : qui t'es toi pour dire ça ?  Et évidemment, c'est ce que je pense de moi.
Cela ressemble à doute-suspicion (on risque de…), plus projection (il va penser que… et c'est ce que je pense de moi).

 

J'aime bien questionner les gens sur ces sujets, parce que je cherche un modèle disons universel, et moi tout seul ça va être dur.
Je crois que tu as là la réponse à une de tes questions sur la recherche de conseils.

Personnellement, même si je suis quasi-certaine de quelque chose, j'ai toujours le souhait (parfois le besoin) de le faire valider par quelqu'un de compétent.

 

Même si j'essaie d'être objectif, impartial, enfin rigoureux quoi, je ne peux pas être sûr de l'être totalement. Je suis même sûr du contraire.
Est-il vraiment souhaitable d'être TOUJOURS et TOTALEMENT objectif, impartial et rigoureux ? Quelque part pour moi cela signifie réprimer le centre émotionnel.

Dans ma philosophie personnelle, j'essaie d'équilibrer autant que possible la justice, la logique et ma propre subjectivité.

 

La vision de l'Homme Homo economicus à 100% uniquement centré sur la satisfaction non plus de besoins limités mais de désirs illimités me révolte.
Je me contente de me sentir étrangère à cette vision, et persiste à vivre sans voiture, sans télévision et sans téléphone mobile tant que je n'en ai pas besoin. Qui a dit que les 6 faisaient toujours comme tout le monde ?

 

Nulle intention chez moi au manque de respect à qui que ce soit (sauf aux représentants du type 3 peut être).
Un peu abusif comme généralisation, sauf ton respect. Je connais des non-3 qui sont à fond dans cette philosophie que tu rejettes, et des 3 qui n'y sont pas.

 

Une dernière précision encore. La communauté gay dont je parle est le ghetto gay plus ou moins jeune et méprisant, qui peuple le monde de la nuit. Par extension, ça devient le monde de la nuit.
Il y a des personnes, groupes, structures, etc., que j'aurais peut-être fréquentés à 20 ans et que je ne fréquenterais pas à 40. Et réciproquement. Les goûts évoluent, ça fait partie de notre histoire et de notre expérience.

 

D'où une question : est-ce que le groupe peut se construire de façon négative, c'est à dire en réaction contre et non pas positive, par mécanisme d'adhésion ?
Je pense que oui. Les associations de défense contre les sectes, les groupes anti-mondialistes, etc.

J'avais lancé il y a un temps certain (genre un an et demi) une discussion sur la notion de "contre-référence". Fabien tend à associer ça à la contrephobie (à moins que a- j'ai mal exprimé ce que j'entends par contre-référence, b- j'ai mal compris ou mal interprété la réponse de Fabien). Je ne suis pas convaincue. Hmm. faudrait que je relise tout ça et que je creuse un peu le sujet.

Ce dont je suis quasi-certaine, c'est que même si le groupe se crée en contre-réaction, le 6 va certainement ressentir une certaine solidarité avec ses "camarades de lutte".

 

Au fait, je vois pas grand chose d'émotionnel dans mon premier message. Ou alors tourné en dérision. Mais soit.
J'avais dit quelque chose ? :thumb_up: Ah si : "Je maintiens ce que j'ai déjà dit envers le 5 : je ne pense pas qu'un 5 aurait fait part aussi vite et aussi publiquement de son ressenti émotionnel, je ne suis même pas sûre qu'il serait aussi facilement en contact avec ce ressenti émotionnel."

D'une part il me semble que le ton de pas mal de tes messages avait une bonne part d'émotionnel, d'autre part ça me paraît difficile d'envisager d'être 4 et de ne pas prendre les émotions en compte.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Re ! Bénédicte !

 

Je vais essayer de répondre à toutes tes questions dans l'ordre.

 

Tout d'abord l'expression d'opinions.

Avec mes amis et d'une manière générale avec les gens que je connais bien je n'ai pas d'hésitations à aller au clash. Avec mes amis je sais qu'on a les mêmes connaissances de bases et qu'ils comprendront ce que je veux dire. Pourquoi je ne suis pas d'accord. Je dirais que je pousse toujours un peu pour arriver à un point de désaccord. C'est là qu'on sort les tripes en fait ! Le plus souvent je fais des découvertes à ce moment-là, je comprends des trucs hallucinants :rofl::idea: et je sais pourquoi je pense ce que je pense alors qu'avant c'était flou.

Avec les autres c'est presque l'inverse. Au départ je ne sais pas ce qu'il pense et je ne dis rien. Si je disais quelque chose qu'ils ne pensent pas, ils pourraient mal le prendre et me pousser dans mes retranchements, mais je crois que je n'arriverais pas à justifier ma position. C'est une question d'ambiance. Avec les amis, l'ambiance est cool, et je pousse au désaccord ; avec les autres l'ambiance est hostile, et je pousse à l'accord s'il y a désaccord, ou je ne dis rien donc pas de désaccord.

Mais tout ça a des limites. Disons qu'il ne faut pas me chercher parce que sinon on me trouve ! :peur::proud: Si une assemblée raconte des choses que je ne partage pas (mais vraiment pas), au bout d'un moment (que je ne peux pas estimer), je m'attaquerai à la personne que je connais le plus, ou à celle que j'aime le moins, ou à celle qui a dit la plus énorme des énormités. :peur:

Voilà un bon exemple de procès d'intention. Je vais me dire : "Ils me cherchent ou quoi ?!" Et je me motive en me le répétant. Des fois j'essaie de me reprendre et je tente une approche zen. C'est comme une perche tendue. Ecoutez moi, je suis encore zen. Ensuite je vais relâcher le contrôle et je vais peut être m'emporter. Mais je n'ai pas envie de m'emporter ! On m'a déjà dit qu'au ton de ma voix on me sentait énervé ou en colère, alors même mes approches zen ne sont pas si zen que ça.

Tous ces cas sont avec des jeunes en groupe. Avec n'importe qui en tête-à-tête, y'a moins de problème. Avec des plus âgés, même de peu, je me sens inférieur. Je n'ai pas explicité dans le message précédent, mais je vais le faire ici. Il s'est trouvé qu'au moment des élections régionales, je suis allé avec mon copain chez quelqu'un qui a tout réussi dans sa vie : boulot, mariage, enfant, maison, la totale, joyeuse… Et je sais qu'elle est à fond dans un parti. Et je suis plutôt vaguement de l'autre (s'il s'agit de faire un choix dans les choix proposés). Elle s'exprimait avec force et je n'ai rien dit. Je sais aussi qu'elle est ultra-forte pour retourner les gens et j'ai eu peur de m'y frotter. Plus tard d'autres gens sont venus et quelqu'un a émis un avis contraire, un peu sur la défensive, et j'ai encore rien dit. Alors je m'en veux de n'avoir rien dit, et aussi de ne pas avoir aider le contradicteur.

Cette personne, je l'aime bien, elle est sympa, elle nous accepte moi et mon copain, elle nous invite, je la respecte, tout ça. Elle m'impressionne quoi.

C'est un truc qui arrive souvent ça de ne pas tout dire pour surtout ne pas blesser la personne. Projection anticipée ? Je vais la blesser… elle se sent blessée. Peut être qu'elle ne se serait pas sentie blessée.

Tant qu'on est dans la conversation : je ne parle pas de moi. J'aime pas. J'arrive pas. On va me poser des questions et je vais me sentir agressé parce que ces questions, je me les pose et je n'ai pas de réponses. Alors je ne sais pas quoi dire. Je botte en touche. Et je suis mal à l'aise dans ces moments-là. Je cache la vérité. C'est mal barré la conversation sympa si je commence : ma vie, c'est un peu le bordel, je suis complètement paumé. Ah oui pourquoi ? Et si je veux rendre compte de la réalité, on est embarqué là-dedans pour des heures et de toute façon c'est incompréhensible : je bug !!!! :laugh::cool: J'entends déjà les gens gentiment me proposer leur aide, comprendre, me saouler avec des conseils ! Je les ai entendus mille fois les conseils, et le fait est que je ne les suis pas, bien que je les comprenne tout à fait. Mais ça, bug !! :lame:

Aparté : D'où l'alcool, le cannabis, la période dissolue dans le monde de la nuit, la dépression, les pilules du bonheur, le psy, les crises d'angoisse. Mais ça va mieux ! :rofl: Ah ! Et j'oubliais : ma conception est susceptible de varier, si les arguments de l'autre sont acceptables. Je les reprends à mon compte. Ma conception devient plus vraie… bien belle, cool, tout ça !

 

Désolé ! Vous n'êtes pas couchés ! Intermède publicitaire :

Achetez la nouvelle lessive XYZ et vous serez beau dans vos vêtements très propres ! Avec le chocolat 0% MG sans sucre vous pourrez vous gaver sans grossir ! Avec la nouvelle voiture AZERTY vous aurez l'air cool au volant, et ça, ça n'a pas de prix ; à partir de 40000000000€.

Dou dou dou dou !!!! :rofl: :rofl: :rofl: :rofl: :rofl:

 

Je reprends.

 

Il faut que je précise mon emploi du mot modèle. Je parle d'un modèle de société. Quelque chose de complètement abstrait. Comme un projet politique idéal. Dans la construction de ce modèle, j'essaie d'être le plus rigoureux, le plus impartial possible, c'est-à-dire prendre en compte la diversité des gens et essayer de trouver le modèle parfait qui conviendrait à tout le monde. J'aime penser que devant ce projet parfait personne ne trouverait rien à redire. (Même les 3 !!!! :rofl: :rofl:) J'ai une grande foi en l'humanité. Même si ça n'apparaît pas dans mes messages ! :rofl::thumb_up: Mes émotions, ma subjectivité, c'est ce qui me fait chercher un tel modèle. La recherche proprement dite est comme scientifique.

 

Tu dis que cela te suffit de te sentir étrangère à cette vision. Ben moi ça me suffit pas !! J'ai envie de crier que si on continue comme ça, nous courons à notre perte. Ça n'engage que moi évidemment.

Désolé pour les 3. :rofl: Je connais pas bien ce type. Envie de réussir, de briller, que je traduis en : envie de gagner un max de fric en écrasant tout le monde. Mais là, prudence : le type 3 est mon vis-à-vis dans l'ennéagramme* et j'ai une relation avec. Alors… Alors laquelle !!! :rofl: !

 

*dans la mesure où je suis effectivement 6, mais dans la lignée de ce que tu dis dans ton message quelque part : je ne prendrai pas moi-même la décision de rajouter le 0.00000001% de certitude qu'il faut pour aller à 100%.

 

Bah voilà en fait je sais plus quoi ajouter. Alors bon vendredi et bon week-end !

Ciao,

Fred :bye:

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Bonjour Fred,

 

Bien que d'autres hypothèses restent marginalement possibles, je trouve que rien dans tes messages n'est incompatible avec le 6 alpha.

 

Si les prises de bec avec tes copains ne menacent pas la relation de groupe, mais au contraire t'apportent des éléments d'informations supplémentaires, il n'y a pas de déviance à éviter.

Au contraire, tu sembles éviter la déviance (d'opinions) avec les personnes que tu perçois comme des "autorités" (même mineures).

Il y a une troisième circonstance : les gens avec qui tu n'es pas d'accord mais pour qui tu ne ressens pas particulièrement de respect, donc de loyauté, ceux-là peuvent être "attaqués", ce ne sont pas les tiens, non ?

 

C'est à peu près ça, ou c'est moi qui projette ?

 

Je ne prendrai pas moi-même la décision de rajouter le 0.00000001% de certitude qu'il faut pour aller à 100%.
Moi non plus. J'ai suffisamment de mal avec mes décisions pour devoir prendre celles des autres :thumb_up: (sauf pour mes élèves dans le strict cadre des enseignements, parce que quand il faut, il faut).

Et d'abord j'ai eu dans le temps un prof de statistiques qui disait : si quelqu'un vous dit "à 100%", traduisez par "je n'y connais rien." (Personnellement cela me parait trop tranché, j'aurais plutôt formulé "je suis mal renseigné.")

 

Je connais des 3 tout à fait fréquentables, qui n'essaient pas d'écraser les autres (juste d'être le meilleur dans leur domaine).

Je connais des 7 (par exemple) qui essaient de gagner un maximum de fric, d'être les seuls à avoir des idées valables, et qui refilent tout le sale boulot aux autres.

Je connais aussi des 6 qui essaient de gagner un max de fric, et d'écraser les autres en leur imposant des règles inutiles.

 

Exercice 1 : quand tu associes un comportement déplaisant à un type, trouve pour chacun des autres types une raison de faire la même chose.

 

Exercice 2 (Fabien me l'a donné à l'occasion) : si tu as des problèmes avec un type particulier, fais la liste des choses que ce type peut apporter au monde.

 

Bon week-end à toi aussi,

:proud:

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Je ne prendrai pas moi-même la décision de rajouter le 0.00000001% de certitude qu'il faut pour aller à 100%.
Moi non plus.
Moi encore moins. Ici, Fred, personne n'impose un type à qui que ce soit : ce serait contraire à notre déontologie. Et en plus, on risquerait de se gourrer ! Quel intérêt cela aurait-il que Bénédicte ou moi soyons convaincus de ton type, si toi tu ne l'es pas ?

 

Sois donc plus courageux que nous et choisis ! :confused:

 

Très cordialement,

Fabien

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  • 3 months later...

Bonjour tout le monde !

 

Je suis resté à l'écart du forum pendant un moment. Désolé et en même temps pas désolé. Je suis allé vivre un peu dehors, j'ai pas fait grand chose de constructif, et puis finalement tout s'arrange. J'ai en quelque sorte laissé la cocotte-minute exploser, alors que j'essayais jusque là de colmater toutes les éventuelles brèches. Et puis ça me réussit plutôt bien.

 

Aujourd'hui j'ai essayé de relire "mon" panneau, et puis ça m'a gonflé !

Dès le départ je crois que j'ai mal utilisé le forum. Je voulais déverser des frustrations ou des colères. Je voulais écrire sur moi, mais le faire de façon visible à autrui et non effaçable. Le forum me l'a permis même si ce n'est pas forcément son but.

 

Evidemment ça ne m'aidait pas à trouver mon type. Enfin je crois que je n'étais pas dans les bonnes dispositions pour le trouver.

 

Tout ça pour dire que je reviens calmement.

J'ai lu le panneau des 6 tout à l'heure et je vois ça autrement.

 

Voilà !

A bientôt,

Fred

Une offrande aux divinités !

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Bonjour Fred,

 

Bon retour sur le panneau. Comme tu le dis, mal utiliser le forum ne facilite pas l'identification de son ennéatype. Mais maintenant que tu en as pris conscience et que tu sais pourquoi tu l'as fait, c'est certainement une indication forte de ton type réel.

 

A bientôt. Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fred,

 

Lorsque tu dis

J'ai lu le panneau des 6 tout à l'heure et je vois ça autrement.
veux-tu dire que ce qui est publié dans le panneau des 6 fait finalement sens, ou finalement ne te correspond pas du tout ?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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  • 3 months later...

'jour à tous !

 

Un petit message, j'en laisse peu mais à chaque fois que j'ai un truc en tête qui ferait peut être sens ici c'est jamais les jours où on peut poster…

Enfin je ne vais pas faire un long monologue comme jusqu'alors, mais juste laisser ici les paroles de deux chansons qui me parlent.

 

La première, Placebo, Black-eyed…

I was never faithful

And I was never one to trust

Borderlining schizo

And guaranteed to cause a fuss

I was never loyal

Except to my own pleasure zone

I'm forever black-eyed

A product of a broken home

 

I was never faithful

And I was never one to trust

Borderline bipolar

Forever biting on your nuts

I was never grateful

That's why I spend my days alone

I'm forever black-eyed

A product of a broken home (Broken home)

Black-eyed (repeat)

 

I was never faithful

And I was never one to trust

Borderlining schizo

And guaranteed to cause a fuss

I was never loyal

Except to my own pleasure zone

I'm forever black-eyed

A product of a broken home (Broken home)

Black-eyed (repeat)

J'aime bien les paroles qui font sens et sa façon de crier "black-eyed"…

Et d'une façon générale sa voix bizarre et cool !

 

Et la seconde : Radiohead, You and whose army?

Come on, come on

You think you drive me crazy

Come on, come on

You and whose army?

You and your cronies

Come on, come on

Holy roman empire

Come on if you think

Come on if you think

You can take us all on

You can take us all on

 

You and whose army?

You and your cronies

 

You forget so easily

You ought to know

You ought to know

Oh so sad

Oh so sad

Oh so sad

You ought to know

You ought to know

I'm so sad

I'm so sad

I'm so sad.

Celle-là, c'est pour la tristesse qu'elle hurle sans la hurler… En gros, le couplet en gras.

 

Oh et puis tant que j'y suis, une autre et ce n'est pas parce que je la rajoute comme ça à la fin qu'elle est moins importante que les autres : Radiohead, Pyramid songs .

Et celle-là est à écouter… Ambiance ! Vraiment à écouter ! Sans la musique, ce n'est pas pareil !

Et si la musique me transportait, les paroles sont marrantes. Enfin c'est pas drôle, mais quand je dis marrant, il faut comprendre, euh je ne sais pas. Intéressante ou à méditer, enfin quelque chose comme ça ! Ou significatif que j'aime une musique dont les paroles disent ça :

I jumped in the river and what did i see?

Black-eyed angels swam with me

A moon full of stars and astral cars

All the things i used to see

All my lovers were there with me

All my past and futures

And we all went to heaven in a little row boat

There was nothing to fear and nothing to doubt

 

I jumped into the river

Black-eyed angels swam with me

A moon full of stars and astral cars

And all the things i used to see

All my lovers were there with me

All my past and futures

And we all went to heaven in a little row boat

There was nothing to fear and nothing to doubt

 

There was nothing to fear and nothing to doubt

There was nothing to fear and nothing to doubt

Me suis permis de mettre en gras la fin ! C'est encore une fois marrant !

Voilà !

 

Il y a chez moi ce clignotement entre mental et émotionnel…

Il y a aussi, et ça me rappelle un article du magazine que j'ai beaucoup lu sur la difficulté des 4 à s'ancrer dans la réalité, accepter d'être vivant… Ca vous dit quelque chose les vampires, tout ça… C'est vrai que c'est une sorte de fantasme perpétuel, ça. Et la dernière chanson, il est bien mort le chanteur !!??! Ah oui ! Oui.

Et accepter d'être vivant, ça fait peur ! Peur, comme un 6.

Et pour différer le saut dans la réalité… je bois, fume et fume…

Et quand j'écrivais l'année dernière, enfin avant quoi, le saut, c'est comme s'il avait été programmé pour la seconde d'après, perpétuellement… L'horreur !

 

Ah ! Et je suis désolé (non pas vraiment, c'est une façon de parler pour annoncer la suite !!) pour l'anglais, mais les paroles sont en anglais à l'origine, et je trouve que c'est bien assez expressif comme ça. Voire plus expressif parce qu'on est bien obligé de se concentrer sur le sens des paroles dans leur ensemble, plutôt que de se focaliser sur des mots particuliers comme on le ferait en français avec des mots qu'on emploie tous les jours.

 

Et là maintenant, je deviens 5 à me lancer dans des explications sur le pourquoi du comment…

 

Donc j'arrête !

Toujours obligé d'expliquer pourquoi je fais les choses de la façon dont je les fais, comme si j'étais un extraterrestre que personne ne peut comprendre bien dans l'exactitude de ce que je pense…

 

Voilà, c'est maintenant totalement incompréhensible !

 

Bon courage !

Salut,

Fred

 

PS : avec ça, on devrait avoir une bonne idée de moi.

??

!

PS2 : loin de moi l'idée de faire de la pub !

Une offrande aux divinités !

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Et oui, me revoilà ! :happy:

 

Juste le temps d'aller lire les posts sur la famille de Françoise pour y voir quelque chose de suffisamment "marrant" pour en tirer quelque chose.

 

Je rattache ça à ce que j'assimile à un manque de courage de ma part. Courage d'être vivant de me jeter dans le vide !

 

Mais je me soigne attention !

Là, comme ça dit en passant, je suis sur le point de faire mes valises et de me tirer loin d'ici ! Bon si jamais je suis 6, j'ai bien compris la mauvaise utilisation des centres au moment où justement il faudrait bien les utiliser… Enfin j'me comprends ! Alors on ne va pas non plus faire n'importe quoi, mais c'est comme un truc que je sais qu'il faut que je fasse parce que c'est là qu'est le salut, alors je vais le faire ! :proud:

 

Et évidemment, je pense à mes parents… C'est une question de surmoi ! Je vais pas les lapider, juste leur balancer deux ou trois pierres comme ça, ça soulage.

Il ne faut pas faire ci, ça, le reste aussi. :cool: C'est dingue le début de la description des parents de Françoise ressemble bien aux miens ! Sauf que moi, ils voulaient une fille ! Raté !

Le monde découpé entre les bons et les gentils, le souci du matériel, d'où une certaine pingrerie alors même que l'argent, surtout maintenant, n'est pas un problème majeur ! Ou alors ils achètent des trucs tip-top-super-cher-ça-vient-juste-de-sortir, alors que c'était justement le moment d'attendre un peu ! C'est un peu tout ou rien ! Et puis jamais partis en voyage, de sortie en couple. Non, on va rester sagement à la maison, et les enfants ne font pas de bruit.

Ils se seraient saignés pour me permettre de vivre, je dis pas mais même pas ! De leur argent, ils ne font rien ! C'est pas pour autant que je considère que je peux l'utiliser, mais au moins qu'ils arrêtent de jouer les victimes…

Les études ! Pareil ! Une fierté non dissimulée, donc ébruitée avec grand frais, que je réussisse un minimum, surtout par rapport à mon frère pour qui c'est pas le truc… Réussite universitaire = argent = BIEN !

C'est peut être un peu pour ça que je ne me suis pas non plus acharné au travail ! Elle est insatiable sur ce plan-là de toute façon ! Fallait bien lui faire avaler que non (NON !!!!!!!!!!!! :laugh:), je ne serais pas sa chose genre bête à concours !

Si en plus je pouvais me trouver un travail avec un uniforme ! Elle en ferait un orgasme !

Et maintenant ma soeur me surpasse, et en plus c'est une fille alors j'ai un peu la paix là, mais bon je coûte cher, vous comprenez !

 

Oh, je me souviens de ce que dit Françoise sur la façon dont sa mère essayait de la traiter en copine. Il y a ça aussi chez la mienne. Comme si on faisait semblant de ne plus être enfant-parent, mais juste deux personnes qui parlent de choses et d'autres et qui rient. Je passe sur l'utilisation des paroles dites par moi en confiance dans ces moments qui me reviennent en pleine face quelques temps après… :laugh: Et puis les fouilles dans la chambre et les placards sous le prétexte de ranger… :rofl:

 

Voilà, et mon père, ben oui pareil, un fantôme, mais pour le coup, c'est ma mère qui l'a vampirisé. Mais ils divorcent en ce moment ! Tout ça pour ça…

 

Voila j'ai ajouté ça comme ça, un petit peu d'instinct quoi !

 

A ciao bonne semaine !

Maintenant vous pouvez reprendre une activité normale.

 

Ah ah ah ah !

 

PS : faut que j'arrête avec ce cynisme, moi !

 

Et alors maintenant ! Ma mère est quoi ??? Je reprends malgré moi son comportement, alors que ce n'est pas le mien ? Comme un conflit ?

Y'a forcément un truc avec la mère ! C'est Freud qui l'a dit !

 

A bientôt !

Fred

Une offrande aux divinités !

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Fabien Chabreuil

Bonjour Fred,

 

C'est un plaisir de te relire, mais c'est un peu difficile de reprendre la conversation après tant de temps. Je n'ai pas le temps de tout relire aujord'hui, mais je voudrais quand même faire quelques remarques.

 

Je pense que les oeuvres artistiques que l'on aime ne sont pas forcément un indicateur de notre type. Par exemple, j'adore me réciter le Spleen de Baudelaire

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle

Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,

Et que de l'horizon embrassant tout le cercle

II nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

 

Quand la terre est changée en un cachot humide,

Où l'Espérance, comme une chauve-souris,

S'en va battant les murs de son aile timide

Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

 

Quand la pluie étalant ses immenses traînées

D'une vaste prison imite les barreaux,

Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées

Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

 

Des cloches tout à coup sautent avec furie

Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,

Ainsi que des esprits errants et sans patrie

Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

 

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,

Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,

Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,

Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

et on est quand même bien loin de l'optimisme du 7, non ?

 

Ne t'appuie pas trop sur les ailes pour définir ton ennéatype. Si tu es 6, le mental fait partie du kit, et tu n'as pas besoin d'une aile 5 pour justifier ton besoin de te "lancer dans des explications sur le pourquoi du comment…" ; si tu es 4, tu n'en as pas besoin non plus, les 4 adorant utiliser leur mental pour analyser leur propre fonctionnement (l'intellect est même leur domaine, cf. stage Ailes).

 

"Ma mère est quoi ??? Je reprends malgré moi son comportement, alors que ce n'est pas le mien ?"

Plus quelqu'un a été agressif ou abuseur avec nous, plus il est probable que nous reproduisions une partie de ses comportements. C'est une des raisons pour lesquelles il est nécessaire de pardonner : pour ne pas fire subir aux autres ce que nous avons nous-même subi.

 

Il est donc effectivement important que tu réussisses à faire le tri entre ce qui t'appartient et ce qui est à elle. Peut-être une part de tes hésitations quant à ton ennéatype vient-elle de là.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour !

 

Merci Fabien pour ta réponse rapide !

Je réponds brièvement.

 

J'entends bien que les oeuvres artistiques ne reflètent pas nécessairement notre type. Je voudrais ajouter alors que ces paroles, je les fais miennes. Ou elles me décrivent bien. Je les aime bien effectivement, mais elles me sont proches aussi.

Je pourrais m'en servir pour répondre à la question : mais qui es-tu ?

Dans toutes ces chansons, il y a : JE

 

Sur la suite de ton message, je reste bloqué dessus depuis que je l'ai lu !

Juste envie de dire ça.

Ce que tu dis ici des 4, je ne l'ai jamais lu ailleurs ou alors pas comme ça ! Ca colle bien avec moi cette façon de dire :

"utiliser le mental pour analyser [son] propre fonctionnement"

 

A ce propos, mon côté cynique analyse cette façon de faire comme une preuve de folie ! Genre : t'es pas tout seul dans ta tête ! Et mon surmoi comme de l'égoïsme…

Et tu ajoutes :

"L'intellect est même leur domaine."

Je croyais que c'était plus celui des 5.

 

Mais alors dans ce cas que fais-je de la peur ? C'est de la peur de décevoir ? Décevoir ma mère ? Comme si je ne devais pas être moi pour ne pas décevoir. D'où répression de l'instinct… Mais ça, c'est un comportement loyal… C'est suivre les règles…

Et là, je me dis qu'être 6 serait être comme on veut que je sois, comme on l'a toujours voulu, et comme visiblement je vis mal. Je me rappelle du coup ma réaction violente quand vous m'avez proposé cette solution.

 

Et une question me vient aussi là tout de suite : existe-t-il un rapport entre la psychologie, je dirais freudienne, et l'ennéagramme ? Je n'arrive pas à comprendre comment le type pourrait être inné comparé à tout ce que dit la psychologie qui prétend, elle, qu'une psychologie particulière est acquise dans l'enfance.

 

J'entrevois aussi une façon intellectuellement acceptable de pardonner…

 

… mais tu as raison il faut que je fasse le tri…

 

Encore merci !

 

A plus !

Fred

Une offrande aux divinités !

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Fabien Chabreuil

Bonjour Fred,

 

Le concept de domaine est peu connu et rarement enseigné en Ennéagramme. Je l'ai employé sans en donner la définition que voilà : préoccupation fondamentale de la conscience, dans laquelle chaque type se surinvestit ou se désinvestit, selon les circonstances.

 

En ce sens, l'intellect est le domaine du 4. Il n'est pas une préoccupation pour le 5 qui ignore le désinvestissement dans ce secteur.

 

Le thème de l'inné et de l'acquis a été abordé de très nombreuses fois sur ce panneau. Tu peux retrouver les références à l'aide de la fonction "Recherche" en haut de page, ou lire le résumé qui en été fait.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous !

 

Je m'apprête à faire une révolution !

 

Elle est simple : Je suis de type 1 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Quoi !!!??? Quoi !!??? Deux pages à choisir entre 6 et 4, les deux seules hypothèses plausibles pour se trouver 1 !!! Il délire !!!!

 

Et pourtant, ça me semble d'une évidence…

Comment avoir pu passer à côté alors que dès le premier post, je l'envisageais comme plausible ??!!

Parce que comme je l'ai dit, je suis mal à l'aise avec ce que recouvrent les notions de "mental", "émotionnel" et "instinctif". A partir de là, tout le raisonnement est biaisé… J'attribue des choses à des centres qui ne sont pas les bons…

 

Je voulais relire les descriptions des types 4 et 6, et en faisant défiler le texte, j'ai été accroché par quelque chose dans la description du type 1. Alors je l'ai relu entièrement…

Puis je suis allé lire le panneau des 1… Et quel panneau !!

 

La vérité est que j'en veux à la terre entière ! Et en particulier à mes parents évidemment. Je ne me supporte pas ! Et je me hais ! Alors je passe mon temps à réfléchir à comment il faut faire pour ne plus ressentir tout ça, parce que je n'en peux plus !

 

C'est écrit dès le début de la description :

Pour ne pas être en colère contre lui même le 1 cherche à être parfait et pour cela travaille dur.
Ca enchaîne avec :
[…]convaincu qu'il y a une et une seule bonne manière de faire les choses
Or j'ai écrit :
Ah, tout se rapporte à une façon de faire les choses qui est La façon de faire les choses
Tous mes posts du début parlent beaucoup de mon monde idéal gentil tout ça (idéaux élevés !!!) et dans la description du 1, il y a :
Le 1 passe son temps à comparer sa vision idéale du monde à la réalité.
Oui ! Bien sûr ! Mes études d'économie m'ont permis de vivre à fond ce truc ! Le parti pris est que le monde va mal !! Reformulation : le parti pris était de ne considérer que ce qui va mal ! Au regard de mes idéaux élevés…

 

L'état actuel des choses comparé à l'état idéal des choses m'était incompréhensible parce que de mon point de vue il me paraissait si simple de se conformer à ces idéaux et tout arranger… Le ton était d'ailleurs catégorique pour condamner le monde… Mais je ne ressentais pas consciemment de colère. La seule émotion dont j'avais conscience était un désarroi total, le sentiment d'arriver à un point de rupture, le bug, l'optimum de la concentration des forces avant le tremblement de terre… Les larmes.

 

Je suis hyper-intolérant. Ca me coûte d'écrire cette phrase parce que je me trouve tolérant dans le sens ouvert d'esprit sur des choses que la société récuse…

Je partageais vaguement un appartement avec quelqu'un qui ne rangeait rien et qui s'apitoyait sur le bordel de l'appart… Et ça me gonflait !!!! D'une manière générale tout ce qu'il faisait ou ne faisait pas m'épuisait. Et je ne disais rien. J'en suis venu à ranger à sa place.

Alors que le bordel, moi, ne me dérange pas en tant que tel. Que quelqu'un voie le bordel, c'est autre chose !

 

Et on peut lire :

C'est une colère qui reste à l'intérieur et il consacre une énorme quantité d'énergie à la contenir.

[…]Exprimer cette colère serait une imperfection

On m'aurait demander si j'étais souvent en colère, j'aurais dis : jamais ! La colère ??? Ca n'existe même pas ! Et oui ! Surtout la colère ! La colère, c'est pour les enfants ! Ils sont colériques ou coléreux… Moi !!?? En colère !!!???? Ca va pas !!!

Si de temps en temps (peut-être bien plus souvent que ça) je gueule un peu, c'est que vraiment c'est trop facile ! J'ai forcément raison ! Et on retrouve les gestes tranchés, le ton catégorique… Comme par exemple dans les engueulades de couple… Je ne peux pas perdre !! Quand c'est parti, c'est irrécupérable ! C'est surtout sans fin ! J'en ai tellement à dire en réserve !

 

L'exprimer entraîne une violente culpabilité…
… et la nécessité de se racheter… Je me suis même laissé aller à la colère sur ce forum… et après la réponse de Fabien, la première chose que je fais est de m'excuser.

Je n'ai pas conscience de ma colère. Je crois que je me dis : on ne m'aimera plus…

 

Et pourtant on m'aime bien ! On me trouve gentil, sympa, je rigole… J'en suis le premier surpris ! Dernièrement j'ai lâché une phrase comme ça instinctivement comme un commentaire à moi-même : … Quant au fait que je ne me laisse pas aimer, c'est un autre problème.

 

Et là je me dis que c'est peut être bien le centre du problème… Et pour cela je crois que je crois qu'il faut que je sois irréprochable…

 

Le 1 ne trouve guère le temps de se distraire ou de se détendre.
Bah oui ! Ou alors il faut boire ! L'alcool, ça aide bien à lâcher prise ! Je pense constamment. C'est épuisant. Et d'un autre côté ça m'arrange bien ! Si je ne suis pas épuisé, je ne dors pas ! Déjà qu'épuisé je trouve le moyen de continuer à retourner mes innombrables problèmes (pour atteindre la perfection) alors en pleine forme…

Même la fumette n'arrive pas à me faire lâcher prise ! Ou seul. En public, je lutte pour garder le contrôle, sinon on va voir qui je suis. Du coup je pense, j'analyse tout et tout le monde, et je m'insère dans le groupe comme il faut… Je me rends compte que ça n'a aucun sens !

 

Re-citation : tout le paragraphe est parfait !

Dans les relations privées, il cherche aussi la perfection à la fois dans la relation et l'autre personne. Ses propres imperfections l'inquiètent. Il vit dans la crainte d'être rejeté. Il aura tendance à mettre l'autre sur un piédestal…
Elle est là, la peur qui a occupé une grande partie du forum !!!

D'ailleurs ça me fait penser que j'ai lu un bouquin, je devais être au lycée, et la citation au début du bouquin était : "Il ne faut jamais mettre quelqu'un sur un piédestal, cela lui donne trop de pouvoir" Je l'ai retenue cette citation ! Elle m'était comme destinée… Et je me rends compte que je ne l'ai pas mise en pratique du tout.

Quant à la perfection dans la relation et la personne, j'ai déjà beaucoup dit ici comment je m'investissais à fond dans les rapports deux à deux pour comprendre de la façon la plus totale possible l'autre en face et ainsi créer quelque chose de profond entre nous…

 

C'est hallucinant comme tout est vrai !!

On me demande constamment si ça va… Parce que je "fais la gueule"… Visage fermé !!! Et je dis non !!! NON ! Et j'argumente… Je mens !!! Ca commence toujours par un "c'est juste…" tout gentil, un sourire, et hop la bombe est désamorcée…

Je n'ose même pas parler des conseils "amicaux" pour améliorer la vie des autres… Que les autres s'améliorent est une bénédiction !!! Ca nous donne un point commun ! Le rêve !!!

 

J'arrête ici de commenter la description des 1 en détail… Tout marche…

Je croyais que j'étais un émotionnel parce que ces types se posent des questions sur leur identité, et ça me parle !!! Mais parce que je ne sais pas ce que je veux ! Ca n'a jamais été à l'ordre du jour !! Ce que je veux !!! Je crois que ça fait tellement de temps que je ne fais pas ce que je veux que j'ai oublié ! Mais peut-être bien que je n'ai jamais su !!

 

Quant à la peur… je le dis aussi dans mes posts, c'est de l'angoisse ! Structurelle chez les 6 certes ! Mais Fabien dit sur le panneau consacré aux 1 sur la différence entre peur des mentaux (non j'ai pas peur des manteaux !!!) et l'angoisse des 1. Cela concerne bien le futur mais :

L'anxiété du 1 conservation vient du présent. C'est le constat de son imperfection actuelle (et de celles des autres, mais le 1 se reproche de ne pas avoir su gérer l'imperfection des autres) qui génère une anxiété à propos des conséquences de ladite imperfection. Cela donne lieu à beaucoup moins de scénarios que chez le centre mental, notamment chez le 1 alpha.

 

De plus les scénarios ne me concernent pas. C'est toujours la même histoire en fait. J'attends quelque chose, un rendez-vous, un appel, une lettre… A la longue, ce n'est pas normal, c'est-à-dire que je suis en colère qu'on me fasse attendre. Et puis je finis par me sentir honteux d'être en colère parce que peut-être que la personne est morte dans un accident, agressée… Oups ! C'est toujours hyper-morbide…

 

Et ce truc que je pense-ressens, je ne sais quoi depuis tout à l'heure : je peux tout faire si c'est anonyme ! Tout tenter, expérimenter, délirer, tout ! Mais il ne faut pas qu'on sache que c'est moi !

Et quand j'étais petit, je disais : "Je ne veux pas mettre deux jours de suite les mêmes vêtements, sinon mes amis vont me reconnaître".

Ils reconnaîtront que je suis celui qui est imparfait.

 

Voilà !! J'ai fait une pause pour relire tout ça et je trouve évidemment que ce n'est pas aussi clair que ce que j'ai en tête !

 

M'affirmer 1 me va. Je veux dire par là que le 4 et le 6 ne me satisfaisaient pas. Jamais. Je passais constamment de l'un à l'autre. Pour retomber fatalement sur des points catégoriquement faux !

Le 1 regroupe tellement l'anxiété et la sensibilité sans oublier le lien 4-1

Le manque de confiance, les parents rigides, le fait de faire des choses folles mais en cachette, les responsabilités trop tôt…

Pour ce qui est des variantes alpha et mu, je ne m'y risque pas ! C'est tellement le bordel dans ce que je conçois des centres et de leur expression…

Mais qui ne risque rien, n'a rien !! M'est venue l'idée passagère que j'étais désintégré en 4. Mais ça m'a l'air bien faux !! Entre l'envie et l'intempérance… ben plus l'intempérance quand même. Réprimer l'émotionnel donc. Ca colle quand même pas mal ! Je crois que pour moi émotions = larmes !!!! Et ce n'est pas que je pense qu'il ne faille pas pleurer pour être un homme, un vrai ! De ce côté-là, je suis blindé !! C'est juste que pleurer, c'est juste avant de mourir… Et puis si je préfère l'instinctif, le mental satisfait ses objectifs…

Et la boucle est bouclée ! C'est comme qui dirait… parfait !

 

Je suis 1 mu

Non ?? Pas convaincu ??

 

Ciao ciao !!

Fred

 

PS : Pourrais être limite en colère que personne n'ai vu le 1 pour moi !!! Vous vous rendez pas compte le temps perdu à ne pas chercher à être parfait !!! :laugh: :laugh:

Une offrande aux divinités !

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Bonjour Fred,

 

Non, pas convaincue. Même si un certain nombre d'éléments sont compatibles avec le 1, il y en a qui me font sérieusement tiquer.

 

Alors que le bordel' date=' moi, ne me dérange pas en tant que tel. Que quelqu'un voie le bordel, c'est autre chose ![/quote']Parce que pour un 1, incorrect, c'est incorrect, même si personne n'est là pour le voir. Et pour un 1, incorrect = à changer immédiatement ou pour le moins le plus vite possible.

 

Re-citation : tout le paragraphe est parfait !
De plus les scénarios ne me concernent pas. C'est toujours la même histoire en fait. J'attends quelque chose' date=' un rendez-vous' date=' un appel, une lettre… A la longue, ce n'est pas normal, c'est-à-dire que je suis en colère qu'on me fasse attendre. Et puis je finis par me sentir honteux d'être en colère parce que peut-être que la personne est morte dans un accident, agressée… Oups ! C'est toujours hyper-morbide…[/quote'']"Les scénarios ne te concernent pas"… et tu t'empresses d'en faire un beau, un super-scénario catastrophe bien dramatique… que ne renierait ni un 6, ni un 4…

 

Je pense constamment. C'est épuisant.
Penser constamment fait quand même plus penser à du mental qu'à de l'instinctif… mais trouver épuisant de penser ? Cela tend à m'évoquer le mental préféré et réprimé du 6… parce que, si ton mental était simplement réprimé, pourquoi penser en permanence alors que c'est fatigant ? Pourquoi ne pas plutôt agir ou ressentir des émotions ?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Ah Harper…

Tu vois des 6 partout !!!! Tout le temps !!!

Quand tu poses des questions, elles sont toujours orientées !!!!

C'est dingue !!! Béné !!! J'ai été voir aussi ailleurs sur le forum et tu dis même quelque part : mon détecteur à 6 potentiel s'est déclenché. Non !! Il faut dire que tu as enclenché ton détecteur à 6…

 

Puis tu ne comprends pas ce que je dis !!! Evidemment et depuis le début… Faut faire exprès à ce niveau…

Les scénarios ne me concernernent pas.
Moi !!!!! Je n'ai pas peur pour moi !!!!!!! Les autres !!!! PAS MOI !!!!! Je ne me sens pas en danger !!! Voilà c'est clair comme ça !!!???

 

Tu écris :

Et pour un 1, incorrect = à changer immédiatement ou pour le moins le plus vite possible.
C'est moi qu'il y a à changer le plus vite possible !!!

Il y a des choses importantes. Et des choses moins importantes. Et dans l'ensemble, le rangement, c'est pas le plus important…

 

C'est horrible de passer du temps à écrire des trucs et de se voir comme ça balancer sur le forum trois petits détails.

Elle est où alors la colère !!! Chez les 6 ???? Les 4 à la limite contre eux-mêmes…

 

Mea culpa pour avoir oublié de mettre en italique le "je pense" constamment !!! Ca renvoyait à… Il travaille, travaille, travaille travaille dur…

 

Je me disais aujourd'hui : "Mon pauvre Fred, tu ne te rendais pas compte, mais tu es toujours en colère !!! C'est constant ! Et c'est épuisant…

 

De toute façon, je ne comprends pas qu'après un post personne ne discute le post posté. C'est chacun donne son avis sur "ah bah, oui, peut-être qu'il est un peu comme ci, comme ça, parce qu'il a mis un smiley… ou à utiliser le verbe être…"

 

Je rêve !!

Non, j'hallucine.

 

Je me sens vraiment trop con d'avoir écrit tellement de trucs pour des gens qui finalement ne veulent pas lire, écouter, entendre…

 

Fred

:angry: :angry: :angry: :angry: :angry:

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Et puis tiens, ça me vient !!

Je poursuis sur le scénario…

Je ne me fais pas le scénario comme ça dans ma tête !! C'est un flash, je vois les gens morts !!!

Alors que l'instant d'avant je leur en veux…

Et je me sens alors d'un égoïsme qui dépasse l'entendement… Personne ne le saura… Mais moi, oui ! Je saurai qu'à ce moment, je pensais à moi, rien qu'à moi, toujours à moi, alors que l'autre était peut-être en train de mourir…

 

Fred

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J'ajoute que je change de groupes d'amis…

Régulièrement…

 

J'ai bien vu que les 4 faisaient cela, mais ça contredit trop l'hypothèse 6 !!!

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Re !

 

La colère a du bon !! :angry:

 

Excuse-moi tout plein, Harper !! :angry: :angry: J'étais :angry:.

C'est sincère.

 

Je pencherais maintenant pour le 9… :angry:

Ca se rapproche du 6… où je me désintègre peut-être bien, mais je ne veux pas non plus aller trop vite.

Il y a la colère, et le 9 est en haut opposé aux 4 et 5… ce vers quoi j'allais depuis le début. Ca n'a peut-être aucune importance, mais ils sont liés non ??? C'est ce que je veux dire.

Je trouve aussi que ça explique bien mon problème avec les centres… et finalement me retrouver dans le triangle est tellement logique !

Ca explique le clignotement entre mental et émotionnel… et le fait que je ne parle jamais de l'instinctif… Je ne dois pas l'utiliser pour écrire ici.

 

Et je me retrouve dans le triangle alors que je ne voulais pas y être… C'est plus compliqué, c'est écrit !! :angry:

Alors que j'aspire à du simple… du zen… de la paix… :angry:

Sauf pour le sexe !! En voilà une motivation qui me bouge !!! :angry:

Eviter les conflits… Ca ne me parlait pas… Régler les conflits m'aurait plus touché… s'ils existent déjà !! Et ceux des autres…

C'est dingue la signification qu'on donne aux mots. La représentation qu'on s'en fait. La paresse… Bouh, c'est super pas valorisant la paresse !

D'où le peu d'importance accordé à tout un tas de trucs… dont le rangement !

Et la narcotisation !! Drug addict ! Tabac, alcool, sucre, sexe, internet, télé…

Et d'une façon générale tout ce qui m'occupe à autre chose qu'à ce que je dois faire !!!

 

Enfin voilà…

 

A toute ! :angry:

Fred

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Bonjour Fred,

 

Je ne suis pas non plus convaincue par le 9. Il y a trop d'expressions conflictuelles dans tes messages pour l'envisager sérieusement.

 

Non, à mon avis, cela continue à se jouer entre le 4 et le 6, le 7 étant peut-être marginalement possible (mais la morbidité me semble quand même trop marquée).

Seulement, je crains qu'il ne soit impossible d'arriver à avancer dans cette conversation. Au vu de tes récents messages, il semble que tu fumes systématiquement un joint avant de poster, cela te donne peut-être une impression de clarté et d'évidence, seulement c'est une illusion. Et de mon point de vue ce que tu postes est tellement embrouillé, confus et dans tous les sens que je ne suis pas en mesure de t'être utile.

 

Que faire à présent ? Je vois trois possibilités :

- Soit tu souhaites poursuivre ta recherche avec l'ennéagramme et sur ce panneau, dans le but de te connaître et peut-être de changer des choses. Peut-être est-ce possible, mais je pense alors préférable que je n'intervienne plus sur cette conversation, je ne suis certainement pas la personne appropriée pour te répondre.

- Peut-être que par rapport à ce que tu vis en ce moment, l'ennéagramme n'est pas l'outil le plus approprié, et qu'un autre modèle et/ou une autre technique sont plus indiqués.

- Ou alors tu ne fréquentes ce panneau que pour t'amuser ou passer le temps, mais là ce n'est pas une bonne idée parce que ce n'est pas le but de ce panneau. Donc si tu es dans ce cas, peut-être peux-tu fréquenter des forums qui se prêtent davantage à la discussion comme elle vient ?

 

Maintenant, mise au point personnelle :

1- mon détecteur de 6 potentiel (je souligne ce dernier mot) indique simplement que l'hypothèse 6 est à envisager. Il s'est déjà "déclenché" pour des personnes qui n'étaient pas 6 (9 alpha, 4 social, 1 conservation, 3 mu, entre autres…), mais pour qui l'hypothèse 6 n'était pas totalement saugrenue.

2- Il y avait en effet des éléments que j'avais mal compris ou mal interprétés dans le message qui indiquait une hypothèse 1. Mais cela ne change rien à mes conclusions.

3- Nous sommes dans la zone "détermination d'un ennéatype", quelque part le but de Fabien, moi-même, et toute personne intervenant ponctuellement dans une conversation, est de t'aider à te trouver. Si une hypothèse que tu avances nous paraît douteuse, il nous semble approprié de le dire. Pour t'aider, toi, mais aussi pour les personnes qui liront le forum par la suite pour chercher des éléments de réponse sur leur propre type. Ce dernier point fait que nous ne pouvons pas nous permettre de laisser quelqu'un dire ce qui lui passe par la tête sans réagir, si réagir nous semble approprié.

 

Je te souhaite une bonne recherche de toi-même, par les moyens qui seront, pour toi, les plus appropriés.

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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C'est faux !

Je ne fume pas de joints !! Je récris sur le panneau depuis quelques jours et je n'ai pas fumé de joints depuis ! Ni en écrivant, ni avant, ni après !

Je ne cherche pas non plus à m'amuser… Tout cela n'a rien de drôle.

Je cherche réellement à trouver mon type… A me connaître pour évoluer ensuite.

 

Comme je l'ai laissé sous-entendre, je vis une époque particulière de ma vie. Je suis confronté à des choix et la vérité est que je ne sais pas ce que je veux parce que je ne sais même pas qui je suis.

Je fais des hypothèses parce que, comme tu le dis, tout est confus. Alors j'essaie…

 

Depuis avril 2003, je ne fais rien. A cette époque je ratais mon année à la fac, j'allais chez le psy, je prenais des antidépresseurs, et j'ai rencontré quelqu'un. Comme à une bouée, je m'y suis accroché. Je me suis réinscrit à la fac et n'y suis jamais allé. J'éludais toutes les questions sur moi et me consacrais à ma relation, à l'appartement, je lisais des bouquins d'économie et de philosophie, jouais à la PlayStation, sortais le soir avec mon copain et ses amis, et pas les miens parce qu'ils ne s'entendaient pas avec ledit copain. Cette année je suis retourné en cours pour préparer des concours. J'allais bien et allais en cours assez sérieusement. Puis la perspective du premier concours s'est matérialisée et j'ai déraillé petit à petit. Je n'étais pas prêt pour le réussir, donc ce n'est pas si grave. Je ne voulais pas voir le concours arriver, et je me suis mis à faire tout le contraire de ce qu'on pourrait appeler une attitude responsable. Repris un peu la fumette, la boisson, les sorties… jusqu'à un paroxysme les cinq derniers jours avant le concours… Les fêtes ont suivi…

La relation avec mon copain n'était pas satisfaisante sur de multiples points, mais je m'efforçais de supporter, voire de m'occuper, de tout ce qui allait de travers chez lui et dans la relation. Avec de plus en plus de difficultés cependant, sentant petit à petit que je faisais cela pour ne pas faire autre chose. De plus, m'occuper sérieusement de moi et de mon avenir incertain devenait incontournable. J'ai mis fin dernièrement à la relation avec mon copain sans qu'il n'y voit plus d'objections que cela. C'est très récent et partir a été une épreuve pour moi.

 

Je ne sais plus quoi penser. J'ai écrit une partie de ce texte la nuit dernière, et je suis retourné dans la description des types du livre en téléchargement. Je n'arrive pas à trouver ce que j'évite comme si je tenais le bon bout et que la stratégie de l'évitement reprenait le dessus. J'étais désespéré hier soir à la fin. Je me disais que jamais je ne trouverais, que je ferais peut-être mieux d'attendre de voir une lumière dans un tunnel… Spéciale dédicace ! C'est le présent qui parle. Je ne sauterais plus d'un pont…

Je m'en veux de t'avoir critiqué, Bénédicte, pour les détails, parce que je sens qu'à un détail près le positionnement dans l'ennéagramme peut totalement changer.

Je me dis que je n'ai jamais été aussi moi que ces dernières années. Puisqu'on me fichait plus ou moins une paix royale, je pouvais me concentrer dans mon ego.

J'achoppe sur la peur. Je reformule toutes les compulsions en peur de. Peur de l'échec, de la colère, de la souffrance, du conflit, du vide intérieur, etc. Je me connais tellement peu que je pourrais dire que j'ai peur de moi ! Qu'est ce que je vais trouver ??

 

C'est dans cet état d'esprit que je suis venu et reviens maintenant sur le forum. Je crois que je ne comprenais pas grand chose à l'ennéagramme. Les types, les ailes et le schéma d'intégration-désintégration rendent compte de la personnalité des individus. Et connaître ma personnalité étant le but de mes recherches sur Internet… C'est lors d'une recherche parmi d'autres que je suis tombé sur l'ennéagramme, après le MBTI, et après tous les questionnaires bidons qui ciblent plus ou moins une caractéristique de la personnalité, sans parler de l'astrologie et de la cartomancie…

La volonté, je crois, de me trouver rapidement un type et d'y associer une personnalité a été trop forte…

 

Je t'ai visiblement blessée, je suis désolé.

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Bonjour Fred,

 

Je n'ai pas vraiment été blessée, plutôt énervée, et j'avais un peu l'impression de perdre mon temps dans une conversation qui tournait en rond. J'ai choisi de ne pas répondre de suite parce que tout ce que j'aurais pu écrire sur le moment aurait été inutilement sarcastique et/ou agressif. Et que je l'aurais regretté par la suite.

En même temps, un petit coup de gueule me paraissait souhaitable, à la fois dans l'intérêt du panneau, et aussi parce que j'avais l'impression que te secouer un peu pouvait avoir une utilité. Il semble que j'ai eu raison, mais j'aurais aussi bien pu m'être trompée et que les choses tournent mal (tu penses bien qu'en tant que 6 j'allais au moins envisager que le pire puisse arriver… tout en espérant qu'il n'arrive pas).

 

Je ne suis pas actuellement capable de te donner des indications supplémentaires sur ton type, en ce moment je pense qu'on peut hésiter entre le 4 et le 6. Mais j'aurai besoin de relire l'ensemble de tes messages pour me rafraîchir la mémoire. Il y a peut-être d'autres possibilités que j'ai négligées en route.

Ce ne sera pas ce soir en tout cas, et je ne pourrai peut-être pas te répondre de suite, soit que j'aurais été occupée côté boulot, ou peut-être parce que je n'aurai pas été inspirée…

 

Mais une première question quand même. Tu dis avoir peur de te trouver.

Qu'as tu peur de trouver ? qu'est-ce qui serait le pire à trouver ? et quelles en seraient les conséquences (sur toi, sur tes relations intimes et sociables, sur ta sécurité physique….) ?

Dans un moment de calme, une "journée ordinaire" si tu veux, par exemple tu es en vacances, sans pressions particulières, quelle est selon toi ta hiérarchie des centres ?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Fred,

 

En quoi est-ce mal de ne pas savoir ce que l'on veut ?

En quoi est-ce important de savoir qui tu es ?

Pourquoi as-tu retenu finalement l'Ennéagramme ?

Et en quoi est-ce important de trouver rapidement ton type ?

 

Personnellement, quand j'ai découvert l'Ennéagramme, je me suis reconnue tout de suite dans le type 1. J'ai approfondi les lectures et les descriptions de ce type. Plus je lisais et plus j'étais soulagée car ma personnalité s'expliquait par le type 1. Je trouvais une réponse à toutes mes interrogations passées. Puis après, panique totale : à présent, qu'est-ce que je fais ? Avoir trouvé mon type ne me servait plus de rien ; au contraire, je souhaitais ne jamais l' avoir déterminé.

A présent, je refais à nouveau la démarche de déterminer et valider mon type, consciente que l'Ennéagramme ne va pas me dire qui je suis et qu'une fois mon type défini, il me reste un gros travail devant moi qui va m'accompagner toute ma vie.

 

Tu dis que "tu es confronté à des choix". Tu as de la chance d'avoir du choix, non ?

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour Fred, bonjour Christine, bonjour à tous,

 

Je pense que dans toute recherche sérieuse de soi-même, il y a au moins un moment difficile, soit dans l'acceptation de choses que l'on a du mal à regarder en face, soit dans la détermination de ce que l'on va en faire après. Ce moment difficile me semble nécessaire à la progression.

 

Fred, j'ai relu tes premiers messages et je continue à penser que ça se joue entre le 4 et le 6, dans une variante réprimant le centre instinctif.

Je pense également que tu as une forte problématique avec l'instinct social, et que tu manifestes également l'instinct sexuel de manière assez forte.

 

Au vu de tes derniers messages, tu sembles vouloir (consciemment ou non) rejeter fortement ces hypothèses au point de te raccrocher au premier autre type qui passe.

Je t'invite donc dans un premier temps à te demander, pour chacun de ces deux types, pourquoi être 4, respectivement 6, serait si inacceptable que cela.

Et comme ces deux types ont en commun de se reconnaître peu de qualités, je t'invite dans un deuxième temps à te demander en quoi ces types sont indispensables et irremplaçables dans le monde.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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