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Les types et les fêtes (de fin d'année et autres)


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Tout d'abord très bonne année 2010 à tous ! Merci Fabien pour le billet de ton blog du 1er janvier très inspirant ! Je me lance, je déclare la possibilité de l'amour de la Vie et de la fraternité !

Je me pose la question suivante : les types vivent-ils les fêtes de manière différente ?

Pour ma part, voici mon témoignage.

J'ai toujours une appréhension à l'approche des grandes dates (fêtes de fin d'année, anniversaires, etc). J'ai peur que cela ne se passe pas bien, de m'ennuyer, que cela ne soit pas bon, que les sujets de conversations soient convenus et rasoirs au possible, etc.

Je suis toujours très gênée par la débauche d'énergie qui y est consacrée et notamment les heures passées dans la cuisine. Je n'apprécie pas davantage les nombreuses heures passées à table, ce qui finit par être très inconfortable, même sur des chaises ergonomiques !

Quant aux cadeaux de Noël, je trouve que cela frôle l'absurde depuis que j'ai entendu aux infos que, le lendemain de Noel, la boutique du plus grand site de vente sur Internet est pleine à ras bord, c'est à dire que les gens revendent leurs cadeaux. Pour autant, je suis partagée concernant les chèques cadeaux car on ne se mouille pas beaucoup.

En réalité, ce que j'apprécie tout particulièrement, ce sont les moments de partages et de rires, d'échanges, d'appréciation réciproque, une soirée en famille ou entre amis dans laquelle le folklore et les diktats gastronomiques ne constituent pas l'essentiel de la soirée, mais de simples agréables accessoires !

Bon, on se fait une bouffe ?!

Peut-être que les appréhensions et doutes énumérés ci-dessus ont plus à voir avec le centre émotionnel réprimé qu'avec le type 6 ? L'instint de conservation blessé peut-il également y contribuer ?

Bien à vous.

Sixtrouille - E6 mu

"Celui qui cherche un frère sans défaut reste sans frère", Rûmi

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Fabien Chabreuil

Bonjour Sixtrouille,

 

"Merci Fabien pour le billet de ton blog du 1er janvier très inspirant !"

Merci beaucoup de ton retour.

 

"Je me lance, je déclare la possibilité de l'amour de la Vie et de la fraternité !"

J'adhère !

 

"Les types vivent-ils les fêtes de manière différente ?"

Certainement au niveau des motivations, mais y a-t-il, au moins statistiquement, des constantes comportementales ? Nous allons peut-être le savoir. Voici donc mon témoignage de 7.

 

Enfant, j'adorais les fêtes. Essentiellement parce qu'elles étaient une occasion de se goinfrer. Dans la discussion "7 et gloutonnerie(s)", j'écrivais :

La quantité que j'étais capable d'absorber était phénoménale et effrayait les autres. Un exemple. À Noël, à dix ans, je pouvais manger au réveillon plus que n'importe quel adulte, me lever aux aurores et, après un copieux petit déjeuner, manger dans la matinée tous les chocolats que l'on m'avait offerts (en lisant les livres reçus en cadeau), puis passer à table pour un plantureux déjeuner.
Enchaîner Noël, le Jour de l'an, les Rois et ma fête n'était pas un problème, et les mandibules n'étaient pas inactives dans les intervalles !

 

Je les aimais aussi parce qu'elles étaient l'occasion d'avoir des cadeaux, et que, là aussi, ce n'étaient pas les désirs qui manquaient, gloutonnerie oblige. À chaque approche de fête, je remettais à mes parents une liste qui faisait au moins une page écrite serrée de toutes les choses que je voulais, de façon à être certain d'échapper à l'intolérable souffrance que serait un cadeau non désiré. Une fois, j'ai eu un cadeau qui n'était pas sur ma liste et qui ne me convenait pas ; j'ai exprimé mon ressenti de colère et mis plusieurs dizaines d'années à le leur pardonner.

 

Puis est venue l'adolescence, longue période de désintégration en 5 et d'isolement où j'étais présent quand je ne pouvais pas faire autrement et plutôt sinistre… mais toujours aussi goinfre.

 

L'âge adulte a suivi — si, si ! :sarcastic: — et avec lui l'autonomie financière. Autonomie confortable : ingénieur en informatique, je gagnais plutôt très bien ma vie. Cela me permettait d'aller au restaurant quand j'en avais envie, de me payer des chocolats quand je le souhaitais, et de me faire des cadeaux quand je le désirais. Du coup, les avantages des fêtes s'estompaient devant leur inconvénient principal, l'obligation de s'amuser à date fixe qui mettait en péril ma sacro-sainte liberté. Je ne comprenais pas bien pourquoi des gens que je trouvais sinistres toute l'année se déboutonnaient soudainement. Je trouvais cela forcé et artificiel. À cette époque, j'ai passé beaucoup de fêtes seul.

 

Par contre, régulièrement, je voyais des gens et je leur disais : "Allez ! On va fêter le xxx !" (xxx étant la date du jour). Quand ils me demandaient ce qu'il y avait à fêter le xxx, je répondais en prenant un air de stupeur vaguement outragée : "Mais, il n'y en a qu'un dans l'année !" Tout moment doit pouvoir, au moins potentiellement, être un moment de plaisir.

 

Je pense qu'en ce domaine, le positionnement sur la Spirale Dynamique joue aussi. Patricia est beaucoup plus attachée que moi aux fêtes officielles, d'une part parce qu'elle est 1 (là, on a le droit de se détendre), mais aussi parce qu'elle a un BLEU plus fort que moi.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonsoir à tous,

 

Je suis de moins en moins les fêtes, si ce n'est Noël que nous fêtons ma compagne et moi-même avec nos enfants. Lorsque je dis "nous fêtons", nous ne célébrons pas Noël. Nous faisons un dîner sortant quelque peu de l'ordinaire et offons des cadeaux. Pour les autres fêtes, si ma compagne le souhaitait, je les fêterais avec plaisir.

 

En dehors des fêtes officielles, j'ai la même attitude. Je vais fêter les anniversaires de mes proches, parfois d'autres personnes, surtout pour leur faire plaisir. Si le mien est fêté, je m'en réjouis ; s'il ne l'est pas, cela n'a guère d'importance.

 

Lors d'une fête importante, où il y a beaucoup d'invités, je n'ai pas d'appréhension. Je sais que je resterai certainement en périphérie en barvardant avant une ou deux personnes en particulier, parfois aidant pour le service et rarement pour mettre de l'animation. Il fût une époque où cela était particulièrement inconfortable. Aujourd'hui, j'apprécie lorsque cela arrive, sans être pressé que cela se termine : échange, partage dans une bonne humeur réciproque.

 

Pour résumer, je dirais qu'auparavant assister à une fête représentait un conflit (trop de monde — déjà dix, c'était beaucoup —, que vais-je dire, faire, etc. ?), ce que ce n'est plus aujourd'hui.

 

Bien amicalement,

Pascal

Pascal (9 alpha - aile 1 et 8)

"À force de sacrifier l'essentiel pour l'urgence, on finit par oublier l'urgence de l'essentiel" (Edgar Morin)

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Bonjour,

Voici mon témoignage.

Je n'attache pas vraiment d'importance aux fêtes de fin d'année. Au pire, le jour de Noël n'est qu'un jour ennuyeux à passer. Cette année j'ai assez aimé parce qu'il y avait beaucoup de monde à table (sous-type social) et des discutions intéressantes. Alors j'ai tout écouté, mais bien sûr, je n'ai pas participé.  :sarcastic: J'ai pu faire toutes mes analyses sur les ennéatypes des membres de ma famille.

Les cadeaux :
Ça me gonfle vraiment de faire des cadeaux pour faire des cadeaux. Mais bon, je fais un effort pour mes parents et mon frère. Je me souviens qu'une année, j'avais essayé d'expliquer que je ne voulais rien pour Noël, que ça ne servait à rien de m'offrir quelque chose par principe, parce que je n'avais besoin de rien.
Maintenant j'ai la solution : je demande quelque chose d'utile, mais de bien cher (genre matériel de montagne, stage) ; comme ça, j'ai un cadeau unique, et c'est un investissement.

Au niveau de la Spiral Dynamique — revente de cadeaux :
Je ne sais pas si c'est dû à un manque de VIOLET, mais l'année dernière, mon oncle m'avait offert un bracelet (je ne porte jamais de bijoux et en plus ce n'étais pas du tout mon style !). Mon frère m'a proposé de me le racheter pour l'offrir à sa copine. J'ai trouvé cet arrangement génial ! Mais ça a choqué pas mal de personnes à qui j'en ai parlé.

Les vœux :
Là encore, ça me saoule. Mais bon, j'ai une mère (type 1 alpha) qui me harcèle pour que je les souhaite à tout le monde. Et si elle voit que je tarde à le faire, elle a sa solution : elle prend le téléphone, compose le numéro de ma grand-mère, et me le colle dans les mains (eh oui, c'est dur la vie quand on a une mère avec une hiérarchie des centre inverse de la sienne :happy:).
Mais bon, je dois reconnaître qu'elle a raison. Pour mon grand-père, j'ai réussi à négocier l'envoi d'une carte (je préfère), et il était vraiment heureux de la recevoir ; ça lui a fait très plaisir, donc je pense que finalement ça valait la peine !

Sinon, je n'ai pas de résolutions pour 2010. Mais ma possibilité serait de continuer à faire mon auto-observation et les découvertes qui vont avec.

E5 alpha, C= S-/+ X-/+

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

Deux petites parenthèses pour Claire.

"Pour mon grand-père, j'ai réussi à négocier l'envoi d'une carte (je préfère), et il était vraiment heureux de la recevoir ; ça lui a fait très plaisir, donc je pense que finalement ça valait la peine !"
Je crois que toute la problématique émotionnelle du 5 est dans cette phrase. C'est a posteriori que tu réalises qu'une carte fait plaisir à ton grand-père. Pour utiliser un vocabulaire mental : déficit d'utilisation des neurones miroirs.

"Sinon, je n'ai pas de résolutions pour 2010. Mais ma possibilité serait de continuer à faire mon auto-observation et les découvertes qui vont avec."
J'ai comme un doute que ce soit une vraie possibilité. Une possibilité, au sens du billet du blog, est un engagement beaucoup plus fort qu'une résolution, et donc ton conditionnel ne rentre pas bien dans le tableau…

Très amicalement,
Fabien

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Bonjour à tous,

Voici mon témoignage de 8 alpha.

Ma relation aux fêtes à fortement varié avec le temps (sans doute en raison de mon évolution — dans mon cas, régression — sur la Spirale Dynamique.

Longtemps, j'ai adoré les fêtes qui étaient un prétexte à tous les excès (ma passion). J'ai longtemps été cataloguée comme « fêtarde » (jusqu'à ce que je rencontre mon mari qui est plus casanier que moi).

Ayant un VIOLET très fort, j'ai toujours attaché une importance énorme aux fêtes de fin d'années avec la famille. Un Noël, j'avais, par esprit de vengeance (ma fixation) décidé d'embêter mes parents et de ne pas aller les voir pour Noël. La veille de Noël, je me suis retrouvée en larmes (j'avais environ 25 ans) et j'ai dû sauter dans un train pour ne pas passer Noël seule : ça aurait été la première fois de ma vie, et c'était inconcevable pour moi.

Pour les cadeaux, longtemps, le rituel des cadeaux a été important, et je me creusais la tête pour trouver des idées… Je vivais le rituel cadeau comme une obligation parfois pénible. Un jour, j'ai totalement basculé par rapport à cela et j'ai trouvé scandaleux ce gâchis de papier et de cadeaux inutiles. Désormais, je ne ressens aucune obligation, et je fais des cadeaux utiles, ou bien je choisis quelque chose que la personne apprécie vraiment, ou bien je FABRIQUE un cadeau (c'est ma solution favorite si j'ai le temps. Cela peut aller de la réalisation d'une mosaïque (une centaine d'heures) à un montage de films (20 heures pour un film que j'ai monté cet été pour des amis), en passant par des "cosmétiques maisons" (quelques minutes).
Je me souviens que pour Noël 2002, j'avais 15 personnes chez moi et j'ai fabriqué un cadeau pour chaque adulte (c'est pratique parfois d'avoir le centre instinctif préféré :wink:).
Parfois je livre le cadeau six mois après la fête ou l'anniversaire, car j'ai passé trop de temps à le fabriquer ! :sarcastic:
Dans la famille, nous avons un accord : pas de cadeaux à Noël à part aux enfants. Avec mon mari, nous ne nous faisons que des cadeaux "non matériels", genre un week-end en amoureux ou un voyage ou un super restau.

Il ne me viendrait jamais à l'idée de revendre un cadeau fait par une personne avec qui j'ai un lien fort. Ca serait même une sorte de sacrilège !!! Un exemple : une très bonne amie m'a offert, avant de quitter Dubaï, une petite chaîne en argent avec une étoile. Je n'aime pas les petits bijoux et je n'aurai jamais choisi un bijou aussi discret… Pourtant, je porte ce cadeau avec plaisir car il est une forme de lien avec cette amie qui me manque. Je pense à elle chaque fois que je le porte. Porter son cadeau, c'est une manière de porter notre amitié.

Ma mère m'a offert pour mes 40 ans un superbe bracelet en or qu'elle avait acheté lorsque j'avais 10 ans… Ce cadeau (que certains considèrent d'occasion) a mille fois plus de valeur pour moi qu'un bijou neuf, car il porte une symbolique et un VIOLET forts.

Depuis que mes conditions de vie ont changé (à savoir expatriation), j'attache beaucoup moins d'importance aux fêtes de fin d'année que nous célébrons à peine (juste Noël pour les enfants).
Je trouve presque ridicule de "devoir" faire la fête pour le Nouvel An.
Par contre, j'apprécie toute fête avec des gens que j'aime vraiment et avec qui j'ai un lien VIOLET fort… Et, en bonne 8, je ne fais aucun effort avec les gens que je n'apprécie guère et je n'hésite pas à partir d'une fête ennuyeuse, ou même à refuser une invitation. Dans ma vie de jeune adulte, n'importe quelle fête était bonne à prendre quelle que soit la compagnie… Maintenant, je suis devenue assez exigeante dans mes choix, toujours sensible à ce fameux lien VIOLET.

Bref, ma relation aux fêtes a évolué avec mon évolution de valeurs. De fêtarde excessive, je suis devenue très exigeante sur le choix des mes compagnons de fêtes avec qui j'ai besoin d'avoir un lien et une complicité forte.

Très amicalement
Aurore

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonjour à tous,

 

Concernant les fêtes, il y a eu différentes périodes dans ma vie.

 

Pendant mon enfance, les fêtes étaient surtout des moments privilégiés pour réunir toute la grande famille. Je suis très heureuse d'avoir connu ces retrouvailles avec ces oncles et tantes dispersés dans toute la France. C'étaient des moments de bonheur à vivre dans la simplicité. Simplicité aussi des cadeaux à Noel, j'en rêvais longtemps avant…

 

À l'adolescence c'étaient plutot les copains, la fierté de passer une nuit blanche, de sortir danser… je pense avec des excès qui tirent vers le 8. C'était le besoin du moment.

Les souvenirs de fêtes de famille, c'était surtout des repas à rallonge qui n'en finissaient plus.

 

À l'âge adulte, il y a un équilibre qui s'est instauré petit à petit. Le mariage, la venue des enfants me donnent d'autres priorités. Je sélectionne les fêtes, car toute fête demande beaucoup de temps et d'énergie que ce soit dans la préparation ou s'il n'y a pas de préparation, il y a la récupération.

 

Noël restera toujours un moment privilégié à vivre en famille. J'habite en Alsace et il est difficile de passer à côté. La tradition est si bien imprégnée que partout où vous allez, c'est Noël… dans tous les villages, les magasins, l'administration, les marchés, etc.

À cette occasion, je fais des petits gâteaux maison joliment présentés, et cela fait des heureux.

 

Point de vue cadeau, les cadeaux maison sont toujours les bienvenus. Je rejoins Aurore à ce sujet. De même, si je reçois un cadeau, je le garde, c'est un lien avec la personne qui me l'a offert. Je ne sais pas revendre les cadeaux reçus, même s'ils ne me plaisent pas, ils ont une place dans notre maison.

 

Avec l'âge, j'ai m'impression de tirer vers la simplicité. Pour un repas de fête, être raisonnable, mettre l'accent sur un bon plat, offrir des cadeaux utiles et personnalisés, et puis être heureux des retrouvailles et du partage

 

Bonne année 2010.

Cordialement.

Barbara (E2 alpha, aile 1, C++ S= X+)

"Dum sol non lucet opus est patientia" ("Pendant que le soleil ne luit pas, la patience est nécessaire")

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Bonjour à tous,

 

Pour que nos lecteurs puissent tirer le meilleur de ces discussions et pour qu'une synthèse soit éventuellement possible, je vous demande, conformément au mode d'emploi de ce secteur du forum de faire explicitement le lien entre vos témoignages et les caractéristiques de votre ennéatype. Vous bénéficierez en plus d'une introspection profitable…

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 3 weeks later...

Bonjour à tous,

 

Suite au message de l'Administrateur, je voudrais réajuster mon témoignage précédent.

 

Concernant les fêtes, il y a eu différentes périodes dans ma vie.

 

Pendant mon enfance, les fêtes étaient surtout des moments privilégiés pour réunir toute la grande famille. Je suis très heureuse d'avoir connu ces retrouvailles avec ces oncles et tantes dispersés dans toute la France. C'étaient des moments de bonheur à vivre dans la simplicité. Simplicité aussi des cadeaux à Noel, j'en rêvais longtemps avant…

 

C'était un moment où je pouvais vivre mes émotions avec les autres, partager ma joie, vivre le sentiment d'aimer et d'être aimée, en rêvant d'abord des cadeaux de Noël… pour les recevoir.

 

À l'adolescence c'étaient plutot les copains, la fierté de passer une nuit blanche, de sortir danser… je pense avec des excès qui tirent vers le 8. C'était le besoin du moment.

Les souvenirs de fêtes de famille, c'était surtout des repas à rallonge qui n'en finissaient plus.

C'est une période pas très heureuse, où je me rends compte que je ne m'écoutais pas vraiment. J'étais sous l'emprise de ma compulsion de 2.

 

À l'âge adulte, il y a un équilibre qui s'est instauré petit à petit. Le mariage, la venue des enfants me donnent d'autres priorités. Je sélectionne les fêtes, car toute fête demande beaucoup de temps et d'énergie dans la préparation, ou s'il n'y a pas de préparation, il y a la récupération.

Je suis toujours au service des autres. Cette fois-ci je privilégie mon couple et mes enfants, bien que j'avais une nounou à domicile. J'arrive à me fixer des priorités et mes besoins ne passent plus forcément après ceux des autres.

 

Noël restera toujours un moment privilégié à vivre en famille. J'habite en Alsace, et il est difficile de passer à côté. La tradition est si bien imprégnée que partout où vous allez, c'est Noël… dans tous les villages, les magasins, l'administration, les marchés, etc.

À cette occasion, je fais des petits gâteaux maison joliment présentés, et cela fait des heureux. Ce qui est important pour moi, c'est de donner avec le cœur, de faire des gâteaux avec amour, de personnaliser le paquet, de pouvoir toucher l'autre.

 

Point de vue cadeau, les cadeaux maison sont toujours les bienvenus. Je rejoins Aurore à ce sujet. De même, si je reçois un cadeau, je le garde, c'est un lien avec la personne qui me l'a offert. Je ne sais pas revendre les cadeaux reçus, même s'ils ne me plaisent pas, ils ont une place dans notre maison.

Le cadeau d'un ami, c'est toute sa reconnaissance. Il fût un temps, je pleurais si certains proches m'oubliaient pour mon anniversaire comme si je perdais leur amitié, le lien qui nous unissait à un moment donné. Paradoxalement aujourd'hui, j'ai découvert d'autres liens qui nous rendent plus libres et qui sont nettement plus profonds et qui ne se limitent pas à un "cadeau terrestre".

 

Avec l'âge, j'ai m'impression de tirer vers la simplicité. Pour un repas de fête, être raisonnable, mettre l'accent sur un bon plat, offrir des cadeaux utiles et personnalisés, et puis être heureux des retrouvailles et du partage.

J'essaye de ne plus m'emballer dans mes émotions à la recherche de reconnaissance pour avoir fait un super plat par exemple, et qui rejoint l'orgueil, si je le fais ce sera toujours pour les autres, sans forcément attendre le retour de l'ascenseur.

 

J'espère, par ces compléments, vous avoir apporter un autre éclairage sur le type 2.

 

Cordialement,

Barbara

Barbara (E2 alpha, aile 1, C++ S= X+)

"Dum sol non lucet opus est patientia" ("Pendant que le soleil ne luit pas, la patience est nécessaire")

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  • 3 years later...

Bonjour,

Je réponds juste avant la fermeture du forum pour ces fêtes justement, je souhaitais apporter ma contribution avant les fêtes (et peut-être une autre après les fêtes pour comparer ?).

En ce qui me concerne (5 alpha), j'ai toujours apprécié les fêtes de fin d'années, un moment que j'attends toujours avec impatience : c'est l'occasion de voir toute la famille proche et, comme le dit Fabien, c'est l'occasion de se goinfrer sans compter pendant deux semaines. :happy: En général, je suis en congés durant 1 à 2 semaines.

Comment se manifeste l'ennéatype : au cours des repas de fêtes, je suis en général au bord de la table (pas au milieu !), je parle peu (avarice) et j'écoute beaucoup. Tout le monde parle, discute et rit, j'en profite, mais sans le vivre sur l'instant. Je "sais" que c'est sympa, mais je le vivrai plus tard, après les fêtes (isolation).

 

Pendant ce temps, j'accumule les plats sans compter. Ce dernier point, je doute que ce soit de la désintégration en 7 pour deux raisons :

  • Cela a toujours été ainsi, même enfant. Or, dans mes souvenirs, le type de désintégration ne se manifeste pas enfant (ou corrigez-moi si je me trompe).
  • Je ne suis pas particulièrement désintégré dans ces moments-là, au contraire, c'est plutôt un état de sécurité et de sérénité.

Honnêtement, je ne vois pas de lien avec l'ennéatype. J'ai toujours eu un bon appétit, et avec excès.
En tous cas, le VIOLET est bien présent au cours des fêtes.

Entre les fêtes, il faut faire passer la première fournée de gloutonneries en attendant la seconde, et là, c'est l'occasion de me goinfrer, non pas de nourriture, mais d'informations. En général, il s'agit de cumuler les séances de cinéma, d'expérimenter des technologies informatiques peu répandues, de lire un livre sur l'astrophysique ou de tester un jeu vidéo obscur indépendant (en fait, le plus possible en cumulé). C'est un excellent moment pour pouvoir faire vivre mon orientation sur du concret.

Après les fêtes, il faut retourner à la normale. Et là, c'est dommage, mais il le faut bien!

Sur ce, bonnes fêtes. :bye:

Patrick, 5 alpha, C+ S= X-/=

Aile principale : 4

Aile secondaire : 6

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Bonjour à tous,

"Cela a toujours été ainsi, même enfant. Or, dans mes souvenirs, le type de désintégration ne se manifeste pas enfant (ou corrigez-moi si je me trompe)."
Ça serait trop beau ! Si, bien sûr, un enfant peut manifester tous les traits égotiques et même avec ampleur, je peux en témoigner. :sad:

"Je ne suis pas particulièrement désintégré dans ces moments-là, au contraire, c'est plutôt un état de sécurité et de sérénité."
Quelqu'un qui manifeste sa passion et son mécanisme de défense est quand même un peu en désintégration, non ?

 

"Après les fêtes, il faut retourner à la normale. Et là, c'est dommage, mais il le faut bien !"

Ah bon, il le faut ? Qui dit cela ? Pourquoi donc ? (Cf. mon témoignage ci-dessus).

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 1 month later...

Bonjour et bonne année 2014 à tous !

"Cela a toujours été ainsi, même enfant. Or, dans mes souvenirs, le type de désintégration ne se manifeste pas enfant (ou corrigez-moi si je me trompe)."
Ça serait trop beau ! Si, bien sûr, un enfant peut manifester tous les traits égotiques et même avec ampleur, je peux en témoigner. :sad:

Merci Fabien pour cette précision, j'avais mémorisé le contraire à tort.

"Je ne suis pas particulièrement désintégré dans ces moments-là, au contraire, c'est plutôt un état de sécurité et de sérénité."
Quelqu'un qui manifeste sa passion et son mécanisme de défense est quand même un peu en désintégration, non ?

Oui, effectivement, et j'ai été attentif au cours de ces fêtes 2013, il s'agit bien de passages en désintégration. Le détachement et l'avarice sont bien là, d'autant plus que cette année j'ai eu du feed-back (ma mère qui m'a dit une fois ou deux, "Hé numéro 5 !" pour dire "attention, tu es parti dans ta tête depuis un moment et tu n'es plus parmi nous !").

En fait, j'ai constaté que ces passages désintégrés ne m'empêchent pas de "profiter" de la situation, mais c'est peut-être un phénomène égotique, et si j'étais dans l'ici et maintenant à ce moment-là, j'en profiterais bien plus ou peut-être d'une façon différente ? (Je n'ai pas encore fait les stages Essence et Éveil.)

En tout cas, je n'ai pas constaté de moments où j'ai apprécié me goinfrer en étant "non détaché" et "hors avarice".

"Après les fêtes, il faut retourner à la normale. Et là, c'est dommage, mais il le faut bien !"
Ah bon, il le faut ? Qui dit cela ? Pourquoi donc ? (Cf. mon témoignage ci-dessus).

Je n'ai pas compris ta réponse, ou alors je me suis mal exprimé : le "il faut retourner à la normale" (du moins tel que je l'ai pensé) concerne la situation de "passer de vacances sympa au retour à la vie tumultueuse-sociale du travail" (et non d'un changement au niveau égotique).

Amicalement,
Patrick

Patrick, 5 alpha, C+ S= X-/=

Aile principale : 4

Aile secondaire : 6

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Bonne année 2014 à tous !

Voici mon témoignage de 6 mu, un aperçu chronologique de mon vécu quant aux fêtes.

De mon enfance, je garde de très bons souvenirs des Noëls chez mes grands-parents avec mes nombreux oncles, tantes, cousins, cousines, etc., feu dans la cheminée et repas traditionnel. L'ambiance était chaleureuse et je me sentais en sécurité (désir de base du 6).

 

Cela s'est gâté à l'âge de 16 ans. Lorsque j'ai été invitée à ma première boum, j'ai pleuré. Je n'avais aucune envie d'y aller : cela me faisait très peur (passion du 6). J'étais même paniquée (contrepoids égotique) car je ne savais pas comment cela allait se passer. Mon attitude trahissait mes émotions : regard en alerte guettant tout danger éventuel. De quoi avais-je peur ? De ne pas savoir quoi dire, de ne pas savoir comment me comporter par rapport aux autres, peur d'être draguée et de ne pas savoir comment réagir… Incapable d'accueillir le moment présent, j'ai conservé cette peur de ce genre de fêtes jusqu'à l'âge de 36 ans. Jusque là, je me suis sentie contrainte d'aller à des soirées qui ne me correspondaient pas : trop superficielles, trop de monde, trop de tension à ne pas baisser la garde, peur que mon mari me trompe sous mes yeux…

 

Puis j'ai divorcé et j'ai passé plusieurs réveillons du jour de l'an seule (aile 5) avec un bon film et de bonnes choses à manger (aile 7). Cela a été une période de rupture avec les fêtes obligatoires. Ensuite, j'ai choisi des fêtes qui me correspondaient avec des amis proches ou de la famille, ce qui était beaucoup plus sécurisant et chaleureux, et me permettait d'être dans le partage. Je crois que ma loyauté (orientation du 6) va à mon entourage proche et dans ces occasions, je suis heureuse d'être disponible pour eux. Mais il ne faut pas que cela dure trop longtemps car j'ai aussi besoin de temps seule pour me ressourcer. Et c'est ma peur de la déviance (compulsion du 6) qui fait que, au bout d'un moment si les fêtes durent trop longtemps, je suis en colère, car je suis prise entre deux feux.

Pour les cadeaux, j'aime quand mon choix est évident et que mon intuition m'a guidée. Si ça n'est pas le cas, je préfère demander à la personne ce qui lui ferait plaisir par peur de me tromper (manque de confiance, fixation de doute et passion). Je n'aime pas sentir une déception ou un manque de joie à la découverrte de mon cadeau. Il y a aussi un peu de paresse (désintégration en 9) car je n'aime pas faire les magasins.
Quant à l'investissement financier, je me sers également de mon intuition et de mon ressenti pour trouver la valeur qui me semble juste : ni trop, ni trop peu, et c'est l'occasion de faire pour moi un petit travail sur la culpabilité…

Pour les repas, j'aime lorsque chacun prépare quelque chose. Un peu par paresse, mais aussi parce que c'est l'occasion de cuisiner une spécialité dont tout le monde profite. Je n'ai pas envie de passer trop de temps à la cuisine. C'est encore une question d'équilibre. Ni trop (j'ai envie de faire autre chose comme lire ou voir un film, centre mental oblige), ni pas assez (j'ai envie de faire plaisir aux autres).

Avec mon mari, nous organisons plusieurs fois par an des fêtes musicales où nous recevons une cinquantaine de personnes le samedi et autant le dimanche. Après le concert, nous partageons ce que chacun a apporté. Les mets sont variés, et l'atmosphère très conviviale. Et là, même s'il y a beaucoup de monde, je me sens parfaitement détendue et en sécurité. Je passe de groupe en groupe pour servir et parler avec les invités.

Pour les vœux, je n'écris jamais de carte (toujours par paresse). Je préfère téléphoner pour échanger. C'est pour moi l'occasion de demander des nouvelles à des personnes que j'aime.

En résumé, une fête ratée, c'est un moment d'expansion du temps (stage Éveil) où l'on est coincé à table avec quelqu'un d'ennuyeux. J'ai moi-même souvent du mal à trouver des sujets de conservation (amnésie et confusion) si je ne suis pas à l'aise. La nourriture est lourde. Une musique agressive tambourine nos pauvres tympans, et des gens dansent en faisant semblant de s'amuser. Un vrai cauchemar…
Et une fête réussie, c'est la joie des retrouvailles, du partage, dans un joli cadre avec, par exemple un bon feu de cheminée ou l'été dans un beau jardin, des mets aux saveurs subtiles, de la chaleur humaine, des rires et du mouvement (pas de place attitrée). Et s'il y a contraction du temps, tant mieux !

Sophie-Athéna – 6 mu, ailes 5 et 7, Conservation, C+, S=/-, X-

 

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Merci Sophie-Athéna pour ce témoignage et pour la précise analyse ennéagrammique qui l'accompagne.

 

Le 13/01/2014 à 18:18, Athéna a dit :

Et s'il y a contraction du temps, tant mieux !

C'est une illusion de l'ego. L'absence de transe hypnotique est toujours préférable : tu n'aurais pas l'idée de dire que si un film est bon, il est encore meilleur vu en accéléré, non ? De même, si le moment est agréable, autant profiter à plein de chaque instant.

 

Le 13/01/2014 à 13:10, Patrick a dit :
Le 12/12/2013 à 09:34, Fabien Chabreuil a dit :

"Après les fêtes, il faut retourner à la normale. Et là, c'est dommage, mais il le faut bien !"

Ah bon, il le faut ? Qui dit cela ? Pourquoi donc ? (Cf. mon témoignage ci-dessus).

Je n'ai pas compris ta réponse.

Ma réponse était double. C'était d'abord une plaisanterie faisant allusion à ma première participation dans cette discussion où j'écrivais : "Régulièrement, je voyais des gens et je leur disais : "Allez ! On va fêter le xxx !" (xxx étant la date du jour). Quand ils me demandaient ce qu'il y avait à fêter le xxx, je répondais en prenant un air de stupeur vaguement outragée : "Mais, il n'y en a qu'un dans l'année !" Tout moment doit pouvoir, au moins potentiellement, être un moment de plaisir."

 

Il y avait aussi un volet plus sérieux renvoyant une fois de plus au métamodèle. L'utilisation du verbe falloir est souvent inappropriée. Nous avons très peu de réelles obligations absolues dans la vie. Nous choisissons certaines options, mais nous ne sommes pas toujours conscient que c'est un choix. Ainsi l'opérateur modal falloir utilisé à mauvais escient nous déresponsabilise et nous donne un sentiment d'impuissance. On gagne à l'employer le moins souvent possible.

 

Très amicalement,

Fabien

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C'était une petite blague, mais je comprends que ça n'était pas très judicieux, cela pouvant induire en erreur.

Sophie-Athéna – 6 mu, ailes 5 et 7, Conservation, C+, S=/-, X-

 

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Bonjour et tout d'abord mes meilleurs vœux pour 2014 !

Les fêtes de fin d'année ont toujours été une corvée et une source de fatigue incommensurable ! S'obliger à se voir (une mère 6 qui organise le repas familial…), discuter de tout et surtout de rien pendant des heures à tables m'était insupportable. En général, je m'éclipsais physiquement (dans ma tête c'était déjà fait) au milieu du repas pour me réfugier dans une autre pièce pour lire ou regarder la télé… Ma problématique première durant cette période était : "Comment je peux échapper à ces repas ? Pourvu que je sois malade…"

 

Ma famille n'y est pour rien, je précise. Cette année encore, j'ai du réfreiner des automatismes qui m'auraient conduit à me conduire comme un ours !

Pour le réveillon du 31, c'est à peu près la même chose. Je veux savoir qui sera présent et ma place préférée est en cuisine !
Mais cette annnée, j'ai fait en sorte de me mélanger et d'échanger avec d'autres personnes : et j'ai appris plein de choses !
Vivement la prochaine fois !

Amitiés.

Lionel – E5 mu

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Bonjour à tous,

Tout d'abord mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.

En fait, j'aime bien les ambiances de fête lorsqu'il y a suffisamment de monde pour créer une (bonne) ambiance qui me donne un rythme. Je suis alors en partie en fusion avec le groupe, dans le confort égotique du VIOLET du groupe. Le corollaire est que je n'aime pas que la fête me soit consacrée, par exemple qu'il s'agisse de mon anniversaire.

Je ne suis pas attaché aux dates des fêtes. Je verrais mieux Noël sous la neige en juillet dans l'hémisphère sud que sous la pluie en décembre à Paris, par exemple.

Sophie-Athéna, la fête c'est contracter l'estomac et décontracter le temps. :wink:

Amicalement,
Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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