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l’ennéagramme

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Détermination d'un type (4?)


Éric6

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Bonjour à tous,

 

Je suis nouveau et c'est la première fois que j'écris un message sur ce forum. Je suis un peu embarrassé car il m'est difficile de me livrer, surtout sur un forum de discussion.

J'écris ce message car je voudrais être un peu aidé sur la détermination de mon type.

Je dirais d'abord que je suis quasiment sûr d'être un 9 : inactivité, effacement, besoin de tranquillité, fuit les conflits. :bye: Cependant, en y réfléchissant bien, je me dit que l'envie n'est pas forcement exempte de mon fonctionnement. Globalement, je considère que les autres ont une meilleure vie que moi, qu'ils sont plus chanceux, qu'ils ont plus de valeur, qu'ils sont plus satisfaits. Bref, que leur verre est plein et que le mien est vide. Concrètement je pensais, adolescent (j'ai maintenant une trentaine), que le jour où j'aurai une relation amoureuse, je serai enfin heureux et que je pourrai enfin commencer à vivre et que tant que cela ne sera pas, les choses n'iront pas bien. J'enviais les gens capables de nouer des relations affectives et je me disais qu'ils étaient heureux. :angry: C'est une obsession qui a duré longtemps. Je projetais un bien-être toujours dans le futur, mais dans le présent cela n'allait jamais, il me manquait quelque chose d'essentiel. Actuellement, je remarque que ce qui a changé dans mon fonctionnement est le fait d'être plus satisfait (ou, en tout cas, d'être moins insatisfait), de considérer que les autres n'ont pas forcément une vie meilleure que la mienne, et que ça ne va pas si mal que ça. Bref, j'ai l'impression que je suis moins dans l'envie (mais je pense quand même que je ne suis pas quelqu'un de spécialement envieux). J'ai aussi remarqué que j'essayais de me rassurer en me disant, comme le soutient le philosophe Schopenhauer, que personne n'est satisfait de sa vie, et que celle-ci consiste en une succession de promesses de satisfactions chimériques. :peur: Sa vision pessimiste de l'existence est aussi connue pour avoir des vertus consolatrices sur ses lecteurs (calmer l'envie du 4 ?).

Le deuxième point qui me fait penser au 4 est le sous-type social. La honte a dominé ma vie pendant longtemps :blush: mais je ne perçois pas le rapport entre envie et honte. Par contre, je ne me reconnais pas du tout dans la compulsion d'évitement de la banalité. De même, les descriptions dramatiques ou "37°2 le matin" du type 4 ne me correspondent pas. Mais d'après les informattions de votre site, il faut chercher les motivations de bases plutôt qu'un comportement particulier.

Je pense aussi que je réprime en premier lieu le centre instinctif, mais le 9 aussi.

Pourriez-vous m'éclairer sur tout cela ? :rofl:

 

Cordialement, Eric

Éric – E6 alpha

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Fabien Chabreuil

Bonjour Eric,

 

Tout d'abord, bienvenue sur ce forum de discussion.

 

"fuit les conflits"

Systématiquement ? Quand t'es-tu mis en colère pour la dernière fois ? Et pour la première fois de ta vie ?

 

"Globalement, je considère que les autres ont une meilleure vie que moi, qu'ils sont plus chanceux, qu'ils ont plus de valeur, qu'ils sont plus satisfaits. Bref, que leur verre est plein et que le mien est vide."

Tel que c'est exprimé, tu fais un constat qu'un 9 pourrait faire dans une phase un peu dépressive. La question est de savoir ce que tu ressens en faisant ce constat. Quelle émotion vis-tu à ce moment-là ? Est-ce vraiment de l'envie ?

 

"Concrètement je pensais, adolescent (j'ai maintenant une trentaine), que le jour où j'aurai une relation amoureuse, je serai enfin heureux et que je pourrai enfin commencer à vivre et que tant que cela ne sera pas, les choses n'iront pas bien. J'enviais les gens capables de nouer des relations affectives."

Cela non plus n'est pas incompatible avec le 9 dans l'expression de son instinct sexuel. Tu emploies là le mot envie. Comment se manifestait-elle ? Quelle était la charge émotionnelle derrière cette envie ?

 

"Actuellement, je remarque que ce qui a changé dans mon fonctionnement est le fait d'être plus satisfait (ou, en tout cas, d'être moins insatisfait)"

Ceci n'est guère compatible avec le 9 à cause de la fixation d'oubli de soi.

 

"Le deuxième point qui me fait penser au 4 est le sous-type social. La honte a dominé ma vie pendant longtemps :angry: mais je ne perçois pas le rapport entre envie et honte."

Là aussi, c'est nettement plus 4 que 9.

Le rapport entre envie et honte est que tous deux sont des conséquences du sentiment de manque. Si je manque de ce que les autres ont, je les envie de l'avoir, et je me dis que je dois être bien insuffisant pour ne pas l'avoir moi aussi (honte).

 

"Par contre, je ne me reconnais pas du tout dans la compulsion d'évitement de la banalité."

Peux-tu préciser ? Il y a souvent là un paradoxe chez les 4. Ils ne supporteraient pas d'être comme tout le monde à cause de leur quête d'identité, mais le manque, l'envie et la honte leur font en même temps désirer d'être comme les autres. C'est le piège dans lequel leur ego les fait tomber.

 

"De même, les descriptions dramatiques ou "37°2 le matin" du type 4 ne me correspondent pas."

Le drame est le style de communication du 4, et centre préféré oblige, il n'y a pas de 4 (sauf très très intégré) sans fortes variations émotionnelles. Qu'en est-il ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Merci d'essayer de m'éclairer sur mon type.

 

Le drame est le style de communication du 4, et centre préféré oblige, il n'y a pas de 4 (sauf très très intégré) sans fortes variations émotionnelles. Qu'en est-il ?
Je n'est pas de fortes variations émotionnelles. Mon humeur n'est pas du tout cyclothymique. On dit de moi que je suis plutôt calme, même si intérieurement je ne le suis pas forcément. On peut donc certainement exlure le 4, même si je ne suis pas sûr de ce que tu veux dire par "fortes variations émotionnelles" (si c'est un manque d'inhibition et le fait que les affects "partent dans tout les sens").

 

"fuit les conflits"

Systématiquement ? Quand t'es-tu mis en colère pour la dernière fois ? Et pour la première fois de ta vie ?

Je ne me mets jamais en colère, en tout cas je ne l'exprime pas, certainement par peur que cela ne soit pas justifié. Jusqu'à une vingtaine d'années, je ne ressentais même pas la colère et je ne comprenais pas les gens qui avait cette émotion. La premiere fois que j'ai exprimé cette émotion envers quelqu'un, c'était il y a, à peine, quelques années et cela a choqué mon entourage. Quant aux conflits, je ne m'engueule jamais avec personne, et quand c'est le cas, je le regrette immédiatement et je me dis que j'aurais dû m'écraser. Le conflit provoque chez moi de l'angoisse, précisement un sentiment d'insécurité.

 

"Actuellement, je remarque que ce qui a changé dans mon fonctionnement est le fait d'être plus satisfait (ou, en tout cas, d'être moins insatisfait)"

Ceci n'est guère compatible avec le 9 à cause de la fixation d'oubli de soi.

Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Le 9 n'a aucune conscience de lui-même ?

Personnellement, je suis toujours connecté à ce que je ressens. Ce ne sont pas tant les événements qui importent pour moi, mais ce qu'ils déclenchent à l'intérieur. Je ne suis pas du tout déconnecté de moi-même.

 

"Le deuxième point qui me fait penser au 4 est le sous-type social. La honte a dominé ma vie pendant longtemps :blush: mais je ne perçois pas le rapport entre envie et honte."

Là aussi, c'est nettement plus 4 que 9.

Je maintiens que la honte a été un sentiment dominant dans ma vie et, qu'elle m'a beaucoup handicapé dans mes relations à autrui. Cette émotion ne peut elle pas avoir de l'importance chez le 9 ?

 

"Globalement, je considère que les autres ont une meilleure vie que moi, qu'ils sont plus chanceux, qu'ils ont plus de valeur, qu'ils sont plus satisfaits. Bref, que leur verre est plein et que le mien est vide."

Tel que c'est exprimé, tu fais un constat qu'un 9 pourrait faire dans une phase un peu dépressive. La question est de savoir ce que tu ressens en faisant ce constat. Quelle émotion vis-tu à ce moment-là ? Est-ce vraiment de l'envie ?

Ce que j'appelle l'envie est l'impression que les autres ont quelque chose de plus que moi, qu'ils sont plus satisfait de leur vie. Bref, que l'herbe est plus verte dans le jardin d'autrui. Mais, effectivement, peut-être que cela n'a rien avoir avec le 4, et qu'il faut rattacher cela à une humeur un peu dépressive. :sad:

Un complexe d'infériorité a-t-il un rapport avec l'envie ?

 

J'ai aussi remarqué que j'avais le sens esthétique. Par exemple, lorsque je me suis acheté un PC, il y a quelque mois, le critère premier était l'esthétique et non pas les performances. Le 9 peut-il réagir comme cela ?

 

Pour terminer, je dirais que le style éducatif qui correspond le mieux est le 9. J'ai eu une éducation qui fait que j'ai toujours dû me faire tout petit, ne jamais être dérangeant, et qui considerait mes besoins et mes désirs comme moins important que ceux des autres. Il fallait se suradapter. :rofl: Mais je n'ai pas la paresse à me connaître qu'est censé avoir le 9, mais plutôt une paresse à agir. Je n'ai pas non plus de phénomènes de narcotisation.

Quant au fait qui consiste à préferer et réprimer en même temps le centre instinctif, je ne vois pas très bien à quoi cela correspond. Je n'ai, par exemple, pas l'impression de préférer l'instintif : je n'ai pas spécialement goût à l'action.

J'aurai plutot l'impression que c'est le centre émotionnel qui est le plus utilisé. J'ai, par exemple, toujours adoré la musique. J'ai besoin d'en écouter régulièrement sinon cela me manque, et j'ai plutôt goût aux mélodies mélancoliques.

Des choses me poussent vers le 9, d'autres vers le 4. Je n'arrive pas à savoir.

 

Cordialement, Eric.

Éric – E6 alpha

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Bonjour Eric,

 

Une première étape dans la connaissance de ton type pourrait être d'oublier les hypothèses préliminaires et de se concentrer (dans un premier temps) sur la hiérarchie des centres.

 

Tu estimes que chez toi l'instinctif est réprimé mais non préféré. On va considérer comme hypothèse de travail que c'est le cas.

 

La manière dont tu parles du centre émotionnel me laisse à penser qu'il n'est pas réprimé, mais par contre il semble soumis à un certain contrôle :

Je n'est pas de fortes variations émotionnelles. Mon humeur n'est pas du tout cyclothymique. On dit de moi que je suis plutôt calme, même si intérieurement je ne le suis pas forcément. On peut donc certainement exlure le 4, même si je ne suis pas sûr de ce que tu veux dire par "fortes variations émotionnelles" (si c'est un manque d'inhibition et le fait que les affects "partent dans tout les sens").

Tu n'as pas parlé du mental. Quelle importance a ce centre chez toi ?

 

Autres choses, un peu en vrac :

- La honte : honte ou sentiment de culpabilité ? Honte ou sentiment d'infériorité ? Dans tous les cas : honte de quoi ?

- Le sentiment que les autres ont plus : quelles pensées, émotions, actions est-ce que cela déclenche chez toi (de manière spontanée et automatique) ?

- Quand tu dis "ce ne sont pas tant les événements qui importent pour moi, mais ce qu'ils déclenchent à l'intérieur", le "ce que" recouvre-t-il des pensées ? Des émotions ? Des sensations ?

- Que risquerait-il d'arriver si tu te mettais en colère ? Si tu entrais en conflit ?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Eric et Bénédicte,

 

Eric, je t'aurais répondu exactement dans la même direction que Bénédicte, en vertu du principe selon lequel quand on ne réussit pas à trancher entre deux types pourtant fort différents, c'est que peut-être un troisième serait plus approprié. Et je suis sûr que Bénédicte et moi avons le(s) même(s) sur la liste des possibles. :rofl:

 

Je voudrais juste te demander une chose de plus. Pourrais-tu analyser beaucoup plus en détails (et notamment en termes d'enchaînement des centres) l'affaire dite du "PC esthétique" ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Bénédicte et Fabien,

 

Fabien, tu me conseilles de trouver un troisième type ?

Apparement, tu as une idée et j'aimerais bien la connaître.

 

Tout ce que je peux dire, c'est que, selon les ouvrages d'Helen Palmer, le seul type qui correspond vraiment est le type 5.

Mais je ne me reconnais pas du tout dans les flèches d'intégration et de désintégration (7 et 8). De plus, je ne suis pas convaincu d'avoir un centre mental dominant et que celui-ci soit orienté vers l'extérieur.

 

Concernant l'esthétique d'un PC, cela fonctionne ainsi :

1- PC esthétique ? Centre émotionnel.

2- Analyse des données techniques. Centre mental.

3- Sortie, un peu difficile, du chéquier. Centre instintif.

 

Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question.

 

Sinon, Bénédicte, tu as raison, je contrôle effectivement le centre émotionnel, et des personnes peuvent penser que je suis froid et distant.

 

Cordialement, Eric :rofl:

Éric – E6 alpha

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Bonjour Eric,

 

En fait c'est moi qui vais répondre.

 

Comme le dit Fabien,

a - si quand on hésite entre deux types, il y a des éléments qui ne font pas sens dans l'un ou l'autre, on peut se demander s'il n'y aurait pas un troisième type dans lequel tout ferait sens ;

b - dans la plupart des cas, les mécanismes du type de base suffisent à expliquer la totalité ou presque des mécanismes observés, sans avoir à se préoccuper de questions de types d'intégration et de désintégration, ou de l'aile.

 

Reprenons logiquement la hiérarchie des centres.

Considérons que l'instinctif est ton centre réprimé.

La manière dont tu parles de tes émotions me laisse à penser que l'émotionnel n'est pas réprimé, mais en même temps l'aspect émotionnel ne semble pas particulièrement gouverner ta vie ? Donc selon moi le centre émotionnel n'est pas préféré, mais en support.

Comme il faut bien un centre préféré, et que d'autre part tu penses avoir des aspects de 5, prenons comme hypothèse de travail que le mental est le centre préféré.

 

La hiérarchie Mental -> Emotionnel -> Instinctif correspond aux trois types 5 alpha, 6 alpha, 7 mu.

(On pourrait éventuellement y ajouter le 3 mu, en considérant que l'émotionnel puisse être préféré-réprimé et le mental en support, mais cette hypothèse me parait peu probable.)

 

Questions préliminaires :

- Qu'est-ce qui te fait dire que "tu n'es pas convaincu de préférer le mental" ? (Ceci pour que nous ne partions pas sur une fausse piste.)

- Quels sont les éléments du 5 dans lesquels tu t'es reconnu ?

- Qu'est-ce qui te fait a priori éliminer les hypothèses 6 et 7 ?

- Tu n'as toujours pas répondu à mes "questions en vrac" :

- La honte : honte ou sentiment de culpabilité ? Honte ou sentiment d'infériorité ? Dans tous les cas : honte de quoi ?

- Le sentiment que les autres ont plus : quelles pensées, émotions, actions est-ce que cela déclenche chez toi (de manière spontanée et automatique) ?

- Quand tu dis "ce ne sont pas tant les événements qui importent pour moi, mais ce qu'ils déclenchent à l'intérieur", le "ce que" recouvre-t-il des pensées ? Des émotions ? Des sensations ?

- Que risquerait-il d'arriver si tu te mettais en colère ? Si tu entrais en conflit ?

Au sujet de ton ordinateur : à moins que tu n'aies eu des besoins de performances particuliers (du genre jeu particulièrement glouton en mémoire et rapidité), il se peut que les ordinateurs qu'on t'a proposés avaient des performances tout à fait acceptables, et qu'à prix égal (j'ai quand même l'impression que ce critère-là était important) le critère esthétique est un facteur de décision qui en vaut d'autres…

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte, j'espère que tu va bien.

 

Concernant le PC, j'ai effectivement chercher à trouver un compromis prix-performance-esthétique. Il est vrai que je n'avais pas besoin de fortes capacités techniques (je ne joue pas aux jeux) et qu'un PC de base me suffisait largement. Concernant l'esthétique, cela n'était peut-être pas le critère premier, auquel cas j'aurai certainement acheté un barebone (les mini PC).

 

Je ne suis pas sûr de préférer le mental car, pendant longtemps, je ne me posais pas de questions et je prenais les choses telles qu'elles étaient, même si elles n'étaient pas toujours agréables. Je me suis mis à penser assez tardivement. :rofl: Je crois que cela correspond aux types perceptifs de la typologie jungienne, qui s'opposent aux types jugements. Cela a aussi été développé par le MBTI qui, cependant, renverse les critères.

Quand à l'orientation du centre vers l'exterieur, je suis plutôt un introverti et ce qui se passe dans le monde n'est pas prioritaire chez moi (on ne peut pas dire que je suis un spécialiste de la politique, par exemple, ou que je suis toujours au fait concernant les "fait du jour", je n'écoute pas toujours les infos).

 

Je peux aussi exclure le type 7, car je ne suis par vraiment un joyeux luron (avec regret d'ailleurs).

 

Concernant le type 6, je n'ai pas vraiment le sens communautaire, je suis plutot individuatiste, et on me reproche souvent un certain égocentrisme (ma famille en tous cas, mais je leur renvoie le compliment).

Quand à la loyauté, je suis surtout fidèle à moi-même. Je ne respecte pas non plus forcément les règles et je préfère plutôt une certaine souplesse. Quand à la notion de déviance, ce concept ne pas vraiment sens pour moi. Mais j'avoue qu'à force d'être en marge (je ne développerai pas), je ressens un certain besoin de normalisation.

Je ne me désintègre pas non plus en 3.

 

Passons au troisieme centre mental, le 5.

Je suis toujours dans une certaine distance par rapport aux autres. A bien y réflechir, je dirai que c'est une motivation inconciente et incontrolée puisque ce n'est pas toujours ce que je cherche d'une manière délibérée.

Je ne parle pas non plus beaucoup, mais je ne sais pas si cela à un rapport avec l'avarice. Les caricatures de discours monosyllabiques concernant le 5 que j'ai trouvées sur le site ne sont pas tellement éloignées de ma manière de communiquer. Je pousse même parfois seulement quelques sons.

En tout cas, il est vrai que je ne donne pas beaucoup en général, ce que l'on me reproche souvent.

Quand au vide intérieur des 5, cela ne fait pas sens chez moi. Je ne me sent pas du tout vide (je parle en terme de sensations, je ne m'ennuie jamais).

Sinon quand je suis dans un groupe, j'écoute mais je ne parle pas.

Je ne sais pas si je suis de type 5, mais je maintiens que les types d'integration et de désintégration ne correspondent pas.

 

Pour terminer, je vais répondre à tes "questions en vrac".

 

- La honte : honte ou sentiment de culpabilité ? Honte ou sentiment d'infériorité ? Dans tous les cas : honte de quoi ?
Je n'éprouve pas de culpabilité. Honte et sentiment d'infériorité sont pour moi synonymes, cela fait référence à ce que l'on appelle communément la timidité. Je ne racroche pas la honte à quelque chose de concret, je parlerai de honte "existentielle".

 

- Quand tu dis "ce ne sont pas tant les événements qui importent pour moi, mais ce qu'ils déclenchent à l'intérieur", le "ce que" recouvre-t-il des pensées ? Des émotions ? Des sensations ?
Ce sont des émotions. Ce que je voulais dire, c'était que ce qui prenait le plus d'importance en général était moins les évenements que les émotions qu'ils déclenchaient.

 

- Le sentiment que les autres ont plus : quelles pensées, émotions, actions est-ce que cela déclenche chez toi (de manière spontanée et automatique) ?
Le sentiment d'être nul, d'être moins bien que les autres. L'envie de me replié sur-moi.

 

- Que risquerait-il d'arriver si tu te mettais en colère ? Si tu entrais en conflit ?
Déja, j'évite les tensions intérieures. Je n'aime pas du tout le stress et je préfère être tranquille. De plus, je n'aime pas blesser les autres et je n'ai aucun problème "à prendre sur moi". Je ne suis pas non plus certain de mes positions, et la colère pourrait être injustifiée. Je crois aussi que j'ai peur d'être rejeté.

 

J'espère avoir correctement répondu à tes questions.

 

Cordialement, Eric.

 

PS : j'ai vu, sur le profil, que tu était enseignante. Tu enseignes quoi ?

Éric – E6 alpha

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Bonjour Eric,

(Je vais bien. Merci, et toi ?)

 

Rappel : dans la plupart des cas, les mécanismes du type de base suffisent à expliquer la totalité ou presque des mécanismes observés, sans avoir à se préoccuper de questions de types d'intégration et de désintégration, ou de l'aile.

Rappel 2 : l'ennéagramme est une typologie des motivations et non des comportements.

Information : la direction intérieure ou extérieure du centre préféré n'a pas grand chose à voir avec l'introversion et l'extraversion.

 

Bon, je pense déjà que l'aile 7 est à éliminer, ce que j'avais déjà pratiquement fait, en l'absence de l'orientation de joie et d'optimisme. La passion et la fixation n'étaient pas particulièrement présentes non plus.

 

J'aurais tendance à éliminer le 5, pour diverses raisons relevant surtout de ma propre intuition, mais en particulier ceci :

Je crois aussi que j'ai peur d'être rejeté

Toujours pour des raisons intuitives, le 3 mu ne me parle pas. Je pense qu'un 3 formulerait (pour lui-même comme pour les autres) les choses sous une forme plus positive.

 

Ce qui fait que pour moi, il reste deux possibilités :

- soit on remet sur le tapis l'hypothèse 9,

- soit on s'intéresse de plus près à l'hypothèse 6 qui pour moi n'est pas encore à rejeter, et sur laquelle je vais m'attarder un peu (euh… beaucoup) dans la suite de ce message.

 

Concernant le type 6, je n'ai pas vraiment le sens communautaire, je suis plutot individuatiste, et on me reproche souvent un certain égocentrisme (ma famille en tous cas, mais je leur renvoie le compliment).
On m'en a déjà dit autant. Un 6 passablement introverti dans une culture familiale (ou autre : école, entreprise, etc. ) extravertie peut se croire manquer de sens communautaire. Ne serait-ce que parce que ce "groupe" voudrait qu'on soit toujours au contact, alors qu'on a un besoin irrépressible de se retirer dans un coin calme…

Est-ce qu'à l'extérieur de ta famille on te traite d'égocentrique ?

 

Quand à la loyauté, je suis surtout fidèle à moi-même. Je ne respecte pas non plus forcément les règles et je préfère plutôt une certaine souplesse.
Je pourrais en dire autant, bien que je sois aussi loyale à ceux que je considère comme "les miens".

Je préfère aussi une certaine souplesse dans les règles, parce qu'ainsi elles permettent de prendre en compte le maximum de circonstances, et en particulier de ne pas rejeter les éventuels problèmes humains. D'un autre côté, je préfère suivre les règles, surtout quand elles me semblent correspondre à l'intérêt général, ou bien quand il y a un risque important de sanctions. Et il y en a aussi que je ne suis pas (surtout si elles sont stupides, ou incorrectes par rapport à mes principes).

Tu dis que tu ne les suis pas forcément, ce qui laisse une grande marge d'interprétation : estimes-tu plutôt suivre les règles ou les transgresser souvent ?

 

Quand à la notion de déviance, ce concept ne pas vraiment sens pour moi.
Je définirais la déviance comme le sentiment d'être en porte-à-faux avec ceux que je considère comme "les miens". Un 6 mu aurait peut-être une autre vision des choses.

Une autre déviance, dans mon expérience personnelle, est "quelque chose qui ne peut être mentalement suivi, expliqué ou contrôlé et de ce fait risque de mal tourner sans aucun préavis." :sad::sick::sour:

 

Mais j'avoue qu'à force d'être en marge (je ne développerai pas), je ressens un certain besoin de normalisation.
Je te conseille de lire la conversation initiale d'Eric-enensis

De plus : besoin de normalisation, par rapport à qui ou quoi ? Cherches-tu à te rapprocher de certaines personnes ? A avoir une vie plus sûre ?

 

Je ne me désintègre pas non plus en 3.
Voir rappels 1 et 2.

 

Je ne suis pas sûr de préférer le mental car, pendant longtemps, je ne me posais pas de questions et je prenais les choses telles qu'elles étaient, même si elles n'étaient pas toujours agréables.
Pas nécessairement incompatible avec le 6, surtout si la pression de l'environnement était forte. Ton environnement de l'époque valorisait-il ou non le mental ?

Prendre les choses comme elles sont tend au passage à exclure le 4. Le sentiment de manque n'est pas forcément de l'envie. Et d'ailleurs un type autre que le 4 peut ponctuellement manifester une pointe d'envie (genre : je peux éprouver de l'envie face à une de mes étudiantes qui sait s'habiller, elle. :blush:) sans être, pour reprendre ta formulation, une personne envieuse.

 

Je suis toujours dans une certaine distance par rapport aux autres. A bien y réflechir, je dirai que c'est une motivation inconciente et incontrolée puisque ce n'est pas toujours ce que je cherche d'une manière délibérée.
Est-ce une motivation ou un comportement ? Un 9 par exemple pourrait être distant pas rapport aux autres pour éviter le conflit. Et bien entendu un 6 peut l'être pour un paquet de raisons (liste non exhaustive : "attendons de voir si on peut leur faire confiance", "et s'ils me trouvaient stupide et ridicule ?", "et si je me retrouvais embarqué dans une histoire qui ne me plaît pas ?").

 

Je ne parle pas non plus beaucoup, mais je ne sais pas si cela à un rapport avec l'avarice.
Cela peut avoir un rapport avec l'avarice. Ou bien avec la timidité, la peur de la déviance, l'oubli de soi, le fait que les autres disent ne laissent pas en placer une, etc.

 

En tout cas, il est vrai que je ne donne pas beaucoup en général, ce que l'on me reproche souvent.
Y a-t-il des circonstances où tu donnes (ou te donnes) plus facilement, et lesquelles ?

 

J'ai noté aussi dans ton premier message :

J'essayais de me rassurer en me disant, comme le soutient le philosophe Schopenhauer, que personne n'est satisfait de sa vie, et que celle-ci consiste en une succession de promesses de satisfactions chimériques.
Essayer de se rassurer en se disant que l'on n'est pas le seul dans ce cas rappelle vraiment beaucoup le 6.

 

Dans ton deuxième message :

Le conflit provoque chez moi de l'angoisse, précisement un sentiment d'insécurité.
Est-ce plutôt le conflit lui-même ou ses conséquences (sanctions, rejet, blesser l'autre) ?

 

Pour terminer, je dirais que le style éducatif qui correspond le mieux est le 9. J'ai eu une éducation qui fait que j'ai toujours dû me faire tout petit, ne jamais être dérangeant, et qui considerait mes besoins et mes désirs comme moins important que ceux des autres. Il fallait se suradapter. Mais je n'ai pas la paresse à me connaître qu'est censé avoir le 9, mais plutôt une paresse à agir. Je n'ai pas non plus de phénomènes de narcotisation.
Dans ces circonstances, as-tu plutôt réagi en :

- continuant à avoir des besoins et désirs mais en ne les manifestant plus vers l'extérieur ?

- en les ignorant ou en les enfouissant sous une couche de… quoi ?

 

J'aurai plutot l'impression que c'est le centre émotionnel qui est le plus utilisé. J'ai, par exemple, toujours adoré la musique. J'ai besoin d'en écouter régulièrement sinon cela me manque, et j'ai plutôt goût aux mélodies mélancoliques.
Ceci pourrait être un moyen de se connecter à ses émotions d'une manière "acceptable". Tu peux peut-être te demander "acceptable pour qui" ? Et quand est-il ok de manifester des émotions ?

 

Voilà de quoi te faire "penser". :rofl:

 

Très cordialement,

Bénédicte

 

(J'enseigne, entre autres, la gestion de production et l'automatique dans une école d'ingénieurs.)

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte, comment va tu ?

 

Je me doutais bien que tu m'avais typé 6 et j'attendais patiemment que tu "abattes tes cartes". Et comme qui ne dit mot consent, je suppose que Fabien a la même opinion que toi.

Je ne suis pas convaincu par l'hypothèse du 6. Mais il est vrai que j'ai des raisons personnelles qui me poussent à rejeter ce type.

J'ai eu un père assez caractériel et assez agressif. Il considérait que les gens devaient "marcher droit" et il pouvait manquer cruellement de sensibilité. J'ai plutôt pas mal de mauvais souvenirs et un jugement très négatif sur lui. Depuis que je connais l'ennéagramme, je l'ai toujours typé 1. Mais je crois que je me suis complètement planté, et qu'il était en fait de type 6, avec une dominante contrephobique. La compulsion d'évitement du 1 est la colère et mon père n'avait pas vraiment ce genre de compulsion. Aussi, je suis assez dérangé à l'idée d'avoir le même type que lui. C'était aussi un homme assez rigide vis à vis duquel je devais toujours m'écraser. Je crois savoir que lui aussi a eu un père assez dur (je ne sais pas s'il était 1 ou 6, mais c'était un militaire), mais je ne l'ai jamais connu. A croire que le 6 se transmet de génération en génération (je sais que la position actuelle est de considérer les types comme inné mais je trouve cette position insuffisante).

Ceci dit, il est vrai, après réflexion, que des éléments de ce type fasse écho en moi. A vrai dire, j'avais fini par sélectionner les types 4, 5, 6 et 9 en ciblant particulièrement les types 4, 5, et 9. Ne me désintégrant pas en 3, j'avais fini par éliminer le 6.

Concernant le 4, je n'ai pas de fortes variations émotionnelles et je n'ai pas le sens du drame.

Concernant le 5, je ne connais pas le vide intérieur, je serai même dans un trop plein à ce niveau là.

Concernant le 9, je ne sais pas. Je ne trouve pas de phénomène de narcotisation, je n'ai pas la paresse à me connaître : on peut me juger nombriliste.

Concernant le 6, j'y réfléchis.

En ce qui concerne la loyauté, il est vrai que l'on peut compter sur moi et me faire confiance, mis à part dans le passage à l'action, car je pense que mon centre instinctif est réprimé. :blush: Même quand on m'a fait du mal, je ne coupe pas les liens. Mais je pense que je suis tout de même plus individualiste que collectiviste. Le sens communautaire ne fait pas sens chez moi. Il y a, par exemple, le principal dissident de Freud, Alfred Adler, qui fait du sentiment social, comme il l'appelle, le baromètre de la santé psychique. Je n'ai jamais véritablement souscrit à ce point de vue. :rofl: Il est vrai que nous sommes des êtres sociaux, mais pas seulement cela. Pour moi, l'intérêt de la communauté ne passe pas avant les individus. Et l'on sait ce qu'a donné ce genre de politique. Inversement, je ne suis pas non plus d'accord avec le libéralisme qui prône l'exaltation de l'individu au détriment d'autrui. Je suis pour un juste milieu entre ces deux extrêmes. Tel que je l'ai compris le type 6 prône l'intérêt de la communauté quelle qu'elle soit, et le type 3 l'intérêt de l'individu, moi je me situerai entre les deux.

De même je ne suis pas tellement sensible à la notion de règle. Bien sûr, il faut des règles, sinon une société ne peut pas fonctionner d'une manière démocratique. Mais je pense que les règles doivent se modifier selon les individus. Je n'ai pas vraiment de principe, je suis plutôt assez souple, et les gens passent avant les règles ou les lois. Si, par exemple, j'étais juge, je chercherais à comprendre les motivations des personnes et je n'appliquerai pas un règlement standard.

Quand à la notion de déviance, je crois qu'effectivement je préfère être dans une certaine norme que dans une trop grande différence. Ce qui exclut le 4. Par exemple, dans un groupe, je vais plutôt essayer de me "fondre" plutôt que d'afficher une différence qui risquerait de me faire remarquer. Dans la manière dont que m'habille, je cherche aussi à être "normal", et j'évite des vêtements trop atypiques. Je ne prends pas non plus plaisir dans la marginalisation contrairement au 4. Par contre, la notion de déviance devrait aussi être appliquée aux autres. Et là, j'avoue que les différences ne me dérangent pas. J'accepte les gens comme ils sont, sans les juger, aussi différents qu'ils puissent être. Aussi, si je suis bien de type 6, et si ma compulsion d'évitement est la déviance, mon sens de la norme doit être plutôt large et elle doit être plus valable pour moi que pour les autres.

Concernant le centre mental, tu as raison. Je pense que ce centre a été réprimé à cause d'une certaine pression environnementale. Par contre, pourquoi es-tu aussi certaine que ce centre soit dominant chez moi ? Il pourrait aussi être un centre de support.

Quand à la passion du 6, la peur, je crois que je suis effectivement une personne assez phobique et la "parano" ne m'est pas étrangère.

J'ai relu le premier livre sur l'ennéagramme (1984) concernant le 6. Il y a des analyses à approfondir notamment sur la notion "d'autorité". Mais je trouve les descriptions complètement caricaturales.

Tel que je comprends le 6, il s'est trouvé complètement dépossédé de lui-même, on lui a retiré son "centre de gravité". Il a donc dû trouver un "appui" à l'extérieur de lui-même comme par exemple "une autorité", et se trouver dans une position de dépendance. Je dirai que l'autonomie du 6 a été brisée, ainsi que sa nature de "sujet". C'est ce qui ressort assez nettement de cet ouvrage. Personnellement, on peut appliquer cela au centre mental. Pendant longtemps, même si cela a changé, je n'avais pas de système de pensée. Il me fallait une référence "extérieure". Ce qui comptait, ce n'était pas ce que je pensais mais ce que pensaient les autres. Et je demandais toujours un "savoir" à l'autre (je voudrais que tu me dises, Fabien, si cela est caractéristique du 6). Bref, j'étais décentré de moi-même et le "centre de gravité" se situait à l'extérieur. Mais, malgré tout, il y avait toujours une ambivalence dans cette attitude : cette "autorité" était toujours, en même temps, plus ou moins "non reconnue". Et même si je suis beaucoup moins dans ce mode de fonctionnement, il persiste néanmoins dans une certaine mesure.

Je pense donner suffisamment d'éléments pour confirmer ou infirmer le type 6.

 

Très cordialement,

Eric

Éric – E6 alpha

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Bonjour Eric,

 

Le 6 est en effet mon hypothèse préférentielle, mais elle n'est pas acquise à titre définitif, et je garde à l'esprit une ou deux hypothèses alternatives. (Euh… après relecture, une seule reste marginalement possible.)

 

Rejeter un type parce qu'on ne veut pas être du même type que X ou Y n'est pas une bonne idée. Pour au moins deux raisons :

- Le fait que deux personnes soient de même type ne veut en aucun cas dire que ces deux personnes se ressemblent. La variante, le sous-type, le niveau d'intégration, l'histoire de vie, etc. peuvent donner d'énormes variations dans la personnalité. Donc même si tu étais du même type que ton père, tu n'es pas obligé de lui ressembler. Ma mère est moi partageons non seulement le type, mais aussi la variante et le sous-type (mais pas l'aile), et il y a quelques ressemblances, mais aussi pas mal de différences.

- Si tu refuses d'envisager un type qui est le tien, que te reste-t-il comme possibilité ? Soit rester indéfiniment dans l'incertitude parce que les deux ou trois types que tu envisages ne correspondent pas totalement à ta personnalité, soit adopter comme tien de manière artificielle un type qui n'est pas le tien et donc te mentir à toi même, soit rejeter totalement le modèle de l'ennéagramme comme invalide, puisque n'expliquant pas ton profil (ce que tu as totalement le droit de faire d'ailleurs).

 

Ce que tu nous dit au sujet de ton père pourrait s'appliquer au 6 mu (et dans ce cas il y aurait déjà différence de variante…) mais aussi au 8, et peut-être d'autres types sont possibles, je n'ai pas assez d'éléments à ce sujet.

 

Cela fait plusieurs fois que tu rejettes le 6 car "tu ne te désintègres pas en 3". J'aimerais savoir ce que tu entends par "se désintégrer en 3" pour en être si certain. Il y a beaucoup d'idées reçues qui traînent sur le type 3 (sur le 6 aussi) et qui sont à revoir.

A mon avis, la désintégration en 3 du 6 alpha consiste surtout à remplacer ses désirs et besoins ou du moins leur expression, par ce que la structure ou l'autorité de référence va considérer comme acceptable, et en particulier à jouer un certain rôle dans sa structure (ça peut être : l'intello de la famille, la rigolote du cours de chant, le pense-bête du groupe de copains…), et attacher de l'importance à ce rôle au point de se sentir "menacé" (d'exclusion ou de sanctions) si le rôle n'est pas rempli.

 

Le 6 n'est pas forcément un collectiviste et/ou un communautariste à tout crin. Par contre il envisage systématiquement (au moins de manière mentale) les intérêts des "siens" (pas forcément un groupe formel et structuré, ou "la collectivité", pour certains c'est un petit groupe de copains).

 

De même je ne suis pas tellement sensible à la notion de règle. Bien sûr, il faut des règles, sinon une société ne peut pas fonctionner d'une manière démocratique. Mais je pense que les règles doivent se modifier selon les individus. Je n'ai pas vraiment de principe, je suis plutôt assez souple, et les gens passent avant les règles ou les lois. Si, par exemple, j'étais juge, je chercherais à comprendre les motivations des personnes et je n'appliquerai pas un règlement standard.
Ce point de vue n'est pas incompatible avec le 6. Le 6 recherchant et appliquant des règles absolues de manière bornée est un stéréotype qui ne concerne qu'une infime fraction du type.

Remarque au passage : c'est tout à ton honneur de vouloir préférer les personnes au lois, et j'aimerais que dans mon boulot d'enseignement ce soit possible. Mais à vouloir être indulgente et connaître les motivations, je me suis une ou deux fois escroquer par des menteurs très performants. De plus, qu'est-ce que je réponds à une personne qui a été traitée plus défavorablement que le voisin pour des raisons de subjectivité ? Et n'y a-t-il pas là injustice de ma part ? :rofl:

 

Par contre, la notion de déviance devrait aussi être appliquée aux autres. Et là, j'avoue que les différences ne me dérangent pas. J'accepte les gens comme ils sont, sans les juger, aussi différents qu'ils puissent être.
généralement moi aussi, sauf comportement dangereux ou nuisible. Par contre j'ai remarqué qu'il était pour moi nécessaire de comprendre pour accepter. Est-ce le cas pour toi ?

 

Aussi, si je suis bien de type 6, et si ma compulsion d'évitement est la déviance, mon sens de la norme doit être plutôt large et elle doit être plus valable pour moi que pour les autres.
Je me demande si ce n'est pas courant chez les 6 alpha pas trop désintégrés…

 

Concernant le centre mental, tu as raison. Je pense que ce centre a été réprimé à cause d'une certaine pression environnementale. Par contre, pourquoi es-tu aussi certaine que ce centre soit dominant chez moi ? Il pourrait aussi être un centre de support.
Pour la raison logique qu'il fallait un centre préféré :blush: (en considérant que l'instinctif est réprimé et avec la nette impression que l'émotionnel est en support).

D'autre part, le ton de tes messages me parait plus mental qu'émotionnel.

 

J'ai relu le premier livre sur l'ennéagramme (1984) concernant le 6.
Si je me rappelle bien le 6 y est présenté de manière très négative, et je considère qu'à lire ça aucun 6 sain d'esprit ne peut s'y reconnaitre (sauf le respect des auteurs). :sad:

 

Pendant longtemps, même si cela a changé, je n'avais pas de système de pensée. Il me fallait une référence "extérieure". Ce qui comptait, ce n'était pas ce que je pensais mais ce que pensaient les autres. Et je demandais toujours un "savoir" à l'autre.
Cela me paraît très 6. Le 6 préfère le mental, et donc le savoir et l'information sont importants pour lui, mais en même temps il le réprime, et doute de ce qu'il sait, de sa capacité à traiter l'information, de ce qui est vrai et pas vrai… et donc va chercher à se rassurer par une aide extérieure.

 

Cela dit, si tu as besoin d'une autorité officielle… Fabien :sick:

 

Tel que je comprends le 6, il s'est trouvé complètement dépossédé de lui-même, on lui a retiré son "centre de gravité". Il a donc dû trouver un "appui" à l'extérieur de lui-même comme par exemple "une autorité", et se trouver dans une position de dépendance.
Cela peut être vrai, mais pas toujours. Je crois que c'est plus vrai pour certains "sous-profils" que pour d'autres.

L'ambivalence n'est pas incompatible avec le 6… au contraire !!!

 

Voilà pour ce soir.

Très cordialement,

Bénédicte

 

P.S. : Fabien tend à ne pas trop intervenir si un modérateur ou une personne qu'il considère compétente a "pris en main" la conversation, sauf grosse bourde, gros oubli, ou si le modérateur se retire pour l'une ou l'autre raison (qui peut aussi bien être des vacances !).

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Enooooorme bourde, j'interviens : aucun modérateur n'a le droit de partir en vacances, sauf à la rigueur pendant les vacances de l'administrateur qui, à ce moment-là, ferme le panneau. Et encore… :rofl:

 

Bon, je ferai peut-être une exception pour toi, Bénédicte, cette année. :heart: Mais n'abuse pas de ma coupable faiblesse.

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Bonjour Bénédicte,

 

Tout d'abord, je ne sais pas comment tu a interprété mon dernier message, mais je n'ai jamais dit que je rejetais le type 6. J'exposais juste le fait d'avoir quelques réticences. Evidemment, il serait idiot de rejeter ce type sous pretexte que mon père avait le même.

Je peux, même, être assez d'accord avec ce type mais je ne suis pas entierement convaincu.

Pourrait tu, dans les messages que j'ai posté, m'indiquer, selon toi, ce qui est significatif du 6 ?

J'aimerai aussi que tu me donne des exemples personnels concernant la compulsion d'évitement. Et si elle s'applique uniquement sur toi ou aussi sur les autres.

Concernant le premier message, je n'ai pas compris ce que Fabien voulait dire par la fixation d'oubli de soi du 9. Aussi, ça serait sympa que tu me donnes quelques explications.

 

Très cordialement,

Eric

Éric – E6 alpha

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Bonjour Eric,

 

Tout d'abord, je ne sais pas comment tu a interprété mon dernier message, mais je n'ai jamais dit que je rejetais le type 6.
1- juste ma tendance à envisager "le pire",

2- une part de projection (de mes propres rejets à l'époque…)

3- j'ai lu un peu rapidement ton message et me suis mise à répondre plus ou moins paragraphe par paragraphe.

 

J'exposais juste le fait d'avoir quelques réticences.
= "oui, mais" ? :heart:

(Bien entendu, les 6 ne sont pas les seuls à dire "oui, mais"…

mais :rofl: il s'en servent beaucoup.)

 

Personnellement je favorise l'hypothèse 6 parce que dans ton cas c'est la plus "logique" :

- Tu sembles en manifester la peur (passion) et le doute (fixation), et ce que tu écris me semble compatible avec la compulsion.

- Le 9 reste possible, mais il semble que tu ne manifestes pas la fixation d'oubli de soi, ni le mécanisme de narcotisation.

- Le 4 est pratiquement exclu, la compulsion d'évitement de la banalité n'est pas là.

- Pour la même raison, plus la dépendance "informationnelle" que tu nous as signalée, le 5 me semble également exclu. Toutefois ce que tu as dit de la passion d'avarice fait qu'il pourrait être envisagé comme aile.

- Je ne vois pas d'autre type non mentionné qui pourrait correspondre.

 

Les éléments qui vont dans le sens du 6 :

J'ai aussi remarqué que j'essayais de me rassurer en me disant, comme le soutient le philosophe Schopenhauer, que personne n'est satisfait de sa vie.
Comme je l'ai déjà souligné, l'emploi de "me rassurer" me semble significatif ("les autres sont aussi comme ça… ouf !")

 

Le conflit provoque chez moi de l'angoisse, précisement un sentiment d'insécurité.
Le mot "angoisse" à lui seul ne m'aurait pas fait tiquer (d'autres types l'utilisent), mais renforcé par "insécurité"… Il serait intéressant que tu te poses la question "qu'est-ce qui pourrait arriver si…" et que tu notes tes réactions.

 

A ma question sur les conflits tu réponds :

Déja, j'évite les tensions intérieures. Je n'aime pas du tout le stress et je préfère être tranquille. De plus, je n'aime pas blesser les autres et je n'ai aucun problème "à prendre sur moi". Je ne suis pas non plus certain de mes positions, et la colère pourrait être injustifiée. Je crois aussi que j'ai peur d'être rejeté.
Ces phrases, sauf la dernière, sont possibles en 6 ou en 9. La peur d'être rejeté fait plus sens en 6. Un 9 peut accepter d'être rejeté si c'est le meilleur moyen d'avoir la paix.

 

Quand à la passion du 6, la peur, je crois que je suis effectivement une personne assez phobique et la "parano" ne m'est pas étrangère.
No comment.

 

Pendant longtemps, même si cela a changé, je n'avais pas de système de pensée. Il me fallait une référence "extérieure".
Certaines personnes n'ont pas de système de pensée… mais ce n'est pas pour cela qu'ils ont besoin d'une référence. Après tout, il y a des gens qui n'ont pas besoin de penser (ou de la pensée).

Qu'en penses-tu ? :rofl:

 

Des exemples concrets d'évitement de la déviance… Hmm… En fait depuis quelques années, je tends à fréquenter systématiquement des personnes ou groupes qui me laissent une large marge de manoeuvre avant la déviance… comme par exemple le milieu universitaire qui a peu de codes vestimentaires, ou bien j'ai eu beaucoup d'amis de type 9. Et donc ce comportement par lui-même est un évitement de la déviance. Fréquenter un groupe ou une personne ayant de fortes exigences dans l'un ou l'autre domaine est un gros stress pour moi.

 

Parmi quelques exemples prosaïques :

- Je n'invite pratiquement personne chez moi, c'est trop en désordre, je crains trop les commentaires… et ranger ou nettoyer au niveau d'exigence de certains… rien que d'y penser me fatigue !

- Quand dans les groupes auxquels j'appartiens, il y a un truc genre pique-nique où chacun doit apporter quelque chose, je suis morte de frousse car je suis nulle en cuisine (et penser aux efforts que ça va me causer me fatigue aussi…) et je crains toujours les remarques, les sarcasmes, voire les propositions bien intentionnées de m'apprendre à faire les choses "comme il faut"… au point qu'il m'est parfois arrivé de ne pas aller à ce genre de manifestations.

- J'ai horreur d'être en situation irrégulière dans les transports publics. A mon dernier stage à Paris, tous les portillons du métro Montparnasse étaient ouverts et on passait sans ticket (probablement une panne…), et j'ai passé une partie du voyage à me demander "et si… il y a un contrôle à une autre station, est-ce qu'ils sont au courant ? Est-ce que ça serait accepté ?"

En ce qui me concerne je suis plus stressée par ma propre déviance (peur des rejets et des sanctions) que par celle des autres, sauf si elle cause un danger (pour moi et/ou "les miens") ou une injustice (même remarque). Après tout si je juge la personne infréquentable, je peux ne pas la fréquenter, ou seulement le "minimum statutaire".

Cela dit il m'arrive de réagir de manière excessive au plan verbal et émotionnel à certaines déviances de mes étudiants par rapport aux règlements. Il me semble que c'est surtout lié soit aux précédents que cela cause, et donc au chaos que cela pourrait causer dans l'avenir si tout le monde fait ce qui lui plaît, triche aux examens, insulte les profs, soit à la crainte de ma part de n'avoir pas fait appliquer le règlement alors que c'était mon boulot (donc je suis déviante, donc je risque une sanction).

Parfois certaines réactions excessives (souvent de colère) s'expliquent parce que je considérais la personne fautive comme "l'un des miens" et finalement est-ce qu'elle mérite de l'être ? Est-ce que je peux lui faire confiance ?

 

L'oubli de soi du 9

Si j'ai bien compris, et Fabien complètera si besoin, le 9 tend à oublier ses besoins, ses désirs, et même ce qu'il est. Il les considère comme tellement peu importants qu'il les oublie, parfois littéralement. Et/ou il les remplace par des petits substituts sans importance : la nourriture, l'alcool, le chocolat, le tabac, la télé, internet, la pêche à la ligne, le jardinage, la peinture… et c'est la narcotisation.

 

Une des choses qui parlait contre le 9 dans tes premiers messages était justement :

J'enviais les gens capables de nouer des relations affectives et je me disais qu'ils étaient heureux.  C'est une obsession qui a duré longtemps. Je projetais un bien-être toujours dans le futur, mais dans le présent cela n'allait jamais, il me manquait quelque chose d'essentiel.
Un 9 n'en aurait certainement pas fait une obsession, et il se serait arrangé pour oublier que "cela n'allait jamais", il aurait enfoui le sentiment de manque sous une grosse couche de sa narcotisation préférée.

 

Voilà. J'espère que ça fait sens.

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Eric et Bénédicte,

 

Eric, juste un petit mot de précaution. Tu as demandé à Bénédicte des exemples d'évitement de la déviance, et elle t'a gentiment répondu.

 

Il est important que tu perçoives que l'Ennéagramme cartographie des motivations et non pas des comportements. L'évitement de la déviance d'un 6 n'est compréhensible que si on sait à quel groupe, à quelles idées, à quel système de pensée il se réfère.

 

Si tu ne te reconnais pas dans les exemples de Bénédicte, cela ne signifie aucunement que tu n'es pas 6.

 

Un hooligan 6 aurait pu te donner comme exemple : "A la sortie du match, on s'est bastonné avec les flics. Un moment, je me suis retrouvé devant l'un d'entre eux, à terre, la tronche ensanglanté. Il chialait comme une gonzesse et demandait pitié, le nul. Je lui ai éclaté la gueule. Pas possible de faire autrement, qu'auraient dit les copains ?"

 

Du point de vue de l'Ennéagramme, il n'y a pas de différence entre cet exemple et ceux de Bénédicte. Et des milliers d'autres sont possibles, compréhensibles uniquement dans le modèle du monde du 6 concerné.

 

Très cordialement,

Fabien

 

P.-S. : je crains d'avoir un style et un vocabulaire pas très réalistes pour un hooligan cru 2005. :heart:

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Rebonjour Eric,

 

Et pour rebondir sur ce que dit Fabien, on ne peut véritablement comprendre un 6, ni prévoir ses actions, si on ne sait pas à qui ou à quoi il est loyal, et s'il a plusieurs loyautés, dans quel ordre (c'est à dire, en cas de conflit de loyautés, lesquelles il va sacrifier pour garder les autres).

 

J'ai pas mal de loyautés communes avec ma mère, également 6 alpha conservation, mais pas dans le même ordre. La famille passe plus systématiquement avant le reste chez elle que chez moi, par exemple. De même nous n'allons pas exprimer nos loyautés de la même manière, ni en mettant en oeuvre les mêmes compétences. Et les différences de valeurs entre générations font que certaines choses qu'elle évitera absolument comme d'horribles déviances ne me causeront qu'un vague malaise, voire pas du tout. Et réciproquement.

 

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte et Fabien,

 

Tout d'abord, Fabien, je ne me suis pas reconnu non plus dans le holigan. :happy:

Bon, je suis prêt à accepter le type 6 mais :heart: j'hésite avec le 9.

Tout d'abord, je ne suis pas convaincu d'avoir un centre mentral dominant. Je ne suis pas vraiment de type intellectuel :rofl: même si je l'utilise régulièrement.

Ensuite, je ne me reconnais pas vraiment dans les sous-types du 6 (en tout cas tel que Helen Palmer les présente dans son ouvrage).

Concernant le type 9, l'ambivalence du centre instintif peut me parler.

Je réprime l'instinctif, j'agis peu, mais quand il faut l'utiliser je sais le faire. Par exemple je n'ai jamais aimé le sport, mais j'ai fait huit ans de judo quand j'était plus jeune et je n'était pas mauvais (j'était contraint par mes parents). Derriere mon air feignasse, je suis capable de me bouger.

Pareil pour certaine situation de "crise" concernant un de mes proches : j'ai su agir et je n'ai pas été inhibé par le doute ou le manque de confiance en moi.

Cela dit, je n'ai jamais rejeté le type 6, mais :rofl: j'avais considéré, avant de participer à ce forum, que j'était un 9 désintégré en 6.

Sinon, Bénédicte, concernant la désintégration en 3, ce que j'ai compris c'est le passage du 6 vers l'activisme. C'est en tout cas de cette manière que la désintégration est exposée dans les différents ouvrages (y compris le tien, Fabien).

Il me faudrai plus d'éléments de différenciation que je n'en ai pour séparer le 6 et le 9.

 

Très cordialement,

Eric

Éric – E6 alpha

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Bonjour Eric,

 

D'abord quelques remarques :

 

Derriere mon air feignasse, je suis capable de me bouger.
Réprimer un centre ne veut pas dire ne pas savoir l'utiliser, mais préférer ne pas l'utiliser.

 

J'ai fait huit ans de judo quand j'étais plus jeune et je n'étais pas mauvais (j'étais contraint par mes parents).
Te rappelles-tu si malgré la contrainte tu aimais faire du judo ? Ou non ? Ou "c'est pas important" ?

 

Pareil pour certaine situation de "crise" concernant un de mes proches : j'ai su agir et je n'ai pas été inhibé par le doute ou le manque de confiance en moi.
Ceci n'est pas significatif contre le 6, car c'est justement dans ces circonstances que le 6 alpha se bouge l'arrière-train : parce qu'on ne peut pas laisser Un Des Siens dans la panade…

 

Cela dit, je n'ai jamais rejeté le type 6, mais  j'avais considéré, avant de participer à ce forum, que j'était un 9 désintégré en 6.
Deux choses me paraissent aller contre cette hypothèse :

- Dans le modèle de Fabien et Patricia, c'est le 9 alpha, réprimant l'émotionnel, qui se désintègre en 6. Or tu ne m'as pas donné l'impression de réprimer l'émotionnel.

- Et surtout, la désintégration dans un autre type se superpose à la désintégration dans son propre type, et dans ce cas tu manifesterais aussi les caractéristiques du 9 désintégré, à savoir l'oubli de soi et la narcotisation. Or cela ne semble pas être le cas.

 

Ensuite, je ne me reconnais pas vraiment dans les sous-types du 6 (en tout cas tel que Helen Palmer les présente dans son ouvrage).
Peux-tu nous dire quels sont les éléments de description de sous-types du 6 qui ne font pas sens chez toi ? De plus, de quel ouvrage d'Helen Palmer s'agit-il ? Si je me rappelle bien elle en parle dans ses deux premiers livres, et je me retrouve bien plus dans les descriptions du second que celles du premier. En particulier je me rappelle que "faire son devoir en toute circonstances" n'est pas exactement vrai chez moi. Par contre ce qui est vrai chez moi, c'est d'y penser !

 

Autre chose : Te retrouves-tu davantage dans les descriptions de sous-type d'un autre type ? Pourquoi ?

 

Sinon, Bénédicte, concernant la désintégration en 3, ce que j'ai compris c'est le passage du 6 vers l'activisme.
A mon avis, ce n'est pas nécessairement vrai, en particulier avec une aile 5. Par exemple, sous stress je tends à restreindre le plus possible mes activités (l'avarice s'exerçant en priorité sur mon centre réprimé : l'instinctif), et surtout à ne garder que celles qui vont me permettre un succès facile, garantissant mon statut ou ma place dans le groupe considéré (et là me semble être la désintégration en 3) avec le moins de coût en temps et en énergie possible.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

Concernant le fait d'être contraint à pratiquer un sport, je pense effectivement que le type 9 ne vivrait pas cela comme une contrainte à cause de sa fixation d'oubli de soi.

Si j'ai bien compris, à cause de sa fixation, le 9 s'adapte inconsciemment aux désirs de l'autre sans en ressentir de la frustration.

Ce n'était pas vraiment mon cas, et j'allais au judo en me forcant. :happy:

Bon, j'accepte le type 6 :

- La passion : je suis du genre phobique, la peur ne m'est absolument pas étrangère et motive certainement beaucoup de mes comportements.

- La fixation : le manque de confiance et d'assurance est assez caractéristique chez moi. Je peux par exemple avoir quelques rituels de vérifications (Gaz, fermeture de porte).

- La défense : je pense pratiquer assez souvent la projection.

- La compulsion : en tout cas je trouve cette compulsion assez intéressante, je n'y avais jamais pensé. Mais il faut que je continue d'analyser cela d'avantage.

- L'orientation : je préférerais utiliser le terme de confiance à celui de loyauté. Et il est vrai qu'on peut compter sur moi et me faire confiance. Je pense être assez intègre.

Par contre, je ne me reconnais pas dans la notion de groupe. Mais je crois que ce n'est pas systématique chez le 6 alpha.

Je pense donc que l'on peut valider le type 6.

Bénédicte, qu'en penses tu ?

 

Très cordialement,

Eric

Éric – E6 alpha

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Bonjour Eric,

 

Concernant le fait d'être contraint à pratiquer un sport, je pense effectivement que le type 9 ne vivrait pas cela comme une contrainte à cause de sa fixation d'oubli de soi.
Probablement. Ou emploierait la narcotisation pour s'empresser de l'oublier.

 

A part ça, je crois qu'on a bien chez toi tous les mécanismes du 6. Donc je prends sur moi de valider. :rofl:

 

L'orientation : je préférerais utiliser le terme de confiance à celui de loyauté. Et il est vrai qu'on peut compter sur moi et me faire confiance. Je pense être assez intègre.
Oui, mais :happy:… as-tu confiance en toi ? Fais-tu facilement confiance aux autres ?

 

Par contre, je ne me reconnais pas dans la notion de groupe.
J'ai eu moi aussi du mal avec cette notion. Je me reconnais plus dans la notion de "les miens", que dans celle de groupe formel. Cela dit, je suis également fiable et loyale pour des raisons au moins "alimentaires" à des groupes tels que l'école où j'enseigne, etc., mais ma motivation est beaucoup plus envers les personnes que les institutions.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
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Bonjour Bénédicte,

 

C'était juste pour te remercier de m'avoir aidé à la détermination de mon type. :rofl:

Validons donc le type 6. (On n'a pas besoin de Fabien. :happy:)

 

Amicalement,

Eric

Éric – E6 alpha

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Fabien Chabreuil
On n'a pas besoin de Fabien. :happy:
:rofl::happy::cry::laugh::cry::laugh:

 

Ca y est. Elle a réussi à prendre ma place. Bénédicte m'a tuer. :rofl:

 

Puisqu'elle est arrivée à son terme, je fermerai cette discussion après avoir laissé le temps à notre modératrice préférée (et unique) de répondre.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

Il y a quelque chose à répondre ? :happy:

(A part l'intéressant problème d'assumer ou non mon autorité morale. :happy:)

 

Eric, tu es bien entendu invité à partager de l'information avec La Communauté :rofl: dans le panneau des 6… ou tout autre panneau bien entendu…

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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