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l’ennéagramme

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Problème de centres


Okram

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Bonsoir à tous,

 

J'ai découvert l'ennéagramme il n'y a pas longtemps, et j'ai tout de suite vu qu'il pouvait m'apporter quelque chose. En effet, j'ai souvent été intéressé par cette découverte de soi.

 

Mon problème est que quand je lis la description des différents types (passion, compulsion, orientation, comportements, etc.), j'ai une forte tendance à me reconnaître dans beaucoup de types (6, 2, 9, 4, 7).

J'ai tenté de m'intéresser qu'aux compulsions, mais là encore une fois c'est l'impasse.

J'ai donc décidé de me concentrer sur les centres et leur utilisation.

 

Je suis quelqu'un de peu actif en général (pas paresseux dans le sens où je ne cherche pas à me connaître). Ce serait dû à un centre instinctif intérieur ou peut-être bloqué. En même temps, je n'arrive pas à saisir le concept de centre instinctif : je considère qu'on agit toujours selon son passé, selon ses expériences, et je parle pas seulement de moi, mais de tout le monde (si quelque chose s'est avoué être un échec, personne s'en souvenant un minimum ne refera la même action).

 

Le centre émotionnel est compliqué pour moi? Je suis attentif à ce que peuvent ressentir les autres personnes, et je remarque souvent rapidement lorsque quelque chose ne va pas, essayant alors de les aider au maximum pour les calmer ou rassurer. On dit souvent que je suis de bon conseil (même si à la fin de mes conseils, j'ajoute "fais ce que je dis, et ne fais pas ce que je fais"). Ceci tendrait vers un centre émotionnel extérieur? Pour moi, les émotions ont toujours été importantes comme un but à atteindre, quelque chose à écouter pour être en paix avec soi-même. Je ne pense pas cacher mes émotions, mais je montre les mauvaises (je suis assez plaintif?) et ai du mal à montrer les bonnes.

 

Pour le centre mental, on me reproche souvent de pas savoir prendre une décision et de douter très rapidement. Ce centre serait donc bloqué, mais en même temps dans mon travail, je suis assez méthodique et structuré. J'aime bien que tout soit planifié pour éviter les problèmes (dans mes déplacements en train, je prévois tout à l'avance et panique quand quelque chose ne marche pas?).

 

Bref, dans tout ça, je suis incapable de trouver mon centre préféré. De plus le centre préféré est-il le centre le plus utilisé ou le centre auquel on accorde le plus d'importance sans pour autant parvenir à l'utiliser ?

En lisant les différentes descriptions des types, je me suis donc reconnu dans beaucoup d'entre eux. Mais j'ai l'impression de m'identifier trop facilement à tel ou tel caractère. Je doute beaucoup, même trop ce qui irait en faveur du 6, mais? je doute. :happy: Le seul type dans lequel je ne me suis pas vu c'est le type 8.

 

Comment réussir à me démêler de tout ca ? Comment réussir à hiérarchiser ? En essayant de chercher dans ma vie passée, j'ai des anecdotes qui vont avec tout.

 

Merci d'avance,

Okram

 

NB : aujourd'hui, on a dit de moi que je suivais le troupeau souvent. Est-ce caractéristique du 6 ?

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Bonjour Okram,

 

Dans mon expérience, partir des compulsions marche assez mal. Surtout pour certains types, le 6 et le 1 en particulier.

Plus j'avance en expérience sur ce panneau, plus je m'appuie sur la hiérarchie des centres, tout en ne perdant pas de vue la passion et la fixation. En cas d'indéterminisme, les sous-types peuvent donner des indications aussi.

 

Partons donc de ta hiérarchie des centres.

 

A priori, si tu te définis comme peu actif, cela pointerait vers un instinctif non préféré, voire réprimé. Un instinctif préféré et vers l'intérieur, ce qui caractérise le type 1, tendra à être très actif (préféré), mais son action portera sur l'amélioration et le contrôle de lui-même (vers l'intérieur).

 

En même temps, je n'arrive pas à saisir le concept de centre instinctif.
Fabien aura peut-être une meilleure définition à apporter, mais le centre instinctif concerne en priorité l'action et le contrôle.

 

Je considère qu'on agit toujours selon son passé, selon ses expériences, et je parle pas seulement de moi, mais de tout le monde.
A mon avis, non, et certaines personnes agissent plus selon l'avenir sans se référer au passé.

 

Si quelque chose s'est avoué être un échec, personne s'en souvenant un minimum ne refera la même action.
Il semble que non, et que certaines personnes à conduite d'échec font de telles choses.

 

Je suis attentif à ce que peuvent ressentir les autres personnes, et je remarque souvent rapidement lorsque quelque chose ne va pas, essayant alors de les aider au maximum pour les calmer ou rassurer. On dit souvent que je suis de bon conseil (même si à la fin de mes conseils, j'ajoute "fais ce que je dis, et ne fais pas ce que je fais").
N'aides-tu que les personnes ayant besoin d'être calmées et rassurées ? Quel est l'effet (surtout émotionnel) de cette aide sur toi-même ? Et pourquoi éprouves-tu le besoin d'ajouter à la fin cette phrase qui pourrait tendre à dévaloriser ce conseil ?

Exercice envisageable : la prochaine fois que tu donnes un conseil, astreins-toi à ne pas dire la phrase en question, et observe l'effet sur toi-même. Qu'envisages-tu ? Que crains-tu ? Qu'espères-tu ?

 

Pour le centre mental, on me reproche souvent de pas savoir prendre une décision et de douter très rapidement. Ce centre serait donc bloqué, mais en même temps dans mon travail, je suis assez méthodique et structuré. J'aime bien que tout soit planifié pour éviter les problèmes (dans mes déplacements en train, je prévois tout à l'avance et panique quand quelque chose ne marche pas?).
En-dehors des périodes qui te créent des doutes, utilises-tu facilement le mental ? Aimes-tu le faire ? En es-tu fier ?

 

Le centre préféré est-il le centre le plus utilisé ou le centre auquel on accorde le plus d'importance sans pour autant parvenir à l'utiliser ?
Le centre préféré est le centre que l'on essaie le plus d'utiliser.

Ta deuxième définition fait sérieusement penser à un centre préféré-réprimé. Est-ce le cas chez toi ? Si oui, de quel centre s'agit-il ?

 

Aujourd'hui, on a dit de moi que je suivais le troupeau souvent. Est-ce caractéristique du 6 ?
Pas nécessairement. Par exemple, un 9 peut "suivre le troupeau" pour éviter le conflit. Un 3 peut "suivre le troupeau" si c'est la condition préalable d'un succès, etc.

A l'inverse, un 6 peut ne pas suivre le troupeau parce qu'il n'est pas loyal à ce troupeau-là.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

A priori, si tu te définis comme peu actif, cela pointerait vers un instinctif non préféré, voire réprimé. Un instinctif préféré et vers l'intérieur, ce qui caractérise le type 1, tendra à être très actif (préféré), mais son action portera sur l'amélioration et le contrôle de lui-même (vers l'intérieur).
Je veux bien sûr m'améliorer et me contrôler, mais je n'y arrive pas. Quand je veux changer certains comportements (arrêter de fumer, faire du sport, mieux manger, arrêter de se plaindre, etc.), j'abandonne assez vite (bon c'est vrai la cigarette est un mauvais exemple). En effet, j'ai l'impression de m'enlever un plaisir (7 ?), ou j'en fais une épreuve difficile à surmonter et au moindre stress ou coup de blues, je retourne dans mon ancien état.

 

N'aides-tu que les personnes ayant besoin d'être calmées et rassurées ?
J'aide surtout sur le plan émotionnel (dans le sens que je donne des conseils) que physique (même si, quand on me demande de faire quelque chose, je ne suis pas souvent capable de dire non). En fait, je cherche souvent à savoir qu'est-ce qui ne va pas quand je vois une personne déprimée, triste, en colère, etc., et ce même avec les personnes que je ne connais pas. Je me force à ne pas demander pour ne pas paraître impersonnel. Quand on me le dit, je donne mon point de vue, ce que je ressens, ce qui pourrait améliorer la situation?

 

Quel est l'effet (surtout émotionnel) de cette aide sur toi-même ?
Je suis content de pouvoir aider les autres, de leur apporter quelque chose. Ca me fait plaisir quand ils reviennent me demander mon avis. Je me sens plus important pour eux. Cependant, j'attends du retour, de l'écoute quand ça ne va pas pour moi.

 

Et pourquoi éprouves-tu le besoin d'ajouter à la fin cette phrase qui pourrait tendre à dévaloriser ce conseil ?
Cette phrase est surtout de l'humour. Elle renvoie surtout à mon incapacité d'agir avec autant de clarté quand le problème me tombe dessus, que quand j'agis en tant que personne extérieure. J'ajoute la phrase pour montrer que je suis au courant de mon incohérence entre mes actions et mes pensées (un peu comme si on pouvait douter de la sincérité de mes propos quand on voit que je n'applique pas mes conseils à moi-même). Cependant des fois je ne l'utilise pas, et je ne vois pas de grande différence? Mais j'essayerai au prochain conseil.

 

En-dehors des périodes qui te créent des doutes, utilises-tu facilement le mental ? Aimes-tu le faire ? En es-tu fier ?
Je pense que j'utilise le mental assez souvent. Je planifie mes journées pour ne pas oublier quelque chose, je réfléchis "par étapes" de façon organisée, et je pense souvent à ce qui m'attend après. D'ailleurs, ça a tendance à gâcher mes moments de plaisir, car je pense que tout a une fin et qu'après il faudra que je retourne au travail ou autre activité déplaisante. J'aimerais vivre plus dans le présent. Cependant, ça m'est très utile dans le travail, et pour bien gérer l'équilibre travail-moments de détente.

 

Le centre préféré est-il le centre le plus utilisé ou le centre auquel on accorde le plus d'importance sans pour autant parvenir à l'utiliser ?
Le centre préféré est le centre que l'on essaie le plus d'utiliser.

Ta deuxième définition fait sérieusement penser à un centre préféré-réprimé. Est-ce le cas chez toi ? Si oui, de quel centre s'agit-il ?

Je pense que ça peut l'être pour le centre émotionel. Je voudrais être plus à l'écoute de mes émotions et vivre par elles, et non selon ce qu'il "faut" que je sois.

 

Merci beaucoup,

Okram

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rebonjour Okram,

 

Bon, considérons donc le centre instinctif comme réprimé. Ce qui exclut le 1 et le 8 (ce dont on se doutait déjà) mais pas encore le 9.

 

En fait, je cherche souvent à savoir qu'est-ce qui ne va pas quand je vois une personne déprimée, triste, en colère, etc., et ce même avec les personnes que je ne connais pas. Je me force à ne pas demander pour ne pas paraître impersonnel.
Pourrais-tu préciser la deuxième partie de la phrase ? Aurais-tu tendance à t'occuper aussi des problèmes des gens que tu ne connais pas ? Mais comment s'occuper des besoins des autres peut-elle donner une impression d'impersonnalité ? Est-ce la manière dont tu en parles ?

 

Je suis content de pouvoir aider les autres, de leur apporter quelque chose. Ca me fait plaisir quand ils reviennent me demander mon avis. Je me sens plus important pour eux.
As-tu l'impression que ton identité repose principalement sur cet aspect ? Quelle est l'image que tu souhaite leur faire passer ?

 

Cependant, j'attends du retour, de l'écoute quand ça ne va pas pour moi.
Quand c'est le cas, demandes-tu facilement de l'écoute ou de l'aide ?

 

Un peu comme si on pouvait douter de la sincérité de mes propos quand on voit que je n'applique pas mes conseils à moi-même.
Est-ce qu'on t'a déjà manifesté explicitement de tels doutes ? Ou est-ce qu'on t'a donné des indices vérifiables et objectifs qu'on doutait de ta sincérité ? Ou bien, n'est-ce qu'un "onséjamé" de ta part ?

 

D'ailleurs, ça a tendance à gâcher mes moments de plaisir, car je pense que tout a une fin et qu'après il faudra que je retourne au travail ou autre activité déplaisante.
Ce serait :happy:, si ça ne m'arrivait pas aussi souvent. :happy: "Ouimais, ça va pas durer."

 

Je voudrais être plus à l'écoute de mes émotions et vivre par elles, et non selon ce qu'il "faut" que je sois.
Quelles sont les conséquences du "il faut" sur tes émotions ? Tes actions ? Ton mental ?

As-tu l'impression d'utiliser un autre centre dans les moments où l'émotionnel serait plus indiqué ?

 

Ce sera tout pour ce soir.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

Je vais essayer de répondre aux questions (c'est assez dur en fait de se comprendre soi-même? :happy:)

 

Pourrais-tu préciser la deuxième partie de la phrase ? Aurais-tu tendance à t'occuper aussi des problèmes des gens que tu ne connais pas ? Mais comment s'occuper des besoins des autres peut-elle donner une impression d'impersonnalité ? Est-ce la manière dont tu en parles ?
Je crois que je me suis mal exprimé. En fait, quand je parle de personnes que je connais pas, ce sont des personnes à qui je n'ai jamais parlé, avec lesquelles je n'ai pas encore établi une relation assez avancée pour pouvoir discuter avec elles de leurs problèmes. Celles-ci n'ont peut-être pas envie de se livrer à une personne qu'elles voient pour la première fois, et encore moins de recevoir des conseils. J'aurais l'impression de m'immiscer dans leur vie privée, alors qu'elles ne m'y ont pas autorisé. Après, si elles m'en parlent d'elles-même, je peux alors les aider à partir des informations qu'elles m'ont données. Leur demander ce qui ne va pas directement serait un peu brûler les étapes. Je pense qu'elles préfèrent me connaître un peu plus pour pouvoir m'en parler.

 

As-tu l'impression que ton identité repose principalement sur cet aspect ? Quelle est l'image que tu souhaite leur faire passer ?
Je ne pense pas que mon identité repose sur cette aide d'autrui. Je suis quelqu'un d'assez timide, et donc je ne connais pas beaucoup de personnes avec qui j'ai réussi à établir un stade de relation qui permette cela. Cet aspect reste donc limité au cercle restreint de mes amis, mais c'est ainsi que je conçois l'amitié (très importante à mes yeux) : une relation d'écoute et de compréhension de l'autre avec une volonté de l'améliorer. L'image que je veux faire passer est surtout celle d'un ami à qui on peut demander conseil, parce qu'il sera là pour écouter et ensuite être franc. Je ne prétends pas avoir de solution à tous les problèmes. D'ailleurs quand je ne sais pas quoi conseiller, je le dis directement.

 

Quand c'est le cas, demandes-tu facilement de l'écoute ou de l'aide ?
Je ne demande pas explicitement : je parle de mes problèmes et attends. Si on ne les prend pas en compte, je suis déçu ou irrité, mais je ne dis rien. C'est d'ailleurs un critère pour savoir qui est un vrai ami : c'est celui qui ne dit jamais que je me plains, mais qui cherche à me comprendre.

 

Est-ce qu'on t'a déjà manifesté explicitement de tels doutes ? Ou est-ce qu'on t'a donné des indices vérifiables et objectifs qu'on doutait de ta sincérité ? Ou bien, n'est-ce qu'un "onséjamé" de ta part ?
C'est un "onséjamé" vu que je ne me souviens pas qu'il y ait quelqu'un qui m'ai montré un doute de ma sincérité. Peut-être même une volonté inconsciente de montrer que moi aussi j'ai des problèmes.

 

Ce serait :happy:, si ça ne m'arrivait pas aussi souvent. :kiss: "Ouimais, ça va pas durer."
D'ailleurs, j'évite d'extérioriser ce sentiment qui a tendance à me faire passer pour un rabat-joie (ce qui est un peu vrai).

 

Quelles sont les conséquences du "il faut" sur tes émotions ? Tes actions ? Ton mental ?

As-tu l'impression d'utiliser un autre centre dans les moments où l'émotionnel serait plus indiqué ?

Ca dépend. Quand il faut utiliser l'émotionel vers l'extérieur, je pense que je l'utilise. Mais quand il faut l'utiliser sur moi, c'est flou, je doute, je ne sais pas qui je suis, je n'ai aucune confiance en moi, alors je cherche à me définir, à me "catégorifier" (je suis pas sûr d'être clair, là?) Les conséquences du "il faut" sur mes émotions seraient plutôt une tristesse, une sensation de passer à côté de quelque chose, de vivre pleinement ma vie par exemple. Pour mes actions, ce serait une certaine passivité : je n'agis pas, et s'il le faut vraiment, j'agis dans le sens du "il faut". Mon mental marche aussi dans le sens du "il faut", puisqu'il ne prend pas en compte mes émotions (subjectives). D'ailleurs quand il s'agit de prendre des décisions à partir de mes émotions, c'est le blocage complet.

 

Merci de m'écouter. :happy:

Okram

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Bonjour Okram,

 

"Leur demander ce qui ne va pas directement serait un peu brûler les étapes. Je pense qu'elles préfèrent me connaître un peu plus pour pouvoir m'en parler."

 

Cela dépend. Dans mon expérience personnelle, il m'arrive parfois de parler de certaines choses à une personne peu connue (pas totalement inconnue, il me faut un minimum d'infos pour un minimum de confiance) parce qu'elle aura une vision plus extérieure, plus objective, et de plus je ne me sentirai pas (contrainte ? conditionnée ?) par les liens que j'aurais avec elle.

 

Dans ta réponse, il me manque une information sur l'impersonnalité : es-tu perçu comme impersonnel ? Souhaites-tu donner cette image ? Ou au contraire crains-tu de donner cette image ?

 

"Je ne demande pas explicitement : je parle de mes problèmes et attends. Si on ne les prend pas en compte, je suis déçu ou irrité, mais je ne dis rien. C'est d'ailleurs un critère pour savoir qui est un vrai ami : c'est celui qui ne dit jamais que je me plains, mais qui cherche à me comprendre."

 

Ce n'est peut-être pas très réaliste : deviner les besoins des autres est un talent des types 2 et 9 (d'une manière différente), or sept-neuvièmes de la population ne sont ni 2 ni 9?

 

"D'ailleurs, j'évite d'extérioriser ce sentiment qui a tendance à me faire passer pour un rabat-joie (ce qui est un peu vrai)."

 

Qu'est-ce que le fait d'être (un peu) un rabat-joie t'apporte de positif ? D'être prêt quand le pire arrive, ou des émotions plus intenses ?

 

"Mais quand il faut l'utiliser sur moi, c'est flou, je doute, je ne sais pas qui je suis, je n'ai aucune confiance en moi, alors je cherche à me définir, à me "catégorifier" (je suis pas sûr d'être clair, là?)"

 

Euh? :bye: As-tu un exemple ?

 

Une dernière chose : dans ton premier message, tu as envisagé le 6. Tu as beaucoup parlé de doutes. Mais quelle est ta relation à la peur ?

 

Nous avons un peu parlé des centres, je ne sais pas si c'est plus clair pour toi. Mais si c'est le cas, que penses-tu être ta hiérarchie ?

Tu as probablement aussi, dans ta première approche, fait le tour des types en termes de passion et de fixation. Quels sont ceux que tu as envisagés ?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour,

 

J'ai pris un peu de temps pour réfléchir?

 

Il est vrai que cela dépend des personnes. Mais c'est pour ca que j'attends que la personne m'en parle. Je ne voudrais pas essayer de donner un avis extérieur alors que la personne n'en veut pas. Sinon elle se dira "de quoi il se mêle celui-là ?". D'ailleurs quand je disais "impersonnel", je me suis trompé. Je voulais dire indiscret (ce qui n'est pas la même chose du tout, je sais, mais je suis mauvais question vocabulaire?).

 

Dans ta réponse, il me manque une information sur l'impersonnalité : es-tu perçu comme impersonnel ? Souhaites-tu donner cette image ? Ou au contraire crains-tu de donner cette image ?
Je ne pense pas être perçu comme impersonnel, mais je manque d'originalité. En tout cas ce n'est pas l'image que je veux donner, même si des fois je préfère me "fondre dans la masse". Je ne désire pas avoir l'air d'avoir aucune personnalité, mais je ne cherche pas à me mettre en avant non plus.

 

Ce n'est peut-être pas très réaliste : deviner les besoins des autres est un talent des types 2 et 9 (d'une manière différente), or sept-neuvièmes de la population ne sont ni 2 ni 9?
Je me rends compte de ça justement? En fait il y a quelque années, j'ai connu quelque personnes qui avaient cette qualité, et j'ai établi une relation très forte d'amitié avec elles. Maintenant, je me rends compte que ce genre de personnes n'est pas aussi fréquent que je le pensais (j'ai d'ailleurs eu du mal à considérer les amitiés postérieures comme de "vraies" amitiés). Cependant cela reste quand même une qualité que je recherche.

 

Qu'est-ce que le fait d'être (un peu) un rabat-joie t'apporte de positif ? D'être prêt quand le pire arrive, ou des émotions plus intenses ?
Il est vrai que c'est rassurant de toujours prévoir, de garder les pieds sur terre, mais j'ai l'impression que ce sont plutôt des émotions moins intenses que je ressens. Alors, je ne me laisse pas aller. Cependant, je peux aussi me protéger de la déception, de la mauvaise surprise?

 

Je vais essayer d'être plus clair. Quand je cherche à me connaître, à me comprendre et à comprendre mes émotions, que je fais une réflexion sur moi-même, c'est le flou total. J'ai du mal à analyser mes propres pensées, à m'identifier. Et pour moi une façon d'y arriver est de me reconnaître dans une catégorie préconçue de personnalité (je suis de ceux qui font telle chose, je ne suis pas de ceux qui agiraient ainsi, j'appartiens à tel groupe social?).

 

Une dernière chose : dans ton premier message, tu as envisagé le 6. Tu as beaucoup parlé de doutes. Mais quelle est ta relation à la peur ?
Je viens de relire la description du 6, et si je suis 6, je suis un 6 phobique. La peur me paralyse. Par exemple j'ai peur qu'on puisse mal me juger, alors je ne me montre pas. J'ai peur de parler devant un public, alors je cherche à éviter à tout prix cette situation. D'ailleurs c'est souvent la peur qui est à l'origine de mon manque d'action.

 

Nous avons un peu parlé des centres, je ne sais pas si c'est plus clair pour toi. Mais si c'est le cas, que penses-tu être ta hiérarchie ?
Effectivement, si le centre instinctif est le centre de l'action et du contrôle, ce n'est pas mon centre préféré.

Après entre le centre émotionnel et le centre mental, c'est compliqué. Je me suis rendu compte que quand il fallait utiliser le centre mental (prendre une décision), j'utilisais le centre émotionnel qui entrait en compétition avec le centre mental : mes émotions ont soudain plus de poids que les autres arguments.

Après analyse d'un dernier conseil que j'ai donné, je me suis rendu compte que là, c'est le mental qui prenait le pas sur l'émotionnel : j'ai décortiqué la situation et donné plusieurs solutions en donnant les avantages et les inconvénients pour chaque solution. En dehors de ça, il me semble que c'est quand même le mental que j'utilise le plus.

 

Pour les types sur lesquel je me suis arrêté, voila la liste rapide : 2, 3, 4, 6, 7, 9. Je développerai demain parce qu'il est un peu tard?

 

Merci beaucoup,

Okram

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Bonjour Okram,

 

Je vais attendre ton développement sur les types, toutefois :

- Te mets-tu souvent en colère ? De quand date ta dernière vraie colère ?

- Comment gères-tu les conflits ? En causes-tu parfois ?

- Lorsque tu as l'impression de mal connaître tes pensées et/ou émotions, est-ce parce qu'elles sont contradictoires, ou changeantes, ou parce que tu n'arrives même pas à les voir (le trou noir, quoi) ?

 

Ouimais,

au cas où tu sois un 6,

as-tu des moments qui pourraient être contrephobiques (crise de "ouimais" ou de "ya des limites") ?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

Voila les types que j'ai retenus.

 

Le 2

Je connais mes besoins et ne rejette pas l'aide d'autrui (pas d'orgueil). Cependant il est vrai que j'aime aider les autres et le fait d'être en colère envers ceux qui ne manifestent pas leur reconnaissance peut être un peu vrai pour moi (mais ce n'est pas de la reconnaissance, mais plutôt une aide en retour que j attends).

 

Le 3

Il est vrai que j'ai peu connu d'échecs surtout au niveau professionnel, et face à un échec je perds mes moyens et ma confiance en moi. Mais cependant je n'ai pas l'impression d'être compulsé par l'échec : je le vois plutôt comme la possibilité d'apprendre de ses erreurs. De plus je mens rarement et je ne suis pas très ambitieux et compétitif.

 

Le 4

Je n'aime pas la banalité et je suis souvent envieux. Je suis très tourné vers l'imaginaire et ai tendance à me réfugier dedans. Cependant je ne veux pas être différent des autres, mais plutôt leur ressembler (ça rejoint un peu l'envie en même temps). Mais je ne fais rien pour changer la banalité, et je reste dans la mélancolie. Je me retrouve assez bien dans la description du 4.

 

Le 6

Ici je retrouve beaucoup de points qui me caractérisent : le désir d'être comme les autres, l'indécision, le doute, la peur de déplaire, du "qu'en dira-t-on ?", la peur des responsabilités? Deux fois le mot peur dans la phrase? Mais j'ai un problème avec la loyauté et la déviance. Ce sont des concepts assez flous. Cependant, je me reconnais assez bien dans ta description de la loyauté.

 

Le 7

Là où je me reconnais dans le 7, c'est la recherche du plaisir à tout prix. J'ai toujours considéré que si je travaillais, c'est pour pouvoir m'amuser après et qu'on ne peut s'amuser indéfiniment. Cependant à la différence de la description du 7, je suis quelqu'un de plutôt pessimiste puisque je pense toujours à ce qui va m'empêcher de m'amuser ou gâcher mon plaisir. Eviter la souffrance est un objectif pour beaucoup de gens, donc bien sûr je l'évite au possible mais si c'est justifié (amusement après le travail), je peux l'endurer.

 

Le 9

C'est l'inactivité qui m'y a fait penser et aussi l'évitement des conflits, du désaccord des autres. On dit de moi que je trouve toujours une excuse à quelqu'un qui aurait mal agi, mais ça rejoint la peur de déplaire décrite pour le 6.

 

Je vais essayer de répondre aux questions de ton dernier post.

 

Pour la colère, pendant mon adolescence j'étais très colérique mais on peut rattacher cela à la crise de l'adolescence. Mais c'était quand même des colères qui partaient de rien du tout comme les taquineries de mon frère. Sinon maintenant il m'arrive peu souvent de me mettre en colère vraie, et ce sont surtout des colères passagères qui s'évanouissent en quelques minutes : je me sens stupide après et trouve ma réaction disproportionnée.

 

Pour les conflits, je les gère en essayant de comprendre les deux parties, et j'essaie de ne pas prendre position, je reste ouvert à la discussion. Sinon je ne pense pas en créer, plutôt les éviter. Mais si on me demande à un moment mon avis, je suis capable de le donner.

 

Et pour ta dernière question, pour moi c'est clair : mes pensées sont changeantes, je change d'avis assez souvent.

 

Pour le 6 contrephobique, je n'arrive pas à comprendre le "ouimais" ou "ya des limites". En tout cas je ne me soumets pas à une autorité injustifiée.

Je voudrais aussi poser une question. Le fait d'éviter absolument à déplaire à une personne serait plutôt caractéristique de quel type ? (6 ? 9 ?).

 

Merci beaucoup,

Okram

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Bonjour Okram,

 

Réactions par rapport aux différents types tels que tu en parles.

 

2 : en effet ce que tu décris ne me fait pas penser au 2. Par contre c'est très compatible avec le 6, cela pourrait être une de tes manifestations principales de loyauté (avec attente d'autant de loyauté en retour).

 

3 : je ne sais pas si un 3 pourrait écrire : "Face à un échec je perds mes moyens et ma confiance en moi." En discutant en stage avec une 3, elle me disait : je n'ai pas d'échec. C'est immédiatement transformé en autre chose.

 

4 : bien que tu manifestes en effet des aspects qui pourraient y faire penser, une phrase comme

"Quand je cherche à me connaître, à me comprendre et à comprendre mes émotions, que je fais une réflexion sur moi-même, c'est le flou total" rend le type improbable.

 

6 : dans l'ensemble de tes messages, je n'ai rien encore lu qui soit incompatible avec le 6, qui reste une hypothèse privilégiée.

Concept de déviance : Je suis en train de travailler la question de mon côté, je vais aller poster quelque chose à ce sujet, bien que je ne sois pas encore au point sur la formulation.

 

7 : j'ai du mal à envisager un 7 prendre le temps d'écrire telle quelle une phrase comme "on ne peut s'amuser indéfiniment". A ma connaissance, au cas où un 7 arrive à envisager une telle pensée :blush:, je le verrais plutôt le formuler comme "même si ça relève du pur fantasme, je voudrais pouvoir m'amuser indéfiniment".

"Je suis quelqu'un de plutôt pessimiste puisque je pense toujours à ce qui va m'empêcher de m'amuser ou gâcher mon plaisir." Peut-on envisager qu'un 7 se cause volontairement ce genre de souffrance ? :blush:

 

9 : ceci est mon autre hypothèse privilégiée, d'où ma dernière série de questions. Toutefois le pessimisme systématique et l'anticipation de la fin des choses agréables tend à me faire actuellement préférer le 6.

 

Colère : pas de "vraie colère" peut simplement relever de la répression de l'instinctif. Pousses-tu souvent ou assez souvent des coups de gueule (ce que j'appelle : "ya des limites" ou "faudrait pas me prendre pour le couillon de service") devant la personne concernée ? Sinon (au cas où la personne te fasse peur) devant des tiers ?

 

Tes pensées sont-elles changeantes de l'intérieur, ou pour s'adapter à ton entourage ? Ou les deux ?

 

"Je n'arrive pas à comprendre le 'ouimais' ou 'ya des limites'."

As-tu jeté un oeil à ma définition ?

 

"En tout cas je ne me soumets pas à une autorité injustifiée."

Que fais ou dis-tu dans ce cas ? Et comment définis-tu une autorité injustifiée (par rapport à quoi) ?

 

"Je voudrais aussi poser une question. Le fait d'éviter absolument à déplaire à une personne serait plutôt caractéristique de quel type ? (6 ? 9 ?)"

C'est un comportement qui peut s'expliquer dans chaque type. Le 6 si cette personne représente une "autorité" ou une "référence", ou pour une raison plus générale (voir plus loin) ; le 9 s'il y a risque de conflit, ou pour la même raison générale, qui pourrait s'appliquer à n'importe quel type, à savoir : vouloir nouer une relation particulière (amicale, sexuelle, informative?) avec cette personne.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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