Institut Français de

l’ennéagramme

À quoi sert tout le reste...

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Difficile de savoir


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Bonjour ! :happy:

J'ai découvert l'ennéagramme via un forum et je m'y intéresse de plus en plus.

J'ai commencé à lire votre bouquin à télécharger gratuitement (merci :kiss: ), mais je ne l'ai pas encore fini. J'ai vraiment un problème pour déterminer mon type.

Je précise que j'ai 15 ans.

 

Mon principal trait de caractère est le fait que je sois plutôt renfermée sur moi-même. J'ai du mal à m'ouvrir aux autres et à créer des liens, même si j'en ai envie.

Je ne m'exprime pas si je n'ai pas l'impression que c'est réellement utile. Je préfère me taire. Je n'arrive pas à dire des banalités. Mes paroles sont réfléchies, toujours, et même trop souvent.

J'aime la solitude, rester seule chez moi. Mais si une personne m'appelle pour me demander de la voir, je ne dis pas non. J'aime ma solitude, mais si on me pousse, je suis plus heureuse encore d'être avec quelqu'un.

 

Dans mes études, j'obtiens d'excellentes notes, même si je ne fais pas beaucoup d'efforts. Je suis plutôt fière de ça, de ma capacité à comprendre, de mon sens de la logique qui me permet d'apprendre plus rapidement.

Je ne supporte pas d'être inférieure à quelqu'un dans un domaine qui me tient à coeur, ou dans lequel je suis douée, en particulier si ce quelqu'un est une de mes amies.

 

Je suis très émotive également. A la moindre remarque que l'on peut me faire, je suis prête à fondre en larmes, mais je me retiens pour ne pas montrer aux autres ce que j'éprouve.

Je me mets facilement en colère contre quelqu'un pour des broutilles des fois, ses manies, sa façon d'être, s'il me fait une remarque, etc.

Mes amies me disent souvent que "il faut toujours que je contredise". Il faut que je donne un contre-argument, c'est plus fort que moi?

 

J'aime être au centre de l'attention, mais en même temps ne pas y être? :happy: Je ne supporte pas que plusieurs personnes pensent à moi en même temps, que l'on me parle en public?Cependant, j'aime qu'on s'intéresse à moi. Inconsciemment j'aime me faire remarquer par mon malheur. Quand je suis malade ou que je souffre physiquement, je me plains sans cesse aux personnes que je connais pour qu'elles s'intéressent à moi en quelque sorte. Mais je n'exprime que rarement mes pensées, mes sentiments.

 

J'ai sûrement oublié des choses, si c'est le cas je vous redirai.

J'ai l'impression de pencher plus pour le type 6, mais je ne suis pas sûre.

Si vous avez des questions?

Merci beaucoup. :happy:

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Bonjour Rose, et bienvenue sur ce panneau.

 

Commençons par le commencement : la hiérarchie des centres. Je ressens à la lecture de ton message une première impression de : Mental, puis Emotionnel, puis Instinctif. Mais cela pourrait tout aussi bien être : Emotionnel, puis Mental, puis Instinctif.

Quel est ton avis là-dessus ? Qu'est-ce qui te semble préféré : le mental ou l'émotionnel, ou encore une oscillation entre les deux ?

 

A la lecture du livre en téléchargement, quels sont, en termes de passion et de fixation, les types qui font sens pour toi ? Tu sembles donner la préférence au 6 : qu'en est-il de la peur et du doute ? Y a-t-il d'autres types qui te paraissent envisageables ? En vis-tu la passion et la fixation ?

 

"Mon principal trait de caractère est le fait que je sois plutôt renfermée sur moi-même. J'ai du mal à m'ouvrir aux autres et à créer des liens, même si j'en ai envie."

En as-tu souvent envie ? Qu'est-ce qui t'en empêche ? Que ressens-tu ou penses-tu à l'idée de créer des liens ?

 

"Je ne m'exprime pas si je n'ai pas l'impression que c'est réellement utile. Je préfère me taire. Je n'arrive pas à dire des banalités. Mes paroles sont réfléchies, toujours, et même trop souvent."

Qu'arriverait-il ou que ressentirais-tu si tu disais des banalités ?

 

"J'aime la solitude, rester seule chez moi. Mais si une personne m'appelle pour me demander de la voir, je ne dis pas non. J'aime ma solitude, mais si on me pousse, je suis plus heureuse encore d'être avec quelqu'un."

Aimes-tu ta solitude "faute de mieux", parce que tu n'arrives pas à créer des liens ? Là aussi, qu'est-ce qui t'empêche de contacter toi-même la personne si elle a déjà montré qu'elle appréciait ta compagnie ?

 

"Dans mes études, j'obtiens d'excellentes notes, même si je ne fais pas beaucoup d'efforts. Je suis plutôt fière de ça, de ma capacité à comprendre, de mon sens de la logique qui me permet d'apprendre plus rapidement."

Est-ce que pour toi le fait de ne pas faire d'effort rend la situation encore meilleure ? T'es-tu déjà trouvée dans une situation nécessitant que tu fasses des efforts ? Comment as-tu réagi ? T'es-tu déjà trouvée dans une situation où tu avais la possibilité, mais pas l'obligation, de faire des efforts ? En as-tu fait ?

 

"Je ne supporte pas d'être inférieure à quelqu'un dans un domaine qui me tient à coeur, ou dans lequel je suis douée, en particulier si ce quelqu'un est une de mes amies."

Comment réagis-tu dans cette situation ? Et en quoi le fait que ce soit une amie rend-elle la situation pire ?

 

"Je suis très émotive également. A la moindre remarque que l'on peut me faire, je suis prête à fondre en larmes, mais je me retiens pour ne pas montrer aux autres ce que j'éprouve."

En quoi est-il gênant que les autres sachent ce que tu éprouves ? T'ont-ils fait des remarques, ou se sont-ils moqués de toi ? Sinon, quelle est l'image que tu souhaites faire passer aux autres ?

 

"Mes amies me disent souvent qu'il faut toujours que je contredise. Il faut que je donne un contre-argument, c'est plus fort que moi?"

As-tu une idée de la logique qui se trouve derrière cette attitude ? Est-ce que, par exemple, quelque chose qui est trop parfait est nécessairement suspect ? Ou bien, souhaites-tu toujours avoir une vision ou une pensée différente des autres ?

 

"Je ne supporte pas que plusieurs personnes pensent à moi en même temps, que l'on me parle en public?"

En quoi est-il gênant que plusieurs personnes pensent à toi en même temps ?

En quoi est-il gênant que l'on te parle en public ? Est-ce gênant par rapport au fait que cela attire l'attention des autres ? De quels autres ?

 

"Inconsciemment j'aime me faire remarquer par mon malheur. Quand je suis malade ou que je souffre physiquement, je me plains sans cesse aux personnes que je connais pour qu'elles s'intéressent à moi en quelque sorte."

Est-ce parce que tu ne penses pas avoir le droit à l'attention quand tu ne souffres pas physiquement ? Est-ce un message que tu as reçu (explicitement ou non) dans ton éducation ? Ou bien, trouves-tu le malheur plus intéressant émotionnellement que le bonheur ?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Commençons par le commencement : la hiérarchie des centres. Je ressens à la lecture de ton message une première impression de : Mental, puis Emotionnel, puis Instinctif. Mais cela pourrait tout aussi bien être : Emotionnel, puis Mental, puis Instinctif.

Quel est ton avis là-dessus ? Qu'est-ce qui te semble préféré : le mental ou l'émotionnel, ou encore une oscillation entre les deux ?

Plutôt une ocsillation. J'ai tendance à réfléchir pour me mettre en garde de ce qui pourrait m'arriver. En même temps, il m'arrive souvent que l'émotionnel prenne le dessus.

 

A la lecture du livre en téléchargement, quels sont, en termes de passion et de fixation, les types qui font sens pour toi ? Tu sembles donner la préférence au 6 : qu'en est-il de la peur et du doute ? Y a-t-il d'autres types qui te paraissent envisageables ? En vis-tu la passion et la fixation ?
Le 6 me correspond dans le sens où j'utilise mon mental pour parler aux autres, et non mon centre émotionnel. De plus j'ai peur de ce qui peut m'arriver dans le futur, j'ai peur d'avoir honte et d'être dans une situation sans issue face aux personnes, quelles qu'elles soient.

Le 3 me correspond également sur certains points. Je cherche la réussite pour avoir la reconnaissance ou l'admiration. Mais je ne suis pas du genre "bosseuse", et j'aime les vacances et le repos.

 

"Mon principal trait de caractère est le fait que je sois plutôt renfermée sur moi-même. J'ai du mal à m'ouvrir aux autres et à créer des liens, même si j'en ai envie."

En as-tu souvent envie ? Qu'est-ce qui t'en empêche ? Que ressens-tu ou penses-tu à l'idée de créer des liens ?

Oui, j'ai souvent envie de créer des contacts, mais je n'y arrive pas. Je suis trop timide. Peut-être aussi que j'ai peur d'être rejetée ou que l'on se moque de moi.

 

"Je ne m'exprime pas si je n'ai pas l'impression que c'est réellement utile. Je préfère me taire. Je n'arrive pas à dire des banalités. Mes paroles sont réfléchies, toujours, et même trop souvent."

Qu'arriverait-il ou que ressentirais-tu si tu disais des banalités ?

Je ne sais pas. Peut-être aussi la peur de la moquerie.

 

"J'aime la solitude, rester seule chez moi. Mais si une personne m'appelle pour me demander de la voir, je ne dis pas non. J'aime ma solitude, mais si on me pousse, je suis plus heureuse encore d'être avec quelqu'un."

Aimes-tu ta solitude "faute de mieux", parce que tu n'arrives pas à créer des liens ? Là aussi, qu'est-ce qui t'empêche de contacter toi-même la personne si elle a déjà montré qu'elle appréciait ta compagnie ?

J'aime la solitude, car j'aime faire ce dont j'ai envie et quand j'en ai envie, sans que quelqu'un soit là. Mais c'est peut-être aussi faute de mieux.

Ce qui m'empêche de contacter cette personne est le téléphone. Je n'aime pas tomber sur quelqu'un d'autre que sur la personne souhaitée. Et j'ai là encore peur de ne pas dire ce qu'il faut et de la moquerie.

 

"Dans mes études, j'obtiens d'excellentes notes, même si je ne fais pas beaucoup d'efforts. Je suis plutôt fière de ça, de ma capacité à comprendre, de mon sens de la logique qui me permet d'apprendre plus rapidement."

Est-ce que pour toi le fait de ne pas faire d'effort rend la situation encore meilleure ? T'es-tu déjà trouvée dans une situation nécessitant que tu fasses des efforts ? Comment as-tu réagi ? T'es-tu déjà trouvée dans une situation où tu avais la possibilité, mais pas l'obligation, de faire des efforts ? En as-tu fait ?

Oui je pense que la situation est encore meilleure car ça m'évite l'effort mais la récompense est la même.

Dans une situation où je dois faire des efforts, je les fais si j'en vois l'utilité. Si ce n'est pas primordial ou si ça ne me tient pas à coeur, je ne ferais probablement pas l'effort. Cependant je fais des efforts si ces efforts aboutissent à une réussite et à de l'admiration, si je me retrouve la première. Mais ça ne m'arrive que rarement.

 

"Je ne supporte pas d'être inférieure à quelqu'un dans un domaine qui me tient à coeur, ou dans lequel je suis douée, en particulier si ce quelqu'un est une de mes amies."

Comment réagis-tu dans cette situation ? Et en quoi le fait que ce soit une amie rend-elle la situation pire ?

Dans cette situation, je ne dis rien à la personne concernée. Je fais comme si ça ne me touchait pas, mais pendant quelque temps je lui en veux et je me montre agressive avec elle sans qu'elle sache pourquoi (si elle me demande, je donne un autre argument comme la fatigue, etc.).

Ca peut être dans le cas d'une amie ou d'une ennemie. Une amie, je me trouve obligée de lui avouer à un moment ou à un autre ma faiblesse par rapport à elle et j'ai peur qu'elle pense "je l'ai battue, je suis plus forte". J'ai peur qu'elle soit satisfaite d'elle parce qu'elle m'a battue. Je ne veux pas qu'elle se compare à moi. Dans le cas d'une ennemie, ce sentiment de colère est encore plus fort car c'est comme si elle avait gagné un combat.

 

"Je suis très émotive également. A la moindre remarque que l'on peut me faire, je suis prête à fondre en larmes, mais je me retiens pour ne pas montrer aux autres ce que j'éprouve."

En quoi est-il gênant que les autres sachent ce que tu éprouves ? T'ont-ils fait des remarques, ou se sont-ils moqués de toi ? Sinon, quelle est l'image que tu souhaites faire passer aux autres ?

Je n'aime pas que les autres sachent ce que j'éprouve, là encore par peur de la moquerie.

Il y a des passage de ma vie où des gens se sont moqués de moi. C'était quand j'avais environ 6 ans, mon frère et une de mes amies utilisaient ma naïveté pour se moquer de moi, pour me mettre dans une situation d'impuissance. Face à cela, je pleurais et ils se moquaient d'autant plus de moi.

Je ne veux donc pas faire passer aux autres cette image de moi comme une fille sensible à laquelle ont peut faire passer toutes les émotions.

 

"Mes amies me disent souvent qu'il faut toujours que je contredise. Il faut que je donne un contre-argument, c'est plus fort que moi?"

As-tu une idée de la logique qui se trouve derrière cette attitude ? Est-ce que, par exemple, quelque chose qui est trop parfait est nécessairement suspect ? Ou bien, souhaites-tu toujours avoir une vision ou une pensée différente des autres ?

Je souhaite plutot avoir une vision différente des autres pour me sentir différente et non dans la banalité.

 

"Je ne supporte pas que plusieurs personnes pensent à moi en même temps, que l'on me parle en public?"

En quoi est-il gênant que plusieurs personnes pensent à toi en même temps ?

En quoi est-il gênant que l'on te parle en public ? Est-ce gênant par rapport au fait que cela attire l'attention des autres ? De quels autres ?

Je n'aime pas être au centre des pensées, mais je ne sais pas pourquoi.

Si on me parle en public, j'ai peur de mal réagir et que l'on se moque de moi.

 

"Inconsciemment j'aime me faire remarquer par mon malheur. Quand je suis malade ou que je souffre physiquement, je me plains sans cesse aux personnes que je connais pour qu'elles s'intéressent à moi en quelque sorte."

Est-ce parce que tu ne penses pas avoir le droit à l'attention quand tu ne souffres pas physiquement ? Est-ce un message que tu as reçu (explicitement ou non) dans ton éducation ? Ou bien, trouves-tu le malheur plus intéressant émotionnellement que le bonheur ?

J'ai toujours eu l'impression que personne ne me remarquait, ne faisait attention à moi. Je suis toujours passée pour la fille timide qui reste dans son coin. Je ne me souviens pas que ça ait à voir avec mon éducation. Mes parents ont toujours fait attention à moi.

Je trouve que le bonheur ne se remarque pas. J'ai plutôt l'impression que si je dis mon malheur, je me ferais plus remarquer, que les autres seront aux petits soins avec moi, même si ce n'est pas souvent le cas.

 

Merci. :happy:

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Bonjour Rose,

 

Disons dans un premier temps que le 6 me semble tout à fait envisageable, mais qu'une autre hypothèse reste encore possible. Je vais donc continuer les questions pour qu'on y voie un peu plus clair.

En tout cas, ta réponse concernant l'effort me confirme la répression du centre instinctif.

 

"J'ai tendance à réfléchir pour me mettre en garde de ce qui pourrait m'arriver."

Ceci tendrait à me faire privilégier le 6, en effet. Le fait que l'émotionnel prenne le dessus pourrait alors correspondre aux moments où le mental coince.

 

"Le 3 me correspond également sur certains points. Je cherche la réussite pour avoir la reconnaissance ou l'admiration."

La reconnaissance ou l'admiration que tu espères sont-elles celles de personnes ou groupes particuliers, et si oui lesquels ? Quelles réactions as-tu à l'idée d'être reconnue ou admirée par des personnes que tu ne connais pas ?

 

"Oui, j'ai souvent envie de créer des contacts, mais je n'y arrive pas. Je suis trop timide. Peut-être aussi que j'ai peur d'être rejetée ou que l'on se moque de moi."

Quand on vient te chercher, es-tu facilement rassurée ? Continues-tu à éprouver de la peur ou de la honte ? Arrives-tu à maintenir facilement les liens d'amitié qui se passent bien, où tu te sens en sécurité ?

 

"J'aime la solitude, car j'aime faire ce dont j'ai envie et quand j'en ai envie, sans que quelqu'un soit là."

Qu'aimes-tu faire quand tu es seule ? En quoi le fait de ne pas être seule peut-il t'empêcher de faire ce donnt tu as envie, quand tu as envie ?

 

"Ce qui m'empêche de contacter cette personne est le téléphone. Je n'aime pas tomber sur quelqu'un d'autre que sur la personne souhaitée. Et j'ai là encore peur de ne pas dire ce qu'il faut et de la moquerie."

Es-tu très sensible à la notion de "il faut" ? Selon quels critères définis-tu cette notion ? Après tout, si c'est la mère de ton amie que tu as au téléphone, elle en a probablement entendu d'autres?

 

"Je trouve que le bonheur ne se remarque pas. J'ai plutôt l'impression que si je dis mon malheur, je me ferais plus remarquer, que les autres seront aux petits soins avec moi, même si ce n'est pas souvent le cas."

C'est à double tranchant. Il y a des personnes qui partent en courant devant le malheur, j'ai perdu quelques amis à un moment où je n'arrivais pas à sortir d'une vision négative de l'existence.

J'ai appris aussi qu'il était finalement préférable d'apprendre à être au petits soins pour moi-même plutôt que d'attendre quelque chose qui ne viendra pas toujours. Surtout si en plus il faut se rendre malade ou malheureux pour que les autres s'occupent de moi. :happy:

A partir du moment où j'ai appris à me donner à moi-même ce dont j'avais vraiment besoin, particulièrement à me rassurer, j'ai pu apprécier davantage ce que les autres avaient à me donner, puisque je n'étais plus à me demander en permanence si j'aurais ou non ce dont j'avais besoin.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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"Le 3 me correspond également sur certains points. Je cherche la réussite pour avoir la reconnaissance ou l'admiration."

La reconnaissance ou l'admiration que tu espères sont-elles celles de personnes ou groupes particuliers, et si oui lesquels ? Quelles réactions as-tu à l'idée d'être reconnue ou admirée par des personnes que tu ne connais pas ?

L'admiration des proches des amis surtout, ou tout simplement des personnes que je connais, que j'ai déjà vues.

Si je ne les connais pas, je suis contente qu'elles m'admirent, mais je n'en ressens pas le besoin.

 

"Oui, j'ai souvent envie de créer des contacts, mais je n'y arrive pas. Je suis trop timide. Peut-être aussi que j'ai peur d'être rejetée ou que l'on se moque de moi."

Quand on vient te chercher, es-tu facilement rassurée ? Continues-tu à éprouver de la peur ou de la honte ? Arrives-tu à maintenir facilement les liens d'amitié qui se passent bien, où tu te sens en sécurité ?

Si on vient me chercher je suis rassurée oui. Si la personne me montre qu'elle s'intéresse à moi, je suis à l'aise et j'arrive mieux à parler, mais il me faut quand même du temps.

Oui, j'arrive à maintenir des liens d'amitié assez facilement si ça se passe bien. Je peux carrément changer d'attitude et devenir plutot expansive si je me retrouve seule avec la personne.

 

[

]"J'aime la solitude, car j'aime faire ce dont j'ai envie et quand j'en ai envie, sans que quelqu'un soit là."

Qu'aimes-tu faire quand tu es seule ? En quoi le fait de ne pas être seule peut-il t'empêcher de faire ce donnt tu as envie, quand tu as envie ?

Quand je suis seule, j'aime aller sur Internet. Si je suis avec quelqu'un et que je veux faire quelque chose, l'autre personne doit être d'accord aussi.

 

"Ce qui m'empêche de contacter cette personne est le téléphone. Je n'aime pas tomber sur quelqu'un d'autre que sur la personne souhaitée. Et j'ai là encore peur de ne pas dire ce qu'il faut et de la moquerie."

Es-tu très sensible à la notion de "il faut" ? Selon quels critères définis-tu cette notion ?

Oui je suis plutot sensible à ça. C'est selon ce que les autres personnes font dans la même situation.

 

Après tout, si c'est la mère de ton amie que tu as au téléphone, elle en a probablement entendu d'autres?
Et bien non justement, je me dis que il n'y a que moi qui peut commettre des gaffes. Mais quand j'y pense, je suis d'accord avec toi. C'est sur le moment que j'ai peur.

 

"Je trouve que le bonheur ne se remarque pas. J'ai plutôt l'impression que si je dis mon malheur, je me ferais plus remarquer, que les autres seront aux petits soins avec moi, même si ce n'est pas souvent le cas."

C'est à double tranchant. Il y a des personnes qui partent en courant devant le malheur, j'ai perdu quelques amis à un moment où je n'arrivais pas à sortir d'une vision négative de l'existence.

J'ai appris aussi qu'il était finalement préférable d'apprendre à être au petits soins pour moi-même plutôt que d'attendre quelque chose qui ne viendra pas toujours. Surtout si en plus il faut se rendre malade ou malheureux pour que les autres s'occupent de moi. :happy:

A partir du moment où j'ai appris à me donner à moi-même ce dont j'avais vraiment besoin, particulièrement à me rassurer, j'ai pu apprécier davantage ce que les autres avaient à me donner, puisque je n'étais plus à me demander en permanence si j'aurais ou non ce dont j'avais besoin.

Ce qui est contradictoire, c'est que moi aussi j'ai perdu une amie à cause de mon malheur. Mais je ne m'en plaignais pas. C'est juste que, d'après elle, "je faisais la gueule tout le temps". A ce moment-là, je souffrais mentalement, je n'osais pas lui en parler, en plus elle me reprochait d'être mal. Alors je pensais que le fait de lui en parler aggraverait les choses. Plus tard, on s'est expliqué et elle a dit que si j'allais mal, j'aurais dû lui en parler.

Des fois je suis un peu malade, enfin rien de grave, et là j'exagère la situation par rapport à mes parents, je me plains tout le temps, j'ai mal par ci, j'ai mal par là, etc.

 

A bientôt !

Merci pour tout. :happy:

Rose

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Rebonjour Rose,

 

Là, au vu de ton dernier message, cela prend franchement la direction du 6. J'avais aussi envisagé le 4, parce que tu utilisais un vocabulaire qui s'avère commun aux deux types, mais :

 

- L'admiration : c'est bien celle des "tiens" qui importe. Et pas connu = pas les "tiens".

 

- Peur et doute avant, rassurée après : classique !

Juste pour préciser : si une amitié devient confortable mais prévisible, et quelque peu banale, ressens-tu plutôt la sécurité de la relation, quitte à chercher (ou envisager) aussi des amis ailleurs pour tromper l'ennui, ou bien est-ce que la banalité commence à te poser des problèmes ?

 

- "Si je suis avec quelqu'un et que je veux faire quelque chose, l'autre personne doit être d'accord aussi."

Un 4 pourrait dire ça aussi, mais la formulation me semble quand même plus proche du 6.

 

- Ta réaction à "il faut" me semble bien relever de l'évitement de la déviance (au sens : ce qui risque de te faire mal voir de personne dont l'opinion compte pour toi).

 

Bon, à moins que Fabien ne trouve quelque chose à relever, j'aurais tendance à valider l'hypothèse 6 alpha (avec l'émotionnel en support et l'instinctif réprimé).

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Juste pour préciser : si une amitié devient confortable mais prévisible, et quelque peu banale, ressens-tu plutôt la sécurité de la relation, quitte à chercher (ou envisager) aussi des amis ailleurs pour tromper l'ennui, ou bien est-ce que la banalité commence à te poser des problèmes ?
Si une amitié devient forte, je vais tout faire pour la garder. Et je préfère n'avoir qu'une seule amie qui tient à moi vraiment, que je sois sûre d'être la seule amie qui compte à ses yeux, et là, je lui confierai tout, je serais heureuse d'être acceptée, mais je lui mentirai parfois pour être sûre de ne pas la perdre. Une amie me suffit.

 

Je ne sais pas si j'ai vraiment répondu à la question? (?)

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Rebonjour Rose,

 

Ce que je voulais savoir était plutôt : est-ce qu'une amitié confortable mais un peu ennuyeuse peut te causer des problèmes du fait de sa banalité ?

 

Mais ton dernier message me déclenche aussi la question suivante : quels genres de mensonges peux-tu dire pour garder une amitié ?

 

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Rebonjour Bénédicte,

 

Ce que je voulais savoir était plutôt : est-ce qu'une amitié confortable mais un peu ennuyeuse peut te causer des problèmes du fait de sa banalité ?
Oui, quand même un peu. Je n'aime pas m'ennuyer.

 

Mais ton dernier message me déclenche aussi la question suivante : quels genres de mensonges peux-tu dire pour garder une amitié ?
Ce n'est pas vraiment des choses que je dis, mais plutôt une attitude que j'ai qui ne me correspond pas, mais qui correspond à la personne concernée.
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Ce que je voulais savoir était plutôt : est-ce qu'une amitié confortable mais un peu ennuyeuse peut te causer des problèmes du fait de sa banalité ?
Oui, quand même un peu. Je n'aime pas m'ennuyer.
Si ce n'est qu'un peu, et pas à tout prix, j'aurais quand même tendance à éliminer le 4. Moi non plus je n'aime pas m'ennuyer en amitié, surtout sur le plan mental.

 

Mais ton dernier message me déclenche aussi la question suivante : quels genres de mensonges peux-tu dire pour garder une amitié ?
Ce n'est pas vraiment des choses que je dis, mais plutôt une attitude que j'ai qui ne me correspond pas, mais qui correspond à la personne concernée.
La frontière est parfois étroite entre l'adaptation à autrui et le mensonge? Le tout est d'arriver à trouver l'attitude qui respecte toutes les personnes concernées, toi y compris.

 

Je m'arrêterai là pour ce soir.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Merci pour tout Bénédicte. J'y vois enfin plus clair en moi. J'ai découvert énormément de chose déjà, rien que par les questions que tu m'as posées, et que je ne m'étais jamais posées.

:happy: :happy:

Rose

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