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Le 1 et la critique ?


Francis9

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En contact régulier avec une personne de type 1, je me pose la question de savoir si la compulsion du 1 ne serait pas d’éviter la critique. En effet, de nombreuses fois, lors de discussion au sujet de réaction face à un événement, la motivation qui se trouve derrière son comportement me semble davantage être liée à l’évitement de la critique que de la colère.

Qu’en pensez-vous ?

 

Francis

Francis (9 mu, Conservation)

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Bonsoir,

 

Je vais te répondre en tant que 1 moi-même, avec mon expérience "quotidienne" de 1, même si je ne pense pas avoir vraiment saisi ce que ta dernière phrase veut dire (discussion au sujet de réaction face à un évènement ?).

 

Pour ma part, il me semble que ta question aborde deux aspects qui font partie intégrante de la personnalité du 1 et qui ne peuvent pas être l'un ou l'autre. C'est plutôt l'un avec l'autre.

 

En tant que 1, je n'aime pas être critiquée et certes je vais faire en sorte de ne pas me trouver dans des situations propices à la critique, d'où une recherche de la perfection dans tout ce que j'accomplis, dis, pense… Et pourtant si je reçois une critique je ne vais pas la nier immédiatement ; cela ne va pas me plaire mais je vais en tenir compte et faire encore mieux pour que cela ne se reproduise pas une prochaine fois. Il est vrai que pour ne pas déplaire à l'autre et peut-être subir sa critique, il m'arrive de gommer certaines choses de mon langage ou comportement.

 

Mais encore une fois, en tant que 1 moi-même, je confirme bien que ce que j'évite le plus possible, c'est de me mettre en colère.

Etre critiquée peut être acceptable, me mettre en colère pour moi ne l'est pas. Et c'est là qu'à mon avis est la différence.

 

Me mettre en colère ce n'est pas correct, ce n'est pas respectable, ce n'est pas digne de moi et pour caricaturer et exagérer dans ce sens, je dirai même que puisque je recherche la perfection, je ne peux pas me mettre en colère. Les explosions colériques, la voix qui monte, les gestes qui s'agitent, bref tout ce qui peut exemplifier une colère qui éclate, c'est pour les autres, les imparfaits, ceux qui ne font pas les choses comme il faut, ceux qui ne savent pas se maîtriser, se contrôler.

Et pourtant comme je suis un 1, je vis avec la colère en moi mais elle est baillonnée la plupart du temps.

 

Je tiens à rassurer les lecteurs de ce message. Il m'arrive de me mettre en colère mais l'intensité de cette colère reste intérieure et ce qui sort est bien souvent en deçà de ce qui est vraiment ressenti.

 

J'espère que d'autres 1 vont apporter leur point de vue qui viendrait enrichir cette discussion sur notre compulsion !

 

Sandrine

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Bonjour,

 

Les 1 expriment leur colère en critiquant. Ils critiquent et ils justifient leurs critiques par les actions "déplacées" des autres.

 

Philippe

6 Alpha

philippe

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Patricia Chabreuil

Bonjour à tous,

 

En tant que 1, j'aimerais réagir par rapport à l'observation de Francis car je comprends qu'il ait pu avoir cette impression.

 

Tout d'abord, je suis entièrement d'accord avec Sandrine. Le tout est pour moi incontestable.

 

La critique n'est jamais agréable à entendre : cela veut dire que j'ai mal fait et c'est insupportable pour moi. Plus grave que cette critique qui peut être constructive et me permettre de faire mieux une prochaine fois, le pire est de savoir que j'ai encore fait une erreur, alors que je ne voulais pas en faire. Bien sûr, c'est peut-être une injustice mais de toute façon l'autre a perçu une erreur et comme la communication se fait au moins à deux, j'ai forcément dû commettre une "bêtise". Dans les deux cas, je retourne ma colère contre moi. Je pourrais aussi l'avoir exprimée à mon interlocuteur s'il avait tort.

 

Parfois, faire des erreurs est aussi synonyme de perte d'énergie. Après m'être mise en colère contre moi, si je me dis "Tu n'as pas fais attention et tu aurais pu l'éviter", mon corps se vide de sa force.

 

Amicalement à tous,

Patricia

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Bonjour à tous,

 

J'ai une amie de type 1 (pour les sceptiques, c'est elle qui l'a reconnu). Cependant, elle est très colérique. Tout ce que vous avez dit jusqu'à maintenant concernant la critique me semble aussi s'appliquer à elle, mais c'est dans la façon de réagir que je perçois une différence. D'abord, elle réagit toujours très vivement face à la contradiction. Lorsque nous travaillons en équipe, elle a tendance à se «fâcher» très facilement, à être sur la défensive et agressive dès que l'on remet en cause ou que l'on questionne simplement ses idées. Elle prend la critique de manière très personnelle. On perçoit bien une retenue dans ses colères, une grande rigueur, mais à l'intérieur de son cadre, elle s'emporte rapidement. (j'espère que vous voyez ce que je veux dire).

 

Cependant, même si nous, ses amis, avons parfois tendance à croire qu'elle est bornée et qu'elle ne prend pas l'opinion des autres en considération, je suis toujours surprise de voir à quel point, avec du recul, cette personne est humble et s'enrichit de ce que les autres peuvent lui apporter. Même face au commentaire le plus négatif la concernant, elle nous revient toujours en disant: j'ai repensé à telle ou telle chose et c'est bien vrai. Lorsqu'elle n'est pas dans sa compulsion, c'est une personne extrêmement généreuse et authentique qui écoute les autres avec une grande sincérité et qui sait reconnaître les qualités les plus nobles chez eux.

 

De mon côté, j'aimerais beaucoup apprendre comment arriver à exprimer mes idées et mes opinions face à elle sans l'offenser ou la brusquer. En tant que 6, j'ai parfois de la difficulté à accepter cette… comment dire…intolérance face à tout ce qui ne fait partie de la «vérité» telle qu'elle la perçoit. Je deviens alors agressive à mon tour et cela crée un climat tendu. Je sais qu'il est possible d'échanger avec elle, mais parfois, elle est difficile à suivre puisque son vocabulaire et sa façon de voir les choses ne sont souvent comprises que par elle seule. Lorsqu'elle tente d'expliquer quelque chose, c'est vrai, elle a tendance à gommer ses propos tant et tant que l'on en perd l'essentiel. Mais, j'ai réalisé que lorsque nous l'écoutons et que nous l'aidons à expliciter ses sentiments et ses idées de manière constructive, elle nous livre une troublante vérité. Donc, comment aider un 1 à exprimer la sagesse qu'il vit intérieurement pour que cette sagesse puisse être accessible à tous?

 

Marie-Hélène.

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

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Bonjour,

 

Bien évidemment, je suis totalement d'accord avec ce que nos deux 1 ont écrit ci-dessus.

 

Pour le 1, ce qui est dramatique, ce n'est pas d'être critiqué, c'est d'avoir mal fait. Le 1 décide pour lui-même ; il est, en jargon PNL, "référence interne". Quand quelqu'un le critique, il examine ce qu'il a fait et s'il est convaincu qu'il a commis une erreur, il se critique lui-même. En fait, c'est cette critique-là qui le bouleverse le plus et qui peut provoquer la colère.

 

La manière dont un 1 réagit à la critique va beaucoup dépendre (comme toujours !) de son niveau d'intégration et, superficiellement, les deux attitudes peuvent paraître presque opposées.

Un 1 peu intégré va refuser toute critique pour ne pas avoir à reconnaître qu'il a commis une erreur. Le stress lui fait alors manifester la passion du type, la colère.

Un 1 plus intégré accepte la critique comme une occasion de progresser. C'est une des (nombreuses) choses que j'admire énormément chez Patricia : cette capacité à analyser une critique (parfois sur le champ, parfois en différé), ensuite à reconnaître (publiquement s'il le faut) l'erreur commise et enfin à tout faire pour la corriger.

Mais qu'il soit intégré ou non, le 1 refuse fortement toute critique qu'il estime non justifiée.

 

Une dernière remarque en réponse au message de Marie-Hélène. Chaque type est, quand il est dans sa compulsion, enfermé dans une sorte de piège. Il vit ce qu'il cherche le plus à éviter. C'est particulièrement visible pour le 1 dont la compulsion est d'éviter la colère, mais dont la passion est la colère. A des niveaux moyens d'intégration, tous les 1 manifestent cette colère, même s'ils n'en sont pas toujours conscients. Au cours du dernier stage de Bases que Patricia et moi avons animé, une 1 s'est reconnue dans le type dès le premier jour tout en affirmant qu'elle évitait "bien" la colère et donc ne vivait jamais la passion du type. Le lendemain, elle s'est mise quatre fois en colère ! Elle n'aurait été consciente que d'une d'entre elles si le groupe ne lui avait pas fait remarquer les autres.

 

Très cordialement,

Fabien

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  • 4 years later...

Bonjour,

 

Je viens de lire ce qui a été écrit sur ce thème en 1999, et comme cela est toujours valable en 2004 :proud:, je reste sur ce panneau, s'agissant de critique et de colère.

 

Un problème avec une amie 1. :help:

 

Je me suis mis en colère et ai critiqué une amie 1 pour son attitude que je trouvais injuste envers moi (situation d'abandon et de manque pour un 4 !! :cool:).

Quelques jours après, elle m'a dit qu'elle avait trouvé mes paroles injustes.

Je perçois maintenant ce qu'elle a vécu intérieurement. J'ai du lui faire particulièrement mal ! (même si elle avait tort !! :thumb_down:)

 

Elle est maintenant distante avec moi (ou est-ce moi ?? :heart:), tout en recherchant une amicale intimité !

Je me demande alors si elle est encore en colère contre elle, ou contre moi ?

Le 1 a-t-il de la rancune ?

Etant sur ses gardes, le 1 attend-il une explication, ou l'autre est-il définitivement imparfait ??

 

Amicalement,

Christian

Christian (E4 alpha, Aile 5, C= S- X+)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christian,

 

Tu écris : "injuste envers moi (situation d'abandon et de manque pour un 4 !! :heart:)" Et aussi : "même si elle avait tort !!"

Dans la mesure où le problème touche vraiment les mécanismes égotiques du 4, avait-elle vraiment entièrement tort ?

 

"Elle est maintenant distante avec moi (ou est-ce moi ?? :thumb_down:), tout en recherchant une amicale intimité !"

Cela me semble très paradoxal. N'y a-t-il pas effectivement une attitude pour l'un et une autre pour l'autre ?

 

"Je me demande alors si elle est encore en colère contre elle, ou contre moi ?"

Puisqu'elle a trouvé tes paroles injustes, elle est certainement encore en colère contre toi. Quand il y a un problème dans la relation, même sur un détail, le 1 a tendance à se demander si la relation entière n'est pas compromise.

 

"Le 1 a-t-il de la rancune ?"

Non, mais il a bonne mémoire. C'est le fonctionnement du centre instinctif (comparaison présent/passé) qui veut cela. Tous les membres du centre instinctif peuvent se souvenir de détails des années après.

 

"Etant sur ses gardes, le 1 attend-il une explication, ou l'autre est-il définitivement imparfait ??"

Oui, un explication serait bienvenue. Pas une attaque en règle, ni un règlement de compte. Juste ce que tu as vécu et ressenti.

Tu étais déjà imparfait avant, comme tout le monde, elle surtout.

 

Amicalement,

Fabien

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  • 10 months later...

Bonjour à tous,

 

J'ose enfin m'aventurer dans cette partie du panneau…

 

Je n'aime pas la critique ; une partie de moi croit automatiquement qu'elle est vraie. Je me sens mal car je crois avoir mal fait. Et il y a une sorte de honte (?) d'être prise en fragant délit. Face aux autres, je réagis brusquement, sur la défensive ou par un sourire crispé tout en cherchant à l'intérieur de moi un moyen de progresser.

Si j'estime que la critique est fausse, alors c'est inacceptable et intolérable. :confused:

 

Phillipe a écrit :

Les 1 expriment leur colère en critiquant.
Je trouve que c'est vrai. Hier soir, j'ouvre mon frigidaire et j'aperçois aussitôt la salade qui n'est pas à sa place… Je sens une grosse colère monter en moi, et je m'en prends de suite à mon copain. Ma critique me semblait justifiée, et j'étais presque contente d'avoir raison ! Grâce à l'auto-observation, j'ai pu m'arrêter et m'interroger. Ce n'était pas dur de reconnaître que la colère était exagérée, et j'ai pu un peu me calmer. Mon corps était toujours en alerte, car mentalement j'insistais dans la critique que je trouvais tout à fait justifiée. Grosse surprise quand au bout de quelques instants, je me suis rappelée que c'était moi qui avais rangé la salade… :angry: Heureusement mon copain n'était pas à la maison, il n'y a pas eu de scandale. Le matin, j'étais pressée… et je l'avais mise là où il y avait de la place. Mon geste était pardonnable, mais je continuais à penser que ma critique envers mon copain restait quand même justifiée… Si je ne critique pas, la colère reste au fond de moi. Elle s'accumule et est renforcée par une autocritique permanante. Il arrive un moment la pression est trop forte et peut-être que dans ce cas, critiquer l'autre, c'est ouvrir la soupape de sécurité ; ne pouvant plus moi-même supporter une critique de plus.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

"[…] mais je continuais à penser que ma critique envers mon copain restait quand même justifiée…"

Pourrais-tu préciser cette phrase que j'ai du mal à comprendre ? J'imagine qu'un 1 qui a critiqué quelqu'un à tort devrait plutôt ressentir de la culpabilité, non ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Oui, j'ai critiqué à tort. Dans ce cas précis, je n'ai pas ressenti de culpabilité, car l'histoire était bien cocasse et puis mon ami n'était pas présent, donc je n'avais pas besoin de rectifier. Mon ami a la manie de tout poser n'importe où. S'il avait commis cette imprudence, je n'aurais pas été trop étonnée. (L'incident était quand même grave… La salade était en train de se congeler… :confused:) Et il aurait esquivé ma critique (sa manière d'esquiver me met généralement en colère, je rentre alors dans ma compulsion). Je suppose que je le jugeais pour la réaction qu'il aurait dû avoir.

 

J'imagine qu'un 1 qui a critiqué quelqu'un à tort devrait plutôt ressentir de la culpabilité, non ?
Je te répondrai que non. Je suis réservée, je critique très peu à haut voix et quand je le fais, je suis sûre de mon coup ou du moins j'estime avoir raison. Il y a peu de temps au travail, j'avais mal pris un commentaire d'une collègue et je me suis mise en colère et j'ai commencé à faire des attaques personnelles (pour utiliser un autre mot). Je reprendrais la deuxième phrase de Philippe : "Ils critiquent et ils justifient leurs critiques par les actions 'déplacées' des autres." Les actions déplacées ne sont pas toujours les actions présentes, je jugeais aussi ma collègue sur le passé. Après coup, je me sentais coupable de ne pas m'être contrôlée un peu plus (j'aurais pu calmer le jeu, mais j'avais choisi de donner libre court à ma colère car j'estimais que j'avais raison). Je ne me sentais pas coupable d'avoir critiqué de manière arbitraire.

 

J'espère que ce n'est pas trop confus, j'ai répondu rapidement.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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  • 2 weeks later...

Bonjour Fabien et bonjour à tous,

 

"J'imagine qu'un 1 qui a critiqué quelqu'un à tort devrait plutôt ressentir de la culpabilité, non ?"

J'ai beaucoup repensé à ta question. Je suis toujours en train de culpabiliser pour un rien et je ne comprenais pas pourquoi ce n'était pas le cas ici.

Mais au delà de cette question et de mon ressenti, il y a le ressenti des autres. J'ai pris conscience pour la première fois du tort ou de la peine que peuvent provoquer (sans le vouloir) mes paroles. Pour moi, la critique n'est pas un drame, c'est une une occasion de progresser, mais ce qui est valable pour moi ne l'est pas pour tout le monde. Je ne prends pas en considération les autres et leurs sentiments. Jusqu'à présent, je restais enfermée dans mon système : je suis mon idée, je rapporte tout à moi, à mes peines passée, à mon ressenti (je suppose que c'est la référence interne dont tu parlais plus haut). Alors c'est terrible car je reproche toujours (et avec force) aux autres qu'ils ne prennent pas en compte mes sentiments alors que je fais exactement la même chose. :happy:

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

Reprocher aux autres ce que nous faisons est une des grandes caractéristiques de la psychologie humaine, et je crains qu'aucun type n'y échappe. :happy:

 

Il y a en Ennéagramme un concept que nous étudions dans le stage Ailes et qui s'appelle la dichotomie. Chaque type oscille entre deux pôles au sein d'un certain domaine de conscience. La dichotomie du 1 est : sensible-insensible. Il me semble que ton message l'exprime bien, merci.

 

Très cordialement,

Fabien

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  • 1 month later...

Bonjour à tous,

 

Fabien, merci pour ta remarque. En général, j'ai du mal à exprimer ma sensibilité ; alors j'ai l'impression de tomber d'un coup dans l'hyper-sensibilité.

Hyper-sensible pour parler de moi ou de mes sentiments. Là, je repense aux dernières fois que je suis allée chez le docteur, et je me suis mise à pleurer à plusieurs reprises. Une fois que j'ai pleuré un bon coup, je me demande pourquoi je me suis mise dans cet état car ce n'était pas aussi dramatique que ça.

Hyper-sensible aux remarques de mon entourage ou à leurs changements d'attitude. Dans tous les cas, je crois que la remarque est dirigée contre moi et bref que j'ai fait quelque chose de mal.

Une fois tranquillisée, une partie de moi oublie ce qui vient de se passer ou mimise mes sentiments, bref je crois retomber dans l'insensibilité la plus total.

Enfin, je ne sais pas si j'ai été très clair, je voulais parler de ce va-et-viens entre les deux pôles. J'ai beau avoir le centre émotionnel en centre de support (ce qui voudrait dire qu'il fonctionne relativement bien), mais j'ai l'impression qu'il me fait perdre les nerfs complètement et qu'il ne m'apporte rien de positif. De quoi alimenter mon discour intérieur auto-critique.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

"J'ai l'impression de tomber d'un coup dans l'hyper-sensibilité."

Oui, c'est une réaction classique chez les 1, surtout de variante alpha : j'en ai une à la maison ! :angry: Raymond Barre disait de Jacques Delors, un 1, qu'il était une "montagne de susceptibilité dans un lac de sensibilité". C'est une définition que me plaît bien.

 

"J'ai beau avoir le centre émotionnel en centre de support (ce qui voudrait dire qu'il fonctionne relativement bien) […]"

Le centre de support est celui qui fonctionne potentiellement le mieux. Mais comme dans l'ego, il est au service du centre préféré, la situation n'est pas toujours aussi rose que cela.

 

Très cordialement,

Fabien

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