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Sous-type social Inadaptation


Christine

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Bonjour,

 

Je vous souhaite une très bonne année à tous. :laugh:

 

J'aimerais ouvrir une conversasion sur l'inadaptation sociale et recevoir des témoignages d'autres 1.

 

Pour reprendre les indications de Fabien dans "Hiérarchie des sous-types et notation", j'alterne entre la sur et la sous-utilisation de l'instinct social, entre le besoin excessif de (bien) communiquer avec les autres et une forte inattention de relations sociales.

 

C'est un peu difficile de témoigner. Je deviens émotive facilement ; l'inadaptation, je la vis au quotidien dans mon travail où l'alternance est visible et source de stress permament (en passant par les maux de tête et les troubles digestifs). Impossible pour le moment de décrire mon ressenti actuel.

 

Si je me tourne sur mon enfance, cet instinct était clairement sous-utilisé dans un premier temps. Je ne ressentais aucune nécessité d'aller vers les autres. Et quand je devais le faire (par exemple, lors d'un repas de famille où je retrouvais d'un coup parmi mes cousins et cousines), je me sentais un peu perdue, je ne savais pas vraiment quoi et comment faire ; sur les photos, j'avais l'air un peu triste. Enfin, j'étais tranquille et en paix. Si cela ne tenait qu'à moi, je serais bien restée comme ça. Mais, il faut étudier et trouver un boulot, et par conséquent se relationner. Mon père a dû faire le même constat que moi car d'un coup, il a trouvé que c'était pas très "normal" de rester replié sur soi-même comme je le faisais. Il m'a donc poussé (à sa manière) pour que je sorte de ma coquille. On m'a dit que je devais me relationner car "le jeu est fait comme ça". Bref, il y a deux catégories : ceux qui savent se relationner et ceux qui ne savent pas. Ceux qui réussissent et ceux qui échouent. Donc tu fais partie des bons ou des nuls. Dis comme ça, je n'avais pas envie de me retrouver dans la catégorie des nuls. C'était pas un jeu très amusant, mais j'ai obéi. Et puis c'était une occasion de m'améliorer. Je n'étais pas très douée car les conseils reçus étaient trop guerriers, mais j'ai toujours fait un gros effort d'aller vers les autres alors que les autres ne venaient jamais ou peu vers moi.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

Merveilleuse année 2006 à toi aussi.

 

Quelques petites précisions. D'abord, l'instinct social concerne le besoin de se trouver dans des groupes sociaux, et d'y avoir sa place et son rang. Il ne s'agit pas stricto sensu de communiquer avec les autres. La communication peut être un moyen au service de l'instinct social, mais peut aussi servir à autre chose.

 

Ensuite comme son nom l'indique, l'insctinct social est un instinct, c'est-à-dire une force qui nous pousse à agir ou à non-agir. S'il y a besoin de se forcer ou de se raisonner pour aller vers des groupes sociaux, alors il ne s'agit pas de la mise en oeuvre de l'instinct social, mais au contraire d'une sous-utilisation decelui-ci compensée par les autres centres.

 

Je ne vois donc pas, mais peut-être est-ce que je me trompe, de sur-utilisation de l'instinct social dans ton témoignage.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Je suis heureuse de te lire et je te remercie pour tes précisions.

 

Je pense que j'ai confondu mon besoin excessif de communiquer avec les autres (qui sert à compenser le manque affectif évoqué dans "Observations et doutes") avec la sur-utilisation de l'instinct social. Ce n'est pas vraiment un besoin de ma part ; c'est plus une envie de me retrouver dans des groupes sociaux et d'y avoir ma place. Une envie qui me pousse à faire des efforts pour aller vers les autres? avec l'idée que je serais bien récompensée de mes efforts. Alors avoir ma place dans un groupe serait en fait une récompense (et/ou un droit) et non un besoin.

 

A l'occasion, je ressens que je n'ai pas de place dans ma famille : j'ai l'impression d'être invisible. J'aimerais développer ce sujet mais pour le moment, je ne sais pas comment continuer. Je reviendrais quand je serais plus inspirée.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

"A l'occasion, je ressens que je n'ai pas de place dans ma famille."

On est sans doute en plein dans le sujet et dans la sous-utilisation de l'instinct social, car si on n'a pas de place dans un groupe, cela peut être qu'on ne nous laisse pas? ou qu'on ne la prend pas.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Ben, je suis dans la seconde option : je ne prends pas ma place dans un groupe.

 

Il est clair que je n'ose pas toujours être moi-même (= assertive) : je n'ose pas demander ou donner mon avis, parler de mes sentiments, j'ai du mal à dire non, etc.

 

Et en même temps, je remarque comme un "manque de concentration" : une fois que je sens que j'ai une place dans un groupe, mon attention décroit rapidement, mon esprit se détache. Je suis présente en corps, mais mon esprit est ailleurs. Je ne pense à rien en particulier. Dans cette "transe", il y a comme une force qui me dit de rester sage et tranquille, et surtout de ne pas bouger. Heu, je suis en train de répéter la même chose que dans "Comment diminuer la répression du centre mental ? - Message du 24/05/2005". Après la transe, je ne sais pas comment rejoindre le groupe ; j'ai souvent un sentiment de honte, car je ne sais pas ce qui a été dit en ma présence (j'ai peur de faire répéter ou que les autres se rendent compte que je n'ai rien écouté).

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

La transe de déconcentration vient sans doute du fait que tu ne prends pas ta place dans le groupe familial. C'est une réaction normale. Si je n'ai pas ma place dans un groupe, mon instinct social en souffre et je pars dans mon imaginaire. Si tu prends ta place, cette transe s'affaiblira.

 

La question est donc : qu'est-ce qui t'empêche de la prendre, cette place ? Quells croyances as-tu sur ta famille et sur ton rôle dans cette famille qui constituent un obstacle ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

"Qu'est-ce qui t'empêche de la prendre, cette place ?"

Rien ne m'en empêche réellement ; je veux dire pas de violence ou menace de la part de mes parents.

Je dirais que j'ai plutôt un manque de référence du côté maternel. Ma mère a la même problématique autour de l'instinct social. Elle ne prend pas sa place dans le groupe et dans la famille en particulier, avec la différence que sa mère (ma grand-mère) ne la laisse pas prendre sa place. (Pour être plus précis, ma grand-mère accepte ma mère en tant que fille-enfant. Mais quand ma mère réclame de la compréhension en tant qu'enfant ou s'affirme en tant qu'adulte, elle se fait "annuler" par ma grand-mère).

En fait, moi, je n'ai pas reçu de menace ou de violence de la part de mes parents, mais j'ai vécu (interprété) avec ma sensibilité les problèmes de mes parents vis-à-vis de leurs parents respectifs. Mon père avec son père et ma mère avec sa mère. Des gens hautains, irrespectueux et finalement très aggressifs verbalement. (Tandis que le deuxième parent est complètement absent.)

 

"Quelles croyances as-tu sur ta famille et sur ton rôle dans cette famille qui constituent un obstacle ?"

J'ai déjà commencé à répondre plus haut. En fait, le problème entre mes parents et mes grand-parents ne me concerne pas. Mais ce que j'ai vu m'a paru injuste et une partie de moi n'oublie pas.

Quant à mes croyances sur mon rôle, je ne sais pas vraiment. Je suppose "être gentille et respectueux vis-à-vis des ainés". :confused: Mais face à mes grand-parents, cela m'oblige à rentrer dans ma compulsion.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

"Qu'est-ce qui t'empêche de la prendre, cette place ?" Je voulais dire, bien sûr, "qu'est-ce qui, en toi, t'empêche de la prendre, cette place ?"

 

Je crois que ces deux questions méritent beaucoup plus d'introspection, car elles pointent vers le vrai problème et la vraie solution.

 

"Mais face à mes grand-parents, cela m'oblige à rentrer dans ma compulsion."

Rien d'extérieur à toi ne t'oblige à entrer dans ta compulsion. Nous avons toujours le choix de l'ego ou de l'essence, même si - je le sais, ô combien - ce choix est difficile.

 

Très cordialement,

Fabien

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Fabien, j'avais commencé à écrire avant de te lire.

 

"Qu'est-ce qui t'empêche de la prendre, cette place ?"

J'ai l'impression que je n'ai pas répondu. J'ai parlé des autres mais pas de moi.

Je ne sais pas. Je n'ai pas de motivation. Le modèle de famille tramis par mes parents (fait d'amour, compréhension, respect, dialogue?) est idéal dans la théorie, mais peu réaliste dans la pratique. Si eux ne sont pas capables de le mettre en pratique, rien ne me pousse à essayer.

Parfois, j'ai aussi l'impression que prendre ma place signifie prendre la place de ma mère. Cela ne se fait pas. Dans l'idéal, il devrait y avoir de la place pour les deux. Je pense que je dois approfondir cette dernière ligne.

 

:confused:

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour Fabien,

 

Je reprends. Je suis en colère contre ma mère, contre mon père et contre mes grand-parents et j'estime que mes colères sont légitimes.

Si je suis en colère contre quelqu'un, j'ai du mal à parler avec elle. Je ne peux pas feindre. Alors dans ce cas, j'ignore l'autre.

Mais c'est dur d'ignorer les autres constamment, alors je préfère rester loin d'eux. Je choisis donc volontairement de ne pas prendre ma place.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

Pour revenir au titre de ta conversation, c'est bien là le sous-type social du 1 : la colère face au fonctionnement d'un groupe social, colère produite par les idéaux du 1. Et comme toujours pour un 1, la question qui se pose est de savoir si ses idéaux ne sont pas trop élevés, trop perfectionnistes, et donc inatteignables.

 

Très cordialement,

Fabien

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  • 4 weeks later...

Bonjour Fabien,

 

Entre mon aile 9 et la formation réactionnelle, je me rends compte à quel point j'ai du mal à cerner la colère. J'ai fait un grand pas dans mon dernier message (j'en avais écrit trois pages au brouillon avant de reconnaître que j'étais tout simplement en colère !). Une fois que j'arrive à observer la colère, je suis capable de me poser les bonnes questions et de faire un recadrage de mes idéaux. J'avais déjà commencé à faire des recadrages au fil de récentes dicusions avec mon fiancé et une amie de confiance. J'ai constaté qu'une fois le recadrage fait, la colère disparaît ainsi que la préocuppation pour l'instinct social, et tout cela se traduit par de bons moments que j'apprécie tranquillement dans mon travail (le plaisir de discuter et rigoler avec les autres, et surtout sans rapport avec le travail).

 

Malgré les bons résultats, je continue à observer la transe de déconcentration et j'ai donc décidé de (re)prendre ma place dans le groupe famillial. Je reprends tes précieux conseils (cf. conversation Ouvrir les yeux), c'est à dire apprendre à s'affirmer, accepter que les autres expriment leur ressenti et exiger que le sien soit entendu.

 

Pour l'affirmation de soi, j'ai repris mon petit livre (Osez être soi-même de René de Lassus) sur l'assertiveness. Ben, petit à petit?

 

Accepter que les autres expriment leur ressenti : ben, c'est pas toujours évident. J'ai déjà du mal avec mes émotions, alors les émotions des autres? Je crois que je me laisse envahir par les émotions des autres. Je ressens (maintenant) beaucoup d'énervement et de colère devant le ressenti de mes parents, lequel est chargé de préocuppation ces derniers temps. Quand j'étais plus jeune, il y avait un mélange de peine, culpabilité et à la longue de critique, et enfin la colère. Toujours la colère !

 

Exiger que son ressenti soit entendu : je n'aime pas parler de mon ressenti car j'ai peur des réactions ou d'absence de réactions. Quand il y a absence de réactions (= manque d'empathie), j'ai mal de m'être livrée pour rien. Sinon, j'ai droit à la leçon de toujours qu'on me rabâche encore et encore. Conclusion : je n'ose pas toujours exiger que mon ressenti soit entendu et quand je le fais, j'ai remarqué que je m'appuie sur mon aile 9 (pas vraiment une bonne stratégie). Mais bon sang, quand je parle de mon ressenti, je n'ai pas envie de me mettre à la place des autres. :happy:

 

Je crois que j'ai pas mal avancé dans mon introspection pendant la fermeture du forum. :rofl:

Je voulais partager tout cela avec vous. :calin:

 

:bye:

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour Christine,

 

"Je crois que j'ai pas mal avancé dans mon introspection pendant la fermeture du forum. :cool: Je voulais partager tout cela avec vous. :heart:"

Merci.

 

"Accepter que les autres expriment leur ressenti : ben, c'est pas toujours évident. J'ai déjà du mal avec mes émotions, alors les émotions des autres?"

Les trois étapes ne sont pas forcément à développer simultanément. Effectivement, les émotions des autres peuvent déclencher chez nous des ressentis désagréables, et cela d'autant plus que l'affirmation de soi n'est pas suffisante.

 

Exiger que son ressenti soit entendu : je n'aime pas parler de mon ressenti car j'ai peur des réactions ou d'absence de réactions. Quand il y a absence de réactions (= manque d'empathie), j'ai mal de m'être livrée pour rien. Sinon, j'ai droit à la leçon de toujours qu'on me rabâche encore et encore."

Même chose, il me semble. L'affirmation de soi permet de refuser les leçons. Il y aussi un tri à faire entre les gens avec lesquels exprimer son ressenti sera aidant et approfondira la relation, et ceux avec lesquels ce n'est pas le cas.

 

Très cordialement,

Fabien

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  • 4 weeks later...

Bonjour Fabien,

 

"Accepter que les autres expriment leur ressenti."

Je me suis observée ce week-end, car j'avais des invités à la maison. Quand j'écoute les autres exprimer librement leur ressenti, je ressens de l'envie et de la jalousie. C'est très inconfortable car j'estime que ces deux émotions sont "mauvaises". J'entre en transe pour ne pas vivre (je crois) ces émotions. Quand j'étais petite, je me souviens qu'il m'arrivait parfois de ressentir de la fierté teintée d'orgueil quand je faisais quelque chose de bien. En même temps, j'entendais une voie au fond de moi qui me disait que ce n'était pas bien d'être orgueilleuse. Ça m'a toujours impressionnée. :rofl: J'arrivais même à sentir de la culpabilité quand je ne pouvais pas contrôler mes émotions. Je ne sais pas si ce que j'écris fait sens. J'étais vraiment contente à l'idée de recevoir mes invités. Mais une fois à la maison, je me suis sentie un peu perdue et vide d'émotions.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

"Je ne sais pas si ce que j'écris fait sens."

Ah si. Je dirais même que c'est un cas d'école.

 

"Quand j'écoute les autres exprimer librement leur ressenti, je ressens de l'envie et de la jalousie."

Passion du 4, le type de désintégration du 1 alpha.

 

"C'est très inconfortable car j'estime que ces deux émotions sont 'mauvaises'. J'entre en transe pour ne pas vivre (je crois) ces émotions."

Intervention de l'orientation et de la compulsion, et probable mise en oeuvre du mécanisme de défense.

 

"Quand j'étais petite, je me souviens qu'il m'arrivait parfois de ressentir de la fierté teintée d'orgueil quand je faisais quelque chose de bien."

Passion d'un des types d'aile, le 2.

 

"En même temps, j'entendais une voie au fond de moi qui me disait que ce n'était pas bien d'être orgueilleuse. Ça m'a toujours impressionnée. :rofl:"

Le fameux critique intérieur, la petite voix que connaissent la plupart des 1.

 

"J'arrivais même à sentir de la culpabilité quand je ne pouvais pas contrôler mes émotions."

Orientation, compulsion et fixation.

 

Bref, un très beau témoignage dans lequel beaucoup de 1 doivent se reconnaître. Merci.

Je pense que ce qui t'a manqué, c'est la possibilité de faire en direct une analyse comme ci-dessus qui t'aurait donné la possibilité de te dire "tiens, mon ego est en train de faire son boulot d'ego", d'en sourire, et du coup d'être libre de ressentir les autres aspects de la situation et de ton vécu. Ce sera pour la prochaine fois.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Je suis heureuse de te lire. Merci pour ton analyse.

 

"Je pense que ce qui t'a manqué, c'est la possibilité de faire en direct une analyse comme ci-dessus qui t'aurait donné la possibilité de te dire "tiens, mon ego est en train de faire son boulot d'ego", d'en sourire, et du coup d'être libre de ressentir les autres aspects de la situation et de ton vécu.Ce sera pour la prochaine fois."

Bonne remarque. Oui, ce sera pour la prochaine fois ! En fait, quand je suis dans la passion de mon type, j'arrive à prendre du recul en direct. Mais dans la fixation, la transe (l'état hypnotique ?) est trop forte, je n'arrive pas à rediriger mon attention.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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  • 2 months later...

Bonjour Fabien,

 

Je repensais à ta question : "Qu'est-ce qui, en toi, t'empêche de la prendre, cette place ?"

 

Je sens que j'ai toujours besoin de reconnaissance. Pour intégrer un groupe, j'ai besoin de recevoir une reconnaissance, sinon je trouve que ça ne vaut pas la peine de prendre ma place dans le groupe. Je me rends compte que je ne fais pas l'effort de prendre ma place car cela ne m'apporte rien, je n'obtiens rien en échange.

 

Qu'en penses-tu ?

 

Très amicalement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

Que souhaites-tu que le groupe reconnaisse ?

 

Très amicalement,

Fabien

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Je crois que c'est la reconnaissance d'avoir bien fait.

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

"Pour intégrer un groupe, j'ai besoin de recevoir une reconnaissance, sinon je trouve que ça ne vaut pas la peine de prendre ma place dans le groupe. Je me rends compte que je ne fais pas l'effort de prendre ma place car cela ne m'apporte rien, je n'obtiens rien en échange. Qu'en penses-tu ?"

L'ego du 1 le pousse à faire ce qui doit être fait au nom de ses idéaux, quelle que soit la réaction (ou la non-réaction) des autres. C'est dans la conviction personnelle d'avoir bien fait (ou d'avoir fait de son mieux pour bien faire) qu'il trouve sa satisfaction.

 

Si ses efforts sont inutiles, le 1 de sous-type social a tendance à se retirer.

 

Le fait que tu ajoutes à ce découragement de 1 une besoin d'image fait évidemment penser au centre émotionnel. Influence d'une aile secondaire 2 ? Mouvement de désintégration en 4 ? Toi seule peut nous le dire.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Merci pour ton analyse.

 

Je ne pense pas à un mouvement de désintégration en 4, car je ne ressens pas de l'envie ou de la mélancolie même si au fond de moi, je peux ressentir de la tristesse. Il se pourrait que ce soit une influence d'une aile secondaire 2, je n'y avais pas pensé. Bigre, il est vraiment malin cet ego. Déjà que je peine à observer mon type 1, alors si en plus il y a une aile secondaire qui pointe son nez?

 

Quand je lis "C'est dans la conviction personnelle d'avoir bien fait (ou d'avoir fait de son mieux pour bien faire) qu'il trouve sa satisfaction.", je ne peux m'empêcher de penser à ma mère. Je crois qu'elle est aussi du type 1. Quand je parle avec elle de mon ressenti, en plus du manque de réponse affective (évoqué déjà dans une autre conversation), je finis toujours chagrinée : 1/ mon ressenti passe toujours au second plan (pour elle) 2/ elle termine toujours assez satisfaite? car elle a fait de son mieux pour dialoguer avec moi et répondre à mes doutes (bref, c'est elle qui passe en premier plan). Des fois, j'ai l'impression que les rôles sont inversés et que c'est moi la mère. Pour éviter de sentir de la tristesse, je me place en position maternelle, et j'excuse (mais ne pardonne pas) son comportement. Quand je reprends ma place comme fille, je m'éloigne d'elle. C'est dommage. :heart:

 

Très amicalement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
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Bonjour Fabien,

 

J'ai encore dérivé en revenant sur ma mère. Est-ce de la fixation ? Rechercher dans ma mémoire un problème et essayer d'y trouver une solution mentalement ?

 

Pour en revenir au besoin de reconnaissance, il m'arrive de penser que je n'ai besoin de rien, ni de personne, et que je me fiche complètement des autres. Est-ce que cela va dans le sens d'une aile secondaire 2 ?

 

J'ai relu l'article Passions et contrepassions, et je me retrouve bien dans la contrepassion du 1, le renoncement ; j'y trouve une bonne explication à mon retrait à niveau social. D'ailleurs, en général, je me retrouve plus dans cette dominante contrepassionnelle que passionnnelle. De là, sans doute, ma difficulté à observer les caractéristiques de mon type 1. Il m'arrive occasionnellement de douter et de me demander si je suis réellement du type 1, encore de la fixation je suppose?

 

Très amicalement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

"J'ai encore dérivé en revenant sur ma mère. Est-ce de la fixation ? Rechercher dans ma mémoire un problème et essayer d'y trouver une solution mentalement ?"

C'est en tout cas une obsession. Peut-être pourrais-tu te faire aider pour t'en débarrasser ?

 

"Est-ce que cela va dans le sens d'une aile secondaire 2 ?"

Attention de ne pas confondre comportements et motivations. Aile secondaire 2 égale passion secondaire d'orgueil et fixation secondaire de flatterie-dédain (cf. stage Ailes pour les détails de comment cela se manifeste chez un 1).

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 2 months later...

Bonjour Fabien, bonjour à tous,

 

Je suis heureuse de vous retrouver après une pause estivale bien méritée. :heart: Quelle activité sur le forum depuis la reprise !!!

 

Une violente (en agressivité verbale) discussion ce week-end avec mon fiancé (et futur mari? c'est pour décembre), m'a fait revenir sur ma place dans le groupe et la fameuse question : "Qu'est-ce qui, en toi, t'empêche de la prendre, cette place ?"

 

Après avoir tournée en rond pendant longtemps, j'avoue enfin que c'est un choix de ma part. Je trouve que mes parents et mon frère aîné ne faisaient pas attention à moi. Ce manque d'attention m'était particulièrement pénible lors de nos dîners en famille où je me sentais à l'écart, et je trouvais que je n'avais vraiment aucune place. Et puis, une des choses qui me faisait mal (et me fait toujours) mal au coeur, c'était de voir comment ma mère riait à gorge déployée à chacune des blagues de mon frère ; moi, quand je racontais une blague, je voyais son visage sérieux et tendu (sans doute de la formation réactionnelle). Je lui ai déjà demandé il y a un an ou deux pourquoi elle se comportait de manière si différente, et en fait, elle ne comprenait rien à ce que je racontais. :sad: J'ai toujours été jalouse de cette complicité entre eux, d'autant plus que je n'ai jamais eu de complicité avec ma mère. J'ai l'impression que je ne prenais pas ma place pour punir les autres de ne pas faire attention à moi. Avec un double avantage : quand je ne suis pas là, on fait attention à moi. Juste une place en tant qu'absente, mais une place quand même !

 

Par ailleurs, je n'ai jamais eu l'impression d'avoir une place ou un rôle précis dans ma famille. Pour ce qui est de la place, je ne pense pas qu'on m'empêche de prendre ma place, mais que chacun est (pré)occuppé par soi-même, on n'a simplement pas le temps pour moi. Quant au rôle, je n'ai que les obligations (être gentille et obéir – je suis pas du type 1 pour rien :rofl:) et aucun plaisir en retour. Dans les deux cas, il y a une grande colère accumulée et rarement exprimée, mais je crois que je commence à changer d'attitude. La préparation de mon mariage y est pour beaucoup, car pour une fois, j'ai envie de me faire plaisir.

 

Quant à l'obsession avec ma mère (1 mu), c'est sûrement l'effet miroir. Bien qu'elle ait sa place (puisque c'est la mère), elle ne la prend pas non plus. Comme moi, elle fait instinctivement par obligation et sans coeur (sans sentiments). Sans rentrer dans les détails, elle m'a déjà expliqué qu'elle n'existe pas (en parlant notamment de la relation avec ses parents).

 

Très amicalement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
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Bonjour Christine,

 

D'abord, bravo pour le mariage. Je te souhaite par anticipation tout le bonheur du monde. :sad::heart::rofl:

 

"J'avoue enfin que c'est un choix de ma part."

C'est une belle prise de conscience, car maintenant tu peux savoir pourquoi tu as utilisé cette stratégie, déterminer ce qu'elle t'apportait quand tu l'as choisie, et donc décider si et quand elle doit être encore pratiquée.

 

"C'était de voir comment ma mère riait à gorge déployée à chacune des blagues de mon frère."

C'est une constante psychologique de l'espèce humaine et liée aux rites de séduction : l'homme fait de l'humour et la femme apprécie l'humour. Le renversement de l'un quelconque des deux rôles est généralement mal vu. Il y a eu un très intéressant article à ce sujet dans le numéro de juillet-août 2006 de Cerveau et Psycho. Dans la mesure où il s'agit de mécanismes génétiques et/ou mémétiques inconscients, ta mère peut parfaitement être sincère quand elle ne comprend pas ce que tu lui reproches à ce propos.

 

"Quant au rôle, je n'ai que les obligations (être gentille et obéir – je suis pas du type 1 pour rien :rofl:) et aucun plaisir en retour."

Comme justement tu es 1, tu es certainement co-créatrice de ce rôle. Même s'il t'est proposé par ton environnement, ton ennéatype te pousse à l'accepter, là où un autre profil le refuserait fermement.

 

"Dans les deux cas, il y a une grande colère accumulée et rarement exprimée."

Certainement. Patricia avait vécu des choses similaires, et avait aussi de jolis stocks de colère réprimée.

 

"La préparation de mon mariage y est pour beaucoup, car pour une fois, j'ai envie de me faire plaisir."

N'hésite pas une seconde à concrétiser cette envie.

 

"Sans rentrer dans les détails, elle m'a déjà expliqué qu'elle n'existe pas (en parlant notamment de la relation avec ses parents)."

C'est horriblement triste pour elle, mais bien sûr elle t'a transmis cela par empreinte. A toi d'arrêter la transmission.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Je te remercie énormement pour ton message.

 

"C'est une belle prise de conscience, car maintenant tu peux savoir pourquoi tu as utilisé cette stratégie, déterminer ce qu'elle t'apportait quand tu l'as choisie, et donc décider si et quand elle doit être encore pratiquée."

Absolument. Le jour où j'ai pris conscience, le soir nous avions rendez-vous pour dîner chez des amis et rien à voir avec mon message du 21/03/2006. Tout s'est merveilleusement bien passé. Plus de préoccupation, plus de jalousie ni de honte. J'ai pris ma place, j'ai profité du moment présent et j'ai passé une très bonne soirée. C'était parfait !

 

"C'est une constante psychologique de l'espèce humaine et liée aux rites de séduction : l'homme fait de l'humour et la femme apprécie l'humour. Le renversement de l'un quelconque des deux rôles est généralement mal vu."

Dans ce rite de séduction, je comprends qu'il n'y a pas de place pour moi. Quand j'essayais de participer aux conversations, nous tombions dans le triangle de Karpman. Je n'ai jamais aimé ça car je me sentais toujours perdante, et puis, une fois dans le cercle vicieux, je ne savais pas en sortir. Je ne dis pas que je ne l'ai jamais initié. :heart: En fait, c'est aussi une des raisons pour laquelle je ne prenais pas ma place. A défaut d'autres stratégies, c'était un moyen de ne pas rentrer dans ce jeu psychologique improductif.

 

"Comme justement tu es 1, tu es certainement co-créatrice de ce rôle. Même s'il t'est proposé par ton environnement, ton ennéatype te pousse à l'accepter, là où un autre profil le refuserait fermement."

Complètement d'accord.

 

"Ta mère peut parfaitement être sincère quand elle ne comprend pas ce que tu lui reproches à ce propos."

Non, elle comprend bien le reproche. Je voulais dire qu'elle ne comprenait pas mes blagues ou mes interventions.

 

"C'est horriblement triste pour elle, mais bien sûr elle t'a transmis cela par empreinte. A toi d'arrêter la transmission."

Oui, c'est triste pour elle. C'est aussi triste pour mon frère, car en dehors du rite de séduction, il manque aussi d'attention et n'a pas beaucoup de place non plus. Quand je prends ma place, la préoccupation pour l'instinct social disparaît, comme j'ai pu observer chez mes amis. Je comprends que je dois suivre la même démarche dans ma famille mais sans m'obsessionner car ça va prendre du temps : je ne suis pas la seule à chercher ma place !

 

Très amicalement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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  • 4 months later...

Bonjour Fabien et bonjour à tous,

 

Mieux vaut tard que jamais : très bonne année à tous !

 

Je me souviens d'un épisode dans mon adolescence qui doit correspondre à la première fois où j'ai décidé de ne pas prendre ma place dans le groupe familial. J'ai vraiment du mal à me souvenir des détails, mais la scène reste graver dans ma tête. Il s'agit d'un repas de famille avec mes parents et mes grand-parents où je me suis mise en colère, j'ai abandonné la table et suis partie dans ma chambre. Je ne me souviens pas exactement pourquoi je me suis mise en colère, ni du thème de la conversation, mais je voulais qu'on prenne en considération mon opinion et qu'on m'écoute. Je croix que je devais défendre mes parents devant de nouveaux commentaires rabaissants de mes grand-parents. Je reconnais maintenant que ce n'est pas à moi de protéger mes parents, mais je considérais la situation injuste et je ne pouvais pas rester sans rien dire, c'était plus fort que moi. En fait, je parle peu, mais quand je le fais, je dis des choses justes et j'estime que les autres doivent m'écouter (ben oui, sinon comment vont-ils corriger leur attitude !!!), sinon :glouton:. Je ne dis pas souvent cette phrase-là mais j'aime bien me la dire après une colère, histoire de me justifier. :heart:

 

Il y avait aussi de la tristesse dans cette épisode, c'est sans doute pour cela que l'histoire est gravée dans ma tête. J'étais triste parce que je me suis sentie lâchée par mes parents. Ce sentiment est récurrent et doit enfermer beaucoup de colère intérieure.

 

Très amicalement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

Voilà vraiment un élément fort intéressant et très utile. Je crois qu'il y a deux choses à faire par rapport à cet épisode.

 

D'abord, il est souhaitable de pardonner à tes parents et grand-parents ce qui s'est passé. Le processus du pardon est complexe, puisque nous y passons deux jours en stage, mais tu peux malgré tout y travailler seule en t'inspirant du processus publié dans une interview que Patricia et moi avons donnée à Enneagram Monthly. La première étape consiste à reconnaître réellement sa colère. Il est déjà extrêmement positif que tu sois consciente de son existence, et tu peux commencer par écrire des lettres de colère. Tu trouveras plus d'éléments sur ce thème en faisant une recherche sur ce panneau de messages.

 

Ensuite, il s'agit d'aller au-delà d'une croyance très 1 qui est que tu dois faire bien du premier coup. OK, tu n'as pas réussi à prendre ta place cette fois-là. Cela ne dit rien sur tes capacités à le faire, ni sur la légitimité de ton acte. Il est possible de réessayer. :glouton:

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Merci pour tes indications. Je lisais ces jours-ci l'interview que tu mentionnes, et c'est d'ailleurs suite à cette lecture que je suis remontée à cet épisode. Quant aux lettres de colère, je me souviens parfaitement avoir lu tes conseils dans une autre conversation et apparemment je n'en ai pas assez écrit. Je suis sans doute plus occupée à dénoncer les erreurs des autres et je ne prends pas le temps de reconnaître ma colère. Mais c'est vrai, il y a tellement de colère dans ce que je peux écrire, elle fait partie moi et je ne la vois pas. Moi qui me veut calme et sensée, je n'étonne de plus en plus quand j'écris et je vois que je me fâche pour n'importe quoi. C'est plus fort que moi, la colère a besoin de sortir. Une fois que je récupère mon calme, je n'arrive même plus à me souvenir du motif de ma colère. Je crée donc cette colère artificiellement.

 

"Ensuite, il s'agit d'aller au-delà d'une croyance très 1 qui est que tu dois faire bien du premier coup."

Je commence déjà à le faire. Depuis quelques mois, j'échange quotidiennement des cours de français pour des cours d'allemand, et ces dernières semaines, je sens vraiment le plaisir de me tromper. Je fais ma phrase en allemand du mieux que je peux, ma collègue me corrige, je me rends compte de mon erreur, je rectifie et puis on continue. Mais je suis tellement contente, car à chaque erreur, j'apprends quelque chose de nouveau et puis dans ces cas, la leçon rentre toute seule. Je suis aussi contente d'avoir faire fait du mieux que je pouvais. De même, quand je ne sais pas expliquer un point de grammaire française, je ne dramatise plus, et puis m'auto-critiquer ne fait pas avancer les choses. Alors je reconnais que je ne sais pas, et je cherche l'explication pour la prochaine fois. J'apprécie énormement ces petits moments que je vis pleinement dans le moment présent.

 

Petit clin d'oeil à Aurore-8 : cette croyance a été renforcée par la croyance de mon père 8, NE COMMETS PAS D'ERREURS. Comment ça s'encaisse ça : faire bien du premier coup et faire attention à ne pas commettre d'erreurs. Je crois que ça mène à la procrastination (pour moi, procrastination = erreur). Tiens, en voilà une bonne excuse : je ne sais pas comment prendre ma place, alors je ne la prends pas.

 

Très amicalement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

"Apparemment je n'en ai pas assez écrit."

Là aussi, pas de perfectionnisme ! Essaye de passer à l'étape suivante. Le processus est sur un cercle : on fait ce qu'on peut, quitte à faire plusieurs fois le tour.

 

Très amicalement,

Fabien

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