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Vocabulaire 6 de base


Harper

Messages recommandés

Bonjour à tous,

 

Voici les quatre expressions de base du vocabulaire 6.

 

1 - Oui, mais (et ses variantes)

Sert principalement à envisager tous les angles possibles d'un problème afin de ne pas être pris au dépourvu.

Sert également à émettre une objection envers une autorité ou envers "l'un des siens" sans déroger à l'obligation de loyauté.

L'usage de "oui, mais" ne signifie pas nécessairement qu'un 6 n'est pas d'accord. C'est seulement qu'il refuse de ne pas envisager les contradictions éventuelles. S'il manifeste un "mais" vis à vis d'un de vos projets, c'est aussi qu'il vous manifeste sa considération en soulevant les risques potentiels pour que vous ne soyez pas pris au dépourvu. D'ailleurs, attention si un 6 ne vous sort pas de "mais". A part le cas très improbable où il n'arrive pas à envisager le moindre inconvénient, ou à moins qu'il sache que dire "mais" va (pourrait ?) lui attirer une flopée d'ennuis, cela peut signifier que votre idée ne l'intéresse pas. Ou même que vous ne l'intéressez pas (il semble que cette idée soit absolument inenvisageable pour certains types : le 7 par exemple?).

 

Cas particuliers :

- Le match de "oui, mais" : sert essentiellement à exercer son instinct de contradiction dans un environnement sécurisé. Se pratique idéalement face à un autre 6, et dans la meilleure des configurations se finit en match nul. Il n'est pas rare que les participants échangent leurs points de vue en cours de partie, cela permet de prolonger le plaisir et d'avoir vraiment fait le tour de toutes les contradictions possibles.

- Le jeu (au sens de l'Analyse Transactionnelle) de "oui, mais" tel que répertorié par Eric Berne : consiste à mettre une personne (idéalement une Autorité) en situation de faire une série de suggestions auxquelles le joueur répond à chaque fois par un "oui, mais", le but ultime étant de mettre l'autorité en question dans une situation d'impuissance. Probablement une forme de contrephobie sournoise.

 

Ne pas confondre avec le "oui, mais" de type 1, signifiant "vous avez certes fait quelques efforts. Mais ce n'est pas encore assez bien".

Il me semble avoir entendu des 7 aile 6 utiliser "oui, mais" comme support de rationalisation, généralement pour expliquer pourquoi ils sont dispensés de certaines activités pénibles.

 

2 - "Et si?" (et formulations équivalentes)

Dans le contexte 6, est utilisé dans la génération de scénarios négatifs. Le plus souvent le but de "et si" est de se faire rassurer, particulièrement en s'assurant qu'une parade, une compensation, un remède existe au cas où l'évènement (désagréable, bien entendu) arrive.

 

Ne pas confondre avec "et si on allait au restaurant" (ou toute activité agréable), élément de base du vocabulaire 7.

 

3 - "On ne sait jamais"

Découlant directement de "oui, mais" et "et, si", il sert à justifier tout excès de précautions, toute abstention dans le doute, et le fait d'envisager des procédure palliatives pour des problèmes qui n'ont pas (encore) eu lieu.

 

4 - "Y'a des limites" (également formulé : "faudrait peut-être pas me prendre pour un con/une poire/le couillon de service", etc.)

Accompagne presque systématiquement un coup de gueule de 6. Découle de l'impression qu'on a (encore) abusé de sa loyauté. Ou alors, que dans une situation où une des parties essaie "légitimement" d'escroquer la partie adverse (parce que "ça fait partie du jeu"), votre adversaire vous prend en plus pour un imbécile.

(Nota : je ne suis jamais arrivée à faire comprendre cette idée aux 1. Le concept d'escroquerie légitime est vraiment trop incorrect pour être acceptable.)

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

Oui, mais es-tu certaine de ne pas avoir oublié une cinquième forme ? Et si c'était le cas est-ce que ce message ne risque pas d'égarer des gens ? Et puis on ne sait jamais ce que certains pourraient faire d'une telle taxonomie.

 

Je sais, tu as le droit de répondre y'a des limites à l'humour 7.

 

Très amicalement,

Fabien

 

P.-S. : jeune, j'étais persuadé de ne pas intéresser certaines personnes, et j'en étais plutôt content. Comme disait à peu près l'autre (Alphonse Allais ?), "être pris pour un imbécile par des crétins est une volupté pour le sage."

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Bonjour Fabien,

"Oui, mais es-tu certaine de ne pas avoir oublié une cinquième forme."
Non. Mais comment définit-on "certain" quand on est 6 ? :laugh:

"Et si c'était le cas est-ce que ce message ne risque pas d'égarer des gens ?"
Et qui te dit que ce n'était pas mon intention ? :laugh:

"Et puis on ne sait jamais ce que certains pourraient faire d'une telle taxonomie."
Ah bon ? À part répondre "oui mais toi-même", ou se lancer dans un délire de pseudo-scénarios- catastrophes ? :suspicieux: J'aurais oublié d'envisager le pire ? :suspicieux:

"Je sais, tu as le droit de répondre y'a des limites à l'humour 7."
Ce n'est pas l'impression que j'ai de l'humour 7, manifestation privilégiée de la passion d'intempérance. :tongue: (Tu l'as cherché.)
 
"Jeune, j'étais persuadé de ne pas intéresser certaines personnes, et j'en étais plutôt content. Comme disait à peu près l'autre (Alphonse Allais ?), 'être pris pour un imbécile par des crétins est une volupté pour le sage.'"

  1. Il est toujours préférable de ne pas intéresser certaines personnes. Les gens dangereux par exemple. :laugh: Ou les poseurs de questions vraiment idiotes.
  2. C'était un quoi, Alphonse Allais, déjà ? (J'ai la vague impression qu'il ne réprimait pas le mental.)
  3. Au fait, cela signifie que tu es maintenant persuadé d'intéresser tout le monde ?

Très amicalement,
Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

"Au fait, cela signifie que tu es maintenant persuadé d'intéresser tout le monde ?"

Ah bon, ce pourrait ne pas être le cas ? Tu plaisantes ? Tu ne t'es pas assez reposée ce week-end ? Prends soin de toi. :kiss2:

Ou alors, si ? Ce serait vrai ? :heart:

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 2 weeks later...

Bonjour à tous,

Plus sérieux, quoique ?

J'ai l'impression qu'il y a chez le 6 deux nuances de "oui, mais" :

  • L'une où l'on prononce la virgule et qui signifie : j'ai entendu votre point de vue, mais on peut trouver des arguments contre, on peut envisager que les choses aillent de travers, etc.
  • L'autre prononcée "ouimais" et qui signifie plus où moins : je suis d'humeur à contredire le monde entier, et justement ça tombe sur vous, pas de chance? Je crois que c'est ce "ouimais" qui est typique 6 et qui est, pour citer le stage de Bases "à la fois phobique et contre-phobique".

Très cordialement,
Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

Est-ce qu'on pourrait dire que le premier "oui, mais" implique une réflexion et est donc utilisé dans des moments où le mental est préféré, et que le second est plus systématique et correspond à une répression du mental ?

 

Le "ouimais" serait alors utilisé dans des moments où la passion est présente, servirait donc à se protéger, et serait l'équivalent 6 du "non" du 8.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour,

Personnellement, je n'utilise jamais le second "ouimais". Je dis tout simplement "non, c'est impossible" et je mets fin à toute tentative de discussion. Au moins provisoirement… Car je peux revenir sur ma décision après mûre réflexion (c'est-à-dire quand le centre mental se remet à fonctionner correctement). Mais en attendant, mon non est aussi brutal que celui d'un 8.

Dans ces moments-là, la gestion de mes émotions et la prise en compte des émotions des autres n'est pas mon point fort.
Peut-être utiliserai-je le "ouimais" si j'étais plus portée à considérer les émotions des autres (histoire de ne pas les blesser). Je n'en sais trop rien… Je ne peux que supposer.

Bien cordialement,
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Bonjour à tous,

Fabien :
"Est-ce qu'on pourrait dire que le premier "oui, mais" implique une réflexion et est donc utilisé dans des moments où le mental est préféré, et que le second est plus systématique et correspond à une répression du mental ?"
C'est très probable. "Ouimais" est souvent, en ce qui me concerne, utilisé sans réfléchir, et souvent sans laisser à l'interlocuteur (externe… ou interne) le temps de finir sa phrase. Je l'ai entendu parfois utilisé comme s'il avait une simple valeur d'interjection.
J'ai entendu hier soir un collègue l'utiliser sans lien avec ce qu'on lui avait dit. Sa phrase était "ouimais, y'a pas de problème". À la réflexion, je pense que le "mais" s'adressait à son scénario-catastrophe en dialogue interne.

Jorune :

Je pense avoir entendu aussi des 6 mu dire "ouimais", même si, effectivement, je l'entends plus systématiquement chez les alpha. Il est possible que certaines combinaisons variante/sous-type l'utilisent peu (6 mu sexuel par exemple), et/ou qu'il soit remplacé par un équivalent non-verbal, une sorte d'avance-retrait de l'énergie. C'est d'ailleurs souvent comme ça que je fais la distinction entre un 6 et un 8 quand je suis en présence de la personne. Le 8 a une énergie franche, droite, sans interruptions. Le 6 présente des pointillés, des blocages, des rétractations. Ce que j'appelle facétieusement un "8-mais". :laugh:

Très cordialement,
Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

Est-ce qu'on ne pourrait pas avoir une gradation

Oui-----------------Ouimais-----------------Non

correspondant à une variation sur l'échelle

Phobique---------------------Contrephobique

allant donc de "oui" (j'ai trop peur pour m'opposer), à "ouimais" (je m'oppose sans prendre trop de risques), puis à non (même pas peur) ? Qu'en penses-tu ?

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

Oui, à une nuance près : j'ai l'impression que "ouimais" penche un peu plus vers le phobique que le contrephobique. Il y a peut-être un "mais" entre "ouimais" et "non" (ou "allez vous faire voir" - pour rester polie).

On aurait donc :
Oui-----Ouimais----Mais-----Non

Remarque : en langage 9, il semble que

  • "ouimais" soit transformé en "c'est possible",
  • "mais" en "oui, mais",
  • "non" en absence de réponse,
  • "allez au diable" en "NON".

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Harper,
 

Il est possible que certaines combinaisons variante/sous-type l'utilisent peu (6 mu sexuel par exemple), et/ou qu'il soit remplacé par un équivalent non-verbal, une sorte d'avance-retrait de l'énergie. C'est d'ailleurs souvent comme ça que je fais la distinction entre un 6 et un 8 quand je suis en présence de la personne. Le 8 a une énergie franche, droite, sans interruptions. Le 6 présente des pointillés, des blocages, des rétractations. Ce que j'appelle facétieusement un "8-mais". :laugh:

Pour ma part, je pense que le "non, c'est impossible"-6 se distingue du "non, c'est impossible" -8, non pas par sa franchise ou sa droiture, mais par sa permanence dans le temps.

Je suis en effet très sincère, franche et de bonne foi quand je dis non c'est impossible ! Sauf que les interlocuteurs qui me connaissent savant que cela signifie souvent : non, c'est impossible que je prenne votre demande en considération maintenant, tout de suite, car vous me demandez d'agir dans la précipitation et dans l'urgence ce que je n'aime pas faire, ce que je ne sais pas faire, alors fichez moi la paix et revenez plus tard quand j'aurais eu le temps d'intégrer votre demande à ma vision de la situation.

Effectivement, ce n'est pas un non de 8, et effectivement, c'est une réaction égotique liée à une crise de panique. Il suffit qu'on me réponde : bon, OK j'ai compris, c'est pas le moment, je reviendrai quand tu seras disposée à m'écouter, et puis de toutes façons y'a pas d'urgence, pour que la tension diminue. Au fond de moi, je préfère ne pas faire que de foirer l'affaire et d'apparaître comme quelqu'un de peu fiable, qui prétend prendre les choses en main et au fond n'assume rien du tout.

Au blocage de la pensée s'ajoute le blocage volontaire de l'action? Et finalement, la paralysie générale.

Suis-je dans une logique contre phobique lorsque je dis "non, c'est impossible" ? Je ne le pense pas, car j'ai tout à fait conscience de ma peur de louper, et je ne la nie pas. Je ne cherche pas non plus à la contrer et à me raisonner.
Avec l'âge et l'expérience professionnelle et personnelle, j'ai appris lentement à gérer un peu mieux le stress en question. J'ai pris l’habitude de demander : quel est le degré d'urgence ? Ou c'est pour quoi au juste ? Et en général, cela me permet de prendre une juste mesure de la situation et d'éviter le non c'est impossible.
Sauf que quand je suis pressée, fatiguée, un peu déprimée, ça ne marche pas? et le "non, c'est impossible" réapparaît.

Je distingue cela du "non" non-verbal qui là tient sans doute de la contre-phobie et de l'opposition larvée? Ne pas mentionner verbalement mon opposition est une sorte de mensonge par omission : tu t'attends à ce que j'avance franchement ? Et bien non, pour cette fois, je vais te surprendre et agir à ma façon que ça te plaise ou non.
Au fond de moi subsiste la peur et le doute, car je m'oppose (en apparence) à ma compulsion d'être fiable, fidèle au poste, d'agir pour l'intérêt commun? Cependant, j'agis avec une certaine témérité (Advienne que pourra, je ne ferais pas ce que tu attends de moi et je m'oppose à ce que je comprends de tes projets?).
Cet état d'esprit n'est pas meilleur que le précédent. Il n'en reste pas moins différent ! Il n'est pas franc, pas droit du tout et donne une illusion de prendre des libertés avec son devoir?

Je ne suis toutefois pas suffisamment certaine que tous les 6 mu agissent ainsi. Cependant, il y a bien deux versions du non : une phobique et une contre-phobique comme le propose Fabien, même s'il n'y a pas (ou que très rarement) de ouimais pour ce qui me concerne.

Bien cordialement,
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Rebonjour Jorune,

Probable formulation inappropriée de ma part : je ne voulais pas dire que les 6 manquaient de franchise et de droiture par comparaison au 8. Mon impression était une analogie visuelle avec un trait ayant pour le 8 des caractéristiques "franches et droites". En fait il s'agit bien, comme tu le précises, d'une persistance ou d'un blocage dans le temps.
Merci de nous amener à cette précision.

J'utilise aussi le "non, c'est impossible" ou des variantes plus explicitement phobiques ("je ne sais pas si c'est possible", "aargh", ou une réaction non-verbale de même signification), lorsque je suis sollicitée à l'improviste, et/ou que j'ai besoin de marge, de réflexion. Et si on veut une décision fixe, ferme et définitive avant que j'aie eu le temps de réfléchir, eh bien, c'est non. Il y en a qui préfèrent avoir des regrets plutôt que des remords, moi c'est le contraire.

Cela dit, je pense que ton "non, c'est impossible" est plus dans la logique du "oui, mais", lequel n'exclut pas les mécanismes du type 6 ("n'y aurait-il pas quelque chose qui risque d'aller de travers ?") que du "ouimais".

Il est au demeurant tout à fait possible que mon idée soit totalement fantaisiste, ou bien s'avère être une manifestation secondaire, assez courante, mais pas systématique. Je ne sais pas si cela rejoint ou non ce que Fabien et Patricia ont pu observer sur les 6 qui passent en stage ou ceux de leur entourage.

Très cordialement,
Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

"Il est au demeurant tout à fait possible que mon idée soit totalement fantaisiste, ou bien s'avère être une manifestation secondaire, assez courante, mais pas systématique. Je ne sais pas si cela rejoint ou non ce que Fabien et Patricia ont pu observer sur les 6 qui passent en stage ou ceux de leur entourage."
Il s'agit quand même d'une manifestation comportementale qui ne peut sans doute pas être systématique. Mais cependant, cela fait vraiment sens dans mon expérience. Sinon, je ne me serais pas fendu de plusieurs messages, peuchère? :happy:

Très amicalement,
Fabien

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Bonsoir Bénédicte & Fabien,
 

Cela dit, je pense que ton "non, c'est impossible" est plus dans la logique du "oui, mais", lequel n'exclut pas les mécanismes du type 6 ("n'y aurait-il pas quelque chose qui risque d'aller de travers ?") que du "ouimais".

Je ne le pense pas, car mon "non, c'est impossible" signifie en fait : il m'est impossible (du moins pour l'instant) d'intégrer votre point de vue, demande, requête dans ma réflexion (car je panique ! :peur:). Fichez le camp ! :angry: et revenez plus tard avec vos idées qui parasitent ma réflexion qui est déjà complètement troublée? Mais où est-donc la sortie de cette boucle sans fin ? :cry::peur::sick:

Rien à voir donc avec le "Oui, mais" qui donne parfois suite à une rationalisation, je te l'accorde.

Dans le premier cas, le centre mental est à la dérive (réprimé) et le centre instinctif se débat comme il peut (où est le bouton off ?). Dans le second, le centre mental fonctionne bel et bien. Peut-être de façon égotique, mais il fonctionne…

Rien à voir non plus avec le "non non-verbal" suivi d'une réaction contre-phobique disproportionnée (tu veux me manipuler, et bien tu vas voir ce que tu vas voir et tant pis pour les conséquences ! :angry: :angry: De toutes façons, on n'est jamais trahi que par les siens !).

Ceci dit, la théorie de Fabien reste valable : c'est juste le comportement qui change, non pas la cause de ces réactions. Le tout, c'est de prendre conscience de ces mécanismes et de pouvoir les repérer? :wink:

Très bonne soirée,
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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  • 1 month later...

Bonjour à tous,

J'ai remarqué que certains 6 disent "je ne comprends pas" dans des circonstances où d'autres types disent "je n'accepte pas".
Je pense que ce qu'ils impliquent est souvent "je ne comprends pas, donc je n'accepte pas". Ce qui est normal vu la hiérarchie des centres.
Mais dans certains cas, j'ai l'impression que le 6 comprend (mentalement) pourquoi ce qui a été dit ou fait l'a été, mais ne peut l'accepter (à chaque fois que j'ai observé ce phénomène, le comportement rejeté allait contre les règles ou principes auxquels le 6 se référait). J'ai alors l'impression que ce qui est vraiment dit est "je ne veux pas comprendre", comme si comprendre la logique du comportement était déjà l'accepter.

Très cordialement,
Bénédicte

P.S. à la limite du hors-sujet : le défaut principal constaté dans les rapports de stage (et assimilés) rédigés par des 6 est qu'ils passent plus de temps à expliquer pourquoi les choses ont été faites qu'à dire ce qui a été fait…

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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  • 4 years later...

Bonjour à tous,

 

Question rapide à Fabien et à tout observateur avisé.

 

Plusieurs autres types sont susceptibles d'user du "Oui, mais".

 

Avez-vous remarqué chez d'autres types que le 6 l'utilisation de "oui, mais" en fin de phrase ? Du genre (je cite) : "[Mon producteur] me dit : « Attends, tu ne devais pas faire un disque totalement musique traditionnelle ? » Et moi je réponds : « Oui, mais… »"

 

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Salut Bénédicte,

 

Réponse tout aussi rapide.

 

Non.

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 1 year later...

Bonjour,

 

J'ai trouvé dans un roman la phrase suivante, à propos d'un personnage 6 : "Elle ne s'attendait pas à une demande en mariage, mais elle y avait déjà pensé."

 

Je me suis dit que cette pensée me semblait très 6, mais est-elle spécifique au type ? À la réflexion, il me semble que la pensée n'est pas spécifique, mais que la formulation l'est probablement.

 

A priori, face à cette situation (une demande en mariage), on pourrait avoir :

  • Elle ne s'y attendait pas du tout.
  • Elle s'y attendait (que la demande soit bienvenue ou malvenue).
  • Elle l'avait envisagé (et fantasmé abondamment à ce sujet) mais n'osait l'espérer (dans la réalité).
  • Elle l'envisageait, mais refusait d'y penser sérieusement.
  • Elle l'envisageait, mais pas si vite.

Dans les circonstances du roman, le plus probable serait la dernière (tout au moins du point de vue du lecteur, il aurait été très improbable que le type ne la (re)demande pas en mariage, et en plus elle devrait le connaître suffisamment pour s'en douter). Mais alors, pourquoi l'auteur a-t-elle écrit la phrase comme cela ?

 

La réponse est probablement dans une des deux attitudes précédentes, à mon avis l'avant-dernière ("refusait d'y penser sérieusement"), car le personnage :

  • a une aile 5 et préfère attendre une situation assez probable avant de fantasmer dessus ;
  • est quelque peu ambivalente au sujet de ce mariage et préfère avoir quelques certitudes supplémentaires (du genre : être certaine d'être enceinte) avant d'y penser vraiment (il pourrait d'ailleurs y avoir un mécanisme secondaire d'isolation en provenance de l'aile 5).

Amitiés,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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  • 3 weeks later...

Bonjour,

 

Je rebondis sur l'aspect 6 aile 5, car dans un autre roman du même auteur, un personnage 6 aile 7 est clairement dans la troisième situation face à une situation voisine (bien qu'a priori moins favorable) : elle semble bien avoir abondamment fantasmé, mais n'aurait jamais osé espéré la réalisation de ses fantasmes.

 

J'avais à l'époque du message précédent discuté de la formulation avec un collègue 6 aile 7, et il semble bien que l'apport de l'aile est pertinent dans cette situation.

 

À noter que ma propre capacité à fantasmer se renforce avec ma seconde aile en 7… :sarcastic: :laugh:

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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