Institut Français de

l’ennéagramme

À quoi sert tout le reste...

Jump to content

Ah quel calvaire parfois cette énergie du 9


Becool31

Recommended Posts

Coucou les 9 et les autres aussi !!!!

 

Eh oui, je fais partie du groupe des 9 et c'est dur.

 

Je suis feignasse au possible.

 

Tout le temps envie de me prélasser à la piscine, ou de danser, ou être au café avec des amis pour glander et papauter. Pendant que d'autres s'agitent et font plein de choses.

 

Au boulot, j'arrive à être performante, car j'ai la pression de perdre mon boulot sinon.

 

Avec mon copain, c'est l'horreur. Je ne prends jamais de décision.

 

Avec mes amis, c'est la fusion ; il faut tout le temps qu'ils fassent attention à moi, sinon je boude, et qu'ils me prennent dans leurs bras.

 

Je suis plus souvent heureuse que malheureuse, mais cette mollesse du 9 me pèse par moment, et pèse aussi aux autres (mon entourage).

 

Et puis aussi je ne me comprends pas du tout, je ne sais pas trop ce que je veux.

 

Je sais ce que je n'aime pas, mais je ne sais pas ce que je veux vraiment.

 

Voilà mon petit témoignage de petit 9.

J'attends les vôtres.

Link to comment
Share on other sites

Fabien Chabreuil

Bonjour Becool31,

 

Effectivement, tout y est… Un cas d'école.

 

Très cordialement,

Fabien

Link to comment
Share on other sites

J'ai été bien garnie, j'ai tout.

 

Est-ce que certains d'entre vous s'en sortent, arrivent à se libérer et puiser quand ils le veulent les atouts des autres énergies ?

 

Car moi, même avec le stage ennéagramme, je suis toujours au fond !

Link to comment
Share on other sites

Fabien Chabreuil

Bonjour Becool31,

 

Bien sûr qu'on peut s'en sortir.

 

Je ne sais pas où tu t'es formé à l'Ennéagramme (pas chez nous, je crois), ni quelle a été l'ampleur de cette formation. Si je rapporte cela à notre propre cursus, pour obtenir un changement, il est d'abord utile d'acquérir des méthodes de travail sur l'ego et l'essence (stages Essence, Eveil, Pardon, Néti néti).

 

Cela n'est pas non plus suffisant. Il faut ensuite avoir la volonté d'appliquer ces méthodes au quotidien pour déstructurer peu à peu les transes de l'ego. C'est du travail, cela nécessite de la patience… mais cela fonctionne.

 

Aucun formateur sérieux à l'Ennéagramme ne poura (ou n'a pu) te dire autre chose…

 

Très cordialement,

Fabien

Link to comment
Share on other sites

  • 2 years later...

Bonjour,

 

Est-ce que certains d'entre vous s'en sortent, arrivent à se libérer et puiser quand ils le veulent les atouts des autres énergies ? Car moi, même avec le stage ennéagramme, je suis toujours au fond !
La question n'est pas très claire mais je l'interprète comme "arrivez-vous à lutter contre cette grande inertie, à sortir des automatismes du 9 ?"

 

Pour l'instant, je n'ai suivi que le stage de bases. Mais voici mon expérience :

  • Auto observation : j'arrive à repérer des automatismes, soit après coup en y repensant en fin de journée, parfois sur le moment. Dans ce dernier cas, c'est lorsque je suis seul et que mon mécanisme de défense (narcotisation) est en train de tourner. Exemple : je viens de regarder un film et au lieu d'aller me coucher, je me dis que j'irais bien faire un tour sur Internet (même si c'est pour lire des articles sur l'ennéagramme, je considère que c'est de la narcotisation-oubli de soi :sarcastic:).
  • Activité : moi qui ne faisais aucun sport, j'ai investi dans un rameur d'appartement : pas d'excuses pour être en retard puisque c'est à la maison, programme d'entraînement qui fournit des petits objectifs à atteindre. Ca permet de mettre en mouvement la grande énergie latente du 9 (et parfois de faire bouger les idées). Je sens déjà la première phase de motivation décroître, mais je me force à faire des séances régulières.
  • Forum : lorsque je lis les messages, j'essaie de voir en quoi ça peut me concerner (pour lutter contre la paresse à se connaître). Et de poster une réponse ou un message pour être sûr que la réflexion va un peu plus loin que "oui, moi aussi" ou "non, pas moi". Il faut reconnaître que pour l'instant, je suis sur un mode plutôt réactif (je lis un message et je réponds) que pro-actif (j'ouvre une discussion suite à une observation ).

Pour revenir à la question, ce n'est pas "quand je veux" et je ne considère pas que c'est une "libération" pour l'instant. Ca demande des efforts et une condition que j'estime nécessaire pour continuer est d'aimer l'ennéagramme. Rien ne garantit que j'arriverais à conserver un niveau de motivation constant mais pour l'instant je continue : j'ai un deuxième stage prévu en février. :sarcastic:

Sevan (9α, aile 8, C-/+ S= X+)

Link to comment
Share on other sites

Fabien Chabreuil

Bonjour Sevan,

 

Avoir fait tout cela rien qu'après un stage de bases, :sarcastic: :sarcastic: :sarcastic:

 

Très amicalement,

Fabien

Link to comment
Share on other sites

  • 8 months later...

Bonsoir,

 

L'énergie… Oui, il en faut et en fait, j'ai un rêve : pouvoir me prélasser sur une plage de sable fin en Polynésie…

 

Mais, pour l'instant, je suis constamment en activité (bien que ce constamment est relatif, cela dépend des individus), et dans la majeure partie des cas, elle est voulue, aussi bien dans le cadre professionnel que privé.

 

Dans la journée, mon travail prend mon temps (courrier, organisation et passage d'examens, beaucoup de relationnel, etc.). Je m'organise afin d'avoir des moments de calme. Mais, aussi, j'ai besoin de mouvement, sinon je me "décentre" et je ne suis plus efficace.

 

Je dois préciser qu'entre, environ 10 ans et 30 ans, j'ai fait beaucoup de sport (collectifs et individuels).

 

Le mercredi soir une heure de Taï chi, le jeudi soir je réalise mon bénévolat (bénévole accompagnant).

 

J'ai fait récemment le stage de bases, et je m'aperçois que je me mets en mouvement, car être trop longtemps en inactivité me pèse réellement sur le moral (sentiment de me liquifier, d'être inutile, de perdre mon temps et celui des autres). C'est un réél besoin que je ressens bien et que j'essaye de respecter au mieux.

 

Ceci dit, lorsqu'il s'agit de faire de la peinture ou de la maçonnerie, je traîne les pieds et j'ai plutôt tendance à faire appel à un professionnel qui a les compétences nécessaires.

 

J'ai eu besoin de me motiver, sinon je n'aurai jamais rien réalisé de ma vie.

Pascal (9 alpha - aile 1 et 8)

"À force de sacrifier l'essentiel pour l'urgence, on finit par oublier l'urgence de l'essentiel" (Edgar Morin)

Link to comment
Share on other sites

Bonjour Pascal,

 

Pour l'instant, je suis constamment en activité (bien que ce constamment est relatif, cela dépend des individus), et dans la majeure partie des cas, elle est voulue, aussi bien dans le cadre professionnel que privé. […] J'ai eu besoin de me motiver, sinon je n'aurai jamais rien réalisé de ma vie.
Tu veux bien préciser comment tu réussis à maintenir cette activité et cette motivation ? Cela pourrait peut-être aider d'autres 9 à sortir de leur inertie.

 

Amicalement,

Sevan

Sevan (9α, aile 8, C-/+ S= X+)

Link to comment
Share on other sites

Bonsoir Sevan,

 

Merci pour ta réponse qui m'a poussée à réfléchir sur mes motivations à me mettre en action.

 

Comme je l'écrivais dans mon précédent message, j'ai fait beaucoup de sport, notamment de l'escalade et de l'athlétisme. Cela était un réél plaisir que de faire ces efforts, je sentais en moi l'adrénaline monter. Cette passion du sport a durer jusqu'à environ 30 ans. Avec le recul, je me dis que c'était également un paradoxe, car timide et plutôt renfermé, je me trouvais (par ma volonté de compétition de l'époque) dans un milieu où j'étais confronté au regard de l'autre (participations aux matchs, mais aussi randonnées, soirées entre membres du club, etc.), et cette confrontation, d'une part avec l'autre, mais aussi avec moi-même, m'a permis de travailler sur mes peurs (obstacles à certaines de mes réalisions passées).

 

En même temps, je "glandais" à l'école, et chez moi lorsque j'y étais (plutôt aller jouer avec les copains que faire mes devoirs).

 

Je fus ensuite militaire d'active durant 4 ans (avant une réforme temporaire) comme sous-officier dans les chasseurs alpins et là, le sport, c'est au quotidien (courses en montagne et ski). Ma motivation était de sortir de ma ville et d'aller sauver les peuples opprimés.

 

En même temps je me narcotisais le soir en "boite" avec des substances non déclarées (il y a prescription… euh :tongue:)… Contradiction. Certainement, j'échappais ainsi à la pression de l'environnement militaire, auquel je n'étais plus adapté.

 

Ensuite, parallèlement à mon travail, j'ai repris des études (E.S.E.U, puis D.E.U.G d'histoire jusqu'à la maîtrise et un D.E.S.S), ce qui a eu pour conséquence que durant cette période, je ne dormais que très peu. La motivation est venue à la fois de l'extérieur et de l'intérieur : de l'extérieur car c'est ma compagne de l'époque qui m'a poussée, de l'intérieur parce que cela rencontrait un rêve non-réalisé, celui de faire de l'histoire. Mais, je n'ai pas pu le réaliser complétement, les enfants sont arrivés et je me suis investi avec eux (cela me paraissait plus important).

 

Tout cela était plutôt inconscient, mais m'a permis une progression non-volontaire vers la situation où je suis aujourd'hui.

 

Il y a quelques années, deux événements ont profondément modifiés ma perception du monde et de ce que je suis.

 

Le premier a eu lieu, il y a quatre ans. Je reviens souvent dessus, car il m'est fondamental dans le sens où il fût le facteur déclencheur d'un processus qui, d'une manière consciente, m'a motivé à vouloir me connaître. Il s'agit de mon engagement, par ma propre volonté, en tant que bénévole accompagnant de personnes en fin de vie (en unité de soins palliatifs dans un hôpital spécialisé en gériatrie). Cet accompagnement est encadré par un groupe de parole, "dirigé" par une psychothérapeute (Geshtalt). Lorsque j'accompagne, je dois "m'oublier", mais également être dans une écoute active et avoir une empathie juste. Cet "oubli de soi", amène contrairement à ce que l'on pourrait croire au chemin de la connaissance de soi, mais aussi permet (je le sais aujourd'hui après le stage de base) de me connecter à mon centre émotionnel, de le faire "remonter" et ne plus le réprimer. Lors des accompagnements, le mental est en arrière et je dois prendre la parole de l'autre dans sa vérité, mais, également, laisser de côté mes préjugés et mes projections (vigilance), ce qui me fait aussi travailler sur l'acceptation de l'autre, mais aussi de moi-même.

 

Cela depuis quatre ans (continuité, ce qui n'étais pas toujours le cas). Je me suis recentré, trouvé en quelque sorte en donnant un sens, une utilité à mon existence. Je pense que cet engagement est une valeur fondamentale en ce qui me concerne (aile 1 ?), et ma volonté est forte pour le réaliser chaque semaine (sauf les cas m'en empêchant qui sont minoritaires).

 

Le deuxième événement est la rencontre avec ma compagne actuelle qui a su, aussi, me faire dire mes émotions et par les échanges que nous avons me faire, je pense, progresser également vers le respect de mes engagements, mais aussi à ce que je sois en accord entre ce que je pense, dis et fais (un travail aussi sur la fusion, et là, franchement, ce fut dur).

 

En fait, c'est cela, je m'engage et je respecte au mieux mes engagements. Je le pense et fais le recensement des moyens que j'ai à ma disposition, puis j'en fais part, et ensuite, je mets en action la réalisation de mes engagements (ce qui n'est pas toujours simple). J'ai une forte volonté qui permet cette mise en action, car je pense que respecter les engagements devient une valeur forte chez moi, car elle met en avant le sens de la responsabilité que j'ai vis à vis des autres, mais également de moi-même. J'essaye d'être le plus fidèle à cela et ne pas l'être m'emmènerait vers un conflit interne, mais également vers l'échec (tiens, je n'avais pas pensé à l'échec ; c'est drôle, parce que l'échec ne me fait pas peur).

 

Ah aussi, j'ai appris que je peux faire beaucoup de choses avec un minimum dénergie, mais également que celle-cipouvait se démultiplier, sans efforts supplémentaires et également, je me suis aperçu qu'en me mettant en action, je me mettais aussi en interaction avec les autres et ainsi créais une dynamique individuelle et de groupe très enrichissante.

 

Je ne sais si j'ai répondu et si cela peut aider. Je pense simplement que je me fixe un but en relation avec mes moyens, et je le réalise dans le plaisir (important). Je crois que je vais réfléchir un peu plus demain et analyser mes actions et mes motivations.

 

Amicalement,

Pascal

Pascal (9 alpha - aile 1 et 8)

"À force de sacrifier l'essentiel pour l'urgence, on finit par oublier l'urgence de l'essentiel" (Edgar Morin)

Link to comment
Share on other sites

×
×
  • Create New...