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L'évolution est-elle possible ?


Hamlet

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Fabien Chabreuil

Bonjour Hamlet,

 

"Comment être amoureux d'une idée où d'une théorie sans que celle-ci devient une obsession ? Que puis-je faire pour renforcer l'émotionnel sans avoir à piétiner le mental ?"

Il ne s'agit pas de piétiner le mental, mais de le discipliner :

  • Cela consiste d'abord à le faire travailler sérieusement. Ce que j'ai été obligé de te rappeler ce matin sur la hiérarchie des centres, je te l'avais déjà dit, il y a un an, dans mon message du 10 mai 2006. Tu m'avais rétorqué le lendemain que tu savais cela. Et bien, non, tu ne le savais pas, ou plutôt tu le savais dans la superficialité d'une connaissance uniquement théorique. Tout simplement, parce que l'Ennéagramme ne s'apprend pas dans les livres.
  • Cela consiste aussi à le concentrer. Deux ans d'ennéagramme théorique, puis un peu de socionique, et puis demain autre chose, à quoi cela sert-il ?
  • Cela consiste enfin à se contraindre à utiliser ce que tu apprends. Relire Jung tous les trois jours, c'est de la masturbation mentale destinée à flatter ton ego. Tu relis quelque chose que tu as déjà compris en te disant combien c'est subtil, ce qui veut en fait dire combien ton ego se trouve malin d'apprécier cela.

Ce que tu pourrais faire, en dehors de suivre nos stages ? Donne tous tes bouquins (sauf ceux de cours) et fais une surprise à ta mère : intéresse-toi aux filles ! Sors avec elles, aime-les, laisse-toi aimer, fais-toi jeter, pleure un bon coup, retombe amoureux, etc. A ton âge, c'est une priorité.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour,

 

Tu confonds hiérarchie des centres et développement des centres : un 6 alpha a l'émotionnel en second, et cet émotionnel peut être important ou minuscule.
Heureusement, sinon en temps que 6 mu, je serais incapable de faire du théâtre… car cette activité est exactement à l'inverse de ma propre hiérarchie des centres.

 

Cordialement, Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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  • 1 month later...

Bonjour,

J'ai choisi les mathématiques car c'est le terrain sûr, celui de la vérité, donc de la sécurité. Maintenant je découvre que non.

En mathématiques, on commence par initier des axiomes, qui sont des théorèmes qui semblent être très évidents, et à partir de ces axiomes on bâtit tout : les propositions qui, inévitablement, en résultent. J'ai découvert qu'il arrive que les théorèmes qui résultent des axiomes se contredisent, ce qui prouve qu'il y a quelque chose qui cloche dans les dernières. Rien n'est donc sûr. Peut-être va-t-on découvrir demain qu'un ensemble d'axiomes qui a toujours marché est faux.

Je commence à trouver la vie dégoûtante. Je commence à être d'accord avec ce que Kant a bien souligné : on ne peut savoir que des choses négatives. Quelle belle phrase ! Une autre idée qui m'a vraiment bouleversé, car elle montre que les sciences ne sont pas quelque chose de divin, est celle de Nietzsche : la science se fonde sur une croyance, qui est celle que la vérité peut être trouvée. Quel choc !

Les maths ! C'est mauvais pour le 6. Je suis fier qu'après deux ans, ma logique est devenue nettement plus forte à force de lire et de faire des démonstrations, mais d'autre part…

Je souffre en même temps car des fois je ressens une voix très profonde en moi qui me dit :"Que fais-tu là ? Tu sais bien que ta place, c'est plutôt la physique ; quoique tu fasses, tu ne pourras pas échaper à ce fait." J'ai en même temps la chance (vues mes bonnes notes) de faire un transfert en ingénierie, même n'importe quelle ingénierie, mais je ne suis pas sûr que cela me corresponde car je ne suis pas quelqu'un de pratique du tout. Les laboratoires me sont une torture.

J'AI BESOIN DE PRENDRE UNE DÉCISION, ET LA PEUR NE PERMET PAS DE ME CONCENTRER. J'ai besoin de l'orientation, mais je ne sais pas où la trouver.

La bonne nouvelle est que j'ai atteint un niveau dans lequel je suis plus stable et j'ai plus confiance en moi-même. Cela fait quelques semaines que je retourne aux mémoires du passé en me rappelant comment j'ai franchi certaines difficultés et certaines pressions. Comme j'ai été fort ! Une mauvaise note ne me déstabilise plus.

Je vous remercie.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour Hamlet,

 

J'ai choisi les mathématiques car c'est le terrain sûr, celui de la vérité, donc de la sécurité. Maintenant je découvre que non.
Le propre de toute science, c'est d'admettre le progrès ! Le progrès, c'est de considérer une vérité comme vraie, tant qu'elle n'a pas été invalidée. La science admet donc que nulle vérité n'est absolue ou immuable, et laisse les dogmes à la religion. Elle admet aussi ses limites. Elle admet aussi, à partir d'une certaine complexité, que les vérités peuvent être multiples et que 1+1 peut donner autre chose que 2.

 

Aussi, je ne pense pas que les mathématiques soient nuisibles pour un 6.

J'en fais huit à neuf heures par jour, quatre jours par semaine au travail, sans compter les devoirs de mes enfants et l'usage personnel (remplir les déclarations fiscales, relever le compteur d'eau, mesurer les ingrédients pour la cuisine, etc.) et je ne me sens pas menacée pour autant dans mon fonctionnement mental.

 

En revanche ce qui est nuisible pour un 6, c'est de chercher la sécurité volontairement ! Et surtout de penser avoir trouvé la sécurité absolue… que ce soit dans les maths, ou ailleurs !

 

Tu as parlé de la physique. Sais-tu qu'Einstein n'a rien découvert sur la fin de sa vie car il refusait l'idée du hasard. Il a dit un jour que "Dieu ne joue pas aux dés" et un de ses contemporains lui a fait remarquer qu'il n'avait pas à présumer du comportement de Dieu. Tout ça pour te dire que chacun d'entre nous a au moins une croyance fausse qui le limite dans son évolution et l'empêche de progresser, d'une part, et que ces croyances fausses bloquent un jour ou l'autre ta capacité de démonstration d'autre part. Et de là, permets-moi de te poser la question suivante :

 

Que t'arrivera-t-il le jour où, en math, en philo, en psychologie, en ce que tu veux, tu arriveras à un stade ou devant un phénomène que tu ne peux pas démontrer et où tu bloqueras comme Einstein a bloqué ?

 

Les relations humaines ne se démontrent pas, elles se vivent et, si tu veux te lancer dans la recherche, rappelle-toi que quelqu'un comme Pasteur ne se posait pas la question théorique "qu'est-ce qu'il se passe si ?" mais plutôt "comment faire pour ?".

Son but était alors d'agir (centre instinctif), ou de comprendre pour pouvoir agir (centre mental + instictif), ou de comprendre pour pouvoir agir et secourir ses patients (centre mental, instinctif et émotionnel) et quelque part tant mieux pour nous tous… La physique, en tant que science appliquée pourrait à mon avis te faire du bien et t'amener à voir les choses autrement car elle obligerait ton centre mental à se poser la question "comment faire pour…". Reste à savoir si tu veux te poser cette question, ou si ta dernière discussion n'était que purement théorique.

 

En ce qui me concerne, j'ai fait mon choix il y a vingt ans, et mes huit à neuf heures de maths quotidiennes sont essentiellement appliquées (à la compta, à l'économie, à la cuisine, à la fiscalité, etc.) ou bien consenties car j'aime beaucoup mes enfants, mais rarement limitées au simple centre mental !

 

Cordialement,

Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Je suis bien évidemment d'accord avec l'intervention de Jorune.

 

Je fais juste une petit parenthèse sur les mathématiques pour rétablir un certain nombre de choses au cas où nous aurions de jeunes lecteurs songeant à s'engager dans cette voie. Je précise que je suis mathématicien (en plus d'informaticien) de formation initiale. Ceux que le sujet pétrifie peuvent sauter allègrement ce message.

 

"J'ai choisi les mathématiques car c'est le terrain sûr, celui de la vérité, donc de la sécurité. Maintenant je découvre que non."

Effectivement non. On t'a bien mal expliqué ce qu'étaient les mathématiques ou tu l'as bien mal entendu. Les mathématiques recherchent une cohérence logique interne ; elles n'ont aucun lien avec la réalité. D'autres approches, la physique notamment mais pas uniquement, les utilisent en tant qu'outil pour essayer de décrire la réalité. Par exemple, la relativité einsteinienne ne peut pas être décrite sans utiliser les mathématiques des tenseurs, mais on peut se passionner pour les mathématiques des tenseurs sans jamais faire un lien avec le monde réel.

 

"En mathématiques, on commence par initier des axiomes, qui sont des théorèmes qui semblent être très évidents."

Absolument pas. Un théorème se démontre et un axiome se pose comme cela, en tant qu'affirmation gratuite. Ce n'est qu'au début de l'histoire des mathématiques qu'on choisissait des axiomes "très évidents". Il y a longtemps que cela n'est plus obligatoirement le cas. Les axiomes de la géométrie euclidienne ou de l'arithmétique de Péano sont évidents au sens commun ; ceux par exemple de la géométrie de Lobatchevsky (et qui datent de la première moitié du XIXe siècle) ne le sont aucunement.

 

"J'ai découvert qu'il arrive que les théorèmes qui résultent des axiomes se contredisent, ce qui prouve qu'il y a quelque chose qui cloche dans les dernières."

Tu fais allusion, je pense, au théorème d'incomplétude de Gödel qui s'applique uniquement à l'arithmétique des entiers, et pas à l'ensemble des mathématiques. Le théorème de Gödel ne parle pas de contradictions, mais d'indécidabilité ce qui n'a rien à voir. Mais évidemment pour un 6 et/ou pour quelqu'un centré en BLEU, c'est peut-être angoissant ; pour d'autres, c'est une source de joie et d'émerveillement.

 

"Peut-être va-t-on découvrir demain qu'un ensemble d'axiomes qui a toujours marché est faux."

Cela n'a aucun sens. Marché à quoi ? Faux en quoi ? Le but d'un système d'axiome n'est pas de marcher, ni d'être vrai, il est de bâtir un système mathématique. Le théorème de Gödel ne dit pas que les axiomes sont faux, ce qui, je le répète, n'a aucun sens ; il dit que dans tout système d'axiomes de l'arithmétiques des entiers, certaines propositions sont indécidables, c'est-à-dire qu'on arrivera jamais à démontrer si elles sont justes ou fausses. Cela ne dit rien sur les axiomes.

 

Dans d'autres domaines, des systèmes d'axiomes différents peuvent cohabiter. Si je construis une maison, j'utilise les outils mathématiques de la géométrie euclidienne, mais si je fais de l'astrophysique, j'utiliserai la géométrie riemanienne qui a un jeu d'axiomes différents. Contradiction ? Non, simple gestion intelligente de la complexité.

 

"Je commence à trouver la vie dégoûtante."

La vie est neutre. La trouver dégoûtante est le choix de ton ego.

 

Très cordialement,

Fabien

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  • 2 weeks later...

Bonjour à tous, bonjour Hamlet,

 

Voici une réflexion d'Henri Poincaré sur les limites de la science : "Le cerveau humain, qui est un tout petit morçeau d'univers, ne saurait contenir cet univers."

 

Cette citation date du début du XXe siècle, époque à laquelle le progrès scientifique et technique commençait à poser d'avantage de questions qu'il ne pouvait apporter de réponses. Autrement dit, l'électricité commençait à éclairer les grandes villes, mais on n'en était plus à espérer que tous les secrets de la nature allaient bientôt être percés.

 

Dès lors qu'on en arrive à ce stade, muscler et développer uniquement ses capacités mentales ne suffit plus… Et il faut songer sérieusement à rééquilibrer le système pour pouvoir continuer d'évoluer sur d'autres plans.

 

Hamlet, ta réflexion sur Kant et sur Nietsche semblent attester du fait que tu en es arrivé à ce point. Je n'ai pour ma part jamais considéré les sciences comme "quelque chose de divin". Les sciences sont des outils pour expliquer et analyser la Création, mais non point analyser le Créateur. La religion n'est pas une science… Quant au savoir, il n'est pas négatif ou positif, il est au plus déconcertant et évolutif.

 

Aussi Hamlet, sans doute trouverais-tu de grands bénéfices à diversifier tes activités : faire un peu de sport ou un peu de musique, réfléchir à l'aspect esthétique de tes tableaux Excel après t'être assuré qu'ils donnent les bons résultats, sortir en boîte le week-end avec tes amis, apprendre à conduire une voiture… En terme d'ennéagramme, oblige ton centre mental à laisser une petite place aux autres centres !

 

J'ai l'impression de répéter ce que Fabien t'a déjà expliqué par le passé, mais j'ai l'impression que tu t'enfermes dans ce à quoi tu excelles par peur de découvrir le reste… C'est pourtant en se cassant les dents et en comprenant ses erreurs qu'on évolue !

 

Cordialement,

Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Bonjour Jorune et tout le monde,

 

Je ne vais pas écrire toute la réponse maintenant car je n'ai pas le temps. Je vais répondre plus tard.

 

Lorsque je dis divin, je signifie simplement intouchable, absolu et imbattable. Je suis agnostique et je ne pense que très rarement au créateur.

 

J'ai essayé ce samedi d'utiliser l'émotionnel. Je n'ai pas réussi à le faire. Le mental semblait être toujours bien plus fort. Je me suis mis à mémoriser un poème (cela fait cinq ans que je ne l'ai pas fait), le voilà :

 

Es-tu prêt à couper ta tête et à poser ton pied dessus ?

S'il en est ainsi, viens l'amour t'attend.

L'amour ne se cultive pas dans un jardin, ni n'est vendu sur le marché.

Que tu sois un roi ou un serviteur, le prix est ta tête, et rien de moins.

Hésites-tu ? Oh malheur ! c'est peu payer à ce prix.

En lisant les Veda et en les commentant, les pandits se sont égarés.

Et n'ont pas compris le mystère de leur propre moi.

Culte du soir, libations aux ancêtres : les six actes prescrits.

Maintes pratiques de ce genre : voilà leur religion !

(Trou de mémoire là)

Jour et nuit, tu clabaudes et argumentes.

Et tu ne comprends pas que tous les systèmes se valent.

Sûr de ton autorité, tu pratique la circoncision.

Mais moi je ne suis pas d'accord avec toi, frère !

Si Dieu voulait me circoncire

Ne pouvait-il le faire lui-même ?

Oh pandit, tout ce que tu dis est mensonge.

Si en répétant Ram le monde est sauvé.

Alors en disant sucre la bouche est sucrée ?
(Quelle belle phrase !)

Oups je dois partir. Je ne vais donc pas le continuer. Je croyais que c'était un poème sur l'amour. Je découvre le mot circoncision en le mémorisant !

 

Merci,

Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

"Je croyais que c'était un poème sur l'amour."

C'est quand même extraordinaire que même quand il ne s'agit que de choisir un poème, tu réussises à en trouver un qui ne soit qu'apparemment émotionnel (même s'il est au demeurant très beau). Allez, apprends plutôt celui-ci :

Je vis, je meurs : je me brûle et me noie,

J'ai chaud extrême en endurant froidure ;

La vie m'est et trop molle et trop dure,

J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

 

Tout en un coup je ris et je larmoie,

Et en plaisir maint grief tourment j'endure,

Mon bien s'en va, et à jamais il dure,

Tout en un coup je sèche et je verdoie.

 

Ainsi Amour inconstamment me mène

Et quand je pense avoir plus de douleur,

Sans y penser je me trouve hors de peine.

 

Puis, quand je crois ma joie être certaine,

Et être en haut de mon désiré heur,

Il me remet en mon premier malheur.

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour,

 

"C'est quand même extraordinaire que même quand il ne s'agit que de choisir un poème, tu réussises à en trouver un qui ne soit qu'apparemment émotionnel (même s'il est au demeurant très beau). "

Ma foi, ce n'est guère fait exprès. Je voulais utiliser l'émotionnel. Il ne m'a pas paru mental lorsque je l'ai choisi, il m'a vraiment plu. J'avais trouvé un poème pour Héraclite qui m'a beaucoup plu, mais c'était clair qu'il est mental. Certains de ses vers étaient : "C'est de la discorde que naît la concorde", "C'est en mouvement que les choses trouvent leur repos", "Ce que je dis est très facile à comprendre et à appliquer, pourtant il n y'a personne dans le monde qui peut le comprendre et l'appliquer."

 

La seule chose intéressante dans le poème que tu as écrit est la syntaxe bizarre. Autrement je le trouve trop sec et ennuyeux.

 

Je dois quitter la salle car ils veulent la nettoyer. J'en trouverais une autre.

 

Merci.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Hamlet,

Le poème que j'ai cité (et c'est bien évidemment mentionné) n'est pas de moi, hélas. (Je n'ai pas encore atteint le degré de désintégration narcissique m'amenant à publier ici des poèmes de mon crû et à suggérer de les apprendre et de les étudier.) Il est de Louise Labé, un des plus grands poètes français du XVIe siècle (d'où la syntaxe que tu trouves "bizarre").

Quant à trouver ce poème "sec" alors qu'il décrit de manière bouleversante les tourments émotionnels de la passion amoureuse, cela montre effectivement l'ampleur du travail que tu as à faire pour te connecter à ce centre. C'est le type même de l'œuvre ne décrivant que le fonctionnement du centre émotionnel.

Un poème comme cela n'est pas "intéressant". Si tu te demandes ce qui est intéressant dans un poème, c'est trop tard, tu es dans l'analyse mentale. Celle-ci peut être utile, mais doit venir en second, après l'émotion pour éventuellement la comprendre et comprendre par quelle utilisation des mots et de la syntaxe l'émotion a été créée.

Tu peux songer à une fois où tu as été amoureux et où tu doutais de l'amour de l'autre, et te lire à toi-même ce poème et constater comment il résonne en toi, comment il crée ou amplifie des émotions, comment finalement ces mots écrits il y a plus de quatre cents ans sont exactement la description d'un état qui peut être vécu aujourd'hui.

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour Fabien et Jorune,

Les remarques que j'entends beaucoup sur ce panneau, elles m'ont été bien soulignées vendredi par les membres de la famille de ma mère chez ma grand-mère : "Tu es toujours au niveau des livres", "tu es trop théorique, beaucoup. Cela ne marche pas dans la vie. Il faut être plutôt pratique". On me conseille même de quitter les mathématiques : "Il y a des gens qui se tuent pour pouvoir étudier quelque chose qui fait gagner de l'argent. Toi, tu as la chance de faire ce que tu veux mais tu ne le fais pas".

Malgré toutes les remarques que j'entends ces derniers temps, je suis fort convaincu que je ne peux rien faire. C'est fini ! Je suis comme ça. Ce n'est pas du pessimisme, c'est du réalisme. Le mental est trop incontrôlable. À un moment donné, j'ai dit qu'il m'est facile d'utiliser l'émotionnel. Faux. Je confondais certains aspects du mental avec l'émotionnel. Les émotions doivent inclure un peu de mental pour pouvoir les déguster, sinon j'y résiste. Le poème que tu as cité (je me suis mal-exprimé, je voulais dire par écrire : taper sur le clavier ; si tu l'avais écrit tu ne l'aurais pas mis dans un cadre de citation), si je l'avais trouvé quelque part dans un livre, je ne l'aurais pas continué jusqu'à la fin. Je l'ai lu plus de dix fois, et je n'arrivais toujours pas à ressentir un seul des mots écrits. Franchement, ce sont des mots pour moi, ni moins, ni plus. Je ne vois pas comment est-ce que des mots doivent être suffisants pour déclencher des émotions. Si cela est vrai, alors ce que tu dis es vrai : j'ai beaucoup de travail à faire sur l'émotionnel. Pendant ce week-end, j'ai pensé à ça un peu et je me suis rendu compte que c'est vrai. Lorsque je vois tout le monde ému autour de moi, je me mets à sourire : mais qu'est-ce qu'ils ont ? Une fois quelqu'un devant la télé s'est mis à pleurer parce qu'il pensait à ses petits enfants qui sont un peu loin de lui. Mon père a réagi : "Moi lorsque je me rappelle mes enfants lorsqu'ils étaient petits, je pleure. Rien ne me gêne autant que la manière par laquelle celui-ci me traite", a-t-il dit en montrant du doigt dans ma direction ; "Depuis qu'il est devenu grand, c'est comme ça qu'il me traite". Ce comportement ridicule m'a fait sourire.

Je me suis rappelé aussi du théâtre que j'ai fait à l'école pendant cinq ans. Le professeur me disait qu'on avait toujours l'impression que je me moquais lorsque je joue.

Maintenant je vais parler de problèmes graves, parce qu'il s'agit de réactions involontaires dont je ne suis pas fier. Lorsque le professeur de philosophie parlait d'une petite catastrophe humaine, cela me faisait sourire. C'est quelque chose que, même moi, je ne remarquais pas. Le salopard (le prof) demande alors à la classe de regarder mon visage. J'ai des fantasmes sadiques : les films qui contiennent du fouettement me plaisent beaucoup. Je crains d'être malade.

Tu te souviens, Fabien, de la liste des dix émotions ? Puisque tu m'a dis qu'en douter n'est pas une preuve contre l'existence de cette liste, je n'ai plus rien dit. Mais maintenant je trouve que je dois dire quelque chose d'important (je ne doute pas de la variante alpha). J'ai regardé ta liste et celle de Shana, et j'en ai copié une bonne partie. Je ne me suis pas attardé à bien vérifier si je ressens toutes ces émotions pendant la journée. J'ai plutôt regardé toutes les journées.

"Tu peux songer à une fois où tu as été amoureux et où tu doutais de l'amour de l'autre, et te lire à toi-même ce poème et constater comment il résonne en toi, comment il crée ou amplifie des émotions, comment finalement ces mots écrits il y a plus de quatre cents ans sont exactement la description d'un état qui peut être vécu aujourd'hui."
Je ne crois pas en l'amour. Je crois uniquement au sexe. Je ne l'ai jamais expérimenté, au moins pas aussi fortement qu'on en parle sur la télé et dans les romans. Je ne vois pas comment il peut être comme de la cocaïne. On dit que c'est à partir l'âge de vingt ans qu'on peut tomber fortement amoureux. J'aurais vingt ans dans un mois. Voyons-voir.

Depuis deux ans, j'ai dit sur ce panneau que je faisais un contrôle fort sur mes émotions. J'ai décidé alors d'arrêter ce contrôle. Maintenant, je me rends compte qu'inconsciemment, ce n'est pas vrai. Je me convaincs que je vis les émotions, mais en réalité non. Il y a en moi comme une peur de perdre ma tête (est-ce pourquoi ce poème m'a plu ?). Je me sens plus fort lorsque c'est la tête qui prends le contrôle. La tête, c'est la conscience de ce qui arrive autour de moi. Le coeur, c'est l'aveuglement sombre qui détruit. Libérez-moi alors de la prison dans laquelle ma tête m'enferme ! Je sais que c'est une prison, mais comment savoir si autre chose n'est pas pire ? J'ai peur. Nietzsche qui, comme toujours, est très visionnaire dans ses pensées a bien raison de dire que l'homme fuit sa faiblesse en se cachant derriere son intellect.

Le 4 me paraît l'extraterrestre de l'ennéagramme. Franchement, je ne vois pas comment quelqu'un pourraît chercher son malheur. Cela ne montre-t-il pas que j'ai beaucoup à apprendre du 4 ?

Je procrastine beaucoup la prise de décision : "on verra". Puis je dis "non". Tout cela est pour éviter de passer à l'action. Je veux que cela change. Le premier pas est ce qui m'est le plus difficile. Mais une fois lancé dans l'action, je n'ai pas de problème à continuer. Le doute paralyse l'instinctif.

Fabien, personne ne m'a expliqué comment les maths fonctionnent. Je parle d'après mes propres observations.

Je vous remercie,
Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour Hamlet,

 

Lorsque je dis divin, je signifie simplement intouchable, absolu et imbattable. Je suis agnostique et je ne pense que très rarement au créateur.
Que tu personnifies ou non cet absolu, imbattable, intouchable ne change pas grand chose au fait que, dans l'état actuel de nos connaissances, et pour encore un certain nombre de siècles, ce cher Poincarré ait raison !

Prenons l'exemple de la physique (qui contrairement aux mathématiques a une cohérence externe…) On vient tout juste, il y a quelques semaines, de repérer la matière sombre, qui avec l'énergie sombre que l'on n'a pas repérée à ce jour, représente 99% de la masse de l'univers !

Et au jour d'aujourd'hui, on ne sait toujours pas ce que c'est… Peut-être a-t-elle une variété aussi importante que la matière baryonique dont nous sommes constitués ? Ou pas… On n'en sait rien ! :sarcastic:

 

Quel rapport ? La physique intouchable, imbattable, absolue est effectivement tout ce que tu dis, avec une inconnue de l'ordre de 99% ! :sarcastic:

Bien évidemment, cela n'empêche pas les scientifiques de chercher, mais, dans une vieille prière où l'on parle de "l'univiers visible et invisible", on devrait peut-être inverser les qualificatifs. C'est un peu stressant pour un mental qui veut tout comprendre, mais ça remet les choses dans leur juste proportion !

 

Heureusement, tout ignorer de la matière sombre n'a pas empêcher Phidias de bâtir le Panthéon, Monnet de peindre ses nénuphars, Joe Coocker de chanter à Woodstock, et le monde entier de profiter de ces chefs-d'oeuvre ! Que d'aucun trouveront divins (au sens où tu l'entends).

 

"La seule chose intéressante dans le poème que tu as écrit est la syntaxe bizarre. Autrement je le trouve trop sec et ennuyeux."
Euh… Si cela fait effectivement plusieurs années que tu n'as pas lu un poème, tu es peut-être un peu rouillé ! Quand je me suis remise au sport, il a fallu quelques séances avant que j'arrive à y prendre un certain plaisir, et quelques mois avant de retrouver la forme. C'est pareil avec les émotions… Donc courage et patience ! Le plus difficile est de s'y (re)mettre. :pt1cable:

 

Bien cordialement et bon courage,

Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

"Je crains d'être malade."

Je ne parlerai pas de maladie au sens médical ou psychiatrique du terme, mais il y a un constat évident qui est que tu souffres et que tu fais souffrir les autres. En ce sens, il y a quelque chose qui doit être "traité", notamment le déséquilibre des centres.

 

Quand un centre fonctionne aussi mal que ton émotionnel, c'est souvent le résultat d'une blessure psychologique dans son histoire de vie. Une telle blessure peut être identifiée et apaisée. En ce domaine, je ne crois personnellement pas qu'on puisse dire : "Je suis fort convaincu que je ne peux rien faire. C'est fini ! Je suis comme ça." Il te suffit de lire ce forum pour découvrir le témoignage de gens de tous ennéatypes ayant évolué de façon admirable.

 

Le changement est possible. Cela ne veut pas dire qu'il soit facile ou rapide. Tu sais cela puisque cela fait presque trente mois que tu participes à ce forum, ce qui montre avec force qu'il y a au moins une partie de toi qui croit en la possibilité de cette évolution et qui la désire.

 

Parfois, le changement nécessite une aide extérieure. Il se trouve que tu travailles sur l'Ennéagramme et sur des sujets connexes, seul, ne serait-ce que parce que ta situation géographique t'empêche par exemple de suivre des formations. Mais quand nous sommes seuls, il y a toujours une multitude de choses que nous ne voyons pas ("C'est quelque chose que, même moi, je ne remarquais pas."), et il est facile à notre ego de nous mener par le bout du nez. Pour progresser, nous avons besoin de quelqu'un qui nous pointe du doigt certains problèmes, certaines réactions, certaines attitudes. C'est ce que ton professeur de philosophie a essayé de faire, même si le moins qu'on puisse dire est qu'il était maladroit de le faire en public de cette manière.

 

Je pense vraiment que tu devrais chercher cette aide extérieure. Tu n'es certainement pas la seule personne de Beyrouth à t'intéresser à l'Ennéagramme, au MBTI et/ou à la PNL. Trouver ces gens et travailler avec eux me semble important. Il y a trop de distance sur ce forum pour qu'il puisse être suffisant, plus encore si tu "ajustes" tes témoignages ("J'ai regardé ta liste et celle de Shana, et j'en ai copié une bonne partie.").

 

"Le coeur, c'est l'aveuglement sombre qui détruit."

C'est vrai, mais c'est vrai de chaque centre quand il fonctionne seul sans être équilibré par les deux autres.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour,

 

Hier après-midi, je me suis mis à étudier un peu de statistiques. J'ai ressenti que cela allait demander beaucoup d'efforts ce qui montre que le mental était réprimé. Je me suis alors dit : "Va te promener un peu." D'habitude je ne réponds pas à de telles pensées, mais à ce moment-là je me suis convaincu que cela ne coûtera rien. Au contraire, cela permet au sang de mieux circuler dans ma tête. J'ai donc marché en ville. Arrivé à une librairie, le mental commence à avoir un appétit pour y entrer. Alors que je fouille dans les livres à l'intérieur, un livre intitulé "Les plus beaux poèmes d'amour de la langue française" a attiré mon attenion. "Cela sera bien pour l'émotionnel", me dis-je. Je l'ai donc acheté. Voici un poème que j'ai lu hier plusieurs fois, et je le trouve pas mal. Il est pour Béatrice de Die (an 1150) :

Chanson

 

Grande peine m'est advenue

Pour un chevalier que j'ai eu,

Je veux qu'en tout les temps l'on sache

Comment moi, je l'ai tant aimé;

Et maintenant je suis trahie,

Car je lui refusais l'amour.

J'étais pourtant en grand'folie

Au lit comme toute vêtue.

 

Combien voudrais mon chevalier

Tenir un soir dans mes bras nus,

Pour lui seul, il serait comblé,

Je ferais coussin de mes hanches;

Car je m'en suis plus éprise

Que ne fut Flore de Blanchefleur.

Mon amour et mon coeur lui donne,

Mon âme, mes yeux, et ma vie.

 

Bel ami, si plaisant et bon,

Si vous retrouve en mon pouvoir

Et me couche avec vous un soir

Et d'amour vous donne un baiser,

Nul plaisir ne me sera meilleur

Que vous, en place de mari,

Sachez-le, si vous promettez

De faire tout ce que je voudrais.

Je crains ne pas être très objectif lorsque je me décris. Il y a des gens qui me voient comme idéaliste. Je peux avoir des moments de désintégration, mais je crois pas être très désintégré sinon je ne serais pas capable d'être un bon élève à l'université. Le mental n'est pas complètement réprimé. Est-ce que vous vous rappelez du 6 qui a fait sur moi une belle projection ? Il a d'énormes problèmes avec le centre mental. Ses notes sont très moyennes. Lorsque je parle avec lui, je remarque à quel point il a des problèmes avec les bases de logique les plus simples. Il réfléchit beaucoup, mais à quoi cela sert-il si on n'a pas une logique qui est bien fondée ? Une question en matière scientifique doit être déjà vue (ou quelque chose qui lui ressemble) pour qu'il puisse le résoudre. C'est quelque chose qu'il m'a lui même dit : "On n'est pas des inventeurs." Ce qui est important pour lui, c'est voir comment résoudre. Il s'en fiche, comme il me l'a lui même dit, de voir le pourquoi des choses. Je vais donner un exemple pour montrer comment cela se reflète dans sa vie quotidienne. Le semestre passé, nous avons pris tous les deux un cours d'électricité et électromagnétisme. Il en avait besoin pour pouvoir faire un transfert en ingénierie, moi je l'ai pris pour enrichir mon mental (c'est pourquoi à chaque fois que dis à quelqu'un que je l'ai pris, j'entends dire : mais tu n'es guère obligé de le prendre il y a des cours de physique bien plus simples). Les deux premiers tests étaient des exercises classiques et typiques. Les notes qu'il a eues étaient excellentes, on allait croire que sa note finale sur le cours serait excellente. Le professeur s'est rendu compte que la moyenne de la classe allait être légèrement supérieure à ce que celà devrait être. Il a donné alors un examen final un peu original. Les questions n'étaient pas très classiques. Il a obtenu alors JUSTE la moyenne. J'ai par contre eu une note vraiment bonne. Sa note finale sur le cours était bonne, alors que la mienne était très bonne. Conclusion : il mémorise les exercices typiques sans se casser la tête à comprendre. Ses notes partout ont été moyennes sauf sur ce cours. Il comptait faire un transfert en ingénierie, mais je l'ai convaincu (pour son bien) de ne pas le faire, parce qu'il perdait son temps à prendre des cours qu'on demande pour les ingénieurs et il n'arrivait pas avoir des notes suffisantes pour faire un transfert. Il a alors décidé de continuer en physique. Il comptait dès le début étudier la physique, mais il a été influencé par son cousin qui lui disait que s'il étudiait l'ingéniurie, alors ils pourraient travailler tous les deux ensemble plus tard. Puisuqu'il est 6, je suis convaincu que c'est l'idée de travailler ensemble en groupe qui l'a attiré. Donnez-moi un an et vous verrez comment même en physique, ça ne marchera pas. Il rêve d'avoir un doctorat ! Il est fier de ses aptitudes intellectuelles, mais franchement je crois que peut-être est-il globalement intelligent, mais je ne le vois pas dans les sciences.

 

Il me dit que les circonstances difficiles de la guerre de l'été a eu de l'effet sur lui. Il souffre de temps à autre de dépression. Et voilà un autre signe qui montre que je suis plus intégré que lui. Je suis capable d'ignorer mes émotions pour avoir un travail fait. Je souffre très très rarement de dépression (voilà un des avantages d'avoir un émotionnel faible). Je ne suis pas très intégré, mais je ne suis pas très désintégré non plus.

 

Fabien, peux-tu maintenant après trente mois confirmer le fait que j'ai une aile 7 ? Des fois j'en doute car j'ai une peur d'être complètement dévalisé de mes ressources. Je suis très patient pour acheter quelque chose (sauf s'il s'agit d'un livre).

 

Merci.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour Hamlet,

 

Est-ce que vous vous rappelez du 6 qui a fait sur moi une belle projection ? Il a d'énormes problèmes avec le centre mental. Ses notes sont très moyennes. Lorsque je parle avec lui, je remarque à quel point il a des problèmes avec les bases de logique les plus simples. Il réfléchit beaucoup, mais à quoi cela sert-il si on n'a pas une logique qui est bien fondée ? Une question en matière scientifique doit être déjà vue (ou quelque chose qui lui ressemble) pour qu'il puisse le résoudre. C'est quelque chose qu'il m'a lui même dit : "On n'est pas des inventeurs." Ce qui est important pour lui, c'est voir comment résoudre. Il s'en fiche, comme il me l'a lui même dit, de voir le pourquoi des choses.
Je pense que tu confonds deux aspects : niveau d'intégration et niveau de développement du centre mental. Tu as sans doute un QI plus élevé que le6 en question et, n'as tu pas envisagé qu'il puisse être 6 mu et non 6 alpha ??? Comme 6 mu, je m'en tire cent fois mieux quand je me pose la question comment faire pour ? La question qu'est-ce qu'il se passe si, vient après… (Quand elle vient !)

 

Par ailleurs, tu parles de la guerre et de ton absence d'effet sur tes résultats scolaires… Personnellement, il m'est plus facile sur des périodes de stress d'ignorer, de refouler, de repousser tous ces signaux émotionnels plutôt que de les écouter et d'essayer de les gérer. SUPER, GENIAL, mon ego fonctionne (trop) bien… La vieille croyance comme quoi les émotions tuent la raison est très confortable dans ces moments-là. Par contre au niveau intégration : 0 pointé ! :sarcastic:

 

Au moins, ce 6 a pris conscience des dégats que provoquent la guerre (mais ça pourrait aussi survenir après une catastrophe naturelle ou un attentat) sur son équilibre psychique et essaie de les traiter. Si c'est un 6 mu, il a pris conscience de sa peur, de sa tristesse ou de sa colère (ou des trois). S'il arrive un jour où l'autre à retrouver un équilibre et à repartir il sera sans doute un peu plus intégré. La guerre est quelque chose d'atroce. Avoir une réaction de ce type après un tel passage est "normal", c'est la preuve que son instinct de conservation a réagi (et non pas sous-réagi) à cet évènement. Qu'en est-il du tien ?

 

Quid de ta personne ? Le malaise que tu décris depuis deux ans, ce recours systématique aux valeurs mentales (mathématiques, résultats scolaires…) pour TE rassurer y compris "en temps de guerre" ne sont-ils pas le signe d'un doute profond ? En temps que 6, quand je fonctionne bien, j'ose explorer d'autres horizons ET je n'agis pas par rebellion ou par provocation. Précision : il s'agit d'horizons non mentaux comme la plongée sous-marine, le théâtre. Ceci dit, je ne suis pas certaine, même en me faisant violence, de réussir à comprendre le quart des équations et des principes physiques que tu étudies à la fac.

La preuve que je ne suis pas désintégrée, c'est que je ne souffre pas (en réalité, je ne souffre plus) de ce malaise, pas que je suis en mesure de découvrir la quadrature du cercle. La preuve que je ne suis pas désintégrée est dans le choix de ma citation en signature.

 

Avoir un émotionnel faible, c'est comme avoir un haut niveau de résistance à la douleur physique : ça ne veut pas dire qu'on est en bonne santé !!

 

Bien cordialement,

Jorune,

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Bonjour Jorune,

Juste un petit éclaircissement. Je ne réclame guerre avoir un QI supérieur à celui de l'autre 6. Je ne sais si je l'ai déjà dit : JE SUIS LE ROI DES IMBÉCILES. Remarque comment dans mon message je me suis concentré sur un aspect très limité du mental ce qui ne prouve absolument rien.

Je réclame que CET aspect est faible chez lui, ni moins, ni plus. Son QI devrait être bon pour deux raisons :

  • Avant d'entrer à l'université, il a essayé d'entrer à l'école militaire. Il m'a dit que le test QI qu'on fait là-bas, il l'a réussi. Je ne sais pas s'ils demandent un QI supérieur à la moyenne bien que c'est ce qui est probable. Mais au moins ils ne demanderaient pas un QI inférieur à la moyenne.
  • (Je ne veux pas que cela soit perçu comme un gonflement. Mon objectif est juste de donner une preuve.) Si tu ouvres l'Internet, tu remarqueras que cette université est première au Moyen-Orient. Son seul problème est qu'elle manque de PHD. Les élèves qui continuent leur doctorat dans des grandes universités aux USA font bien. D'ailleurs les professeurs viennent de grandes universités des USA. Mon conseiller a eu un PHD en théorie des nombres à Princeton (il m'a raconté a quel point John Nash était fou, cela m'a fait éclater de rire). Le prof 5 qui m'enseigne actuellement a plein de théorèmes. J'ai été surpris lorsque j'ai tapé son nom sur Google. Le professeur de physique qui nous a enseigné est un russe qui a aussi fait beaucoup de recherches. On me dit qu'il a demandé le prix Nobel (je ne sais si c'est vrai). Lui aussi est 5. Tant qu'il est en classe, il n'ose regarder aucun parmi nous dans les yeux. Ses regards sont toujours concentrés vers le plafond. :laugh: Si plusieurs élèves viennent lui poser des questions, il prend la fuite. Bref ! Il n'est guère facile d'être accepté dans cette université. Il faut être parmi les 30% meilleures élèves à l'école. De plus, il faut un haut score sur le SAT. La partie Anglais (qui compte 50% de la note) est très très dure pour quelqu'un qui ne parle pas l'Anglais comme première langue. J'ai déjà vu un graphe de relation entre la note obtenu sur le SAT et le QI partiel (mathématique et verbale) (bien sûr de quelqu'un qui a l'Anglais comme langue d'origine) quelque part sur Internet. Il a obtenu 1070 ce qui est équivalent à peu-près à 107. Mais sa langue première n'est pas l'Anglais. (J'ai obtenu mieux, mais je ne veux pas dire le score, car je crains que cela soit conçu comme un auto-gonflement). Mais c'est un QI partiel !!! Et bien, il y a une théorie qui dit qu'il est rare de trouver quelqu'un avec un gros écart entre les différentes parties du QI. Il est un élève moyen par rapport aux élèves de l'université. Mais il est au-dessus de la moyenne par rapport à la population.

Ma foi, je ne voulais guère entrer dans ces détails, mais j'ai été obligé de le faire juste pour donner des preuves. Moi j'ai des faibles aspects du mental… Je répète et je n'ai pas de problèmes de le dire : JE SUIS LE ROI DES IMBÉCILES.

"N'as tu pas envisagé qu'il puisse être 6 mu et non 6 alpha ??? Comme 6 mu, je m'en tire cent fois mieux quand je me pose la question comment faire pour ? La question qu'est-ce qu'il se passe si, vient après… (Quand elle vient !)"
?

Il est très doux pour être mu. Il m'a dit que lorsqu'il était enfant il avait un corps très fragile et que la moindre douleur le faisait pleurer. Il me donne tout le temps des compliments, ce qui m'énerve. Je me suis dit que je ne parlerais plus avec lui, mais lorsque j'ai remarqué qu'il se dirige tout droit vers le mur, j'ai décidé de lui parler. Tout ce que j'ai fait était de le pousser à faire davantage de réflexion. Au lieu qu'il réfléchisse sérieusement, il m'a pris comme une autorité. :angry: J'ai essayé de lui faire comprendre que je ne suis rien, mais il insistait en me disant qu'il a été très chanceux de faire ma connaissance. Lorsqu'ai j'ai appris qu'il a décidé de continuer en physique, je me suis ressenti coupable parce que je crains qu'il soit influencé par moi comme il a été influencé par son cousin. Maintenant, il m'a sorti avec une belle habitude. Il me fait des missed-calls. La dernière fois que je l'ai rencontré, il m'a demandé de répondre à chaque missed-call par un missed-call de ma part. Ceci est juste pour qu'il me dise "Je suis là", et pour qu'il ressente ma présence. :angry: J'ai l'impression de parler à un enfant de dix ans !

 

Quid de ta personne ? Le malaise que tu décris depuis deux ans, ce recours systématique aux valeurs mentales (mathématiques, résultats scolaires…) pour TE rassurer y compris "en temps de guerre" ne sont-ils pas le signe d'un doute profond ? En temps que 6, quand je fonctionne bien, j'ose explorer d'autres horizons ET je n'agis pas par rebellion ou par provocation. Précision : il s'agit d'horizons non mentaux comme la plongée sous-marine, le théâtre. Ceci dit, je ne suis pas certaine, même en me faisant violence, de réussir à comprendre le quart des équations et des principes physiques que tu étudies à la fac.
La preuve que je ne suis pas désintégrée, c'est que je ne souffre pas (en réalité, je ne souffre plus) de ce malaise, pas que je suis en mesure de découvrir la quadrature du cercle. La preuve que je ne suis pas désintégrée est dans le choix de ma citation en signature.
C'est très sage ce que tu dis là ! Quelle seraient mes propres horizons ? Comme ça tout le monde a des horizons ! Faut-il être fort en tout ? Peut-on l'être ?

Merci.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Hamlet,

J'ai décidé de cesser de te répondre dans cette conversation (ou dans d'autres), où j'ai l'impression de perdre mon temps et où j'ai l'impression que tu perds le tien. Les raisons principales sont les suivantes :

  • Tes derniers messages constituent, une fois de plus, une échappatoire t'évitant de répondre clairement à ce que je t'ai écrit et à ce que Jorune t'a écrit. Je ne parlerai bien évidemment pas pour elle (même si à titre personnel, j'aurai ressenti comme ironique et désagréable ta dernière réponse : "C'est très sage ce que tu dis là ! Quelle seraient mes propres horizons ? Comme ça tout le monde a des horizons ! Faut-il être fort en tout ? Peut-on l'être ?")
    Dans mon cas, je n'ai pas envie de parler dans le désert. Ce message est le cent-trente-septième de cette conversation, ce qui implique (je n'ai pas recompté) que j'ai dû y participer une cinquantaine de fois (sans tenir compte des autres discussions), et je veux pas passer mon temps à répéter les mêmes choses à la même personne.
  • Je ne veux pas non plus passer du temps avec quelqu'un qui me donne sciemment des informations mensongères. Tu as écrit le 4 juin 2007 : "J'ai regardé ta liste et celle de Shana, et j'en ai copié une bonne partie. Je ne me suis pas attardé à bien vérifier si je ressens toutes ces émotions pendant la journée." Je me souviens que le 30 août 2006, tu m'avais écrit triomphalement à propos de cette liste : "Pardon, tu as demandé cinq seulement ! Mais en tout cas, je t'ai donné dix ce qui devrait être génial ! Je t'ai donné plus. :laugh: " Je sais fort bien que ce mensonge est une défense de l'ego et je ne te le reproche pas. Mais je ne suis ni ton formateur, ni ton coach, ni ton thérapeute, juste quelqu'un qui a consacré beaucoup de temps à essayer de t'aider et qui, là, arrête parce qu'il ne sait pas sur quelle base de confiance il pourrait continuer à te répondre.
  • Il y a un vrai problème d'intégration des bases de l'Ennéagramme alors que tu es là depuis trente mois :
    • Jorune souligne à juste titre une mauvaise compréhension de la notion de désintégration. Il y a désintégration s'il y a déséquilibre de la hiérarchie des centres, et dans ton cas, ce déséquilibre est là.
    • Écrire à propos des 4 le 4 juin dans le message précité "je ne vois pas comment quelqu'un pourrait chercher son malheur" traduit une incompréhension totale de cet ennéatype, et des autres d'ailleurs, chaque ego faisant son propre malheur à sa manière.
    Poursuivre cette discussion à partir de prémisses aussi inexactes me semble inutile.
  • L'Ennéagramme n'est pas fait pour faire plaisir à son ego. Vouloir à tout prix prouver qu'on n'est pas désintégré, ou moins que tel ou tel, est un détournement de l'outil. Il n'y a pas de jugement dans la notion de désintégration. Vouloir s'en défendre est simplement se couper de la possibilité d'évoluer. Il est vrai (4 juin toujours) que tu es "fort convaincu que [tu] ne peux rien faire. C'est fini ! [Tu es] comme ça. Ce n'est pas du pessimisme, c'est du réalisme."
    Comme est un moyen de faire plaisir à son ego de raconter en détails qu'on est dans la meilleure université du Moyen-Orient, qu'on a de bonnes notes contrairement à tel autre 6 qui décidément ne va pas bien, mais "des faibles aspects du mental…" Interroge-toi sur le portait de cet autre 6 présumé. Qu'est-ce que ce portrait dit sur toi ?
    Cette utilisation de l'Ennéagramme contraire à son objectif t'avait d'ailleurs déjà été signalée par Bénédicte dans une autre conversation, le 19 septembre dernier. En vain semble-t-il donc.
  • Mais si le changement est impossible, à quoi sert l'Ennéagramme, si ce n'est à être un jeu mental de plus. En continuant à jouer avec toi, je ne pense pas que je t'aiderais réellement. J'ai l'impression que ton ego a réussi à absorber l'Ennéagramme et à en faire un outil à son service (rassure-toi tu n'es ni le premier, ni le dernier à qui cela arrive). Je suis convaincu que continuer à l'utiliser comme tu le fais est devenu contreproductif.

J'ai fait tout ce que j'ai pu pendant ces trente mois, bien imparfaitement et sans aucun doute parfois bien maladroitement. Crois bien que j'en suis désolé. Je te souhaite très sincèrement bonne chance.

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour Fabien,

  1. Je reconnais avoir été injuste avec Bénédicte. J'ai mal-interprété son message à ce moment-là.
  2. En ce qui concerne l'université, elle n'a pas besoin de mes flatteries. Le fait qu'elle soit première au M.O. est écrit sur internet. Vérifiez-le.
  3. L'exercice de choisir les cinq émotions m'a paru trop dur. C'est pour cela j'ai menti… À MOI-MÊME. C'était après une réflexion que je l'ai remarqué. Je n'ai pas suivi de stages, je ne sais donc pas très bien comment observer et ce qui est le plus important comment JUGER mes observations. Et ce n'EST PAS la première fois que ceci m'arrive. Vraiment je vois que c'est trop exagéré d'interpréter cela comme une volonté de mentir. C'est une accusation sérieuse.
    Je t'avais dit que j'avais décidé de lire chaque jour un poème du livre. Deux jours après je me suis rendu compte que cela fait deux jours que je n'en ai lu aucun ! J'ai lu donc un second poème et hier, j'ai remarqué que c'était le dernier poème que j'ai lu. Est-ce que j'avais menti lorsque je t'ai dis que j'ai décidé de lire un poème par jour ?
    J'ai remarqué depuis deux jours que j'ai donné une réponse fausse à Bénédicte lorsqu'elle m'a demandé comment va mon émotionnel intérieur. Maintenant je me rends compte que je suis surpris comment on l'appelle émotionnel ce qui prouve qu'il est faible. Ai-je menti ? Tu m'a vraiment choqué par ta phrase.
  4. Je ne savais pas qu'il suffit d'être déséquilibré en terme de centres pour être désintégré. Je croyais par contre que réussir dans la vie suffit pour dire qu'on n'est pas désintégré.
  5. En ce qui concerne le 4, je parlais d'un point de vue personnel. Comment moi (remarque la tournure personnelle de la phrase originale, elle contient un "je") je le perçois. Je l'ai dit parce que j'ai cru qu'elle reflète quelque chose sur ma perception des émotions. Si je donnais une information j'aurais utiliser une tournure impersonnelle. Si on veut juger une phrase, il faut prendre en compte le contexte. Regarde dans quel texte cette phrase a été écrite.

Le problème maintenant est que quoi que je dise je maintenant ceci serait perçu comme un "jeu mental". Je ne serais donc pas écouté.

 

Merci.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour,

 

Je suis en train de tester les deux centres : émotionnel et instinctif. Je passe un peu de temps pour faire travailler chacun d'eux chaque jour. Il me semble que tous les deux demandent de l'effort, mais d'ici la fin de l'été, les choses doivent devenir plus claires. J'ai le sentiment que je suis sur la bonne voie pour la découverte. Comme si j'avais attrapé le bout du fil ! Je suis optimiste de ce côté-là !

 

Merci.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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  • 3 months later...

Bonjour,

Je suis en train de faire des découvertes utiles. Je vais en parler plus tard, j'ai pour le moment besoin d'un peu de temps.
 

Je ne parlerai bien évidemment pas pour elle (même si à titre personnel, j'aurai ressenti comme ironique et désagréable ta dernière réponse : "C'est très sage ce que tu dis là ! Quelle seraient mes propres horizons ? Comme ça tout le monde a des horizons ! Faut-il être fort en tout ? Peut-on l'être ?"

Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas remarqué cette phrase du dernier message de Fabien l'autre fois. Je ne sais pas ce que Fabien voulait dire par désagréable : désagréable sur le plan émotionnel ou éthique ? Je te prie, Jorune, de m'excuser si la phrase citée par Fabien t'a offensée. Peut-être mon language était inapproprié mais, ma foi, j'étais animalement sérieux lorsque je posais ces questions. Je sais qu'on peut tout développer, mais peut-on exceller en tout ? Ce qui est demandé par l'Homme, est-ce d'exceller en tout ?

Encore une chose, Jorune m'a déjà posé une question à laquelle j'ai oublié de répondre :

Que t'arrivera-t-il le jour où, en math, en philo, en psychologie, en ce que tu veux, tu arriveras à un stade ou devant un phénomène que tu ne peux pas démontrer et où tu bloqueras comme Einstein a bloqué ?

Je chercherais des solutions à d'autres problèmes qui contiennent les mêmes thèmes que le problème que je chercher à résoudre, et ces autres problèmes doivent m'inspirer et m'apprendre à voir les choses à partir d'un nouveau angle. C'est un problème que je rencontre souvent. Peut-être je n'arriverais jamais à résoudre ce problème, c'est là la frustration. Mais ce n'est pas une grosse catastrophe. Je sais que la vie ne s'arrête pas là.

Merci.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour,
 

Je ne parlerai bien évidemment pas pour elle (même si à titre personnel, j'aurai ressenti comme ironique et désagréable ta dernière réponse : "C'est très sage ce que tu dis là ! Quelle seraient mes propres horizons ? Comme ça tout le monde a des horizons ! Faut-il être fort en tout ? Peut-on l'être ?"

Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas remarqué cette phrase du dernier message de Fabien l'autre fois. Je ne sais pas ce que Fabien voulait dire par désagréable : désagréable sur le plan émotionnel ou éthique ? Je te prie, Jorune, de m'excuser si la phrase citée par Fabien t'a offensée. Peut-être mon language était inapproprié mais, ma foi, j'étais animalement sérieux lorsque je posais ces questions. Je sais qu'on peut tout développer, mais peut-on exceller en tout ? Ce qui est demandé par l'Homme, est-ce d'exceller en tout ?

Vexée, pas vraiment non… simplement un peu agacée : je pose une question, et non seulement je n'ai pas la réponse (mais bon, entre temps tu as lu la question et a finalement répondu), mais en plus tu déformes mes propos ; quand ai-je dit que l'Homme devait exceller en tout ?

Non, j'ai simplement dit : quand bien même on est excellent dans un domaine, il arrive toujours un moment où on atteint les limites de son excellence… Ce moment-là peut être assez déstabilisant quand on est 6 et que l'on veut "être fiable à tout prix".
Le mot "frustration" est sans doute approprié…

Quant à tes propres horizons, j'ai l'impression, pour ce qui te concerne, que ce sont tous les domaines qui ne t'intéressent pas et sur lesquels tu fais l'impasse, consciemment ou non.

Bien cordialement,
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Bonjour Jorune,

 

Ta colère, j'ai pu la pressentir récemment (quelques jour avant l'ouverture du panneau). Je sais que les raisons que tu cites ne sont pas les seules.

 

Je suis d'accord avec le plupart de ce que tu dis. C'est pourquoi je comprends bien ce que tu ressens. Je te demande alors pour la seconde fois de m'excuser.

 

Merci,

Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonsoir Hamlet,
 

Ta colère, j'ai pu la pressentir récemment (quelques jour avant l'ouverture du panneau).

Colère est un bien grand mot… "Agacement" serait plus juste, en ce sens qu'il est plus mesuré : je ne me mets pas (ou plutôt plus) en colère quand quelqu'un ne me comprend pas ou reste dans son schéma personnel tant que je ne ressens pas d'urgence vitale de le faire. Au contraire, le fait que tu aies pris le temps de lire - ou de relire - ma question et finalement d'y répondre m'incite à continuer la conversation.
 

Je sais que les raisons que tu cites ne sont pas les seules.

En ce cas, tu en sais plus que moi… Et de te poser la question suivante et peut-être la plus importante pour toi en ce moment : cette colère que tu as ressenti avant la réouverture du panneau a-t-elle provoquée un stress si important que tu projettes sur moi en ce moment d'autres émotions (colère) ou d'autres raisons que celle que j'ai évoquée ?

C'est en repérant ce genre de réactions et en t'interrogeant honnêtement et au calme sur ce qui les a déclenchées que tu pourras évoluer peu à peu… Tu n'as pas besoin de répondre sur ce panneau si tu ne le souhaites pas : l'important, c'est que tu trouves la VRAIE réponse au milieu de tout ce que ton centre mental pourra te souffler comme mauvaises réponses…

Cordialement.

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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  • 2 weeks later...

Bonjour Jorune,

"En ce cas, tu en sais plus que moi… Et de te poser la question suivante et peut-être la plus importante pour toi en ce moment : cette colère que tu as ressenti avant la réouverture du panneau a-t-elle provoquée un stress si important que tu projettes sur moi en ce moment d'autres émotions (colère) ou d'autres raisons que celle que j'ai évoquée ?"
Bien sûr, je vois avec le temps comment il ne peut pas y avoir de projection s'il n'y a pas de peur, mais je me demande souvent est-ce la peur qui est à l'origine de la projection ou l'inverse ? C'est une question à laquelle il est difficile de répondre.

Je sais ce qui a déclenché ces projections, mais c'est trop compliqué. Je suis allé trop loin avec mes analyses (bien que je croyais que c'était dans le calme que je réfléchissais). Si je vais écrire ça ici, j'aurais besoin de cinquante lignes peut-être. Je me rends compte maintenant que parmi mes difficultés est une incapacité à arrêter de sur-analyser. Je ne sais pas comment faire pour arrêter cela.

Hier je me suis mis à lire sur l'Internet les tortures du Moyen-Âge. Cela a réveillé en moi une peur qui est le plus souvent inconsciente : la peur sur mon corps. Je me suis dirigé après pour prendre un bain. Je sentais jusqu'a quel point mon corps est fragile (il ne l'est pas du tout, mais c'est un sentiment). C'est très facile de me faire souffrir, ou de perdre une des parties de mon corps. Ce n'est guère difficile à quelqu'un de me couper une partie de mon corps. Je me suis alors dit : je ne suis PAS cette peur, elle est quelque chose qui est en moi. A ce moment-là, j'ai ressentis une vraie fascination face à cette quantité et face à ces profondeurs de mes peurs. C'est comme voir un trou noir de près, c'est très fascinant parce que c'est gigantesque.

Merci,
Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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  • 3 weeks later...

Et bien Hamlet,

Je pense que, dans ta dernière réplique, tu réponds toi-même à la question que tu as posée concernant l'évolution.

L'évolution est possible à partir du moment où tu prends conscience que la peur déclenche ton mécanisme de défense (la projection), puis que ta tendance à (sur-)analyser alimente elle-même ta peur, jusqu'à ce que tout se mette à tourner en boucle.

Dans la vie courante, tu n'as pas toujours en face de toi un interlocuteur qui te dit calmement : "Stop ! Tu n'es pas moi ! Tu déformes ma pensée en projetant ta propre peur." Ou plutôt, les gens te répondent de façon agressive car ils ont l'impression que tu veux penser à leur place et que tu ne les respectes pas en tant qu'individus. Et cela déclenche alors chez toi d'autres mécansimes égotiques (par exemple un afflux de politesse) pour tenter d'enrayer ou de prévenir cette réponse agressive.

Repérer toi-même ces moments où tu projettes tes propres pensées sur ton interlocuteur est donc nécessaire pour enrayer ce mécanisme égotique. Et c'est comme cela que tu progresses peu à peu en sachant qu'hélas !, la méthode n'est pas, ne sera jamais, fiable à 100%, ni automatique ! C'est même tout le contraire…

Je ne vois pas trop ce que je peux ajouter à ce sujet à ce stade de la conversation… Ni comment expliquer plus précisément mon ressenti sur la question, n'ayant pas suivi de stage et par là-même un certain nombre de lacunes théoriques, et aussi pratiques et n'ayant que l'écrit pour exprimer ma pensée et mon sentiment sur la question.

J'espère de tout cœur que cette réponse te suffira.

Bien cordialement, bonne soirée,
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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  • 3 months later...

Bonjour,

Il me semble qu'il est assez clair MAINTENANT comment l'ego me tend un piège tout le temps. Il me fait tout le temps croire que mon mental a besoin du travail. Des fois d'une manière très indirecte, et c'est très intéressant et amusant de voir comment il le fait. Mais tant que j'ai pris conscience de cela, je vais essayer de l'observer pour l'empêcher.

Voici ma petite histoire qui se résume en quelques lignes.

Je me suis rendu compte (après beaucoup de temps) que ce que je dois développer chez moi, ce sont les centres émotionnel et instinctif, et non pas le mental. La répression du mental qui se répète ne faisait que renforcer ma croyance que je dois renforcer le mental. Après avoir découvert que l'ennéagramme ne le permet pas pour l'intégration, j'ai décidé de chercher ailleurs des évidences qui montrent qu'en fait j'ai du travail à faire sur quelque chose qui concerne le mental et qui me disait que les autres centres fonctionnaient bien. Je me suis donc intéressé au MBTI, et je me suis fais croire pendant longtemps que j'appartenais à l'un des profils qui sont en effet loin de moi. J'ai pris l'indicateur MBTI et j'ai fait un entretien avec un spécialiste très qualifié et je me suis rendu compte qu'en effet mon profil est très différent de ce que je croyais.

Une petite analogie de ce que j'ai fait : je suis 6 alpha ; supposons que je me mets dans la tête que je suis 9 ; c'est une manière claire d'éviter de travailler sur moi-même pour m'intégrer.

Ce que j'ai fait donc est du mensonge lié à l'ego. Je sais que l'ego de n'importe quel type peut mentir, mais comment puis-je savoir si ce mensonge est normal ou si c'est une indication d'une désintégration en 3 ? Parce que si je suis en voie de désintégration en 3, il faut que je le sache maintenant avant que cela ne soit trop tard. Si l'immeuble risque de tomber, certaines précautions doivent être prises.

Merci,
Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour Hamlet,

Je me permets d'intervenir dans cette discussion du panneau des 6.

Tu as bien de la chance que ce soit "clair MAINTENANT" pour toi "comment l'ego te tend un piège". Moi il y a encore des fois où ce que je crois clair ne l'est pas tant que cela. Et d'autres fois où je crois être plus forte que mon ego… et justement parce que je veux "être plus forte", c'est très inefficace…

Oui, je trouve cela bien tentant de "l'observer pour l'empêcher"… Or, je ne pense pas qu'on "empêche" l'ego. Pour moi "empêcher l'ego" a abouti à tomber dans d'autres pièges que mon ego me tend (contrepassion, contrefixation…) et souvent n'a créé qu'une accumulation de tension qui explose à retardement.

Mon ego de 8 m'incite souvent à en faire trop… C'est par le lâcher prise que je fais mes petits pas…

Mon ego de 8 m'incite à être forte, au risque de me maltraiter… C'est en m'aimant un peu mieux que je fais mes petits pas…

Et toi ? Peut-être en renonçant de vouloir tout comprendre et tout analyser ? Qu'en penses-tu ?

Shana (8 alpha, Aile 7)
Les bateaux sont à l’abri dans les ports. Mais ils ne sont pas faits pour cela. (proverbe yiddish)

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Bonjour Hamlet !
 

Je me suis donc intéressé au MBTI, et je me suis fais croire pendant longtemps que j'appartenais à l'un des profils qui sont en effet loin de moi. J'ai pris l'indicateur MBTI et j'ai fait un entretien avec un spécialiste très qualifié et je me suis rendu compte qu'en effet mon profil est très différent de ce que je croyais.

J'ai, pour ma part, l'impression que tu t'intéresses beaucoup aux systèmes, que tu collectionnes les typologies : je suis 6 pour l'ennéagramme, INTP pour le MBTI, et je ne sais trop quoi en Process Com… Mais tout cela, dans quel but ? Avec quelle finalité ?
Si c'est pour valider, par exemple, ton orientation professionnelle, ou bien prendre un tournant important dans ta vie (du genre qui t'engage pour 25 ans comme avoir des enfants ou pas, ou lourd à gérer émotionnellement du genre habiter dans un autre pays, proposer ta candidature à la NASA pour explorer la planète Mars), pourquoi pas. Mais si c'est juste comprendre pour comprendre, alors la démarche est purement mentale et aura tendance à flatter ton ego et c'est tout !

De mon côté, j'ai jeté un œil aux sites en français dont tu m'as envoyé la liste, et selon les tests je serais INTJ (avec un petit IN et un gros TJ). SUPER ! Mais j'en fais quoi moi de mon INTJ maintenant que je le tiens… Bah ! À cette heure-ci pas grand chose à vrai dire. Je suis dans une démarche comprendre pour comprendre, donc stérile, mon ego est content (il a son INTJ), mon centre mental fonctionne bien (merci, j'arrive à des résultats cohérents dans les différents tests), mais à côté de ça… Euh… Côté intégration, rien, le vide. Si je veux avancer, il faut donc que je sorte de cette version moderne des bouquins que sont les sites Internet. Et ça tombe bien, je me suis proposée comme volontaire dans une association caritative… Comme ça je vois des VRAIS gens et je ne cherche surtout pas à connaître leur type, ni à décortiquer comment ils fonctionnent ! C'est un peu comme ça qu'on avance quand on est un 6, et ça m'oblige à vaincre ma timidité et à sortir de mon trou.

Bien cordialement,
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Bonjour Shana et Jorune,

Shana, ce que je suis en train de dire est que j'ai pris conscience de la forte dominance du mental. Je ne suis pas en train de dire que j'ai trouvé la solution à cela, loin de là. Parce qu'il m'est difficile d'utiliser les deux autres centres, je n'arrive pas à sortir du mental. Je ne suis toujours pas en dehors de la fierté de l'ego ce qui est pire. Pour pouvoir travailler sur moi-même convenablement, il faudrait tout d'abord chercher à contrôler ce que Jung appelle l'inflation. Si on est content tel qu'on est, pourquoi changer ? Vous voyez donc l'essence du problème ? Je vais être franc et dire que je ne me suis toujours pas débarassé de cette fierté morbide et destructive.

Je vous donne un petit exemple : je passe beaucoup de temps à m'expliquer les informations que j'ai déjà compris en imaginant que quelqu'un d'autre me demande de les expliquer. Je suis dans un état désintégré.

Lorsque je décide de commencer à travailler sur l'intégration, je commence à réfléchir à ce qu'il faut faire. RÉFLÉCHIR, mais après à quoi sert l'application ? Trop mauvais, vraiment trop.

Bref je reviens à ce que je disais. Je dois commencer d'abord à combattre la fierté, puis je dois essayer d'utiliser les deux autres centres.

Mon intuition me dit que mon émotionnel a beaucoup de potentiel non développé, mais je n'arrive pas à l'utiliser indépendamment du mental pour pouvoir le développer. Mon instinctif est le centre qui fait rire ma famille et qui me fait rire parce qu'il est vraiment très comique. Par exemple, ce matin je me suis agenouillé pour prendre un savon du placard de la cuisine. Alors que le savon est dans ma main, je me perds quelque secondes dans mes pensées. Mon père me voit et dit : "Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi tu es toujours agenouillé ? Tu médites ?" Autre exemple : alors que je m'habille, je fais la tour de ma chambre deux fois avant de continuer. Ma mère me dit alors :"Concentre-toi et arrête de te promener." J'ai beaucoup de travail à faire sur ce centre. Je peux passer dix minutes à nettoyer une souris. Par contre, l'émotionnel est plus fort. Lorsque j'exprime mon amour à ma mère, elle me trouve sauvage et me dit que ce n'est pas de l'amour, je ne comprenais pas pourquoi. C'est ma cousine (probablement une 2) de dix ans qui me l'a dit alors que je lui donnais un câlin : "S'il te plaît ne me fait pas mal, celui qui aime l'autre ne fait pas mal." Mais comment peut-on ressentir la tendresse si on ne donne pas un calin fort ? Je vois cela comme une force de l'émotionnel. Je suis donc 6 alpha.

Je reviens à ce que je disais. Utiliser les deux autres centres est ce qu'il faut faire, surtout pour résoudre le problème de la désintégration et non pas le mental. Pour cela il faut savoir ce que ça veut dire d'être intégré, sinon les objectifs qu'on se fixe dans la tête ne seraient pas convenables. Tu voulais être plus "forte" que ton ego alors que ce n'est pas de l'intégration. Si on ne cherche pas le sens exact de l'intégration, notre ego va nous faire comprendre sa propre définition de l'intégration, il va donc choisir ce qui lui plaît, ce qui ne pourra pas marcher. Voici une erreur que j'ai commise pendant longtemps !

Jorune, peut-être y a-t-il une raison inconsciente derrière la recherche de mon type en MBTI, mais les raisons conscientes sont deux : orientation professionnelle et académique, et développement.

La première : je voulais savoir si je peux continuer mes études supérieures en maths, je me demandais si cela me convient. Mon conseiller m'a dit que j'ai de bons instincts, mais je me disais que peut-être il est en train de projeter sa fonction dominante (équivalent du centre préféré en ennéagramme) qui est l'intuition (il est ENTP) sur moi. En réalité j'ai découvert que non, je suis N (à ma grande surprise), j'aimerais donc les études supérieures. J'ai découvert mes zones de confort en plus, ce qui est très profitable. Par exemple, après avoir découvert que je suis introverti, j'ai compris d'où vient toute cette fatigue et ce stress, le monde extérieur avec lequel je suis obligé de faire un contact pendant longtemps durant la journée m'épuise. J'ai une nouvelle perspective sur comment je peux gérer mon énergie. Après tout c'est ça le MBTI, il nous aide à régler les problèmes pratiques de la vie.

La seconde : j'ai compris l'origine de beaucoup de problèmes que j'ai rencontré dans le passé. J'apprends ce qui en moi pourrait énerver l'autre, ce qui est bien pour la communication humaine. De plus j'ai découvert des régions de faiblesse. J'ai donc découvert de nouvelles potentialités qui peuvent être développées, ce qui est formidable ! Par exemple, j'ai découvert que je dois travailler sur les sensations intérieures comme premier pas vers le développement, d'où la sagesse de Fabien de m'avoir proposé depuis le début de cette discussion un exercice sur cela : il m'invitait à me développer en MBTI ! Cela fait plusieurs jours que j'essaye de le faire et que je n'y arrive pas ! Je me dis avant de commencer à manger que je veux me concentrer sur les sensations de ma bouche et mon ventre provoquées par la nourriture que je mange. Je me rends compte que j'ai fini de manger et que j'ai oublié de le faire. Je me distrais très rapidement de mon but. Un autre exercice qu'on conseille pour les INTP pour se connecter à son corps est le sport. Mais c'est un exercice qui fait du bien à l'instinctif. Chouette ! Je peux combiner la démarche évolutive de l'ennéagramme avec celle du MBTI. J'ai après à travailler sur la fonction sentiment, mais c'est beaucoup trop tôt pour en parler.

Est-ce que le mental a eu du plaisir à faire la connaissance de ce système ? Énormément, et c'est le prix à payer face aux profits personnels dont j'ai parlé en haut. Tout a un prix. Pour que ma démarche ne soit pas stérile du point de vue intégration, il faut que j'applique les exercices pour le développement. Fini la phase de connaissance de moi-même, bien que mon ego m'invite à approfondir mes connaissances sur le Holland Code, mais je dis NON. J'ai eu assez. Penser tout le temps à ce que pourrait être mon type en MBTI a eu beaucoup d'influence sur moi. Il y a eut des jours où je n'arrivais pas faire autre chose. Je ne veux pas que cela se répète. J'étais en train de procrastiner le travail sur moi-même sous prétexte que j'ai besoin encore de savoir quelque chose.

Je comprends ta dernière invitation. Qu'est-ce qui arrive chez-moi ? La peur m'interdit de sortir de ma cage et voir ce qu'il y a dans le monde. C'est fascinant de voir qu'il y a beaucoup "d'horizons", mais le problème est de se lancer.

Merci,
Hamlet

P.S. : aucun test sur Internet n'est scientifiquement validé. Mon conseil pour toi est de passer le MBTI et de vérifier ton type à l'aide d'un praticien compétent, ou alors d'approfondir tes connaissances sur le système.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour,

"Pour cela il faut savoir ce que ça veut dire d'être intégré, sinon les objectifs qu'on se fixe dans la tête ne seraient pas convenables."
Fabien l'a dit plusieurs fois et comme j'ai cru comprendre qu'il ne le redirait pas ici, je me dévoue. Si tu te représentes l'intégration, c'est l'ego qui se la représente et cela ne peut donc pas marcher. La difficulté de l'intégration, c'est que c'est un objectif qu'on ne peut pas se représenter et qu'il faut faire confiance à quelqu'un pour nous dire si on avance ou non. Faire confiance à quelqu'un, j'en ai frémi pendant des années et parfois encore…

À propos du MBTI, je ne vois dans ce que tu dis rien qui soit un apport par rapport à l'Ennéagramme dans ton cas personnel. Tu découvres que tu dois travailler sur ton centre réprimé, quelle nouvelle ! Je ne crois pas (pas de doute en fait) que Fabien "t'invitait à te développer en MBTI". Il faisait simplement de l'Ennéagramme et si tu avais étudié vraiment sérieusement l'Ennéagramme, tu aurais pu gagner un peu de temps…

Wallace

Wallace - 6 aile 7

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Bonjour Wallace,

"A propos du MBTI, je ne vois dans ce que tu dis rien qui soit un apport par rapport à l'Ennéagramme dans ton cas personnel."
Si, je l'ai très bien dit dans mon message du 11/03/2008. Il m'a au moins montré que je me trompe lorsque je dis que c'est faux ce qui se dit en ennéagramme : que je dois relâcher le mental et travailler les autres centres. Il m'a dit qu'il n y'a plus d'excuses pour éviter de travailler sur mes centres de support et réprimé et chercher à renforcer le mental.

"Je ne crois pas (pas de doute en fait) que Fabien "t'invitait à te développer en MBTI'.
Là ce que j'ai dit est pris trop littéralement. Bien sûr Fabien ne connaissait même pas mon type en MBTI à ce temps. Mais Fabien semblait savoir ce qui me manquait. Si quelqu'un viens te dire "arrête de réfléchir", est-ce que cela signifie qu'il connaît l'ennéagramme et qu'il sait que tu es un 6 ? Peut-être c'est ma faute, il fallait que je dise "comme si".

"Si tu avais étudié vraiment sérieusement l'Ennéagramme, tu aurais pu gagner un peu de temps…"
Dans le temps c'était impossible. Bien sûr je commettais des erreurs mais je ne me reproche pas ces erreurs, dans le temps les choses n'étaient pas aussi claires que ça et il y avait d'autres facteurs qui agissaient. Je ne dis guère que tout est clair maintenant mais que les choses sont sûrement plus claires.

Merci,
Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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  • 2 weeks later...

Bonjour,

J'ai essayé de méditer pendant ces quelques jours pourquoi je ne faisais pas les exercices proposés par Fabien. Et bien je crains m'être contenté d'obtenir des informations sur ce qu'il faut faire pour évoluer. J'ai donc fait uniquement du mental, mais quel mental, saint ! Je n'ai même pas bien classé les informations, donc répression du mental ! C'est ce qui a abouti à une mauvaise compréhension de l'enneagramme. Je sais très bien que faire pour tout arranger dans ma tête, c'est quelque chose que je sais bien comment faire (eh bien je le fait tous les jours en mathématiques, je dessine souvent des schémas et des diagrammes qui montrent comment les différent concepts se connectent). Mais le problème est que je serais en train d'utiliser le mental en agissant ainsi. D'autre part il faut "étudier sérieusement" l'ennéagramme, en utilisant les termes de Wallace. Que faire face a un tel dilemme ?

Depuis quelques jours, j'ai fait des exercices chez moi. J'ai été un peu excessif, j'ai commencé par faire seize fois le geste qu'on fait pour l'estomac, j'ai alors ressenti que mon estomac a commencé à se contracter. J'ai fait dix push-ups, je n'ai pas pu faire plus. Aujourd'hui je suis retourné chez moi à pieds, puis j'ai fait onze fois d'abdomen et uniquement trois push-ups. J'étais fatigué surtout que cela fait plusieurs jours que je ne dors pas bien. Je suis capable de repérer de plus en plus les indices de répression de l'instinctif. Ma mère et mon père le remarquent d'ailleurs avant moi. Par exemple, ils me disent d'aller couper mes ongles, d'habitude je procrastine, mais depuis deux jours j'ai décidé de le faire. Je me lève pour aller jeter un kleenex dans la poubelle au lieu de le mettre à côté. L'autre jour j'étais dans le magasin de vêtements de mon grand-père. Il m'a dit : "Amuse-toi à me nettoyer les tables." Je me suis dit : "Pourquoi pas ? Ceci fera du bien à mon instinctif." Au lieu de me raser la barbe une fois par semaine ou une fois tous les dix jours, je le fais une fois tous les quatre ou trois jours. Si quelque chose tombe, je le ramasse tout de suite. Avant si quelqu'un venait pour me serrer la main, j'avais besoin de deux secondes pour décider de lui serrer la main et trois secondes pour faire arriver ma main à la sienne. Maintenant je m'entraine à être plus rapide. Tout cela me fatigue bien sûr, et franchement ce que je crains le plus est d'avoir besoin de beaucoup de temps pour activer l'instinctif et non pas avoir besoin de le faire travailler pendant toute ma vie. Mon problème est essentiellement que je décide de travailler sur le centre instinctif, mais j'arrête après une certaine période. Lorsque je ressens que ma situation est devenu dangereuse je décide de nouveau de travailler sur l'instinctif, et ainsi de suite. Je n'arrive pas à rester dans le bain chaud. J'entre dans ce bain et puis je le quitte. Il faut, pour qu'il y ai une transformation au niveau de la personnalité, que je persiste pendant longtemps, pendant une année ou deux peut-être, mais il est difficile de continuer à le faire pour plus que deux ou trois mois. J'ai besoin d'aide, de conseil…

Je dois noter quelque chose dont je suis sûr car je l'ai observé beaucoup de fois. Lorsque je planifie à l'aide de mon aile (et je le fais tous les jours) ou peut-être lorsque j'utilise le mental intérieur en général pour générer une idée, mon instinctif s'active et je ne n'arrive pas à l'arrêter. Comment il le fait ? Je n'arrête pas de marcher ou de circuler comme un fou, pendant ce moment je pense comment les choses vont être après et je fais des fois bouger tout mon corps d'une manière très bizarre, comme si j'étais électrocuté. Donc voilà quand l'instinctif travaille tout seul, il ne peut alors être arrêté.

Je vais maintenant donné des informations sur mon enfance qui pourraient être importantes.

Il me semble que même l'instinctif était fort, pas seulement l'émotionnel. Ma mère m'a aujourd'hui dit que je n'arrêtais pas de bouger après lui avoir demande si j'étais paresseux (d'autre part, j'étais un enfant sensible !). Mon grand-père (le même que celui d'en haut) m'a raconté une histoire. Lorsque j'avais deux ou trois ans, il a fallu quitté Beyrouth parce que la guerre était terrible en ce moment. Nous nous sommes installés dans un appartement dans les montagnes. J'avais une voiture que je conduisais tout le temps, je le faisais avec une folie. Alors qu'on croyait que j'allais faire une collision avec le mur, je mettais brusquement mon pied sur le sol, la voiture tournait alors de 180 degrés ! (Mais moi j'étais si créatif dans l'action ! C'est bizarre !) Une fois j'ai heurté ma tête avec le mur, le sang s'est mis alors à couler. Je voulais continuer à conduire, j'ai reçu alors une giffle de mon grand-père en me disant : "calme-toi !" Tout ça, c'est lui qui me le raconte.

La femme de mon oncle me disait l'autre jour : "L'ami de ton oncle [= son mari] qui ne t'a pas vu depuis longtemps m'a demandé si tu es toujours agité comme avant. Il a été très surpris lorsque je lui ai dit que tu es devenu très calme." Mes parents qui étaient présents m'ont raconté alors une histoire : "On était avec ton oncle et ses amis dans le magasin de ton grand-père lorsque tu a couru vers la station d'essence. Tu savais que c'est ce qu'on te disait de ne pas faire. On s'est donc tous mis à courir avant qu'une voiture vienne te cogner. Cela t'a fait sourire parce que tu nous a rendu fou." Bien sur l'ami de mon oncle m'a bien vu faire plusieurs choses pour dire que j'étais agité.

L'émotionnel était bien. Ma mère m'a dit que je n'aimais pas qu'on m'adresse une moindre remarque. Mais maintenant alors que j'écris cette phrase je me demande si ce n'est pas du 6 tout simplement. Peut-être je n'aimais pas être perçu comme déviant ? Oups, cela est à méditer. D'ailleurs c'est la raison pour laquelle j'ai dit dans la discussion de validation de mon type que mon émotionnel était bien, suite à une question que Fabien m'a posée. Je n'ai aucun indice qui me permet de dire que j'étais émotif autre le fait que j'étais sensible. Maintenant je me rends compte que peut-être cela ne suffit pas.

J'ai déja dit que dans le passé je me suis mis à imiter un idéal fictif qui réprime l'émotionnel. Je me suis rappelé que la raison était qu'une telle personne me fascinait, mais pourquoi ? C'est là où je dois essayer de creuser pour savoir. J'étais même fier de raconter que l'émotionnel est en état de détérioration, ce qui était immature de ma part. Une fois j'ai commis une bêtise, une grosse bêtise ! Alors que le prof en 4e nous a demandé ce qui a changé en nous durant l'adolescence, j'ai dit que mon coeur se durcit de plus en plus. Mais pourquoi être si fier de cela ? Ou je voulais montrer cette image, donc centre émotionnel ? Mais comment ça ? Il y a un paradoxe. Le centre émotionnel voulait montrait que je manque d'émotions ? Est-ce possible ? Donc non, ce n'est pas de l'émotionnel.

D'ailleurs j'ai fait un quotient émotionnel sur internet qui est, d'après le site, certifié doctorat, je ne suis pas sûr de ce qu'ils veulent exactement dire par cela. En tout cas on ne peut pas être sûr qu'il est validé, même si on le dit. Je ne sais pas si ce que le QE cherche à mesurer est la même chose que l'émotionnel. Mais j'ai obtenu 117 et d'après ce test, ce que je suis le plus apte à faire est la perception. Dans le test, on m'a demandé de reconnaître l'émotion qu'exprime le visage de la personne sur la photo (il y en avait plusieurs de telles questions). Et bien il parait que je sais bien comment le faire.

J'aimerais savoir si cette potentialité fait vraiment partie du centre émotionnel. Si oui, alors j'ai une idée sur ce que je pourrais développer chez moi : mes capacités relationnelles.

Il me semble que je peux faire d'autres choses autre que du mental, mais il me manque deux choses :
1. découvrir ces potentialités ;
2. travailler sur ça au lieu de rêver à quoi ça ressemblerait à la fin (c'est ce que mon aile 7 ne cesse jamais de faire, cela a beaucoup d'effets négatifs sur ma persistance) et de m'exciter, puis finir par ne rien faire.

Je vais parler maintenant comment je travaille l'émotionnel. Depuis quelques jours, j'ai cherché sur Internet des photos de personnes torturées. Cela a eu de l'effet sur moi, j'ai ressenti une perte d'énergie. Puis après j'ai trouvé qu'il m'est difficile de manger. La seconde et la troisième fois que je l'ai fait, je n'ai pas été ému. J'ai été frustré. J'ai donc écouté Chopin et ça a eu des effets sur mes émotions. Puis après Chostakovitch, mais là j'ai eu l'impression que ça active mon mental au lieu d'activer l'émotionnel. J'imagine que je prends quelqu'un dans mes bras et je ressens la tendresse.

Un fait qui va dans le sens de alpha : dès que je me réveille le matin, je peux parfois avoir besoin de tendresse alors que je suis dans le lit, je m'accroche au coussin. Quelqu'un qui réprime l’émotionnel va trouver fatiguant d'utiliser l'émotionnel dès qu'il se réveille le matin.

J'avoue que je n'ai pas d'idées d'exercices qui font travailler l'émotionnel. En connaissez-vous quelques uns ? Mieux encore, quelques uns qui me forcent à faire travailler l'émotionnel ?

Jorune, quelle activité me proposes-tu pour sortir de ma coquille ? Chanter ? Faire du sport ?

Je vous remercie,
Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour,

 

Je crois être en train d'avancer parce que j'observe. Avant mon mental se perdait dans les détails !

 

Je remarque qu'il y a en moi quelque chose que je n'arrive pas classer. Est-ce une émotion ou une une énergie ?

 

Je précise les résultats de cette émotion. Lorsque j'appuie sur l'ascenseur, je ne peux pas rester sur place, je dois aller et revenir plusieurs fois. Lorsque j'écris un message sur ce forum j'arrête pour me balader un peu plusieurs fois. D'habitude je participe bien en classe ; lorsque j'arrête de le faire cette émotion revient : je ne sais pas si c'est de l'enthousiasme ou de l'énergie, mais ça joue le rôle de stimulateur.

 

Je ne sais pas si c'est l'énergie du centre instinctif parce que lorsque j'essaye d'utiliser cette énergie ou cet excès d'émotion (franchement j'ai du mal à savoir ce que c'est) pour faire quelque chose d'utile, je prends un frein par peur de m'ennuyer.

 

Qu'est-ce que je dois observer en particulier ?

 

Merci,

Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Rebonjour,

Il me semble que c'est incroyable ! Je crois que c'est quelque chose de proche de la peur, peut-être c'est la peur. Voyez comment je l'ai su.

Je suis allé depuis peu pour manger une pizza. Après l'avoir reçue, je me suis rendu compte qu'elle ne contenait pas de ketchup. Lorsque j'ai demandé au maître de m'en amener un peu, il m'a dit qu'ils n'en ont plus. J'ai pensé à ne pas la manger et à la rendre tout de suite, mais j'avais si faim que je n'ai pu m'empêcher de la manger.

Il y avait une sorte de colère en moi lorsque je la mangeais. L'autre émotion ou quelque chose qui lui ressemble me disait qu'il fallait que je fasse quelque chose. J'ai fini de manger et je suis allé leur parler :

— J'espère que la prochaine fois, il y aura du ketchup.
— Hier le ketchup est fini, nous attendons toujours…
— J'espère que la prochaine fois il y aura du ketchup. Sinon je vais te la rendre ta pizza et je ne la mangerai pas.

 

Moi, je n'étais pas si gêné que ça pour l’absence de ketchup, mais une émotion à l'intérieur de moi me disait qu'il fallait leur montrer qu'ils ne peuvent pas ne pas faire leur devoir et espérer que ça pourra marcher. Si c'était de la contrephobie, alors cette émotion est la peur, non ?

Je me rappelle d'une expérience similaire encore dans un restaurant.

Merci,
Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour Hamlet,

Je vais essayer de répondre à ta question concernant les activités :

  • les activités physiques activent le centre instinctif, et plus l'effort est intense (long et/ou violent), plus le centre en question est activé ;
  • le théâtre, la poésie, l'art en général activent le centre émotionnel (même remarque que plus haut).

La plupart des activités activent deux centres au moins : le théâtre active l'émotionnel plus l'instinctif, et en dernier le mental. Pour jouer une émotion, tu dois la ressentir et cela induit tout un changement au niveau physique (respiration, rythme cardiaque, posture…).
La plongée sous-marine est une activité physique, mais elle stimule aussi le centre mental (sécurité, orientation) et le centre émotionnel (c'est sacrément joli ce que tu peux voir sous l'eau).

Maintenant, la façon dont tu as du mal à nommer les émotions me rappelle quelque chose dans mon vécu ; tu déclares être alpha, mais personnellement je ne suis pas si sûre.

Bien cordialement,
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Bonjour Jorune,

Je poste le message que j'ai écrit Jeudi et que je n'ai pas pu poster.

 

Je dois dire que j'ai commis une faute (la millième) lorsque j'ai déclaré que je suis alpha parce que j'ai écouté ce que mon intuition m'a dit. Intuitivement parlant je suis alpha, mais concrètement parlant, c'est-à-dire en auto-observation, il n'y a rien sur quoi je peux compter.

Je crois (mais je ne suis toujours pas sûr) avoir compris ce que veut dire motivation derrière un certain comportement. Est-ce l'émotion et la pensée qui conduisent à celui-ci ? Avant j'avais une compréhension très abstraite de motivation, c'est pourquoi ça ne marchait pas.

Hier, alors que j'étais dans la voiture de taxi, j'ai ressenti une certaine émotion. J'ai fait de l'effort pour essayer de savoir ce que c'est en essayant de me rappeler d'une situation similaire où j'ai ressenti une émotion pareille. J'ai trouvé alors ma réponse : cette émotion est une sorte de bonheur, de plaisir… parce que j'ai trouvé la solution du problème auquel j'étais en train de penser, ou j'étais sur le point de la découvrir. Mais là je ne suis pas sûr si j'ai trouvé la nature de cette émotion et non pas uniquement ce qu'il l'a déclenché. Dans cet effort ai-je utilisé utiliser le mental ou l'émotionnel ?

Il me semble que l'émotionnel accompagne le mental. Par exemple, lorsque je lis une belle démonstration je ressens beaucoup de plaisir, le sourire est alors visible sur mon visage. J'étais en train de lire le principe de contraction, j'étais très heureux. Est-ce que ce fonctionnement de l'émotionnel, on le compte ? Je me pose cette question parce que le mental est le centre primaire de l'activité du moment et non pas l'émotionnel. Lorsque j'explique à quelqu'un un concept ou une théorie, la joie devient visible sur mon visage ; à l'intérieur je suis content aussi.

Je crois m'être rappelé de la question fondamentale à laquelle je dois répondre : en situation de stress est-ce que l'instinctif se fatigue avant l'émotionnel ?

Mais alors quand est-ce qu'on peut dire qu'il y a stress ? Lorsque j'ai peur ? Combien peur ? J'ai tout le temps peur, mais quand est-ce que je peux dire qu'il y a stress ? Être en état de contrephobie => être en stress ?

J'entends souvent des remarques de la part de mes camarades sur un comportement dont je ne suis pas conscient. En classe, je donne l'impression de vouloir vaincre le professeur avec mes questions. Je l'interromps fréquement pour lui poser des questions qui donnent l'impression que je compte lui montrer devant tout le monde que ce qu'il dit est faux, ou qu'il ne sait pas assez, ou alors j'essaye de le coincer avec mes questions qui me viennent très rapidement à la tête alors qu'il n'a même pas fini sa phrase. En réalité, ma foi, je ne le fais pas exprès. Je compte uniquement obtenir des informations ou les vérifier, mais à ma manière. Dans un des cours, quelques élèves m'ont demandé de parler au professeur pour lui demander de remettre un examen à plus tard : "Tu sais bien comment parler en public. De plus, ce prof t'aime. Allez-y." C'est vrai que je suis toujours courageux en public, mais je ne connais toujours pas la raison derrière cela. Je ressens uniquement une force qui m'oblige à parler. Par contre, parler à un groupe de personnes que je ne connais pas assez pour la première fois à haute voix me fait peur.

Que montre le paragraphe ci-dessus ? Que je suis contrephobique ? Je ne sais pas si l'information que je connais est correcte, mais peut-être, c'est typique du 6 mu.

Merci,
Hamlet

 

J'ajoute une chose : franchement, l'émotionnel est le centre dont je n'ai toujours aucune idée où il se situe. Est-il fort ou faible ? Réprimé ou accepté ? Au-dessus de la moyenne ou au-dessous ?

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour,

 

Je n'ai guère l'impression que j'avance. Au contraire, je trouve que les stratégies suivies par le mental pour contrôler les autres centres deviennent de plus en plus efficaces. Je recule au lieu d'avancer. Je suis quelqu'un qui sourit beaucoup, pourtant à l'intérieur je suis nul. Pas dans le sens que je suis triste, mais plutôt que je suis désintégré. Lorsque je regarde le visage de Mitsuko Uchida lorsqu'elle tape une pièce de Mozart, je suis fasciné par sa capacité incroyable à ressentir des émotions. Comment ça se fait qu'elle ne se fatigue pas ? Comment peut-elle ressentir tant d'émotions ?

 

Il y a une sorte d'alternance entre désespoir et espoir en ce qui concerne l'évolution. Un jour je suis passionné par le travail que je pourrais faire, l'autre j'ai le sentiment que ça ne vaut pas la peine d'essayer puisque c'est vraiment trop difficile. J'ai besoin d'une aide extérieure, mais de qui ? La peur me pousse à ne pas parler de mes problèmes intérieurs, donc je m'isole. En tout cas qu'est-ce qu'il peuvent me faire ?

 

Peut-être une relation intime avec une fille serait une bonne idée ? (Mais pourquoi mon coeur bat, pourquoi j'ai peur en cet instant ?) Mais je ne sais pas comment le faire. Bien que je rêve des fois de l'intimité, ça me terrifie, beaucoup plus que vous ne pouvez imaginer. L'idée d'être émotionnellement attaché à quelqu'un aussi me fait très peur.

 

Je découvre combien j'ai peur des émotions lorsque j'en parle, comme ici sur ce forum. Dans mes rêves, ce n'est pas le cas ! Quant au centre instinctif, j'ai peur de me faire du mal en l'utilisant (instinct de conservation dominant oblige).

 

Merci,

Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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  • 1 month later...

Bonjour,

Nous avons été attaqués par des sauvages. Le soir du jeudi 8 mai, mes parents ont insisté pour que je couche dans leur chambre étant donné qu'elle est plus sécure. Ma chambre contient du verre ! Il y avait les terroristes du Hezbollah dans mon quartier (comme dans la majorité des autres quartiers de Beyrouth) qui utilisaient les kalachnikov, les B7 et les… c'était une nuit inoubliable.

Et oui, il semble que les forces extrémistes du noir et de l'ignorance règnent sur le Liban. On a obligé certaines chaines de télé et de radio à fermer, ils ont rouvert après. Le Liban, c'est fini ! Je vais continuer mes études de licence et quitter ce pays. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent avec ce pays, ils ne veulent pas de nous. Je le dis avec de la colère dans le cœur, mais à quoi sert la colère après tout ? En tout cas je ne crois pas que je suis obligé de vivre avec ces tatars.

J'ai quelque chose à vous raconter et je ne sais pas si vous allez me croire. Je suis allé dans une sortie avec le cercle de mathématiques le jeudi 1 mai aux montagnes pour faire de l'escalade et du rappel (= activité physique qui consiste à descendre une montage à l'aide d'un fil ; c'est-à-dire qu'on s'accroche à celui-ci et qu'on descend DANS LE VIDE). J'ai été stupéfait comment je n'ai pas eu peur ! Imaginez 40 mètres de hauteur ! A ma gauche il y avait de splendides chutes d'eau dont le fond n'est pas visible ! L'eau semblait tomber dans l'ombre ; malgré toute la hauteur, le fond n'était pas visible. C'est très terrifiant mais je n'ai pas eu peur… ou plutôt j'ai eu peur après. Durant la nuit, j'ai eu des crises, j'imaginais que je tombais dans le vide. Je n'ai pas pu dormir avant cinq heures le matin.

C'est l'invitation de Jorune à aller faire des activités qui m'a encouragé à le faire. L'instinctif a été énormément utilisé ce jour-là. Mon professeur de mathématiques qui est allemand m'a vu en train de grimper. J'ai décroché deux fois et malgré cela, je n'ai pas eu peur et j'ai ignoré ma fatigue. J'ai donc insisté pour continuer jusqu'au bout. Mais j'ai arrêté un peu avant le bout car je me suis fait blesser le bout de mon index, ma peau ne supportait plus. Sa réaction : "Tu es très courageux !" Oui, voilà le 6 contrephobique. Il y avait en moi quelque chose qui me disait : "Parce que tu as peur, tu dois le faire."

Le mental aussi a été très utilisé ce jour. Je faisais beaucoup attention à ne pas faire un faux pas et tomber dans la vallée, à vérifier que la roche sur laquelle j'étais n'est pas fragile.

En tout cas la raison pour laquelle je n'arrivais pas à dormir la nuit est que le mental était toujours très fortement stimulé. Je n'arrivais pas à cesser de m'imaginer sur le bord d'une vallé et qu'il fallait me méfier pour ne pas tomber, ou alors j'imaginais que je courais et sautais depuis une élévation. Quelle nuit horrible ! Je m'accrochais au coussin et respirais fortement.

On a d'habitude peur du futur ! Je n'arrive pas à comprendre comment j'ai eu peur du passé ?

Oui, j'aimerais raconter quelque chose. Alors qu'on faisait le rappel, un autre devait passer avant moi. Il nous a demandé de le photographier en descendant. Je lui ai dit : "On photographiera ton cadavre lorsqu'on le verra." C'était une blague bien sûr. Je lui disais qu'il n'allait pas ressortir vivant de ça. Est-ce l'indice d'un émotionnel réprimé ou c'est simplement du au fait que le mental précède l’émotionnel dans la hiérarchie des centres ?

Je vous remercie,
Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour Hamlet !
 

Oui, voilà le 6 contrephobique. Il y avait en moi quelque chose qui me disait : "Parce que tu as peur, tu dois le faire."

Pas certain : le contrephobique est plutôt du genre "Allons, tu vas pas avoir peur pour si peu, non ?"

C'est le conducteur victime d'un vol à la portière qui course son agresseur dans une cité mal famée et laisse son véhicule sur la chaussée ! "Je vais pas me laisser faire par un p'tit C…"

Cordialement,
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Bonjour,

J'ai passé la semaine dernière à travailler intensément l'ennéagramme. Mon objectif est de développer mes capacités à typer. Je vais chaque jour faire un peu d'ennéagramme.

J'ai commencé par étudier les habitudes d'attention en imaginant les phrases qui peuvent montrer chacune d'elle. Grâce à cette méthode j'ai pu typer un de mes copains en 4. J'ai émis cette hypothèse, puis je l'ai validé en le provoquant. Il m'a dit : "Une fois j'ai passé deux heures à observer un arbre. J'ai été fasciné par sa beauté. Quelqu'un est venu me dire : 'Qu'est-ce qui te plaît dans cette arbre ? Il y a mille arbres plus beaux." Je me suis dit que les gens sont vraiment superficiels. La photo que j'ai mise sur Facebook est une femme noire en Afrique en train de ramer dans un bâteau en ayant un bébé accroché à son ventre. Qu'est-ce que cette photo veut dire pour toi ?" Là, j'ai été embarrassé et j'ai montré un petit sourire parce que je n'avais absolument rien à dire (manque d'émotionnel ?).

Je suis actuellement en train d'étudier les styles de communication. Je regarde ce qui est écrit dans le livre des Chabreuils, puis j'observe des vidéos sur YouTube sur des personnes déjà typées par des ennéagrammistes et j'observe. Dû à cela, j'ai pu émettre une hypothèse sur le type d'un de mes professeurs. Il ressemble à un 9. Toutes les caractéristiques écrites dans le livre collent. Il me manque des informations personnelles sur lui. J'ai plein d'exercices en tête que je compte faire. Je pense à acheter des vidéos sur l'ennéagramme par Tom Condon et autres. La curiosité me tue ! Jamais je n'ai été aussi motivé par le typage des autres. Avant j'été occupé à comprendre mon type, maintenant je cherche à développer mes capacités à typer.

Merci,
Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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