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L'évolution est-elle possible ?


Hamlet

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Bonjour,

Pourquoi la peur provoque la répression du mental chez le 6 seulement ?

Y aurait-il une manière pour bloquer l'usage du mental dans un des deux sens (au moins pour quelques minutes) afin qu'il fonctionne dans un seul sens seulement ?

Aurais-tu des exercices à proposer pour travailler sur la répression du mental dans le cas où ce centre est préféré ?

Merci beaucoup. :happy:

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour,

 

"Pourquoi la peur provoque la répression du mental chez le 6 seulement ?"

Sans doute effectivement parce qu'elle touche à la fois l'utilisation intérieure et extérieure du centre.

 

"Y aurait-il une manière pour bloquer l'usage du mental dans un des deux sens (au moins pour quelques minutes) afin qu'il fonctionne dans un seul sens seulement ? Aurais-tu des exercices à proposer pour travailler sur la répression du mental dans le cas où ce centre est préféré ?"

Oui, mais il ne s'agit pas de quelques exercices, mais de tout un ensemble qui constiue une démarche complète et fait l'obet d'une dizaine de jours de stages d'évolution personnelle. Temps et espace m'empêchent donc de l'expliquer ici.

 

Très cordialement,

Fabien

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  • 4 weeks later...

Bonjour,

J'ai découvert mon type dans Socionics, ce type est parmi les Sp. Cela explique-t-il peut-être pourquoi ai-je douté de mon type plus que les autres 6 sur ce forum. Les statistiques montrent que les ISFJ et les INFP
sont majoritaires chez les 6. Être un Sp explique peut-être encore le fait que j'ai une aile 7. Mais il faudrait que je vérifie que mon type en MBTI est le même.

Je vous remercie.

N.B. : s'il vous plaît, ne faites pas des conclusions hâtives. Les statistiques montrent que le 6 est le type contenant le plus de types de MBTI. Il y a des personnes de presque tous les types chez le 6.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Hamlet,

"Cela explique-t-il peut-être pourquoi ai-je douté de mon type plus que les autres 6 sur ce forum."
Mais tu n'as pas douté plus que les autres 6… Le doute est la fixation du 6, et certains 6 doutent pendant des années. Peut-être n'as tu pas fini…  :rofl:

Non, les types MBTI/Socionics n'expliquent pas ce genre de choses. Les deux modèles correspondent à des composantes différentes de la personnalité.

"Les statistiques montrent que le 6 est le type contenant le plus de types de MBTI."
Inexact. Les seuls statistiques sérieuses, c'est-à-dire portant sur des centaines de cas dont le type MBTI et l'ennéatype sont validés, ont été faites par Jerome Wagner, et la variabilité des profils MBTI n'est pas plus grande chez le 6 que chez les autres ennéatypes (cf. stage Connexions).

Très cordialement,
Fabien

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Inexact. Les seuls statistiques sérieuses, c'est-à-dire portant sur des centaines de cas dont le type MBTI et l'ennéatype sont validés, ont été faites par Jerome Wagner, et la variabilité des profils MBTI n'est pas plus grande chez le 6 que chez les autres ennéatypes (cf. stage Connexions).
Merci Fabien de m'avoir rappelé de dire que je n'ai pas découvert de mon type, mais je l'ai validé après un an et demi de recherche ! :sick: (En fait, c'est un Socionist sur Internet qui m'a fait penser au type auquel je n'avais pas pensé et qui m'a rassuré que c'était mon type après deux discussions ! J'ai moi-même vérifié plus tard.) Il y a plein de gens qui affirment que l'X est leur ennéatype et que l'ABCD est leur type dans Socionics et/ou MBTI (le plus souvent INTj, INTp et ENTp), et qui n'ont validé aucun des deux ; il y en a plein sur des forums de discussions en anglais. Beaucoup choisissent le type qui leur plaît et personne ne les observe pour leur dire quoi que ce soit. J'ai une fois croisé un 5 qui écrit en moyenne trois messages par jour. Quant à moi je me suis tué pour m'assurer et de mon ennéatype et de mon Socionics type.

Je vous remercie.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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  • 1 month later...

Bonjour,

 

Malheureusement, j'ai eu un été terrible. Vous savez bien, parce que "l'Iran planifie, la Syrie donne des ordres, le Hezbollah applique ces ordres et l'Israël frappe", comme disait le ministre libanais des télécommunications l'autre jour. Et nous sommes juste des observateurs dans ce pays, des spectateurs dans ce terrain de combat. Mais si vous me comparez aux autres, vous direz que c'était un été magnifique pour moi, parce que je pouvais conserver mon sang froid. J'avais en effet beaucoup moins peur que les autres. J'étais indifférent aux personnes qui mouraient et souffraient ; si je n'avais pas fait du travail dans le passé, je n'aurais pas pu éviter cette souffrance. Mais quand même, je suis inquiet pour l'étât économique du pays. Je profitais du peu d'électricité qu'on avait pour écouter de la musique classique pendant des heures, ce qui surprenait ma mère. Pendant toute la guerre, je n'ai pas eu de depression, sauf un peu de peur les premiers trois jours.

 

Je vais dire ce qui m'a poussé à combattre mes émotions le plus. J'avais trois ans lorsque la guerre civile était fini. Tout le pays était donc détruit, il n'y avait donc nulle part où un enfant pouvait aller. J'ai passé mon enfance à jouer chez moi uniquement. Je ne suis sorti nulle part. Je n'ai donc pas vécu mon enfance convenablement. J'avais 12-13 ans lorsque mes cousins étaient de très petits enfants, je les voyais vivre leur enfance, et cela ma fait souffrir parce que je n'ai pas eu ce qu'ils ont eux eu.

 

J'ai commencé à voir dans les films des personnes trop dures. Wow ! Pourquoi je ne pourrais pas être comme eux ? Hier, je pensais un peu? En réalité, les émotions ne me font plus souffrir, mais ne pas être comme l'idéal que j'ai en tête est de la déviance.

 

Je vous remercie.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Attendez, je ne suis pas si cruel. J'ai ressenti des émotions en voyant les morts et les blessés, mais elles étaient moins fortes que chez les autres. J'exagère des fois.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Hamlet,

 

J'ai pensé à toi plusieurs fois pendant cet été "terrible", et d'autres lecteurs du forum aussi, j'en suis sûr.

 

Je comprends fort bien que face à un tel vécu, tu aies essayé de te protéger des émotions. C'est la meilleure solution que l'ego puisse trouver. Elle n'est pas idéale pourtant, car si on se coupe de la tristesse et de la peur, one se coupe aussi de l'amour et de la joie. Notre cerveau émotionnel ne sait pas faire le tri, arrêter les unes et laisser passer les autres. Ken Wilber dit je ne sais plus où que l'éveil, c'est "à la fois plus de rires et plus de larmes". C'est vrai parce que l'éveil est connexion totale au réel, participation à un monde plus vivant dans tous ses aspects. C'est un choix difficile et qui nécessite du courage.

 

Très amicalement,

Fabien

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Exactement, j'ai travaillé sur une partie de mes émotions qui sont : la tristesse, l'amour de l'autre et l'empathie.

 

On ne peut donc pas dire, dû à une telle situation, que je suis alpha, ou si ? Peut-être suis-je un alpha, mais cela ne suffit pas pour le prouver.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour,

 

En ce qui concerne ma variante je pourrais dire que je n'ai pas beaucoup de variations émotionnelles. Le degré de joie est le même pour 80%-90% des jours. Ni content, ni triste. Mon instabilité émotionnelle est plutôt due à l'anxiété.

 

Dans la discussion de validation de la variante de Shana, tu lui as demandé de citer dix ou quinze émotions qu'elle pourrait ressentir par jour. Quant à moi, je pourrais noter les émotions suivantes :

  • La peur bien sûr est la plus fréquente
  • La colère vient juste après
  • L'impatience
  • La joie
  • L'excitation
  • L'ennui
  • Le plaisir et le dégoût
  • Un petit besoin de tendresse
  • Un peu d'attendrissement à la vue d'un très jeune chat ou parfois un bébé (ce à quoi j'essaye toujours de résister)
  • Ce qui est le moins fréquent est la tristesse ou la dépression.

Alors là, je bloque ! Je n'arrive plus à en trouver d'autres. Je crois que l'amour et la haine ne sont pas très fréquent chez moi.

 

L'émotion que j'ai ressentie le plus pendant la guerre était la colère, même plus que la peur. J'ai ressenti la peur et la dépression les premiers deux jours, mais j'ai réussi à résister avec efficacité.

 

Il est vrai que je ne fais pas beaucoup de choses, mais je suis souvent agité. C'était le cas durant mon enfance comme m'a dit ma mère. Mais elle affirme que j'étais impulsif. Je me souviens moi-même qu'à chaque fois que je passais devant mon grand-père, je marchais sur son pied.

 

Merci.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Pardon, tu as demandé cinq seulement ! Mais en tout cas, je t'ai donné dix ce qui devrait être génial ! Je t'ai donné plus. :surprised:

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Hamlet,

 

Ce ne sont pas les émotions spécifiquement listées qui comptent, c'est la capacité ou non à établir cette liste. La plupart du temps, les gens qui (co-)répriment l'émotionnel n'y arrivent pas, ou ont d'immenses difficultés à le faire.

 

Tu ne rapportes pas que cela a été ton cas. Bloquer à la dixième émotion n'est pas un problème (cf. effectivement la discussion avec Shana). Cela confirmerait donc plutôt une fois de plus la variante alpha.

 

Très cordialement,

Fabien

 

P.-S. : avoir douté de l'exactitude de ta liste ne serait pas un argument valable ! :surprised:

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P.-S. : avoir douté de l'exactitude de ta liste ne serait pas un argument valable ! :surprised:
Ce qui est le plus amusant est que je n'ai pas fait attention à cela. :lame: J'ai l'impression d'être prisonnier dans une cage de 6. Je remarque que quoi que soit ma manière de réagir, je ne peux pas agir autre que sixement.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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  • 2 weeks later...

Bonjour tout le monde,

J'ai fait un peu d'auto-observation durant cette semaine.

Je suis actuellement sûr que l'instinctif soit mon centre réprimé parce qu'il a besoin de temps pour être activé. Même avant de prendre la décision de prendre un effort (c'est-à-dire lorsque j'y pense), je sens que mon corps s'est relâché et il donne même l'illusion qu'il s'est "fatigué" (comme disait Bénédicte) afin que je ne prenne pas la décision d'agir. Vu que j'étais conscient de cela durant l'observation, j'ai décidé d'y résister. Mais bien sûr, le corps continuera à résister après avoir commencé à agir. L'instinctif paraît trop faible au début, on pourraît alors dire qu'il vaut mieux ne pas agir parce que mon corps ne m'aidera pas. Le plus grand piège est de croire cela. Avec beaucoup de volonté, et sûrement beaucoup de temps, les muscles commencent à fonctionner sérieusement, et ce qui est le plus sérieux, je ne ressens plus de souffrance. C'est ainsi que je peux peut-être dire que l'instinctif a été activé. Si je continue à agir pendant longtemps, j'aurais même du mal à arrêter le fonctionnement de l'instinctif. Voilà une extra-preuve montrant que l'instinctif est réprimé. Parce que mon corps à vraiment besoin d'agir, et il ne veut plus arrêter car je le prive beaucoup de ce dont il a besoin. (Je crois que le fait que je me promène beaucoup comme un fou lorsque j'écoute de la musique est une manière astucieuse de la part de mon inconscient pour récompenser le besoin d'action de mon corps.) Après, je ressens une sorte de plaisir parce que j'ai quand même contacté mon corps. Je crois d'habitude être en contact avec mon corps ce qui n'est pas vrai.

Quant à l'émotionnel, sa manipulation m'est bien plus facile. Il s'active en quelques secondes si je le décide (je n'exagère pas). Et je peux en quelques secondes le geler.

En ce qui concerne le mental, s'il n'est pas réprimé, il s'active en quelques secondes. Mais souvent il s'active tout seul sans qu'il y ait une volonté de ma part. Je me rends compte quelques secondes après le début de son fonctionnement qu'il a commencé à fonctionner. Cela peut arriver avec l'émotionnel, mais moins fréquemment.

Je me suis souvenu hier d'une expérience de l'enfance qui (je crois) montre la préférence pour le centre mental.

J'étais en maternelle, dans la classe où on commençait à lire en Français et en Arabe. Alors qu'on a commencé dès le début de l'année à lire des textes en Français, ce n'étais pas le cas pour l'Arabe étant donné que pour un enfant apprenant les deux ensemble, l'Arabe est un peu plus dur. On n'a commencé à lire des textes en Arabe que vers le troisième trimestre. Moi j'étais trop impatient pour attendre le jour où on allait démarrer. Dès le début de l'année, je rentrais chez moi avec un mensonge que je racontais à ma mère : "On a pour demain à lire le texte X." Je faisais souffrir ma mère. Au beau milieu de l'année, ma mère est allé voir l'institutrice d'Arabe pour lui demander comment je suis en Lecture. :laugh: Première réaction : mais de quelle lecture parlez-vous ? On n'a même pas commencé ! Lorsque l’institutrice a commencé à nous faire lire, elle ne nous demandait même pas de lire tout le texte, mais plutôt la moitié.

Je vous remercie.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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  • 2 months later...

Bonjour,

Il me semble que j'ai fait beaucoup de progrès.

A l'école, j'étais vraiment réclusif. Maintenant, ça va vraiment mieux. C'est parce que je suis conscient du fait que je suis 6 - avant je ne comprenais pas comment - que mes capacités à communiquer s'améliorent. Cependant je demeure introverti et même inamical des fois, ce qui est complètement autre chose. Je continue à me battre avec certaines gens bien sûr, mais d'autre part je commence à découvrir peu à peu la diplomatie… Il suffit de réfléchir un peu comment formuler telle ou telle remarque.

Par exemple, samedi, on a fait un examen de programmation Java. Le professeur qui trouva que l'examen est long, décida de nous donner 25 minutes de plus. J'ai été surpris de l'entendre nous dire qu'il ne restait que deux minutes, dix minutes avant que ces 25 minutes soient finies. Hier en classe j'ai levé ma main pour dire au professeur : "S'il vous plaît, permettez-moi de vous donner une très petite remarque. Lorsque vous avez dit qu'il reste encore 25 minutes, j'ai marqué avec le stylo bleu sur ma montre où est-ce que nous sommes supposés arrêter. Lorsque vous nous avez demandé de rendre nos copies, j'ai regardé ma montre et remarqué que l'aiguille est de quelques degrés moins que le lieu où il a été marqué en bleu."

Cela a fait rire toute la classe ! Et même le professeur.

Encore une chose.

Mes études demandent beaucoup de mental. Des fois, je décide de prendre une pause pour faire une recharge. Ça ne marche pas parce que mon mental ne peut pas facilement arrêter de fonctionner (c'est sûrement parce que beaucoup de mathématiques et de sciences stimule énormément le cerveau). Pourtant j'ai vraiment, vraiment besoin de me reposer. Je ne sais pas que faire. Je me demande si un non-mental peut avoir ce problème.

Je vous remercie,
Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour Hamlet,

Le moyen de recharger son mental pour un 6 n'est-il pas de l'utiliser, de l'utiliser autrement (et ludiquement) mais de l'utiliser quand même ?
J'étudie en ce moment la compta, et pour me détendre le midi, j'aide un chef d'atelier de l'usine à faire des mots croisés dans le canard local… Je passe de mental boulot à mental jeu…

Par contre, je me suis inscrite à un cours de théâtre, et je trouve ça plus difficile et fatiguant que les mots croisés. Exprimer des sentiments (même pour de rire) me demande plus de concentration et de discipline que de faire des mots croisés ! Je dois sans cesse surveiller mes automatismes…

Cordialement,
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Bonjour,

 

"Exprimer des sentiments (même pour de rire) me demande plus de concentration et de discipline que de faire des mots croisés ! Je dois sans cesse surveiller mes automatismes…"

C'est bien pourquoi le docteur recommande cette seconde activité. :laugh:

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour,

Jorune, le problème chez moi est que mental-jeu est très proche de mental-études. Alors que j'avais une heure libre depuis un mois, j'ai décidé de m'acheter des livres contenant des jeux mathématiques.

L'équivalent du fait de faire du théâtre chez moi est de faire des activités sportives. Je sais que mon corps en a vraiment besoin, surtout pour réduire l'anxiété. Voilà ce qui est vraiment grave : je sais ce qui est pour mon bien, pourtant je ne le fais pas. La répression de l'instinctif, c'est trop grave. Je dois agir, je dois faire quelque chose, mais je n'ai pas envie de me fatiguer.

J'en ai marre de la peur et du stress. Je vais continuer toute ma vie comme ça parce que je suis 6. Être soucieux et actif, c'est la moitié d'un problème, mais être soucieux et non-actif, c'est le vrai problème.

Je vous remercie,
Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour Hamlet,

Bravo pour le travail que tu continues de faire sur toi et merci de le partager avec nous.

J'aimerais revenir sur un de tes anciens messages (du 11 septembre) quand tu parles de la décision à agir. Lorsque tu dis "(Mon corps) donne même l'illusion qu'il s'est 'fatigué' afin que je ne prenne pas la décision d'agir. Vu que j'étais conscient de cela durant l'observation, j'ai décidé d'y résister. Mais bien sûr, le corps continuera à résister après avoir commencé à agir", j'ai l'impression que tu restes dans le mental.

Chez moi, l'action peut se faire de deux façons :

  • Le processus décisionnel qui conduit à l'action qui va matérialiser la décision prise commence par une mise en œuvre du centre mental. Dans ce cas l'instinctif n'entre en jeu qu'à partir du moment où je me mets dans l'action. Le découpage est à peu près le suivant :
    • Une réflexion décisionnelle par laquelle je vais tenir compte de l'objectif que je veux atteindre, mais aussi par exemple de mon environnement, des personnes en présence, de ce que je dois faire pour y arriver, le comment y parvenir, ce qui me manque, etc. A ce stade c'est du mental pur.
    • Ensuite intervient la décision proprement dite : je choisis de faire telle chose, à tel moment et de telle façon. Là je suis toujours un pied dans le mental et j'ouvre en même temps la porte de l'instinctif.
    • J'agis de façon cohérente et conséquente pour implémenter le choix que j'ai fait. Là je suis dans l'instinctif.
    Pour moi, tant que je ne suis pas passée à la phase "c", la décision n'a pas de valeur car elle reste virtuelle et non suivie d'effets concrets. Au cours de la phase "c", je vais éventuellement avoir besoin de revenir au mental notamment pour évaluer si ce que je fais fonctionne bien comme prévu ou non et pour éventuellement adapter au fur et à mesure mes actions de façon à me rapprocher de ce que je désire atteindre comme résultat.
  • L'autre cas (fréquent chez moi) est celui où l'instinctif se déclenche automatiquement sans passer par une phase mentale consciente. Le plus souvent le déclencheur est une émotion. Mais la phase mentale est totalement shuntée. C'est souvent dans ce scénario-là que se déclenche chez moi une libération d'énergie très (voire trop) importante, massive et soudaine. Et c'est cela que j'ai besoin de travailler.

"J'en ai marre de la peur et du stress."
J'ai envie d'y répondre en te disant  :hautetfort: : "la peur se dissout dans l'action."

Bonne journée.

Shana (8 alpha, Aile 7)
Les bateaux sont à l’abri dans les ports. Mais ils ne sont pas faits pour cela. (proverbe yiddish)

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Bonjour,

"L'autre cas (fréquent chez moi) est celui où l'instinctif se déclenche automatiquement sans passer par une phase mentale consciente. Le plus souvent le déclencheur est une émotion. Mais la phase mentale est totalement shuntée. C'est souvent dans ce scénario-là que se déclenche chez moi une libération d'énergie très (voire trop) importante, massive et soudaine. Et c'est cela que j'ai besoin de travailler."
Bien sûr Shana. Dans ce cas, le fonctionnement est totalement égotique, te réduisant à un seul centre instinctif. Dans le premier cas, le centre de support, au service du centre préféré, est au moins présent. Je suis certain que tu as remarqué que le centre émotionnel, réprimé, n'intervenait pas, et que donc la stratégie pourrait être améliorée…

"La peur se dissout dans l'action."
Hum… Une phrase de 8, non ? On peut très bien agir et avoir peur : que fait d'autre un 6 phonique qui fuit ou un 6 contrephobique qui attaque ? En fait, la peur se dissout dans le passage du mental au mental supérieur et dans l'instant présent (cf. cette anecdote).

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour,

 

Je laisse de côté ma peur, et je me décide à intervenir, parce que je me sens très concernée par cette conversation.

 

"En fait, la peur se dissout dans le passage du mental au mental supérieur et dans l'instant présent."

Je crois bien que c'est cette phrase-là qui m'a fait tilt !

Le plus souvent, si je prends trop le temps de réfléchir à ce que je dois faire, je reste dans le mental, et le passage à l'action devient encore plus impossible.

 

Il m'arrive, maintenant, de me mettre dans un état de relaxation, ou de méditation ?, en tous cas dans un état de ne rien faire… et tout d'un coup me vient l'idée ? la pensée ? l'intuition ? de faire quelque chose, et je vais le faire, et ça se fait naturellement, et sans douleur, et sans penser que je n'aurai pas le temps, ou toutes autres inquiétudes qui me sont habituelles.

 

Amitiés,

Lucie (6)

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Bonjour tout le monde,

 

Hier soir une simple pensée a déclenché en moi une émotion très très forte. Cela était surprenant. Durant les quelques minutes pendant lesquelles je la ressentais, je me sentais comme quelqu'un en train d'être fouetté. Je me disais : "S'il te plaît, arrête. Je t'en prie d'arrêter." Et durant la trentaine de minutes qui a suivi, j'ai ressenti une vraie paralysie, une réelle fatigue… comme si mes jambes ne me supportaient plus. Je n'oublierais jamais ce volcan d'émotion. Jamais je n'ai expérimenté une telle souffrance due à une émotion négative, déclenchée par une très bête pensée.

 

Me rappeler de cette bête pensée aujourd'hui ne déclenche absolument plus rien. Comme si quelqu'un me disait une simple information comme : "Il fait plus froid là-bas qu'ici", "je n'ai jamais visité telle ou telle région"…

 

Lorsque je repense à l'émotion que j'ai ressentie, je ne la ressens plus, mais je ressens de nouveau la fatigue qui en a résultée.

 

S'il vous plaît, que quelqu'un m'explique ce qui est arrivé hier.

 

Je vous remercie.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour Hamlet,

 

Je ne peux pas te donner d'explication, ne serait-ce que parce que tu ne nous donnes pas de détails sur la pensée-déclencheur et sur la nature de l'émotion ressentie.

 

Qu'une émotion puisse être douloureuse et paralysante n'est pas en soi très étonnant, sauf si comme tu sembles le suggérer, il y a une disproportion faramineuse entre la pensée et l'émotion.

 

Si d'autres 6 ont vécu des choses semblables, ils peuvent peut-être te fournir des indications utiles.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Hamlet,

 

En l'absence d'indications un peu plus précises, je ne suis pas en mesure de dire si j'ai ou non vécu des choses semblables.

Des débordements émotionnels, oui, quand le mental va se cacher et que l'émotionnel affronte le monde tout seul…

L'impression de perdre les pédales occasionnellement, dans les mêmes circonstances.

Une paralysie de l'instinctif, et parfois aussi du mental, parfois quelque chose qui ressemble à du 9 désintégré (en ce qui me concerne, c'est probablement une empreinte paternelle, d'autant que le phénomène se déclenche surtout en cas de conflit interne aux "miens").

 

En ce qui concerne la fatigue, chez moi cela peut être :

- soit une impression de fatigue-inertie due à une totale démotivation, mais pas une véritable fatigue physique parce qu'avec le déclencheur (motivation) approprié je peux me remettre à faire des choses ;

- soit une véritable fatigue physique, par exemple lié à l'usure de fin de trimestre, ou encore parce que mon organisme est en train (ou vient de) lutter contre un virus ambiant ;

- il est également possible qu'une forte dépense émotionnelle due au stress me cause, une fois la cause de stress disparue, une grosse réaction de fatigue.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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  • 4 weeks later...

Bonjour et bonne année,

 

Je vois de plus en plus à quel point il peut y avoir de diversité au sein d'un même type.

 

- Débordements émotionnels : seulement lorsque quelque chose me rappelle un vécu douloureux, ou lorsque la souffrance est très accumulée. Je dois noter qu'ils sont très rarement visibles. Je préfère me cacher lorsque cela m'arrive, sinon cela serait un acte de révéler aux autres ma faiblesse… Les seules émotions qui peuvent êtres visibles sont la peur, la colère et la dépression.

 

- Cette "fatigue-inertie" est ce que j'appelle la dépression. Cela m'arrive lorsque je suis découragé à cause d'un certain évènement.

 

L'émotion dont j'ai parlé a été déclenché par une pensée qui ne me concerne pas. Ce que je ressentais dû à cette émotion était comme si on était au centième étage et que quelqu'un nous poussait pour nous faire tomber. J'ai remarqué que mes mains se sont fortement accrochées au canapé.

 

Je continuerais après.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Bonjour,

Hier, pour la première fois depuis 18 mois, j'ai pleuré. J'ai même poussé des petits hurlements, comme un petit enfant. C'est l'anxiété insupportable qui m'a fait pleurer. Alors que je pleurais, je n'ai pas arrêté de me poser des questions : "Mais qu'est-ce qui me fait pleurer ?", "Suis-je en train de me désintégrer ?", "Je crains d'atteindre le contrepoids égotique. Mon négativisme me conduit là, je le sais", "Est-ce les émotions réprimées qui sortent ?", "Je souffre, je ne peux plus"…

J'ai remarqué que lorsque l'anxiété dépasse une certaine limite, l'aile perd son efficacité.

J'ai classe maintenant, je continuerais demain.
Merci.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Hamlet,

 

"Alors que je pleurais, je n'ai pas arrêté de me poser des questions."

L'anxiété est due au mental, et il est donc normal que le mental continue à tourner en même temps… à vide, bien sûr.

 

"J'ai remarqué que lorsque l'anxiété dépasse une certaine limite, l'aile perd son efficacité."

La notion d'efficacité de l'aile est une notion égotique qui n'a guère de sens en Ennéagramme. Quand nous nous désintégrons, notre aile se désintègre en même temps. C'est tout.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonsoir Fabien,

 

"Quand nous nous désintégrons, notre aile se désintègre en même temps."

Le processus est circulaire chez moi. Plus de peur mène vers davantage de gourmandise. Je refuse donc de souffrir et de gérer le présent en m'engageant dans ce qui me fait plaisir. Cela ne fera qu'accumuler les choses pour après ce qui mènera vers davantage de peur. Ainsi de suite…

 

Ca me fait penser à une "infinite while loop" en programmation Java. Tant que j'ai toujours peur, augmente la gourmandise. Or plus de gourmandise => plus de peur. Cette loop ne finira jamais car la condition initiale (Tant que j'ai toujours peur) sera toujours présente.

 

Merci.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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  • 4 weeks later...

Bonjour,

 

J'ai peur… Durant l'été, je savais que Beyrouth n'allait pas être attaqué et c'est pourquoi je n'ai pas eu peur. J'ai plutôt ressenti de la colère. Actuellement les choses sont différentes. Si une guerre civile commence, alors ça sera à ce moment-là qu'il faudrait avoir peur. Imaginez, vous vous promenez dans la rue sans savoir qui est dans votre camp et qui est dans l'autre. Celui qui été jadis votre ami est devenu aujourd'hui votre ennemi, et qui sait quand-est-ce qu'il attaquera votre logement ?

 

C'est la période des finales et je veux en finir… J'aimerais qu'il n y'ait aucune raison depuis maintenant pour procrastiner davantage les examens.

 

J'ai découvert aujourd'hui que j'ai une phobie envers les fous. Aujourd'hui un fou s'est rapproché de la voiture de taxi dans laquelle j'étais. J'ai été terrorisé bien qu'il n'ait rien fait. Mon coeur a continué à battre pour quelques minutes.

 

Je vous remercie,

Hamlet.

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Hamlet,

 

"J'ai peur…"

Il n'y a pas que les 6 qui auraient peur dans ces circonstances. :surprised:

 

"J'ai découvert aujourd'hui que j'ai une phobie envers les fous. Aujourd'hui un fou s'est rapproché de la voiture de taxi dans laquelle j'étais. J'ai été terrorisé bien qu'il n'ait rien fait. Mon coeur a continué à battre pour quelques minutes."

Cela, c'est de la programmation négative. Ce n'est pas parce qu'on a peur une fois de quelque chose qu'on en aura systématiquement peur et qu'on en est phobique. Ce genre de raisonnement crée des problèmes qui peut-être n'existaient pas.

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 1 month later...

Bonjour,

J'ai voulu écrire ce message avant la fermeture du panneau, mais j'ai été occupé par les inscriptions des cours à l'université.

Le semestre passé m'a vraiment fait peur. J'ai délaissé un peu les choses, puis après on a changé de logement. Le travail s'est énormément accumulé. Voici ce qui m'a fait pleurer l'autre jour. Vers la fin du semestre, s'il y avait un problème, c'est que les choses allaient trop bien. Mes notes étaient vraiment bonnes. Lorsque je disais "je n'arrive pas à comprendre comment j'ai eu de telles notes", on me répondait : "Tu ne les veux pas ? Tu n'es pas content ?" Mais bien sûr, je suis content, mais j'ai besoin de comprendre ce qui est arrivé. Avant lorsque mon conseiller me disait que je suis bien, je croyais qu'il se moquait de moi.

Ce semestre est plus dur, surtout que j'ai un professeur de mathématiques 5. On se dirige vers son bureau pour lui demander comment résoudre ce problème : "C'est le théorème des pigeons. Vous avez neuf cages vers lesquelles dix pigeons se dirigent. Qu'arrivera-t-il ? Dans une des cages on aura deux pigeons. Plus que ça, je ne peux rien vous dire." Il est trop dur comme professeur. Je passe chaque week-end à faire le devoir de math. Le deuxième jour, je ressens toujours que j'ai une petite faiblesse. Même si je passais tout mon temps à étudier ce cours, j'aurais toujours quelque chose qui manque, j'en suis sûr. J'ai l'impression que j'épuise trop le centre mental. Je choisis toujours les cours difficiles ensemble. Même parmi les cours qu'on peut choisir, je choisis les cours les plus difficiles, qu'ils soient des cours de math ou pas. À chaque fois que je raconte à quelqu'un quels cours j'ai choisi, on me dit que j'exagère : "Mais que veux-tu de tel ou tel cours ? Tu aurais du choisir l'autre qui est plus simple." Je leur demande alors comment je peux profiter des cours simples. J'ai d'autre part un conseiller qui m'encourage à le faire : "Allez oui, je sais que tu es capable de le faire." Ce qui est pire est qu'il veut encore plus. A chaque fois que je dis à quelqu'un que X est mon conseiller, sa première réaction est : "Dommage."

Je sais que je ne suis pas en train de suivre la meilleure voix d'intégration, mais ce n'est pas grave. Cela va durer 10 ans au maximum, pas plus. Voilà qu'on arrive au centre du problème. J'ai du mal à accepter l'idée que j'arrêterai un jour d'évoluer sur le plan mental. Cela est parce que je crois que comprendre et théoriser amènent beaucoup de plaisir. Cela augmente de plus en plus mes capacités à passer à l'application. Mon ami m'a dit que je suis trop théorique.

Bénédicte, ma foi je comprends la remarque que tu m'as donnée en ce qui concerne le centre mental, mais malheureusement je n'arrive pas à l'appliquer. J'ai du mal à accepter quelque chose qui n'est pas démontré, car cela ressemblerait à la foi aveugle ce qui peut mener à la désintégration du 6. Je hais les 6 qui croient pour croire, suivent leurs émotions en défendant une cause sans avoir d'informations intellectuellement convaincantes qui justifient leur position. Je ne suis pas en train de parler de toi, mais plutôt de certains 6 que je hais parce qu'ils s’enthousiasment pour absolument rien.

Peut-être le fait de tomber amoureux d'une instinctive m'aidera à le faire.

Je vous remercie,
Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Hamlet,

 

"J'ai du mal à accepter l'idée que j'arrêterai un jour d'évoluer sur le plan mental."

Pourquoi diable cela arriverait-il ? Sauf bien sûr si tu te programmes pour cela comme tu es en train de le faire.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Je n'ai pas compris ce que tu veux exactement dire. Un jour viendra où j'aurais fini mes études. Comment dis-tu "Pourquoi diable cela arriverait-il ?" ? Comment est-ce que je me programme pour cela ?

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour,

 

Quel rapport y a-t-il entre "finir ses études" et "arrêter d'évoluer sur le plan mental" ? Aucun. Faire un rapport entre les deux, c'est se programmer pour devenir un adulte, puis un vieillard, incapable de comprendre une idée nouvelle…

 

Tu me diras peut-être encore une fois que ce n'est pas ce que tu voulais dire. Peut-être, mais ce que nous disons spontanément reflète bien souvent des croyances inconscientes, même si notre conscient fait ensuite son travail de dénégation.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour,

 

"Tu me diras peut-être encore une fois que ce n'est pas ce que tu voulais dire."

Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, mais c'est ce que je pense. Je me prépare dès maintenant pour l'âge de 25 ans… Actuellement, c'est la période durant laquelle le profit du mental est maximal. C'est pourquoi j'ai été surpris lorsque ce professeur 5 nous a dit que Weierstrass a fait ses travaux sur les fonctions elliptiques dans la cinquantaine, mais c'est une exception.

 

Je vous remercie,

Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour,

 

Moi, je trouve cela triste de se programmer pour être un vieillard à 25 ans. Et l'Alzeihmer, tu l'as prévu pour quand ? :surprised: Tu devrais vraiment te faire aider à ce sujet.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous les deux !

 

Moi, je trouve cela triste de se programmer pour être un vieillard à 25 ans. Et l'Alzeihmer, tu l'as prévu pour quand ? :surprised:
Oui, effectivement, quelle affreuse certitude que voilà !

 

Mon mari a repris ses études à 38 ans… Mon grand-père a appris l'italien à 55 ans (à l'époque on prenait sa retraite à 65 ans en france, et il en avait besoin pour gérer des commerciaux en Italie). Pour ma part, j'apprends la comptabilité et par coquetterie, je tairais mon âge !

 

Alors…

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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  • 2 weeks later...

Bonjour,

 

Aujourd'hui la professeur de culture et civilisations m'a fait une remarque qui m'a fait douter de ma variante : "J'ai remarqué que tu te concentres trop sur les détails. Tu regarde les faits, mais l'homme a des émotions et des passions. Tu as tendance à devenir comme une machine. Pour toi, 1 et 1 font 2, mais il faut reculer un peu pour voir que peut-être 1 et 1 peuvent donner 2,25."

 

Voici une remarque qui montre la répression du mental aussi bien que celui de l'émotionnel… ou alors il faudrait oublier l'idée que le 6 alpha a l'air d'être très émotionnel.

 

Je vous remerice,

Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Hamlet,

 

Une telle remarque peut simplement s'interpréter comme un centre mental qui envahit tout et ne laisse pas la place aux autres centres. Pour moi, elle ne dit rien sur une variante potentielle, mais simplement confirme que dans la hiérarchie des centres le mental précède l'émotionnel. Ce n'est pas un scoop.

 

"Ou alors il faudrait oublier l'idée que le 6 alpha a l'air d'être très émotionnel."

Ben oui, il vaut mieux oublier cette idée, qui comporte deux erreurs importantes en matière de théorie de l'Ennéagramme. D'abors, chez un 6 alpha en fonctionnement normal, l'émotionnel vient après le mental, et rien n'empêche qu'il soit complètement masqué par celui-ci ; ce n'est que lorsque le mental bascule que l'émotionnel devient alors forcément visible. Ensuite, tu confonds hiérarchie des centres et développement des centres : un 6 alpha a l'émotionnel en second, et cet émotionnel peut être important ou minuscule.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

J'ai entendu une autre remarque du même type. Il y avait une femme qui disait à ma mère en parlant de moi : "Pour que les garçons puissent bâtir un bon avenir, il faudrait qu'ils mettent un peu de côté les filles, et qu'ils n'y pensent pas trop afin qu'ils puissent bien travailler et étudier." Ma mère lui répondit : "Ne t'inquiète pas de ça, mon fils est trop pragmatique pour réfléchir aux filles."

 

Je crois que c'est l'étude des mathématiques qui a fait ça. Je ne me programme guère. Il est difficile d'éviter cela surtout que je suis bien influencé par les maths.

 

Mets-toi à ma place.

 

On a atteint un niveau dans lequel il y a très peu de calcul (ce qui est pour mon bien car les calculs ne me sont pas très faciles). Chaque week-end, je dois m'emprisonner chez-moi pour faire un devoir de mathématiques qui ne demande presque rien autre que des démonstrations. Pendant la semaine, je dois faire des exercices pour un autre cours de math qui ne contient pas de calculs, mais de la simple logique (probabilités avancées). Si je ne fais pas de mathématiques, je lis les oeuvres philosophiques demandées (un oeuvre par semaine pour le cours de Cultures et civilisation). Sinon je lis les textes de philosophie qu'on demande dans un cours de philosophie que j'ai choisi. Lorsque je fais de la philosophie, j'ai le sentiment de faire des mathématiques… Les mathématiques imposent sur moi une manière de voir les choses, j'ai du mal à voir les choses sous un angle différent malgré ma volonté de le faire des fois. Avant l'université, cette tendance été présente chez moi, mais elle était acceptable. Maintenant je ne peux plus rien contrôler, c'est plus fort que moi !

 

Mon problème est que dès que quelque chose me plaît, elle devient une obsession pour moi. Par exemple, j'ai été fou avec la théorie de l'ennéagramme pour deux ans. Je n'arrivais absolument pas à la faire sortir de ma tête. Maintenant c'est la socionique (qui est une application des fonctions jungienne proche du MBTI, mais est une correction de cette dernière [je suis ISTp si jamais vous la connaissez]). J'ai beaucoup aimé l'idée des fonctions jungiennes. Il y a des parties du livre de Jung que je relis tous les quelques jours.

 

Comment être amoureux d'une idée où d'une théorie sans que celle-ci devient une obsession ? Que puis-je faire pour renforcer l'émotionnel sans avoir à piétiner le mental ?

 

Je vous remercie,

Hamlet

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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