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l’ennéagramme

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Quel est mon type?


Jorune

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Bonjour,

 

J'ai acheté par curiosité "Comprendre et gérer les types de personnalité", je l'ai lu, et j'aimerais trouver mon type.

Je pense que mon centre préféré est le centre mental, car j'aime bien comprendre comment les choses fonctionnent. C'est important pour moi avant de prendre une décision, mais c'est aussi quelque chose que je fais "par curiosité" (comme aujourd'hui).

 

Par contre, j'ai du mal à aller plus loin : l'introspection n'est pas mon fort. Quant aux techniques et tests utilisées en psychologie, ils me sont quasiment étrangers.

 

Par quoi dois-je commencer ? Merci de votre aide.

Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Bonjour Jorune,

 

J'aimerais juste donner quelques petits conseils, si vous me permettez Fabien.

 

- Vous dites : "Je pense que mon centre préféré est le centre mental, car…"

Cela n'implique pas nécessairement que vous êtes mentale, mais cela montre que votre centre mental fonctionne bien. Donc votre centre mental est soit le premier, soit le second.

Parfois on se croit mental, mais en fait on ne l'est pas. Le contraire est vrai. Je vous donne un exemple :

Je connais une 7, une vraie 7 qui se croyait émotionnelle et qui n'arrivait pas à croire qu'elle est mentale. Je lui ai demandé de lire un peu d'ennéagramme pour confirmer mon ennéatype (parce qu'elle me connaît très bien) et pour la convaincre. C'est après un peu de lecture qu'elle m'a cru. Son problème était qu'elle croyait qu'être mental, c'est être matheux et/ou scientifique, ce qui est indiscutablement faux. Preuve en est qu'il y'a des scientifiques 4 et des musiciens mentaux… D'autre part, je connais deux 3 mu qui sont convaincus d'être mentaux. Je ne leur dis rien pour ne pas les choquer.

 

- La première étape que je vous conseille de suivre c'est : regarder la passion et la fixation de chaque ennéatype. C'est la méthode que Bénédicte et Fabien m'ont donnée, et c'est ce qui m'a permis de détecter mon ennéatype.

 

Courage !!!

Hamlet (E6, conservation(cordialité))

"Un premier signe du début de la compréhension est le désir de mourir." Franz Kafka.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

Bienvenue sur ce forum.

 

Je suis entièrement d'accord avec les remarques d'Hamlet. Si tu as lu notre livre, il y a sans doute deux ou trois profils qui ont fait plus sens que les autres. Pourquoi ne pas commencer par eux en nous expliquant le poids dans ta vie des mécanismes fondamentaux de ces types ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonsoir Hamlet et Fabien !

 

Merci de vos conseils et encouragements.

 

Fabien, j'ai effectivement commencé à faire le tri entre les types et je l'ai refait suite au mail d'Hamlet, mais peut-être en ai-je écarté trop rapidement !

 

Pour ceux que j'ai écartés d'emblée :

Le 3 : je ne me reconnais pas du tout dans le besoin d'image du 3. Il m'est arrivé de présumer de mes forces : d'essayer de mener de front vie professionnelle et vie de famille dans des circonstances pas toujours faciles, mais durant toute cette période j'ai "beaucoup râlé" et dès lors que j'ai pu trouver un autre équilibre, je l'ai fait. Par ailleurs, j'ai plutôt tendance à fuir les honneurs, même si j'apprécie les marques d'estime, je n'aime pas trop qu'elles soient publiques. De ce côté-là, je serais plutôt l'anti-3.

 

Le 8 : je n'aime pas manager sur la durée… parce que manager demande souvent de consacrer un temps impressionnant à prendre en compte les soucis des uns et des autres. Ensuite, si j'apprécie de diriger ma propre personne, je ne prends guère de plaisir à diriger les autres. Je peux le faire quand je n'ai pas d'autre choix, mais je joue alors le rôle de chef, et entrer dans ce rôle ne va pas sans une certaine appréhension.

 

Le 2 : je ne pense pas qu'il faille se faire aimer des autres pour s'aimer soi-même.

 

Le 4 : je passe parfois pour quelqu'un d'original ou d'atypique car je peux collectionner les activités bizarres. Mais un 4 qui ne sait pas nommer ses sentiments cela me semble étranger au modèle de l'ennéagramme.

 

Les autres types :

Le 6 : je ne pense pas qu'il faille se réclamer d'un groupe pour exister (ou comprendre son identité). La solitude et l'originalité ne m'effraient pas. De plus, j'apprécie de bousculer un peu les conventions quand je les juge obsolètes, ou paralysantes, ou trop contraignantes.

En revanche, quand je m'engage à faire quelque chose, je le fais (ou du moins j'essaie de prévenir quand je ne suis pas en mesure de faire ce qui était convenu).

 

Le 9 : c'est vrai que je rêve beaucoup et qu'il m'arrive de reporter au lendemain, de me perdre dans mes pensées ou mes occupations et de ne pas voir le temps passer… mais je ne fais pas cela pour éviter un conflit. J'ai plutôt tendance à percer les abcès au plus tôt…

 

Le 7 : je vis toujours au futur. J'ai des projets pour les trois ans à venir et je ne peux pas vivre sans projets. Toutefois, je fais clairement la différence entre les projets réalisés et ceux qui sont "en cours" ou "reportés". Quand je n'ai pas la forme, il m'arrive de faire la liste de ce que j'ai réalisé lors de l'année précédente et de la lire. Ca va tout de suite beaucoup mieux ! Je pense que les 7 n'ont pas besoin de ce genre de listes…

 

Le 1 : j'aime beaucoup améliorer le fonctionnement des choses. Je peux alors passer des heures ou des jours sur un seul sujet dans le but de perfectionner l'existant. Je ne suis en outre pas un modèle de sociabilité. Par contre, j'ai du mal à comprendre la notion de "règles intangibles" des 1 que j'ai pu lire sur ce site. Et je pense être plus sensible à l'angoisse qu'à l'anxiété…

 

Le 5 : sans doute le type qui me ressemble le plus. S'isoler pour réfléchir est pour moi une nécessité dès lors que je veux me concentrer complètement. Je m'évade aussi souvent dans la lecture. J'ai aussi accepté des emplois à mi-temps ou précaire parce qu'ils me laissaient du temps. Quand on vient me déranger et que je ne suis pas disponible, je montre rapidement des signes d'agacement… (Comment peut-on être aussi désorganisé ?)

Par contre, c'est un plaisir pour moi de donner des informations (ou une autre vision des choses) et je peux même faire de très gros efforts sur moi-même pour transmettre un savoir ou un savoir faire.

 

Je crains toutefois d'avoir un peu de mal à identifier les passions et compulsions dans tout ceci : les termes associés aux sentiments ne me sont pas familiers, je n'ai pas appris à les nommer et comme je le disais précédemment, je ne me suis pas familiarisée avec la psychologie en général.

Sans doute pourriez-vous éclairer ma lanterne sur ce sujet et relever les erreurs que j'aurais pu faire dans l'interprétation de ces descriptions.

 

Cordialement,

Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

L'Ennéagramme s'intéresse aux motivations et non pas aux comportements. Cela signifie que tous les comportements sont possibles pour tous les types, tant qu'ils sont l'expression de la compulsion, de la passion et de la fixation. A l'inverse, si ces éléments structurels ne sont pas présents, le type correspondant peut être exclu quelle que soit la ressemblance comportementale apparente.

 

Ainsi, puisque visiblement il n'y a pas la passion d'avarice, alors le type 5 peut être éliminé quelles que soient tes capacités intellectuelles et ton goût pour l'information.

De même, si tu affrontes facilement les conflits (est-ce bien ce que veut dire la phrase "J'ai plutôt tendance à percer les abcès au plus tôt…" ?), le 9 peut être sorti de la liste.

 

Une précision. Le groupe du 6 n'est pas forcément un ensemble de gens. C'est souvent le cas, et plus souvent encore la famille. Mais ce peut aussi être quelque chose de beaucoup plus abstrait, un concept, une idée, une cause qui structure l'existence. Le 6 ne se relie pas à un groupe "pour exister (ou comprendre son identité)", mais pour créer un sentiment de sécurité.

 

Ton message très clair et très structuré me fait penser à un nombre restreint d'hypothèses, mais il est encore trop tôt pour les formuler. Quelques questions donc.

 

Quand je n'ai pas la forme, il m'arrive de faire la liste de ce que j'ai réalisé lors de l'année précédente et de la lire. Ca va tout de suite beaucoup mieux !
Pourquoi ? Qu'est-ce que cela t'apporte ? Qu'est-ce que cela signifie pour toi de réaliser des choses ? Que signifierait le fait de ne pas le faire ?

 

Et je pense être plus sensible à l'angoisse qu'à l'anxiété…
A propos de quoi es-tu angoissée ? Est-ce fréquent ? Comment cela se traduit-il sur ton fonctionnement mental ?

 

Pourrais-tu nous parler de ton attitude vis-à-vis de la colère ?

 

Comment prends-tu une décision ? Rapidement ou non ? En envisageant toutes les conséquences possibles y compris les pires, ou au contraire en te focalisant sur les aspects positifs ?

 

Quel est le reproche que l'on te fait le plus souvent ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Jorune,

 

Une petite question de plus.

 

Par contre, c'est un plaisir pour moi de donner des informations (ou une autre vision des choses) et je peux même faire de très gros efforts sur moi-même pour transmettre un savoir ou un savoir faire.
Ces informations, ces transmissions de savoir, les donnes-tu à tout le monde sans distinction ou restriction ? Ou bien préfères-tu transmettre les informations à certains plutôt que d'autres ? Si oui, à qui ou sur quels critères ?

Et même question concernant la réception de l'information. Accueilles-tu l'information de la part de chacun sans restriction ou certaines informations, ou bien de la part de certaines personnes, te semblent-elles plus "fiables" que d'autres ? Sais-tu lesquelles ?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonsoir à tous !

 

Merci Fabien et Bénédicte de m'aider à faire le tri. :kiss2:

 

le type 5 peut être éliminé […] le 9 peut être sorti de la liste.
Je suppose que si on n'a pas rajouté d'autres types, c'est que j'avais éliminés les autres à bon escient.

 

Pour ce qui est de la réponse aux questions qui m'ont été posées :

 

Quand je n'ai pas la forme, il m'arrive de faire la liste de ce que j'ai réalisé lors de l'année précédente et de la lire. Ca va tout de suite beaucoup mieux !
Pourquoi ? Qu'est-ce que cela t'apporte ? Qu'est-ce que cela signifie pour toi de réaliser des choses ? Que signifierait le fait de ne pas le faire ?
Dresser une liste me permet en premier lieu de mesurer les progrès accomplis (et donc de me donner le courage de continuer ou de relativiser l'étendue de ce qu'il reste à faire).

C'est aussi, par moment, une façon de me prendre en main et de lutter contre une certaine inertie de ma part : je n'aime pas faire du sport, mais si je n'en fais pas je dois assumer les problèmes liés à ma sédentarité et avec l'âge… Alors je me prends en main et je dresse la liste de tout ce que m'apporte le fait de faire du sport (même si c'est sur prescription médicale et sans dépasser la dose minimale prescrite) et en lisant cette liste, cela me donne l'énergie de faire du sport.

 

Réaliser des choses c'est les concrétiser. Ne pas le faire, c'est se priver d'occasions formidables d'améliorer mon environnement ou de progresser. L'importance de la nature concrète de la réalisation vient du fait qu'on peut dire une chose et son contraire, mais qu'il est plus difficile de faire une chose et son contraire… Je fais une distinction entre "savoir que fumer est mauvais pour la santé" et "arrêter de fumer". Je n'ai pas toujours fait cette distinction, mais en entrant dans la vie professionnelle, elle est devenue très claire.

 

Et je pense être plus sensible à l'angoisse qu'à l'anxiété…
A propos de quoi es-tu angoissée ? Est-ce fréquent ? Comment cela se traduit-il sur ton fonctionnement mental ?
Je suis angoissée dès lors je n'arrive pas à me faire une image claire de ce qui m'attend ou dès lors que je pressens un imprévu désagréable. Quand je n'arrive pas à trouver d'échappatoire à une situation désagréable, je me mets en prime rapidement en colère !

Je fais alors des scénarii dans ma tête jusqu'à trouver des pistes pour gérer la source de l'angoisse. Dans ces moment-là, il ne faut pas me déranger : c'est écrit sur mon front "Cave Canem", et la réponse à toutes les questions ou demandes autres que celle qui me préoccupe est NON ! Une fois que j'ai un plan pour sortir du guêpier, j'arrête de mouliner. La tension nerveuse diminue et les autres questions ou demandes qui ont été stockées dans un coin du cerveau sont alors prises en compte.

 

Pourrais-tu nous parler de ton attitude vis-à-vis de la colère ?
Il y a deux sortes de colère. La première quand quelque chose me déplait, c'est la colère normale. :cry: C'est aussi un moyen comme un autre de rassembler de l'énergie. Pas le meilleur sans doute mais bon… Cette colère-là, je sais la feindre et parfois aussi la déclencher sur commande. Elle disparaît assez vite. La seconde, c'est la colère "Do not disturb" = :peur: + :proud: + :rofl: dont j'ai parlé précédemment et elle est moins maîtrisée…

 

Comment prends-tu une décision ? Rapidement ou non ? En envisageant toutes les conséquences possibles y compris les pires, ou au contraire en te focalisant sur les aspects positifs ?
Pour ce qui est de la prise de décision, ce peut être très rapide… comme très long. Quand le doute s'installe, cela devient très long car je me perds dans les conjectures.

 

Quel est le reproche que l'on te fait le plus souvent ?
De ne pas prendre assez de recul lorsque je me mets en colère façon "do not disturb".

 

Ces informations, ces transmissions de savoir, les donnes-tu à tout le monde sans distinction ou restriction ? Ou bien préfères-tu transmettre les informations à certains plutôt que d'autres ? Si oui, à qui ou sur quels critères ?
Je diffuse facilement l'information en général, mais d'autant plus facilement que je sais que mon interlocuteur utilisera cette information pour améliorer la situation globale. S'il améliore sa situation au passage, cela ne me dérange pas en général, sauf si cette personne est entrée en compétition avec moi ou cherche à écraser son entourage. Mes velléités anti-autoritaires ressurgissent alors et je suis sur la défensive.

 

Et même question concernant la réception de l'information. Accueilles-tu l'information de la part de chacun sans restriction ou certaines informations, ou bien de la part de certaines personnes, te semblent-elles plus "fiables" que d'autres ? Sais-tu lesquelles ?
Au travail, j'ai pris l'habitude de repérer les domaines de compétences (connaissance mais aussi savoir faire et savoir être) de mon entourage. Dans ma vie privée aussi, je l'avoue. Dans la plupart des cas, j'ai une liste de gens avec leurs spécialités en tête et je vais "trouver la bonne personne".

J'ai aussi pris conscience que quelle que soit "l'expertise" de la personne, y compris la mienne, l'information n'est jamais parfaite. Par le passé, ces erreurs me mettaient d'autant plus en rogne que je devais passer du temps à les corriger… un travail souvent fastidieux ! J'étais en revanche beaucoup plus indulgente pour mes propres erreurs, leur trouvant toujours une excuse vaseuse. Aujourd'hui, j'essaie de balayer devant ma porte… Pas toujours facile !

 

Je me méfie toutefois de ceux qui déclarent (ou que l'on me présente comme capable de) tout réussir ou tout connaître sur tout. Au mieux, je les écoute poliment et me forge par moi-même une opinion à partir de faits concrets, ou suite à une série de questions idiotes dont je connais déjà la réponse. Au pire, ils se prennent un trait d'humour acide… :cry:

 

Voilà pour ce qui est de la réponse à vos questions. Et de vous tirer mon chapeau d'avoir la patience de tout lire !!!!

 

A bientôt,

Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

Quand j'avais lu ton deuxième message, j'avais pensé que les deux types les plus probables étaient le 1 et le 6. Le suivant va bien dans la même direction, sauf que le type 1, dont l'orientation est la rigueur personnelle, n'est guère compatible avec la phrase : "J'étais en revanche beaucoup plus indulgente pour mes propres erreurs, leur trouvant toujours une excuse vaseuse." Le 1 est au moins aussi dur (généralement plus) avec lui-même qu'avec les autres. La même phrase montre d'ailleurs la capacité de rationalisation du mental pour régler une difficulté.

 

Ton dernier message résume quasiment tous les éléments du 6 :

- orientation vers le futur propre au centre mental,

- passion de peur quand ce futur n'est pas bien défini,

- emballement du mental et fixation de doute dans ces moments-là,

- fixation de suspicion ("Je me méfie toutefois…"),

- problématique à l'autorité ("Mes velléités anti-autoritaires ressurgissent alors et je suis sur la défensive"),

- moments de confusion (la colère "do not disturb" est définie, en émoticons, comme peur, confusion et colère).

 

Bref, le tableau semble assez complet. Avant de te poser de nouvelles questions, je préfère te laisser réagir à cette hypothèse.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Je reprends la première phrase de ton précédent mail :

Quand j'avais lu ton deuxième message, j'avais pensé que les deux types les plus probables étaient le 1 et le 6. Le suivant va bien dans la même direction, sauf que le type 1, dont l'orientation est la rigueur personnelle, n'est guère compatible avec la phrase : "J'étais en revanche beaucoup plus indulgente pour mes propres erreurs, leur trouvant toujours une excuse vaseuse."
Je ne comprends pas trop le terme rationalisation. C'est mon égocentrisme qu'il faut blâmer.

Quand je me rends enfin compte de mon erreur… Et bien, dans un premier temps je la corrige (si c'est possible), ensuite je ressens une immense colère contre moi-même. Une colère normale. Si je suis toujours en train de corriger mon erreur, cette colère se refroidit rapidement et se transforme en encore plus d'energie pour réparer mon erreur. Sinon, elle finit par sortir d'une façon ou d'une autre et parfois sous forme de colère.

Ensuite, je vais voir les personnes qui m'ont signalé mon erreur (et parfois plusieurs mois après) et je leur présente mes excuses. J'ai la même attitude envers les gens qui ne se sont aperçus de rien mais qui auraient pu pâtir de cette erreur car ils ont utillisé "un produit boggué". Dès lors, mon excuse vaseuse du début me paraît encore plus vaseuse car elle m'a empêché d'avancer dans la bonne direction.

Par conséquent, si cela correspond à la définition de la rationalisation, alors logiquement oui, je suis de type 6. Sinon il va falloir encore creuser un peu.

 

Pour ce qui est de la suite de ton précédent mail,

- Oui, je suis plutôt orientée vers le futur. J'ai toutefois une très bonne mémoire des détails passés.

- Oui, j'ai du mal à gérer quand la colère, la peur, le doute se mélangent dans mon cerveau. Si, en plus, il faut tout faire dans l'urgence, alors là, c'est pas loin de la catastrophe !

- La fixation de suspicion me semble le trait le moins prononcé de ma personnalité. J'ai longtemps pensé que tout le monde voulait avancer (= progresser) et le jour où je me suis rendue compte que ce n'était pas le cas a été terriblement douloureux ! De là est née la suspicion, mais elle n'est pas chronique.

 

J'ai conscience de ne pas avoir répondu à la question, mais ne comprenant pas ce qu'est la rationalisation, je préfère me taire plutôt que de me tromper (Ceci est un trait de caractère profondément enraciné, chez moi). Aussi, je te renvoie la balle… Mais effectivement, cela semble se jouer entre le 6 (M-I-E-m) ou le 1 (I-M-E).

 

Cordialement,

Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Rebonjour, ou plutôt, Bonsoir !

 

J'ai fini par trouver la définition de la rationalisation dans la description du 7 donnée dans le livre disponible en téléchargement… ainsi qu'un certain nombre d'exemples sur le site.

 

Deux remarques :

- Oui, il m'arrive de rationaliser. Chez moi c'est signe de stress : on m'oblige à me justifier sous la pression (une forte pression) et je me mets à penser (et à agir) sans réfléchir. En général, à ce niveau de stress-là, d'autres dysfonctionnements ont commencé à apparaître : par exemple, je commence une multitude d'activités sans les finir ne sachant plus les ordonnancer (où est la priorité ? quelle est l'importance réelle de chaque activité à mener car dans ces cas-là, j'ai acquis la certitude que je ne pourrais pas tout mener à bien et je suis déjà sous-tension à cette idée).

 

- Le début de mon dernier message dit manifestement le contraire de mon avant-dernier. :proud::cry::rofl: Et celui-ci vient encore compliquer mon exposé.

 

Bon, pour essayer de clarifier :

J'essaie dans la mesure du possible de balayer devant ma porte avant d'aller balayer celle des autres. Mais, comme je ne suis pas toujours capable de voir la poutre que j'ai dans l'oeil, je peux rester campée sur mes positions et commettre alors des erreurs de jugement. Lorsque je m'aperçois de ces erreurs, je suis très embarassée, en colère aussi et je m'efforce de corriger mes erreurs. Ensuite, je vais présenter mes excuses aux personnes qui m'ont averti ou qui ont pu en pâtir. Même si c'est pour entendre "c'est pas grave" ou encore "ah bon, ça ne s'est pas vu", et même si entre deux j'ai beaucoup appris de mes erreurs… pour moi, c'est important ! Cette attitude (ne pas reconnaître ses erreurs) me donne l'impression d'être moins exigeante envers moi-même qu'envers les autres.

En période de stress, je peux rationaliser. Quand je m'en aperçois, j'assimile ça à une erreur de jugement (et à un signe de surmenage m'indiquant qu'il est urgent de ne rien faire… Et de reconsidérer la situation).

 

Cette période d'auto-observation est relativement épuisante. Je vais m'arrêter là pour ce soir…

 

Cordialement,

Jorune.

 

PS : j'ai beaucoup parlé de gestion des erreurs dans ce post… Une citation que j'aime bien car je la trouve apaisante : L'expérience naît de la somme des erreurs passées.

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

"Mais effectivement, cela semble se jouer entre le 6 (M-I-E-m) ou le 1 (I-M-E)"

Oui, il n'y a aucun doute là-dessus. Tes deux derniers messages donne un petit coup de barre vers le 1 (le processus de gestion des erreurs ressemble plus à celui du 1 que du 6), mais pas suffisamment pour trancher.

 

En temps normal, hors stress important, le 6 est un mental et le 1 un instinctif. Qu'est-ce qui domine chez toi, la pensée ou l'action ? Laquelle des deux préfères-tu et est-elle la plus simple à mettre en oeuvre ? Laquelle des deux précède l'autre ? Juges-tu et décides-tu au nom de critères rationnels ou moraux ? Quelle émotion est le plus présente, la peur ou la colère ? Prends-tu tes décisions seule ou as-tu besoin de l'avis des autres ? Si oui pourquoi ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

J'ai relu les descriptions des sous-types instinctifs des 1 et des 6 de ton livre. (J'avais laissé ces chapitres de côté dans un premier temps.)

La lecture des sous-types du 6 m'a laissée quelque peu indifférente. En revanche, j'ai ressenti un certain malaise face au type 1. Il se peut que j'y reconnaisse inconsciemment des motivations et des comportements qui me déplaisent chez moi (l'anxiété, l'inadaptation sociale, mais surtout la jalousie…) Et le rappel de ces comportements innacceptables (et d'autant plus innacceptables qu'ils sont automatiques et innés :laugh:) déclenche un début de "Formation réactionnelle".

 

Je suis aussi dotée d'un certain sens de l'humour et de la répartie. Traditionnellement, ce trait de caractère est associé aux types mentaux, or, je me demande aujourd'hui sérieusement dans quelle mesure ce n'est pas tout bêtement chez moi une autre manifestation du mécanisme de défense du 1 : "Se mettre ne colère contre quelqu'un ou contre soi-même est mal, critiquer sur le ton de la plaisanterie permet de dédramatiser la situation tout en faisant passer le message." Ceci m'est d'autant plus facile qu'à force de réagir ainsi, c'est devenu un réflexe !

 

Je pense toutefois qu'à ce niveau de la conversation, je ne peux plus faire l'économie d'une réflexion profonde sur mes motivations. J'ai vu qu'il y avait sur ton site des exemples de comparaisons 1-6 très concrets. Je prends le temps de les étudier et de les comparer à mes propres motivations et mécanismes. Je devrais alors être en mesure de répondre aux questions de ton dernier post.

 

A bientôt :wink: et encore merci à tous pour l'aide précieuse apportée par ce forum, :calin:

Jorune (6 ou 1, en cours de détermination)

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

"J'ai relu les descriptions des sous-types instinctifs des 1 et des 6 de ton livre. (J'avais laissé ces chapitres de côté dans un premier temps.)"

Un grand classique. Notre ego nous fait éviter de découvrir certaines informations. Il est fort, le bougre !

 

"Je suis aussi dotée d'un certain sens de l'humour et de la répartie. Traditionnellement, ce trait de caractère est associé aux types mentaux."

Il est associé à une bonne connexion au centre mental, ce qui, de toute évidence, est ton cas. Des gens ayant le centre mental en second dans la hiérarchie peuvent avoir beaucoup d'humour. La manière dont il se manifeste dépend du centre préféré. Par exemple un 2 mu tempère fortement l'agressivité de l'humour mental à cause de la préférence pour l'émotionnel extérieur. Par contre un 8 alpha ou un 1 mu (ce qui pourrait être ton ennéatype) a souvent une humour très fort, parfois féroce.

 

"Je pense toutefois qu'à ce niveau de la conversation, je ne peux plus faire l'économie d'une réflexion profonde sur mes motivations."

On ne peut s'intéresser sérieusement à l'ennéagramme et faire l'économie de cela.

 

"Je prends le temps de les étudier et de les comparer à mes propres motivations et mécanismes. Je devrais alors être en mesure de répondre aux questions de ton dernier post. A bientôt :bye:"

Statistiquement, face à ce genre de situation, les 6 ont plutôt tendance à continuer la conversation et à étudier cela avec nous, et les 1 à faire comme toi, aller réfléchir dans leur coin et revenir avec une réponse. Cela peut s'expliquer par les motivations des deux types. Ce n'est pas déterminant, mais tu peux réfléchir à pourquoi tu le fais.

 

A très bientôt, j'espère. Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Jorune et Fabien,

 

Statistiquement, face à ce genre de situation, les 6 ont plutôt tendance à continuer la conversation et à étudier cela avec nous, et les 1 à faire comme toi, aller réfléchir dans leur coin et revenir avec une réponse. Cela peut s'expliquer par les motivations des deux types. Ce n'est pas déterminant, mais tu peux réfléchir à pourquoi tu le fais.
Un 6 pourrait le faire, puisque je l'ai déjà fait… A l'époque je n'avais pas très confiance en Fabien, et j'ai choisi de commencer par réfléchir dans mon coin, puis d'en discuter avec quelques personnes proches et de confiance, puis seulement de revenir sur le panneau…

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour,

 

J'avais bien dit "statistiquement". Il ne s'agit que de comportements, l'intéressant est d'analyser.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonsoir,

 

Voici les deux principaux arguments que j'ai trouvés en faveur du 1.

 

Premièrement, j'ai relu la discussion sur le 1 et les règles :

Je suis peut-être un peu moins monolithique que le 1 décrit sur le panneau (question d'époque ?), mais je retrouve dans ma vision des choses suffisamment d'éléments communs à ce type.

 

Selon moi, les règles sont des constructions humaines et donc soumises à l'évolution et fondamentalement imparfaites. Cependant, les règles se basent sur des principes qui eux transcendent l'être humain !

Aussi, j'admets qu'il y ait plusieurs règles sur un même sujet, comme j'admets, que dans le domaine scientifique il y ait plusieurs hypothèses pour expliquer un même phénomène.

Cependant, toutes les règles ne se valent pas et il y a parmi les règles existantes quelques règles meilleures que les autres qui doivent être confrontées dans la sérénité et promues.

Confrontées : car de cette confrontation sort le plus souvent une synthèse ou une contingence qui améliore la règle (ou le système de règles) ;

Promues : car les meilleurs règles font avancer leur environnement.

Ce qui serait dramatique pour une règle, ce n'est pas qu'elle soit imparfaite, évolutive et susceptible d'être remise en cause (OK, tout ça génère du chaos… c'est le propre de toute invention humaine) ; c'est que personne n'ait l'énergie de s'interroger à son sujet !

 

Je fais la distinction entre les règles et les règlements : les règlements sont souvent à mes yeux d'avantage des conventions qui n'engagent que leurs signataires pendant un temps donné et au pire, une sorte de "service minimal" à utiliser quant tout va mal. J'avoue prendre quasi systématiquement mes distances avec les règlements… quand bien même ils ont été votés par une majorité. Après tout, une majorité de personnes pense encore que le soleil tourne autour de la terre…

 

Et la tolérance dans tout ça ? La tolérance, c'est admettre que la règle que l'on utilise n'est pas parfaite, c'est faire l'effort de chercher dans la règle utilisée par autrui des points d'amélioration pour sa propre règle. La tolérance, c'est aussi, quand les autres se fourvoient complètement, trouver la force de ne pas condamner irrémédiablement la personne alors même qu'on refuse résolument ses idées. La tolérance, c'est admettre que pour des raisons historiques, culturelles, sociales ou individuelles, tout le monde n'est pas au même niveau moral et laisser le temps au temps. Cependant, la tolérance n'a rien à voir avec le laxisme qui consiste à dire que tout se vaut.

 

Je vois mal un 6 écrire tout ça sur ce panneau.

 

Deuxième point :

J'ai ressorti d'un tiroir les notes prises lors d'un séminaire de conduite de projets. L'intervenant utilisait une méthode appelée Process Communication. L'une des étapes fut d'identifier chez soi "les petites voix de l'enfance qui entraînent des scénarios d'échec". Chaque "petite voix" était un impératif : sois parfait ! Dépêche toi ! Etc.

Et chez moi, suite à un test, la petite voix "Sois conforme" était de très loin celle qui avait le moins bon score ! J'ai reproduit dans une autre conversation la citation de Sinclair ["La plupart de nous font ce que la majorité des autres attend que nous fassions. Et c'est ainsi que nous devenons honnêtes ou criminels, ou les deux…"] associée à la petite voix "sois conforme" dans laquelle je continue de ne pas me reconnaître (c'est-à-dire à laquelle je suis indifférente, et non pas contre laquelle je pars en croisade) et Bénédicte m'a répondu à ce sujet : c'est une "petite voix égotique de 6". Ma petite voix égotique est plutôt sois parfait et fais des efforts !

 

Fabien, cette fois-ci, je pense que je ne démentirai pas les statistiques…

 

Quant à l'isolement, c'est chez moi devenu un réflexe quant il s'agit de me concentrer (et ce comportement m'a fait pensé que je pouvais être 5). L'isolement m'apporte sérénité et absence de distractions. L'isolement me permet aussi de trouver des ressources enfouies en moi quant il s'agit de créer et de réaliser une synthèse originale de différentes expériences… J'ai alors parfois l'impression de peindre un tableau (même si mon occupation du moment est très loin de toutes considérations artistiques). Comme tu le vois Harper, je suis bien loin de toute idée ou sentiment de méfiance dans des moments pareils !

 

Bien cordialement,

Jorune 1 mu en cours de validation

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

Ce n'est pas suffisant pour que je sois convaincu.

 

Pour le premier point, je trouve ton discours quand même très flexible pour un 1. Un 1 a du mal à admettre qu'il puisse y avoir "plusieurs règles sur le même sujet" et il trouve plutôt dramatique qu'une règle soit imparfaite. La flexibilité, ce n'est pas la marque de fabrique du centre instinctif.

 

De même, un 1 a beaucoup de mal à "laisser du temps au temps". Le centre instinctif n'attend pas, il agit.

 

Et quand tu dis "Ce qui serait dramatique pour une règle, c'est que personne n'ait l'énergie de s'interroger à son sujet !", il me semble y voir l'affirmation de la prééminence du mental. Or pour un 1, même mu, le mental est subordonné à l'instinctif, il le suit et non point le précède.

 

Venons-en à ton deuxième point.

 

La Process Communication (PCM) est un modèle dérivé et simplificateur de l'Analyse Transactionnelle (AT). Ce que ton formateur a appelé les "petites voix" (mais ce n'est pas toujours une voix !) est ce qu'en AT on appelle un driver. Nous faisons le rapprochement entre l'Ennéagramme et le PCM et entre l'Ennéagramme et les drivers dans notre stage "Connexions".

 

Le driver associé au 6 est "Sois parfait" et celui associé au 1 est "Sois parfait-P" (ce qui signifie que le 1 demande aussi aux autres d'être parfaits).

 

Le PCM définit six types de personnalité. En termes d'Ennéagramme, ces définitions sont imprécises et mélangent plusieurs types. Par exemple, la description du "Persévérant" est un mix de 1 et de 6. Etait-ce bien "le rez-de-chaussée de ton immeuble" ? Si non, quel était-il ?

 

Le 17 mars, je te disais que l'hypothèse 6 était vraisemblable parce que ton dernier message manifestait les éléments fondamentaux du profil : orientation, passion, fixation, préférence-répression du mental.

 

Je ne serais vraiment convainscu du 1 quand je retrouverai dans tes témoignages :

- les mêmes mécanismes en version 1,

- la démonstration qu'ils sont prioritaires sur ceux du 6.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien, et merci, tes questions m'aident à savoir où chercher

 

Ce n'est pas suffisant pour que je sois convaincu.

 

Pour le premier point, je trouve ton discours quand même très flexible pour un 1. Un 1 a du mal à admettre qu'il puisse y avoir "plusieurs règles sur le même sujet" et il trouve plutôt dramatique qu'une règle soit imparfaite. La flexibilité, ce n'est pas la marque de fabrique du centre instinctif.

 

De même, un 1 a beaucoup de mal à "laisser du temps au temps". Le centre instinctif n'attend pas, il agit.

Ma version actuelle des règles, n'est pas la version "de base livrée avec le kit à ma naissance". J'ai rajouté une série d'options à partir de l'âge de 17 ans (j'étais en terminale et nous avions une excellente prof de philo qui m'a amenée à m'interroger sérieusement sur les concepts de Vérité et de Progrès).

Je ne pense pas qu'elle soit définitive… Ceci dit, c'est la meilleure version que j'ai à proposer pour l'instant : à l'épreuve de la réalité, elle fonctionne, et c'est que je lui demande.

 

Et quand tu dis "Ce qui serait dramatique pour une règle, c'est que personne n'ait l'énergie de s'interroger à son sujet !", il me semble y voir l'affirmation de la prééminence du mental. Or pour un 1, même mu, le mental est subordonné à l'instinctif, il le suit et non point le précède.
Verbaliser, pour la première fois, la réflexion ci-dessus m'a demandé un énorme effort de concentration. Soyons clairs, je ne l'aurais pas fait si je n'avais pas eu à rendre un devoir de philo.

A côté de ça, oui, en ce moment je suis flexible comme chaque fois que j'étudie la situation. C'est une démarche proche de celle d'un audit technique et j'ai pris conscience, dans mon stage de conduite de projet, que j'avais tendance aux solutions à la yaka… Depuis, j'ai pratiqué ! Donc, je me discipline.

 

Le PCM définit six types de personnalité. En termes d'Ennéagramme, ces définitions sont imprécises et mélangent plusieurs types. Par exemple, la description du "Persévérant" est un mix de 1 et de 6. Etait-ce bien "le rez-de-chaussée de ton immeuble" ? Si non, quel était-il ?
Non, ce n'était pas le persévérant, mais le rêveur. Il était associé à un autre driver qui arrivait chez moi en troisième position juste derrière les deux autres. Les autres voix (dont le fameux "sois conforme") étaient bien en deçà.

 

Mon immeuble avait (a toujours d'ailleurs) la physionomie suivante :

Base : rêveur

Ensuite, il y a des étages intermédiaires : rebelle, travaillomane, persévérant. Dans le désordre. Je n'ai pas été très intéressée par les histoire de phase vécue, actuelle, en cours … C'était trop théorique et pas assez proche de mon problème de gestion de projet de l'époque. Alors je mélange un peu !

Enfin des étages "en construction" : promoteur et empathique.

L'intervenant m'a dit vers la fin du stage : vous réagissez comme quelqu'un qui a décidé très tôt de se prendre en main et de maîtriser sa situation (son avenir). Que se passera-t-il le jour où vous ne maîtriserez plus ? A l'époque, je n'ai pas été capable de répondre. Lorsque le cas s'est produit, je me suis sentie brusquement épuisée…

 

Le 17 mars, je te disais que l'hypothèse 6 était vraisemblable parce que ton dernier message manifestait les éléments fondamentaux du profil : orientation, passion, fixation, préférence-répression du mental.

 

Je ne serai vraiment convaincu du 1 quand je retrouverai dans tes témoignages :

- les mêmes mécanismes en version 1,

- la démonstration qu'ils sont prioritaires sur ceux du 6.

Depuis le 17 mars, j'ai fait deux colonnes : le 1 et le 6 et en fin de journée, je fais des listes des évènements de la journée et je les classe par catégorie. C'est un classement a posteriori, donc peut-être pas sans une certaine dose de rationalisation, mais sur le moment je ne pense pas à m'interroger sur le pourquoi du comment (Ca va trop vite, en fait !).

 

Pour le centre instinctif :

Les courses : j'ai oublié :kiss2: les cotons-tiges, je m'en aperçois juste au moment où je dois me diriger vers la caisse. Il se fait tard, alors je laisse mon caddie, je fonce vers le rayon Hygiène, et je reviens avec trois boites de 500 cotons-tiges. Réaction de mon mari : Et bien, on va avoir les oreilles propres !!!! Moi : :rofl:. Rationnellement, il restait encore la moitié d'un paquet de cotons-tiges, donc ça aurait pu attendre la semaine suivante.

 

La sauce au câpres (ça c'est symptomatique !) : je prépare une béchamelle aux câpres pour accompagner le poisson du soir, et vers la fin de la préparation, je m'aperçois que le pack de Coca des courses de la veille est resté dans la cuisine alors qu'il devrait être au grenier. :blush: Réprimant l'envie de pester contre mon mari :laugh: qui n'a pas monté le pack où il faut, je vais ranger le Coca (et tant qu'à faire le reste du stock aussi : car enfin de compte, je n'avais pas rangé le reste aussi bien que ça) jusqu'à ce que ma fille me prévienne que ma béchamelle brûle dans la casserole.

Rationnellement, le pack de coca aurait pu attendre cinq minutes, non ?!? Quant au rangement du reste du stock, c'est en prime…

 

Les stats commerciales :

Je suis chargée de présenter périodiquement les statistiques commerciales de l'entreprise au comité commercial, ou plutôt aux comités commerciaux car la société possède en réalité deux équipes.

Ces statistiques sont le fruit d'un travail d'équipe (notamment quand il faut calculer la part de chaque équipe dans le résultat de l'entreprise). A la fin de ma présentation au premier comité, je m'aperçois qu'un chiffre d'un tableau intermédiaire de calcul dudit ratio est manifestement illogique.

Là, je suis furieuse… :wink: Je demande immédiatement une action corrective (heureusement pour lui, le comptable qui a passé son écriture à l'envers est parti déjeuner. Et une fois le chiffre recalculé, je pars d'un bon pas vers le bureau du directeur commercial, quand un cadre du service m'interpelle : "Attends avant d'y aller ! Corriger cette erreur (et surtout l'annoncer) va décrédibiliser notre service… C'est une affaire éminemment politique, laisse plutôt faire le chef de service, etc., etc." Nous y voilà, il est de notoriété publique que je n'ai aucune sensibilité politique. Le cadre en question perçoit un grand désarroi dans mon regard (et aussi une part de colère : comment a-t-on pu nommer contrôleur d'entreprise un individu aussi partisan. Ceci dit, mieux vaut laisser percer le malaise et la tristesse que la colère qui serait le signe que j'ai définitivement perdu le contrôle de la situation) !

"Mais je ne vais tout de même pas pénaliser l'équipe B parce que ce crétin de Y est incapable de passer une écriture correctement dans le système et que j'ai été suffisamment bête pour ne pas vérifier !!! Ce serait franchement injuste et malhonnête."

Au fond de moi, il ne fait aucun doute que je dois faire en sorte que le bon tableau arrive sur le bon bureau (mieux vaut la critique du directeur commercial, puis de ma hiérarchie que le mensonge).

Fabien, rappelle moi comment s'appelle le 1 de sous-type social ? Est-il aussi fin politique que moi ?

 

La table d'addition :

Ma fille vient me réciter sa table d'addition, elle ne la connaît pas par cœur (mais me prétend le contraire).

- Tu vas me la copier cinq fois ! Et tu reviens !

- Mais Maman, Roxane et Océane ont eu une moins bonne note que moi !

Début de :

- Je m'en moque des résultats des autres ! Tu dois savoir ta table d'addition et puisque tu réponds, tu me la copies une fois de plus !

Cette fois-ci, il est tard, je suis fatiguée et la colère est bien visible. (Et de penser intérieurement : Mon Dieu ! A son âge je n'avais pas besoin d'un garde-chiourme pour apprendre mes leçons.)

Raisonnablement, trois ou quatre copies sont en général suffisantes pour qu'elle mémorise ses leçons, alors pourquoi aller jusqu'à six ? Ce coup de colère me fait penser au persévérant (colère + rancune). En fait, c'est une des soupapes de la cocotte minute qui a brusquement lâché…

 

J'ai aussi identifié une poussée de jalousie vis-à-vis d'une de mes rares amies d'enfance, mais comme elle date du 28 février, alors ça ne compte pas !

 

Le centre mental :

Les stats commerciales, suite et fin !

Arrivée au bureau du Directeur Commercial. Ce dernier termine une conversation avec le Directeur d'usine, j'attends patiemment dans le bureau de la secrétaire. L'attente me donne le temps de respirer et de réfléchir à la façon dont je vais présenter la situation. Quand la porte s'ouvre, le Directeur d'usine reste dans le bureau. J'annonce l'erreur et ses répercutions sur les chiffres, et je demande finalement (tout compte fait le rappel des considérations politiques aura finalement servi à quelque chose) : "Comment fait-on pour l'équipe B ? Parce que là, nous expliquons 135% de la constitution de la marge de l'entreprise, ce qui est tout de même une grande première vous en conviendrez !!!! :crazy: :proud:" (Ca, c'est un trait d'humour, car habituellement, la savante répartition du comptable analytique ne permet que d'en expliquer 90 à 98% et au début, je me suis escrimée à atteindre les 100%, avec une méthode parfaite mais tellement longue à mettre en application qu'elle n'est jamais réalisée.)

C'est le Directeur d'usine qui a répondu (nous nous connaissons bien, je suis une de ses anciennes collaboratrices) : "Si on vous a nommé à ce poste, c'est parce qu'on a besoin de savoir la vérité, et non ce que l'on aimerait voir présenter !"

 

Conclusion :

1/ Comment je fais pour accumuler autant de boulettes en si peu de temps sans m'en apercevoir ? :calin::heart:

2 / Le score final est de 4 pour 1 (pour le centre instinctif).

Si je suis mentale, mon mental est, en définitive, particulièrement indiscipliné, donc je me rajoute une très très très grosse aile 7 pas trop bien intégrée (l'optimisme en moins en prime) et en plus, j'en reste tout de même au type 6 (Faut pas pousser, tu ne me verras pas arrêter de travailler tant qu'il y a du travail à finir, sauf si je m'écroule de fatigue et là je ne plaisante pas car ça m'est déjà arrivé…). As-tu lu toute mon explication de 6 avec une aile 7 désintégrée en permanence et survoltée ???? Bravo, pas moi car je la trouve capilotractée. :crazy:

 

L'autre solution, c'est que tu perçoives les mécanismes du 6 en jeu et que tu reclasses mes exemples, ou encore que tu y perçoives les mécanismes d'un autre type. Cette dernière réflexion n'est pas une expression d'un énorme sentiment de doute incontrôlé de ma part, en tout cas pas en ce moment. Elles est simplement liée au constat qu'un 8 alpha pourrait peut-être aussi réagir de la sorte et aurait un profil I-M-E proche du 1 mu.

 

Question subsidaire ! Est-ce que c'est toujours aussi pénible que ça ? Je veux dire : est-ce qu'on se reconnaît toujours par ses côtés inacceptables quand on cherche son type ?

 

Cordialement,

Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

Je n'ai pas vraiment le temps de répondre en détails. Quelques éléments toutefois.

 

Je ne suis pas non plus un grand passionné du PCM, mais j'ai ressorti quelques informations.

La personnalité du rêveur est calme, imaginative et réfléchie. Il est motivé pour entrer en action par les autres et ne prend guère l'initiative.

Sous stress, il cache ses émotions ; il devient passif attendant que le temps résolve le problème ; si le stress augmente, il se retire et ne finit pas le travail commencé ; il peut être désespéré et découragé.

Quelque soit la gravité de la situation, il prend le temps d'analyser calmement les différentes hypothèses et les solutions possibles. Il ne juge pas les autres très rapidement. Il vit une grande paix intérieure.

Il est celui des six profils qui a le moins d'énergie !

 

Le moins qu'on puisse dire est que ce n'est pas un portait de 1. :calin: Presque l'antithèse.

 

"Le score final est de 4 pour 1 (pour le centre instinctif)."

Heu, pas vraiment. Tout cela est trop comportemental et ouvre la voie à de très nombreuses interprétations (cf. le mode d'emploi de ce secteur du panneau).

De plus, il me semble que tu confonds centre mental et rationalité. Ce sont deux concepts différents.

 

"mon explication de 6 avec une aile 7 désintégrée"

Il n'y a pas besoin d'avoir recours à une aile pour mettre ce genre d'anecdotes chez un 6.

Pour info, avoir une aile, c'est en manifester la passion et la fixation et nos ailes sont exactement au même type d'intégration que le reste de notre personnalité. Il n'y a pas besoin de faire entrer les ailes en jeu pour trouver son type de base. Les usines à gaz avec aile(s) et types d'intégration et de désintégration sont quasiment toujours inexactes.

 

"Est-ce que c'est toujours aussi pénible que ça ? Je veux dire : est-ce qu'on se reconnaît toujours par ses côtés inacceptables quand on cherche son type ?"

Ma foi oui, tout simplement parce qu'il est plus facile de faire le tri et de ne pas s'illusionner dans une liste de défauts que dans un ensemble de qualités que nous aimerions toutes incarner.

De quels aspects positifs de ta personnalité aimerais-tu nous faire part ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonsoir Fabien,

 

1/ Moi non plus je ne suis pas fan de Process Com ! Je ne savais même pas que c'était de la psychologie, avant que tu m'en parles comme d'une version de l'AT (dont j'ai vaguement entendu parlé).

Le rêveur ne m'avait pas choquée à l'époque car je n'en avais pas la définition. Je pensais que cela correspondait à ce que je fais habituellement quand j'ai besoin de me détendre : je marche au hasard d'un bon pas, je respire un grand coup, je me concentre sur les odeurs et les sensations tactiles (le vent, l'humidité) et, surtout, je laisse mon esprit ne penser à rien ! Si je peux déambuler au bord de la mer, d'une rivière ou en forêt, c'est encore mieux. Mais manifestement c'est là un comportement trop actif pour un soi-disant rêveur PCM :wink: et autant te dire que dans ces moments là, je préfère le plus souvent être seule ! Je ne dois donc pas prendre beaucoup d'énergie aux autres. :laugh:

 

2/ Pour le reste, oui j'ai des qualités !

Ma première impression pour évaluer les gens ou les situations est quasiment toujours celle qui est retenue "en fin de compte", même si sur le moment je ne sais pas (ou presque jamais) vendre ce que je ressens à mon entourage. Je perçois des choses que les autres ne voient pas : ce peut être des failles logiques dans un projet, mais aussi des sensations dans les attitudes des gens que je ne sais pas toujours verbaliser.

 

Je suis bonne cuisinière : j'aime beaucoup faire la cuisine et marier les saveurs et les odeurs, et depuis que j'ai compris que mes visiteurs n'allaient pas systématiquement vérifier si j'ai passé l'aspirateur sous mon lit, j'arrive à me détendre et je suis devenue une hôtesse acceptable. :calin:

 

Je sais innover : je ne suis pas une créative au sens artistique du terme, mais comme je me fiche pas mal du qu'en dira-t-on et que je suis curieuse, je récupère un peu toutes les pistes oubliées et il en sort souvent quelque chose de concret !

 

J'ai le sens de l'humour.

 

Je suis tenace et je raisonne à long terme : l'axe d'efficacité est quelque chose que j'ai compris depuis longtemps et quand je réussis quelque chose, je fais une coche dans la case "projet bouclé" et je passe au suivant.

 

J'ai une très (trop ?) bonne mémoire des détails passés.

 

Je sais transmettre mon savoir-faire. Ma fille (7 ans) m'a dit : "ta plus grande qualité c'est que tu aimes que je fasse les choses bien, ton plus gros défaut c'est que je ne peux jamais être tranquille." C'est vrai que quand c'est bien, il faut que je songe à le dire…

 

Je suis honnête. Bon, il m'arrive de grossir le négatif chez les autres quand je suis jalouse, par exemple, et si en plus je fais de l'humour, ça tourne rapidement au mauvais esprit ; mais tu ne me feras pas prendre un engagement que je sais ne pas pouvoir respecter. Là, tu vas me dire que c'est du 6 tout craché ! Sauf que… ce n'est pas la peur de ne pas respecter l'engagement qui me fait reculer, mais la certitude au moment présent que dans la situation décrite, je ne me comporterai pas de la bonne façon !

Ca peut aller relativement loin : j'ai refusé de signer une clause de mobilité ; je préférais rester intérimaire plutôt que de m'engager à déménager, alors que je venais d'acheter une maison parce que justement j'en avais marre de déménager. De même, un jour, j'ai râlé parce que suite à une mécompréhension du service du personnel, on m'avait attribué une double augmentation. Vu les circonstances, aucun risque que l'erreur soit découverte un jour ! Sauf que je n'avais aucune raison, ni envie d'être surpayée… Ca, beaucoup de mes collègues ne l'ont jamais compris : entre les "tu aurais du fermer ta g… !" et les "oui, mais si un jour on te demande de tout rembourser t'es mal, et pis vis-à-vis de tes collègues ça la fout mal !", j'ai entendu tout un tas d'arguments, mais jamais les miens.

 

Je file facilement un coup de main (sauf quand je suis très en rogne) à partir du moment où je m'estime compétente pour le faire et où je perçois un minimum d'implication en face.

 

Voilà pour les qualités.

 

3 / Que je confonde "rationalité" et "mental" ? Oui, c'est, enfin, c'était effectivement vrai jusqu'à ce que je tombe ces derniers jours sur le post de Wallace : le 7 est-il un mental ?

Ceci dit, en continuant mon auto-observation, je m'aperçois que je me mets au minimum une fois par jour en colère (sans compter les fois où je réussis à bloquer la colère et où je la remplace par autre chose). Alors que je ne doute, me méfie, perds confiance, passe en colère "do not disturb" (le tout confondu) ou encore demande l'avis du voisin par peur de je ne sais quoi qu'une fois tous les 3 ou 4 jours. J'ai par ailleurs l'impression d'être beaucoup trop autocentrée pour un être un vrai 6 !

 

4 / Une dernière réflexion que j'aimerai soumettre à discussion, sur ce forum, sur la hiérarchie de mes centres : chez moi, les centres instinctifs et mentaux sont à des niveaux très proches. C'est ce qui fait que j'ai autant de mal à me décider entre mentale et instinctive.

 

Jeune enfant, j'avais des problèmes d'asthme, une mère très peureuse (dès que je faisais du vélo, elle me voyait sous une voiture), mais désireuse de voir sa progéniture réussir sa scolarité (elle-même ayant été une élève médiocre). La peur de ma mère n'était pas la mienne. Elle ne m'a jamais empêchée de grimper en haut des arbres avec les enfants de voisins, quand je pouvais échapper à la vigilance maternelle. Cependant, à 5-6 ans, toute l'énergie que j'aurais voulu mettre pour apprendre à faire du patin à roulettes ("Surtout pas ! Tu vas tomber et t'ouvrir la lèvre comme la voisine"), je l'ai redirigée vers les études (activité autorisée et même encouragée).

Or, sortie des bases de lecture et d'arithmétiques, ma mère était incapable de m'aider en quoi que ce soit : les maths dites "modernes", l'allemand enseigné dans le programme pilote de mon école primaire, tout cela la dépassait complètement. Quant à mon père, il s'enfermait dans ses activités, une fois rentré du travail. Alors, j'ai été très tôt obligée de gérer tout ça toute seule… En fin de CE1, j'avais déjà choisi mes orientations professionnelles et que j'étais bien décidée à y arriver, avec ou sans aide extérieure !

 

Aussi, si j'ai bien compris ce que j'ai lu sur ce forum au sujet de la façon de "muscler" les centres, il y a de fortes chances pour que mon centre instinctif ait été contrarié (asthme + peur de ma mère = pas ou peu de sport) et que mon centre mental ait bénéficié d'un programme intensif dès l'école primaire. Or, à 5-11 ans, le type de base est déjà décidé ! Le centre support, lui, semble plus malléable aux évènements extérieurs. Par conséquent, si j'étais vraiment une mentale, y compris une 6, il est peu probable que le centre instinctif ait pu se développer à ce point. Le contraire me semble, en revanche, plus conforme à ce que j'ai pu lire ici sur l'équilibre des centres.

 

Cordialement,

Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Je me disais juste à l'instant…

Et zut, j'ai fait une faute de grammaire… :wink::crazy::calin::crazy: Va falloir passer le correcteur orthographique pour rendre mon message lisible !

Fixation quand tu nous tiens !!!! :rofl:

 

Allez ! Bon week-end de Pâques à tous ! :laugh:

Jorune.

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

Et oui, c'est week-end pascal et je ne fais donc que passer brièvement.

 

1) Process Com : c'est quand même bien ennuyeux une formation où on attribue à quelqu'un un profil de personnalité sans lui en donner la définition… Enfin passons…

J'ai repéré cette phrase : "Et, surtout, je laisse mon esprit ne penser à rien !" Est-ce que d'habitude le mental fonctionne en permanence ? Est-ce un plaisir ou une fatigue ?

 

2) "mais la certitude au moment présent que dans la situation décrite, je ne me comporterai pas de la bonne façon !"

C'est quoi la bonne façon ? Et la mauvaise ?

 

3) En quoi était-ce important de parler de tes qualités ?

 

4) Dans mon dernier message, je te disais que tes constatations étaient trop comportementales pour être décisives, et je te renvoyais aux conseils d'analyse donnés dans le mode d'emploi de ce secteur du panneau.

Ton dernier message est un exemple typique de ce phénomène. Tu n'es pas contente de constater une faute de grammaire dans ton dernier message. Et alors ! Cela ne veut rien dire. Pourquoi n'es-tu pas contente ? Et pourquoi du pourquoi ? Et pourquoi du pourquoi du pourquoi ? Jusqu'au bout.

Pour info, si je m'aperçois que j'ai oublié une virgule ou un accent dans un message, je le corrige immédiatement, quitte à aller bidouiller la base de données à la mimine si nécessaire, ce qui prend du temps. On peut trouver neuf bonnes raisons de pratiquer cela.

 

Bon week-end pascal à toi aussi. A mardi.

Très cordialement,

Fabien

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Bonsoir,

 

1) J'ai repéré cette phrase : "Et, surtout, je laisse mon esprit ne penser à rien !" Est-ce que d'habitude le mental fonctionne en permanence ? Est-ce un plaisir ou une fatigue ?
Mon centre mental fonctionne souvent, ce n'est ni un plaisir, ni une fatigue, c'est un fait .

Ainsi, quand je dois étudier un problème de façon logique, comme ici, et structurer ma réflexion pour la retranscrire, j'ai besoin de mon centre mental, alors je l'utilise. En revanche, je n'irai pas faire des mots croisés ou regarder la télé (que ce soit pour deviner qui va se faire recaler à la Star Ac' ou un documentaire animalier sur Arte, peu importe) pour me détendre. Quand je suis vraiment fatiguée, il me faut en général une demi-heure, d'activité modérée (de préférence au grand air) pour remettre les neurones en place.

Une exception cependant, quand j'ai l'occasion d'améliorer une situation (améliorer mon accent et ma compréhension de l'anglais, améliorer les résultats scolaires de ma fille, améliorer les conditions sanitaires dans le village burkinabé que je parraine) et bien, je ressens si peu la fatigue que je peux me détendre en réfléchissant car j'ai l'impression de participer alors à un projet utile à moi-même, à mes proches, ou bien à des gens que je ne connaîtrai que par photos.

 

2) "mais la certitude au moment présent que dans la situation décrite, je ne me comporterai pas de la bonne façon !"

C'est quoi la bonne façon ? Et la mauvaise ?

Le monde du travail est ce qu'il est : quand on travaille, on veut gagner de l'argent et, c'est le plus petit dénominateur commun entre toutes les salariés d'une entreprise, du PDG à l'étudiante-standardiste en CDD de 3 semaines. Cependant, je reste convaincue qu'au delà du contrat de travail, si on veut que le système fonctionne, il faut un minimum de respect mutuel et d'honnêteté dans les relations. En gros, la mauvaise façon, c'est agir contrairement à mes convictions personnelles d'ordre moral.

 

3) En quoi était-ce important de parler de tes qualités ?
Je pensais aussi que ça allait permettre d'avancer : même si j'ai tendance à considérer que d'avoir des qualités est normal, je crois que mes/nos qualités me/nous définissent autant que mes/nos défauts, à partir du moment où on a suffisamment d'objectivité pour ne pas se leurrer sur le niveau réel des qualités en question.

 

Pour info, si je m'aperçois que j'ai oublié une virgule ou un accent dans un message, je le corrige immédiatement, quitte à aller bidouiller la base de données à la mimine si nécessaire, ce qui prend du temps. On peut trouver neuf bonnes raisons de pratiquer cela.
Dans le cas présent, je n'irai pas bidouiller ton site à la mimine, quand bien même j'en aurai les compétences techniques parce que c'est ton site… pas le mien, et que je n'en suis pas administratrice. Parce que bidouiller un programme à la mimine quand on n'en est pas administrateur :

1/ c'est manquer de respect au travail que tu as fourni et que les autres personnes ont fourni depuis que le site existe.

2/ c'est, en plus, risquer de tout casser… ce qui est idiot !

 

Par contre, j'estime que, de mon côté, en tant que simple utilisateur du site, je me dois de présenter ici des textes lisibles quand d'autres personnes prennent le temps de les lire, de les commenter, d'y répondre et d'y apporter leur éclairage. L'orthographe et la grammaire font partie de cet aspect qualitatif. Et quand je décèle une faute non corrigée, j'ai la désagréable impression de ne pas avoir fait mon travail.

 

J'ai essayé d'expliciter les motifs qui déterminent mes actes et mes précédentes réflexions. Comme je l'ai dit précédemment, je me trouve trop autocentrée dans mes motivations pour faire un bon candidat pour le type 6, pas assez avare pour un 5 et trop sévère pour un 7. Je pense aujourd'hui avoir confondu mon désir d'objectivité qui est une des clefs d'une évaluation sinon juste, du moins honnête, et la notion de centre mental de l'ennéagramme.

 

Bonne soirée à tous !

Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Bonsoir,

 

Pour compléter mon précédent post :

 

Bénédicte, je me permets de citer un paragraphe relevé dans une conversation concernant l'évitement de la déviance :

Quand je vais moins bien, le formalisme prend une importance démesurée : orthographe, formule de politesse, etc. Ce n'est pas le fait de me relire et de corriger les fautes qui est ici en cause, c'est l'état d'esprit dans lequel je le fais, comme si la forme était plus importante que le fond, et que je m'attendais à avoir des remarques pour mes fautes. :confused: Quand je vais plutôt bien, j'accorde plus d'importance à la pertinence de ce que j'écris et à l'information que j'apporte (enfin, j'espère) aux autres, qui ont sans doute mieux à faire que surligner mes fautes (d'ailleurs je fais peu de fautes, sauf peut-être les accents).
J'ai parlé précédemment de mon embarras concernant la présence d'une faute de grammaire dans un post. Si je comprends la notion de déviance, un 6 se donne (ou accepte sous l'influence d'autrui, j'ai du mal à saisir) une plage de comportements acceptables. Sortir de cette plage de comportements lui demande d'aller à l'encontre de ses automatismes et lui fait peur quand bien même il a beaucoup à y gagner. Donc, respecter la grammaire et l'orthographe est ici une façon de rester dans la norme acceptable.

 

Pour ce qui me concerne.

 

J'ajouterai qu'avant que je ne travaille au contact de commerciaux, l'agencement des gras et des soulignés dans un document était même souvent le cadet de mes soucis : comment quelque chose d'aussi futile aurait-il pu changer l'utilité réelle d'un document ? N'était-ce pas perdre un temps précieux qui pouvait être beaucoup mieux utilisé à d'autres fins ? Par exemple, pour mettre en place concrètement ce qui est préconisé dans ledit document… parce que si on s'est donné la peine de rassembler toutes ces idées, c'est pour en faire quelque chose de concret !

Aujourd'hui, j'ai relié esthétique et ergonomie. Je lui accorde donc systématiquement un peu de temps quand je réalise une tâche. Toutefois, c'est là un effort actif pour aller vers les autres et non une façon de me protéger de leurs critiques. Il n'y a pas de peur, pas de doute, dans cette démarche, simplement l'intention de communiquer de la meilleure façon possible. J'ajouterai que si j'ai qualifié la réflexion logique de neutre sur le plan de la fatigue, l'ergonomie me demande en revanche toujours beaucoup d'énergie.

 

Cordialement,

Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

Je suis désolé de n'avoir pas eu le temps de te répondre les deux jours précédents. Aujourd'hui à nouveau, je serais bref car je m'accorde généreusement une petite journée de congé avant un week-end de stage. Mais je sais que Bénédicte, notre grande détectrice de 6, a l'intention de poster un message dans quelques heures. A nous deux, nous devrions être relativement complet.

 

En résumé, même si le 1 ne peut pas être totalement exclu, l'hypothèse 6 a toujours ma préférence.

 

Il y a une raison très générale qui est que très majoritairement les 1 s'identifient d'emblée dans l'Ennéagramme et facilement. Ils ne sont pas toujours convaincus de leur intolérance et de leur colère. Ils reconnaissent pourtant là généralement les critiques qui leur sont faites, et sont le plus souvent conscients de leur perfectionnisme. Après tout, leur type est orienté vers l'intérieur, et ils connaissent assez bien leur propre fonctionement.

A l'inverse, tu as débuté la conversation en disant que l'introspection n'était pas ton fort et en excluant seulement quatre types. Aujourd'hui, tu n'en es pas à m'affirmer que tu es 1, mais à essayer de m'en convaincre mentalement avec des arguments logiques.

 

A ce stade, il serait souhaitable de reprendre toute la conversation, et je crois que c'est ce que Bénédicte à l'intention de faire. Je vais donc seulement donner quelques réactions à tes derniers messages.

 

3) En quoi était-ce important de parler de tes qualités ?
Je pensais aussi que ça allait permettre d'avancer : même si j'ai tendance à considérer que d'avoir des qualités est normal, je crois que mes/nos qualités me/nous définissent autant que mes/nos défauts, à partir du moment où on a suffisamment d'objectivité pour ne pas se leurrer sur le niveau réel des qualités en question.
Le problème est que généralement on a beaucoup moins d'objectivité pour les qualités que pour les défauts. Quand on liste les qualités d'un type, la plupart des gens s'y reconnaissent : cela est appelé en psychologie l'effet Barnum, parce que Barnum disait qu'il "naît un gogo toutes les minutes" et que certaines approches ne se privent pas d'utiliser le système.

Ma foi, si nous ne nous leurrions pas sur nous-mêmes, tu ne serais pas là, moi non plus et l'Ennéagramme des personnalités ne servirait pas à grand chose. :confused:

 

Dans le cas présent, je n'irai pas bidouiller ton site à la mimine.
Je me suis mal fait comprendre. Ce que je voulais dire, c'est qu'il y a des domaines où je suis effroyablement perfectionniste, et que tous les types peuvent l'être ici ou là. Par contre, en bon 7, je ne suis pas perfectionniste pour ce qui m'ennuie. La caractéristique d'une fixation, c'est d'être présente dans tous les contextes. Un 1 est toujours perfectionniste, qu'il s'agisse d'une activité qui lui plaise, ou d'une qui lui pèse.

 

Donc, ton message du 27 mars mettant ton désir de correction de la grammaire dans un message comme représentatif de la compulsion n'était pas une preuve en tant que tel.

 

Et justement, tu écris dans ton dernier post du 30 mars : "L'agencement des gras et des soulignés dans un document était même souvent le cadet de mes soucis."

 

Répétons-le, le perfectionnisme du 1 n'est pas à géométrie variable.

 

Je me trouve trop autocentrée dans mes motivations pour faire un bon candidat pour le type 6.
Ben, je ne te trouve pas si autocentrée que cela.

 

Par exemple, dans le même message, le 29 mars, tu écris toujours à propos des fautes dans les messages : "J'estime que, de mon côté, en tant que simple utilisateur du site, je me dois de présenter ici des textes lisibles quand d'autres personnes prennent le temps de les lire, de les commenter, d'y répondre et d'y apporter leur éclairage."

Ben justement, un 1 qui serait attentif à cela (et ils ne le sont pas tous) ne le ferait pas pour les lecteurs, mais au nom d'un idéal abstrait et absolu. Un texte écrit pour lui-même bénéficierait alors des mêmes soins.

 

Il y a eu d'autres exemples dans la conversation que je n'ai pas en tête pour le moment.

 

Le fait que tu sois allée demander à Bénédicte un avis complémentaire s'inscrit dans la lignée.

 

Je pense aujourd'hui avoir confondu mon désir d'objectivité qui est une des clefs d'une évaluation sinon juste, du moins honnête, et la notion de centre mental de l'ennéagramme.
Si, le désir d'objectivité appartient bien au centre mental. Pour le 1, ce sont la justice et la morale qui comptent, et l'objectivité est secondaire par rapport à elles.

 

en poussant au besoin une violente colère
Cela aurait besoin d'être précisé. Rappelons que si la passion du 1 est la colère, sa compulsion est d'éviter la colère. Ce paradoxe donne des colères généralement retenues. Quand il y a explosion, elle est brève et est suivie de culpabilité.

 

Voilà, je n'ai pas le temps d'en dire plus. Il fait beau sur Paris et le parc de Saint Cloud m'attend. Patricia aussi.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Jorune,

 

Voilà les "oui mais" qui arrivent… (poisson d'avril).

 

Remarque préliminaire : ce n'est pas toujours une bonne idée de citer les différences avec moi comme arguments d'une différence de type. Au cas où tu serais 6, il est probable que tu sois 6 mu, avec la hiérarchie des centres mental-instinctif-émotionnel, alors que je suis 6 alpha (mental-émotionnel-instinctif). En particulier le fait que je n'ai pas fait quelque chose que tu aurais fait. J'ai un poil dans la main. Sauf quand j'ai promis (et je me suis renseignée avant de promettre).

 

Donc me voici avec le listing de la conversation sous le nez. Mon propos ici est plus d'indiquer une possible "interprétation 6" de différents comportements et attitudes.

 

- 14 mars : quand tu écartes le 8, tu dis :

Au travail, j'ai pris l'habitude de repérer les domaines de compétences (connaissance mais aussi savoir faire et savoir être) de mon entourage. Dans ma vie privée aussi, je l'avoue. Dans la plupart des cas, j'ai une liste de gens avec leurs spécialités en tête et je vais "trouver la bonne personne".
Moi aussi. Si on a besoin d'information, autant aller la chercher là où elle est fiable.

 

Je me méfie toutefois de ceux qui déclarent (ou que l'on me présente comme capable de) tout réussir ou tout connaître sur tout. Au mieux, je les écoute poliment et me forge par moi-même une opinion à partir de faits concrets, ou suite à une série de questions idiotes dont je connais déjà la réponse. Au pire, ils se prennent un trait d'humour acide…
Ceci, que je pourrais d'ailleurs reprendre à mon compte, me semble plus 6 que 1. Surtout le coup des "questions idiotes".

 

- 20 mars : au sujet des personnes dont tu n'as pas écouté les arguments valables, quand tu as fait une erreur, tu dis :

Oui, il m'arrive de rationaliser. Chez moi c'est signe de stress : on m'oblige à me justifier sous la pression (une forte pression) et je me mets à penser (et à agir) sans réfléchir.
Je note d'une part que la justification est vis à vis d'un "on", et d'autre part "penser et agir sans réfléchir" peut s'expliquer par la répression du mental d'un 6 sous stress.
En général, à ce niveau de stress-là, d'autres dysfonctionnements ont commencé à apparaître : par exemple, je commence une multitude d'activités sans les finir ne sachant plus les ordonnancer (où est la priorité ? quelle est l'importance réelle de chaque activité à mener car dans ces cas-là, j'ai acquis la certitude que je ne pourrais pas tout mener à bien et je suis déjà sous-tension à cette idée).
Ceci pointe vers une aile 7 plutôt que 5 (si le type de base est 6), le 6 aile 5 tendant plutôt à supprimer une bonne partie de ses activités sous stress.

 

- Lundi 21, sur les sous-types, quand tu dis te reconnaître davantage dans les sous-types du 1. J'ai une question sur l'inadaptation sociale. Est-ce une impression que tu as, ou bien as-tu eu un retour d'information de ton entourage ?

En effet, je me sens moi-même régulièrement en porte-à-faux avec "mes groupes" et dans ces moments je peux éprouver une impression d'inadaptation.

Comment ressens-tu le sous-type sexuel du 1 "jalousie" ?

(Je ne parle pas du sous-type conservation "anxiété", vu qu'un 6 peut s'y reconnaître…)

En quoi ne te reconnais-tu pas dans les sous-types du 6 ?

 

- Le message du 22 mars ne m'inspire pas d'autres commentaires que ceux de Fabien.

 

- 23 mars, concernant tes anecdotes :

Les courses et les cotons-tiges : peut aussi bien être interprété comme une répression momentanée du mental face à une micro-panique. Si tu es 6 mu, l'instinctif prend le relais, et l'aile 7 ajoute une certaine intempérence dans la solution du problème… (Et à mon avis, un 6 alpha un rien stressé pourra aussi bien agir de la même manière.)

La sauce aux câpres : celle-là sonne en effet plus 1 que 6, mais il peut y avoir une bonne raison bien rationnelle pour que les choses aient leur place assignée… Ma mère qui est également 6 est une maniaque de l'ordre… Pas moi (par réaction ?), tant que je m'y retrouve.

Cela dit, hier je passais un test d'anglais et à un moment j'ai failli ne pas écouter une des questions parce que j'étais en train de me tracasser sur un doute mineur (Est-ce que j'avais reporté le bon numéro sur la feuille ? Comme si ça ne pouvait pas attendre…)

Les stats commerciales : celui-là m'a fait râler, parce que je me demandais si dans ton esprit, le 6 était une sorte de carpette qui encaisse l'incompétence sans broncher pour ne pas perturber le ronron de la structure. :confused:

Je déteste l'incompétence, surtout dans les postes à responsabilité. Mes collègues ont déjà entendu quelques propos pas très nuancés de ma part sur le sujet. :blush::tongue:

Et en plus si un connard irresponsable :blush: risque de "nous" faire plonger/mettre dans le rouge (et autres catastrophes qu'un 6 ne pourra pas s'empêcher d'envisager) à cause de ses bourdes. :heart::angry: :angry:

Dans ta deuxième partie de l'anecdote, j'avais (est-ce à tort ou à raison ?) interprété la phrase de ton chef "Si on vous a nommé à ce poste, c'est parce qu'on a besoin de savoir la vérité, et non ce que l'on aimerait voir présenter !" comme un compliment pour la pertinence de tes informations.

Cela dit, il m'est arrivé de faire remonter quelques informations trop pertinentes à des personnes qui n'étaient pas en état de les entendre. Surtout quand je suis en rogne. Pour la diplomatie, il y a mieux.

 

La fin du message :

As-tu lu toute mon explication de 6 avec une aile 7 désintégrée en permanence et survoltée ???? Bravo, pas moi car je la trouve capilotractée.
sonne passablement 6 à mes oreilles.

 

- 27 mars : Te ressourcer en promenade, à partir des sensations tactiles, est une chose que je pratique assez souvent pour me calmer, et qui marche plutôt bien chez moi… sauf que quand j'ai un truc qui me tracasse vraiment, au lieu de me connecter aux sensations je le tourne, le retourne et le reretourne dans la tête et je marche à toute allure jusqu'à ce que je sois crevée, alors là la marche et les pensées finissent par ralentir (mais ça peut prendre un certain temps… enfin moins maintenant parce que je m'en aperçois plus vite et je peux alors me recentrer sur les sensations).

Je perçois des choses que les autres ne voient pas : ce peut être des failles logiques dans un projet, mais aussi des sensations dans les attitudes des gens que je ne sais pas toujours verbaliser.
Moi aussi. Mon chef me surnomme "oeil de lynx". Si je décide de faire attention, une incohérence logique me saute littéralement aux yeux.
depuis que j'ai compris que mes visiteurs n'allaient pas systématiquement vérifier si j'ai passé l'aspirateur sous mon lit, j'arrive à me détendre et je suis devenue une hôtesse acceptable.
La définition d'acceptable semble ici plus en référence à l'opinion des visiteurs qu'à un standard interne.
mais tu ne me feras pas prendre un engagement que je sais ne pas pouvoir respecter. Là, tu vas me dire que c'est du 6 tout craché ! Sauf que… ce n'est pas la peur de ne pas respecter l'engagement qui me fait reculer, mais la certitude au moment présent que dans la situation décrite, je ne me comporterai pas de la bonne façon !
Ce qui n'est pas incompatible avec le 6… pour l'avoir moi-même ressenti.
De même, un jour, j'ai râlé parce que suite à une mécompréhension du service du personnel, on m'avait attribué une double augmentation. Vu les circonstances, aucun risque que l'erreur soit découverte un jour ! Sauf que je n'avais aucune raison, ni envie d'être surpayée… Ca, beaucoup de mes collègues ne l'ont jamais compris.
Je pourrais citer un paquet d'anecdotes du même tonneau me concernant.

 

Par contre il y a quelques qualités que tu as et que je n'ai pas, par exemple je ne sais et n'aime pas cuisiner, et je ne suis pas particulièrement créative. Mais d'un autre côté j'ai des dispositions pour l'introspection…

 

Se prendre en charge soi-même vis-à-vis de la scolarité est un chose que j'ai faite moi aussi ; mes parents ayant arrêté très tôt leurs études n'étaient pas compétents pour me conseiller. Et d'ailleurs je comprenais fort bien les choses par moi-même (au moins dans le domaine scolaire…), donc pas besoin d'aide de ce côté.

 

Ton interprétation de hiérarchie des centres me laisse un peu perplexe. A mon avis, pour l'instant il vaudrait mieux se concentrer sur la hiérarchie elle-même et les mécanismes (passion, fixation…) et ne pas tenter d'interpréter. A l'époque où je voulais être 5 et pas 6, j'ai élaboré un joli paquet de constructions et interprétations à ce sujet.

 

Fabien a commenté tes derniers messages, et je commence à fatiguer un peu…

Je suis aussi sceptique que Fabien sur "trop autocentrée pour être 6". Ce que je ressens d'autocentrage chez toi me paraît tout à fait normal, après tout chacun est plus ou moins le centre de son monde (et à mon avis ceux qui ne le sont pas tendent au fanatisme ou à l'invasion :peur:), et je trouve que pour quelqu'un d'autocentré tu tiens quand même nettement compte des données extérieures.

 

Ce sera tout :laugh: pour le moment.

:kiss2:

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Harper et Fabien !

 

Vos réponses m'éclairent sur les différences concrètes qui existent entre les 1 et les 6. A leur lecture, je me range à votre avis que je suis plus proche du 6 que du 1.

 

J'aimerais toutefois valider un point. :confused: Si je suis 6, j'évite fatalement (car égotiquement) la déviance.? Que ce soit quelque chose d'aussi flagrant que "suivre aveuglément la ligne du Parti", se ranger à l'avis de la faction mafieuse la plus puissante, ou de façon plus réfléchie, "avoir le souci du bien commun" et chercher à s'intégrer dans une communauté virtuelle, ou tout simplement "avoir l'esprit de famille". En quelque sorte, j'attribue, au 6 un fort instinct grégaire que je n'ai pas vraiment développé jusqu'à présent.

 

Bon, je n'ai rien contre le travail d'équipe, bien au contraire. Cependant, comme je l'ai expliqué précédemment, je n'ai jamais vraiment été sensible au driver "soit conforme". Et, en réalité, j'ai quasiment toujours eu l'impression d'être en décalage avec ma classe d'âge, sans que cela ne me gêne vraiment (puisque je n'ai jamais cherché à corriger ce phénomène).

 

Enfant, j'avais une amie scoute. Elle me racontait ses week-ends dans la nature, et j'étais partagée entre l'envie d'aller passer la nuit autour d'un feu de camp, et cette vie en collectivité qu'elle me décrivait comme joyeuse et dans laquelle je ne voyais que de multiples entraves à l'initiative individuelle.

Adolescente, alors que certains étaient prêts à tout pour prouver qu'ils existaient, j'étais au contraire très raisonnable (il faut dire que la plupart des bêtises que je voulais faire, j'avais eu l'occasion de les tester avant, et comme j'étais plutôt mâture pour mon âge, je n'avais pas besoin de justifier de mon emploi du temps, donc pas envie de faire tout et n'importe quoi pour dépasser l'autorité parentale que j'avais déjà remise en question).

L'insertion dans la vie professionnelle) qu'à la nécessité d'avoir une bonne gestion, si bien que cette aventure a duré plus de huit ans. A l'époque, éviter la déviance pouvait effectivement signifier quelque chose dans ce cadre collaboratif, car cette histoire nous prenait en définitive pas mal de temps et d'énergie.

Depuis que le fanzine s'est arrêté, il y a huit ans!!! Bah oui, et alors, il a aussi proposé de nous transmettre systématiquement les offres d'emplois intéressantes).

Là, je suis "en pleine déviance" par rapport aux autres membres du bureau…

 

Ce que je défends, ce sont d'avantage des convictions personnelles et quand bien même elles sont argumentées et dépassionnées, je suis l'éléphant qui bouscule les règles sur l'échiquier !

 

Très cordialement,

Jorune

 

PS : Bénédicte, ce dont je suis certaine dans la hiérarchie de mes centres, c'est que l'émotionnel est réprimé.

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Bonjour Jorune,

 

(Je vais moi-même "dévier", parce que Fabien n'aime pas trop que l'on mentionne la Spirale Dynamique ici.)

Il me paraît probable que tu es actuellement dans un système de valeurs plus individuel que collectif. Dans un tel système, un 6 (généralement plus à l'aise dans les systèmes collectifs) sera davantage "autocentré" que les descriptions du type le laissent entendre, et ses motivations se feront à partir de lui-même. Mais en tant que 6, il tiendra très probablement compte des "siens" (quelle que soit sa définition des "siens" : famille, entreprise, amis, association, "la communauté scientifique", etc.)

Il me paraît également tout à fait plausible que dans une période précédente (l'insertion dans la vie professionnelle), tu étais dans un système plus collectif, et que par rapport à cette époque tu te trouves actuellement très individualiste.

 

La déviance que tu évites actuellement peut tout à fait être l'incompétence, ne pas faire le travail que tu estimes correspondre à ton poste (ou à ta place dans la famille, l'association, le fanzine, etc.). Par contre, ne pas correspondre à l'image (apparence ou discours) du groupe n'est probablement pas une déviance pour toi. Et en ce qui me concerne un groupe qui ne me laisserait pas le droit de penser par moi-même est une groupe qui ne va pas me voir longtemps.

 

Je suis moi-même très ambivalente vis à vis de la collectivité. A la fois parce que je crains souvent de ne pas être à la hauteur, d'être critiquée ou qu'on se moque de moi, alors je préfère ne pas y aller, mais aussi parce que je suis introvertie et qu'être tout le temps avec les autres me fatigue. J'ai besoin de moments à moi.

 

J'étais partagée entre l'envie d'aller passer la nuit autour d'un feu de camp, et cette vie en collectivité qu'elle me décrivait comme joyeuse et dans laquelle je ne voyais que de multiples entraves à l'initiative individuelle.
Est-ce que tu ne surévaluais pas ces "multiples entraves", les devoirs et sacrifices attendus ?

 

Là, je suis "en pleine déviance" par rapport aux autres membres du bureau…
Il est tout à fait probable que tu aies un ou deux systèmes de valeurs d'avance sur eux… (cf. http://www.enneagramme.com/Services/Stages/9_sd.htm pour la Spirale Dynamique.)

 

Mais cela suffit-il pour faire de moi une 6 ?
En soi, non. Mais la préférence pour le mental et les mécanismes du type me semblent présents.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour,

 

Je voudrais ajouter aux justes réflexions de Bénédicte qu'un 6 n'est pas loyal à tous les groupes auxquels il appartient. De très nombreux 6 ont une loyauté, et une seule.

 

Je connais par exemple des 6 loyaux à une association. C'est leur groupe. Ils appartiennent par obligation à d'autres groupes (entreprise, famille) sans avoir un lien de loyauté avec eux, ou en ayant un lien considéré comme secondaire par rapport au premier.

 

Enfin, un 6 peut être loyal à une partie de ce que l'on considère, vu de l'extérieur, comme son groupe. Par exemple, en entreprise un 6 se trouve forcément dans un groupe qui est le service dans lequel il travaille. Il peut ne guère ressentir de loyauté envers son service, parce que sa loyauté s'exerce vis-à-vis de la direction générale, ou même de l'entreprise en tant que telle.

 

Le problème de la loyauté du 6 est donc extrêmement complexe, parce qu'il faut identifier à quoi il est loyal, et à quoi il ne l'est pas.

 

Ce n'est qu'alors que le mécanisme de la déviance peut aussi être compris, la déviance étant tout ce qui peut être perçu comme déloyal.

 

Ces précisions étant données, je ne peux que conclure en reprenant la phrase de Bénédicte : "La préférence pour le mental et les mécanismes du type me semblent présents." Ceci est vrai depuis longtemps (cf. mon message du 17 mars), et la situation ne me paraît pas avoir vraiment changé.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonsoir à tous,

 

Je ne peux que conclure en reprenant la phrase de Bénédicte : "La préférence pour le mental et les mécanismes du type me semblent présents."
Oui, effectivement, je suis bien de type 6, et plus exactement de type 6 mu.

 

Il me paraît probable que tu es actuellement dans un système de valeurs plus individuel que collectif. Dans un tel système, un 6 (généralement plus à l'aise dans les systèmes collectifs) sera davantage "autocentré" que les descriptions du type le laissent entendre, et ses motivations se feront à partir de lui-même.
Même s'il est vrai que jusqu'à présent j’ai alterné (je ne sais pas si le mot est bien choisi car en fait, j'ai l'impression d'une continuité) les systèmes de valeurs collectifs et les périodes individualistes, j'ai l'impression d'avoir passé davantage de temps dans le second type et d'être, en définitive, plus constructive en tant qu'individu. Ce qui me révulsait le plus chez les scouts, c'était, je crois, de porter un uniforme ! :sick::angry: La discipline (en tant que fin en soi) me posait un problème, même si j'admettais (et j'admets toujours) qu'un minimum de rigueur est nécessaire (et que ce minimum est somme toute assez haut).

 

La déviance que tu évites actuellement peut tout à fait être l'incompétence, ne pas faire le travail que tu estimes correspondre à ton poste (ou à ta place dans la famille, l'association, le fanzine, etc.).
Non, enfin, plus maintenant… J'ai eu des périodes difficiles lors de grosses remises en cause : que ce soit avec la naissance de ma fille (il y a 7 ans) et sur le plan professionnel (il y a 3-4 ans). Depuis, j'ai pris du recul vis-à-vis de cela.

Il y a 3-4 ans, lorsque j'ai pris un nouveau poste, j'ai eu effectivement plus que des doutes sur mes capacités à l'assumer. J'ai même eu l'impression de régresser sur le plan humain et en maturité à ce moment là, et j'étais passé dans une phase de crise où mon instinct de conservation semblait guider la plupart de mes actions. Je savais pertinemment où je devais aller, la question était plutôt de savoir si j'aurais l’énergie nécessaire pour aller jusqu’au bout. Après plusieurs mois très galères, il en est sorti une méthode et des outils de travail cohérents. Pour ma part, j'en suis sortie avec une autre ouverture d'esprit : maintenant, je travaille à mi-temps. Je n'ai pas (plus) peur de ne pas être à la hauteur en terme de compétences ou de responsabilités professionnelles et partager avec d'autres ce savoir-faire durement acquis me paraît aujourd'hui indispensable (en terme de survie de l'entreprise, comme de survie du savoir-faire en question). J'ai d'ailleurs rédigé un mode d'emploi de mes différents outils.

 

Là, je suis "en pleine déviance" par rapport aux autres membres du bureau…
Il est tout à fait probable que tu aies un ou deux systèmes de valeurs d'avance sur eux…
Tant pis pour moi, je resterai une martienne :crazy:, mais je refuse catégoriquement de me soumettre à toute forme de nivellement par l'opinion générale. :proud:

 

Enfin, un 6 peut être loyal à une partie de ce que l'on considère, vu de l'extérieur, comme son groupe. Par exemple, en entreprise un 6 se trouve forcément dans un groupe qui est le service dans lequel il travaille. Il peut ne guère ressentir de loyauté envers son service, parce que sa loyauté s'exerce vis-à-vis de la direction générale, ou même de l'entreprise en tant que telle.
Il faudra que je creuse l'analyse de mon propre système de loyauté, ultérieurement, sur le forum des 6, dans la conversation sur la déviance. Si j'ai bien compris, ça bouge aussi en fonction de l'échelle de maturité (est-ce le terme approprié ?) proposée par la Spirale Dynamique. Mais bon, ça ce sera pour plus tard.

Je préfère procéder dans l'ordre.

 

La question du type de base plus variante semble close : je valide le 6 mu. Je reste plus réservée sur l'aile (les ailes) : j'ai des stratégies de 5 quand il s'agit de s'isoler et des impulsions de 7 quand je ramène des montagnes de cotons-tiges. Il m'est pour l'instant difficile de dire ce qui prévaut. Quant aux niveaux d’instinct, je n'ai pas bien compris comment cela fonctionnait. :confused:

 

Merci de votre aide dans la détermination de mon type. :heart::happy:

 

Jorune 6 mu (et pour le reste je ne sais pas)

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

Et bien nous y voilà ! :confused: Bienvenue dans le club des 6, club bien actif sur ce forum. :angry:

 

Partager avec d'autres ce savoir-faire durement acquis me paraît aujourd'hui indispensable (en terme de survie de l'entreprise, comme de survie du savoir-faire en question). J'ai d'ailleurs rédigé un mode d'emploi de mes différents outils.
Voilà sans doute un bout de la loyauté que nous cherchions.

 

Pour la recherche de ton aile, il s'agit encore une fois de s'éloigner des comportements. Une aile 5 signifie que l'on vit, en plus des mécanismes de son type, l'avarice et le détachement (passion et fixation du 5) ; une aile 7 ajoute elle intempérance et planification.

 

Quant aux sous-types prend le temps de relire le chapitre théorique et la description des sous-types du 6 dans le bouquin. Nous en reparlerons après.

 

Très cordialement,

Fabien

 

P.-S. : comme l'a dit Bénédicte, je ne tiens guère, pour le moment, à ce que nous parlions ici de Spirale Dynamique pour trois raisons.

- D'abord la plupart de nos lecteurs ne connaissent pas encore ce modèle complémentaire à l'Ennéagramme et je tiens à ce que ce forum leur reste lisible.

- Ensuite je souhaite éviter de discuter d'hypothèses usines à gaz, toujours inexactes, du genre "je suis de type X manifestant l'aile Y dans tel contexte, la Z dans tel autre, mais je réagis apparemment contrairement au type parce que dans ce troisième contexte le vMème MACHIN devient dominant, alors qu'en général?"

- Enfin, le plus souvent, il n'est pas nécessaire d'y avoir recours et je suis en toute chose partisan du rasoir d'Occam : je t'avais identifiée en 6 très tôt dans cette conversation, sans avoir eu besoin dans ma réflexion d'intégrer la Spirale Dynamique.

Une précision technique malgré tout : il n'y a pas de différence de maturité entre les vMèmes ; il y a juste une différence de capacité à gérer des conditions de vie complexes. Il n'y a donc aucune raison de préférer un vMème à un autre, et il s'agit seulement d'utiliser celui (ceux) adapté(s) à ses conditions de vie à un moment et dans un contexte donné. Ajoutons aussi que Spirale Dynamique n'est pas une typologie de personnalité (ce qui la rend complémentaire et non pas en compétition avec l'Ennéagramme), et que donc nous ne sommes pas d'un vMème, mais en manifestons plusieurs à chaque moment et dans chaque contexte, et que bien entendu ce ne sont pas les mêmes et cela peut varier au cours de l'existence.

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Bonsoir Fabien,

 

Pour la recherche de ton aile, il s'agit encore une fois de s'éloigner des comportements. Une aile 5 signifie que l'on vit, en plus des mécanismes de son type, l'avarice et le détachement (passion et fixation du 5) ; une aile 7 ajoute elle intempérance et planification.

Quant aux sous-types prend le temps de relire le chapitre théorique et la description des sous-types du 6 dans le bouquin. Nous en reparlerons après.

Oui, je pense que je vais faire une pose et retourner réléchir dans mon coin quelques temps, en tentant d'éviter les erreurs du démarrage :confused: en ce qui concerne les comportements.

 

P.-S. : comme l'a dit Bénédicte, je ne tiens guère, pour le moment, à ce que nous parlions ici de Spirale Dynamique.
Ton blog sur ce sujet est en tout cas sympa à feuilleter. Il me rappelle un cours que j'avais suivi il y a 27 ans en fac. Sauf que ce n'était pas avec des couleurs mes avec des groupes de deux lettres, et que cela s'adressait à l'analyse de l'organisation sociale des civilisations passées.

Ceci dit, pour l'heure, j'ai assez à faire avec l'ennéagramme (comme l'anecdote sur la Process Com l'a démontrée, je n'y connais rien en psychologie, alors je ne vais pas me lancer dans une usine à gaz pour l'instant).

 

A bientôt, et merci à tous de votre aide? :happy::angry:

Jorune (6 mu)

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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  • 1 month later...

Bonjour à tous,

 

Je me permets de reprendre la détermination de mon type là où je l'avais laissée… Et de continuer par les ailes et les instincts.

 

Pour ce qui est des ailes, j'ai l'impression de passer alternativement du 7 au 5 et du 5 au 7 selon les périodes de ma vie comme si je favorisais une stratégie plutôt que l'autre au gré des événements, avec toutefois une préférence marquée pour l'aile 7.

 

La notion de planification est me semble-t-il, liée à l'illusion que je pourrais maîtriser (fiabiliser) à 100% mon environnement pour peu que je fasse tout bien ou que je mettre en place une façon de faire fiable avec des personnes fiables. Il y a dès lors un grand désir d'agir avec l'espoir d'arriver à une situation, sinon idéale du moins nettement améliorée dont tout le monde profitera. Dans ce genre de situation, j'ai l'impression que l'instinct social prédomine avec un mélange de devoir (6) et de sacrifice (7).

Cette belle stratégie gagnant-gagnant a aussi son revers négatif : une tendance à râler et à tout envoyer ballader quand la frustration (souffrance) devient trop forte. J'ai commencé pendant mes vacances un livre intitulé "Comment gérer les personnalités difficiles ?" Et je suis tombée sur deux descriptions qui font plus ou moins sens pour moi : l'anxieux et surtout le type A. Je ne manifeste que rarement ces traits au niveau des descriptions caricaturales présentées dans le bouquin (enfin il me semble), mais je ne peux nier ces tendances dans mon caractère.

Quand je creuse le pourquoi de ces comportements, je trouve la peur (la panique) et le refus violent de la frustration (tout ces efforts consentis pour rien !).

 

L'aile 5 me semble moins développée. Liée au désir de s'économiser physiquement ou émotionnellement. J'ai l'impression qu'elle a été longtemps liée chez moi à un début d'affaiblissement du centre support (donc à un début de désintégration vers le 9 ?).

Récemment (c'est à dire il y a deux ans environ), j'ai commencé à utiliser l'isolement de façon volontaire et plus posée, pour réfléchir et prendre du recul, sans que ce soit lié directement à un désir d'économie. S'isoler pour relativiser un événement, pour apprécier une situation à sa juste mesure, et non plus pour se protéger d'un possible problème à venir.

 

Pour ce qui est des instincts, j'ai pris conscience que mes instincts de conservation et social avaient longtemps guidé la plupart de mes choix… Pas toujours au mieux, hélas, car quand tout devient question de survie ou de devoir, on manque franchement d'objectivité. Je ne renie pas pour autant cette partie de ma personnalité car elle me confère une grande tenacité, mais j'essaie aujourd'hui de mieux équilibrer mes préoccupations et de rendre à César ce qui lui appartient !

Je ne comprends pas trop à quoi correspond le niveau sexuel pour un 6, sans doute ne me concerne-t-il pas pour l'instant.

 

En conclusion, je pense être 6 mu aile 7 (peut-être un début d'aile 5 ?). Et pour le sous type : conservation ou social.

 

Bien cordialement,

Jorune 6

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

Si on dispose des deux ailes, il est normal de s'appuyer plus sur l'une ou l'autre en fonction des contextes et des moments. C'est bien un des intérêts d'avoir deux ailes : apporter un peu plus de flexibilité, de capacité à s'adapter aux diverses situations de l'existence.

 

C'est classique aussi de se retrouver dans les manifestations de plusieurs instincts. La théorie de l'Ennéagramme nous dit simplement qu'il faut les améliorer dans l'ordre de leur apparition : conservation, puis social, puis sexuel.

 

Sinon, je n'ai rien à redire à ton analyse.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Je suis donc 6 mu, aile 7 > 5. Mon sous-type instinctif actuel est social et il est probable qu'il a "dégringolé" (est-ce le mot juste ? j'en doute…) au niveau conservation, il y a quelques années suite à des soucis de santé… pour remonter un peu ces derniers temps (avec en prime l'appartition d'une discrète aile 5).

 

N'ayant rien à ajouter, et à moins que quelqu'un souhaite évoquer d'autres arguments, je pense que tu vas pouvoir fermer cette conversation qui a atteint son objectif.

 

Mais avant cela, je remercie ceux (et celles) qui m'ont aidée dans cette démarche ! :happy:

 

Jorune 6 mu, aile 7-5, sous type social

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jorune,

 

Tes désirs sont des ordres1… Je ferme la conversation.

 

Très cordialement,

Fabien

 

1 : enfin… pas tous quand même ! :happy:

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