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Leçon de base du 6, selon Michael Goldberg


Johnybegood

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Bonjour à tous,

Je sais que je débute dans l'utilisation de l'ennéagramme, mais une phrase sur les 6, telle quelle est visible dans l'article d'Enneagram Monthly de Michael Goldberg à propos de l'analyse de l'Odyssée, me paraît extrêmement obscure…

Il me semble être capable de comprendre tout ce qu'il dit sur les autres types, mais pas du tout celui sur le 6, alors que c'est celui que j'aimerai le plus comprendre de tous !
Pourrais-je avoir un éclairage technique et 6 sur le problème… Merci !

Take care
Philippe

Phil, 6 alpha, aile 7, sous type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Philippe,

 

Ne pourrais-tu pas recopier ici la phrase qui te pose problème. Cela m'éviterait de relire tout l'article de Goldberg et surtout d'essayer de deviner quelle est la portion de texte concernée.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

Voila donc l'extrait (pas de problèmes de copyright ?) :

L'étape suivante est chez les Lestrygons, où le soleil ne se couche jamais. Les lumières sont toujours allumées. Imaginez un endroit où le soleil ne se couche jamais parce que les citoyens veulent toujours voir ce que chacun fait. Ce sont des 6.

EM : Il perd beaucoup de ses hommes là, n'est-ce pas ?

MG : Oui, il les perd parce qu'il ne fait pas confiance à sa propre autorité intérieure, la leçon de base du 6. Il ne refera pas la même erreur.

C'est l'expression "sa propre autorité intérieure" que je ne comprenais pas… Je pense que je peux le comprendre comme "son propre sens des responsabilités"…

Arrêter de manipuler les gens pour les forcer à nous aider, car c'est la seule situation et les seuls moments où l'on ne se sens pas seul : être soumis à une autorité extérieure plutôt qu'à la sienne…

C'est plutôt confus… Désolé…

Très cordialement,
Philippe

Phil, 6 alpha, aile 7, sous type sexuel

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J. Robert Oppenheimer

Bonjour,
 

Arrêter de manipuler les gens pour les forcer à nous aider car c'est la seule situation et les seuls moments où l'on ne se sens pas seul.

De mon point de vue, le fait de dire "manipuler les gens est l'autorité" est un abus de langage dans la mesure où il s'agit d'un contenu (moral) et non d'un contenant. Autrement dit, je considère que le concept d'autorité (celui qui exprime l'inverse même de la liberté) peut s'appliquer à toute "loi". Le fait que "manipuler n'est point louable" semble être est une loi qui vous est bien subjective ; elle n'est pas universelle.

Autorité, dans le contexte sus-cité, j'ose le voir comme "conscience" ou en terme freudien "surmoi". Le juge qui serait en chacun de nous. La voix intérieure qui peut prendre des apparences parfois tyranniques et oppressantes.

L'autorité intérieure est peut-être celle en qui nous devrions avoir confiance, mais en tant que 6, le fait que les autres aient une bonne image de nous est un besoin, nous devenons dépendant de l'autre et nous perdons alors, de ne pas écouter notre conscience qui, ici, devrait nous rappeler un contenu moral du type "ai confiance en toi".

J'ai l'impression que mon message est alambiqué. Si c'est effectivement le cas, veuillez m'en excuser, et je pourrais reformuler.

Au plaisir,
JRO

Oppie (E6 alpha, aile 5)

"L'optimiste pense que ceci est le meilleur des mondes possibles. Le pessimiste craint que ce ne soit vrai." (J. Robert Oppenheimer, 1904-1967)

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J. Robert Oppenheimer

Bonjour,

Sans problème pour une reformulation.
 

Oui, il les perd parce qu'il ne fait pas confiance à sa propre autorité intérieure, la leçon de base du 6.

L'autorité intérieure est une partie de nous, nécessairement intérieure, qui est autoritaire. C'est-à-dire une partie de nous qui exerce une autorité, qui ne laisse point de liberté aux autres parties de nous. C'est une partie qui dicte ; on peut la nommer, pense-je, la conscience. La voix intérieur "tu devrais", "tu ne devrais pas", "c'est bien", "c'est mal".

En réalité, je pars du principe qu'un contenu moral universel, donc propre à chaque individu, est : "ai confiance en toi". L'autorité intérieure tente donc de nous rappeler ce message, parfois de nous y forcer. Et lorsque nous ne le faisons pas, que nous sommes dépendant de l'image que l'autre a de nous, nous n'obéissons pas à notre autorité intérieure. Et à force ne pas lui obéir, à force de refouler et de lutter, cela entraine une déviance.

La déviance du 6, c'est l'illustration même de la cocotte-minute. Ladite cocotte, c'est le fait de contenir toujours et de lutter contre notre conscience. "On peut se mentir à soi-même, mais difficilement se croire." Au fond, je pense que nous savons tous qu'il faut avoir confiance en soi et que nous y obéissons tous à plus ou moins grande échelle. Lutter contre cette vérité nous fait souffrir, nous rend infidèle face à nous-même et, finalement, entraine la déviance.

Voici pourquoi : "Il les perd parce qu'il ne fait pas confiance à sa propre autorité intérieure, la leçon de base du 6."

Ce n'est que mon point de vue.

Amicalement,
JRO

Oppie (E6 alpha, aile 5)

"L'optimiste pense que ceci est le meilleur des mondes possibles. Le pessimiste craint que ce ne soit vrai." (J. Robert Oppenheimer, 1904-1967)

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Merci Oppie pour cet éclaircissement, tu m'as permis de comprendre plusieurs choses.

 

Merci,

Philippe

Phil, 6 alpha, aile 7, sous type sexuel

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Bonjour Phil et JRO ,

De mon point de vue, ce qu'exprime Michael Goldberg est tout simplement une invitation pour le 6 à pratiquer son idée supérieure, la confiance.

Le 6 réprime le centre mental et, à ce titre, se trouve avoir un problème avec la confiance (comme toute personne réprimant le centre mental). Qui plus est, la fixation du 6 est bien le doute-suspicion, c'est à dire l'état dans lequel se trouve le centre mental dans l'ego : le 6 doute de tout, des autres et aussi de lui-même et de ses capacités, connaissances, etc. C'est ce qu'exprime Goldberg lorsqu'il parle des citoyens qui veulent toujours savoir ce que chacun fait : en pensant tout savoir, le 6 pense qu'il atténuera ce doute (alors que dans la "réalité", c'est exactement le contraire qui se produit).

Lorsqu'il commence à s'intégrer, le 6 lâche progressivement le doute qui l'habite, et il devient ainsi de plus en plus capable de confiance, que ce soit envers les autres ou bien envers lui-même : il n'a plus besoin de validation extérieure, il est capable de se faire confiance. Voilà, à mon sens la leçon de base du 6, tel que Golberg la voit illustrée dans l'Odyssée.

Très amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Merci Éric,

J'ai pu enfin comprendre la foi "faith" que l'on trouvait dans beaucoup de sites internets anglophones… Dans l'Harrap's, à "confiance" on trouve "trust, confidence, faith"… CQFD !!!! J'avais du mal à me situer dans ce concept de foi…

Merci à toi.

Phil, 6 alpha, aile 7, sous type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

Éric : entièrement d'accord avec toi, bien sûr. La phrase de Goldberg est à prendre au premier degré, très simplement, comme une incitation à lâcher le doute, à faire, et à se faire, confiance.

Oppie : la leçon de l'Ennéagramme, c'est que nous devons lâcher notre centre préféré pour s'ouvrir aux deux autres et rétablir l'équilibre de sa personnalité. Attention à ne pas utiliser ce panneau de message comme un moyen de faire l'inverse. :tongue::happy:

Philippe : le 6 a tendance à chercher confirmation de ce qu'il pense à l'extérieur de lui-même, parce qu'à l'intérieur, il doute. L'intégration doit donc lui permettre de saisir que sur de nombreux points, il fait autorité. (Je crois qu'il faut dans la phrase de Goldberg voir cette distinction entre être une autorité et faire autorité.
Quant à la foi, c'est plus que la simple confiance. Tu peux à ce sujet lire une conversation, assez ancienne, sur la foi.

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour à tous,

 

Dans mon expérience, une condition préalable au développement de l'autorité intérieure et de la confiance est la conscience, puis l'acceptation, de son propre impact sur le monde.

 

Si je reconnais et accepte que mon avis et mon action aient une influence sur ce qui m'entoure, alors je n'ai plus à sous-traiter/projeter systématiquement la prise de décision ou l'action.

 

:confused:

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

Accepter d'avoir un impact sur le monde… Mais si l'impact est dévastateur et me fait me retrouver seul !!! Je n'ai pas le droit de choisir… Je ne sais pas ce qui est bon… Ni pour moi, ni pour les autres… On doit le me dire…

 

Phil, 6 alpha, aile 7, sous type sexuel

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Salut Phil,

 

"Accepter d'avoir un impact sur le monde… Mais si l'impact est dévastateur et me fait me retrouver seul !!! Je n'ai pas le droit de choisir… Je ne sais pas ce qui est bon… Ni pour moi, ni pour les autres… On doit le me dire…"

 

Qui est ce "on" avec un grand O ? Qui sait mieux que moi ce qui est bien ou mal ? Qui est plus à même que moi de poser jugement moral sur l'impact que j'aurai sur le monde ? Mon patron, mes parents, le président des Etats-Unis, le pape ?

 

Croire, ressentir, savoir, vivre dans mon for intérieur que je PEUX prendre une décision pour moi, même en étant consciente des risques d'erreur ; faire un choix en acceptant qu'il soit le meilleur même s'il n'est pas parfait ; foi que j'en tirerai des leçons si je me suis trompée ; foi que la fin du monde ne m'attend pas de l'autre côté de la porte, et que si elle m'attend, il ne me sert à rien de passer ma vie à la craindre et à me battre contre elle en oubliant de respirer au passage.

 

Nous sommes tous des humains, nous pouvons tous nous tromper. Nous pouvons apprendre à assumer ce risque d'erreur, cette incertitude qui nous habite, ce "et si" qui est si profondément en nous, les 6.

 

J'ai foi que j'agis au meilleur de mes connaissances, j'ai foi que je suis de bonne foi, j'ai foi en mes capacités à réussir par moi-même, j'ai foi en la vie qui pardonnera mes erreurs, j'ai foi en ceux que j'aime et qui me soutiendront, j'ai foi malgré la bêtise, foi malgré le doute, foi malgré l'ignorance et la confusion.

 

Au fond de mon coeur je le sens. Plus je m'écoute, plus je le sens, plus je le sens, plus je suis bien.

 

Nous les 6, je le réalise de plus en plus, nourrissons tellement de croyances irrationnelles fondées sur des hypothèses farfelues.

 

"Et si ce que je faisais avait un impact dévastateur sur le monde et que je me retrouvais seul ?"

 

Combien y a-t-il de chances que le pire arrive ? Et si le pire arrivait, que pourrais-je faire pour l'empêcher ? Autant me dire que si le pire arrive, j'y ferai face, car nous y faisons face. Nous en avons les capacités, nous en avons la force. En attendant je vis, et si les pires horreurs de mon imagination hyperactive se concrétisent, je survivrai. Mais comme la plupart du temps il n'en est rien, je préfère profiter de ce qui m'a été donnée et choisir par moi-même. Ainsi je suis en paix avec ma conscience. Que je nage avec ou contre le courant, cela n'a peu d'importance si en mon âme je vis en harmonie avec ce que je sens comme beau, bon et vrai.

 

J'ai eu si peur que ma mère meurt. Et elle est morte. Puis j'ai eu si peur de perdre mon père. Et il est mort aussi. Mais je suis encore là. Et ma peur n'a rien changé à cela. L'idée de la mort, de la fin, de la catastrophe est pire que la mort, la fin ou la catastrophe elle-même. Autant nourrir mon âme d'images d'amour, d'image de réussite, de sentiments de bonheur et de bien-être.

 

Lorsque je saurai transformer ma peur de la solitude en amour du silence, lorsque je saurai transformer ma crainte de l'avenir en plénitude du présent, lorsque je croirai, avec mon coeur, mon corps et mon esprit, que je suis la mieux placée pour décider pour moi, alors j'en ressentirai un bien-être si profond que je ne pourrai faire autrement que de continuer à avoir cette foi. Aujourd'hui je n'ai pas atteint cet idéal, mais ma foi le nourrit.

 

En attendant, je pratique des exercices de Fabien et Patricia. Prendre de petites décisions, sans demander l'avis de personne. Mesurer leur impact, sur moi, sur les autres.

 

Récemment, j'ai pris une décision très importante. J'ai pris cette décision avec foi, malgré les "et si", malgré la pression réelle ou imaginaire de toutes les autorités extérieures qui semblaient vouloir s'arracher ma liberté. J'ai le sentiment d'avoir repris du pouvoir sur ma vie. D'avoir fait autorité m'a redonné encore plus d'espoir et de confiance en moi, en la vie, en les autres. Je peux constater l'impact positif que cela a sur mon entourage. Une sorte d'inspiration. Je suis en paix avec ma conscience car j'ai eu foi en moi. Je me sens libre, légère et sans regrets. J'ai l'intuition que je suis en symbiose avec l'énergie qui m'entoure, la mienne, celle des autres et la nature. Pour une fois je ne suis pas tiraillée intérieurement, déchirée, comme un paradoxe vivant qui tente de réconcilier des extrêmes.

 

Chaque jour je choisis une petite chose, avoir la foi. Approcher l'obscurité avec une lumière intérieure. Celle de l'extérieur risque de s'éteindre, de disparaître. La lumière de mon âme est inépuisable. Au lieu d'attendre l'approbation extérieure, je projette mon état de confiance sur le monde extérieur.

 

Et demain je douterai, et j'aurai peur. Mais j'espère me rappeler, je veux me rappeler, aujourd'hui, maintenant, à quel point il est bon d'être courageux, à quel point c'est un cadeau que je me fais à moi-même, et qui par ricochet libère mon entourage. Je sais qui je suis, je sais où je dois aller, je sais ce que je dois faire.

 

Cela calme mon angoisse, de me parler ainsi. La lumière de la confiance remplace l'obscurité de la peur. J'ai toute l'Energie en moi, toutes les ressources, pour faire face à ma vie.

 

La pire chose, la vraie, serait de mourir, aujourd'hui, avec le sentiment d'avoir passé ma vie à chercher la vérité à l'extérieur au lieu de simplement la vivre de l'intérieur.

 

Rassurons-nous. Tout ira bien. Tout es ok. On est normal. Les autres aussi. Juste des êtres humains.

 

Marie-Hélène

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

Bénédicte parle à juste titre de prendre conscience, puis d'accepter, son impact sur le monde. Je ne sais pas si cela t'aidera, Philippe, mais la prise de conscience me semble facilitée par ce constat : pour paraphraser Paul Watzlawick, on ne peut pas ne pas avoir un impact sur le monde. Même si tu ne fais rien, si tu vis à l'écart du monde, cette inaction et cet isolement constituent un message à l'égard dudit monde et ont donc forcément un impact sur lui.
De plus, le refus d'impact conduit à l'isolement et crée cette solitude qui tant et tant t'effraie. Comme souvent en Ennéagramme, le remède renforce le mal qu'il est censé soigner.

Marie-Hélène, je suis d'accord avec ton vibrant plaidoyer pour la confiance en soi. Cependant, une phrase me paraît inexacte, voire dangereuse : "Qui sait mieux que moi ce qui est bien ou mal ? Qui est plus à même que moi de poser jugement moral sur l'impact que j'aurai sur le monde ?" Pour les raisons suivantes :

  • En termes de Spirale Dynamique, elle est une exacerbation du vMème ROUGE ("Personne ne me dira ce que je dois faire"), ce qui est une réaction inappropriée à l'autoritarisme moral de BLEU.
  • En termes de type 6, elle est une réaction contrephobique, donc égotique, (manifestée par le point précédent) : plutôt que d'être soumis à une autorité extérieure, je nie toute autorité et donc en fait, je me coupe de ma vertu de confiance.
  • En termes du centre mental, elle est très probablement un paradoxe. Je suppose qu'il doit t'arriver de poser un jugement moral sur ce que disent, proposent et font ton "patron, [tes] parents, le président des États-Unis, le pape".
  • En termes de théorie de l'Ennéagramme et plus généralement de développement psycho-spirituel, elle est une impasse. Nous sommes dans notre ego comme un poisson dans l'eau et, pour en sortir, nous devons a minima faire suffisamment confiance à une autorité extérieure pour accepter qu'elle nous signale l'égocentrisme de nos comportements. Hitler, pour prendre un exemple extrême, était totalement convaincu que ce qu'il faisait était un acte nécessaire pour le bien du monde… et on sait ce qu'il advint.

L'intégration pour un 6 passe par un équilibre subtil entre confiance en soi et confiance en l'autre. Toute personne a besoin d'apprendre cela, mais c'est plus difficile pour le 6 à cause du piège de la contrephobie.

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour et merci à tous,

 

Merci… Je suis touché par vos interventions, merci…

 

Take care,

Philippe

Phil, 6 alpha, aile 7, sous type sexuel

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  • 5 weeks later...

Bonjour,

Fabien dit qu'avoir "confiance en soi et confiance en l'autre", pour un 6 contre-phobique c'est plus difficile…
Comment développer cette confiance en l'autre ? Sans tout donner et se rendre compte qu'il ne fallait pas faire confiance… :peur:

Exemple : dans mon travail avec ma hiérarchie 8.

Merci pour vos réponses,
Corinne

Type 6, variante mu, sous-type conservation

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Bonjour Corinne,

 

Le problème du 6 est peut-être qu'il accorde trop d'importance au fait d'avoir donné sa confiance à tort. Cela arrive à tout le monde, et ce n'est pas une raison de ne pas recommencer. Le monde est quand même meilleur si on fait confiance et qu'on se trompe parfois, plutôt que de ne systématiquement pas faire confiance.

 

Bien entendu, cela n'empêche pas qu'il faut évaluer les risques potentiels à faire confiance. Je pense que le 6 se fait alors trop de scénarios catastrophiques. Peut-être pourrais-tu t'imposer de ne pas examiner plus de trois hypothèses ?

 

Très cordialement,

Fabien

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