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l’ennéagramme

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Confirmation type 9


Christine

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Bonjour à tous,

 

Quand j'ai découvert l'ennéagramme, je me suis tout de suite identifiée au type 1 pour la colère, la rigueur. Puis petit à petit, au fil de mes lectures sur le forum, je me retrouvais bien dans certaines descriptions du 2, du 3, du 4, du 7, du 8 et du 9 (rien que ça !). J'avouerai que j'ai quelques préjugés sur le 9, et c'est malheureusement le type auquel j'ai l'air de correspondre le mieux.

 

J'ai toujours su clairement ce que je ne voulais pas, mais j'ai beaucoup de mal à définir ce que je veux. il est vrai que je me retrouve dans la phrase "je suis bien, je suis tranquille", mais je n'en tire pas de fierté. Plutôt une faiblesse, une certaine honte. Je pense que cela est dû à l'influence de mon père 8, qui a toujours voulu que je développe mes qualités et que je ne dorme pas sur mes lauriers !

 

Orientation : acceptation, soutien

Je peux dire que j'accepte plus les autres que moi-même, quoique j'ai tendance à imiter mon père. Je suis dure avec les gens qui "n'évoluent pas", ne développent pas leurs qualités, et tolérante avec ceux qui font un effort tant bien que mal.

 

Compulsion : éviter les conflits

C'est vrai que j'essaye d'être bien avec tout le monde, et je reconnais que cette attitude provoque finalement plus de conflits. Par exemple, quand j'étais à l'université, j'avais du mal à me positionner vis-à-vis des groupes qui se formaient. Je voulais être bien avec tout le monde, et provoquais parfois des malentendus quand je parlais indifféremment avec un groupe, puis avec un autre.

 

Passion : paresse

Je ne sais pas quoi dire, car je le vis un peu honteusement. D'un côté, cela permet de se retrouver seul et sans conflits, mais d'un autre et surtout quand je repense à mon adolescence, je trouve que j'ai perdu beaucoup de temps à ne rien faire.

 

Vertu : activité

Une fois que je trouve une motivation, je fonce. Et c'est dans ce moment que je me sens bien, d'où l'impression que je me sens mal quand je suis dans un état de paresse.

 

Mécanisme de défense : narcotisation

Je m'y retrouve : quand j'étais adolescente et que je me retrouvais seule à la maison, je regardais beaucoup la TV. Ensuite, étant étudiante, je me suis rabattue un peu plus sur la nourriture. Et en général, je commence beaucoup d'activités avec énergie, et au fur à mesure, je me lasse et cherche à faire autre chose. Je lis également beaucoup de livres, je dirais plus par narcotisation car j'ai du mal à retenir des choses que je trouve enrichissantes.

 

J'ai eu du mal à écrire tout cela, car je n'aime pas faire allusion à mes moments d'oisiveté et d'intolérance, mais je me comprends un peu plus sachant que le 9 a pour centre préféré l'instinctif et qu'il réprime aussi ce centre. Je suis toujours tirée entre deux forces. Je sens que j'ai la possibilité d'être active, mais en même temps je me stoppe. Une de mes professeurs d'anglais me l'avait déjà dit il y a bien longtemps ; je sais la réponse, je veux participer, la prof me voit et voit mon attitude positive, mais au dernier moment je ne lève pas la main pour parler et me tait.

 

Pour aujourd'hui je termine là. Tout cela me parait bien du type 9, mais j'aimerais une confirmation extérieure.

 

Cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

Je suis encore loin d'être convaincu par le type 9, mais ça viendra peut-être !

"Je me suis tout de suite identifiée au type 1 pour la colère, la rigueur."
Oui, ce sont des caractéristiques du 1 et guère du 9. Peux-tu nous en dire plus à ce sujet ? Notamment, qu'est-ce qui te met en colère ? Comment vis-tu cette colère ? Comment la manifestes-tu ? A propos de quoi es-tu rigoureuse ? A propos de quoi ne l'es-tu pas ?

"Je peux dire que j'accepte plus les autres que moi-même, quoique j'ai tendance à imiter mon père. Je suis dure avec les gens qui "n'évolue pas", ne développe pas leurs qualités, et tolérante avec ceux qui font un effort tant bien que mal."
Tout cela peut aussi être très 1. Comment se manifeste cette dureté avec les gens qui n'évoluent pas ?
Que n'acceptes-tu pas en toi ?

"C'est vrai que j'essaye d'être bien avec tout le monde."
Pourquoi ? Éviter les conflits est-il la motivation principale ? Ou est-ce au nom d'autres valeurs ? Si oui, lesquelles ?

"Passion : paresse
Je ne sais pas quoi dire, car je le vis un peu honteusement."

La passion de paresse du 9 n'est pas une paresse à faire, mais à se connaître.
Le 9 peut bien évidemment aussi se montrer paresseux à faire. Il y a aussi souvent de la procrastination chez le 1, s'il ne sait pas exactement ce qu'il faut faire et comment. En quoi est-ce mal d'être paresseuse ? Pourquoi es-tu honteuse ?

"Une fois que je trouve une motivation, je fonce. Et c'est dans ce moment que je me sens bien, d'où l'impression que je me sens mal quand je suis dans un état de paresse."
Peux-tu préciser ? Est-ce vraiment une question de motivation ? Aurais-tu un exemple ?
Peux-tu aussi dire comment tu te sens mal quand tu es paresseuse ? Que penses-tu de toi ? Que te dis-tu ?

"J'ai eu du mal à écrire tout cela, car je n'aime pas faire allusion à mes moments d'oisiveté et d'intolérance."
Quelle est la fréquence de ces moments ?

"Une de mes professeurs d'anglais me l'avait déjà dit il y a bien longtemps ; je sais la réponse, je veux participer, la prof me voit et voit mon attitude positive, mais au dernier moment je ne lève pas la main pour parler et me tait."
Pourquoi ne lèves-tu pas la main ? À quoi bon (9) ou peur de l'erreur (1) ?

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Merci pour ton message, je vais prendre un peu le temps pour y répondre franchement.

 

Après relecture de mon message, j'avais écrit quelques précisions que je me permet d'inclure avant de te répondre :

 

- Première identification au type 1 : je pense que les autres me perçoivent comme du type 1. Critique, volonté de faire bien les choses, intervention chez les autres pour donner des conseils pour s'améliorer.

 

- Mauvaise opinion du type 9 : en fait, j'ai identifié ma mère comme du type 9. Quand j'étais jeune, je ne voulais pas ressembler à ma mère, car elle me renvoyait l'image de quelqu'un avec un manque de cohérence. Elle peut dire que tout va bien, mais avec un curieux ton dans la voix, ou avec la machoire bien serrée.

 

- J'ai l'impression que mon message précédent parle d'une autre personne. Le ton est impersonnel. (Le premier texte que j'avais fait au brouillon était plus personnel, j'ai eu du mal à écrire mes phrases. Mon coprs entier se tordait à chaque mot et je ressentais une angoisse qui grandissait au fur et à mesure que je cherchais les mots pour décrire mes sensations.) Le ton est un peu froid, on peut donc douter de l'authenticité de mon témoignage.

 

- Je précise mon âge, 29 ans.

 

- Acceptation/soutien : en dehors de ma famille, j'ai l'impression que les autres ne m'acceptent pas. Quand j'étais jeune (avant l'adolescence), j'étais assez autonome, j'avais une grande liberté et j'étais aussi souvent seule. Je pensais que les autres étaient comme moi. Et petit à petit, j'ai ressenti le monde extérieur comme hostile, et je me suis un peu renfermée sur moi-même comme pour observer les autres. J'avais plus d'inquiétude qu'un enfant de mon âge. L'inquiétude ne me dérangeait pas, mais je sentais que je m'éloignais de la réalité des autres enfants. Je perçois beaucoup de choses, mais j'ai énormément de mal à me faire comprendre, soit je deviens trop émotive (et mon langage perd beaucoup de clarté), soit je me referme sur moi-même. Maintenant c'est comme si j'avais accumulé un gros conflit interne, et j'ai besoin de lever la soupape de sécurité.

Peut-être n'ai-je pas suffisament reçu de soutien de ma propre famille pour affronter ou pour m'imposer au monde extérieur. Je ne voulais peut-être pas déranger mes parents avec mes problèmes relationnels.

 

J'ai d'autres commentaires sur la deuxième partie de mon message mais j'ai besoin de souffler et de prendre du recul.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

Prends le temps nécessaire pour toi. Je serai encore là quand tu reviendras, si Dieu me prête vie. :happy:

 

"Première identification au type 1 : je pense que les autres me perçoivent comme du type 1. Critique, volonté de faire bien les choses, intervention chez les autres pour donner des conseils pour s'améliorer."

C'est quand même rarement l'image qu'on a d'un 9.

 

"Ma mère peut dire que tout va bien, mais avec un curieux ton dans la voix, ou avec la machoire bien serrée."

Entre nous, cela non plus ne fait guère penser au 9, mais ressemble plus au mécanisme de défense du 1, la formation réactionnelle.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Moi aussi je ne suis pas encore convaincue, je ne veux pas m'adapter à un type mais me connaître objectivement… grâce à ton aide et aux témoignages du forum.

 

"Je me suis tout de suite identifiée au type 1 pour la colère, la rigueur."

Ma colère est intense mais je pense qu'elle est assez récente dans ma vie. Dans mon adolescence, je ne me souviens que d'une forte colère contre mon grand-père lors d'un repas famillial, qui avait causé une forte impression car je n'avais pas l'habitude de me manifester ainsi. Mes colères sont devenus plus fréquentes quand j'ai commencé à travailler. Je voulais faire les choses bien, et je pensais que tout le monde était comme moi. Je trouvais que les autres n'étaient pas impliqués dans leur travail. Et puis j'ai alors ressenti des souffrances que j'avais connu dans le passé. Je n'arrivais pas à participer avec les gens et je ne me suis pas rendu compte (ou ne voulais pas me rendre compte) qu'il y avait des groupes comme à l'école. Dans ma première société, il n'y avait que deux groupes, un fort et qui manipulait la direction, faisait beaucoup de bruit mais travaillait peu, et un autre plus faible qui faisait réellement le travail. Je me suis rebellée contre le groupe fort, car je l'estimais injuste, sans non plus m'identifier au groupe faible (qui acceptait ma rébellion mais qui ne cherchait pas à s'y joindre). Alors je me suis enfoncée dans le travail en me concentrant de faire les choses bien (et en me mettant en colère quand je faisais quelque chose de mal) pour ne pas me faire remarquer. Je me mettais aussi et énormément en colère (plus dans le ton et dans les gestes que par confrontation directe) contre les gens d'autres départements sur qui je dépendais pour compléter et mener à bien mon travail.

J'ajouterai que finalement j'ai souffert et je souffre peut-être encore d'un manque de reconnaissance ou plutôt d'encouragement dans mon travail.

Quant à la rigueur, c'est plus une rigueur imposée que choisie. C'est comme si je ne mérite pas ,ou ne veux pas revendiquer quelque chose que je veux. Quand je repasse ma vie, je ne peux pas dire que j'ai été malheureuse, mais je n'ai pas été heureuse non plus. C'est comme si je maintenais ce status quo. Quand je parle de rigueur, je ne fais pas d'excès dans mes dépenses, et je gère mon budget de façon plus stricte que quelqu'un de mon âge. (Je le fais essentiellement pour n'avoir rien à demander à personne en cas de problèmes.)

 

"Je peux dire que j'accepte plus les autres que moi-même, quoique j'ai tendance à imiter mon père. Je suis dure avec les gens qui 'n'évoluent pas', ne développe pas leurs qualités, et tolérante avec ceux qui font un effort tant bien que mal."

Cela revient à ce que je disais avant. Je suis dure par exemple avec mes collègue de travail, dans la mesure où ils peuvent me gêner pour mon travail, mais cette tendance est peut-être passagère. En ce qui concerne mes collègues, je les ai identifiés dans l'ennéagramme et j'ai pris un peu de recul avec mes exigences, car j'ai compris leurs limites et mes critiques face à eux ont diminué. Je n'exige plus des choses impossibles aux autres. La tendance critique est forte dans le domaine du travail.

Et dans ma vie privée, c'est plutôt le désert avec les amitiés. Je vais faire un effort pour m'observer.

Quant à moi-même, et c'est là où je vois le plus le type 9, c'est que je suis prise entre deux eaux. Je sens que j'ai la capacité pour faire plus de choses et c'est comme si je m'annulais devant l'action. C'est peut-être ça la première chose à faire, m'accepter moi.

 

"C'est vrai que j'essaye d'être bien avec tout le monde."

Eh bien, je n'essaye pas ! Je suis bien en général avec tout le monde. J'aimerais peut-être participer plus (pour ne pas avoir l'air différente), c'est pour ça que j'emploie le verbe essayer.

Si quelqu'un est contre moi, alors j'essayerai de m'adapter à lui et des fois je me perds, car je ne sais plus différencier mes désirs de ceux des autres. Par exemple quand mon père me pousse à continuer d'évoluer constamment, je suis d'accord avec sa philosophie, mais je ne sais pas si c'est moi qui le désire réellement ou si je ne fais que ressentir son désir.

 

"Passion : paresse

Je ne sais pas quoi dire, car je le vis un peu honteusement."

La paresse pour moi est l'envie de rien de particulier. Comment peut-on vivre dans notre société sans rien désirer ? Cela paraît anormal. Alors quand je ne désire rien, après j'ai une envie de désirer tout ! Bon je ferai un travail là-dessus pour donner des prioritës dans mes désirs incontrolés.

J'ai honte car, et je repète, je sens que j'ai beaucoup de possibilités. Si je me mets à la place de mon père c'est comme si je gâchais ma vie.

 

"Une fois que je trouve une motivation, je fonce. Et c'est dans ce moment que je me sens bien, d'où l'impression que je me sens mal quand je suis dans un état de paresse."

Je pense que j'ai déjà répondu à la question. Le mot motivation n'est pas bien choisi. Quand j'arrive à formuler un désir, je me mets en route.

 

"J'ai eu du mal à écrire tout cela, car je n'aime pas faire allusion à mes moments d'oisiveté et d'intolérance."

Je ne comprends pas bien ma phrase à la relecture. En fait, je n'aime pas repenser au passé en général (c'est comme une souffrance à l'intérieur de moi). Mais ça me fait mal car quand on parle entre amis, je n'ai finalement rien à dire, rien à partager. Je trouve que mes souvenirs ne sont pas importants. Mon caractère se construit sur tous mes souvenirs et j'oublie tout, ou plutôt je ne veux pas m'en souvenir. C'est triste, je n'aurais rien à raconter à mes enfants…

 

"Une de mes professeurs d'anglais me l'avait déjà dit il y a bien longtemps ; je sais la réponse, je veux participer, la prof me voit et voit mon attitude positive, mais au dernier moment je ne lève pas la main pour parler et me tait."

J'étais super-bonne en anglais, je n'avais pas beaucoup de possibilités de faire des erreurs. Peur de l'erreur, je ne pense pas. Peur de la rigolade des autres, peut-être, un peu un manque de confiance pour ma part. Pas envie de me faire remarquer, d'être différente dans une classe nulle en anglais, sûrement.

 

J'ai répondu plus vite que je ne le pensais. En tout cas je dois bien être du centre instinctif (j'espère me pas me tromper là-dessus… sinon toute ma théorie serait à remettre en cause).

 

J'ai vu ton dernier message, je vais y répondre dans un autre message pour plus de clarté.

 

Merci,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour Christine,

 

Quelques questions destinées à alimenter ta réflexion :

 

- Si tu as le choix entre faire bien quelque chose, mais de manière visiblement différente, et faire quelque chose de correct sans plus mais comme les autres, que choisis-tu ? Une fois que tu l'as fait, que ressens-tu ?

 

- Dans une circonstance où personne (vraiment personne) ne voit le résultat de ton travail, préfères-tu bien faire les choses même si cela te prend du temps et te cause des efforts, ou te contentes-tu de l'acceptable ?

 

- Que signifie pour toi ne pas bien faire son travail ? Le définis-tu en termes de résultats, d'implication, de qualité, de respect des règlements, etc. ?

 

- Tu as l'impression de faire les choses en-dessous de tes moyens (si je puis me permettre cette reformulation). Qu'arriverait-il si tu agissais au niveau de ton potentiel ?

 

- Pourquoi pensais-tu que les autres allaient rigoler si tu répondais en cours d'anglais ? L'avaient-ils déjà fait ? Si oui, de quoi se moquaient-ils ?

 

- As-tu envisagé d'autres types que le 1 ou le 9 ? Penses-tu réprimer le centre émotionnel ou le centre mental ?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Fabien et Bénédicte,

 

Pour répondre à Fabien :

 

"Première identification au type 1 : je pense que les autres me perçoivent comme du type 1. Critique, volonté de faire bien les choses, intervention chez les autres pour donner des conseils pour s'améliorer."

 

Je veux dire que je me suis identifiée au type 1, car j'avais l'impression que les autres me voyaient ainsi. Peut-être que ma perception est fausse. Que pensent les autres réellement ? Distinguons qui sont les autres :

- Ma mère me décrirait exactement comme je l'ai fait, d'autant plus que ma critique (qui pourrait aussi être du sarcasme), elle a toujours l'impression que cela était dirigé contre elle. (J'ai confirmé ce point avec elle.)

- Mon père, en tant que père envers son unique fille chérie, me voit super, il regrette que je manque de confiance en moi-même et doute de moi parfois.

- Mon fiancé me voit comme quelqu'un de fort. Quand je suis à l'aise, je n'aime pas prendre les choses au sérieux, et des fois je rigole pour terminer mes phrases. Cela le dérange car il croit que je me moque de lui ; il pourrait avoir aussi l'impression que je suis critique envers lui, ou que je me considère supérieure.

- Mes collègues de travail me trouvent trop sérieuse. Je donne l'impression d'être trop droite et respectueuse des règlements.

- Mes amis : je préfère écouter plutot que de partager mes sentiments ; des fois j'interviens dans une conversation et je parle de quelque chose qui n'a rien à voir avec le sujet, je dis ce que j'ai dans la tête. Cela ne dérange pas mes bons amis (peu nombreux), mais je reconnais que pour des amis que je connais moins, ils ont l'impression que je les prends de haut, que leur conversation n'est pas intéressante et que c'est pour ça que je change de sujet.

 

"Ma mère peut dire que tout va bien, mais avec un curieux ton dans la voix, ou avec la machoire bien serrée."

 

Oui, j'ai remarqué qu'il s'agit de formation réactionnelle, l'important étant de parler du manque de cohérence qui me trouble. J'ai remarqué que je me positionne énorment par rapport à ma mère. Je n'arrive pas à me définir par moi-même. Des fois, c'est comme si je sens ses limites et je ne veux pas la dépasser. Je ne m'identifie pas entièrement au 9 car je crois que ma mère est 9. Si elle était du type 1, je pourrais trouver plus juste l'idée de m'identifier au type 9.

 

On pourrait dire et c'est anticiper les questions de Bénédicte, que je me retrouve entre faire plaisir à mon père et ne pas dépasser ma mère. Pour un homme, le succès se mesure essentiellement par des résultats concrets (carrière professionnelle, argent…). Je veux dire que parfois mon discours donne l'impression que je cherche un succès ou une reconnaissance, car je donne beaucoup d'importance au travail. Et finalement, je me définis aussi par rapport à mon père. Ce que je cherche, est-ce réellement ce que je veux, ou bien ce qu'aimerait mon père (et que lui n'a pas réussi).

 

Pour répondre à Bénédicte :

 

"Si tu as le choix entre faire bien quelque chose, mais de manière visiblement différente, et faire quelque chose de correct sans plus mais comme les autres, que choisis-tu ? Une fois que tu l'as fait, que ressens-tu ?"

 

J'aime faire ce que je veux. Quand j'ai le choix, cela dépendera si cela implique quelqu'un d'autre ou moi seule. Ta question m'oblige à penser par rapport à quelqu'un d'autre. Si je me situe dans le passé, à l'école, je ne voulais pas faire quelque chose de différent. Je pense que quand tu es enfant, il est rassurant d'être comme tout le monde ; et aussi pour ne pas inquiéter les parents.

Maintenant je veux que la décision dépende de moi. La décision est peut être plus importante que la réalisation en soi d'un projet. Je veux être cohérente avant tout. Cela n'empêche qu'il faudra que je passe aussi à l'action pour concrétiser mes choix.

 

"Dans un circonstance ou personne (vraiment personne) ne voit le resultat de ton travail…"

 

Avant je pensais qu'il était important d'être reconnue, de recevoir une approbation et une confirmation extérieure. Maintenant je dirais que c'est plutôt d'encouragements dont j'ai besoin. Prenons un exemple concret.

Dans mon job, quand j'ai commencé à travailler, je cherchais à apprendre le métier, je m'impliquais beaucoup, je prenais tout au sérieux au point d'être critique avec moi (en cas d'erreur), avec mes collègues (dans leur manque d'implication) et avec mon chef (pour sa mauvaise gestion). Je n'ai obtenu aucune reconnaissance. Alors j'ai changé d'attitude, j'ai imité mes collègues. C'était aussi ennuyeux que quand je travaillais trop, et mon chef n'a même pas critiqué mon attitude. Peu importe si j'en faisais de trop ou pas assez. Maintenant, j'ai commencé à faire ce que je veux sans négliger mon travail. Et à ce moment-là, est arrivé un nouvel employé (commercial, autre mentalité), il apporte enthousiasme au bureau et une atmosphère beaucoup plus détendue au bureau et là, je trouve ma motivation… sans oublier de faire ce que je veux, pas ce que voudrait le nouveau venu !

Des fois la limite est dure, car je dois définir ce que je veux.

 

"Que signifie pour toi ne pas bien faire son travail ? Le définis-tu en termes de résultats, d'implication, de qualité, de respect des règlements… ?"

 

Si l'hypothèse du 9 est correcte et que l'on considère mon implication dans le travail comme de la narcotisation, je me concentre dans mon travail pour ne pas à avoir à penser à autre chose. Je ne parle pas en terme de résultats, mais de cohérence. Ne pas faire les choses par habitude et être conscient de ce que l'on fait.

Et en général, je préfère respecter les règles.

 

"Tu as l'impression de faire les choses en-dessous de tes moyens (si je puis me permettre cette reformulation). Qu'arriverait-il si tu agissais au niveau de ton potentiel ?"

 

Mon père m'a toujours conseillé de savoir mes capacités et de bien me connaître. Maintenant que je connais l'ennéagramme, je sais qu'il y a trois intelligences. Quand je pensais à mes capacités, je ne pensais qu'aux capacités mentales, et en plus je n'arrivais pas à m'évaluer objectivement. Maintenant je comprends que l'on peut avoir des capacités et ne pas être capable de les mettre en place. C'est ce qui me faisais dire que je suis en dessous de mes moyens (et merci pour la reformulation). Cela me rassure à présent.

 

"Pourquoi pensais-tu que les autres allaient rigoler si tu répondais en cours d'anglais ? L'avaient-ils déjà fait ? Si oui, de quoi se moquaient-ils ?"

 

Mes souvenirs se perdent un peu, et j'ai du mal à retrouver une chronologie exacte. Ceci est important car j'ai changé plusieurs fois d'école (déménagements).

A l'époque j'étais timide et le fait de changer d'école n'était pas encourageant pour dépasser ma timidité. Dans mon adolescence, j'ai "dû faire" de la dyslexie, et alors quand je voyais que je m'étais trompée, je répétais le mot rapidement et bafouillais un peu. J'utilise les guillemets car ma mère m'a toujours nié catégoriquement que je pouvais avoir un problème de dyslexie ; je crois que j'ai choisi de parler le minimum. Bref ce n'est pas traumatisant car actuellement je n'ai plus de problèmes de ce type ; bien que ce n'est pas encourageant de n'être pas crue par sa mère…

 

"As-tu envisagé d'autres types que le 1 ou le 9 ?

Penses-tu réprimer le centre émotionnel ou le centre mental ?"

 

Comme tu me l'as fait remarquer, l'hypothèse du 6 est possible. Je vois mes réactions agressives comme le 6 contrephobique (avant je voyais cela comme de la colère). Je me retrouve clairement dans la loyauté, le manque de confiance, le doute, un respect pour l'autorité, la volonté de faire des traits d'humour. Mais je ne me vois pas du tout dans l'intégration à un groupe stable et structuré.

En faveur du 9, je peux ajouter que si je suis dans un environnement enthousiaste et positif, je suis à l'aise.

En ce qui concerne la répression d'un centre je ne sais pas. En général, j'essaye de ne pas montrer mes émotions, et parfois j'ai des réactions hypersensibles. Et pour le mental, c'est pareil. Des fois j'aime penser et philosopher, et par moments je suis fatiguée de trop penser. Je suppose que dans le triangle 3-6-9, il n'y a pas de juste milieu pour les centres.

 

C'est tout pour aujourd'hui…

 

:lame:

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour Christine,

 

Mon fiancé me voit comme quelqu'un de fort. Quand je suis à l'aise, je n'aime pas prendre les choses au sérieux, et des fois je rigole pour terminer mes phrases. Cela le dérange car il croit que je me moque de lui ; il pourrait avoir aussi l'impression que je suis critique envers lui, ou que je me considère supérieure.
Te l'a-t-il dit ?

 

Mes collègues de travail me trouvent trop sérieuse. Je donne l'impression d'être trop droite et respectueuse des règlements.
Même question.

 

Je reconnais que pour des amis que je connais moins, ils ont l'impression que je les prends de haut, que leur conversation n'est pas intéressante et que c'est pour ça que je change de sujet.
Même question.

 

pour ne pas inquiéter les parents.
T'ont-ils dit qu'ils s'inquiétaient ?

 

Si tu n'as pas de raisons objectives de répondre "oui" à ces questions, alors cela fait au moins quatre projections dans le même message. :lame:

 

Quand tu recherches (ou aurais envie) de reconnaissance, d'approbations ou d'encouragements, de la part de qui le souhaites-tu ?

Si tu n'en reçois pas que ressens-tu ? Que penses-tu ? Que fais-tu ?

 

L'anecdote sur ton changement de manière d'agir pour imiter tes collègues rend, selon moi, le 1 très peu probable.

 

Si l'hypothèse du 9 est correcte et que l'on considère mon implication dans le travail comme de la narcotisation, je me concentre dans mon travail pour ne pas à avoir à penser à autre chose.
A quoi pourrais-tu penser ? Si tu pensais à autre chose par moments au cours de ton travail, qu'arriverait-il ?

 

Tu n'as pas vraiment répondu à ma question "qu'arriverait-il si tu agissais au niveau de ton potentiel ?" Est-ce que tu ferais des envieux ? Des ennemis ? Est-ce qu'on te donnerait encore plus de travail ? Des responsabilités que tu ne veux pas prendre ? Que dirait ou ferait (peut-être) ta mère ?

 

Concernant l'hypothèse 6 :

Mais je ne me vois pas du tout dans l'intégration à un groupe stable et structuré.
Au vu de ce que tu as écrit jusqu'à présent, le groupe peut tout à fait être ta famille, et/ou ton entreprise (ou au moins l'équipe avec laquelle tu travailles).

 

En ce qui concerne le centre émotionnel, tu dis

En général, j'essaye de ne pas montrer mes émotions, et parfois j'ai des réactions hypersensibles.
Remarque : moi aussi.

Ne pas montrer tes émotions semble dire que tu en as assez facilement. Est-ce le cas ?

Un 6 pourrait ne pas montrer les émotions jugées incorrectes, un 9 celles qui amèneraient un conflit.

Que se passerait-il si tu montrais tes émotions ? Lesquelles te paraissent "montrables" et lesquelles non ?

 

En faveur du 9, je peux ajouter que si je suis dans un environnement enthousiaste et positif, je suis à l'aise
Moi aussi, quoique l'excès d'enthousiasme tende à activer les "oui mais" chez moi.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

Ta réponse était si rapide que j'ai commencé à douter… :sour:

 

Pour faire de la projection, je dirais que tu as cherché à me faire douter. :laugh:

 

Je sens que j'ai évolué au fil de mon message et tes questions m'étonnent un peu. Je vais bien relire tout ce qui a été écrit pour te répondre correctement.

 

:lame:

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
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Bonjour Bénédicte et bonjour à tous,

 

Je vais développer quelques idées avant de répondre à Bénédicte.

 

Acceptation – Soutien / "Qu'est-ce que je n'accepte pas en moi ?"

 

Quand je dis que j'accepte plus les autres que moi : je les regarde, je les observe, je les écoute ; par moments, ils se contredisent mais je continue à faire attention à eux pour savoir où il veulent en venir. Je m'adapte (tant bien que mal). Je les trouve plus importants que moi, leurs problèmes sont aussi plus importants que les miens. Cela reviendrait à dire que je ne me regarde pas, je ne m'écoute pas ; si je change d'avis, je ne me comprends pas et je ne vois que de l'incohérence. Je me regarde et je suis déconcertée : qu'est-ce que je cherche, dans quelle direction je me dirige ? Je crois que je n'accepte pas que je peux avoir des désirs propres, et je nie ou renonce à vouloir déterminer ce que je cherche.

 

Evitement des conflits / "J'essaye d'être bien avec tout le monde"

 

… pour chercher de la tranquillité et me retrouver dans un cadre agréable.

J'ai des problèmes pour comprendre réellement ce que veut dire "éviter les conflits". J'ai donc lu la discussion "Définir l'évitement du conflit". Je me retrouve dans ce que dit Nicolas, j'ai des désirs, et en même temps, je ne veux pas les faire remonter à la surface, donc m'accepter. Ceci est mon conflit interne, et je nie ce conflit ; il est sans doute plus important que le conflit avec les autres. Avec les autres, on peut toujours en parler et arriver à un accord.

Quand j'évite de m'écouter, de me définir, de me positionner, j'évite avant tout le conflit intérieur.

 

Paresse / "Honte"

 

A mon âge, il est ridicule d'avoir honte. J'ai fait exprès d'employer le mot honte, mais je voulais m'exprimer ; dire les choses qui sont en moi. Rien que de prononcer à voix haute le mot honte, je réfléchis sérieusement, et trouve que ce n'est pas si important que ça. Je peux éprouver un sentiment de honte, mais ce n'est pas le seul et j'ai d'autres sentiments positifs en moi. Pourquoi donner plus d'importance à ce mot qu'à un autre ?

Dans le dictionnaire, j'ai cherché le mot paresse, cela veut dire "apathie". Soit absence de volonté. Je suis dans la continuation de ce que je disais plus haut, ne pas avoir la volonté de se définir, s'écouter… Paresse d'être soi-même.

 

Activité

 

Je suis tranquille car je suis capable de m'activer, je l'ai déjà fait. J'ai le temps d'arriver à ma vertu, je ne vais pas sauter les étapes et me lamenter que je n'y arrive pas.

 

Mécanisme de défense

 

Bénédicte m'a dit à plusieurs reprises que je faisais de la projection. Dans le cas où je me désintègre en 6, j'aimerais savoir si je peux aussi adopter les mécanismes de défense du 6. Pour ma part, je ressens fortement chez les autres le manque de cohérence. C'est comme si je ressentais leurs sentiments. Est-ce cela de la projection, ou bien de la fusion avec les autres ?

 

Participation

 

Quand j'essaye d'être bien avec tout le monde, j'aimerais participer plus. Les autres m'attirent et j'ai le besoin d'entrer dans les groupes ; en général je fais beaucoup d'effort pour y arriver, et puis une fois dans le groupe, je ne m'implique pas. Je l'ai fait beaucoup de fois dans le passé et depuis peu, j'ai choisi de ne pas ou moins participer à des groupes pour comprendre pourquoi je ne m'impliquais pas. (C'est d'ailleurs une chose que je retrouve chez ma mère, le manque d'implication, et je n'aime pas cela, étonnant ?)

 

Pour répondre à Bénédicte :

 

- La projection est possible ; je réfléchirais à nouveau à ce qui m'a poussé à interpréter ce que disaient mes proches.

 

- J'ai conscience que le jour où j'arriverais au niveau de mon potentiel, je ferais des envieux, et oui, j'aurais le risque de tomber dans des conflits que je ne cherche pas. Quand j'évite le conflit avec les autres, ce qui me dérange le plus, c'est que je cède la première et me tais. La confrontation en soi ne me dérange pas, mais je m'y perds un peu car je fais taire une partie de moi et peux faire induire les autres en erreur (= qui peut provoquer un nouveau conflit).

 

- Les responsabilités ne me font pas peur et le travail supplémentaire non plus.

 

- "Que dirait ma mère ?" Sans faire de la projection, je crois qu'elle serait fière. Moi je dirais qu'elle garderait ses commentaires positifs pour elle.

En ce qui concerne le groupe (hypothèse 6), ma famille et mon entreprise pourraient être ce groupe. Mais il ne délimite pas mon univers, j'ai aussi le désir de connaître d'autres choses en dehors du groupe. Je ne pense pas que l'hypothèse du 6 soit valable.

 

Centre émotionnel / centre mental

 

J'utilise mal les deux, mais je ne suis pas sûre de savoir lequel je réprime. Par élimination je dirais le centre mental, car si je ne montre pas mes émotions, c'est que j'en ai facilement. Pour refaire une allusion à ma famille, on réprimait tous plus ou moins nos émotions, par timidité je pense. J'en ai fait aussi une habitude.

 

"que se passerait-il si tu montrais tes émotions ? Lesquelles te paraissent "montrable" et lesquelles non ?"

 

J'ai du mal à répondre. Le mot émotion me bloque ; dans le dictionnaire c'est écrit "réaction affective intense". Là, le mot affectif prend un sens pour moi. J'ai toujours ressenti un manque affectif, ma mère faisait attention à moi, mais ne m'écoutait pas ; elle me montrait de la tendresse quand elle en avait envie, mais pas quand j'en avais besoin. Finalement quand j'ai une réaction hypersensible, on pourrait dire que j'ai une réaction forte due à un manque affectif.

Quelle est l'étape suivante ? Déterminer mes émotions réelles (mais pas en terme de manque).

 

Je dirais maintenant que le centre mental, je ne l'utilise pas. A l'école j'avais une bonne intuition et j'étudiais facilement, mais quand le niveau est monté, je n'ai pas fais d'effort "mental" pour soutenir mon intuition. Je pense que je n'utilisais que le centre instinctif et à présent il commence à défaillir de plus en plus, c'est sans doute pour cela que mes réactions sont hypersensibles à présent, mon centre de support actuellement est le centre émotionnel.

 

"L'excès d'enthousiasme" : je ne sais pas si je vis mes sentiments ou les sentiments des autres.

 

:lame:

Christine

 

P.S. : il faut combien de messages pour ne plus être un curieux sur le forum ? :laugh:

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour Christine,

 

Je réponds dans le désordre. :lame:

 

Si tu veux savoir à quel moment on passe de "curieux" à "intéressé", puis "enthousiaste" et "passionné", tu peux afficher la liste des membres, la trier par "messages" décroissants, cliquer sur les uns et les autres et en déduire les niveaux de changement…

J'aurais pu te dire les valeurs, mais… disons que c'est un exercice pour le centre mental. :laugh::sour:

 

Ce que tu écris fait effectivement penser au 9, mais je ne suis pas encore totalement convaincue (tu peux mettre ça sur le compte de ma fixation).

 

La projection : il s'agit de voir (à raison ou à tort) chez les autres quelque chose qui est (mais pas toujours consciemment) en soi-même.

Je ne voulais pas dire que tu faisais nécessairement de la projection, j'ai relevé un certain nombre de "lectures de pensée" (le fait de croire, à tort ou à raison, connaître les intentions de l'autre) qui pouvaient être des projections. Il est tout à fait possible que ce soit en réalité une fusion avec les autres.

 

Le groupe : heureusement, même pour les 6, il y a une vie en-dehors des groupes ! Il y a aussi les bouquins, le restaurant, la musique…

 

Ce que tu écris au sujet de ta relation aux groupes fait énormément penser au 9 de sous-type social, en effet.

 

J'aurai quand même une question.

Dans la conversation sur le dialogue 8-2, tu parles des choses qui te fâchent. Est-ce que tu te fâches souvent ? Comment le manifestes-tu ? Si tu ne le manifestes pas, que fais-tu à la place ?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Buenos dias Bénédicte,

 

Je ne connaissais pas pas l'option pour trier les messages par ordre décroissants… J'ai fait un essai, et ça marche. :proud: :proud: :proud: Merci pour l'info.

Je suis encore une curieuse, mais je suis enthousiaste pour continuer à participer activement. :sour:

 

Le groupe : à vrai dire, je ne comprends pas bien l'importance qu'à le groupe pour le 6.

Pour rester dans l'ambiance familliale, quand mon père a vu qu'il ne pouvait plus rien apporter à mes incessantes questions et doutes sur la vie, il m'a dit d'aller chercher la réponse ailleurs. J'ai donc pris l'habitude d'aller chercher à droite et à gauche tout ce dont j'avais besoin. Même si j'ai besoin du soutien de ma famille, j'ai aussi besoin de ressentir mon propre soutien.

 

Dans la conversation sur le dialogue 8-2, tu parles des choses qui te fâchent. Est-ce que tu te fâches souvent ? Comment le manifestes-tu ? Si tu ne le manifestes pas, que fais-tu à la place ?
La conservation sur le dialogue 8-2 n'est pas finie, et tes questions devancent un peu ma pensée. Cela a peut-être rapport avec l'utilisation des centres. Je précise que sur ce panneau le 8 est mon père, le 2 est mon fiancé, et que le thème de la conservation, c'était moi (indirectement).

En ce qui me concerne, je cherche à avoir une bonne communication avec le 2. Comme le dit si bien Isabelle, le 2 est resté du début à la fin de l'histoire dans son cadre émotionnel, et également dans sa compulsion. Par extension, je peux dire que c'est une attitude habituelle dans les conversations importantes entre lui et moi. Par ailleurs et d'après mon dernier message sur ce panneau, mon centre de support doit être le centre émotionnel. Comme j'utilise mal ce centre (hypersensibilité), j'explique les choses de manière objective (peut-être mental), en d'autres termes sans sentiments. Donc le 2 croit que je fais comme le 8, que je ne l'aime pas et le rabaisse avec mes explications mentales. Il se défend en cherchant à me faire culpabiliser. Il fait lui aussi des longues explications (basées toujours sur le centre émotionnel), et qui ont l'air pour moi peu objectives, d'où ma colère car je n'arrive pas à trouver le bon terrain d'entente pour avoir une communication satisfaisante.

Je réponds pas à tout maintenant, je vais réfléchir un peu plus.

 

:rofl:

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour à tous,

 

Christine, comme il est intéressant que cette discussion recoupe celle de l'autre panneau sur la communication 8-2 !

 

Quand tu affirmes :

Quand mon père a vu qu'il ne pouvait plus rien apporter à mes incessantes questions et doutes sur la vie, il m'a dit d'aller chercher la réponse ailleurs. J'ai donc pris l'habitude d'aller chercher à droite et à gauche tout ce dont j'avais besoin. Même si j'ai besoin du soutien de ma famille, j'ai aussi besoin de ressentir mon propre soutien.
C'est la première affirmation et elle fait état de DOUTES, préoccupation mentale du 6. D'ailleurs, quand on regarde le nombre de messages de ce site laissés par les différents ennéatypes, on en voit la majorité chez les 6. J'avais remarqué également que dans les stages, les 6 mobilisaient souvent le temps de parole par leurs questions incessantes, leurs doutes incessants.

Ce n'est qu'un comportement : est-il particulier à tous les 6, peut-être pas. Je connais un 7 de ma connaissance qui a toujours posé beaucoup de questions et en pose toujours. Par contre, son type de question est toujours dans la planification : et si ? C'est mon fils, et cela s'est manifesté dès qu'il a su parler et continue à se manifester aujourd'hui qu'il est adolescent.

En tant que 8, il m'arrive de laisser à peine souffler mes interlocuteurs par un flot ininterrompu de questions ! C'est de la curiosité et le fait que je souhaite appréhender la situation, la comprendre pour qu'elle me serve à trouver la bonne action pour moi-même ou les autres.

 

Dans la suite de ton écrit, tu expliques les interactions en deux types : 8 et 2. Le 2 serait ton fiancé.

Je comprends donc mieux. Son attente à ton égard est émotionnelle. Tu réponds mentalement, donc "froidement" (pour lui), sans sentiments, sans amour. Si ta réponse te semble plus aisée en mentale, je vois plutôt un centre mental de support ou même préféré, et un centre émotionnel réprimé. Il semble que le centre émotionnel te dérange, tu parles "d'hypersensibilité". C'est effectivement le cas des types qui répriment ce centre : ils ne savent pas quoi faire de leurs émotions, de celles des autres. Comme des patates chaudes, ils s'en débarrassent par des subterfuges qu'ils connaissent : mental, instinctif.

Répondre mentalement à un émotionnel qui réprime peut-être son mental voue la discussion à l'échec.

 

Tu parles de HONTE et d'ENVIE dans ton long message. L'envie est la passion du 4, émotionnel. La confusion vient du 9 mu avec émotionnel en support. La différence est que le 9 est moins en contact avec ses émotions, a du mal à les préciser, les vivre et les exprimer.

 

C'est vrai que tout ceci fait sens vers les 6 et 9.

 

Bien à vous.

Isabelle Régis (8 Alpha - Aile 7 - sous-type Sexuel)

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Bonjour Isabelle, bonjour à tous,

 

Je ne suis pas très satisfaisaite de mon dernier message ; je l'avais envoyé trop vite. Mais tout ceci est positif car j'arrive à faire de plus en plus d'auto-observation, et je suis sûre que je vais faire des progrès grâce à vos réponses.

 

Que cherche le 2 ? Il aime les relations avec les autres et s'implique entièrement dans les relations ; relations au pluriel.

 

Je vais me positionner à partir de cette courte définition. J'ai déjà dit que je comprends plus les autres que moi-même. Avec mes questions incessantes aux 2, qu'est-ce que je cherche réellement ? Il y a une part de curiosité, mais cela pourrait être aussi un moyen de m'oublier. Penser à lui, dépenser beaucoup d'énergie pour améliorer notre communication, c'est une sorte de fuite en avant ; je ne veux pas chercher à me comprendre moi la première. Je suis heureuse. Alors pourquoi je ne me sens pas satisfaisaite (dans une relation antérieure, on m'a reproché à plusieurs reprises d'être insatisfaite) ? Pourquoi améliorer une situation si je ne sais pas où je veux arriver ? Je pense que mon attitude est bien du type 9 qui est peut porté sur l'introspection.

 

Je pourrais ajouter que mon insistance pour chercher à comprendre le 2, pourait être un volonté de mieux fusionner avec lui et de m'oublier encore plus. Je ne suis pas sûre, mais je dirais que cela pourrait être du sous-type sexuel – Union. Je dirais que j'ai peur quand il s'implique dans les relations avec les autres, car je perds ce sentiment d'exclusité. La question serait maintenant de savoir si cette peur est justifiée ou non. Quand il se consacre à quelqu'un d'autre, est-ce qu'il m'oublie ? Non. Arrête-t-il de faire attention à moi ? Non. Est-ce que je me sens capable de le partager ? Je ne sais pas. Pourquoi est-ce important ce sentiment d'exclusité ? De cette manière je me sens vraiment aimée.

 

Je reviens sur l'utilisation des centres ; le définition que j'ai lu dans les deux livres de Fabien et Patricia est claire, mais j'avoue que dans la pratique, je patauge. Je veux dire que recevoir constamment une réponse de type émotionnel me trouble. Alors que je devrais être heureuse de recevoir une réponse chaleureuse.

 

J'ai déjà dit : "Il se défend en cherchant à me faire culpabiliser." Qu'est-ce que ça veut dire ? Il se sent attaqué. Il parle émotionnel et je réponds mental. Il ressent un manque d'amour et me le fait comprendre à sa manière. Quand je dis culpabiliser, c'est que j'interprète sa réponse comme une volonté consciente de me faire culpabiliser. Se sentir coupable, c'est ma réaction. Alors pourquoi je culpabilise quand il me dit que je ne l'aime pas ? Je ne sais pas montrer mon amour ? Comment peut-on montrer de l'amour ? Avec des paroles, mais mon ton est trop mental ; l'amour ce n'est pas objectif, je (au départ j'avais "on", et je l'ai changé par le "je" responsabilisateur d'Isabelle) ne peux pas faire une démonstration logique de mon amour. Par les gestes, sûrement car il répond toujours à mes gestes. Malheureusement j'ai toujours le besoin d'ajouter la parole au geste. Je pense que le geste n'est pas suffisant.

 

Pour répondre à Isabelle :

 

Le doute : je doute et j'ai besoin de savoir si les autres doutent aussi. Je recherche plus un encouragement qu'une réponse à mon doute, car je sais que la réponse sera toujours imcomplète (chacun répond selon sa propre expérience).

 

Je ne suis toujours pas sûre de mon type : doute ou manque d'introspection ? Enfin, j'espère commencer à me poser les bonnes questions à présent.

 

:sour:

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour Christine,

 

Je m'étais bien appliquée à te répondre et paf ! Le programme internet s'est éteint ! Bon Dieu ! (Je suis bien 8, à vociférer quand ça ne va pas comme je veux.)

 

Il est vrai que chaque mot a un sens. Quand tu finis ton message par :

Je ne suis toujours pas sûre de mon type : doute ou manque d'introspection ?

Je pense fortement au 4. Introspection ou introjection ?

 

Tout ton message m'a renvoyée au 4 et pas au 9.

 

D'abord, tu commences par une définition du 2 :

Que cherche le 2 ? Il aime les relations avec les autres et s'implique entièrement dans les relations ; relations au pluriel.
Le 2 ne mobilise pas à lui seul l'amour des relations avec les autres. Ils sont à priori trois types ainsi. Le 2 a une relation particulière aux autres : son centre émotionnel est tourné vers l'extérieur et il "veut aider les autres". Est-ce de l'amour ? On pourrait le dire. C'est en tous les cas une utilisation préférentielle de son centre émotionnel. Dans l'émotionnel, il n'y a pas que l'amour, il y a toute la palette des émotions qui est vaste.

L'orientation du 2 est l'aide aux autres, au point de nier ses propres besoins. Cela peut rejoindre l'oubli de soi du 9 qui le pratique pour des raisons, des motivations différentes : l'évitement du conflit et le souci de créer un environnement pacifique.

Le 4, autre émotionnel, est capable de forte implication si cela satisfait son désir du beau, son désir de vivre des émotions intenses.

 

Tu continues par :

Avec mes questions incessantes aux 2, qu'est-ce que je cherche réellement ? Il y a une part de curiosité, mais cela pourrait être aussi un moyen de m'oublier.
Le 4 est capable, s'il se sent incompris ou s'il ne voit comment satisfaire ses désirs, de procrastination, particulièrement s'il a l'instinctif en réprimé.

Le 4 est capable d'analyse introspective, peut s'exprimer et exprimer avec des mots de façon claire et précise. Cette utilisation du mental sert son souci d'esthétique. Il a donc une capacité d'utilisation de son mental possible. Beaucoup de 4 l'ont d'ailleurs prouvé sur ce site.

 

Tu passes ensuite à :

Je suis heureuse. Alors pourquoi je ne me sens pas satisfaisaite (dans une relation antérieure, on m'a reproché à plusieurs reprises d'être insatisfaite) ?
Et là, ce que j'avais sensiblement perçu précédemment se révèle : tu parles de manque et tu n'arrêteras pas d'en parler jusqu'à la fin de ton message. Tu y reviens à propos du doute : doute parce que tu sais que tu n'obtiendras pas de réponse parfaite ou te satisfaisant pleienement. Tu essaies donc d'obtenir toutes les réponses possibles afin de combler un manque que tu ne "manqueras" pas de voir, de sentir, d'entendre, de goûter. Ce manque passe par tous les sens.

 

Du coup, pour ce qui te concerne, tu fuis :

Penser à lui, dépenser beaucoup d'énergie pour améliorer notre communication, c'est une sorte de fuite en avant ; je ne veux pas chercher à me comprendre moi la première.
Tu vois dans l'autre, qui soutient ton centre émotionnel, une réponse certaine à ce qui te manque. C'est donc à lui d'y pourvoir. Tu fuis s'il s'agit de te comprendre toi en premier car es-tu capable de pourvoir à ce manque pour toi-même ? Rien ne semble moins sûr. Il est plus facile de demander à l'autre que de s'introspecter.

 

Je pourrais ajouter que mon insistance pour chercher à comprendre le 2, pourait être un volonté de mieux fusionner avec lui et de m'oublier encore plus.
Là encore, le 4 est capable de fusion, de possessivité car il recherche cette intensité d'émotion. Comme il l'obtient rarement, il voit tout de suite le manque. "S'oublier" dans la sublimation de ses émotions, c'est ce qu'il demande à l'autre. Mais qui peut pourvoir à ce type de demande ? Cela ne fait-il pas peur ? D'autant que le langage du 4, pour y arriver, ne sera pas forcément émotionnel : une intellectualisation d'un processus qui se veut affectif. Les moyens utilisés sont asynchrones.

 

Est-ce que je me sens capable de le partager ? Je ne sais pas. Pourquoi est-ce important ce sentiment d'exclusité ? De cette manière je me sens vraiment aimée.
La possessivité du 4, son envie ne le poussent pas au partage, c'est évident. De plus, il garde (émotionnel tourné vers l'intérieur) et préserve ce qui pourrait satisfaire sa boulimie d'émotions sublimes.

 

Je veux dire que recevoir constamment une réponse de type émotionnel me trouble. Alors que je devrais être heureuse de recevoir une réponse chaleureuse. 

 

J'ai déjà dit : "Il se défend en cherchant à me faire culpabiliser." Qu'est-ce que ça veut dire ? Il se sent attaqué. Il parle émotionnel et je réponds mental

Là, tu te contredis un peu. Si une réponse émotionnelle te trouble, pourquoi donc te positionner dans le centre émotionnel ?

Je devrais être heureuse de recevoir une réponse chaleureuse : tu ne l'es pas parce qu'il manque encore quelque chose. Mais quoi ? Le petit truc qui ferait que ce serait encore mieux.

 

Et puis, on passe à l'introjection (et non l'introspection). La culpabilisation: en cherchant à me faire culpabiliser… Il se sent attaqué…

Tout ça vient de toi et non de lui. Tu introjectes une manipulation de sa part : culpabilisation, attaque. Forcément, il ne peut pas te comprendre. D'ailleurs, il veut te culpabiliser. Tu lui as collé ce que, vraisemblablement, tu essayais en vain de lui faire faire afin qu'il pourvoie à tes demandes ni implicites, ni explicites.

 

Et tu finis par le bouquet final :

Malheureusement j'ai toujours le besoin d'ajouter la parole au geste. Je pense que le geste n'est pas suffisant.
Le geste n'est pas suffisant, mais qu'est-ce qui pourrait suffire à t'assouvir ? Du coup, tu en rajoutes là où il n'est pas besoin de le faire. Ce qui ne fait qu'empirer la situation.

 

Christine, je tiens à te préciser que rien de ce que je t'ai affirmé n'est une attaque. N'introjecte rien de ce que je t'ai écrit. J'ai tenté d'analyser de la façon la plus détaillée possible afin de me faire comprendre. Mon souci est que tu trouves ton ennéatype, car cela te permettra de trouver tout de suite ce qui te bloque et tu y trouveras tellement de satisfaction !

 

Bien à toi.

Isabelle Régis (8 Alpha - Aile 7 - sous-type Sexuel)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Isabelle, ton analyse est très astucieuse. Cependant, il ne peut guère y avoir de confusion entre le 4 et le 9. Le 4 est le type de l'Ennéagramme qui est le plus attaché à connaître, observer et comprendre ses émotions, alors que le 9 est celui qui évite le plus cette introspection dans laquelle le 4 se complaît.

 

Depuis le début de cette conversation, Christine défend cette dernière hypothèse et affirme ignorer ses besoins. J'ai quelques doutes à cause de la peur, du doute, et de l'image extérieure (réelle ou projetée), mais ce n'est pas impossible.

 

Bref, Christine à toi. Comment as-tu vécu et ressenti cette proposition d'Isabelle ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

J'avais bien lu que Christine évitait cette introspection comme un 9 alors que le 4 s'y complaît.

J'ai lu des termes qui le contredisaient : le langage est celui d'un 9 avec l'évitement de l'introspection, la fusion…

 

Les termes employés sont, pour moi, ceux typiques d'un 4 : l'incompréhension des autres, le manque systématique partout, l'image introjetée des autres, même le doute qui finalement n'est qu'un constat de manque.

 

Trop de concepts propres au 4 ont été abordés par Christine alors que sa démarche était de se convaincre du type 9.

 

Bien à toi.

Isabelle Régis (8 Alpha - Aile 7 - sous-type Sexuel)

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Bonjour à tous,

 

Christine, une remarque rapide (avant de retourner à mes devoirs, en l'occurence mes corrections) : par TROIS fois dans la conversation "Exemple de communication entre 2 et 8", tu dis quelque chose comme "il parle émotionnel, je réponds mental".

Est-tu certaine de réprimer le mental, ou au moins de le réprimer en permanence ?

 

:sour:

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

Moi aussi, quelques petites remarques en passant.

Dans les deux conversations auxquelles tu participes actuellement, tu as plusieurs fois (pas le temps de compter) exprimé ton insatisfaction par rapport aux messages que tu avais postés. A priori, ce n'est pas très 9… De quoi n'es-tu pas satisfaite ? Pourquoi ?

J'ai remarqué comme Bénédicte les allusions au centre mental. Elles sont effectivement à clarifier.

Tu parles aussi assez souvent d'absence d'introspection. Dans l'autre conversation, tu écris : "Je me contente de sa réponse et oublie de formuler mes autres inquiétudes (= encore un manque d'introspection)." Ne pas exprimer ses inquiétudes n'est pas un problème d'introspection, c'est un problème de communication.

Enfin l'insuffisance d'introspection n'est pas discriminant du 9. Un 1 peut le faire, parce qu'il craint de découvrir quelque chose d'incorrect en lui, un 2 parce qu'il vaut mieux s'occuper des autres que de soi, un 3 parce qu'il s'identifie à un projet et croit se connaître, un 5 parce qu'il y a le vide intérieur, etc. Si donc tu ne fais pas assez d'introspection, c'est pour éviter quoi ? Et si la réponse est le conflit, tu évites le conflit pour éviter quoi ?

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour à tous,

 

Plus je reçois de messages et plus je me pose de questions, c'est magnifique. C'est tout un défi mental.

 

Vu de l'autre côté, je passe peut-être à côté de quelque chose de plus simple et me prend trop la tête.

 

Ma quête personnelle, ne serait-ce pas une quête vers la Vérité ? Idée supérieure du type 3 (= intégration en 3).

 

Bon, allons par étapes.

 

- J'ai choisi d'inclure cette conversation dans le panneau de l'ennéatype 9 (au lieu de détermination de mon type) car je réunis avant tout les conditions (orientation, passion, vertu, mécanisme de défense, compulsion), même si je l'ai expliqué plus ou moins bien.

 

- Je reconnais que j'ai un problème pour établir la hierarchie de mes centres. Dans ce cas, je devrais peut-être me pencher sur la détermination d'une aile (8 ou 1).

 

- Les conversations avec Bénédicte et Fabien me permettent de m'observer devant des questions plutôt mentales. Quant aux conversations avec Isabelle, je fais face au type instinctif. Quelles sont mes réactions devant chaque type de conversation ?

 

- J'ai insisté par deux fois sur mon insatisfaction d'avoir envoyé deux messages rapidement. Je ne suis pas insatisfaite de mon message ; j'avais mis une touche émotionnelle. Dans les deux cas, j'ai été surprise de la réponse. Je suis insatisfaite car je voulais faire passer un message et je n'ai pas réussi. Vous me direz que la réaction d'autrui n'est pas de ma responsabilité. A moins que je cherchais inconsciemment à fusionner et je n'y suis pas arrivée. Par extension, mes problèmes de communication avec mon fiancé seraient dus aussi à mon incapacité de fusionner.

 

- Dans mon message du 22, en réponse à Bénédicte, je révèle l'identité des personnes de la conversation sur la communication du 2 et du 8. Je n'osais pas le faire, même si je brûlais d'envie de montrer que tout était relié. Et après je regrette, car je tombe dans l'émotionnel et je ne veux surtout pas virer au drame (en insistant sur mes problèmes de couple) : je cherche la vérité, pas à me plaindre par web interposé.

J'ai remarqué qu'Isabelle s'est aussi montrée plus humaine (dans son langage) devant cette révélation (car elle a compris rapidement le lien) et revient ensuite à la rationalisation avec l'hypothèse du type 4. L'émotion d'Isabelle m'a réchauffé le coeur, et puis sa rationalisation m'a ensuite surprise (ou à surpris mon instinct de fusion) car elle changeait de registre.

 

- Face à Isabelle (centre instinctif), je suis stimulée, son langage me pousse à m'interroger et à continuer ma quête.

 

- Face à Bénédicte et Fabien (centre mental), c'est comme un défi mental, j'essaye d'être précise et structurée, et pour compenser cette activité mentale, j'essaye d'ajouter de l'humour.

 

- Face à quelqu'un du centre émotionnel, la conversation est agréable, mais leur conduite me trouble (je ne comprends pas leurs motivations). Je dirais que j'essaye de les éviter ou plutôt je ne saurais pas comment fusionner avec eux.

 

- Je vous retourne la question, quelle est votre réaction devant quelqu'un du type 9 ?

Personnellement je trouve ça vraiment génant car ils peuvent se contredire et surtout ils ne jugent absolument personne. (C'est ma propre réaction devant ma mère ou mon chef.) Ils ne me provoquent aucune réaction, ni positive ni négative, seulement un peu de gêne.

 

L'hypothèse du 4 : je suis d'accord avec Isabelle en général. cependant je ne me vois pas dans la compulsion d'éviter la banalité ; j'envie les autres de savoir ou d'avoir l'air de savoir ce qu'ils veulent. A la limite je peux trouver ça injuste. Exemple. J'ai une amie qui a étudié dans une école de commerce, et quand elle a commencé à chercher du travail, les portes s'ouvraient devant elle. Tandis que moi j'ai pas mal galéré. Oui je l'enviais, mais je trouvais essentiellement injuste de n'avoir pas été orientée et conseillée dans le choix de mes études.

 

Hiérarchie des centres: je l'ignore encore. Que dois-je faire ? Déterminer maintenant une aile pour savoir si je penche vers le mental ou l'émotionnel. Je verrais s'il y a une autre conversation à ce sujet pour me faire une idée.

 

Introspection et communication : oui c'est peut-etre plus un problème de communication que d'introspection. J'ai du mal à reconnaître mes qualités (je sais simplement intuitivement que j'ai des qualités), à me mettre en valeur. J'aime écouter et je voudrais aussi communiquer. Je voudrais donner à mon tour. J'ai appris silencieusement beaucoup de choses et je crois que j'ai quelque chose à apporter moi aussi.

J'ai du mal à formuler mes idées et je travaille en ce sens grâce aux livres de Edward de Bono (conseillés par Fabien dans une autre discussion, sur la répression du centre mental).

 

C'est tout pour maintenant.

:sour:

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

Chercher son aile alors qu'on n'a pas encore de certitude sur son type ne peut qu'aboutir à encore plus de confusion. L'aile n'est qu'une coloration du type de base, et ne doit être identifiée qu'après celui-ci.

 

Ajoutons que la hiérarchie des centres est une chose et n'a rien à voir avec l'aile.

 

"Je trouvais essentiellement injuste."

Je n'ai suivi que d'un peu loin cette conversation, mais je ne suis toujours pas vraiment convaincu de la validité de l'abandon de l'hypothèse 1. Cela ne veut pas dire que je n'en considère pas d'autres comme possibles.

 

"Je voulais faire passer un message et je n'ai pas réussi. Vous me direz que la réaction d'autrui n'est pas de ma responsabilité. A moins que je cherchais inconsciemment à fusionner et je n'y suis pas arrivée. Par extension, mes problèmes de communication avec mon fiancé seraient dus aussi à mon incapacité de fusionner."

Et aussi : "Je ne saurais pas comment fusionner avec eux."

Tu cherches à interpréter tes comportements à travers la grille 9, et franchement je trouve que cela ne fonctionne pas très bien. Par exemple, un 9 sait fusionner ; si tu reconnais tant d'échecs dans ce domaine, cela ne fait que dire que cette hypothèse est loin d'être certaine. Nous sommes d'ailleurs trois à intervenir dans cette conversation, et trois qui doutent. Ce n'est pas une preuve, mais c'est quand même beaucoup.

 

Soit tu es certaine d'être 9, et alors envoie-nous ballader (ce sera bon pour ton intégration ! :sour:).

Soit tu as toi aussi un doute, et alors le mieux est sans doute que tu parles de toi sans essayer d'analyser au fur et à mesure avec un type qui n'est qu'une hypothèse. Cela ne peut que rendre ton et notre jugement plus sûr.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Toc, toc. :calin:

 

Quand je me suis identifiée au départ au type 1, j'ai pris conscience de ma face cachée, cela m'a donné de l'enthousiame, ensuite je me suis sentie soulagée comme si j'avais un poids en moins à porter sur mon dos. Et tout d'un coup, j'ai commencé à paniquer, je ressentais un vide intérieur, qu'est-ce qu'il fallait faire ? Quel était le chemin à suivre ? J'ai ressenti des crises d'angoisse que je n'avais jamais connu auparavant. Si j'avais su… :blush:

 

J'aurais pu signer mon type bien avant. Devant les commentaires de Bénédicte, je me suis dis, elle veut me faire douter, et j'ai su à ce moment-là que je faisais bonne route puisque je ne doutais pas. :calin: J'avais peur de paniquer à nouveau, je me suis concentrée pour interpréter méthodiquement dans le sens du 9, pour obtenir une démonstration logique. C'était trop beau pour être vrai, et ça sonnait faux. :calin:

 

[Trouver] ton ennéatype, car cela te permettra de trouver tout de suite ce qui te bloque et tu y trouveras tellement de satisfaction !
C'est ce que j'ai toujours pensé ! Je reviens toujours sur mon passé ; j'attends une réponse que je n'ai pas eue dans le passé. Mais je dois arrêter de pleurer sur mon passé et apprendre à être responsable de mon futur, ne pas culpabiliser quelqu'un qui ne m'a pas donné cette réponse dans le passé. Je risque d'attendre longtemps, toute ma vie car j'ai le présentiment que cette personne n'a jamais su ce que je lui avais posé comme question. :rofl:

 

Si la réponse n'est pas dans le passé, elle est peut-être dans le futur. Dans l'Ennéagramme, chaque ennéatype apporte quelque chose de spécial au monde. Le 1 apporte la rigueur, des idéaux élevés et l'idée de perfection. Je comprends pourquoi j'ai paniqué car ce n'est pas cela que je veux apporter au monde ; je ne veux pas être loin des gens, je veux être à l'aise parmi eux. :sorry:

 

La réponse que j'attends du passé, c'est de la reconnaissance, de l'amour. Moi je vis dans le présent et je choisis donner de l'amour, je choisis ne pas attendre de recevoir de l'amour, je choisis de vivre ma vie, je choisis ne pas rester dans le passé. :wink:

 

Je peux choisir de rester dans l'injustice passée et me lamenter de ne pas avoir reçu une aide d'orientation. Si je l'avais reçu, on m'aurait demandé qu'est-ce que je voulais et je n'aurais pas su répondre.

 

Isabelle m'a dit que je me contredisais et j'en suis contente. Je revendique la contradiction et le droit à se tromper. Oui j'ai cherché par moment à être parfaite et ne pas faire d'erreur, et j'étais perdante car je n'apprends rien de la perfection, j'apprends de l'erreur. C'est pour ça que j'ai mis ce message sur le panneau du 9, j'accepte le jeu et je peux commettre une erreur. Beaucoup se sont trompés sur leur ennéatype dans le forum, alors un de plus ou un de moins, qu'est-ce que ça peut faire ? Je me contredis car je suis humaine, je suis comme tout le monde. Je change d'avis et je n'ai pas à donner d'explication.

 

:calin: :calin:

Christine (9)

 

… La main me tremble pour envoyer le message. :blush: Enfin si ce n'est pas juste, je ne suis pas loin de la vérité : je suis honnête avec moi et j'ai trouvé ce que je cherchais. :peur:

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour,

 

Ce dernier message de Christine me fait complètement revenir sur mon analyse qui aboutissait au type 4. Le dernier paragraphe du dernier message de Christine confirme ce que j'ai conclu d'autre après avoir relu complètement et de façon détaillée tous les messages.

 

Isabelle m'a dit que je me contredisais et j'en suis contente. Je revendique la contradiction et le droit à se tromper. Oui j'ai cherché par moment à être parfaite et ne pas faire d'erreur, et j'étais perdante car je n'apprend rien de la perfection, j'apprends de l'erreur. C'est pour ça que j'ai mis ce message sur le panneau du 9, j'accepte le jeu et je peux commettre une erreur. Beaucoup se sont trompés sur leur ennéatype dans le forum, alors un de plus ou un de moins, qu'est-ce que ça peut faire ? Je me contredis car je suis humaine, je suis comme tout le monde. Je change d'avis et je n'ai pas à donner d'explication.
Comment peut-on revendiquer une contradiction, accepter les règles et estimer qu'on n'a pas à donner d'explication ? Ce n'est pas bien 9, évidemment. Mais ça n'est pas 4 non plus, surtout de dire que "je suis comme tout le monde".

 

Bref, j'ai finalement trouvé beaucoup d'instinctif et je ne reprendrais que les derniers messages.

 

Celui du 21 juin donne déjà un semblant de hiérarchie des centres par Christine elle-même.

Je dirais maintenant que le centre mental, je ne l'utilise pas. A l'école j'avais une bonne intuition et j'étudiais facilement, mais quand le niveau est monté, je n'ai pas fais d'effort "mental" pour soutenir mon intuition. Je pense que je n'utilisais que le centre instinctif et à présent il commence à défaillir de plus en plus, c'est sans doute pour cela que mes réactions sont hypersensibles à présent, mon centre de support actuellement est le centre émotionnel.
Là, on a : Instinctif => Emotionnel => Mental.

Mais des réactions hypersensibles sont plutôt le fait d'une personne qui réprime ses émotions, trop difficiles à gérer.

 

C'est d'ailleurs confirmé dans le message du 22 juin en réponse à Bénédicte:

Par ailleurs et d'après mon dernier message sur ce panneau, mon centre de support doit être le centre émotionnel. Comme j'utilise mal ce centre (hypersensibilité), j'explique les choses de manière objective (peut-être mental), en d'autres termes sans sentiments. Donc le 2 croit que je fais comme le 8, que je ne l'aime pas et le rabaisse avec mes explications mentales. Il se défend en cherchant à me faire culpabiliser. Il fait lui aussi des longues explications (basées toujours sur le centre émotionnel), et qui ont l'air pour moi peu objectives, d'où ma colère car je n'arrive pas à trouver le bon terrain d'entente pour avoir une communication satisfaisante.
qui donne une hiérarchie des centres plus en rapport avec tout ce qui a été dit, et qui était finalement très instinctif :

Instinctif => Mental => Emotionnel

 

Confirmé par le message du 24 juin :

- Face à Isabelle (centre instinctif), je suis stimulée, son langage me pousse à m'interroger et à continuer ma quête.

 

- Face à Bénédicte et Fabien (centre mental), c'est comme un défi mental, j'essaye d'être précise et structurée, et pour compenser cette activité mentale, j'essaye d'ajouter de l'humour.

 

- Face à quelqu'un du centre émotionnel, la conversation est agréable, mais leur conduite me trouble (je ne comprends pas leurs motivations). Je dirais que j'essaye de les éviter ou plutôt je ne saurais pas comment fusionner avec eux.

 

Pour finir, je vois dans cette hiérarchie le 8 alpha qui s'intègre en 2 (émotionnel) et se désintègre en 5 (mental). D'ailleurs, Christine, dans ses premiers messages, a parlé d'une enfance en solitaire à observer les autres, un peu incomprise.

La compulsion était évoquée dans les messages du début. Quand elle parle de

plutôt une faiblesse, une certaine honte
où la honte est vue comme une faiblesse.

Les rapports aux autres sont instinctifs. Christine, tu privilégies l'action au résultat. Plutôt faire et mal faire que ne pas faire.

Je suis dure avec les gens qui "n'évoluent pas", ne développent pas leurs qualités, et tolérante avec ceux qui font un effort tant bien que mal.

 

D'ailleurs, tu parleras dans un message du 15 juin du mal que tu as eu à écrire

Mon coprs entier se tordait à chaque mot et je ressentais une angoisse qui grandissait au fur et à mesure que je cherchais les mots pour décrire mes sensations.) Le ton est un peu froid, on peut donc douter de l'authenticité de mon témoignage.
et de parler de tes faiblesses.

 

Tu auras aussi parlé de ta colère, de tes colères.

Mes colères sont devenus plus fréquentes quand j'ai commencé à travailler. […] Je me mettais aussi et énormément en colère (plus dans le ton et dans les gestes que par confrontation directe) contre les gens d'autres départements sur qui je dépendais pour compléter et mener à bien mon travail.
fréquentes et fortes, comme une 8. L'âge adulte est l'âge où on adopte des comportements plus mûrs face à notre type.

 

Tu reprocheras à tes parents :

Peut-être n'ai-je pas suffisament reçu de soutien de ma propre famille pour affronter ou pour m'imposer au monde extérieur.
Peu de types reprochent cela à leurs parents : apprendre à affrronter et s'imposer. C'est guerrier !

 

Excuse-moi encore de te tirer dans un sens puis un autre. J'espère que cette analyse sera plus "cohérente" pour toi et que tu n'auras pas à imposer "tes contradictions".

 

Amicalement.

Isabelle Régis (8 Alpha - Aile 7 - sous-type Sexuel)

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Bonjour Isabelle,

 

Après une petite pause et une grande réflexion, je reviens à l'attaque.

 

Je crois que nous faisons bonne route. Je suis d'accord avec la hiérarchie que tu proposes : Instinctif => Mental => Emotionnel.

 

Je place en effet le centre mental comme centre de support : si je doute à l'heure de prendre une décision, je soupèse les avantages et les inconvénients. Je ne prendrais pas une décision par coup de coeur.

 

Je reprends le conseil de Fabien de parler de moi. J'ai un peu paniqué… Que dire ? Reparler encore de mon passé. Parler de ma vie présente, je n'ai pas grand chose à dire à part une "certaine insatisfaction". Je préfère parler des autres, mais c'est pas ça la question.

J'en ai pas assez raconté dans mes autres messages ? Eh bien, non.

Je parle des autres et je parle de ce que je ressens. Je ne sais pas pourquoi mais je me suis efforcée pour décrire ce que je ressentais. Maintenant, je dirai que c'est pour faire ressurgir des émotions que je gardais au fond de moi.

 

J'ai finalement peu parlé de ce que je faisais. Oui mes propos sont guerriers, mais mes gestes ne le sont pas. Dans la classe d'anglais, je ne lève pas la main, je me dis c'est pas grave, l'important c'est de savoir la réponse, la prochaine fois, ce sera différent. Et réellement, je refais la même chose à chaque fois. Je ne suis pas sûre de la fin de l'histoire, je me suis peut-être dit qu'il y avait peut-être d'autres choses plus importante que ça ; j'ai oublié. Est-ce cela la répression du centre instinctif ?

 

J'en suis arrivée à choisir des chemins difficiles : je suis partie étudier à l'autre bout du pays, je me suis installée à l'étranger en partant de zéro et je me suis battue pour m'imposer dans mon travail.

Bilan des courses : je me suis pas mal débrouillée. J'ai utilisé toute la force de mon centre instinctif, et j'ai obtenu des résultats satisfaisants. En pour faire bien les choses, les hasards dans ma vie ont toujours été positifs. J'appelle ça un coup de pouce de la Chance.

 

Je suis satisfaite… mais le bilan est mitigé si je regarde les détails. Et puis maintenant que le chemin est facile, je ressens comme un vide. Jusqu'à 18 ans, je pourrais décrire ma vie comme R.A.S. Et puis ensuite il a eu un chemin houleux de 10 ans, qui ne m'a pas apporté grand chose finalement si ce n'est qu'un peu de satisfaction et une indépendance économique. Maintenant que j'ai mon indépendance économique, je mène à nouveau une vie bien routinière, et en même temps je n'ai le temps de rien. Je m'occupe avec un rien et réellement je n'en tire aucune satisfaction. De temps en temps, je m'énerve et me fâche… Je me rebelle contre tout et sans doute contre moi. Et puis après je retombe dans une autre routine. Je sais au fond de moi que maintenant, je ne peux pas faire table rase et recommencer depuis zéro (comme je l'ai fait à plusieurs reprises). La satisfaction durerait peu de temps. Voici donc ma vie racontée en peu de lignes.

 

Je suis contente d'avoir pris conscience de mes limitations. J'espère les dépasser à présent. :rofl:

 

:sorry:

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

"Je crois que nous faisons bonne route. Je suis d'accord avec la hiérarchie que tu proposes : Instinctif => Mental => Emotionnel."
Pourquoi pas effectivement ? Cette hiérarchie des centres peut être compatible avec les types 1 mu, 8 alpha, 9 alpha et n'exclut pas le 3 alpha.

"Oui mes propos sont guerriers."
"J'en suis arrivée à choisir des chemins difficiles."
"J'ai utilisé toute la force de mon centre instinctif, et j'ai obtenu des résultats satisfaisants."
"Et puis maintenant que le chemin est facile, je ressens comme un vide."
"Maintenant que j'ai mon indépendance économique, je mène à nouveau une vie bien routinière, et en même temps je n'ai le temps de rien. Je n'occupe avec un rien et réellement je n'en tire aucune satisfaction."
Rien de tout cela ne tend vraiment vers le 9.

"Je suis contente d'avoir pris conscience de mes limitations. J'espère les dépasser à présent."
En quoi est-ce important de dépasser ses propres limitations ?

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Dans une discussion antérieure sur la répression du centre mental, j'avais l'impression de réprimer le centre mental et d'après cette intuition, la hiérarchie définitive pourrait être Emotionel => Instinctif => Mental => Emotionel (3 alpha ?).

 

"J'en suis arrivée à choisir des chemins difficiles."

 

C'est avec le recul que je trouve mon chemin difficile. D'ailleurs cette expression n'est pas de moi, mais de mon entourage. Pour moi, il est difficile dans le sens où je me suis retrouvée seule par moment et c'était un sentiment bien difficile à partager. Le chemin, c'est moi qui l'ai choisi alors si je passe par des moments de solitude, je l'accepte. Mon parcours est différent des jeunes de mon âge, et maintenant je retrouve encore cette solitude car je ne peux pas partager mes expériences.

 

"Maintenant que j'ai mon indépendance économique”

 

Cela fait un moment que je m'interroge sur mon rapport avec l'argent. J'ai peu de caprices. J'ai tendance à accumuler l'argent que je gagne. Je n'aime pas jouer avec l'argent, ni en prêter.

Et dernièrement je peux dire que quand je me paye un caprice, je ne regarge pas les dépenses (sans arriver à me ruiner).

Je contredis sans doute mon dernier message, car cette réaction est plutôt un coup de coeur. De même si je réfléchis à nouveau à la manière de prendre une décision, je crois que je me suis trompée. J'évalue plutôt la situation : est-ce possible ou non ? Ou encore suis-je capable ou non ?

Si un projet est compliqué mais que je le juge possible ou que je me juge capable, je le ferai. Après sans doute, je ferai une liste des avantages pour m'assurer que mon choix était bon.

 

"Je suis contente d'avoir pris conscience de mes limitations. J'espère les dépasser à présent. :happy:"

 

La première phrase est optimiste. La deuxième est plutôt pessimiste. Je termine par un émoticon, je reste optimiste.

Il y a un mois ou deux, j'avais déjà écrit un texte (pour moi) sur les limites après avoir lu une discussion sur "le 9 et l'ambition".

A la fin de cette discussion, Fabien pose la question "Comment est-ce que je me définis ?" et à ce moment je m'étais définie par mes limites… Drôle d'idée, non ?

En gros, je me définis en terme binaire : je suis capable ou pas. Je me retrouve à l'intérieur d'un cercle où je suis capable, et dépasser mes limites serait sortir de ce cercle. Plus facile à dire qu'à faire…

Il est important de sortir du cercle car je trouve que c'est un cercle vicieux, et la source de mon insatisfaction doit venir de là.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Re-bonjour,

 

A ce stade, le type 9 ne me parait pas très juste, mais on ne l'avait déjà dit. :lame:

 

Je ne sais pas comment continuer ; je suis consciente que j'ai un problème avec les émotions : je préfère dire que je n'ai besoin de rien, et en même temps, je n'ose pas formuler des désirs, je pense que ce n'est pas correct et puis j'ai l'impression d'être égoiste. Dans un autre message, je disais que je préfère être gentille et en parlant en terme binaire, si je désire, j'ai l'impression que je suis méchante.

 

Maintenant comment faire ? :happy: Je continue à faire de l'auto-observation, mais je ne sais pas analyser ce que je vois et je ne veux pas faire une nouvelle analyse comme j'ai fait ici en passant tout sous la grille d'un autre type (en l'occurence le type 3).

 

J'ai besoin d'un petit coup de pouce. :sick:

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour Christine,

 

Je n'ai pas participé à cette discussion et ne l'ai suivie que de loin pour l'instant. J'ai à la relecture repéré certains éléments sur lesquels tu pourrais nous apporter un peu plus de précisions.

 

Au niveau des expressions employées, il m'a semblé voir de nombreuses choses se rapportant au centre mental : l'utilisation très fréquente du verbe "savoir", l'importance que semble avoir pour toi la "cohérence", les questionnements nombreux et dans de nombreux domaines depuis que tu es enfant, la volonté de contruire une explication cohérente et quelques autres éléments épars… Avec ce que tu écris d'autre, cela me fait fortement penser à une préférence/répression du centre mental et donc m'oriente plutôt vers le type 6.

 

A ce stade de la discussion, je t'avouerai d'ailleurs que je n'ai encore rien vu qui aille vraiment contre l'hypothèse 6. Il me semble que tu as toi-même reconnu que la fixation de doute, la passion de peur, le mécanisme de défense de projection, l'orientation de loyauté étaient présents chez toi. Il semblerait que les règles, TES règles, aient aussi une grande importance dans ta vie et la compulsion du 6 ne me semble pas être très éloignée de cela… Peux-tu nous en dire un peu plus sur les règlements (dans le cadre de ton travail par exemple) et sur tes règles, tes principes et tes valeurs et ton comportement face à ces principes et valeurs ?

 

Sinon, peux-tu nous dire quelle place a la vengeance dans ta vie ? As-tu des exemples de vengeance dont tu pourrais nous parler ? Penses-tu être quelqu'un d'excessif ? Si oui, dans quel(s) domaine(s) ?

 

Enfin, selon toi, quels sont les éléments qui pourraient s'assimiler au type 3 chez toi ?

 

Très amicalement. :sick:

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour à tous,

 

Juste une réaction à ce propos :

Je dirais maintenant que le centre mental, je ne l'utilise pas. A l'école j'avais une bonne intuition et j'étudiais facilement, mais quand le niveau est monté, je n'ai pas fais d'effort "mental" pour soutenir mon intuition.
J'ai moi-même fait cette confusion au début, mais l'intuition et le mental ne me semblent pas s'opposer. L'intuition me paraît au contraire être un élément particulier du mental, et n'a rien à voir avec l'instinctif. Je me trompe ?

 

J'ai un ami 6 qui est un pur intuitif, qui a eu des difficultés au lycée (où seule une certaine forme d'intelligence est valorisée), a quand même réussi ses études d'ingénieur et est devenu un professionnel de très haut niveau dans sa branche.

 

Bien à vous.

Kamino - E7 mu

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Bonjour à tous,

Merci à Eric et Kamino pour vos commentaires. Vos réactions me donnent chaud au cœur. :calin:

Je me suis posée les questions suivantes :

- Pourquoi est-ce que je doute à ce moment précis ? Je passe par des moments de stress et pour être honnête, je dois reconnaitre que mon comportement habituel n'est pas le même que mon comportement sous stress. Le stress me fait douter, d'où mon besoin de demander une confirmation extérieure. J'ai rejeté à plusieurs reprise l'hypothèse du 6 et j'ai été très surprise que Eric revienne à la charge avec cette hypothèse. J'ai commencé à refléchir à la déviance, j'avais peut-être pas bien compris le terme. Et encore une fois, je me montre hostile à cette idée. Sous stress, ma réaction est donc la suivante : je demande un avis externe sans perdre de vue mon idée, puis je repose à nouveau une question pour demander un avis externe et si la réponse ne me plait pas, je repose une autre question, ou la même question mais d'une autre manière. Je suis désolée pour tous ceux qui m'ont répondu et dont j'ai rejeté l'une après l'autre les opinions. Pardon. :sorry::heart:

- Pourquoi après m'être reconnu sans grand effort dans le type 1, j'ai poursuivi une démonstration sur le type 9 qui ne convainc personne ? Et curieusement plus je doute et plus je me reconnais dans presque tous les types en évitant justement de penser au type 1.
Est-ce que je n'essaye pas de démontrer par tous les moyens que je ne suis pas imparfaite ? C'est fort probable. La première identification au type 1 ne m'a jamais posé de problème et je n'ai pas cherché à approfondir sa signification. :lame:
J'ai négligé mon travail au profit de lectures (fortes intéressantes par ailleurs :rofl: :rofl: :rofl:) du forum et hier je me suis obligée et forcée à me concentrer sur mon travail (pour mettre de l'ordre dans mon travail avant les sacro-saintes vancances) et devinez quoi : j'ai piqué ni plus ni moins qu'une grosse colère. (Je n'avais pas renseigné parfaitement un client. :sour: J'étais la seule à le savoir, j'avais renseigné correctement, mais je sentais que ma réponse n'était pas complète. :angry: L'incident s'était passé il y a deux jours, mais l'idée tournait toujours en rond dans mon esprit). Curieusement, j'avais fait hier un exercise de PNL destiné à faire parler "ma voix génétique". Je connais peu la PNL et son jargon, je pense qu'il s'agit de mon côté instinctif. Je prendrais ça comme un message d'alerte de mon inconscient.

Je pense que cette conversation n'a plus de place dans le panneau de l'ennéatype 9. :wink:

Serais-je capable d'accepter mon imperfection et celle des autres pour profiter de mes vacances ? Réponse à la rentrée. Je vous ferai un compte-rendu. :heart:

Pour répondre à Kamino, l'intuition ne s'oppose pas au mental. Malgré tout, je pense que cela à voir avec l'instinctif. J'ai toujours eu une bonne intuition en maths (surtout en logique), devant un problème, je sens la réponse et c'est tout. C'est un bon sujet à débattre.

Bonnes vacances à tous. :heart::kiss2::calin:
Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour Christine,

 

Pour répondre à Kamino, l'intuition ne s'oppose pas au mental. Malgré tout je pense que cela à voir avec l'instinctif. J'ai toujours eu une bonne intuition en maths (surtout en logique), devant un problème, je sens la réponse et c'est tout. C'est un bon sujet à débattre.
Justement, maintenant que tu en parles, je suis moi-même assez fortement intuitif car je vois souvent instantannément quand un raisonnement est biaisé, quand une théorie est bancale, quand un calcul est faux.

 

Or, je réprime le centre instinctif (7 mu), qui est le centre de l'action, ce qui n'est pas vraiment compatible.

Je dirais que l'intuition est une espèce de perception mentale.

 

Bien à toi.

Kamino - E7 mu

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Fabien Chabreuil

Bonjour Chrisitine et Kamino,

 

L'intuition n'est pas le thème de cet échange. Si vous voulez en parler, vous pouvez ouvrir une discussion. Le thème a souvent été abordé sur ce panneau et une utilisation judicieuse de la fonction "Recherche" vous donnera des éléments.

 

En deux mots, l'intuition est une fonction de l'essence. Dans l'essence, il y a trois centres, le centre mental supérieur, le centre émotionnel supérieur et donc le centre intuitif (il n'y a pas à proprement parler de centre instinctif supérieur). L'intuition n'est donc ni mentale, ni instinctive… ni bien sûr émotionnelle (mais cela ne vous a pas effleuré :sick:).

 

Christine, une pause d'auto-observation tranquille est certainement une bonne chose. Profite néanmoins bien de tous les autres aspects de tes vacances. :lame:

 

Très cordialement,

Fabien

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  • 2 months later...

Bonjour à tous,

 

Pour une fois, je me suis laissée prendre en charge pendant les vacances et j'ai enfin réussi à me relaxer. La pression que je vivais ces derniers mois est retombée. Et maintenant j'arrive à y voir un peu plus clair dans l'Ennéagramme.

 

J'ai mis de côté le type 9 (vu que personne n'était convaincu !).

 

Quant au type 1, j'ai lu dans une autre conversation qu'il "ne se préoccupe guère de l'image qu'il renvoie". Ce n'est pas du tout mon cas, j'oublie pour le moment cette option.

 

Pour le type 6, je me reconnais dans le doute et dans la loyauté, mais pas du tout dans la peur… à moins d'être contrephobique en permanence, ce dont je doute fortement. Le 6 aime être relié à un groupe bien structuré, cela le rassure. Pour moi, le groupe est une source de stress car je me sens souvent incomprise. J'abandonne aussi cette option.

 

Je me reconnaissais aussi largement dans le type 4, mais je n'arrivais pas à l'accepter complètement.

 

Pendant mes vacances, j'ai lu un livre sur l'Analyse Transactionnelle. Un des éléments qui contribue à faconner la personnalité sont les "mots d'ordres". Pour simplifier, ce sont des messages transmis par nos parents, que nous avons enregistré, et qui nous dictent quel comportement adopter face aux autres et pour faire face aux circonstances stressantes de notre vie.

J'ai retenu pour moi la phrase "Essaye plus fort". Il est important de montrer qu'on esssaye avec acharnement. Je crois que si j'en "bave", je vais toujours finir par réussir. Je pense que c'est pour ça que je voulais me retrouver dans un des types du centre instinctif. De même, je tolère la colère ou la paresse mais je ne tolère pas l'envie. Le fait d'envier les autres montre que je n'ai pas essayé assez fort ! Alors, j'arrive à affirmer que je n'ai pas de besoins, que je suis "autosuffisante" (=> contrepassion). Tout ceci explique donc ma sensation indescriptible de mal-être général (= insatisfaction).

 

J'ai honte de vous avoir fait tourner en rond avec mon hypothèse du 9. J'y vois un prétexte pour me lamenter et ressasser mon passé.

 

Maintenant je comprends mieux aussi ma hiérarchie des centres : Emotionnel => Mental => Instinctif

 

Je souffre de réprimer le centre instinctif. Je le considère le plus important et il va de pair avec les mots d'ordres que j'ai reçu.

J'ai du mal à passer à l'acte à cause de ma compulsion. Je cherche toujours à faire quelque chose de différent. Par exemple, le week-end, je m'organise pour faire pleins d'activités hors de la maison. Après je dis que j'ai pas le temps de tout faire, il faut que j'établisse des priorités et je n'arrive pas à me décider (car il faut que je fasse quelque chose de vraiment spécial). Je perds du temps et puis je termine le week-end en n'ayant rien fait. Mon auto-estime en prend un coup, mais je me dis que c'est pas grave, que la prochaine fois, je m'organiserais mieux, etc. Evidemment, le lundi, au travail, je vois que mes collègues ont passé du bon temps et moi non. Je me dis que ce n'est pas juste !

 

Je reconnais maintenant que mon humeur varie rapidement, et que je suis dirigée finalement par cet état émotionnel. Je suis sensible à l'opinion des autres. Une ambiance négative (ex. à mon travail) me fait souffrir énormément.

 

Je me reconnais donc du type 4, sous-type "social".

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

Je suis heureux de te voir revenir sur ce panneau et avec une nouvelle proposition quant à ton type.

Je n'ai pas le temps ce matin de relire la conversation pour réagir à cette hypothèse 4, et j'avoue que l'interruption a été un peu trop grande pour que j'ai un souvenir de nos échanges suffisamment précis pour faire une réponse sérieuse. :sorry:

En France, nous avons gardé le terme anglais de driver pour ce que tu appelles les "mots d'ordre" de l'Analyse Transactionnelle. Nous étudions les rapports entre les drivers et les ennéatypes dans notre stage Connexions, et celui qui est attribué au 4 est bien : "Fais des efforts !" Ce n'est pas suffisant pour avoir une certitude, car ce driver est aussi attribué à d'autres types, et notamment au 9 (tiens, tiens…). Mais c'est quand même un indice positif.

Ajoutons que la répression du centre mental est quasi-certaine, puisque justifiée dans une autre conversation par des expériences de vie. Tu serais donc un 4 mu, profil qui se désintègre en 1. Il serait donc compréhensible que tu te sois initialement reconnue dans ce type.

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Moi aussi je suis heureuse de participer à nouveau sur le Forum.

 

Merci d'avoir déplacé le message à cet endroit… je voulais sans doute me faire remarquer. :happy:

 

Tu dis que le driver "Fais des efforts" est attribué au 4 et au 9. Je laisse quand même tomber l'hypothèse du type 9, car je me connais plutôt bien, même si j'ai pu dire le contraire dans d'autres messages. En examinant à nouveau les sous-types du 9, je n'y retrouve pas vraiment. Ce serait plus un comportement ponctuel. Par contre, je me retrouve dans les trois sous-types du type 4, avec une prédominance pour le sous-type social. Ce sous-type me pose d'ailleurs un grand problème, car il choque avec le driver que j'ai enregistré.

 

Pour la hiérarchie définitive, je vais y réfléchir doucement.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour Fabien,

 

C'est curieux, car je pensais bien réprimer le centre instinctif mais ton message m'a fait douter.

 

Affirmer que je réprime le centre instinctif me donne un alibi au driver "Fais des efforts". Je veux faire des efforts, mais je ne peux pas car je réprime l'instinctif ; ce n'est pas ma faute. :happy:

 

Je serais donc 4 mu ; je me désintègre en 1.

 

Dans mon travail, je me suis toujours identifiée au type 1 : je suis mal à l'aise avec mes collègues, car je veux qu'ils progressent. Mes efforts pour les faire progresser n'ont fait que me marginaliser (=> je me sentais de plus en plus incomprise) ; je m'emporte pour des détails, je me mets en colère quand je fais des erreurs, ou quand je vois mes collègues qui m'ont pas la même conscience (= rigueur) professionnelle que moi. Oui, tout s'explique à présent.

 

Dans mon couple, c'est pareil, je veux que l'homme avec qui je partage ma vie progresse, évolue. Je ressens la même incompréhension devant son opposition.

 

J'ai quand même réussi à rectifier le tir avec mes collègues de travail, en me rendant compte de mes erreurs. Je parle de mon travail actuel. Je m'aperçois que mes deux postes antérieurs, je les ai abandonnés car je voyais bien que les choses n'allaient pas changer dans le sens que je voulais moi.

J'ai pris mon temps pour chercher un travail avant de donner ma démission dans les deux cas. Et une fois ma démission donnée, j'étais heureuse car je me disais : "Ils vont me regretter maintenant et ils vont bien se rendre compte de leurs erreurs." :heart:

 

Quant à mon couple, il n'a malheureusement pas résisté la pression.

 

Pour parler du centre mental, je dirais que je ne perçois que les détails, j'ai énormement du mal à me faire une idée plus globale des choses. Je suppose que cela me confine dans mon petit monde à moi. Penser d'une manière globale m'obligerait à m'ouvrir aux autres réellement, à les prendre en considération. C'est pas très sécurisant et je suis tellement plus à l'aise dans mon monde à moi. Alors effectivement, cela confirmerait bien la répression du centre mental.

 

Je ne vais pas m'étendre plus dans cette discussion. Je me reconnais et m'accepte dans le type 4. J'ai beaucoup de travail devant moi à commencer par pratiquer les exercices de "Maitrise de la compulsion" du livre de Fabien et Patricia.

 

Pour finir, je demande juste un coup de pouce de la part de Fabien. Comment fait-on pour atténuer l'impact des drivers ? Je reprendrais la lecture de mon livre sur l'AT, mais j'aimerais bien avoir ta précieuse opinion.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

Type 1 très visible dans le travail et très visible dans le couple. Je n'aime jamais beaucoup les hypothèses faisant un usage intensif du type de désintégration. Es-tu bien certaine de ne pas être plutôt une 1 se désintégrant en 4 ?

 

Quant au driver, je ne peux malheureusement guère te donner de conseils. Je ne connais pas assez bien l'AT pour savoir quelles techniques elle emploie à cette fin.

Enseignant en PNL, je traiterai vraisemblablement un driver à l'aide de méthodes comme le "Changement de croyances" et/ou le "Reimprinting". Toutes les deux sont cependant trop complexes pour être utilisées après une explication théorique qui d'ailleurs serait fort longue. Je suis désolé. :wink:

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Christine et Fabien,

 

C'est l'occasion de reprendre sur le forum après cette longue interruption.

 

Christine, j'avais gardé ton message sur mon outlook. En lisant ton typage en 4, je me dis que tu reviens à un précédent typage.

 

Comme Fabien, je pense beaucoup au 1, car il est souvent question de colère dans tes propos (centre instinctif). C'est sans doute pour cela que je te voyais en 8 = Instinctif => Mental => Emotionnel.

 

Ton souci de perfection

J'étais perdante car je n'apprends rien de la perfection, j'apprends de l'erreur.
et de vouloir toujours mieux faire.

 

Et puis, cette colère… toujours, et ce rapport au passé. Tu affirmes dans ce même message du 25 juin :

Je reviens toujours sur mon passé ; j'attends une réponse que je n'ai pas eue dans le passé. Mais je dois arrêter de pleurer sur mon passé et apprendre à être responsable de mon futur.
Tout ceci (l'affrontement aux parents, à la vie, la fierté de s'en être sortie et d'être indépendante, le rapport aux colères) me fait toujours décidément penser au centre instinctif.

 

Si le 9 ne convient pas, ni le 8 qui semble être rejeté, pourquoi par le 1 ?

Le 1 mu (= Instinctif => Mental => Emotionnel) correspond à une désintégration en 7 : justement, Christine, tu nous dis que tu as du mal avec l'action. C'est bien le cas du 7. Le 1 mu s'intègre en 4 : là, on revoit le fameux 4 qui me paraît bien être réprimé dans l'émotionnel (message du 24 juin) :

Face à quelqu'un du centre émotionnel, la conversation est agréable, mais leur conduite me trouble (je ne comprends pas leurs motivations). Je dirais que j'essaye de les éviter, ou plutôt je ne saurais pas comment fusionner avec eux.

L'hypothèse du 1 revient dans le message du 2 juillet :

Je m'occupe avec un rien et réellement je n'en tire aucune satisfaction. De temps en temps, je m'énerve et me fâche… Je me rebelle contre tout et sans doute contre moi.
Où il est question de s'occuper avec des détails… Pourquoi, Christine ? Peux-tu nous le dire ? En quoi les détails t'occupent-ils ?

Et puis, cette colère tout le temps, pour tout.

 

L'hypothèse du 1 mu reprend bien la hiérarchie des centres, et confirmerait ce qu'ont dit Enensis et Kamino sur le 6. Les 1 ressemblent souvent aux 6.

 

Par ailleurs, le mot d'ordre : "essayer plus fort" me paraît beaucoup plus instinctif qu'émotionnel, et encore moins 4 ! "Plus fort, toujours plus fort", même quand ça résiste, c'est même assez typique du 8.

 

Amicalement.

Isabelle Régis (8 Alpha - Aile 7 - sous-type Sexuel)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous et toutes,

 

Deux petites précisions en termes d'Ennéagramme.

 

Le 1 mu (= Instinctif => Mental => Emotionnel) correspond à une désintégration en 7 : justement, Christine, tu nous dis que tu as du mal avec l'action.
Cela ne colle pas. Un 1 qui se désintègre reste un 1 et ne change pas de hiérarchie des centres. S'il est de variante mu, il acquière simplement, en plus des caractéristiques négatives de son type, la passion et la fixation du 7.

Si Christine a du mal avec l'action, elle n'est sans doute ni 8, ni 1. Même si ce dernier peut faire de la procrastination s'il n'est pas sûr de bien faire, ou s'il ne sait pas comment bien faire.

 

Par ailleurs, le mot d'ordre : "essayer plus fort" me paraît beaucoup plus instinctif qu'émotionnel, et encore moins 4 ! "Plus fort, toujours plus fort", même quand ça résiste, c'est même assez typique du 8.
Le 8 fait facilement fort. Il n'a pas besoin d'essayer de le faire ! Cela lui est naturel ! Son driver AT est différent (reprends tes notes du stage Connexions).

 

Ajoutons enfin qu'une phrase comme "Je m'occupe avec un rien et réellement je n'en tire aucune satisfaction." ne colle ni avec le 8, ni avec le 1. Le centre instinctif tire satisfaction à faire.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

Isabelle, je suis très heureuse de te lire à nouveau et flattée de te retrouver dans cette discussion à ton retour sur le Forum.

 

J'ai relu encore une fois la description du type 1. Je ne m'y retrouve qu'en partie (dans la colère et dans le mécontentement). Mais c'est dans le type 4 que je trouve le plus de réponses à mon comportement et à ma vie en général.

 

Mon adolescence a bien été du type 4. Timidité, honte… Et puis, je rêvais de rencontrer l'âme soeur … un peu comme dans la "Belle au Bois Dormant". En un sens, j'attendais que quelqu'un vienne me "réveiller", et alors j'allais commencer à vivre ma vie.

 

J'ai parlé d'une enfance solitaire mais je n'ai pas expliqué les raisons. A cause du travail de mon père, nous avons déménagé de nombreuses fois. A l'époque, je ne trouvais pas ça dramatique. J'étais en quelque sorte contente ; cela mettait de l'animation dans notre vie : nouvelle maison, nouveau quartier. Je me sentais différente des autres enfants ; je pensais que j'avais de la chance d'avoir la possibilité de découvrir d'autres horizons. Je n'avais pas d'amitiés assez solides pour pleurer quelqu'un ; je n'avais pas de regrets non plus de quitter ma maison. Il y avait tellement de choses devant moi qui m'attendaient, je ne pouvais tout simplement pas regarder en arrière.

 

Et puis à l'adolescence, le choc. J'avais perdu un peu de mon assurance. Je me retrouve complètement dans le sous-type social "honte". J'avais besoin d'amitiés, d'appartenir à un groupe. Quand je débarquais nouvelle venue, je me sentais assez forte et sûre de moi pour me faire remarquer et puis une fois qu'on m'avait remarquée, je commençais à m'effacer petit à petit. Je ne comprenais pas, j'avais besoin d'amitiés et puis une fois que je faisais partie d'un groupe, je le regrettais un peu. Je recherchais alors une relation amicale plus forte, plus profonde, moins superficielle. Comme je ne voulais pas trop me découvrir devant les autres (j'avais honte de moi, je sentais que j'étais inférieure aux autres), j'étais vraiment mal partie pour nouer l'amitié que je désirais tant.

 

J'étais mal devant mon ambivalence. Personne ne me comprenait … et moi non plus. Je ne sais plus si c'est moi qui l'ai proposé ou si ce sont mes parents, mais vous avons été d'accord pour que j'aille voir un psychologue. Non… ce sont mes parents qui m'ont conseillé le psy (ils ne se sentaient pas assez compétents pour m'aider et souhaitaient le meilleur pour moi). Je fus d'accord de suite. Je ne savais pas vraiment ce qui allait se passer, mais je trouvais ça original (= différent) ; et puis j'avais tellement besoin de parler, de me confier.

 

Comme la séance était relativement courte, je prenais des notes dans la semaine pour préparer mon rendez-vous hebdomadaire. Je voulais rentabiliser au maximum les séances. J'avais la volonté de réussir à comprendre ce qui m'arrivait ; je voulais que la situation change. Aujourd'hui et avec le recul, je me rends compte que j'utilisais ces séances pour extérioriser mes émotions (mes joies, mes tristesses…), j'avais une confidente et j'avais tellement besoin de parler de moi. Plus je parlais avec elle, et plus je me sentais réservée au lycée, et incapable de communiquer "normalement" avec les autres. Evidemment, en dehors du lycée, je n'avais pas non plus d'amitiés car je ne connaissais personne (je restais alors un peu dans les jupes de ma mère ; d'où aussi les nombreuses références à ma famille dans la discussion). Avec la psy, je ne faisais qu'empirer les choses sans le savoir ; je prenais plaisir à me lamenter.

 

Alors, j'ai cru que c'était mon destin d'ado ; pensant qu'après le lycée, tout allait être différent. J'y croyais dur comme fer à ce changement mais honnêtement, j'étais aussi confuse. Je n'avais vraiment pas de vision de futur. Devait bien y avoir quelque chose de fantastique après, mais quoi ???? Je n'arrivais pas à me faire une idée.

 

Lors de mon orientation scolaire, je ne savais pas quel chemin suivre. Je ne voulais pas me tromper car mon choix était tellement important ; mon futur et mes espérances secrètes en dépendaient. Je voulais le meilleur pour moi (rien que ça), mais je n'arrivais pas à me décider. J'avais pour seules références mes parents (c'était plutôt la seule référence que je regardais) :

- Ma mère était secrétaire. Son travail avait l'air sûrement banal car elle avait toujours la même expression en sortant de son travail. Quoique apparemment très compétente et appréciée dans son travail, je n'ai jamais ressenti que son travail lui procurait de la joie ou une certaine satisfaction.

- Mon père a eu beaucoup d'emplois. C'est un autodidacte. Il avait toujours beaucoup de soucis dans son travail. J'en ignorais la cause. En tout cas, c'était plus émotionnant que le travail de ma mère. Devait y avoir quelque chose de bien là-dedans (je veux dire que j'ai associé normalement soucis avec émotions). Je voulais simplement faire quelque chose d'original et qui me procure des émotions.

 

J'ai l'impression que j'étais vraiment gamine, que je venais d'un autre monde et n'avais aucune perspective du monde dans lequel je vivais. Mais j'avais du courage et une bonne dose de volonté, je pensais que c'était suffisant pour m'ouvrir toutes les portes de la vie.

 

J'ai finalement étudié le tourisme… Ca n'avait pas l'air trop compliqué, et puis cela m'apporterait une assez ample culture générale, qui pouvait toujours servir dans n'importe quelle branche. Ma réflexion s'arrêtait là. J'imaginais même pas quel métier je pourrais faire. Tourisme rimait avec voyages, aventures. J'y trouverais bien mon compte.

 

J'étudiais loin de chez moi, je me prenais en charge, j'étais responsable ; j'étais heureuse et armée de courage, rien n'allait me résister. J'allais enfin trouver ma place dans ce monde. Mon obsession pour appartenir à un groupe avait presque disparue. Malheureusement je choquais dans la communication avec les autres étudiants ; j'avais l'impression d'avoir d'autres préoccupations que les autres. Je me sentais différente et me comportais de manière différente. Les critiques, les remarques et les rires ont suivi. J'ai fait ma fière devant les commentaires ; je voulais montrer que j'étais la plus forte. Mais j'ai commencé à douter de moi. Je me suis convaincu de prendre mon mal en patience. Après tout, une fois les études terminées, je ne les reverrais plus. Tout sera plus facile. Je suppose que c'est le mécanisme de l'introjection qui s'est alors mis en place. Malgré ma fierté, j'absorbais les remarques et j'avais mal. J'étais de plus en plus sensible aux autres ; cela absorbait toute mon énergie vitale. J'avais qu'une seule envie, que mes études se terminent au plus vite. Pour m'aider dans cette attente, je suis allée voir une psychologue ; elle m'a redonné assez de confiance en moi, et je me sentais capable d'affronter à nouveau le monde. Je crois qu'elle voyait ma sensibilité comme un trait de ma personnalité, que je ne devais pas le cacher. Si je comprends bien l'Ennéagramme, je dirais qu'elle a (avec ma permission !) renforcé mon ego. Avec la première psy, j'étais rentrée dans le jeu d'entretenir une certaine mélancolie. Et avec la deuxième psy, j'ai renforcé mon ego. J'étais fière de ma différence, du moins en apparence…

 

Vu que je n'obtenais pas de satisfaction dans ma vie privée, j'ai tout misé sur ma vie professionnelle. J'en attendais tout de mon travail. Je pensais m'épanouir et commencer enfin à vivre.

 

Dans mon premier travail, j'étais réservée. J'avais causé une super-impression lors de mon entretien ; et puis j'ai eu peur de ne pas être à la hauteur et qu'on me découvre. J'avais l'impression d'être un imposteur. Je n'avais plus d'initiatives, et j'avais de plus en plus honte de moi. Adolescente, on me pardonnait d'être timide mais dans le monde du travail, les critiques n'ont pas tardées. Je prenais tout pour moi, incapable de réagir, je pensais que je ne valais rien du tout.

 

Dans mon deuxième travail, j'ai réagi et finalement, je me suis comportée comme un 1 peu intégré. Pour prendre le devant des critiques, je voulais faire mon travail le mieux possible et ne me pardonnait pas les erreurs. Parallèlement, ma vie privée manquait terriblement d'émotions ; c'était une routine qui devenait de plus en plus insupportable. Je concentrais alors toute mon énergie dans le travail, pensant que tôt ou tard, à force de m'efforcer, j'en tirerais bien une certaine satisfaction.

 

Je vais arrêter là, réservant ma vie privée dans un prochain numéro… Quand je compare ma vie avec les lectures que j'ai pu faire sur des personnes du type 4, je ne la trouve pas dramatique. Mais je me rends compte que toutes les décisions que j'ai prise dans ma vie n'étaient pas libres. A présent je veux me libérer de mes automatismes qui m'empêchent de savourer la vie et profiter de ce que j'ai (c'est la source de mon insatisfaction).

 

Après cette longue confession, je me sens soulagée. J'ai toujours dit que je n'avais pas peur. Mais à présent, j'avoue que j'ai peur… peur que mon ego reprenne le dessus… avec son cercle vicieux.

 

Enfin je sais que vous n'êtes pas trop loin. :wink:

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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