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Comment s'exprime la répression du mental?


Géraldine

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Oui je me pose cette question, en effet, j'ai du mal à voir chez moi comment s'exprime la répression du mental.

En fait j'ai du mal à comprendre exactement ce que veut dire ce terme lié au mental.

 

En effet, ayant le centre instinctif en dernier je vois aisément comment ça se manifeste chez moi : envie de dormir pour ne pas agir. Mais en même temps est-ce que l'envie de dormir pour ne pas penser est une des expressions de la répression du mental ? :thumb_up: Je suis un peu perdue pour le coup.

 

Si quelqu'un pouvait me donner quelques éclaircissements pour que mon mental arrêt de trop fonctionner. :tongue:

Merci.

Géraldine 6 alpha (aile 5 sous-type conservation)

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Hello Géraldine,

 

Comme tu es 6, tu préféres et réprimes le centre mental, ce qui veut aussi dire que tu le co-réprimes avec un autre centre (pour toi l'instinctif).

 

Tu réprimes l'instinctif en permanence (dans le sens où il est structurellement toujours en dernière position) et tu ressens probablement cela dans quasiment tout ce que tu fais (ou ne fais pas justement :thumb_up:).

 

Pour le centre mental, c'est un peu différent car tu le préféres aussi, donc en règle général, il fonctionne plus que les autres. Dans les phases de répression du mental, celui-ci se met à ne plus bien fonctionner du tout et cela peut prendre différentes formes allant de la quasi-inutilisation du centre à un fonctionnement complétement inapproprié, ou même à une "surchauffe". Cette répression du centre ne se fera chez toi qu'en cas de stress, léger ou prolongé ou de fatigue, a contrario de ceux qui ont structurellement le centre mental en dernier (1 alpha, 2 alpha, 4 mu, 8 mu, 3 alpha et 9 mu).

 

La répression du centre peut prendre diverses formes comme être paralysé par la peur et ne pas pouvoir se raisonner, comme réfléchir intensément sur une problématique… alors que tu as la réponse sous les yeux. Ca peut être de penser et repenser en boucle le même problème "dans sa tête". En cas de fatigue, cela peut aussi prendre des formes inattendues (chez moi par exemple, passée une certaine heure, je me rends compte après dix pages que je ne sais plus du tout où j'en suis dans ma lecture et quand je relis les dix pages, j'ai l'impression de découvrir une nouvelle histoire :tongue:). J'ai d'ailleurs remarqué chez moi une tendance, quand je suis fatigué, à aller louer des DVD "qui ne font pas réfléchir". :angry:

 

J'espère que cela pourra t'aider en attendant que d'autres viennent apporter leur témoignage.

:wink:

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour Géraldine,

 

Moi, il y a les jeux auquels j'attends les vacances, ou au moins le week-end, pour jouer, et les jeux pas trop compliqués auquels je joue le soir après les cours. Il y a même un jeu auquel je n'ai pas encore joué, parce qu'il est un peu compliqué et que j'attends "d'avoir la disponibilité mentale". :tongue:

 

Il y a un peu le même phénomène avec les bouquins, et mes avancées sur la théorie de l'ennéagramme ont surtout lieu pendant les grandes vacances, de préférence à un moment où je suis en pension complète sans autre activité que d'aller me promener :angry:… ou alors parce que j'ai eu une inspiration en sortant de la douche. (Pourquoi en sortant de la douche plutôt qu'ailleurs ? Mystère.)

 

Pour le reste, je suis d'accord avec Eric, bien que j'aie plutôt attribué les dix pages de lecture sans que cela arrive à mon cerveau à un début d'endormissement…

 

:thumb_up:

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Merci à tous les deux !

 

Je commence à voir comment s'exprime la répression du centre mental chez moi, et comme là je crois que justement je suis fatiguée d'y réfléchir :thumb_up:, ben je vous expliquerai tout ça une autre fois.

 

Amicalement.

Géraldine 6 alpha (aile 5 sous-type conservation)

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Bonjour à tous,

 

après une bonne nuit de sommeil je peux enfin y voir plus clair :thumb_up:

Donc chez moi la répression du centre mental va essentiellement s'exprimer en cas de stress important où je risque de trop réfléchir et de ne plus être vraiment rationnel, en m'imaginant toujours le pire.

 

Et puis en cas de surmenage mental où si je peux je vais sois dormir pour éviter de penser, soit jouer à des jeux vidéos ou toute autre activité qui va m'anesthésier et éviter de penser.

 

Tout ça me permet de me "vider" et ensuite de reprendre une activité mentale normale et d'y voir plus clair.

 

Voilou

 

Amicalement

Géraldine 6 alpha (aile 5 sous-type conservation)

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  • 2 weeks later...
Marie-Hélène

Bonjour Géraldine,

 

Afin d'apporter ma petite contribution à l'illustration de la répression du centre mental, voici quelques pistes, en ce qui me concerne.

 

Confusion : je la vis surtout en période de fatigue. J'ai l'impression que mes neurones sont des spaghettis, je ne suis plus capable de distinguer le vrai du faux, je n'ai plus de repères pour raisonner ou établir un jugement. Je ressens le vide et le trop plein en même temps dans ma tête, comme si tout avait disjoncté. En période de confusion je reporte souvent des décisions, même les plus banales.

Exemple : en réunion avec des collègues, nous discutons d'un point à l'ordre du jour. On me demande mon avis, je me sens incapable de réfléchir et d'y voir clair, tout est obscur, il y a trop de variables, de facteurs, de contraintes, de possibilités pour débroussailler le tout. Je me sens dérangée par le bruit, la pression (il faut décider vite, vite !!!) : "Je ne sais pas, il faut que je réfléchisse."

Je rends parfois des choses simples extrêmement complexes. Je m'en rends compte et ça me trouble encore plus l'esprit !!!

 

Contradiction : intimement liée à la compulsion (éviter la déviance) et la passion (peur), je me surprends à changer de "position" rapidement sur un sujet. Ce qui me semble logique à un instant devient soudainement illogique (le centre émotionnel vient brouiller le raisonnement). Je change souvent d'idée sur les choses, les gens, les événements. Et cela ne suit pas forcément un processus évolutif. Je passe bel et bien d'une position à une autre, y reviens et l'abandonne de nouveau, en l'espace de plusieurs jours, mois.

Exemple : je me demande encore si j'ai une aile 7 ou 5, six ans après avoir trouvé mon type de l'Ennéagramme. Selon les périodes, je change d'avis. J'ai de la difficulté à demeurer "objective". Comme si mon attention était parfois focalisée sur certains aspects très précis au détriment de l'ensemble ou de certains autres points dignes d'attention. Lorsque je m'en rends compte, je fais volte-face : "Eh, bien là, ça ne marche plus, ce n'était pas du tout ça, je n'y étais pas." Et au lieu de faire la "part des choses" je vais dans l'extrême inverse.

Exemple : Je viens de rompre une relation amoureuse. Une journée, tout est de ma faute, le lendemain, tout est de la sienne, alors que tous savent très bien (et moi aussi c'est ce qui est troublant !) que la vérité est un heureux (malheureux) mélange des deux.

 

Impulsivité : je vis souvent une longue période de réflexion avant de prendre une décision. Puis lorsqu'elle est prise, je fonce tête baissée sans prendre le temps d'évaluer le processus, le résultat, etc.

Exemple : je pensais à acheter une voiture neuve depuis plusieurs mois, mais j'hésitais, hésitais, hésitais. Puis, j'ai pris ma décision et le lendemain j'avais un contrat de location. J'aurais dû mieux réfléchir, parce qu'il y a cinq mois que j'ai cette voiture, et maintenant je le regrette. Je n'ai pas pris de décision rationnelle concernant les modalités de mon contrat. (Je voulais acheter cette voiture, et pas la louer ! Où avais-je la tête !) Qui plus est, il me faudra bientôt m'en débarrasser. J'aurais pu mieux planifier cet aspect également.

 

Synthèse : ah, là, là ! Je travaille là-dessus ! Beaucoup de difficulté à distinguer ce qui est vraiment important de ce qui ne l'est pas en ce qui concerne les idées. Quand j'écris un message dans le forum par exemple, je me fais souvent très longue, je veux que tout soit vraiment très clair et précis et détaillé, et lorsque je le relis, je suis incapable de "résumer" ou de couper (pourtant je me répète très souvent !). Si je relis le message deux mois plus tard (parfois deux jours), l'essentiel me paraît alors et tout ce qu'il y a de superflu aussi.

 

Absorption : une pensée peut me prendre tout mon temps, toute mon énergie, au point où je ne suis pas capable de fonctionner normalement, dans mon travail par exemple. Je vais ressasser inlassablement la même situation, la revoir, la ré-analyser, au lieu de simplement agir (voir confusion comme conséquence !!!). J'éprouve une grande difficulté à lâcher prise mentalement, comme si je tenais à tout prix à trouver "la vérité" pour assurer ma "sécurité" : "Il faut que je sache, il faut que je comprenne, je ne comprends rien, ça ne marche pas, ça ne tourne pas rond ! Où est le problème ?! Quel est le foutu problèèèèèèèèème !" Je narcotise à la réflexion au lieu d'agir, de ressentir et d'accepter que LA vérité et donc la sécurité TOTALE est impossible. Si j'arrêtais un peu de me crier des questions dans la tête, je serais sans doute plus disposer à avoir la réponse. Je pose d'ailleurs souvent des questions dont je connais la réponse, sans l'accepter toutefois, et je m'acharne, m'acharne et m'acharne encore : "oui, mais, oui mais…" Il n'y a pas de "oui mais", c'est ça, point. Je me suis souvent fait mal en tentant de rationaliser des événements qui n'avaient pas à l'être, à me convaincre mentalement du bien-fondé d'une situation qui ne l'était aucunement en réalité. C'est incroyable la gymnastique que mon esprit peut tenter d'accomplir parfois, une vraie contorsion. Inutilement tordu !

 

Voilà quelques exemples de mauvaise utilisation, de sur-utilisation ou de non-utilisation de mon centre préféré… (C'est dur pour un 6 d'accepter que son centre préféré est paralysé et paralysant… pas encore fait mon deuil !)

 

En espérant que cela t'inspire… sans te faire trop cogiter !

 

Marie-Hélène

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

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