Institut Français de

l’ennéagramme

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Souffrance et désintégration


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Bonjour Marie-Hélène,

 

Merci de me donner l'occasion de m'exprimer sur ce sujet qui m'est cher.

 

Vous me demandez [discussion "Etre un 6"] : "Si nous nous désintégrons lorsque nous sommes dans notre compulsion, alors dans quel "niveau" sommes-nous quand nous souffrons ?"

 

Quand nous sommes dans notre compulsion, cela veut dire que notre ego a mis en route un mécanisme automatique de protection, d'évitement (pour gérer un stress) de manière tout à fait inconsciente, ce qui produit un effet de désintégration ou de glissement dans le sens de la flèche. Cela suppose que nous n'avons pas d'autre choix consciemment, donc le pilote automatique se met en route ! D'où l'intérêt de l'Ennéagramme ! Réapprendre à conduire en pilotage manuel pour choisir la direction où aller.

 

Quand nous souffrons moralement ou physiquement, nous sommes en contact avec notre centre émotionnel mais pas forcément en compulsion ; nous pouvons être consciemment affecté, d'où la nécéssité d'une période de repos, de deuil, de guérison. Une période où l'on a besoin de laisser passer du temps pour se remettre.

 

"La souffrance est déjà une réaction affective", rien n'oblige l'ego à mettre en route une deuxième réaction (la compulsion) ; c'est peut-être lui qui nous envoie le premier message.

"Ensuite la réaction à la souffrance est variable à chaque individu", mais ne peut pas être généralisée dans l'ennéagramme comme un signe de désintégration. (Certaines phrases sont tirée du Dictionnaire Usuel de Psychologie de Norbert Sillamy. Loyauté du 6 oblige. :wink: )

 

J'imagine mal Jésus Christ souffrant sur la croix en train de se désintégrer !

Par contre chez une autre personne, la douleur peut créer un stress et aurait pour effet d'activer la compulsion d'évitement, de refus.

 

L'acceptation, la flexibilité, le choix est l'antidote de la compulsion d'évitement. (Ce propos n'engage que moi !)

 

Voilà pour une première réponse.

Cordialement,

Bernard (6)

Bernard (6 mu, Social)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Marie-Hélène et Bernard,

 

Je suis entièrement d'accord avec toi, Bernard. La souffrance est une chose et la compulsion une autre.

 

7 dont la compulsion est d'éviter la souffrance, je suis aussi particulièrement sensible à ce sujet.

 

J'avais découvert ma compulsion bien avant de connaître l'Ennéagramme, mais à l'époque je considérai que c'était un signe de bonne santé mentale. Il fallait être fou, ou pour le moins idiot, pour ne pas éviter la souffrance…

 

Aujourd'hui, j'ai compris le côté puéril, superficiel et égoïste d'une telle position. Je ne recherche toujours pas la souffrance, mais quand elle est là et que je réussis à lâcher prise et à l'accepter (comme tu le dis Bernard), alors au contraire je suis hors compulsion et hors désintégration.

 

Très cordialement,

Fabien (7)

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  • 7 months later...

"L'amour que j'ai pour une personne

est mesurable…

à la quantité de souffrance

qu'elle neutralise en moi."

Jean Rostand

Charles Marsan – E7

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