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J'aimerais déterminer mon sous-type


Françoise

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Bonjour,

 

Il semblerait que je sois de sous-type social…

 

Si j'ai bien compris, on a comme sous-type celui qui nous "pose le plus de problèmes". Mais à lire les messages, il semblerait que les personnes aient "des problèmes" avec les autres sous-types également. Je me retrouve bien dans des propos du style : "Le sous-type A est celui qui me pose des problèmes (désintérêt ou intérêt excessif). Le sous-type B toutefois, je me demande quelle importance il a dans ma vie. Le sous-type C fonctionne plus ou moins normalement, mais est mis au service de A."

 

De mon côté, je dirais que ma socialité reste ce qu'il y a de plus problématique, mais que je me fais également du souci pour mon bien-être financier. Celui-ci représente l'instinct de conservation mis au service du développement de mon réseau social. Avoir une maison, même si c'est ce que je veux, n'est pas pour moi une fin en soi : ce sera un moyen d'assurer une position sociale plus forte que la mienne à mon fils, avant tout.

 

Quant au sous-type sexuel, il est l'objet d'une attention croissante de ma part… mais je suis incapable, depuis quelques années, de dire s'il est au service de ma socialité (je crois que oui) ou si c'est le contraire ! :sad: Quand j'avais 16 ans, j'ai eu une passion assez stérile pour un garçon… qui aurait bien mordu à l'hameçon s'il ne m'avait pas trouvée particulièrement attardée sur le plan sexuel. (Avec le recul, je ne me considère toujours pas comme attardée, j'ai une très haute idée de l'amour physique.) En fait, certainement, il devait y avoir une attirance physique, mais celui-là me plaisait plus que tous les autres car il représentait ce que je voulais atteindre socialement (filière scientifique, bon joueur de tennis, etc.).

 

Maintenant, c'est "tout le contraire". Les personnes pour lesquelles "je flashe" et envers lesquelles je me sens dévouée sont le plus souvent des freins à la réalisation de mes désirs sociaux…

 

Bref, je ne comprends pas. :laugh:

 

J'aimerais essayer de connaître l'instinct que je réprime le plus. Puisque je présente des caractéristiques qui semblent fondamentales au 6, je me demande si c'est l'instinctif ou l'émotionnel, dont je ne veux pas entendre parler.

 

Je crois que je suis 6 alpha, mais n'en suis pas sûre. Le fait est que j'associe automatiquement les deux mots "instinct" et "sexuel". Intellectuellement parlant, je me rends compte que le mot "instinctif" se rapporte à toute la dynamique corporelle, mais en pratique, quand je pense "instinct"… :laugh: Or, dès que j'y pense, je réprime ou du moins j'essaie. C'est beaucoup plus difficile maintenant qu'il y a 10 ans, d'ailleurs, peut-être justement parce que j'ai une vie de couple épanouie ! Il y a sûrement une question de vocabulaire à régler ici.

 

Côté émotions, je crois que la colère à elle seule pourrait me signifier que le centre émotionnel est mon centre de support, mais il y a toutefois de nombreux moments où je ressens que je ne veux pas laisser transparaître des émotions, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de gratitude : "Ne va-t-on pas en profiter pour essayer de me 'presser comme un citron' ?" est alors la première question qui me vient à l'esprit. J'imagine alors automatiquement mon vis-à-vis comme quelqu'un qui veut se servir de moi pour accroître son prestige social et/ou le montant de son compte en banque. C'est valable aussi pour les groupes. Dès lors, pas question de manifester de la gratitude : on se sert mutuellement et ça ne va pas plus loin… La vie est faite d'échange, et c'est tout !

 

Quand, à l'inverse, j'accorde ma confiance (et là il ne s'agit jamais que de personnes), je peux être d'un dévouement tout ce qu'il y a de plus exagéré. Je crois que c'est en partie lié à mon sous-type (social), mais pas seulement. Car en cas de dévotion, ce que j'espère le plus souvent, ce sont des gratifications de "type imaginatif". L'idée de la rencontre à venir avec un être avec lequel je me sens des affinités électives me met tout en émoi. Je peux passer des semaines à m'y préparer. Et je ne pense plus qu'à une chose : lui être agréable pour profiter de sa force intérieure, "cause première" de mon désir d'être avec la personne.

 

Les personnes se sont succédées, mais j'ai toujours été ainsi "menée par le bout du nez", faisant même, à certaines périodes de ma vie, des choix économiquement désastreux pour continuer à profiter de la présence sporadique de certaines personnes. Même aujourd'hui, je mets souvent un frein à une certaine envie de briller dans un groupe pour un "maillon faible" de celui-ci. Ennui et stagnation garantis, mais assurance de penser à l'autre à la clé !

 

Il y a autre chose : je travaille à mi-temps, et ai toujours désiré cela. Il y a des raisons sociales et physiques : ma mère n'a jamais travaillé et, d'autre part, nous avons toutes deux des problèmes d'hypothyroïdie…

 

Cordialement,

Françoise (6)

Françoise – E6

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Bonjour Françoise,

 

Il est possible que ma formulation ait causé chez toi un amalgame entre hiérarchie des centres et "hiérarchie" des instincts. Il s'agit de deux questions distinctes.

 

Pour la hiérarchie des centres, à l'intérieur du type 6 qui préfère (et réprime sous stress) le centre mental, il y a deux variantes possibles :

- Le 6 alpha qui a le centre émotionnel en support et réprime le centre instinctif. Il a, en gros, plus de problèmes avec l'action qu'avec l'émotion.

- Le 6 mu qui a le centre instinctif en support et réprime le centre émotionnel. Il a plus de problème avec l'émotion qu'avec l'action.

 

Donc à toi de voir lequel, des émotions ou de l'action, te pose en général et sans stress particulier, le plus de problèmes.

Tu peux relire les conversations qui ont abordé la question, et nous pouvons t'aider à éclaircir la question si besoin.

 

Pour les instincts (la question des sous-types en fait partie), la notion de hiérarchie des instincts ressemblant à celle des centres est une modélisation que j'utilise à titre personnel. Fabien et Patricia préfèrent utiliser une pyramide des instincts dans l'ordre où ils se mettent en place dans la petite enfance : conservation, social, sexuel.

Il est tout à fait possible que plusieurs instincts aient été successivement blessés et se trouvent de ce fait plus ou moins problématiques, soit qu'on y apporte un intérêt excessif, soit une négligence excessive.

 

D'après ton message, ta problématique dominante semble être avec l'instinct social, mais il est également possible qu'il y ait quelques blessures sur l'instinct de conservation. Il est dans ce cas préférable de travailler d'abord sur celui-ci.

 

Les instincts font l'objet du stage Sous-types. Le dernier était ce week-end, et je me suis aperçue à cette occasion que mon instinct social ne fonctionnait pas aussi bien que cela… En fait je présente assez fortement les problématiques de Conservation et Social.

 

L'instinct sexuel, dans le cadre de la problématique des instincts, ne comporte pas que la sexualité, mais toute relation forte et intime de personne à personne, amitiés comprises.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Chère Bénédicte,

 

Merci une fois encore pour tes orientations. Je crois que mon profil est maintenant assez clair pour moi. Malheureusement, j'habite (vraiment) beaucoup trop loin de l'IFE pour penser à quelque stage. Un centre spirituel ignatien en organise chaque année à quelques cent kilomètres de ma région. Qui sait, un jour peut-être ?

 

L'ennéagramme a en tout cas éveillé un certaine curiosité chez moi, très certainement parce que ce forum est le premier qui, étant gratuit, est par ailleurs suivi avec sérieux. C'est une forme de marketing très efficace appliquée par ceux qui, en affaires, n'excluent pas automatiquement l'éthique (c'est comme ça que mon mari procède également ; le moins qu'on puisse dire est qu'il donne au moins autant qu'il reçoit). Je contribue donc à l'échange par le biais d'un lien qui pointe vers ce site.

 

:laugh:

Françoise (6)

Françoise – E6

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  • 7 months later...

Bonjour à tous,

 

Je ne sais pas si j'ai vraiment de nouveaux éléments à apporter. Cette question du sous-type me paraît toujours confuse, sur le plan de l'analyse personnelle. :wink: Je retiens cette phrase de Bénédicte : "il est tout à fait possible que plusieurs instincts aient été successivement blessés et se trouvent de ce fait plus ou moins problématiques." Je me sens dans cet état-là.

 

Toutefois, je me demande si la première impression qu'avait eue Fabien, qui supposait que j'étais de sous-type conservation, n'était pas la bonne. Quand j'essaie d'observer mes motivations relatives au travail, par exemple, voici ce à quoi j'aboutis :

 

1° Je travaille pour avoir de l'argent (conservation matérielle)

2° Je travaille pour plaire à mon mari (nous travaillons ensemble, et ça peut donc être un moyen de passer du temps ensemble) (sexuel)

3° Je travaille pour dire que je travaille (social)

 

Eh oui, les trois motivations sont présentes, mais la plus forte est la première.

 

Si j'analyse mes motivations d'appartenance à une Eglise, voici ce à quoi j'aboutis :

 

1° Je désire connaître Dieu pour continuer à vivre (conservation et accroissement du sentiment fondamental de la Vie)

2° Je désire être avec des gens qui me ressemblent et pour lesquels j'éprouve une attirance (sexuel - désir de nouer des relations amicales fortes de personne à personne)

3° J'ai envie d'être dans un groupe dynamique (social)

 

Je ne pense pas que cette hiérarchie conservation-sexuel-social ait toujours été telle. Je recherchais beaucoup plus la socialité il y a quelques années, probablement parce qu'il me restait à me créer mon emploi et ma famille.

 

Cordialement,

Françoise (6 alpha)

Françoise – E6

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Fabien Chabreuil

Bonjour Françoise,

 

"Cette question du sous-type me paraît toujours confuse."

Le problème des instincts est bien plus complexe que celui du type : plusieurs instincts peuvent se manifester dans une situation donnée, le sous-type n'est pas forcément le même à tous les âges de la vie, des circonstances particulières peuvent mettre au premier plan un instinct qui ne correspond pas à notre sous-type.

Au fond, je crois que définir un sous-type ne sert pas à grand chose sauf à avoir une belle signature sur ce panneau. La question est de savoir si notre instinct de conservation a été blessé ou non, et de rétablier éventuellement son fonctionnement normal. Idem pour les instincts social et sexuel.

 

Une remarque pour nos lecteurs : "Je travaille pour avoir de l'argent (conservation matérielle)" L'argent est un sujet complexe. Il peut servir à assurer la sécurité matérielle (conservation), mais aussi être perçu comme un signe de réussite (social), et même comme un atout de séduction (sexuel).

 

Nous travaillons (presque) tous pour avoir de l'argent. Cela ne signifie pas que l'instinct de conservation pose problème. Il est parfaitement normal de vouloir assurer un niveau raisonnable de sécurité matérielle. Il y aurait problème avec l'instinct de conservation si nous ne faisions pas l'effort de gagner le minimum nous permettant de vivre à un niveau normal de sécurité, ou si au contraire il nous fallait toujours plus d'argent parce que nous ne nous sentirions jamais en sécurité.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

Fabien, pourrais-tu dire, comme pour le sous-type conservation, ce qui montre qu'il y a un réel problème avec les deux autres sous-types ?

 

Si être de sous-type conservation signifie essentiellement travailler toujours plus parce qu'on ne se sent jamais en sécurité sur le plan financier, je ne sais pas si c'est ma tendance principale. A vrai dire, même quand je ne me sens pas à l'aise sur le plan financier, comme je sais que j'ai tendance à exagérer, mes comportements ne changent pas.

 

Il m'arrive de craindre de ne pas assurer mes obligations élémentaires sur le plan de l'argent, surtout depuis quelques mois, car nous avons acheté une maison sous financement ; mais lorsque je me sens inquiète, il suffit que mon mari me dise "Ce que nous payons chaque mois n'a pas augmenté, et si nous avions continué à louer, nous devrions continuer à payer chaque mois, alors pourquoi s'inquiéter ?" pour que je retrouve la paix. :kiss:

 

Je suis beaucoup plus difficile à rassurer quant aux relations que j'établis avec les gens. En fait, bien que j'aie fermement décidé de faire un minimum d'efforts de présentation (ce qui est sûrement dû au fait que j'ai toujours été contrephobique dans ce domaine, excepté durant la période universitaire où j'estimais "ne pas avoir le choix"), je sais que je vais être jugée d'abord sur mon apparence quand je vais quelque part, et cela peut me rendre folle de rage rien que d'y penser. :wink:

 

Une des choses qui m'a vraiment séduite chez mon mari est qu'il est vraiment relax sur le plan de l'apparence, pour lui-même et pour les autres. C'est pour moi une de ses nombreuses manifestations d'intelligence. :cool:

 

Sinon, quand les choses sont vraiment devenues sérieuses entre nous, une des questions que je lui ai posées était de savoir s'il était prêt à assumer une femme au foyer ! C'est quelque chose que peu d'hommes acceptent "spontanément" aujourd'hui. Je n'avais pas en tête (c'était il y a 6 ans) de rester obligatoirement à la maison, mais j'avais besoin de savoir que je serais acceptée même si j'étais un cheval boiteux sur le plan de la réussite sociale.

 

Dois-je en tirer comme conclusion que la conservation n'est pas ce qui m'a posé le plus de problèmes ? Nous n'avons pas besoin de fonctionner "par couples d'amis", mais si c'était le cas, je crois que nous aurions du mal à en trouver, car nous ne sommes ni bourgeois tout court, ni bourgeois-bohèmes. Nous dépensons tout notre surplus en "consommation de spirituel", si je puis dire.

 

Je suis toujours à l'affût de rencontres fructueuses, mais je ne sais pas exactement ce que j'en attends. Je ne sais pas si c'est du social. En fait, je n'arrive pas toujours à définir clairement la limite entre le social et l'esthétique. Est-ce qu'attendre l'intelligence et une apparence convenable chez les autres relève d'aspirations sociales ou esthétiques ? Il y a des périodes de ma vie où, ne trouvant pas "le degré minimum de beauté" autour de moi, je vivais dans un imaginaire esthétisant. Maintenant que je n'ai plus ce genre de problème, je trouve un équilibre sur le plan de l'offre et de la demande en cette matière !

 

Je me souviens qu'il y a 4 ou 5 ans, j'explorais assidûment les groupes sociaux à ma portée, dans mon Eglise d'origine, et j'essayais de trouver ceux qui avaient le plus de prestige dans la zone que je peux prétendre atteindre. Une fois que ce fut fait, cela m'a totalement désintéressée. Je me disais : "Bof, ils paient sûrement leurs chaussures un peu plus cher que d'autres et doivent avoir une plus grande maison, mais vraiment, ils ne m'intéressent pas."

 

Je m'étais forcée à arriver dans un endroit où je ne me plaisais pas, car je ne retrouvais pas ce désir de contact intime et chaleureux que j'attends de mes rencontres avec les gens. A quoi cela me servait-il de dire "Je connais un tel" quand je n'avais aucun intérêt dans la présence de la personne en question ?

 

Par ailleurs, il m'est arrivé à plusieurs reprises de tomber malade, à différentes périodes de ma vie, lorsque j'essayais de nouer un contact intime avec quelqu'un qui le refusait, la plupart du temps pour des raisons sociales, car j'ai toujours eu tendance à vouloir fréquenter des hommes plus âgés et instruits. J'attendais dans ce cas qu'on prenne le temps de s'arrêter pour moi. Rien que d'y repenser, je me sens mal. :sick:

 

J'ai toujours eu une sorte de torpeur dans mes relations avec les autres. Je ne suis pas du tout du genre à saisir la balle au bond, le monde est trop pressé pour moi. Je pense généralement longtemps aux gens avant d'entreprendre quelque approche, et celle-ci se fait toujours par le biais du mental.

 

D'ailleurs, c'est une des raisons pour lesquelles, lorsque je suis entrée en contact avec une Eglise dans laquelle il se pourrait bien que je reçoive un baptême, je me suis pour ainsi dire laissée emporter non par les émotions, mais par la facilité de contact et d'action de certaines personnes que j'y ai rencontrées. Des jeunes, j'ai presque tendance à dire "des vrais jeunes", ayant vécu toute mon adolescence dans un mutisme presque total (sur le plan des causes profondes). Mais non, je ne suis pas tombée dans une secte :wink: (D'ailleurs, les sectes, ça ne pullule pas comme on voudrait nous le faire croire : est sectaire celui qui n'est pas d'accord avec telle philosophie dominante.)

 

Simplement, pour la première fois, j'ai en quelque sorte trouvé des gens qui, comme moi, cherchent réellement la compagnie des autres (et bien entendu celle de Dieu, puisque ce sont des croyants), ont du plaisir à être ensemble (du moins la plupart du temps), et désirent partager cela. C'est une grande nouveauté pour moi qui sors d'une bureaucratie religieuse.

 

Enfin, voilà, je pourrais encore ajouter que j'ai eu pas mal de problèmes de tendresse, n'en ayant guère vu entre mes parents et ayant eu beaucoup de mal à me dégager de la "tendresse" égoïste de ma mère.

 

Cordialement,

Françoise (6 alpha)

Françoise – E6

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Fabien Chabreuil

Bonjour Françoise,

 

Problème avec l'instinct social : besoin effréné d'appartenir à un ou des groupes (dépendance vis-à-vis de ce ou ces groupes), ou au contraire refus catégorique d'appartenir à des groupes.

Problème avec l'instinct sexuel : recherche intensive de la meilleure ou du plus grand nombre possible de relations intimes (sentiment que ces relations donnent de la valeur), ou au contraire refus catégorique des relations intimes.

 

Quand on parle de sous-type, on sélectionne un instinct. C'est souvent un peu artificiel, car plusieurs peuvent être blessés. Supposons le cas suivant (5 "X" représentant un instinct fonctionnant parfaitement):

Conservation : XXXX

     Social : XX

     Sexuel : XXX

Il y a au moins deux approches possibles. L'une d'entre elles consiste à dire que cette personne est de sous-type social, car l'instinct social est le plus blessé, et sans doute celui dont les manifestations sont les plus visibles. Une autre est de considérer cette personne comme de sous-type conservation, car l'instinct de conservation est lui aussi blessé, et que les instincts doivent être "traités" dans l'ordre de leur apparition dans la psychogenèse : conservation, social, sexuel.

 

Le fait que tu interroges ton mari répétitivement sur votre situation matérielle, et qu'il te rassure facilement pourrait être un indicateur d'un instinct de conservation blessé, mais seulement légèrement.

Le refus, au point d'en être "folle de rage", des conventions sociales d'habillement est un des indicateurs d'une problématique de cet instinct.

Quant à "tomber malade à plusieurs reprises" parce que tu ne réussissais pas à créer une relation intime, c'est quelque peu excessif, et sans doute un signe de blessure de l'instinct sexuel.

 

Bref, comme nous tous, tu as sans doute chacun des trois instincts imparfait. Plus que de déterminer un sous-type, c'est de faire un petit histogramme comme mon exemple ci-dessus qui serait utile.

 

Très cordialement,

Fabien

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