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Comment vous auto-justifiez vous votre hiérarchie?


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Bonjour à tous et à toutes,

 

De plus en plus, en ce moment, je découvre dans ma vie la possibilité de faire "pour faire".

Et alors ? :laugh:, se diront certains instinctifs…

Hé bien, quand on est 7, ce n'était pas forcément évident au départ.

 

Lorsque j'ai commencé mon introspection ennéagrammique, penser pour penser ne me dérangeait pas, bien au contraire. :proud: Cela ne fait que depuis peu ou cela ne devient plus tout-à-fait un réflexe. Ne pas utiliser en premier "l'organe noble" me paraissait illogique et irrationnel(irrationnalisable ? :tongue:).

 

Au moment où, mentalement, j'ai réalisé l'impossibilité pour moi de trouver "LA bonne solution" à un problème, il s'est opéré une sorte de lâcher prise qui se traduit aujourd'hui par : je fais et puis de toute façon, j'en tirerai bien quelque chose d'intéressant (mental).

 

Il me semble juste que je commence à utiliser mon centre de support seul/en premier/indépendamment du mental.

 

Je ne crois pas y parvenir avec le centre émotionnel. Il semblerait qu'à ce jour, je m'hypnotise encore en me demandant : "Quel intérêt cela a-t-il de vivre ses émotions ?" :cry: :cry: :tongue:

 

Un jour que je questionnais quelqu'un sur l'intérêt d'une de certaines de ses pratiques physiques personnelles, il me répondit : "L'intérêt, je ne suis pas sûr, mais en tout cas, ne pas le faire ne sert à rien" Cette petite phrase m'aide encore aujourd'hui.

 

Je voudrais juste demander à des gens de tous profils de témoigner sur les mécanismes internes (ou externes même si j'ai du mal à les concevoir :crazy:) qui les font tourner en rond et s'auto-valider leur hiérarchie des centres.

 

J'imagine que certains instinctifs parlerons de quelque chose comme : "En quoi penser me permet-il d'être plus fonctionnel ?" Mais :

- Je ne fais que supposer et cela ne vaut pas du vécu.

- Peut-être ma représentation est-elle encore trop mentale et cela se traduira pour eux par des sensations, ou que sais-je ?

- Dès que j'imagine ce qui se passe pour les émotionnels, je disjoncte. :crazy::cry::rofl:

 

En vous remerciant tous et toutes… :kiss2::sorry:

Cheeta 7-6 alpha, sous type variable :laugh:

Seb (E7 alpha, aile 6, Conservation)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Cheeta,

 

Ce besoin d'auto-justifier n'est-il pas un artefact de ta colossale aile 6 ?

 

Je suis, comme tu le sais, un 7 mu et contrairement à toi, j'ai une aile 8. Je réprime l'instinctif. Je n'avais pas besoin de me le justifier : "Je ne m'en sers pas parce que je n'aime pas ça. Point.", me disais-je. Quant aux autres, cela aurait été à eux de me justifier pourquoi j'aurais dû faire autrement.

 

Quant à mon centre de support, l'émotionnel, je m'en suis très vite servi indépendamment du centre préféré, notamment grâce notamment à mon amour immodéré de l'art. Par exemple, de l'âge de 7 ans à celui de 15, je suis allé hebdomadairement au concert. Cela aide…

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

Comme Fabien, je réprime l'instinctif, étant 6 alpha. Ma justification personnelle a souvent été "l'action pour l'action, c'est dangereux, on peut se faire mal, voire en ressortir avec un bout en moins".

Exemple : je pratique les arts martiaux mais n'ai jamais participé à une compétition, et j'évite à tout prix une séance d'entraînement au combat en réel (si possible avec une bonne excuse à la clé, histoire de justifier mon absence). Je recherche avant tout les sensations énergétiques dans ma pratique (émotionnel en support), aux dépends de l'apprentissage de techniques testées "pour de vrai".

 

Cordialement,

Cemendour (6 alpha sexuel contrephobique, aile 7)

Cemendour (6 alpha contrephobique, aile 7 (5), sous-type sexuel force/beauté)

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Bonjour à tous,

 

Ma justification pour la répression du centre instinctif est la même que Cemendour (dangereux), plus de sérieux doutes concernant l'utilité de l'action.

 

L'émotionnel peut fonctionner :

- au service de l'instinct de conservation (si je suis bien avec eux ils ne me feront pas de mal, et peut-être même obtiendrai-je un soutien ou une aide au cas où…),

- au service du mental (établir une bonne relation dans le but d'obtenir une information, qui peut être une hypothèse sur son type, ou de la curiosité par rapport à une de ses activités),

- pour lui-même.

 

Le fait de préférer et réprimer le mental donne lieu à des attitudes changeantes, voire paradoxales. Et cette incertitude permanente sur le bon fonctionnement de mental, sur le bien-fondé de mes hypothèses et décisions… c'est quelque chose de très pénible. :laugh:

 

Je remarquais il y a quelques jours qu'il m'était très difficile de faire fonctionner en même temps les centres co-réprimés, à savoir le mental et l'instinctif. Ou alors l'action liée à l'instinctif est routinière et avec peu de dépense d'énergie, genre marcher sur terrain plat.

L'émotionnel semble fonctionner correctement avec les deux autres centres.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonsoir,

 

Pour ma part j'ai longtemps pensé que les sentiments et ce qui s'en rapproche (porter attention à l'apparence des choses) diminuaient mes capacités de raisonnement et l'esprit critique.

 

C'est parfois vrai, mais question qualité d'écoute bonjour le résultat !

 

Aujourd'hui encore quand je dois mobiliser de l'énergie pour juger des qualités esthétiques d'un document, d'un programme informatique ou d'un outil de travail, c'est assez délicat ! J'ai besoin de mobiliser des ressources importantes.

 

Cordialement,

ouadjet 7 alpha

ouadjet -7-

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Bonjour à tous et à toutes, et merci de vos réponses, :laugh:

 

Le témoignage de Fabien m'a fait prendre conscience que l'on pouvait effectivement dire juste : "Non, je n'aime pas ça."

 

Maintenant ne sommes nous pas, lui et moi, à deux extrêmes d'un même comportement ? Je le crois…

 

Bon, et bien il me reste à attendre les témoignages de non-mentaux (qu'on aime très fort et que ce serait très chouette de voir ici :tongue:).

 

cheeta (7)

Seb (E7 alpha, aile 6, Conservation)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Cheeta,

 

Encore une fois, il faut réfléchir à différents niveaux et le point de vue n'est pas le même à chaque niveau.

 

L'ego est notre moi fonctionnel. Sa fonction est de faire que nous fonctionnions bien au jour le jour, avec nous-même et avec les autres. Un ego sain n'a pas à justifier ses goûts tant qu'ils n'ont pas un impact négatif sur soi ou sur les autres : cela s'appelle tout simplement confiance en soi et assertivité.

 

J'ai malheureusement fait, comme tout le monde, souffrir des personnes dans ma vie. Cela a parfois été par une insuffisance émotionnelle ; plus souvent cela a été par l'exercice de mon mental. Il ne me semble pas que ma répression de l'instinctif a été source de souffrance pour d'autres. Quant à l'effet sur moi, je n'avais pas au lycée, le premier prix de gymnastique quand j'avais tous les autres… Mais à part cela ?

 

Ensuite, au niveau de ce que l'Ennéagramme m'a apporté et qui est une quête de libération de mes automatismes, je souhaite et j'essaye aujourd'hui d'échapper à cette répression. C'est difficile et je n'y arrive pas toujors. Mais à ces moments-là, mon ego ne se justifie pas et je ne lui demande pas de le faire. La justification viendrait de l'ego : quelle importance, quel intérêt et quelle signification aurait-elle ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Seb,

 

Encore un témoignage de mental avant que des non-mentaux prennent le relais. :laugh:

 

En ce qui me concerne, je m'auto-justifie ma hiérarchie des centres plus par l'observation que la réflexion.

[En fait, si je me mets à réfléchir sur ma hiérarchie des centres, j'en reviens toujours à la même question : suis-je alpha ou mu (et j'en reviens donc toujours à ma fixation de 6, le doute :tongue:) alors que l'observation me permet de me baser sur d'autres repères et m'apporte une réponse "satisfaisante" écartant le doute.]

 

Par exemple, étant enfant, je faisais beaucoup de sports et cela ne me paraît pas forcément compatible avec la répression du centre instinctif. (Aujourd'hui, je fais moins de sport mais cela est plus dû à un manque de temps qu'autre chose). Je préfére monter les escaliers plutôt que de prendre les escalators ou les ascenceurs (enfin tout dépend de l'étage à atteindre :tongue:), j'adore marcher plutôt que de prendre le métro, et autant d'exemples qui peuvent aller dans ce sens.

Il est vrai en revanche qu'à certains moments, je n'ai pas envie de me fatiguer du tout et là, je vais plutôt aller vers des activités moins consommatrices d'énergie.

Je ne pense absolument pas que le centre instinctif soit dangeureux et je n'ai pas de doute quant à son utilisation : cela me fait même du bien de m'en servir (je dors particulièrement bien après une journée où j'ai pu faire du sport par exemple).

Tout cela ne me paraît pas toujours aller de pair avec un centre instinctif réprimé, mais je pense qu'il s'agit là uniquement d'une idée probablement fausse que je me fais de la répression d'un centre.

 

En ce qui concerne mon centre émotionnel, je ne pense pas du tout le réprimer et me sens plutôt à l'aise avec mes émotions, avec ce que je ressens (que j'arrive en général bien à décrire), et je suis même souvent en "recherche d'émotions". Depuis tout petit, j'adore la musique sous toutes ses formes et j'ai eu la chance d'avoir des parents qui très tôt m'ont intéressé à l'art en général (visites de musées, d'expositions, de lieux historiques, etc.). J'ai joué de plusieurs instruments de musique depuis l'âge de 7 ans et je me rappelle qu'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours adoré me demander ce que je ressentais face à telle ou telle peinture, tel ou tel morceau de musique. Plus tard, vers l'adolescence, je me suis même beaucoup "servi" de la musique pour me retrouver quand ça n'allait pas très bien…

 

Donc, pour répondre simplement à la question de départ, je justifie ma hiérarchie des centres par l'observation :

- je suis un mental et il est évident que tout (ou presque) passe par le filtre mental chez moi,

- mes émotions viennent naturellement et je suis à leur écoute,

- j'ai parfois/souvent besoin d'une impulsion pour me mettre à faire.

 

Et effectivement, depuis que je connais l'Ennéagramme, il m'apparaît de manière assez flagrante que je réfléchis trop. :proud:

 

Amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour Eric,

 

Moi aussi, j'ai ou ai eu certains comportements que tu cites et qui te créent un doute quant à la répression de l'instinctif :

- préférence pour utiliser l'escalier plutôt que l'ascenseur si le nommbre d'étages n'est pas trop grand : moi aussi, probablement parce qu'il y a beaucoup moins de risques de rester coincée dans un escalier…

- escalier/escalator : il y a moins de gens donc de risque de bousculade dans l'escalier…

- marcher plutôt que prendre les transports : quasi-systématique chez moi s'il y a de la foule dans les transports, même raison que ci-dessus.

De plus, j'aime la sensation de la marche, des articulations (hanches, genoux) en mouvement et souvent je préfère marcher vers un arrêt de bus plus lointain qu'attendre en piétinant.

En plus, pour aller travailler, j'ai un agréable passage dans un parc ou bien dans des jardins ouvriers (merveilleux à la saison des roses, un peu moins à la saison du fumier, mais l'un sert à l'autre…) alors souvent au lieu d'attendre le bus direct je prends une ligne qui me fait descendre juste avant les jardins.

 

Par contre, je goûte très peu les efforts intenses et/ou prolongés, et j'ai beaucoup de mal avec le passage à l'action, surtout l'action spontanée.

 

"J'aurais peut-être aimé" faire du sport quand j'étais plus jeune, mais je remarque que lorsque ma mère (également 6 alpha) a signalé les risques et inconvénients, je n'ai pas insisté… d'autant que je faisais déjà de la musique et que si j'avais eu à choisir, c'est la musique qui aurait gagné.

 

J'ai eu, plus jeune (adolescente et jeune adulte, environ jusqu'à 25 ans), des moments où je bougeais beaucoup, je le ressens comme ayant à l'époque beaucoup d'énergie "nerveuse" (mentale et/ou émotionnelle ?) à dissiper. Mais on ne peut pas dire qu'à cette époque j'ai posé beaucoup d'actions efficaces. Je perçois ce mouvement plutôt comme une agitation.

Après cette époque il semble que la répression de l'instinctif soit devenue plus explicite.

 

Voilà. Je ne sais pas si c'est un peu pareil chez toi. Il est également possible que ton sous-type sexuel te fasse rechercher davantage l'intensité que mon sous-type conservation.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Eric et Bénédicte,

 

Juste un petit mot pour ne pas alourdir la parenthèse. Moi aussi, je réprime l'instinctif et pourtant j'adore vraiment marcher et toutes les sensations que la marche procure. J'ai souvent utilisé la marche comme une aide à la concentration : marcher en réfléchissant à un sujet était, jeune adulte, un excellent moyen de rester fixé sur ce sujet en évitant les associations d'idées et les tentations extérieures. Eric, ton goût pour certaines activités physiques n'est donc pas une raison suffisante pour douter de ta répression de l'instinctif, sans compter que la dite répression peut être plus ou moins forte.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien, bonjour à tous !

 

Je pense qu'on peut aimer marcher sans être 7 alpha, comme on peut aimer écouter de la musique sans être 7 mu (heureusement !).

 

Pour ma part, je déteste faire du sport pour faire du sport (en fait depuis deux ans, sport est synonyme de rééducation fonctionnelle, alors ça ne s'arrange pas… mais au moins, je râle moins pour faire des efforts !) et pourtant, je ne me sens pas du tout 7 mu !

 

Mon centre insticntif se manifeste principalement par l'attrait du concret :

- le jardinage à but utilitaire (= avoir de beaux fruits et légumes et un coin barbecue pour l'été) et non à but décoratif (les fleurs c'est pas mon truc !).

- l'attrait pour les sciences appliquées et la résolution de problèmes pratiques. (Mon premier patron, un directeur de labo en biologie, m'a dit un jour :

- Vous êtes une excellente technicienne de laboratoire avec des intuitions formidables mais vous ne serez jamais docteur tant que vous vous poserez la question "Comment faire pour ?"

- Ah bon ? Et c'est quoi la bonne question pour faire un docteur ?

- "Qu'est-ce qui se passe si ?"

 

A contrario, faire un effort de présentation n'a rien d'automatique et j'ai longtemps regardé avec suspition les documents trop jolis pour être honnêtes !

 

Je pense que tout comme un ennéatype peut avoir plusieurs comportements, il peut aussi avoir des goûts différents : l'important, c'est de comprendre la motivation qui se cache derrière ce comportement ou cette motivation.

 

Cordialement,

ouadjet (7)

ouadjet -7-

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Bonjour à tous

 

En fait, j'ai utilisé la marche uniquement comme exemple parmi d'autres dans des activités purement physiques et il est vrai qu'il ne s'agit là que d'un comportement. J'aurai pu préciser que je fais du sport (moins qu'avant certes) régulièrement : je cours au moins deux fois par semaine, j'essaye d'aller à la piscine au moins deux fois par semaine, quand le temps et les beaux jours le permettent je fais du tennis et du frisbee (et oui, c'est aussi un sport :laugh:). Parmi d'autres exemples, je préfère largement faire la vaisselle plutôt que d'utiliser un lave-vaisselle, je préfère bricoler par moi-même plutôt que de faire venir un réparateur et le regarder faire… En règle générale, je n'aime pas trop rester inactif - dans le sens ne rien faire du tout - et j'ai très souvent plusieurs choses à faire, que je fais, une fois que je trouve l'impulsion pour faire dont je parlais dans mon message précédent.

 

Toutefois, je me retrouve un peu dans ce que tu décris Bénédicte concernant l'énergie "nerveuse" à dissiper et il est vrai que l'activité représente à mes yeux un canal d'évacuation des plus efficaces.

 

En fait, ce qui me faisait douter et qui devient maintenant plus clair à la lecture de vos témoignages, c'est que j'ai confondu quantité et qualité d'utilisation des centres : comme j'utilise ou plutôt que je me force à solliciter mon centre instinctif, j'ai l'impression de "plus" l'utiliser que mon centre émotionnel d'où le doute qui s'était installé quant à ma hiérarchie des centres lorsque je réfléchissais à ce sujet.

 

Aussi, pour revenir à la discussion de départ, je reste sur ce que je disais précédemment. Par l'auto-observation, la hiérarchie des centres s'impose à moi désormais de manière naturelle : utiliser mon centre instinctif me demande une espèce d'effort, alors que ce n'est jamais le cas pour l'émotionnel. Donc je réprime le centre instinctif (et co-réprime le mental que j'ai aussi en centre préféré).

 

Très cordialement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Ouadjet, merveilleuse anecdote que celle avec ton directeur de labo. Il me semble que la question "Comment faire pour… ?" est vraiment une question 7 alpha et qu'elle a à voir avec la fixation de planification. La question "Que se passerait-il si… ?" est beaucoup plus purement mentale. En tant que 7 mu, elle m'intéresse beaucoup plus que la première, mais elle peut aussi faire très 5. Comme toi, tu es 7 alpha, il semble que ton patron te demandait (involontairement sans doute) de t'intégrer. :laugh: Le brave homme…

 

Nous nous éloignons beaucoup du sujet initial. Eric, le message initial de Cheeta employait le mot "justifier" dans le titre et "valider" dans le texte, ce qui crée une ambiguïté. Il me semble que sa demande était plutôt de savoir quels bons prétextes nous utilisons vis-à-vis de nous-même pour ne pas nous servir de notre centre réprimé et pour nous servir excessivement de notre centre préféré.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien, bonjour tout le monde,

 

Autant pour moi, je n'avais effectivement pas bien saisi la nuance entre justifier et valider. Comme je viens de perdre le message que je venais d'écrire :proud:, je vais le refaire… mais en plus court. :tongue:

 

Gloablement, j'utilise excessivment mon centre mental parce qu'il m'apporte tout ce dont je (crois avoir) besoin pour avancer dans ma vie, pour résoudre mes problèmes, pour préparer mes lendemains, pour me mettre à l'abri, pour appréhender le monde et les personnes qui m'entourent (illusion bien sûr)… et je l'utilise surtout excessivement… parce que ça a toujours marché comme ça. :tongue: C'est un peu tautologique comme justification, mais ça marche comme ça.

 

Pour le centre réprimé, j'ai tendance à ne pas utiliser mon centre instinctif parce qu'il me fatigue et que je n'aime pas être (trop) fatigué, car je me sens moins efficace, j'ai l'impression de moins bien appréhender les choses, d'avoir besoin de plus de temps pour comprendre, faire ou ressentir, etc. Utiliser mon centre réprimé consomme plus d'énergie que d'utiliser les deux autres alors forcément par voie de conséquence, j'ai tendance à moins l'utiliser, voire ne pas l'utiliser du tout dans certaines circonstances qui le mériteraient. Quand je souhaite m'y connecter, j'ai besoin d'une impulsion, justement pour dépasser cela.

 

Voilà, en espérant que ce soit plus clair comme cela. :laugh:

 

Très cordialement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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