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Être un 6


Marie-Hélène

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Cher Fabien,

 

Je crois qu'il est maintenant temps de laisser le panneau des incertitudes pour débuter une nouvelle conversation.

 

D'abord, j'aimerais avoir des précisions sur les directions d'intégration et de désintégration du 6, alpha ou mu. Il m'est encore difficile de savoir quel est mon centre réprimé. A première vue, je croirais que c'est le centre instinctif. En effet, j'ai souvent l'impression de penser beaucoup plus que je peux agir. Je mets souvent du temps à passer à l'action. Si je comprends bien, cela ferait de moi un 6 alpha. Mais alors, mon type d'intégration serait le 9 et non le 3, et cela me semble moins probable que le 9. J'aimerais avoir quelques indices qui me permettraient de pouvoir voir quel type symbolise ma direction d'intégration et de désintégration. En guise d'information, j'ai l'impression de partager beaucoup avec le 3 (autant motivations que comportements) quand je vais bien, mais beaucoup de points négatifs communs avec le 9 quand je vais mal.

 

Pour ce qui est de mon sous-type instinctif, j'ai tendance à opter pour le sous-type social. Mais encore ici, je n'en suis pas certaine. Quel est la différence fondamentale entre les trois sous-types ?

 

Finalement, j'aimerais avoir quelques explications sur les deux types de 6, soient le phobique et le contrephobique. Y'a-t-il nécessairement une dominante pour chaque 6 ? Celui-ci peut-il être les deux à la fois, selon les journées, les périodes de sa vie, etc. ?

 

Merci infiniment. Il se peut que je débute une formation en ennéagramme cet automne. Cela m'aiderait sûrement à résoudre bon nombre de questions.

 

Au revoir.

Marie-Hélène 6

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

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Fabien Chabreuil

Bonjour Marie-Hélène,

 

Voilà un message auquel il m'est difficile de répondre. Déterminer son sous-type et sa variante alpha/mu prend deux bonnes journées de travail aux participants de notre stage "Ennéagramme : Modèle Unifié®"… et à moi deux bonnes journées d'explication. Les informations que je vais vous donner ici sont donc forcément des résumés très incomplets.

 

Alpha ou Mu : il s'agit de trouver soit le centre que vous utilisez le moins, soit celui que vous utilisez en second. Quand vous écrivez "j’ai souvent l’impression de penser beaucoup plus que je peux agir", cela ne résoud pas le problème. En effet, en tant que 6, vous préférez le centre mental et, sauf moments de stress fort où il doit être paralysé, il intervient avant les centres instinctif et émotionnel.

 

En quelques mots, le 6 alpha a le centre émotionnel en second. Il est plus introverti, plus émotif, plus anxieux. Il est plus souvent relié à ses proches qu'à un groupe. Il est moins actif. Il se désintègre en 3 et s'intègre en 9. Le 6 mu a le centre instinctif en second. Il est plus direct, plus actif, plus pratique, plus souvent relié à un groupe. Il affirme plus ses convictions. Il se désintègre en 9 et s'intègre en 3.

 

Seule une pratique de l'auto-observation peut vous permettre de trancher avec certitude.

La piste de l'intégration/désintégration peut être trompeuse car le 6 a déjà certaines des qualités et certains des défauts du 3 ou du 9 et faire le tri entre ces caractéristiques n'est pas toujours évident.

Observer les centres est donc la meilleure piste. Lequel utilisez-vous le moins ? Lequel vous paraît le plus bizarre ou le plus incompréhensible ? Une autre piste peut être de réfléchir à quels types vous aimeriez être et quels types vous ne voudriez surtout pas être. Et pourquoi ?

 

Sous-type instinctif : il existe trois formes de 6 selon l'usage qui est fait du centre instinctif, à savoir le 6 Cordialité de sous-type conservation, le 6 Devoir de sous-type social et le 6 Force/Beauté de sous-type sexuel.

 

Bien que ces trois sous-types soient très différents, il peut nous arriver de nous reconnaître dans plusieurs d'entre eux.

 

Nous avons abordé ce point dans notre livre "Comprendre et gérer les types de personnalité : guide de l'Ennéagramme en entreprise". Le plus simple serait que vous relisiez les chapitres correspondants. Je pourrais alors répondre à des questions plus précises ce qui me serait plus simple que de faire un topo complet sur le sujet.

 

Phobique/contrephobique : beaucoup de 6 ont une dominante, c'est-à-dire qu'ils sont plutôt phobiques ou plutôt contrephobique. Cependant, l'immense majorité des 6 vivent les deux tendances selon les moments, parfois en changeant au cours d'une journée (… même si certains 6 à dominante contrephobique ne veulent pas l'admettre !).

 

Cette variation est totalement normale puisque les deux attitudes sont des réponses logiques et adaptées à la passion du 6, la peur : la fuite ou la contre-attaque respectivement.

 

Très cordialement,

Fabien

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Très cher Fabien,

 

Merci de votre effort soutenu à l’égard de mes nombreuses questions, d’ordre parfois très général je dois l’admettre. Je concentrerai mes efforts à observer les points dont nous parlons et vous reviendrai bientôt avec des questions plus spécifiques. En attendant, je trouve intéressante votre question concernant les types que j’aimerais ou n’aimerais pas être. Cependant je ne comprends pas exactement où vous voulez en venir.

 

Une chose est certaine, le 3 est très certainement le type que j’ai toujours voulu être. Ayant étudié pendant 3 ans en communication, je me suis retrouvée avec BON nombre de 3 et suis arrivée parfois à me confondre avec ce type. J’ai toujours été attirée par les professions qui collent avec la personnalité du 3. J’ai plusieurs amis qui sont de ce type et aussi mon partenaire. Ce sont des gens que j’admire et que j’envie aussi parfois, même si je suis souvent choquée par leur attitude souvent superficielle. J’ai longtemps voulu choisir une carrière qui m’apporterait le prestige et la renommée. J’ai toujours rêvé d’être célèbre et reconnue. Mais en côtoyant les gens de ce type et en expérimentant l’ambiance de l’univers médiatique, j’ai réalisé à quel point la vie de 3 ne pouvait m’apporter de satisfaction profonde. Malgré tout, si j’avais à choisir «d’être un autre type», ce serait le 3.

 

En fait, les types que je voudrais être sont ceux dont j’admire l’image qu’ils projettent, qui se démarquent par le talent, l’originalité, etc. Outre le 3, il y a aussi le 5 que j’aimerai être pour son orientation envers la connaissance, et aussi le 4 dont l’authenticité et les qualités personnelles me touchent profondément. Je ne voudrais pas être un 2, ou un 9, même si beaucoup de personnes que j’aime et avec qui je m’entends d’ailleurs très bien sont de type 9. (mon frère par exemple). En fait, je considère le 9 comme exactement le contraire de ce que je suis. Je lui ressemble peut-être sur certains points négatifs, ex : paresse, mais je ne suis ni aussi patiente, ni aussi empreinte de la philosophie du «vivre et laisser faire». Je suis plutôt du type extrêmement stressé et qui s’en fait avec tous les détails de la vie. Le 9 est pour moi le type le plus facile à vivre, alors que je considère le 6 comme un des types les plus difficiles à vivre. Il s'accepte et accepte la vie et les gens tels qu'ils sont, alors que je suis toujours en train de remettre tout en question et de rejetter beaucoup de moi-même et des autres. Peut-être le 9 est-il le type qui a le plus de choses à m'enseigner?

 

Les types 1 et 8 me laissent plutôt indifférente. Quant au 7, qui est mon aile, je suis soulagée de ne pas me retrouver dans sa peau. L’intempérance qui me décrit déjà, l’instabilité et le sentiment de manque qui le caractérise dans son niveau le plus faible me font déjà amplement souffrir.

 

Merci encore et à bientôt.

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

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Bonsoir Marie-Hélène,

 

J'aimerais ajouter un petit commentaire à celui de Fabien si cela peut vous aider.

 

Quand un type est sous stress et qu'il va dans la désintégration, il prend les "mauvais côtés" du type de désintégration.

 

Dans le cas de Alpha/Mu, vous avez deux possibilités: d'un côté paresse/narcotisation et de l'autre mensonge/identification. Je vous suggère de relire en détail les types 3 et 9 afin de voir ce qui fait sens pour vous quand vous êtes sous stress.

 

Vous pouvez appliquez le même procèdé avec les "bons côtés" dans le sens de l'intégration si cela est plus commode pour vous.

 

Pour appuyer ce que vous propose Fabien sur l'auto-observation demandez-vous:

Dans ma vie en général, ai-je tendance à partir spontanément dans l'action ou est-ce que je prends plus le temps de mesurer les risques éventuels (notez les émotions qui suviennent)?

 

Je crois, mais je ne voudrais pas me tromper, que le type 6 alpha est plus phobique (centre émotionnel en 2ème position alors que le 6 mu est plus contre-phobique (centre instinctif en 2ème).

 

Pour ma part je vous rappelle que je suis de type 6 mu de sous-type social.

Je vous souhaite un bonne recherche. Vous verrez quand vous vous serez trouvée, cela fait comme si quelque chose se met en place; même pour moi qui suis un bon 6 le doute n'est plus possible!

 

Cordialement

Bernard

Bernard (6 mu, Social)

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Merci Bernard… Ces discussions sont vitales pour moi…

 

La façon dont vous me suggérez de regarder la situation est celle que j'avais instinctivement utilisée au départ. Je voyais ma direction d'intégration à travers le 3 puisqu'en période positive, je manifeste les bons côtés du 3 alors qu'au négatif, je me vois tout à fait dans le 9.

Je serais dans ce cas, un 6 mu.

 

Il m'est tout de même difficile de trancher puisque par l'auto-observation, je note plusieurs choses contradictoires.

 

Comportements d'hier

 

De ma naissance jusqu'à ma 18ème année, je me vois certainement dans le 6 contrephobique et dans le 6 mu. J'étais très «impulsive» à l'époque. Si j'avais une idée, une émotion, ou un choix à faire, j'agissais immédiatement (et le regrettais même parfois).

 

Depuis la perte de ma mère (à 18 ans, ce qui marque un important tournant dans ma vie), je suis devenue beaucoup plus anxieuse, analysant indéfiniment les situations, sans jamais agir.

 

Depuis cette période (une période de désintégration certaine), j'ai certainement vécu davantage les émotions, et manifesté des comportements de 6 phobique plus que de 6 contrephobique. À l'époque et pendant environ 2 ans, j'ai énormément souffert d'hypersomnie. Je dormais sans cesse, j'étais impossible à réveiller et, une fois réveillée, impossible à sortir du lit. J'ai souvent laissé tomber des soirées, des activités, des cours, et des événements importants parce que j'étais totalement paralysée au lit, pour employer l'expression illustrant le mieux cette réalité. En bref, je suis devenu très passive, rongée par la peur et le doute.

 

Aujourd'hui, j'oscille entre les deux mondes.

 

Alors dois-je voir ceci comme l'expression d'un 6 en pleine désintégration dans le 9 (donc 6 mu) ou plutôt interpréter cela comme les comportements d'un 6 phobique (donc davantage de type alpha) ? Ces deux notions se superposent et semblent, dans ce cas-ci, se contredire.

 

Émotions d'hier et d'aujourd'hui

 

Sachant que j'utilise le centre mental en 1er, il me reste à découvrir quel est celui que j'utilise en second, ou encore celui qui est réprimé ; cela revient au même.

 

Je sais que je suis une personne ayant énormément de difficulté avec mes émotions. Je ne crois pas que ce centre soit paralysé, mais peut-être en déséquilibre parfois. Hypersensible et hyper impressionnable, je suis très confuse émotivement. Incapable de gérer mes émotions, j'ai de la difficulté à m'affirmer dans l'action. J'ai aussi tendance à vivre à travers les autres parfois (autre caractéristique négative du 9) et j'oublie mes propres besoins. Cependant, vient un moment où tout éclate en boule. Souvent, je ne sais même pas ce qui est vraiment responsable de ces «crises» intérieures que je vis. Je sais cependant que j'accumule beaucoup et que je ne dis pas toujours ce que je pense vraiment car j'ai peur.

 

Par exemple, je peux accumuler énormément de frustration contre quelqu'un sans le lui dire et finalement lorsque je l'exprime, j'explose et j'ai presque peur de moi-même (cela n'est-il pas aussi caractéristique de la colère soudaine du 9 ?). J'ai souvent fait sentir les autres minables quand soudain je me vidais le coeur.

 

Actions d'aujourd'hui

 

Je remarque aussi que pour moi, il y deux choix : ou bien j'agis impulsivement en suivant mon instinct du moment (que je le regrette ou non), ou bien je questionne le bien fondé de celui-ci, me mets à analyser et n'agis jamais. Il est rare que je prenne une décision à l'avance sans la remettre éperdument en question.

 

Tout l'été, par exemple, j'ai voulu me faire couper les cheveux. J'ai attendu jusqu'à la semaine dernière pour prendre rendez-vous, et hier soir, la veille, j'ai changé d'idée. Ce matin, je suis arrivée chez la coiffeuse en disant : «Je ne sais pas ce que je vais faire finalement» et soudainement, j'ai dit : «Allez, le tout pour le tout».

 

Voilà, je suis ainsi faite. Je décide immédiatement ou je remets indéfiniment à plus tard, jusqu'au jour où je prends une décision finale. Mais même lorsque je prends une décision après une période de réflexion, cette dernière demeurera quand même spontanée. En réalité, on dirait que je ne tiens pas compte de l'analyse préalable. J'oublie les heures, les jours, les mois de réflexion et prends peut-être, à la dernière minute, une décision contraire à celle que j'avais d'abord prévue.

 

D'autres exemples

 

Je viens de relire la première phrase de ce message qui est un bon exemple de mes comportements. A prime abord, j'ai choisi une manière d'observer la situation pour découvrir mon centre réprimé. Cette manière était instinctive. Mais je l'ai questionnée faute de «preuves». Puis une personne de l'extérieur est intervenue en faveur de ma méthode et je me dis : «J'étais sur la bonne voie au fond».

 

Toujours la même intuition, la même remise en question, la même approbation !

 

À l'université, je travaille généralement de façon intuitive. D'abord je dois très bien comprendre de quoi il s'agit. Je suis toujours insécure quand je ne connais pas exactement les attentes des autres à mon égard. Ensuite j'analyse : «Ceci est intéressant, cela n'est pas intéressant, je n'aime pas tel aspect du travail, il serait mieux de procéder ainsi, etc.» Je considère le projet dans son ensemble, puis chaque chose qui le compose.

 

Habituellement, je ne sais pas quel genre de travail je ferai jusqu'à ce que j'ai un flash. Ce peut-être immédiatement, un jour avant la remise du travail, pendant que je fais ce travail, mais le flash vient toujours - Vous vous doutez sûrement que je n'ai pas souvent le syndrome de la page blanche :wink:

 

Souvent ma méthode ou mes idées ne sont pas très conformes aux exigences. Les indications me servent d'inspiration mais j'ai une façon très personnelle de travailler. Alors j'en parle avec l'enseignant, on fait les ajustements nécessaires, et je fonce. Je produis tout d'un coup et à la fin je suis épuisée. Je regarde les résultats et inévitablement je me dis quelque chose du genre : «Ce n'était pas ce que je devais faire, j'ai dépassé le cadre du cours, qu'est-ce que le prof pensera de ce commentaire audacieux ? N'aurais-je pas du faire comme tout le monde ? Je me suis encore compliquée la vie.» Et ca y'est je suis repartie dans le doute du : «Qu'en pensera-t-on ?» «Que pensera-t-on de moi et de ce que je viens de produire ? Ce sont mes idées et elles seront jugées… Je serai jugée… J'ai peur.» Je doute alors de mon instinct, de mon intuition, de mon projet qui me semblait si intéressant et original au départ. «Maintenant il me semble ridicule… On se moquera sûrement de moi…» Et c'est ainsi jusqu'à ce que je reçoive mon résultat… «Un A ! Ouf ! J'avais raison finalement de faire cela.» Mais sans l'approbation finale, tant que je n'ai pas été acceptée, tant que ce que j'ai fait n'a pas été apprécié, j'ai peur. Au fond, ma plus grande peur est celle d'être ridiculisée, d'avoir l'air idiote, d'être le «wanna be type», celle «qui ne l'a pas», pour employer une expression bien de chez nous.

 

Autre exemple, plus bref : l'autre jour, par hasard, j'ai rencontré une amie qui n'allait pas très bien. Je ne la vois pas très souvent et elle paraissait vraiment déconcertée par sa situation. Alors j'ai réfléchi et soudain me suis dit : «Pourquoi ne pas lui écrire une lettre pour lui signifier que je partage sa peine ?». Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais dès que la lettre fut envoyée, je me suis mise à douter : «Croira-t-elle que cela est déplacé ? Avait-elle réellement besoin de cela ? Est-ce que mon affection signifiera quelque chose pour elle ? Etc.» Quelques jours après, elle m'a téléphoné pour me dire que ma lettre l'avait profondément touchée. «Voilà, me suis-je dit, j'ai encore douté pour rien.»

 

Et maintenant, au moment d'envoyer ce message qui a été écrit au gré de mon inspiration, je me dis : "Dois-je l'envoyer ? C'est beaucoup trop long ! Nai-je pas donné pas trop de détails inutiles ? Cela n'est pas pertinent, ils ne liront jamais mon message, cela ne les intéressera pas… Pourquoi écrire autant ? Quel manque d'esprit de synthèse… C'en est gênant… Ah ! Et puis, je n'ai pas fait tout ça pour rien alors je l'envoie."

 

Voilà, c'est envoyé… (Je vais relire une dernière fois… Vous savez les fautes d'orthographe… La structure… Ah ! C'est compliqué d'être un 6.)

 

Merci de votre patience.

Marie-Hélène

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

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Fabien Chabreuil

Bonjour Marie-Hélène,

 

Tout d'abord, oui, non, merci et bravo.

Oui, tu as bien fait d'envoyer ce message.

Non, il n'est pas trop long. C'est ce genre de témoignages qui donne chair à l'Ennéagramme, qui le font passer de la théorie à la vie. Toute personne intéressée par l'Ennéagramme (et donc par les gens) ne peut qu'être passionnée par une telle analyse.

Merci donc de ta générosité qui enrichit tous les visiteurs de cette page.

Bravo aussi pour ton courage. Courage de faire ce travail d'introspection et courage de le partager. Et comme le courage est la vertu du 6, je suis optimiste quant à ce que tu feras de toi et de ta vie.

 

Comme, je n'ai pas écrit depuis mercredi et que j'ai donc pris un peu de retard, je vais essayer de répondre point par point.

 

Types qu'on voudrait être ou pas : dans n'importe quel domaine, analyser pourquoi on n'aime pas quelque chose est souvent très enrichissant. Ne pas aimer est une réaction de l'ego. Dans l'Ennéagramme, on peut ne pas aimer un type parce que :

  • il gêne d'une manière ou d'une autre notre compulsion et déclenche notre passion,
  • il possède des qualités dont nous savons qu'elles nous manquent,
  • il possède des défauts que nous avons et dont le spectacle nous renvoie à nous-même et nous incommode.

Alpha/Mu et Phobique/Contrephobique : Bernard dit que "e type 6 alpha est plus phobique (centre émotionnel en 2ème position) alors que le 6 mu est plus contre-phobique (centre instinctif en 2ème)." Le mot important ici est "plus", et est à prendre au sens de "plus souvent".

 

En effet, la variante Alpha/Mu ne change apparemment pas au cours de la vie, alors que tout 6 vit des moments phobiques et d'autres contrephobiques parfois très proches l'un de l'autre.

 

Simplement, la phobie et la contrephobie vont se manifester de manière différente et en utilisant de préférence le second centre, l'émotionnel ou l'instinctif. Par exemple et en caricaturant, la phobie peut s'exprimer en étant paralysé par la peur (émotionnel Alpha) ou bien en prenant effectivement la fuite ou en faisant quelque chose pour se protéger (instinctif Mu).

 

Fonctionnement du centre mental : ta description de ton fonctionnement est extraordinairement éclairante. Comme pour tous les types du triangle, on a souvent tendance à savoir qu'ils préfèrent et répriment le même centre et à oublier pourtant un des deux aspects.

 

Ton explication montre bien un centre mental qui fonctionne parfaitement (préférence), puis qui est remis en question, voire inutilisé (répression) à cause du doute.

 

Alors, alpha ou mu : ton message est riche et je vais prendre un peu de temps pour y réfléchir.

 

Quelques remarques cependant.

 

D'abord, tu mentionnes des fonctionnements sous stress qui peuvent être interprétés pour certains dans le 9 ("paralysée au lit") et pour d'autres dans le 3 (recherche "d'approbation", désir d'être "acceptée et appréciée").

 

Comme je te le disais mercredi, faire le tri entre les caractéristiques qui peuvent être interprétées dans notre type et celles qui nécessitent absolument l'utilisation des types d'intégration et de désintégraion n'est pas si évident que cela.

 

Le mot-clé est ici "absolument". Pour ma propre auto-observation et auto-analyse, j'ai recours aux concepts d'ailes et de types d'intégration et de désintégration uniquement quand je n'arrive pas à comprendre ce qui se passe avec mon type de base. Plus je connais l'Ennéagramme et plus je me connais, plus souvent le type de base est suffisant. Il est intéressant à ce sujet de noter qu'un auteur comme Claudio Naranjo, un des pères fondateurs de l'Ennéagramme des personnalités, ne mentionne ces idées d'ailes et de (dés)intégration dans aucun de ses livres.

 

A bientôt pour la suite de cette réponse.

Très cordialement,

Fabien

 

P.-S. : Je viens de m'apercevoir que je vous/t'ai tutoyée tout au long de ce message. Je n'ai pas le courage de tout corriger, alors j'espère que tu trouveras (vous trouverez) cela acceptable.

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Fabien Chabreuil

Rebonjour Marie-Hélène,

 

J'ai continué à réfléchir à ton dernier message.

 

Je pense qu'il faut exclure, au moins dans un premier temps, la période d'hypersomnie consécutive à la perte de ta mère. Je l'interprèterai comme un épisode dépressif et, dans mon expérience, tous les types peuvent en vivre, même ceux préférant le centre instinctif.

 

Ce message parle aussi beaucoup plus d'action que d'émotion et quand il le fait il décrit plutôt l'émotion comme surgissant après l'action. S'il est possible de généraliser à partir de cela, l'hypothèse 6 mu (c'est-à-dire avec une hiérarchie des centres mental-instinctif-émotionnel, une intégration en 3 et une désintégration en 9) semble la plus vraisemblable.

 

Encore une fois, ce que tu perçois comme une contradiction au niveau de la (dés)intégration ne peut-il pas s'expliquer dans ton type de base ?

 

Très cordialement,

Fabien

 

P.-S. : Un proverbe français affirme que Qui ne dit mot consent. J'ai donc continué à employer le tutoiement.

Le proverbe est faux psychologiquement, bien sûr. Est-il employé aussi au Québec ?

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Bonjour et merci Fabien, Bonjour Marie-Hélène,

 

J'ai eu la même réflexion que toi en lisant Marie-Hélène mais j'ai eu un "doute" pour lui répondre, problème de confiance (ah!ah!). Chassez le naturel et il revient au galop. (C'est une croyance ça?)

Question: je te parle directement mais j'inclue Marie-Hélène.

Au niveau de la hiérarchie des centres, est-il possible qu'il y ait une inversion lors d'un traumatisme? Est-ce que cette inversion demeure tant que le traumatisme n'est pas guéri?

 

Maintenant je m'adresse à vous Marie-Hélène.

 

Merci pour votre réponse très enrichissante; non seulement je l'ai lue jusqu'au bout et je l'ai même relue 5 ou 6 fois!

En vous lisant j'avais l'impression de me revoir dans mes comportements.

Quand vous parlez de doute pour envoyer votre message, et bien, il m'est arrivé la même chose hier pour vous répondre; plutôt que de prendre le risque de me tromper, et bien, je n'ai pas bougé (je suis resté muet). J'avais très envie de répondre mais j'ai mis toute mon énergie à ne pas le faire!

Pour moi, à ce moment là, je me désintègre en 9, j'évite la déviance: "C'est Fabien le spécialiste, pourquoi changer les choses établies?" Manque de confiance: "Et si je me trompe, de quoi aurais-je l'air? Je serais la risée de tous!"

Et ce soir en lisant la réponse de Fabien, je me suis dit: "Tiens, Bernard tu as perdu une occasion de t'exprimer!"

Je voulais juste vous donner un apperçu de ce que peut-être la désintégration d'un 6 quand il vit sa compulsion. Oui, c'est cela Marie-Hélene, je pense que nous nous désintégrons quand nous sommes dans notre compulsion, pas quand nous souffrons! Rapellez-vous quand nous avons envie d'agir et que nous nous disons: A quoi bon! (Ou toute autre phrase limitante) La compulsion n'est pas loin pour un 6 mu! Dites-moi si cela fait sens pour vous.

 

Autre chose.

Un moment vous dites: "Sachant que j’utilise le centre mental en 1er, il me reste à découvrir quel est celui que j’utilise en second, ou encore celui qui est réprimé ; cela revient au même."

Le 6 préfère et "réprime" le centre mental.

Quand il le réprime, c'est le centre placé immédiatement après qui est utilisé; dans mon cas c'est l'instinctif.

Votre exemple de la coiffeuse est typique: "J'y vais, j'y vais pas, bon je fonce!"

 

"Je peux accumuler énormément de frustration contre quelqu’un sans le lui dire et finalement lorsque je l’exprime, j’explose et j’ai presque peur de moi-même."

Etant jeune, on disait de moi que j'étais impulsif! En fait, quand je vivais une contrariété, je ne savais pas la gérer au niveau émotionnel jusqu'à ce que ça déborde; là aussi, on peut voir la mauvaise gestion du centre émotionnel (placé en dernière position) du 6 mu.

 

Vous avez bien parlé de vous avant hier; ce soir c'était à mon tour!

 

Cordialement,

Bonsoir à toi Fabien,

Bernard

Bernard (6 mu, Social)

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En bref : (c'est un essai…)

 

Bonjour à vous deux, vous êtes géniaux et j'adore cette discussion fort enrichissante pour une débutante. Allons droit aux faits.

 

1) Ne croyez-vous pas Fabien que le fait de me tutoyer instinctivement vient du caractère transparent de mes confidences depuis le début de nos discussions ? Une telle attitude invite certainement à la proximité. J’en suis fort aise, en fait, je ne m’en étais même pas rendu compte !

 

2) Oui nous employons le proverbe «qui ne dit mot consent», qui est faux psychologiquement mais qui était vrai dans le cas présent ! Nous disons aussi «chassez le naturel et il revient au galop».

 

3) Hypothèse du deuxième centre préféré : Fabien, votre interprétation semble jusqu’à ce jour être la même que la mienne. L’avenir me dira si cette hypothèse est valide…

 

4) Hypersomnie : J’ai bien eu conscience que cette réaction était un symptôme dépressif faisant parfois suite au deuil. Cependant, j’aurais peut-être cru que chaque type pouvait être «dépressif à sa façon». En fait, cette période de deuil contribue à ajouter de la complexité à l’analyse de mon type. Elle crée une certaine distorsion dans mon interprétation, et j’ignore parfois à quel point je dois interpréter mes réactions de cette période comme le reflet de mon type.

 

5) Bernard, votre contribution à cette discussion est si précieuse. Non seulement vos propos sont éclairants, mais le fait de pouvoir partager certaines choses avec un 6 (qui connaît l’énnéagramme bien sûr, pré-requis essentiel mais plutôt rare dans mon coin) et de pouvoir en comparer les différents aspects m’aident à mieux définir mon type et à le comprendre. Je suis aussi heureuse que vous ayez pris un intérêt à me lire… mais surtout à me relire. Ça fait du bien de savoir que mes longs témoignages sont dignes d’intérêt et utiles pour les autres. Et n’hésitez pas à vous exprimez, j’adore les lectures de ce genre ;-).

 

6) J’aime bien l’expression «J’y vais, j’y vais pas, je fonce» que vous employez. Il me (nous peut-être) décrit très bien. Quoi que même après avoir décider de foncer, il y a toujours ce goût de revenir en arrière à cause du fameux doute… mais bon… le doute étant une caractéristique intrinsèque de la personnalité du 6, inutile d’en discourir d’avantage… (je dois me rappeler d’être concise !)

 

7) Centre mental réprimé : Voyez-vous, quand j’ai écris mon message du 29 août, j’ignorais que les types du triangle réprimaient leur centre préféré. Avec la réponse de Fabien, j’ai évidemment déduit que c’était bien le cas… Et qu’ai-je pensé alors ? «On me trouvera certainement ignorante et ridicule»… Mais voilà, maintenant que vous en faites mention, je dois avouer que cet important détail m’était inconnu. Cela m’aide toutefois à comprendre bien des choses ! Je vois la lumière ;-)

 

8) Si nous nous désintégrons lorsque nous sommes dans notre compulsion, alors dans quel «niveau» sommes nous quand nous souffrons ? La souffrance n’est elle pas un signe de «désintégration» ? Et alors qu’est-ce donc que la désintégration ? Ai-je compris quelque chose ? Ah mon dieu que je déteste cette ignorance… mais j’apprends, ne vous en faites pas j’apprends !

 

9) Impulsivité, ou mieux encore rétroactivité…

 

Voilà, je n’avais rien de vraiment neuf… j’ai déjà beaucoup de matériel sur quoi cogiter… Et il me reste encore le sous-type instinctif !

 

MEEEEEEEEERCI…

 

Marie-Hélène

6 mu ?

 

PS: Est-ce vraiment bref ? Soit !

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

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Quelle astuce ! Diviser mon message en deux ! Sans blague ce n’était pas prévu.

 

J’étais en train de relire cette conversation merveilleuse quand je me suis mise à me poser des questions (surprenant non ?). Plus je parle avec toi Fabien, et que d’autres «analystes» judicieux tels que Bernard se joignent à ce forum, plus je me rends compte que je ne connais rien à l’ennéagramme et que même ce que je pensais connaître a souvent été mal compris.

 

Maintenant j’aurais besoin de petites précisions techniques d’ordre plus général.

 

Premièrement, je ne saisis pas vraiment l’idée des sous-types instinctifs. C’est-à-dire, je sais ce que j’en ai lu et ce que vous avez dit, mais dans l’action, j’ignore comment voir si je suis plutôt du type conservation, social, ou sexuel. Est-ce que l’apparence physique de quelqu’un peut nous inspirer un réponse ? Du genre est-ce que le 6 Force-Beauté est nécessairement beau ? Je sais que ces questions peuvent paraître très banales, mais il est primordial pour moi de saisir les principes de base de l’énnéagramme avant de m’aventurer plus loin.

 

En fait, à première vue, je considère que je suis autant un sous-type que l’autre. Comment faire pour savoir lequel domine ? Vous n’avez pas par hasard dans votre boîte à trucs un petite piste de réflexion ? En attendant j’observe mais je n’aboutis à rien, et je dois vous faire l’aveu que je n’ai pas encore votre livre… (ça ne saurait tarder)…

 

Et puis il y a aussi cette compulsion et cette vertu.

 

Si j’esquisse une hypothèse, je comprends que la compulsion est une réaction de l’égo donc de l’orgueil. Quelque chose qui nous ferait honte au fond, quelque chose que nous voudrions éviter à tout prix ? Alors si le 6 veut éviter la déviance, qu’est-ce que la déviance pour le 6 ? La définition peut-elle varier d’un 6 à l’autre ?

 

A ce propos il s’est produit un étrange hasard ces derniers jours (comme la vie répond à nos questions sans que nous nous en apercevions lorsque l’on observe un peu !). Je me suis mise à réfléchir sur une situation qui s’est produite récemment, bien banale, et qui se produit souvent, mais qui pour la première fois m’a frappée. Elle m’a d’ailleurs menée à une réflexion d’ordre plus général. Cette situation, qui est la suivante, et que j'ai observé en toute naïveté, sans penser une seule seconde à l’ennéagramme et à la notion de compulsion, est la suivante, et je fais un lien maintenant :

 

J’ai rencontré par hasard une connaissance dans un bar et cette personne m’a présenté un ami. Nous discutions autour d’un verre mais plus la discussion progressait, plus je le trouvais absurde et stupide. Ses propos me faisaient honte et j’en rougissais tellement je le trouvais insensé et ridicule, risible, niais. «Au secours ! pensais-je, arrête de parler, tu t’enfonces mec ! Tu n’as pas honte de faire ces grimaces et de tenir ces propos grotesque. Ton exemple est bête, ah balourd tais-toi !». En fait, je méprisais profondément cette personne et de tout mon être. C’est terrible de parler de la sorte non, mais si je suis honnête, je dois dire que je le pensais tout à fait, tellement que j’ai quitté la table et suis partie.

 

Après, je réfléchissais à cela et je me disais qu’il m’était arrivé souvent dans ma vie de partir ou de rougir lorsque j’étais en présence de personnes que je considérais comme étant… difficile de trouver le mot, mais disons honteuses, pour une raison ou pour une autre. De plus, j’ai toujours dit que la chose qui m’insultait le plus dans la vie était les personnes sottes, les gros lards, les nigauds de première. (Je sais que cela peut paraître méchant mais même si ça l’est, je n’en suis pas fière).

 

Alors, est-ce que ces gens, pour un 6, pourraient représenter la déviance, ou plus précisément les déviants ? Et est-ce que cette peur phobique du ridicule et de l’erreur que je projette dans les autres mais qui m’appartient pourrait se résumer à cette peur de dévier, d’être ramenée au stade de «rebus de la société», de moins que rien. Cela fait énormément sens pour moi.

 

J’aurais d’abord visualisé la déviance comme des comportements délinquants, mais à la lumière de cette nouvelle introspection, je réalise que la déviance, pour un 6, est ce qui «n’est pas accepté» selon des critères x, et que la peur d’être rejetée et abandonnée du 6 cause cette compulsion qui est d’être «à la hauteur». Cela ne veut pas nécessairement dire : répondre aux normes de la société et être un citoyen modèle. Si «je» tolère certains comportements et que «je» (en tant que 6) les trouvent acceptables, alors, ce n’est pas déviant.

 

Je pourrais par exemple ne pas considérer comme déviant quelqu’un qui chanterait à tue-tête dans la rue, mais considérer comme déviant quelqu’un qui sent mauvais, parce que pour moi, puer c’est honteux et que crier devant tout le monde ça ne l’est pas.

 

Alors cette notion de déviance devient très subjective pour un 6 ? Et si l’expérience de vie, par exemple le fait d’avoir eu un père alcoolique (il ne boit plus maintenant), avait créé la honte en moi. Car j’ai longtemps eu honte de mon père. Non pas parce qu’il buvait, mais parce qu’il était ridicule quand il le faisait…

 

OH LA LA ! Je ne pensais même pas me rendre jusque là, j’avais rien qu’une petite question…

 

Mais là tout se place soudainement ! Et maintenant j’ai beaucoup de choses à dire.

 

Qu’en pensez-vous ? Peur de l’abandon = vouloir être accepté ? Comment ? en évitant la déviance. Qu’est-ce que la déviance ? Ce qui ferait que je ne serais pas acceptée. Mais acceptée de qui ? De ceux de qui je veux être acceptée.

 

Donc, la définition de déviance dépend des gens de qui nous voulons être accepté. Si je veux être accepté de mes amis et que mes amis sont des gangsters, alors tuer par exemple, ne sera pas déviant pour moi. Par contre, si je veux être accepté de mes amis gangsters et que ceux-ci n’écoutent pas de musique disco, écouter de la musique disco sera un comportement déviant pour moi. Donc le concept de déviance dépend du groupe de qui nous recherchons l’approbation, ou auquel nous nous identifions, ou plus simplement de la «catégorie de gens» à laquelle nous voulons appartenir.

 

Si mon groupe structurant est le milieu de l’éducation et des intellectuels, alors, l’ignorance sera source de honte pour moi. Si mon groupe structurant est un milieu rebelle, alors, l’intellectualisme sera source de honte pour moi et donc déviant…

 

Logique pour tous, ou seulement pour moi ?

Je sais qu'il y a certaines contradictions car je suis passée d'une réflexion plutôt simple à un concept assez élaboré dans le temps de le dire et je n'ai pas le temps d'apporter les éclaircissements.

 

Retenons cependant que le concept de déviance du 6 dépend directement de ses aspirations à être accepté d'une catégorie précise de gens. Et que cette même catégorie est peut-être le contraire de celle que le 6 a lui-même rejetée très tôt dans son enfance en la caractérisant comme déviante, à cause d'une charge émotive négative liée à celle-ci.

 

Cela n'expliquerait-il pas le comportement si contradictoire du 6 ?

 

M-H.

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

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Fabien Chabreuil

Bonjour Marie-Hélène,

 

Je ne fais que passer ce matin et n'ai pas le temps de répondre en détail à ton message… ce qui laissera le temps à Bernard de s'exprimer :-)

 

Un mot cependant. Tu as 100% raison quant au fait que chaque 6 a sa propre définition de la déviance en fonction du groupe auquel il appartient. On peut trouver des 6 militaires ou policiers et d'autres dans des groupes terroristes…

 

Très cordialement,

Fabien

 

P.-S. : Pour faciliter la lecture de ce panneau, ne serait-il pas possible d'ouvrir une nouvelle conversation avec un titre explicite quand nous abordons un nouveau thème. Ce serait plus pratique pour nos lecteurs que d'utiliser les outils de recherche… et peut-être aussi pour nous. A titre d'exemple, j'ai pris la liberté de recopier la question générale de Bernard dans une nouvelle discussion.

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Pour ce qui est des panneaux, j'y ai pensé lorsque mon message était envoyé. J'y penserai la prochaine fois.

 

À Bientôt.

 

M-Hélène

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

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Bonjour Marie-Hélène,

 

Après une semaine très chargée, je n'ai en fait pas grand chose à ajouter à mes réponses précédentes, d'autant que, à ce point, nous sommes apparemment plutôt d'accord sur la définition du type : 6 mu.

 

Reste le problème du sous-type instinctif. On identifie son sous-type instinctif exactement de la même manière que son type : connaissance du modèle et auto-observation.

Il est normal de se reconnaître dans les trois sous-types, chacun des trois instincts étant indispensable et prenant le contrôle à son tour selon les circonstances de notre vie. Toutefois, en fonctionnement normal (hors crises), l'un d'entre eux domine et c'est lui qui doit être observé et traité. Si en fonctionnement normal, plusieurs instincts sont apparents, il faut les traiter dans l'ordre de leur développement : conservation, social et enfin sexuel.

 

Il me semble que Bernard et/ou moi avons déjà répondu aux autres points dans cette discussion ou dans d'autres.

 

Je te reconfirme l'exactitude et l'intérêt de ton insight sur les 6 et la déviance. C'est aussi un des éléments qui contribue à créer cette très grande variabilité de comportements chez les 6 et rend parfois leur identification (et leur auto-identification) difficile.

 

Très cordialement,

Fabien

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