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Hiérarchie des centres et stress dans le triangle


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Bonjour à tous,

 

Une question me trotte dans la tête depuis quelques jours et je n'arrive pas vraiment à trouver une réponse par moi-même aussi, le témoignage d'autres 6 m'intéresse particulièrement.

 

Le 6 préfère et réprime le mental. Cela signifie donc que suivant sa variante, il va co-réprimer l'émotionnel et le mental ou l'instinctif et le mental. Je me demandais donc en cas de stress lequel des centres lâche en premier.

 

Est-ce le centre préféré qui lâche en premier, puis le centre en troisième dans la hiérarchie ? Est-ce le troisième centre dans la hiérarchie qui lâche en premier, puis le centre préféré qui devient à son tour réprimé ? :heart:

 

Il me semble que chez moi, 6 alpha donc, suivant le niveau de stress ET la "rapidité d'impact" de ce stress, la réponse n'est pas tout à fait la même.

 

Par exemple, en cas de stress brutal et relativement important, il peut arriver que mon centre mental lâche, mais je vais être capable d'agir pour rectifier la situation.

En revanche, en cas de stress léger ou si j'ai le temps de voir venir, pas de soucis, le mental assure bien pour "conceptualiser" le stress (et la source de stress). En revanche, je vais avoir du mal à agir si je dois agir pour corriger cela.

 

Enfin, il y a des cas, que je n'ai pas encore bien identifiés, où le centre mental et le centre instinctif lâchent, mais je n'arrive pas à observer l'ordre de "lâchage"…

 

Y-a t-il éventuellement une réponse théorique à cela (et est-ce aussi valable pour les 3 et les 9 avec respectivement le centre émotionnel et le centre instinctif ?) ou bien cela dépend-il véritablement des cas de stress, des personnes, du niveau de développement des centres et des niveaux d'intégration et de désintégration ?

 

Merci pour vos réponses et témoignages. :heart:

Très cordialement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour Eric,

 

Voilà une question très intéressante pour laquelle je ne suis pas du tout sûr de la réponse.

 

Par exemple, en cas de stress brutal et relativement important, il peut arriver que mon centre mental lâche, mais je vais être capable d'agir pour rectifier la situation.

En revanche, en cas de stress léger ou si j'ai le temps de voir venir, pas de soucis, le mental assure bien pour "conceptualiser" le stress (et la source de stress). En revanche, je vais avoir du mal à agir si je dois agir pour corriger cela.

Il me semble qu'on a la mécanique suivante :

1. M-E-I Le fonctionnement "normal", l'instinctif est réprimé, mais il n'a pas encore lâché. Il me semble que ton deuxième cas relève de cela : le stresse est léger et/ou distant et tu dis "avoir du mal à agir" et non pas être dans l'incapacité de le faire.

2. E-I-m Le mental lâche.

3. E-i-m L'instinctif lâche à son tour.

4. :heart:

Mais je suis véritablement très loin d'être certain de l'ordre des étapes 2 et 3.

 

Bref, comme tu le dis, témoignages attendus, même si l'auto-observation est là très subtile et difficile. Alors vu de l'extérieur…

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

Ce sera une réponse incomplète jusqu'à plus ample observation, et je n'ai pas l'intention de passer le week-end à me stresser pour voir, la loyauté à la "bonne cause" a des limites. :heart:

 

Il me semble que chez moi :

- dans un premier temps l'instinctif lâche et le mental se met à mouliner inefficacement, ou à jouer le disque rayé,

- dans un deuxième temps le mental lâche complètement, je raconte n'importe quoi, c'est parfois théâtral et très vite :heart:, même sans raisons sauf peut-être le chagrin devant mon impuissance physique et mentale.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Ca fait longtemps que je n'ai pas écris sur ce forum, mais ce sujet me préoccuppe justement, et je me demande comment on peut observer quel centre lâche en premier.

 

En ce qui me concerne :

- Lors d'un petit stress, je vais souvent repenser aux mêmes choses jusquà ce que je me mette à l'action et que ça passe.

- Mais lors de stress beaucoup plus important (surtout en ce moment où je suis soigné pour ma phobie sociale et une dépression qui en découle), je sens mon corps qui tremble, me lâche, la fatigue m'envahir, le mental partir dans tous les sens et virer à la limite de la paranoïa, et puis les émotions qui lâchent, et beaucoup de pleurs :wink: (comme toi Bénédicte :heart:) et avoir besoin de me faire réconforter, rassurer.

 

Quand je suis fatiguée, et en l'occurence malade, comme en ce moment :heart:, alors le stress peut venir plus facilement et beaucoup plus fort.

 

Bon j'arrive un peu mieux ces derniers temps à contrôler ces phases en pensant à l'après où ça ira mieux, ou aux bons moment passés où je m'en suis déjà sortie, mais pas facile.

 

Amicalement.

Géraldine 6 alpha (aile 5 sous-type conservation)

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  • 2 weeks later...

Bonjour à tous,

 

Merci Bénédicte et Géraldine pour vos premiers témoignages. :happy:

 

Petit complément perso d'observation par rapport à ce que j'avais dit dans mon premier message dans cette discussion.

 

En fait, stres ou pas stress, si je dois agir, cela va monopoliser en moi de l'énergie pour me motiver à faire. Il est assez rare en effet que je me mette à faire quelque chose directement sans que cela ne passe d'abord par le mental (j'ai un fonctionnement du type : bon maintenant, il est temps de…, ou maintenant, il faut que…). Pour les émotions, cela ne se passe pas du tout de la même manière : le mental n'interfère pas AVANT que l'émotion ne soit présente (mais il lui arrive d'interférer après pour dire de calmer le jeu ou que telle émotion n'est pas appropriée). Pour ces raisons là - et d'autres vus en stage Centres - je pensais être de la variante alpha avec répression de l'instinctif… et je pense encore que c'est le cas.

 

Cela étant dit, globalement, en cas de stress léger, je me retrouve bien dans la configuration M-E-I avec effectivement difficulté à agir pour corriger le stress (si la correction passe par l'action bien sûr). L'instinctif étant réprimé, cela me paraît donc logique. En revanche, dans ces moments-là, aucun problème avec l'émotionnel pour ressentir des émotions et les contrôler ou pour me connecter à d'autres ce qui confirme donc la hiérarchie des centres où le mental prédomine.

 

Par contre, dès que le stress s'amplifie, je vais avoir tendance à avoir l'instinctif qui lâche et je ne suis plus capable d'agir du tout (en gros je vais attendre le deus ex machina, ou que la situation s'arrange d'elle même…) ou alors, je vais avoir tendance à "sur-agir". J'identifie donc cela au "lâchage" du centre I, avec comme définition de lâchage d'un centre soit l'absence quasi-totale de son utilisation, soit une très mauvaise utilisation (dans mon cas, pour l'instinctif, il s'agit de précipitation, de faire de nombreuses petites choses sans trop de rapport avec le problème créant le stress, etc.). Par contre, dans ces moments-là, je suis - contrairement à ce que je disais dans mon premier message - encore capable de réflexion ou de prendre des décisions… même si j'ai l'impression de ne plus "bien" réfléchir, ce qui s'assimilerait donc plus à la répression du centre mental, celui-ci fonctionnant encore un peu pour aider à sortir du stress.

 

Enfin, si le stress devient vraiment important en terme d'intensité, alors là, j'arrive à des cas de figure où il est clair que je ne réfléchis plus (ou vraiment pas bien du tout) mais que j'agis (probablement mal et en faisant une très mauvaise utilisation du centre instinctif) en étant soit coupé de mes émotions (apparence très froide, aucune prise en compte de ce que d'autres personnes peuvent ressentir ou penser en face de moi), soit incapable de les canaliser (cas de fortes colères notamment alors que je suis d'ordinaire plutôt très calme). Ces cas de figures sont tout de même relativement rares et correspondent le plus souvent à une problématique de trahison ou de rejet de ma personne alors que je me suis investi pour une ou des personnes, ce qui amène généralement à une très forte explosion de colère… que je regrette bien évidemment par la suite.

 

Ainsi pour reprendre la nomenclature de Fabien, cela donnerait un mode de fonctionnement comme suit :

1. M-E-I

2. M-E-i

3. E-i-m

4. e-i-m et :happy:

 

Toutefois, comme je le disais précédemment, lorsque je suis pris au dépourvu et que le stress est soudain, je sens que mon mental est réprimé et qu'il me faut un temps d'adaptation pour retrouver un mode de fonctionnement mental cohérent permettant d'appréhender le problème et de le résoudre en résorbant donc le(s) facteur(s) de stress.

Ce cas de figure correspondrait simplement au passage de M-E-I à E-I-M, mais il me semble que celui-ci est bien fonction chez moi de la rapidité d'impact de la source de stress car je repasse généralement rapidement à M-E-I et si le stress se prolonge, je repasse dans la mécanique décrite ci-dessus.

 

Aussi, je dirai que "chronologiquement" cela se schématise comme suit :

1. M-E-I -- E-I-M => mode "normal"

2. M-E-i => mode "stress léger"

3. E-i-m => mode "stress prolongé" ou "stress important"

4. e-i-m et :rofl: => mode "ultra stress" (probablement correspondant à dépression, état de déprime avancé, choc émotionnel important, etc.)

les majuscules représentant une utilisation normale du centre et les minuscules un centre ayant lâché.

 

Cela fait-il sens chez les autres 6 ou est-ce que ce fonctionnement résonne-t-il chez les 9 aussi en remplaçant le M par le I ?

 

Au-delà de tout cela, je me demande aussi maintenant comment utiliser au mieux cette information pour mieux gérer les périodes de stress et si tout cela n'a pas finalement un rapport aussi avec l'orientation extérieur ET intérieur de l'énergie des centres chez les membres du triangle (mais je reviendrai sur ce dernier point un peu plus tard).

 

Très cordialement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour à tous,

 

Etant "nouveau" dans la confrérie des 6 alpha, j'inaugure mon entrée dans la Famille par ce post ! :happy:

 

Les réactions que je peux observer chez moi dépendent du niveau et de la brusquerie du stress, comme le décrit Eric.

Situation "normale" : M-E-I. Tendance à être très conciliant et travailleur (le devoir quoi !)

Stress léger : M-E-i. Mon émotionnel m'empêche de m'exprimer, je ferme mon clapet et tente de régler les problèmes en faisant fonctionner mon mental à pleine turbine. L'objectif : trouver le moyen le plus rapide et le plus efficace à la fois.

Stress intense ou brusque : le côté contrephobique prend la main, je deviens colérique et j'exprime mon mécontentement tout haut, en utilisant des phrases lapidaires. Le moins de mots possibles, mais efficaces, qui percutent. L'effet est en général assez saisissant puisque les gens ont l'habitude de me voir très calme. Dernière manifestation en date : hier midi, où j'ai sorti à un supérieur hiérarchique qu'il n'était pas question que je fasse son travail et que je me "ramasse les emmerdes à sa place" (sic). La situation se calme très vite en général, ce qui me permet de reprendre ma place rapidement. Je n'éprouve pas de honte à propos de ces emportements, au contraire même.

 

Cordialement,

Cemendour (6 alpha contrephobique, aile 7, sous-type sexuel ?)

Cemendour (6 alpha contrephobique, aile 7 (5), sous-type sexuel force/beauté)

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Fabien Chabreuil

Bonjour,

 

Merci à tous d'alimenter cette discussion passionnante.

 

Si j'ai bien compris, Eric et Cemendour, vos deux témoignages, on peut les résumer et généraliser en disant que :

- dans un premier temps, le troisième centre lâche et le centre préféré reste préféré,

- puis le centre préféré lâche à son tour exposant ainsi à la vue le centre de support.

 

Ce serait donc le contraire de ce que j'avais imaginé dans mon premier message.

 

Sans vouloir remettre en cause votre auto-observation (dont je sais à quel point elle est difficile dans un tel cas), ce résultat m'étonne pour la raison suivante.

 

Quand on rencontre des personnalités du triangle, le plus difficile est bien souvent de s'apercevoir… qu'elles appartiennent au triangle ! Pour beaucoup de 9, le plus évident est souvent un centre mental ou un centre émotionnel, et non pas un centre instinctif ; pour beaucoup de 6, un centre émotionnel ou un centre instinctif, et non pas un centre mental ; pour beaucoup de 3, un centre instinctif ou un centre mental, et non pas un centre émotionnel. Le centre préféré-réprimé n'est bien souvent compréhensible qu'avec le temps et à la réflexion.

C'est très souvent vrai aussi de l'intérieur : Eric et Cemendour, avant de vous reconnaître 6 alpha, vous vous êtes d'abord perçus comme des ennéatypes préférant l'émotionnel.

 

Cela sous-entendrait que les personnalités du triangle que j'ai rencontrées en étaient, pour la plupart, déjà au deuxième niveau de stress. Et là, j'ai comme un doute…

 

Qu'en pensez-vous ?

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Que voilà une remarque pertinente… qui me plonge en plein paradoxe dans la mesure où je pensais vraiment ce que j'ai écrit ET que ce que tu as écrit me paraît bien évidemment on ne peut plus logique. :happy:

 

Je crois que le problème auquel je suis confronté est simplement celui de l'auto-référence : je suis en train d'utiliser mon mental pour voir comment j'utilise mon mental, ce qui fausse forcément l'observation puisque ce qui est mesuré me sert aussi à mesurer.

 

Mon centre mental étant préféré et réprimé, l'ego intervient bien évidemment aussi pour me faire croire que je l'utilise bien (ou du moins mieux que dans la réalité des faits) et peut-être ne suis-je pas vraiment à même de faire la distinction entre les moments préférés et les moments réprimés… ou alors uniquement lorsque ces moments de répression sont tellement évidents que l'ego n'a même pas besoin de mentir à ce sujet, c'est-à-dire lors des moments de stress de deuxième niveau.

 

Je pourrai essayer de me "défendre" de ton message en disant que je me suis cru émotionnel, car le 4 représentait le type que je voulais être (parce que j'aurai été un 4 bien intégré) et non pas le type que je suis vraiment (et donc à un niveau d'intégration moyen)… mais je ne suis pas sûr que cela soit particulièrement utile ici : ton expérience et la simplicité de ton propos derrière le "centre de support visible" va bien sûr au-delà de ma propre expérience et de mon cas particulier.

 

Aussi, je me rattache à ce que tu viens de dire tout en continuant d'observer les mouvements de stress chez moi d'autant plus que cela m'amène à d'autres hypothèses :

- Je n'ai pas encore le détachement nécessaire pour observer mon mental fonctionner et je suis encore trop identifié à mon ego pour le faire : pour avancer, il va me falloir travailler sur moi et bien plus me désidentifier de mon ego pour commencer la véritable observation de mon centre mental.

- Il y a des cas de stress que je n'ai pas encore bien analysés et qui pourrait remettre mon observation en cause : à moi de creuser un peu pour voir ce qu'il en est vraiment.

- Il n'y aurait pas de réponse précise et théorique à ma question de départ (= un ordre de lâchage unique en cas de stress), mais éventuellement plusieurs réponses suivant des cas de figures précis à identifier (= deux ordres de lâchages possibles suivant les circonstances).

 

Aujourd'hui, intuitivement, je pencherai pour beaucoup de l'hypothèse 1, probablement un peu de 2 aussi, et pourquoi pas du 3 en reprenant la fin de mon message précédent.

 

En effet, les membres du triangle utilisant leur énergie vers l'intérieur ET vers l'extérieur sont soumis à des "pressions" et des "tensions" internes ET externes qu'ils vont chercher à contrebalancer pour revenir à l'équilibre sans être particulièrement "doués" pour gérer l'un et l'autre, contrairement aux autres types qui ont un sens unique d'orientation de l'énergie de leurs centres et qui sont donc plus "doués" pour utiliser leur énergie dans un sens ou dans l'autre…

Peut-être que la source du stress, suivant qu'elle soit interne ou externe, aménera à une "gestion de crise" différente et donc à une utilisation des centres différente, pouvant éventuellement expliquer des ordres de lâchage différents ?

Je pense que cette dernière configuration, si elle se vérifie par l'expérience, prendra en compte la remarque très pertinente de Fabien et les observations que j'ai pu faire (mais qui méritent tout de même une sérieuse révision).

 

Enfin, peut-être que l'observation du centre instinctif de nos amis 9 (ou de l'émotionnel par les 3, mais ils semblent plutôt rares par ici) pourraient nous aider à y voir un peu plus clair. :happy:

 

En tout cas, merci Fabien pour ta remarque qui remet pas mal en cause mes observations et le raisonnement que j'avais mené jusqu'ici et qui va donc me permettre de revoir et d'affiner ma "modélisation" de l'utilisation des centres.

 

Très amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour à tous,

 

Fabien, ta remarque m'amène à réfléchir sur la question du "lâchage" du centre préféré : je n'ai en effet pas l'impression que le mental lâche lorsque j'exprime mon mécontentement. Au contraire, tout en pestant, j'ai une partie de mon mental qui observe les réactions des autres et qui en conclue en même temps que la colère s'exprime : "Dis donc, ça a de l'effet. Je devrais m'exprimer plus souvent." Reste à savoir lequel entre le mental et l'émotionnel lâcherait plus tôt que l'autre si le stress devenait plus important. La réponse provisoire sera : je n'ai pas de souvenir d'un stress plus important, la colère exprimée suffisant en général à rétablir la situation. Donc, en devoir du soir nous aurons : repérer une situation qui réponde à cette problématique. :happy:

 

Cordialement,

Cemendour (6 alpha contrephobique, aile 7, sous-type sexuel)

Cemendour (6 alpha contrephobique, aile 7 (5), sous-type sexuel force/beauté)

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Bonjour à tous

 

Avant de continuer plus avant cette discussion, est-ce qu'il serait possible que des 6 témoignent sur la répression de leur centre mental ?

 

Je me suis aperçu que je ne pouvais me rendre compte qu'a posteriori de la répression (généralement brutale dans le sens où elle arrive "sans prévenir" et rapidement) et cela rend bien évidemment l'observation très difficile, car la pensée a posteriori est très différente de la pensée dans l'instant.

 

En gros, passé un "certain temps", je me rends compte que mon mental mouline trop vite ou à vide et ne me sert plus (ou si peu ou surtout si mal) dans telle ou telle situation : je vais avoir du mal à rester concentré et mes pensées vont avoir tendance à se disperser, je vais "bloquer" littéralement sur un élément de réflexion sans arriver à avancer, etc., alors que je vais dans un premier temps avoir l'impression que mon mental fonctionne toujours bien.

 

De même, je suis encore incapable de dire à quel moment, je passe de la répression à une meilleure utilisation du centre mental : bref, beaucoup de mal à voir et comprendre comment cela peut basculer… que ce soit dans un sens ou dans l'autre.

 

J'ai aussi remarqué, en cas de fatigue avancée, que mon mental pouvait encore très bien tenir la route tout comme il pouvait m'être impossible de réfléchir… et je n'arrive pas encore à mettre le doigt sur un facteur discriminant pouvant expliquer comment la fatigue (ou à quel moment la fatigue) influe sur la répression du centre.

 

Je fais ici assez succint (dans la limite de ma préférence pour le centre mental, bien sûr :laugh:) car cela mériterait probablement une discussion à part sur la répression du centre mental mais je serai assez curieux de savoir comment d'autres 6 vivent cela au quotidien et ce que peux signifier cette préférence/répression du centre mental pour vous ?

 

A bientôt.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour Fabien,

 

Suite à mon dernier message et suite à une autre discussion sur la hiérarchie des centres, je me suis interrogé et j'ai essayé d'observer la répression du centre mental chez moi… et j'ai vraiment du mal. :sad:

 

En fait, quelque part, je me dis que cela est "normal", mais je me demande s'il ne s'agit pas là d'une auto-validation de mon ego pour ne pas que j'aille voir plus loin.

 

Je me justifie cela en me disant que je n'arrive pas observer mon centre mental parce que je fais justement partie du centre mental ET qu'en plus je le préfére-réprime : donc je ne peux pas vraiment appréhender mon fonctionnement mental depuis mon centre mental, puisque je réprime aussi le mental. Et je ne vois pas trop comment observer cela autrement que depuis le centre mental (par l'émotionnel et ce que je ressens peut-être ?)

 

Les questions que je me pose donc sont donc de savoir :

- si un 6 peut réellement appréhender son fonctionnement mental et la préférence-répression de ce centre,

- s'il existe des outils (PNL probablement) permettant d'appréhender cela,

- comment faire pour saisir cela ou au moins l'observer objectivement,

- si tu as pas un "truc" à me conseiller. :laugh:

 

Merci d'avance,

Amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour Eric,

 

Je te suggère d'observer, par exemple (s'il y a lieu) :

- les moments où tu reportes à plus tard une réflexion, une lecture, une décision, un traitement d'information parce que "trop fatigant" (exemple : Fabien termine un message par "qu'en penses-tu ?" et se dire "j'ai pas envie de penser"),

- les moments où tu es incapable de déterminer si ton opinion est fondée ou pas, et où tu ressens le besoin d'une validation externe ("Fabien, au secours"),

- les moments où les idées tournent tellement en rond dans la tête ou ressemblent à un plat de spaghetti au point qu'il devient difficile d'en suivre une seule,

- les moments où les émotions débordent au point que tes mots dépassent ta pensée et que tu dis des choses totalement déraisonnables,

- quand tu envisages les risques d'une situation, le point où tu commences à envisager des trucs improbables.

 

Bien entendu, tout cela découle de ma propre expérience. :sad::laugh:

 

Bon courage, :laugh:

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

Déjà : merci pour tes précieux conseils. :sad: Voilà qui me donne déjà des pistes supplémentaires à explorer.

 

J'avais déjà envisagé certaines d'entre elles comme je le disais dans un précédent message, avec l'impression de tourner à vide ou que ça s'emballe, difficulté à rester concentré, ou blocage sur un sujet donné par exemple, et c'est déjà quelque chose que j'arrive à observer… mais a posteriori, une fois que la répression a commencé depuis "un certain temps".

 

Je n'avais toutefois pas vraiment envisagé le besoin d'une validation externe comme une possible répression du mental (pour la simple et bonne raison que je ne sais pas tout bien évidemment :laugh:) et je vais donc y songer. De même pour les émotions qui peuvent me submerger, mais je pense depuis quelque temps à ouvrir une discussion sur la colère dans une autre zone du panneau, ce que je vais finir par faire, pour en discuter plus avant.

 

Mais, ce qui me pose vraiment problème, c'est que c'est une constation que je fais a posteriori.

 

Je reconnais que ce n'était pas très clair dans mon précédent message, mais je cherche plus une technique ou un "truc" permettant d'observer le moment où cela bascule de la préférence à la répression.

 

Je me demandais donc si cela est vraiment observable en temps réel (ou avec un très léger différé :cool:), puisque c'est le mental qui passe de préféré à réprimé qui observe aussi cela… D'ailleurs, je suppose que le moment où je suis capable de répérer la répression du centre correspond finalement à un moment où je réutilise bien mon centre. :wink:

 

Bref, chère Bénédicte, si tu as des "trucs" pour diminuer le temps d'observation ou qui me permettraient de me surprendre en train de passer du "côté obscur de la force", je suis preneur. :laugh:

:bye:

 

PS : et j'ai envie de rajouter un autre merci pour m'avoir fait préciser cela et me l'avoir même rendu plus clair pour moi-même, alors, merci encore. :laugh:

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Rebonjour Eric,

 

Ben, des trucs… non, pas vraiment, à part l'entraînement ! :laugh:

 

Peut-être quand même au début, se concentrer sur un ou deux aspects seulement.

 

Et puis beaucoup d'acceptation et de sympathie pour soi (ce qui ne veut pas dire de la complaisance). Parce que ce qu'on observe là n'est pas forcément réjouissant (euphémisme).

 

Et ne pas s'en vouloir non plus si le temps de réponse est un peu long, surtout au début. Chaque chose vient en son temps.

 

:sad:

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Non Eric, ce n'est pas le mental qui observe. On va dire que c'est autre chose qu'on appelle l'observateur intérieur et dont le développement est l'objet des stages Essence et Eveil, puis l'abandon l'objet du stage Néti néti.

 

La confusion est classique. Quand j'ai commencé à m'observer, j'ai pensé au lieu de m'observer pendant un sacré bout de temps, et puis un jour cela a basculé.

 

Je n'ai pas non plus de truc ou de baguette magique. L'entraînement, il n'y a effectivement que cela. Cependant, tu peux commencer par observer tes sensations corporelles : c'est là qu'il est le plus facile de faire la distinction entre penser et observer.

 

Très amicalement,

Fabien

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Merci Bénédicte et Fabien pour ces précisions, :laugh:

 

Je vais donc continuer à observer mes sensations corporelles et/ou émotions, avant de faire le stage Essence et observer, même, voire surtout en fait, a posteriori mon mental se réprimer et ses conséquences possibles sur les autres centres.

 

Et je viendrai donc faire part de mes observations par rapport à ma problématique de départ.

 

Amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour,

 

(J'ai écrit ce post il y a quelque temps, et je n'avais pas eu le temps de le terminer.)

 

Je vais tenter d'apporter ma pierre à l'édifice autant que faire se peut, car j'ai du mal à déterminer ce qui relève d'un centre ou d'un autre. Aussi, je serai dans le descriptif des faits et du ressenti, en ne faisant que des hypothèses sur le centre concerné, que Fabien sera libre de confirmer ou d'infirmer.

 

Je reprends le modèle 6 alpha du départ

Aussi, je dirai que "chronologiquement" cela se schématise comme suit : 

1. M-E-I -- E-I-M => mode "normal" 

2. M-E-i => mode "stress léger" 

3. E-i-m => mode "stress prolongé" ou "stress important" 

4. e-i-m => mode "ultra stress" (probablement correspondant à dépression, état de déprime avancé, choc émotionnel important, etc.)

les majuscules représentant une utilisation normale du centre et les minuscules un centre ayant lâché.

et le transforme en 9 alpha, avec mes commentaires :

 

1. I-M-E en mode normal :

Là je mettrais déjà (I)-M-E, la parenthèse pour montrer le côté ça va, ça vient, ça se neutralise du centre instinctif : le réflexe naturel n'est pas l'action.

Exemple – Fabien confirmera si c'est valable, parce que c'est peut-être lié à la PARESSE :

Je vois un vêtement, un truc qui traîne – Premier réflexe : Zut, mais je le range maintenant ou plus tard ? Je le fais, je le fais pas ?… Je ne sais si c'est le bon truc pour corriger, mais maintenant quand ça m'arrive, je fais suivre par un "Bouge !"

 

2. I-M-e en mode stress léger :

Idem, toujours la parenthèse–correctif (I)-M-e

Exemple, toujours sous le contrôle de Fabien :

Mon train est en retard ou supprimé – colère et légère panique (avec maux de ventre bien sûr) = lâchage de l'émotionnel ?

Est-ce que je prends un itinéraire différent ou est-ce que j'attends le suivant ? = tergiversation du I ?

Appel du mental à la rescousse ? Allons, il faut relativiser, ce n'est si grave – tu seras en retard, et alors ? Examine calmement les autres itinéraires, calcule si il y en a un qui te fait gagner du temps et en fonction, fais ton choix…

 

3. I-M-e en mode stress important :

Idem, toujours la parenthèse–correctif (i)-M-e

Exemple, toujours sous contrôle de Fabien :

Dossier à boucler brusquement dans l'urgence – grosse panique, tremblements et pleurs mais rarement (émotionnel qui lâche) – paralysie, ne sais plus par quel bout commencer, découragement et impression d'avoir la tête qui va exploser (instinctif qui lâche ?) – Mental à la rescousse : on s'assoit, on reprend les choses calmement (check list, etc.) et on avance en faisant de son mieux.

Un autre exemple, épreuve orale (big réunion, concours) : Grosse panique physique – impossibilité de réfléchir – puis, dans l'action, l'impression d'être à la fois plus que jamais EN MOI, et en même temps, d'être au-dessus de moi, d'être en pilotage automatique. Puis après, énorme, gigantissime fatigue.

 

Quand tout lâche, pour moi, ce n'est plus du stress, c'est au-delà et je bascule dans la désintégration en 6 – et c'est extrêmement désagréable – parce que j'ai l'impression de ne plus être moi-même.

 

Voilà,

Très cordialement.

Doris – 9 alpha, aile 1, Conservation

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Fabien Chabreuil

Bonjour Doris et tous les autres,

 

Doris, tu t'es appuyée sur un message d'Eric pour lequel j'avais déjà émis de sérieux doutes, qui semblaient faire sens pour lui. Ce que j'ai répondu à son message s'applique donc au tien.

 

1. I-M-E en mode normal :

Là je mettrais déjà (I)-M-E, la parenthèse pour montrer le côté ça va, ça vient, ça se neutralise du centre instinctif : le réflexe naturel n'est pas l'action.

Il me semble qu'un 9 en fonctionnement normal préfère le centre instinctif et ne le réprime que lorsque cela va moins bien. Je ne comprends alors pas très bien comment on peut associer (I) au fonctionnement normal. Cela rejoint d'ailleurs les remarques que j'avais faites à Eric dans le message ci-dessus.

 

Dieu, que ce sujet est difficile…

 

Très cordialement,

Fabien

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  • 1 month later...

Bonjour à tous,

 

J'essaie à mon tour de décrire la hiérarchie des centres lors de stress, suite à une phase de stress assez importante.

 

Définition préalable pour le fonctionnement des centres

 

- Fonctionnement du centre normal : Majuscule gras, exemple M

- Mauvaise utilisation (compulsion) : Majuscule exemple M

- Centre complétement hors service : minuscule exemple m

 

Exemple de l'évolution de la hiérarchie des centres durant une phase de stress

 

0. Pas de stress particulier : je me sens bien

M I E

 

1. J'ai une séance à préparer : je commence à douter et à avoir peur

I E M (projection, je doute)

 

2. Je commence la séance : je suis très mal, mais j'assume bien

I M E (projection + identification)

 

3. J'ai fini : je me sens euphorique

I M

 

4. Je prépare une nouvelle séance : je me sens assez bien, je flotte, les autres s'inquiètent et me trouvent mal

I

 

5. Le stress perdure longtemps : je suis très mal

m i e (dépression)

 

J'ai essayé d'être claire. Si ce que je pense est exact, j'ai intérêt à faire attention car je suis en phase 4 actuellement. Heureusement je pars quelques jours en vacances.

 

Très amicalement,

Claude

6 mu, 7, 5

Claude – E6 mu, aile 7/(5)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Claude,

 

Ton analyse nous donne un centre mental, tantôt en premier, tantôt en second, tantôt en troisième dans la hiérarchie ! Je suis très sceptique devant ce mouvement d'ascenceur.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Ton analyse nous donne un centre mental, tantôt en premier, tantôt en second, tantôt en troisième dans la hiérarchie ! Je suis très sceptique devant ce mouvement d'ascenceur.
Si c'est le seul problème j'adapte et j'en profite pour simplifier. Pour moi l'important était l'observation que je passe par deux phases de disfonctionnement, et j'ai été effectivement distraite pour la hiérarchie sensu stricto, m'étant concentrée sur l'état de fonctionnement et non sur l'ordre des centres.

 

Je reprends donc :

 

- Fonctionnement du centre normal : Majuscule gras, exemple M

- Mauvaise utilisation (compulsion) : Majuscule, exemple M

- Centre complétement hors service : minuscule, exemple m

 

Exemple de l'évolution de la hiérarchie des centres durant une phase de stress

 

0. Pas de stress particulier : je me sens bien

M I E

 

1. J'ai une séance à préparer : je commence à douter et à avoir peur

I E M (projection, je doute)

 

2. Je commence la séance : je suis très mal avec un émotionnel qui surchauffe, mais j'assume à la manière 3. A la fin je suis exagérement fière de moi.

I E

 

3. Je prépare une nouvelle séance : je me sens assez bien, je flotte dans une indifférence proche du mauvais 9, les autres s'inquiètent et me trouvent mal.

I

 

4. Le stress perdure longtemps : je suis très mal

i e m (dépression)

 

J'avais déjà fait une remarque dans un autre message selon laquelle j'ai le sentiment d'avoir des centres instinctif et émotionnel qui fonctionnent parfois comme celui des 9, resp. 3.

 

Très amicalement,

Claude

6 mu, 7, 5

Claude – E6 mu, aile 7/(5)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Claude,

 

Tu vas peut-être me trouver chiant (bah, je suis habitué :wink:), mais je suis encore plus sceptique devant une telle adaptation en dehors de toute nouvelle observation. Surtout sur un enchaînement si complexe.

 

Très cordialement,

Fabien

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  • 3 weeks later...

Bonjour Fabien,

 

Tu vas peut-être me trouver chiant (bah, je suis habitué ), mais je suis encore plus sceptique.
Je ne te trouve pas du tout ch…, simplement fidèle à toi-même. Quoique, je ne peux m'empêcher de me demander si tu n'es pas un train de développer, un peu tardivement certes, une aile 6. :thumb_up:

 

Quel joli exemple de doute et de projection. :proud:

 

Plus sérieusement, tes remarques ne m'énervent plus et ne me font pas forcément douter de ce que je pense et dis dans mes messages. C'est un avis, intéressant à prendre en considération, un autre éclairage et je vais y réfléchir tranquillement.

 

Très amicalement,

Claude 6 mu, 7, 5

Claude – E6 mu, aile 7/(5)

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Bonjour à tous

 

J'ai fait quelques nouvelles observations de ma gestion du stress ces derniers temps mais tout n'étant pas encore très clair à ce sujet, je me pose deux questions.

 

- Quelle est la différence entre lâcher prise sur le mental et réprimer le mental ? Je me demande en effet si ce que j'appelle parfois lâcher prise sur le mental n'est pas tout simplement une répression "supportable" et/ou "tolérable" pour mon ego qui habille cela d'un terme plus acceptable. :thumb_up:

 

- Est-il envisageable que le troisième centre devienne le centre de support lors de la répression du centre préféré au lieu de rester co-réprimé ? Je ne veux pas dire par là que je vais plus utiliser mon centre instinctif lorsque je réprime le mental (ou que son niveau de développement augmente comme par magie), mais plus que mon centre instinctif se met "instinctivement" (!) au service du centre émotionnel et fonctionne un peu mieux à son service plutôt qu'en troisième position après le mental ET l'émotionnel.

 

Il me semble avoir repéré chez moi des facteurs de stress me permettant d'être plus "efficace" que sans stress… et des sources de stress qui vont plutôt avoir l'effet inverse. Des éléments de réponses aux questions ci-dessus me permettraient probablement d'y voir un peu plus clair et de mieux formuler mes pensées à ce sujet.

 

Cordialement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Fabien Chabreuil

Bonjour Eric,

 

Quelle est la différence entre lâcher prise sur le mental et réprimer le mental ?
Quand je lâche prise par rapport au mental, celui-ci continue de parfaitement fonctionner. Simplement, je ne suis plus attaché à lui, plus en train de considérer ses conclusions comme une vérité absolue qui devrait s'imposer à tous, moi compris. J'agrandis mon modèle du monde. Je ne renie pas le mental, mais le transcende et l'inclut dans un vision plus large, qui le dépasse et le contient. Il est utilisé et intégré, mais ni sacralisé, ni nié.

 

Est-il envisageable que le troisième centre devienne le centre de support lors de la répression du centre préféré au lieu de rester co-réprimé ? Je ne veux pas dire par là que je vais plus utiliser mon centre instinctif lorsque je réprime le mental (ou que son niveau de développement augmente comme par magie), mais plus que mon centre instinctif se met "instinctivement" (!) au service du centre émotionnel et fonctionne un peu mieux à son service plutôt qu'en troisième position après le mental ET l'émotionnel.
Je ne sais pas répondre à cette question. Cela me semble possible, mais il faudrait des témoignages d'autres personnes appartenant au triangle. Comment et quand as-tu l'impression que cela se manifeste chez toi ? Est-ce à chaque basculement du centre mental ? As-tu des exemples ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Merci pour tes éclaircissements concernant la différence entre le lacher-prise et la répression. S'il y a des moments (rares) où je suis effectivement dans le lâcher prise véritable, il y en a en revanche d'autres où cela ressemble plus à de la "répression forcée" pour ne pas utiliser le mental qui surchauffe.

Pour le véritable lâcher prise, cela peut se traduire par des phases où je vais plus naturellement passer par mes émotions et mon ressenti pour appréhender une situation donnée sans pour autant ne plus réfléchir. A contrario, il me semble vivre plus de moments où je me dis "arrête de réfléchir tu es en train de t'embrouiller" et où j'essaie de me concentrer sur ce qui ne sera pas mental (sans toutefois bien y arriver, le mental surchauffant continuant subtilement de me perturber).

 

Pour ce qui est de la deuxième question que je posais, il me semble avoir repéré chez moi des mécanismes où le mental est réprimé et assez curieusement, l'instinctif semble mieux se comporter qu'en temps normal.

 

En tant normal, avec le mental en première position, j'ai par exemple, globalement du mal à me mettre à l'action : je réfléchis avant de faire, avec un filtre mental plus ou moins prononcé suivant les situations (je vais faire la vaisselle maitenant parce qu'après le film je serai trop fatigué, je vais aller poster mon courrier maintenant parce qu'après il risque de pleuvoir : bref, je fais ceci maintenant parce que sinon-après-autrement-etc.). Parfois, ce filtre mental m'empêche même d'agir alors que ce serait le plus approprié (mais non, tu feras ça plus tard parce que blablabla, ça ne sert à rien de faire ceci ou cela, c'est dangeureux de faire ceci ou cela parce que blablablabla). Bref, un fonctionnement normal égotique de 6 alpha, rien de nouveau sous le soleil.

 

Là où il me semble avoir perçu quelquechose de nouveau chez moi, c'est que lorsque mon mental est réprimé, il n'a plus nécessairement la même emprise sur le centre instinctif (je ne pense pas que ce soit systématique, à vérifier).

Typiquement, lorsque mon mental surchauffe par exemple, j'ai vraiment l'impression d'agir beaucoup plus instinctivement. Par exemple : je vais m'empétrer dans ma réflexion pour choisir entre le chemin de gauche et le chemin de droite et à un moment donné, l'instinctif prend le dessus et ça donne un "allez hop, je passe à gauche et on verra bien" qui surgit d'un coup avec action immédiate. C'est généralement en soutien à l'émotionnel, car l'action répond plus à "un coup de coeur".

De même, lorsque je suis relativement fatigué, je me suis surpris à plusieurs reprises ces derniers temps à ne pas réfléchir à ce que j'allais faire, mais à faire directement (exemple, fin de repas chez des amis, il commence à se faire tard et comme je suis fatigué, une forme d'ennui (émotion) m'envahit et d'un coup, sans vraiment le préméditer, me voilà à saluer tout le monde et à me préparer à partir.

 

Ce ne sont là que des exemples (vécus récemment), parmi d'autres du même style, et qui m'ont ainsi amené à repenser mon hypothèse de départ sur cette discution et à reformuler l'impact des centres différemment.

Tout cela ne correspond qu'à des situations de stress relativement léger où le mental vient à être réprimé. Il me semble bien que dans ce cas là, l'émotionnel vient au devant de la scène et ou tout passe par un filtre émotionnel, ou l'instinctif se met au service du centre émotionnel.

 

En tant "normal", j'appréhende ce qui m'entoure et je ressens et/ou j'agis-fais et en situation de stress léger, j'ai donc plutôt tendance à ressentir puis à agir. Cela explique par exemple, qu'il puisse y avoir des sources de stress "utiles" qui me permette de faire (alors qu'en temps normal je cogiterais bien plus) et que parfois, j'agis de manière bien plus appropriée sous la pression que sans la pression.

 

Cela pourrait aussi expliquer, comme il s'agit de stress léger, que le centre de support soit souvent plus visible que le centre préféré, comme Fabien le faisait remarquer le 12 mars, lorsque nous rencontrons pour la première fois un membre du triangle.

 

Par contre, lorsque le stress s'installe dans la durée et que le mental reste réprimé, je pense que le centre instinctif finit à son tour par être paralysé (probablement par les peur-6 et peur-M)… mais je n'ai pas eu le loisir d'observer cela récemment. :thumb_up:

 

Cela nous aménerait à un mode de fonctionnement du type (pour un 6 alpha) :

MEI : fonctionnement normal

EIM : fonctionnement en cas de stress léger (mental réprimé mais qui n'a pas encore lâché)

EIm : fonctionnement en cas de stress important (mental lâche complètement, type panique)

Eim : fonctionnement en cas de stress prolongé (mental a lâché, type "mise en veille", et instinctif a lâché)

 

Cela fait-il sens pour d'autres 6 alpha ? Des 6 mu ou des 9 ?

As-tu un avis là-dessus, Fabien ?

 

Très amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Marie-Hélène

Bonjour Eric,

 

Pourrais-tu illustrer ce que tu dis par une situation précise en l'adaptant aux quatre modes de fonctionnement et au niveau de stress impliqué (en définissant davantage ce que tu entends par stress léger, important et prolongé et en donnant des exemples) ?

 

Merci,

Marie-Hélène

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

"As-tu un avis là-dessus, Fabien ?"
Ce thème est trop complexe pour que des personnes n'appartenant pas au triangle puisse valider telle ou telle hypothèse.

Mais j'ai quand même un avis ! :confused: Ta proposition est totalement compatible avec la théorie des centres et en même temps, elle me paraît simple et logique. Bref, j'espère que tu as raison et cela ne m'étonnerait pas que ce soit le cas.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

Marie-Hélène, les termes employés pour importants et prolongés ne sont pas forcément adéquats et peut-être faudrait-il en trouver d'autres plus pertinents.

En choisissant ces termes, j'ai simplement voulu montrer une espèce de graduation dans l'intensité et/ou la durée du stress.

 

Je ne pense pas, d'ailleurs, que ces différents niveaux puissent vraiment répondre à une vérité objective pour tous, une même source de stress pouvant être vécue différemment par deux personnes de même type. Je pense aussi qu'il doit être possible de "sauter les étapes" en fonction de la source de stress et de la manière dont elle sera vécue, mais cela reste à vérifier par l'observation.

 

En fait, ce que j'appelle un stress léger correspond à une situation de léger déséquilibre entre ce que je veux, ce qui serait idéal selon moi, et ce qui peut se passer objectivement : je suis en retard, j'apprends une nouvelle qui ne me réjouit pas, je suis un peu fatigué, etc. A mon sens, ce stress peut-être positif et source de motivation que je n'aurai pas sans lui, tout comme il peut être une source d'inconfort.

 

Par exemple, au boulot, je me suis aperçu que dès que j'étais un peu stressé par le temps ou par plusieurs choses à faire en même temps (par exemple), je suis bien plus efficace et me mets à l'action plus facilement que si j'ai du temps devant moi ou aucune contrainte par ailleurs. Dans ces moments-là, je dirai que je ressens l'urgence (sous une forme de nervosité et/ou d'excitation et donc de manière émotionnelle) et que mon centre instinctif se met en marche au service de cette émotion. C'est pour cela que je le vois plus comme un passage de l'instinctif en centre de support plutôt qu'en centre co-réprimé puisqu'il me semble bien me mettre à l'action beaucoup plus facilement.

Typiquement, cela pourrait se résumer par : une nouvelle mission tombe, j'ai le temps devant moi et je décide de faire plus tard (= instinctif réprimé) puis le temps passe et je me retrouve bientôt contraint par le temps ce qui va provoquer un léger stress amenant la répression du mental. Face à cette situation, je vis le stress comme une situation excitante (centre émotionnel en premier) et me met à faire facilement ce que j'aurai pu faire bien avant (centre instinctif en support).

 

En revanche, face à un stress plus important, le déséquilibre devient trop important et le mental lâche : je n'arrive plus à appréhender la situation correctement et objectivement, et cela me rend d'autant plus vulnérable qu'en temps normal, je peux compter sur le centre mental. Cela peut par exemple amener à des situations de peur intense (émotionnel en premier), suivi d'une action pas nécessairement appropriée (instinctif en second) car le centre mental a lâché et devient complétement inopérationnel. Cela me paraît particulièrement vrai dans les situations où la charge émotionnelle est importante.

Suivant les personnes cela peut revêtir différentes formes, mais je pense que, chez moi, certaines crises de fortes colères répondent à ce mécanisme. On me dit quelque chose que je ne supporte pas, et au lieu de réfléchir et de rester calme en essayant de comprendre les choses, le mental devient réprimé, puis lâche et ne veut plus "prendre part", alors que l'émotionnel prend une place grandissante : je ne réfléchis plus, je ressens uniquement, et progressivement, l'instinctif lâche et la colère devient incontrôlable ; je passe progressivement d'une situation EIm à Eim sur une courte période de temps (donc le "prolongé" initial n'est pas forcément adapté).

 

Pour ce qui est de la situation Eim à proprement parler, je me rappelle pendant mon adolescence et jeune adulte avoir vécu des périodes où je me complaisais en quelque sorte dans une sorte de "marasme mental" à répéter inlassablement les mêmes choses dans ma tête et à n'avoir aucune forme d'énergie pour agir efficacement (parce que je n'avais plus confiance en l'avenir, et qu'il ne servait plus à rien d'agir, donc bien un manque de confiance ET d'espérance correspondant au lâchage du mental et de l'instinctif).

 

Il y a tout de même une chose qui m'ennuie un peu dans cette modélisation, c'est que toute source de stress amène la répression du mental et je ne suis pas persuadé qu'en cas de stress léger ou intense, le mental fonctionne toujours mal ou de manière inapropriée… Peut-être que le centre mental est capable de repartir rapidement après une brusque répression, mais je ne pense pas avoir développé suffisamment mes qualités d'observation pour fragmenter aussi finement une suite d'événements lorsqu'un événement stressant survient pour en tirer une telle conclusion.

 

Très amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Marie-Hélène

Bonjour Eric,

 

Je trouve ton message tout à fait éclairant. Il soulève aussi plusieurs questions en fait. Je vais donc l'imprimer et le relire en faisant moi aussi mes observations (je ne sais pas quand je vais y revenir… demain ou… plus tard…). Celles-ci demandent une fine perception des nuances de nos sentiments, de nos pensées et de nos actions. Etant donné un état de fatigue prononcée (assez fréquent ces temps-ci), le mental ne fonctionne pas très bien pour répondre maintenant. Reste que cela m'aide à mieux visualiser le modèle que tu décris, pour idéalement mieux l'observer et l'enrichir.

 

 

Au revoir donc et bonne nuit ! :confused:

 

Marie-Hélène

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

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Petite réflexion en passant…

 

Dans mon précédent message je parlais de "ce qui m'ennuie un peu dans cette modélisation"… à propos de la répression du mental consécutive à un stress.

 

En fait, je crois que ce qui "m'ennuie", c'est surtout que je me rends compte progressivement que mon mental se réprime visiblement plus souvent que ce que je ne le pensais. Ou tout du moins qu'il en faut beaucoup moins que ce que je pensais pour provoquer une répression du mental. :lame:

 

Fabien, cela te paraît-il cohérent dans ce que tu as pu observer concernant les membres du triangle ?

Les autres 6 du panneau ont-il un avis sur la question à partager ?

 

Amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Fabien Chabreuil

Bonjour Eric,

 

Oui, cela me semble cohérent. Je crois que les gens du triangle (ou les autres face au gens du triangle) sous-estiment presque toujours un des deux aspects, la préférence ou la répression du premier centre.

 

C'est un des composants-clé de la personnalité des 3-6-9 et je crois que cette alternance préférence-répression est plus fréquente dans la vie qu'on ne le croit au premier abord. Exactement comme on croit ne vivre que de temps en temps sa compulsion, sa passion ou sa fixation quand on débute en Ennéagramme…

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

Mon petit témoignage tout frais concernant ces périodes de stress.

 

Je suis confronté depuis quasiment deux semaines à un état de stress permanent dans le domaine professionnel : démarches pour changer d'employeur, donc entretiens d'embauche à répétition, sans compter l'intensification de ma mission actuelle… Bref, un excellent terrain d'étude ennéagrammique ! :lame:

Je constate donc un certain nombre de traits particuliers dans mon comportement depuis quelques jours :

- facilité d'accès au mode "contrephobique aggravé" : je provoque mes supérieurs, de préférence de façon officielle ;

- repli total de l'émotionnel sur ma personne : je ne considère plus que mon propre émotionnel et ne fais plus cas de celui des autres (façon 7 caricatural) ;

- je me sens investi d'une énergie démesurée, mes gestes sont souvent brusques ; j'agis avec impulsivité ;

- je n'éprouve aucune sensation de peur.

 

En résumant ça donnerait : mental régulièrement réprimé, émotionnel réduit à la portion personnelle, instinctif en co-support agrémenté à la sauce contrephobique.

 

Cordialement et contrephobiquement. :laugh:

Cemendour (6 alpha contrephobique, aile 7 (5), sous-type sexuel force/beauté)

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Merci Fabien pour le partage de ton expérience.

 

Cela semble confirmer pas mal de choses que j'ai pu sentir en moi, et mettre un peu de lumière où je voyais encore quelques zones d'ombres.

 

Je me posais encore quelques questions au sujet de la variante alpha ou mu et maintenant, je peux dire avec certitude que je suis bien de variante alpha. L'instinctif, que je vois en moi comme relativement développé, correspond aux moments où il se met au service de l'émotionnel, une fois le centre mental réprimé. En temps normal, il est bien réprimé et il me faut investir de l'énergie pour le mobiliser. Sous stress, il m'est plus facile d'agir.

 

Cemendour, je ne comprends pas bien le rapport avec la contrephobie dans ton message, puisque tu dis n'éprouver aucune sensation de peur… Pourrais-tu être un peu plus explicite ? Le fait que tu n'éprouves aucune sensation de peur signifie t-il pour autant que la peur n'est pas présente en toi ? En quoi provoquer tes supérieurs est-il une marque de contrephobie ? Merci pour ton éclairage permettant de continuer à alimenter cette discussion. :lame:

 

Amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour à tous,

 

Je me posais encore quelques questions au sujet de la variante alpha ou mu et maintenant, je peux dire avec certitude que je suis bien de variante alpha. L'instinctif, que je vois en moi comme relativement développé, correspond aux moments où il se met au service de l'émotionnel, une fois le centre mental réprimé. En temps normal, il est bien réprimé et il me faut investir de l'énergie pour le mobiliser. Sous stress, il m'est plus facile d'agir.
Je me suis également posé la question de ma variante, ayant observé des périodes d'activité instinctive régulières chez moi. Ces mises en activité de l'instinctif correspondent bien à des périodes de stress important. Dans mon cas il se mettrait au service de l'émotionnel restreint à l'égocentrisme ? Je vais enquêter sur le sujet.

 

Cemendour, je ne comprends pas bien le rapport avec la contrephobie dans ton message, puisque tu dis n'éprouver aucune sensation de peur… Pourrais-tu être un peu plus explicite ? Le fait que tu n'éprouves aucune sensation de peur signifie t-il pour autant que la peur n'est pas présente en toi ? En quoi provoquer tes supérieurs est-il une marque de contrephobie ?
La peur est toujours présente, mais disons que je n'ai pas conscience de son importance dans mes décisions et mes comportements sur le moment. Je suis obligé de revenir sur l'évènement a posteriori et de constater que c'était la peur qui dominait encore une fois. En ce qui concerne la provocation de mes supérieurs, mon comportement habituel est basé sur une conciliance à l'extrême, due sans doute à la peur de la déviance et au devoir que m'impose le fait d'être salarié et au service d'un client. Dans mes périodes de provocation, ces considérations s'envolent littéralement et je cherche par tous les moyens possibles à dire à mes supérieurs ce que je pense d'eux (j'ai dernièrement conclu un mail officiel à un supérieur hiérarchique en écrivant que "s'il lisait au préalable ce qu'il m'envoyait, ça lui éviterait d'avoir l'air ridicule"), sans considération des conséquences possibles.

 

Amicalement.

Cemendour (6 alpha contrephobique, aile 7 (5), sous-type sexuel force/beauté)

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Bonjour à tous,

 

au sujet des membres du triangle qui privilégient la préférence ou la répression du centre préféré/réprimé, je connais effectivement :

- des 6 qui semblent avoir reçu l'injonction de penser (sous des formes comme "as-tu pensé à…" "mais réfléchis un peu" etc) et privilégient la préférence du mental. Leurs moments de répression leur apparaissent comme une déviance :rofl: et ils essaient de les cacher autant que possible. J'en fais partie.

- d'autres qui semblent avoir reçu l'injonction de ne pas penser ou que quelqu'un d'autre pense à leur place ("ne réfléchis pas, fais ce qu'on te dit", "sois belle et tais-toi", "c'est moi qui décide ici" etc), et qui privilégient la répression du mental. Manifester qu'ils pensent devient une déviance.

- il me semble toutefois qu'il en existent qui manifestent les deux, à savoir il y a des contextes où il faut réfléchir et des contextes où il ne faut surtout pas réfléchir. J'aurais tendance à voir ma mère dans ce troisième groupe.

 

je pense que les 6 de ce panneau sont majoritairement des 6 à qui on a dit de réfléchir, alors l'échantillon n'est pas très représentatif…

 

Je vois à peu près l'équivalent pour les 9 entre valoriser "faire" ou "ne pas faire", un peu moins pour les 3 (est-ce montrer/ne pas montrer des émotions ou faire/ne pas faire du relationnel ?)

 

Amicalement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour à tous,

 

J'ai un train de retard, mis je me permets de répondre au message d'Eric du 4 juin.

 

A l'attention de Fabien : tu vas peut-être me trouver chiante (bah, je suis habituée :sorry:), mais je trouve que la proposition d'Eric ressemble étrangement à ce que j'avais écrit en son temps (message du mardi 18 mai).

 

Eric a écrit :

Cela nous aménerait à un mode de fonctionnement du type (pour un 6 alpha) :

MEI : fonctionnement normal

EIM : fonctionnement en cas de stress léger (mental réprimé mais qui n'a pas encore lâché)

EIm : fonctionnement en cas de stress important (mental lâche complètement, type panique)

Eim : fonctionnement en cas de stress prolongé (mental a lâché, type "mise en veille", et instinctif a lâché)

 

Résumé de mon message :

Exemple de l'évolution de la hiérarchie des centres durant une phase de stress pour un 6 mu :

0. MIE : pas de stress particulier 

1. IEM : je commence à douter et à avoir peur

2. IEm : le mental lâche complètement, l'émotionnel commence à être réprimé

3. Iem : le mental a lâché et l'émotionnel aussi, l'instinctif commence à être réprimé

4. iem : le stress perdure longtemps, les trois centres ont lâché.

 

La seule différence avec la proposition d'Eric est dans un lâchage progressif des centres émotionnel et instinctif, en deux phases, ainsi que l'introduction du collapse final où les trois centres lâchent (expérience vécue que je ne lui souhaite pas). J'avais déjà fait une remarque dans un autre message selon laquelle j'ai le sentiment d'avoir des centres instinctif et émotionnel qui fonctionnent parfois comme celui des 9, resp. 3, avec ce lâchage progressif.

 

En conclusion je ne peux qu'abonder dans le sens d'Eric.

 

Par rapport aux messages suivants, j'ai aussi constaté chez moi que le centre émotionnel fonctionne parfois en support de l'instinctif. Ce peut-être dans des cas de stress positifs ou négatifs. Par exemple ces dernières semaines j'ai réorganisé une part de ma vie professionnelle, Après avoir beaucoup cogité, je sais enfin clairement ce que je veux et je suis dans une phase d'action. Le mental est en stand-by, disponible si nécessaire, l'instinctif fonctionne à fond et l'émotionnel est en support car je sais que je dois tenir compte des autres (mes collaborateurs dans ce cas) pour parvenir à faire ce que je souhaite.

 

Très amicalement, :rofl:

Claude 6 mu, ailes 7,5

 

PS : je me suis abstenue d'intervenir ces dernières semaines car je me soupçonne fort de narcotiser parfois à l'ennéagramme et au forum. Donc je me brime un peu.

Claude – E6 mu, aile 7/(5)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Claude,

 

L'un de nous deux a été trop rapide, soit toi dans ta lecture, soit moi dans mon expression.

 

Le 18 mai, ce n'est pas ton hypothèse que j'ai contestée. Franchement, je l'ai à peine lue. Pourquoi ? Question de chronologie :

  • 18 mai - 08:51 : tu proposes une hypothèse de fonctionnement de ta hiérarchie de centres.
  • 18 mai - 15:33 : je te signale que cette hypothèse ne me semble pas convenir parce qu'elle implique l'inversion de certains centres.
  • 18 mai - 17:05 : environ 1h30 plus tard, tu reviens avec une nouvelle hypothèse.
  • 18 mai - 17:17 : je te réponds que "je suis encore plus sceptique devant une telle adaptation en dehors de toute nouvelle observation."

Ce n'est tout bonnement pas possible en 90 minutes de faire une auto-observation sérieuse d'un tel mécanisme (impliquant quatre niveaux de stress différents !), sachant que pour avoir une hypothèse crédible, il faut plusieurs cas.

 

A partir de là, j'ai considéré et je considère toujours que ta dernière proposition était un rafistolage mental, ce que tu écrivais toi-même d'ailleurs : "Si c'est le seul problème j'adapte et j'en profite pour simplifier." On ne travaille pas ainsi sur un tel sujet, et je n'ai pas poussé mon investigation plus loin. Que ta construction mentale soit proche des observations d'Eric, qui lui a pris plus de trois mois (10 mars-4 juin) entre ses deux hypothèses, ne change rien en ce domaine.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

Claude, j'avais bien noté certaines similitudes entre ma "proposition" et la tienne concernant l'enchainement des différentes hiérarchies des centres, mais il me semble précisément que ce sont les différences qui sont les plus importantes ici.

 

Si on reprend ton message du 18/05, tu as introduit un système de couleur indiquant une "mauvaise utilisation" du centre. Cela aboutit, à mes yeux, à un modèle radicalement différent du mien dans le sens ou certaines "étapes" sont pour le moins dissemblables. C'est pour cette raison que je demandais si cela faisait sens pour d'autres 6, alpha et mu, ou pour les 9 et 3.

 

Par exemple, sur ton étape 2, tu as en même temps un centre mental off ET un centre de support soumis à une mauvaise utilisation, et cela correspond, toujours dans mon expérience, à un niveau de stress plus avancé que l'étape EIm que je décris. (L'expression que tu utilises pour tes niveaux de stress 2 et 4 me semble d'ailleurs révélateur de cela puisque tu utilises 2 fois "je suis très mal".)

 

Cela étant dit, comme je l'écrivais à Marie-Hélène, les termes que j'avais moi-même choisis ne sont peut-être pas les plus appropriés pour décrire ces niveaux de stress et ce modèle reste à donc à affiner.

 

Ton aide et ta participation à cette discussion sont donc importants dans la mesure où ton expérience et ton observation peuvent aider à affiner tout cela, ce sujet étant effectivement particulièrement complexe. :rofl:

 

Bénédicte, je t'avoue qu'il y a une chose que je ne comprends pas bien dans ton message… Concernant ton point 2, j'ai vraiment du mal à envisager qu'on puisse "privilégier" la répression du centre, dans le sens de "provoquer volontairement cette répression". Il y a à mon sens une différente importante entre "ne pas manifester qu'on pense" et "réprimer le centre mental". Je peux aisément imaginer des situations où c'est justement en privilégiant mon mental et en l'utilisant au mieux que j'arriverai à ne pas manifester que je pense/réfléchis à ceux qui m'entourent. Pourrais-tu donc préciser un peu comment ce mécanisme pourrait agir selon toi ?

 

Très amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour Eric,

 

C'est assez difficile à exprimer.

Je pense particulièrement à des femmes de type 6 à qui on semble avoir donné l'instruction de ne "pas penser".

Certaines contournent le problème en pensant quand même, mais en ajustant leur communication pour que la personne (masculine) censée penser à leur place ait l'impression que la pensée vient de lui. Dans ce cas elles n'ont simplement pas le droit de manifester qu'elles pensent, certaines semblent même avoir le devoir de faire semblant de ne pas penser.

Mais il semble qu'il y en ait qui refusent purement et simplement de penser/décider dans la mesure où penser/décider est une déviance.

 

Ceci peut être étendu aux individus de sexe masculin, le plus souvent dans un contexte de parti politique, d'armée (ou équivalent) et/ou de religion.

 

Très amicalement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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