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l’ennéagramme

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Nouveau venu cherchant de l'aide


Madrolle

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Bonjour à toutes et à tous pour ce qui constitue mon premier pas d'apprentissage des mystères de l'ennéagramme,

 

Brièvement je viens de découvrir ce "nouveau concept" à l'occasion d'une période douloureuse pour moi : je suis en pleine déprime et j'éspère vivement qu'il ne s'agit que d'un "burn out", comme dit mon toubib, et rien de plus grave.

 

Donc, j'essaie de comprendre ce qui m'arrive et je suis tombé sur l'Ennéagramme. J'y suis donc depuis un peu plus d'une semaine.

 

J'ai commencé par vouloir trouver mon type : le 6 ?

Mais plus j'avance plus, et plus je crois que je suis plutôt 7, avec une forte aile principale en 6.

Ce qui a finalement eu tendance à m'en convaincre, c'est qu'avec un autre modèle qui retient quatre types personnalités de base, de quatre couleurs différentes (je ne me souviens jamais de son nom), j'apparais très clairement Jaune (cela dira sans doute quelque chose à beaucoup d'entre vous), c'est à dire quelqu'un qui fonctionne spontanément selon le principe "J'aime, j'aime pas" (d'où rêveur, "cool", ayant toujours le temps, d'où une relation au temps très stressante dans la vie professionnelle).

 

Mais déjà à l'époque (1996), cette révélation avait été pour moi un "choc bénéfique", car ce sont les autres (à savoir le groupe de satgiaires auquel j'appartenais) qui l'ont "topée", alors que moi, spontanément, je me voyais Rouge (battant, centré sur les objectifs) et Bleu (organisation).

Parce que je ne m'étais vu que sous l'angle de ma personnalité "fonctionnelle", et non sous celui de ma personnalité "réelle" que dans la vie professionnelle, j'ai vraiment tendance à trop étouffer.

 

C'était déjà une erreur d'appréciation, que je crois bien avoir reprise en croyant être 6 (sois loyal, fait ton devoir, le travail avant tout). A tort ? Je crois plutôt donc être un 7 (épicurien et comme je l'ai déjà lu sur ce forum "orienté essentiellement vers la planification de son propre plaisir").

 

D'où ma première question : en période de malaise personnel (comme c'est mon cas en cette période), ne risque-t-on pas de retenir un "faux" type de base, du fait des conséquences induites que l'on perçoit à ce moment précis chez soi-même ? Exemple pour moi, croire que je fonctionne en base selon le "fais ton devoir", alors que finalement je n'ai cette perception que lorsque je suis allé trop loin, dans la mise en oeuvre de cette personnalité fonctionnelle exemplaire (?), qui finalement m'éloigne tellement de ma vraie personnalité (mon essence) que je craque ? Et là, croyez-moi j'ai craqué pour la première fois de ma vie : idées noires, penséees obsédées par les problèmes de boulot, pour finir par des crises de larmes, incapacité de m'exprimer et NE PLUS VOULOIR ALLER TRAVAILLER, ce qui m'apparaît un comble.

 

Par ailleurs, je me perds s'agissant du processus de désintégration, car j'ai encore plus de mal à cerner mon centre réprimé, qui m'apparaît plus être le MENTAL.

D'où cette deuxième question : est-ce possible en étant 7 aile 6 (deux types justement du centre mental ?)

 

Voilà pour aujourd'hui, j'espère avoir été assez clair pour vous exprimer à la fois l'état de ma recherche personnelle et aussi le désarroi dans lequel je me retrouve aujourd'hui, moi qui me croyais increvable au boulot… sans bien sûr tenir compte des avis de mon entourage.

 

Je cherche de l'aide et je vous en remercie par avance.

Très cordialement.

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Bonjour Madrolle et bienvenue !

 

Tout en me réjouissant de ta présence sur ce panneau et en étant près à t'aider dans la mesure de mes possibilités, je n'ai pas bien saisi de quelle aide tu estimes avoir besoin. :heart:

 

Concernant le centre mental réprimé pour un 7, je pense pouvoir dire en comptant sur le soutien du "dieu" de ce panneau que ce n'est guère plausible sans remettre en cause une bonne partie du modèle…

 

Je peux te dire qu'en tant que 7, quel que soit le stress autour de moi, le mental fonctionne beaucoup (de manière approprié, c'est une autre histoire).

 

Peux-tu développer ce qui fait que tu te crois 6 ?

 

cheeta, 7-6 justement

 

PS : quel est donc ce système bleu, rouge, etc., dont j'ignore l'existence ? (Miam.)

Seb (E7 alpha, aile 6, Conservation)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Madrolle,

 

Definitivement non, un 7 ne peut pas réprimer le mental. Un 6 sous stress, oui.

 

Bien sûr, la désintégration et la dépression peuvent changer considérablement une personne, mais d'une part les fondamentaux demeurent, et d'autre part elle se souvient généralement de ce qu'elle était avant.

 

Ajoutons qu'il est vraiment très peu probable, mais alors très très peu, qu'un 7 puisse considérer que c'est un "comble" de "ne plus vouloir aller travailler".

 

En te lisant, je ne suis donc guère tenté par l'hypothèse 7, et toi non plus sans doute puisque tu as mis dans ton message dans la zone "Ennéatype 6".

 

Il faut donc reprendre cette recherche d'ennéatype à zéro et que tu nous décrives comment tu étais avant cet épisode dépressif ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Madrolle, bonjour à tous,

 

Remarque en passant : il est possible que certains 6 soient "le travail avant tout", mais en ce qui me concerne, ainsi que la plupart des 6 de ma connaissance, c'est plutôt "le travail est important. la famille aussi. les loisirs aussi".

Ne pas avoir envie d'aller travailler m'arrive en moyenne deux ou trois fois par semaine. J'ai moi-même connu un épisode dépressif, et c'est uniquement mon sens du devoir qui me faisait mettre un pied devant l'autre en direction de mon bureau.

 

Autre remarque : dans les moments où il ne va pas trop bien, un 6 peut culpabiliser de tout plaisir pris aux dépens (croit-il) de son devoir, et se voir comme un épicurien centré sur son plaisir. Quand il va mieux, il équilibre devoir et plaisir sans trop de problèmes ni de culpabilisation.

 

En ce qui concerne les centres, quel est à ton avis ton centre préféré ?

Et qu'est-ce qui te fait dire que tu réprimes le mental ?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Merci beaucoup Cheeta, Fabien et Harper,

 

Vous n'imaginez probablement combien la promptitude de vos réponse a été réconfortante pour moi… alors que nous ne nous connaissons pas.

 

Je crois qu'il me faudra du temps pour bien cerner mon type de base. J'ai bien noté Fabien qu'étant donné ce que je vous ai exposé, je suis probablement plus proche du 6 que du 7.

 

Cheeta, ma croyance de réprimer le mental vient de ma confusion souvent à l'égard de la vision du futur et le sentiment souvent de perdre trop de temps sur des détails (mais seulement au boulot).

 

Harper, je suis un homme de devoir et je crois être loyal, c'est cela qui m'a fait refuser un arrêt de maladie le 9… et craquer le 12 : le petit soldat n'en pouvait plus.

 

Pourtant je me vois bien en 7 dans mes moments de bonheur intense :

- au milieu de ma bande d'amis : mon gout pour les bonnes bouffes le bon vin et le cigare. Ma gloutonnerie de tout ce qui me plait jusqu'à passer beaucoup plus de temps chez mes potes en province que chez mes parents et beaux-parents (au grand dam de mon épouse).

- dans mes moments de stress : ma peur de la souffrance qui me faisait fuir les séances de piqûre à l'école lorsque j'étais petit ou actuellement mes reports successifs à aller consulter un dentiste tant j'ai horreur de cela.

 

Plus globalement l'un des traits majeurs de ma personnalité : mon côté je fais d'abord ce qui me plait, je remets toujours au lendemain ce qui m'emmerde…

 

Et pourtant, je fonctionne essentiellement sur un pied (le boulot) au détriment des deux autres (ma famille et ma vie sociale) : je crois être d'une grande loyauté et m'astreindre à un régime de travail trop lourd uniquement au nom du Devoir bien fait (ah… l'image que les autres peuvent avoir de moi est tellement importante pour moi). Avec souvent la peur de mal faire, mais dont je m'étais toujours sortie jusqu'à maintenant.

 

Quand à la déviance, je suis assez respectueux des règles, mais il m'arrive aussi souvent de m'y soustraire : j'ai toujours roulé très vite en voiture… bien que Sarko m'ait singulièrement calmé ces derniers temps.

Je ne me considère donc pas comme évitant la déviance à tout prix, c'est plutôt décevoir qui me fait le plus peur.

 

Vous le voyez, j'ai encore un long chemin à parcourir pour y voir plus clair.

 

Malgré cela et sortant de consultation avec ma psy (je l'ai vue 2 fois, sans doute pas 3), j'irai travailler lundi matin, avec toutes mes fraiches résolutions :

- la carrière n'est plus l'essentiel pour moi, je crois l'avoir décidé

- j'en parlerai à mon boss : si cela lui convient, nous continuerons ensemble ; sinon, je chercherai un au poste moins valorisant peut-être mais plus confortable. Car à mon âge (j'approche les 50), je crois que ce qui vient de m'arriver m'a fait prendre conscience de certaines choses que je ne voulais pas voir.

 

Je poursuis donc ma recherche, mais je sais déjà qu'avec vous je vais gagner un temps précieux.

 

Cordialement.

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Bonjour Madrolle,

 

La situation que tu décris dans tes messages et la manière avec laquelle tu l'écris a fait fortement écho en moi. C'est pourquoi, je me permets de faire quelques parallèles avec mon vécu.

 

1) Je viens de vivre une situation difficile, proche du burn out. Je crois bien que le fait de me comprendre (un peu) grâce à l'ennéagramme, ainsi que les mises en garde réitérées de mes proches m'ont permis d'y échapper. Je me croyais aussi increvable au boulot ; malheureusement ce n'est pas le cas, j'ai des limites… (dur constat :heart:). Pour moi aussi, "ne plus vouloir travailler" me paraît un comble. Il arrive toutefois un moment où ce n'est pas le fait de "ne plus vouloir", mais de "ne plus pouvoir" y aller…

 

2) J'accorde aussi une grande importance à l'activité professionnelle et maintenant aux études que j'ai entreprises depuis bientôt 3 ans. Lorsque tu parles de personnalité "fonctionnelle", j'y vois chez moi le désir de réussir, laissant de côté mes sentiments et émotions (qui sont aussi une partie de ma personnalité réelle) pour faire face aux tâches confiées et problèmes à régler et être "l'homme de la situation" (celui qui y arrive et qui assure toujours). C'est aussi une question d'image. Je me dois d'y arriver, c'est un "Devoir" moral envers moi et envers l'image que je souhaite donner de moi-même.

 

3) Ton empressement à trouver des solutions me rejoint aussi. Je souhaite très souvent arriver à une solution rapide aux problèmes que je rencontre : "le temps, il ne faut pas le perdre, il y en a déjà si peu !"

 

Bien amicalement,

Christophe, 3 alpha

Christophe – E3 alpha

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