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Comment définissez-vous la déviance?


Enensis

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Bonjour à tous,

 

M'étant défini en tant que 6 (alpha, aile5 et sous-type sexuel… enfin, jusqu'à preuve du contraire :blush:), je me posais la question de savoir comment les 6, conscients de leur compulsion, définissaient la déviance.

 

M'étant donc découvert 6 depuis peu, je trouve ce concept encore un peu flou et je me demande donc à quel moment on peut parler de déviance, si la référence est plutôt interne ou externe, si elle forcément en relation avec un groupe ou une communauté, si elle est chez vous plutôt liée à la peur ou à la loyauté, etc., et comment vous avez pu travailler sur cette compulsion pour vous en détacher.

 

Ce n'est peut-être pas très clair - oui, par contre, pour le doute, j'ai bien compris :kiss: - mais j'ai du mal à savoir à quel moment ma compulsion est à l'oeuvre et à quel moment ce n'est pas de la compulsion, mais simplement de la sécurité (réelle, face à une vraie mise en danger), un respect des règles établies (du code de la route, de la loi, de politesse) etc.

 

Par exemple, si je me mets à relire ce message et à corriger les fautes et la syntaxe avant de le poster, est-ce vraiment la compulsion du 6 qui est à l'oeuvre ?

 

Merci d'avance pour vos témoignages

Eric (6 alpha, aile 5, Force/Beauté)

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour Eric,

 

En ce qui me concerne, je crois que ce qui est le plus de l'ordre de la compulsion (au sens d'automatisme), c'est éviter ce qui n'est "pas bien" vis-à-vis des autres, ce qui pourrait me faire sanctionner, ou au moins me faire "mal voir" (cette dernière partie me semble plus liée d'une part au sous-type conservation et d'autre part à la variante alpha, les mu sociaux et/ou sexuels de ma connaissance ne l'ont pas).

 

Je pense que la référence est plutôt externe qu'interne, mais c'est relatif car les normes familiales, sociales, etc., que l'on "choisit" de respecter sont internalisées (jusqu'à ce qu'on les remette en question).

 

Dans mon cas, je la sens surtout liée à la peur, mais une partie est liée à la loyauté, car être déloyal est une déviance.

 

Relire le message pour en corriger les fautes peut selon les cas être un évitement de la déviance, un acte de respect des règles… ou des lecteurs (l'orthographe pratiquée couramment dans les sites de discussion sur les jeux demande quelques efforts de décodage…).

 

Comme exemples d'évitement compulsif de déviance :

- s'essuyer automatiquement les pieds sur le paillasson alors qu'on s'est essuyé les pieds sur un autre paillasson trois mètres plus tôt (réflexe pavlovien, paillasson = essuyez vos pieds),

- en yoga, qi gong ou autres, si on a terminé le nombre de mouvements prescrits avant les autres, en faire quelques uns de plus pour ne pas se singulariser (ou au contraire, si les autres ont déjà fini, en faire moins). Celui-là est quand même plus significatif que le précédent !

 

Comment essayer de travailler sur la compulsion : dans un premier temps, s'observer, repérer les moments où on a agi, parlé, etc., automatiquement pour éviter une déviance, se poser la question "pourquoi ?" (parce que parfois l'action était appropriée, attendre que le feu soit rouge pour traverser quand il y a beaucoup de voitures est une action permettant d'assurer sa propre sécurité et de respecter les droits des automobilistes).

Après, avec un peu de pratique, on pourra (probablement) arriver à ne pas faire l'action en question si elle n'est pas appropriée…

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Eric,

 

Quelques compléments d'infos après réflexion.

 

Exemples d'évitement de la déviance par rapport à ma participation à ce forum (ceci en comparant les moments où je vais bien et les moments où je vais moins bien) :

- J'ai tendance à répondre quand j'ai l'impression qu'on me demande de le faire, même dans les cas où je n'ai à peu près rien à dire et/ou quand je n'ai pas envie de le faire (un "il faut" remplace le "je veux").

- Quand je vais moins bien, le formalisme prend une importance démesurée : orthographe, formule de politesse, etc. Ce n'est pas le fait de me relire et de corriger les fautes qui est ici en cause, c'est l'état d'esprit dans lequel je le fais, comme si la forme était plus importante que le fond, et que je m'attendais à avoir des remarques pour mes fautes. :blush: Quand je vais plutôt bien, j'accorde plus d'importance à la pertinence de ce que j'écris et à l'information que j'apporte (enfin, j'espère) aux autres, qui ont sans doute mieux à faire que surligner mes fautes (d'ailleurs je fais peu de fautes, sauf peut-être les accents).

- Quand je vais moins bien, je n'oserais pas publier quelque chose qui pourrait passer pour une hérésie par rapport à ce que disent Fabien et Patricia. Au pire je garde ça pour moi, au mieux j'envoie un mail à Fabien pour demander son avis. Quand je vais plutôt bien, je peux aborder (avec prudence :kiss:) le sujet et formuler une opinion qui pourrait peut-être s'avérer déviante.

 

Pour revenir à toi, un point de départ possible de ta réflexion, en plus de l'auto-observation "en direct", pourrait être de passer en revue tes "groupes de référence", en commançant par ta famille et ton travail, et de te demander "qu'est-ce qui constituerait une déviance par rapport à ce groupe ?" ou bien, si c'est plus facile "qu'est-ce que je ne ferais jamais par rapport à ce groupe ?"

 

A bientôt (ça changera de "très cordialement" :sad:)

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Eric et Bénédicte,

 

Je ne crois pas, Eric, qu'on puisse trancher entre la peur et la loyauté comme moteurs de l'évitement de la déviance. En PNL, on dit qu'on peut fonctionner dans un contexte donné en mode d'évitement ou en mode de recherche. Je crois qu'en ce domaine, le 6 cumule les deux modes : il évite la déviance pour être loyal et afin de ne pas avoir peur. Je soupçonne que les deux tendances existent systématiquement, mais que selon les gens ou les contextes, la plus consciente peut être l'une ou l'autre.

 

Merci Bénédicte pour tes exemples. J'admire vraiment la qualité de ton travail d'auto-observation. Comme tu le dis ce n'est pas le respect des règles en lui-même qui compte : il n'y a pas de vie sociale sans respect d'un nombre relativement important de règles ; cela ne signifie pas que toute société est 6, mais simplement qu'elle a développé le vMème BLEU du modèle Spirale Dynamique.

 

Personnellement, en tant que 7 à aile 8, j'ai plutôt une certaine hostilité de principe envers les règles. J'en respecte cependant de fort nombreuses : je paye mes impôts pour éviter la souffrance du redressement, je traverse quand c'est à moi pour éviter la souffrance de l'écrasement ou le stress du coup de klaxon (sauf si la voie est libre - il faut que je fasse attention à ce que je dis, Bénédicte m'a vu commettre des infractions ! :kiss:), j'essaye de faire le minimum de fautes d'orthographe par respect du lecteur et pour augmenter mes chances d'être lu et compris, etc.

 

Le problème est donc la motivation de notre respect des règles.

Versant loyauté : est-ce que la règle respectée correspond à un désir réel ou ne l'est-elle que parce que c'est celle du groupe ?

Versant peur : est-ce que le danger imaginé de la transgression est réel ou est-ce qu'il est créé ou amplifié ?

 

Puisque Bénédicte a transgressé, moi aussi. :blush: Très chaleureusement,

Fabien

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Bonjour Bénédicte

 

Tout d'abord, merci pour tes précieux commentaires et les pistes d'exploration que tu m'offres au travers de tes messages. :heart:

 

En fait, pour digresser un peu, je crois que si j'ai mis beaucoup de temps pour me reconnaître dans le 6, c'est d'une part que je suis plutôt contrephobique (donc difficile de voir, et surtout de reconnaître que j'ai peur) et d'autre part parce que je ne comprenais pas ce concept de "déviance". Donc sans le comprendre, je comprenais encore moins le concept d'"éviter la déviance" surtout s'il s'agit d'une compulsion.

 

Et pourtant, force est de constater que j'évite la déviance : ne pas arriver en retard, ne pas tenir tel ou tel propos pour ne pas blesser ou choquer l'autre, ne pas brûler un feu rouge, ne pas perdre de temps au boulot sont autant d'exemples parmi d'autres. Bref, ne pas faire ce qui n'est pas dans la (les??) norme(s) pour reprendre la définition de déviance.

 

La question que je me pose, maintenant que j'ai pris conscience que je suis 6 et que donc cette compulsion est bien active chez moi, à quel moment, même en réfléchissant "bien" avant d'agir, cela tient plus de la compulsion que de la "normalité" ?

 

Lorsqu'il s'agit de choses "évidentes", il n'y a pas forcément de problème mais sur un ensemble de choses plus subtiles, j'ai plus de mal à vraiment fixer la limite de ce qui est compulsif de ce qui ne l'est pas… d'autant qu'avec un peu de réflexion, cela peut très souvent se justifier, soit dans un sens, soit dans l'autre. :wink:

 

Et le fond du problème est donc là en ce qui me concerne, à savoir, où se trouve la limite entre la "normalité appropriée" et la déviance : par exemple, le feu passe au vert devant moi, piéton, et il n'y a pas de voiture, je vais traverser ; il fait nuit, il n'y a pas de voiture ni de piétons, le feu passe au rouge, j'arrive en voiture, je m'arrête jusqu'à tant que le feu passe au vert. Y a-t-il un cas "normal" et un cas "déviant" ? (En ce qui me concerne, je trouve les deux attitudes normales.)

 

En fait, je crois que ce qui me dérange n'est pas tant "déviance" que "normalité" : qu'est-ce qui est normal et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Ou fixer la limite entre les règles à suivre et sa liberté individuelle et son libre-arbitre, voire son propre choix des règles à suivre par rapport à sa propre éthique de conduite ?

 

Un exemple assez frappant me vient à l'esprit. Samedi dernier, je suis allé au stage Centres… et à 12h50, je me rends compte que je ne serai pas à l'heure. J'allais donc être en retard en raison d'une circulation un peu plus importante que prévu. Et là, je me suis retrouvé pris au piège : soit je "dévie" du code de la route, je prends les voies de bus, je grille feux et stops, je roule plus vite, etc., et j'arrive à l'heure ; soit je dévie et j'arrive en retard. Et bien, finalement, je suis arrivé "un peu" en retard (excuse-moi encore, Fabien :wink:) après avoir pris la décision de continuer à rouler à mon ryhtme, en respectant le code de la route car de cette manière, je ne me mettais pas en danger et je ne mettais pas les autres en danger… Et je crois que c'est cela qui a été le déclencheur de ma prise de conscience sur le fait de dévier, car je me suis retrouvé devant un cas concret où j'ai dû me poser la question de savoir si j'allais dévier ou non… et surtout sur quoi j'allais dévier. J'ai donc été obligé de reconnaître que je déviais (j'allais être en retard), mais surtout que j'avais évité la déviance (rouler n'importe comment pour être à l'heure)…

 

Je vais donc réfléchir à tout cela en fonction de mes groupes, comme tu me le suggères Bénédicte, et approfondir le sujet en fonction.

 

Sinon, une petite question. Que ressens-tu lorsque tu es consciente d'avoir dévié ?

 

A bientôt,

Eric (6 alpha, aile 5, Force/Beauté)

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Rebonjour,

 

Ce que je ressens après avoir transgressé dépend des conditions :

 

- J'ai pu transgresser par choix conscient et délibéré (je me rappelle avoir transgressé sciemment un règlement universitaire par loyauté envers un collègue), dans ce cas je ne ressens pas de culpabilité, mais je sais que je m'expose à être sanctionnée et j'ai peur de cette éventuelle sanction. Mais si c'était à refaire je le referais.

 

- J'ai pu transgresser "sciemment", mais par contrephobie, réaction ou caprice personnel (genre quitter un de mes cours en claquant la porte). Dans ce cas, en plus de la peur de la sanction, j'ai tendance à culpabiliser quand je reviens à mon état phobique ordinaire.

 

- Si je transgresse par oubli ou négligence de quelque chose que je savais, j'ai les mêmes réactions que ci-dessus.

 

- Si je transgresse sans le savoir, mais que j'aurais dû le savoir (nul n'est censé ignorer la loi… Brr…), je culpabilise de mon défaut d'information, et j'ai encore plus peur.

 

- Si je transgresse sans le savoir, mais parce que l'on ne m'avait pas transmis une information, j'ai tendance à me mettre en colère contre la personne qui aurait dû m'informer si elle n'a pas une bonne raison pour cet oubli. Je ne culpabilise que si la personne était déjà répertoriée "peu fiable" dans ma tête (j'aurais dû me méfier). Bien entendu, ma confiance en cette personne est compromise. :sour:

 

- Si on a changé les règles sans me prévenir, la personne est déloyale et ne fait d'office plus partie des miens. De même pour ceux qui essaient de m'attribuer leurs propres fautes. :wink:

 

- Si je transgresse sans le savoir et que je ne pouvais pas le savoir, là il n'y a pas de culpabilité, mais encore plus de peur, puisque la déviance ne peut pas être évitée quoique je fasse. :heart:

 

Je crois avoir fait le tour des cas possibles. :wink::yawn:

 

:bye:

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Eric et Bénédicte,

 

Je trouve votre conversation passionnante et elle me parle énormément. Aussi ai-je envie d'intervenir aujourd'hui.

 

Eric, ton questionnement à propos de savoir dans quelle mesure il s'agit pour un 6 de respecter les règles dans un cadre de "normalité" ou pour éviter la déviance me pose aussi grandement question.

 

Ce que je crois personnellement, c'est que dans le cas où il s'agit d'éviter la déviance, la peur n'est jamais loin, c'est-à-dire que je vais respecter la règle par peur de la sanction, ou par peur de l'image que je pourrais donner aux autres (ou me donner à moi-même) à ce moment là.

Par exemple, je m'arrête quand le feu est orange parce que j'ai peur qu'il y ait des flics dans le coin, même si j'avais le temps de passer sans danger… :heart:

 

Mais je trouve quand même très difficile de faire la part des choses, dans la mesure où les règles que je respecte sont complètement intériorisées, et il me semble tellement normal de m'y conformer que je ne sais plus toujours en fonction de quoi je les ai établies… :wink: ce qui fait que je n'ai pas toujours conscience de la peur que je ressens face au risque de dévier.

 

Il me semble qu'on peut considérer que les règles sont respectées dans un cadre "normal" à partir du moment où il s'agit de sécurité… mais là encore il s'agit d'une vision du monde de 6, je suis en train de me faire des noeuds au cerveau… :wink:

 

Je ne sais pas si j'ai été très claire.…

 

Amicalement,

Caroline, 6

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Bonjour à tous,

 

D'abord, merci pour vos témoignages et informations qui m'aident à y voir un peu plus clair dans cette notion d'éviter la déviance… bien que je me pose toujours autant de question sur le sujet.

 

En fait, ce qui me pose un problème maintenant et sur quoi je n'arrive pas vraiment à mettre des mots, c'est que je me sens capable de dévier volontairement sans que cela ne me pose de problème, alors que ma compulsion devrait me faire éviter cette déviance ou tout du moins me faire un peu culpabiliser. Par exemple, en certaines circonstances, je vais pouvoir mentir à mon groupe, me mettre en colère contre ma famille, passer une après-midi à ne pas trop travailler, etc., alors qu'au fond de moi, je sais que je vais franchir une limite et faire ce que je ne devrai pas faire : mais dans l'instant il faut que je le fasse comme ça ("c'est mieux ainsi") et, au pire, je pourrais toujours justifier mon comportement plus tard en prenant le temps de m'expliquer, m'excuser, faire quelque chose pour "rattraper le coup", etc.

 

La seule chose sur laquelle je ne semble pas pouvoir dévier et pour laquelle je vais tout faire pour éviter la déviance, c'est simplement la sécurité et/ou la mise en danger d'autrui. Dès que je peux me mettre en danger ou mettre en danger d'autres personnes, il est clair que je vais éviter de dévier. Et dans ce cas précis-là, je fais la part des choses en justifiant que je ne ferai pas ceci ou cela parce que c'est dangereux (jamais boire et conduire, toujours faire attention en permanence sur la route, ne pas prendre ce chemin s'il y a des indications de danger lors d'une promenade…). S'il n'y a pas vraiment cette notion de danger immédiat, je pense qu'il m'arrive aussi fréquemment de dévier par rapport à la règle/norme établie d'où mes interrogations de départ en ouvrant cette discussion…

 

Et finalement, je m'aperçois que c'est vraiment une notion de limite qui est importante pour moi dans la notion de déviance et de respect des règles parce que le fait d'éviter de dévier me pose un problème de définition aujourd'hui et je me demande ce que "éviter la déviance" peut bien signifier pour un "non-6". :heart:

 

Et puis je me demande aussi, s'il n'y a pas un peu d'un autre mécanisme que je ne comprends pas bien qui vient un peu perturber ma vision de la déviance. En fait, dévier représente aussi une alternative à une possibilité d'action ou de pensée donnée et très souvent, je préfère avoir envisagé toutes les alternatives et ne peut donc en écarter aussi facilement. Donc, il me faut être en mesure de dévier, sinon je n'ai pas pris en compte toutes les possibilités et quelque chose peut m'échapper et donc… je ne suis pas à l'abri, ou je ne peux pas décider, ou je ne peux pas faire confiance, etc., et c'est peut-être plus cela qui est devenu un automatisme que d'éviter la déviance elle-même (mais tout cela reste aussi assez confus pour l'instant).

 

Bref, encore beaucoup de confusion dans tout cela alors que les choses doivent quand même être beaucoup plus simples. Je vais donc continuer mon auto-observation et essayer de revenir à des considérations plus simples justement afin de voir ce qui fait vraiment sens au fond de moi.

 

Très cordialement,

A bientôt,

Eric (6 alpha, aile 5, Force/Beauté)

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonsoir à tous,

 

Je voulais partager avec vous quelques réflexions que j'ai pu avoir en essayant de réfléchir objectivement sur ce que j'ai écrit dans mon précédent message… et je me suis aperçu que :

 

- Les cas où je dévie volontairement par rapport à mes groupes (famille, amis, couple, collègues etc.) sont tout de même relativement rares et qu'en règle général, je vais tout de même avoir tendance à éviter la déviance par rapport à ces groupes… et si je dévie, c'est en général soigneusement "calculé" (car le mensonge est plus approprié que la vérité, que si je ne travaille pas - ou trop - une journée, c'est aussi que je peux me le permettre, etc.) ou bien que l'émotion suscitée prendra le dessus sur le centre mental (qui va d'ailleurs être réprimé dans ce cas précis eu égard au stress passager généré).

 

- Ce n'est pas tant la limite où je vais placer la normalité de la déviance qui est importante que l'approche intellectuelle que je vais en avoir et qui allait me permettre de mieux repérer (croyais-je !) ces moments de compulsion.

 

Ce qui fait que, in fine, le problème se pose plus pour moi en terme de :

1- je suis 6

2- je sais que j'évite la déviance

3- je sais que cela tient de la compulsion

4- je veux me sortir progressivement de cette compulsion

5- je m'observe pour savoir quand cette compulsion est à l'oeuvre avant d'agir (ou après avoir agi)

6- je sens la compulsion ou la déviance possible arriver (ou être passée) et me mets à réfléchir dessus

7- mon centre mental s'emballe, je vais "mal" réfléchir, je vais réprimer mon centre préféré :yawn: et je n'arrive plus à appréhender correctement ce problème et donc a fortiori à pouvoir le corriger - avec un peu de doute qui se met bien sûr aussi en place pour brouiller la réflexion. :sour:

 

:heart::wink: :wink:

 

Le véritable problème semble donc plus venir de l'approche de la déviance que de la déviance elle-même : finalement, avant de savoir que j'étais 6 (et donc bien qu'étant 6), je ne me posais même pas la question de savoir si j'évitais la déviance ou non… et je m'en accommodais très bien. Alors que maintenant que je me sais 6 et que je peux donc travailler sur certains aspects de ma personnalité, cela me pose un véritable problème "intellectuel"…

 

Donc la vraie question qui se pose désormais, c'est comment appréhender intellectuellement cette notion de déviance de manière rationnelle et objective afin de pouvoir réellement sortir de cette compulsion ?

 

Peut-être que dans un premier temps, il serait plus souhaitable que j'arrête de réfléchir et mentaliser sur tout cela et juste observer les moments où j'ai agi de manière automatique, les noter et y repenser plus tard… et donc faire comme tu me l'as suggéré Bénédicte dans ton premier message… mais en me posant la question du "pourquoi" dans un deuxième temps. Puis analyser cela comme le suggère Fabien en fonction de la motivation par rapport à la loyauté et/ou à la peur et voir si cela était vraiment fondé ou pas dans "le monde réel".

 

Très chaleureusement,

Eric (6 alpha, aile 5, Force/Beauté)

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

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Bonjour Eric,

 

Concernant les déviances volontaires, je vois trois possibilités :

 

- Expression de l'instinct sexuel (aspect "force")

Mon propre sous-type conservation m'incite plutôt à garder un profil bas, mais quand je manifeste (rarement) l'instinct sexuel je tends à me mettre plus agressivement en avant, et éventuellement à transgresser quelque peu les limites pour montrer une certaine "force".

 

- Pas de véritables risques

Par exemple, la déviance en question ne pose pas de problèmes à la personne en face (genre arriver un peu en retard à un rendez-vous avec un de mes amis 9 qui n'a pas particulièrement avalé une pendule, lui… moi si), ou ne risque pas d'être détectée (genre dire des gros mots hors de portée des gens qui pourraient s'en offusquer) ou sanctionnée (j'ai tendance à dire qu'en milieu universitaire la seule chose qu'on sanctionne vraiment c'est le révisionnisme, l'incompétence ne risque rien et la désinvolture ou l'irrespect des autres pas grand chose).

Tout dépend aussi de ce que l'on craint soi-même… La désinvolture vis à vis de mes étudiants entrainerait la perte de leur respect et pour moi le respect des étudiants est important. Par contre passer pour quantité négligeable auprès de "hauts dignitaires" universitaires uniquement occupés de leur statut personnel est certes gênant, mais pas vraiment important.

 

- Loyauté et motivation

D'abord, je pense qu'on ne consacre pas des tonnes d'énergie à éviter la déviance envers des groupes ou personnes envers qui on ne ressent pas particulièrement de loyauté.

Ensuite, même avec "nos groupes" ou "nos autorités", il arrive parfois que l'on ait l'impression qu'ils ont outrepassé leur autorité ou nous en ont trop demandé, et parfois une petite "déviance" permet de marquer les limites… ou du moins de nous en donner l'impression à nous-mêmes, parce que souvent ça passe inaperçu !

Enfin, même en temps normal il m'arrive d'avoir des fléchissements de motivation qui ne sont pas une réaction face à un abus, mais cela peut être le temps qu'il fait, la fatigue, etc. et alors je prends parfois quelques libertés… Histoire de m'occuper un peu de moi…

Mais comme pour toi, ce sont des libertés que je sais que je peux me permettre !

 

Vis à vis de l'auto-observation, une chose importante est d'essayer (on n'y arrive pas toujours) de ne pas juger. L'attitude juste est, me semble-t-il, être bienveillant envers soi-même, et en même temps ne pas se passer tous ses caprices. Se dire aussi que l'on en est là où on est de notre évolution personnelle, que c'est OK, qu'on a encore du chemin à faire, qu'on a de bonnes chances d'avancer sur ce chemin, et se réjouir à la fois du chemin déjà parcouru et de la perspective d'avancer.

 

A bientôt,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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  • 2 months later...

Bonjour à tous,

 

Un petit retour en arrière sur la notion de déviance pour le 6 et dans cette discussion en particulier. :confused:

 

Tout d'abord, merci à Bénédicte pour ses précieux conseils qui m'ont aidé à y voir plus clair et qui ont commencé à me faire lâcher certains automatismes dus à ma compulsion. :happy:

 

Effectivement, j'avais un peu trop "intellectualisé" la notion de déviance et de règles et n'étais plus en mesure de m'observer sans me juger ou juger mes actions, et j'ai pu ainsi passer de l'autocritique à l'auto-observation, ce qui a été plus que salutaire.

 

Comme tu l'as bien vu Bénédicte, la manifestation de mon instinct et de l'aspect "force" va effectivement jouer contre la déviance : je repère la déviance, mais l'instinct sexuel passant avant dans un contexte donné, je vais dévier volontairement (l'analogie avec la contrephobie face à la peur me semble maintenant évidente à ce sujet :heart:)… mais pour reprendre ce que je disais dans une autre discussion à propos de "faire son devoir", je sais instinctivement que je dévie lorsque je dévie, je ne m'en rends pas compte a posteriori.

 

Ensuite, il est vrai que la déviance rattachée à une notion de groupe fait maintenant beaucoup plus sens pour moi, de même que la mise en sécurité de ma personne et de mon entourage (voire même d'inconnus) avec des règles que je perçois comme "simples" (cf exemple de boire et conduire ou de vraiment prendre des risques physiques).

 

Enfin, il m'apparaît maintenant plus clairement une subtilité que je ne notais pas à l'époque où j'avais ouvert cette discussion : la différence entre "éviter la déviance par compulsion" et "éviter la déviance parce que c'est approprié", et surtout je crois que je viens de comprendre que ce n'est pas parce que ma compulsion est d'éviter la déviance que j'y arrive ! Je dirai même que c'est parfois (voire souvent) le contraire et qu'en voulant éviter la déviance à tout prix (par compulsion), je me retrouve à dévier par rapport à ce qui est approprié de faire-dire-penser… et donc à me retrouver dans une situation que je voulais éviter.

 

Et d'un point de vue pratique, cela me permet maintenant de me rendre compte que j'ai aussi, en tant que 6, un véritable "avantage" à savoir éviter la déviance, car en passant de la compulsion au choix volontaire et libre de ne pas dévier (car je sais ne pas dévier), je peux être d'autant plus utile à ceux qui me sont proches, car ils savent qu'ils pourront compter sur moi et surtout, cela me permet de me tenir d'autant plus à ma parole ou à ce que je promets à ceux que j'aime pour les rendre heureux. Enfin, pour être honnête vis à vis de moi-même, disons, que cela me montre le chemin à suivre pour arriver définitivement à tout cela.

 

Donc, chère Bénédicte, je te remercie à nouveau pour le travail que tu as provoqué en moi avec tes remarques plus que pertinentes ! :blush:

 

Très chaleureusement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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  • 3 months later...

Bonjour à tous,

 

Et la déviance des autres ?

 

Cette pensée vient de me frapper (non ça ne fait pas mal) que le 6 évitait bien sûr sa propre déviance, mais du fait de la direction intérieur-extérieur, il doit quelque part éviter la déviance d'autrui.

 

Les moyens de l'éviter :

- "Je ne veux pas voir ça" (ma mère), "je ne veux même pas y penser", "je suis suffisamment déprimée pour ne pas lire en plus des bouquins déprimants" (moi dans un mauvais jour).

- Exclusion du déviant : "un type qui fait ça ne peut pas être un des miens/nôtres", "c'est un collègue, mais il n'est pas vraiment des nôtres" (moi, il y a quelques jours :thumb_up:).

- Non-relation dans l'a-priori : "je ne peux même pas envisager d'adresser la parole à un…"

- Arrêt de la relation (soit par rupture, soit en la laissant se dégrader).

- Boycott : "je n'achèterai plus de XYZ, ils font des publicités trop choquantes" (ma mère).

- Plus subtil : reformulation de la déviance dans un contexte "c'est sa maladie", "c'est dans leur culture" (le racisme n'est pas si loin que ça).

- Tentative de correction du fautif. A défaut, formulation de règles sanctionnant à l'avenir ce comportement.

- Cas extrême : élimination du déviant.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

"Il doit quelque part éviter la déviance d'autrui."

Tu as entièrement raison, Bénédicte, bien sûr.

 

Juste un témoignage. Ma mère était une 6 bien désintégrée. Elle procédait essentiellement par arrêt de la relation avec le déviant. Cela l'a amené à être fâché avec sa mère, avec sa belle-mère, avec sa soeur, avec son fils aîné, sans compter une multitude de gens n'appartenant pas à la famille. Elle n'a pas une fois imaginé qu'elle pouvait avoir une part de responsabilité dans ces multiples ruptures qui l'ont menée vers la soltude que pourtant elle craignait tant.

 

Pour un 6 comme elle, un 7 était l'archétype de la déviance. En tant que mère, elle essayait d'utiliser avec moi la stratégie de correction du fautif. C'était donc un mécanisme de survie pour moi de développer très tôt une aile 8 forte.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

Ta réflexion fait écho concernant deux personnes pour ma part, Bénédicte.

La première c'est ma mère, 6 mu, qui utilise principalement deux tactiques d'évitement de la déviance chez les autres : l'arrêt de la relation avec le déviant, la déviance la plus flagrante étant une utilisation non préférentielle du centre mental ou une répression du centre instinctif (les premiers ne sont "pas assez intellos" et les seconds sont des "feignants"), ou l'influence directe dans le but de ramener le déviant dans le droit chemin. Dans cette dernière tactique qu'elle expérimente sur moi depuis des années, elle se heurte à un mur systématique puisque sa répression (très forte) du centre émotionnel l'empêche de trouver les mots qui pourrait faire mouche : au lieu d'user de psychologie, elle part dans les "il faut" ou "il ne faut pas, c'est mal"… et boum, le mur du refus se dresse.

La deuxième personne c'est moi, bien entendu. :tongue: J'use et j'abuse des termes "elle pense comme ça, c'est son droit" ou "elle a des circonstances". Début d'intégration en 9 par prise en compte des sensibilités de chacun, ou manière déguisée de se protéger de la déviance en la rationalisant ? Un sujet sur lequel travailler. :thumb_up: Sinon bien sûr, dans mes nombreuses relations sociales il m'est souvent arrivé de rencontrer quelqu'un et de conclure dès la fin de la première entrevue que "nous n'avions rien en commun".

 

Très cordialement,

Cemendour (6 alpha sexuel, aile 7)

Cemendour (6 alpha contrephobique, aile 7 (5), sous-type sexuel force/beauté)

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Hello,

 

Eviter la déviance des autres ? Je n'y avais même pas pensé et cela me paraît finalement tellement évident !

 

Donc oui, j'évite la déviance des autres (que ce soit des personnes physiques, des sociétés, des structures, des organisations etc).

 

Contre la déviance de ce qui n'est pas vraiment "humain" comme une société ou une organisation, je vois deux méthodes que j'utilise régulièrement :

- Le boycot : ils ne respectent pas l'environnement, les droits de l'homme, etc, donc je trouverai d'autres produits ou d'autres alternatives.

- L'attaque en vue de la correction ou de l'élimination de la déviance.

 

Sinon, avec les personnes, cela se passe principalement par l'ignorance ou l'indifférence du déviant : chacun fait ce qu'il veut et je ne cherche plus à imposer mes règles à autrui. (Je parle là de déviance de base, dans la vie de tous les jours, pas de criminels de guerre bien sûr.) Si ce que fait quelqu'un me gêne, j'ai plutôt tendance à partir et à le laisser pour aller me concentrer sur des choses plus importantes. Sinon, avec ceux qui me sont proches, j'essaie de discuter et de comprendre pourquoi ils font ceci ou cela… Et dans certains cas, un autre moyen pour moi est tout simplement la colère pour montrer (avec force) que je ne suis pas d'accord, ou que tel ou tel comportement ne me convient absolument pas ! (Et c'est alors moi qui me mets à dévier et j'essaie d'éviter cela bien évidemment… mais ce n'est pas toujours facile. :thumb_up:)

 

Toutefois, il me semble avoir repéré chez moi un mécanisme proche de l'introjection au sujet de la déviance d'autrui. Lorsque dans mon entourage, quelqu'un dévie, ma première réaction n'est pas forcément de comprendre (je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi on peut faire ceci ou cela, comme ceci ou comme cela), mais je ressens d'abord quelque chose de "dérangeant" et je sais à ce moment-là que je suis en présence d'une déviance et ce n'est qu'après que le mental rentre en action, une fois que j'ai compris ce que je ressentais.

 

J'ai ainsi pu observer cela de très près hier soir en faisant mes courses au supermarché, lorsque j'ai vu une personne s'acharner sur son enfant en lui criant dessus. J'ai ressenti d'abord comme une espèce de sensation de gêne (répression du mental), puis de honte (projection) pour la personne (on ne fait pas ça en public à un enfant : MA règle), puis de tristesse pour l'enfant en question… et ce n'est qu'ensuite que le mental a repris le relais pour me dire que l'enfant a peut-être été vraiment désagréable avec sa mère, que la mère en question a peut-être aussi des circonstances atténuantes, etc.

Je pense que cela ne s'assimile pas à l'introjection du 4, mais bel et bien à l'activation de la compulsion du 6 en repérant une déviance chez l'autre qui va activer la répression du mental et mettre en premier plan le centre de support (chez moi l'émotionnel) qui va me permettre d'internaliser cette déviance pour finalement pouvoir la "supporter" de la part de l'autre.

 

J'aurai donc aussi tendance à rajouter à ta liste Bénédicte, un phénomène d'internalisation de la déviance de l'autre pour mieux la supporter (ou la comprendre) car plus globalement, un bon moyen d'éviter la déviance est aussi de la faire sienne pour éliminer la déviance plutôt que le déviant.

 

Amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour à tous,

 

Cemendour et Eric, vos messages me permettent d'éclairer un coin que je ne trouvais "pas clair" en le formulant, à savoir l'idée de "pseudo-compréhension" en tant que prétexte.

 

Je pense qu'il y a deux choses distinctes :

 

- Mettre la déviance sur le dos de la race, de la culture, du milieu… et s'en servir de prétexte pour ne pas fréquenter de telles personnes (par exemple, considérant que les personnes d'une certaine origine ne respectent pas l'autorité féminine parce que leur culture ne les y incite pas, je pourrais refuser toute collaboration professionnelle parce que je pense qu'il ne va pas respecter mon autorité).

Quelque part, cette attitude conduit à une forme de discrimination (voire de racisme) qui ne veut pas se voir comme telle : la personne prétend respecter la communauté en question, avec ses différences, mais à condition de ne pas avoir directement affaire à ces personnes-là.

 

- Donner une explication mentale à la déviance, voire se persuader que "ce n'est finalement pas important" dans le seul but (merci pour l'observation, Eric) de diminuer l'inconfort causé par la déviance.

Et c'est là que, contrairement à ce que nous souffle notre ego, nous ne sommes pas (en tant que 6 alpha) en train de nous intégrer en 9. Nous ne sommes pas en train de pratiquer l'idée supérieure d'amour (Eric parle à raison d'indifférence) mais de protéger notre compulsion. La véritable acceptation est probablement quelque chose d'autre.

 

Cemendour, le "nous n'avons rien en commun" peut être vrai, je pense que l'attitude la plus appropriée est de se dire :

- Je n'ai pas vu de points communs entre nous dans cette discussion,

- mais il est possible que d'autres discussions montrent des points communs.

- S'il y a lieu : je n'ai pas particulièrement envie de revoir cette personne,

- mais il est possible que je change d'avis.

 

Dernière chose. En ce qui concerne l'aspect "corriger le déviant", comme cela met en oeuvre mon centre instinctif réprimé, je tends à ne le faire que dans certaines circonstances :

- si je suis directement responsable et que la déviance d'autrui (un de mes élèves, un subordonné, un enfant dont j'aurais la surveillance) risque de m'être reprochée,

- si la déviance nuit visiblement au fonctionnement d'un groupe qui est important pour moi (ex. : musicien se mettant en avant au détriment de l'harmonie du groupe…),

- si la déviance me cause un inconfort physique intense et prolongé (bruit), ou présente un risque de danger à court terme (bousculade).

Il est peu probable que j'intervienne s'il y a très peu de chances que mon intervention fasse un quelconque effet (ex. : rappeler une interdiction de fumer dans le bus).

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

En fait ton message me permet aussi de clarifier quelque chose sur lequel je n'arrivais pas vraiment à mettre le doigt. :thumb_up:

 

Il me semble en effet que dans ton premier exemple ou dans celui que j'ai évoqué concernant le supermarché, on retrouve aussi une grande partie de projection pour protéger la compulsion (avec probablement de la répression du centre préféré).

 

J'y vois un double-mouvement d'internalisation, puis d'externalisation de la déviance : je la repère chez l'autre et je l'internalise (je saisis que l'autre "dévie" par rapport à MES critères et cela active ma compulsion), puis ensuite mon mécanisme de défense principal se met en place et je vais projeter ce que je ressens sur l'autre en évitant de reconnaitre la déviance en moi (je projette la discrimination sur l'autre alors que c'est moi qui suis en plein dans la discrimination, je projette la honte sur l'autre alors que c'est moi qui la ressens parce que je dévie en ne faisant rien, etc.).

 

Il m'apparaît donc aussi que la déviance chez les autres n'est finalement qu'une projection de mes propres critères de déviance. Nous sommes donc bien là au centre de la problématique de l'ego qui se protège en activant la compulsion et le mécanisme de défense principal en y trouvant une explication mentale satisfaisante pour son bien-être - lui évitant surtout de se remettre en cause d'ailleurs. :tongue:

 

Qu'en pensent les autres 6 ? Est-ce que cela peut faire sens pour vous ?

 

D'ailleurs, pour revenir à ce que disait Cemendour, nous sommes forcément loin de l'intégration en 9 (pour les 6 alpha) puisque nous ne sommes même pas encore intégrés dans notre type (la compulsion de notre type n'étant pas dépassée puisque nous la voyons chez l'autre).

Cela n'empêche pas de faire preuve de soutien pour d'autres personnes, même lorsque nous pensons qu'elles dévient… mais nous sommes effectivement très loin de l'amour inconditionnel, idée supérieure du 9, si nous pensons au départ que l'autre est dans la déviance.

 

Amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour à tous,

 

Au secours, je ne comprends plus rien ! :tongue:

 

N'êtes-vous pas dans l'auto-flagellation ? Par exemple, le boycott d'un produit n'est-il pas une action saine plutôt qu'un comportement compulsif ? Dans un supermarché, j'achète des bananes Max Havelaar plutôt que des bananes produites dans n'importe quelles conditions, et je n'ai vraiment pas l'impression de tomber dans la compulsion, au contraire. On a de petites marges d'influence et les utiliser selon des critères éthiques me parait judicieux.

 

La peur de la déviance ou l'éthique n'ont par contre pas réussi à me convaincre d'arrêter le foie gras, malgré la souffrance de ces pauvres volailles, l'aile 7 a gagné dans ce cas. :angry:

 

D'autres exemples que vous donnez me paraissent effectivement relever de la compulsion, mais pas tous.

 

Je retrouve le paradoxe, permanent dans mes réflexions sur l'ennégramme. :thumb_up: La frontière entre passion-vertu-contrepassion , fixation-idée supérieure-contrefixation est ténue.

 

Amicalement,

Claude

6 mu, a. 7, a. 5

Claude – E6 mu, aile 7/(5)

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Bonjour Claude,

 

En citant ce comportement, je pensais à ma mère décidant de ne plus acheter tel ou tel produit par rapport à sa vision personnelle de la déviance. Je me rappelle en particulier qu'elle considérait certaines pubs de collants comme "pornographiques" parce qu'on voyait les cuisses d'une femme. Je ne sais pas ce qu'elle aurait voulu comme pub de collants. Voir les collants dans l'emballage ? Ou pas de pub du tout ?

C'était certes dans les années 70, et cela devait être les premières publicités montrant des parties du corps généralement cachées. Mais pornographique ?

 

Le boycott peut être une forme d'action effective, si cela a lieu à bon escient ou de manière concertée. L'exemple qui me vient à l'esprit est celui de Martin Luther King avec la ségrégation raciale dans les autobus.

 

Même à titre individuel, cela relève du choix de chacun, et peut être ou ne pas être approprié. Ce que je reprocherais à ma mère, c'est d'en avoir fait "un fromage" pour peu de chose, et de toutes façons cela n'a servi à rien. Et si ma mémoire est bonne, elle a acheté des collants de cette marque, beaucoup plus tard.

 

Favoriser le commerce équitable ne me parait pas spécialement lié à la compulsion. Il s'agit de la mise en action de choix ou de principes personnels tout à fait louables. De même, selon les personnes et les circonstances, tel comportement pourra ou non relever de la compulsion.

Ou du respect des autres. Ou du respect de principes respectables.

 

Donc pas besoin de mettre en doute tous tes comportements. :thumb_up:

 

:tongue:

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Chère Bénédicte,

 

Vos :thumb_up: répétés me font déjà regretter d'avoir accepté l'hypothèse 6. :angry::tongue: Et je me permets de vous rappeller qu'en tant que 6 alpha réprimant l'instinctif, la bêche et la pioche vous attendent.

 

Claude

6 mu a. 7, a. 5

Claude – E6 mu, aile 7/(5)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Claude, dire qu'un comportement est égotique n'est pas de l'auto-flagellation, parce que cela ne signifie pas qu'il est mauvais.

 

Il n'y a pas à avoir de jugement de valeur sur l'ego, l'essence et le reste. Tout jugement de valeur ne peut venir que de l'ego. L'ego est notre Moi fonctionnel indispensable pour vivre au quotidien, et il ne s'agit pas de se débarrasser de l'ego, mais simplement de se désidentifier de lui. Ces points ont été abordé de multiples fois sur ce panneau, je ne les redétaille donc pas.

 

Quand tu vas acheter des bananes, c'est ton ego qui va les acheter ! Qui donc irait ? Tu peux acheter des bananes issues du commerce équitable pour des raisons égotiques, cela n'en reste pas moins un geste utile et bénéfique.

Mère Teresa a créé sa congrégation à Calcutta pour des raisons égotiques. Et alors ? Est-ce qu'il ne fallait pas la créer pour autant ? La réponse me semble évidente.

 

L'intégration de l'ego vers l'essence n'a rien à voir avec la psychologie ou la morale. On pourrait parfaitement imaginer que quelqu'un ait exactement les mêmes comportements avant ou après. Tu peux consulter notamment la conversation "Comment savoir si quelqu'un est dans son essence ?", lieu possible pour continuer cet aparté si tu le souhaites (ou dans une nouvelle conversation).

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Un élément reste peu clair malgré la lecture de la discussion sur l'ego et l'essence. :thumb_up: Dans mon message, je ne parlais pas d'être ou non dans l'essence, mais d'être ou non dans un mouvement compulsif d'évitement de la déviance, la déviance étant le sujet de cette discussion.

 

Tout en restant dans l'ego, ne peut-on distinguer entre les comportements compulsifs et ce que j'appelle des comportements sains, qui ne sont pas dictés par la peur de la déviance, mais par un choix réel indépendant de la peur ?

 

Or certains des exemples donnés par Bénédicte et Eric ne me semblent pas caractéristiques de la compulsion du 6, ce qui m'a poussée à utiliser le terme d'auto-flagellation. Que ce terme soit mal choisi est possible.

 

Pour ma part j'essaie de lutter contre la compulsion. Donc j'essaie d'abord de reconnaître, le plus précisément possible, la compulsion d'évitement de la déviance puisque je pense être 6. L'essence sera pour une vie future, en étant optimiste et j'avoue que ce sujet ne m'intéresse pas vraiment pour l'instant.

 

Très amicalement,

Claude

Claude – E6 mu, aile 7/(5)

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Bonjour Claude,

 

Peux-tu me dire quels exemples te paraissent ne pas relever de la compulsion ? Peut-être serai-je alors en mesure de te donner des circonstances dans lesquelles il y a ou non compulsion.

 

A mon avis, s'il y a compulsion, il y a fonctionnement automatique, et génération spontanée de "il faut", "il ne faut pas", "ce n'est pas bien", "je ne peux pas comprendre qu'on…", etc.

S'il y a réflexion et décision personnelle, on peut être dans l'ego et ne pas être dans la compulsion, et comme le dit Fabien, on peut prendre les mêmes décisions par choix personnel ou par complusion.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Claude

 

Par exemple, le boycott d'un produit n'est-il pas une action saine plutôt qu'un comportement compulsif ?
En, ce qui me concerne, je ne mettrai pas ces deux propositions en opposition, car le boycott peut être une action saine ET il peut être en même temps issu d'un comportement compulsif (ou non).

 

Aussi, je ne vais pas dire que pratiquer le boycott relève systématiquement de la compulsion, j'ai simplement dit que moi, Eric, j'utilise le boycott comme moyen de lutter contre la déviance de certaines structures et que cela me paraît relever d'un évitement de la déviance… et je n'ai pas dit qu'il s'agissait là d'un comportement compulsif.

 

Toutefois, dans certains cas de boycott, c'est bien la compulsion du 6 d'éviter la déviance qui est à l'oeuvre chez moi bien que ce soit aussi un choix responsable pour l'avenir de notre planète et/ou de ses habitants.

 

Par exemple, je boycotte systématiquement les produits qui ne sont pas dans des emballages recyclables, et j'estime que c'est un acte responsable pour l'avenir de la planète. Il s'agit là d'une règle que JE me suis fixée. Personne ne m'a forcé à faire ce choix. Il y a d'ailleurs plein d'emballage non-recyclables et je pourrai ne pas me poser la question, MAIS chaque fois que je me retrouve en situation de passer outre cette règle, et bien j'ai l'impression de dévier et je ne m'en sens pas bien du tout.

 

Il y a donc encore, quelque part en moi, malgré ce choix responsable que je fais, une partie de compulsion, car j'ai perdu ma liberté de passer outre cette déviance vu que je me sens mal si je transige cette règle. (Je ne me sens pas forcément mal longtemps ou avec une forte intensité mais avant de trouver une "raison" de justifier cette déviance, je ressens la déviance).

 

Sur un autre plan, je vois autours de moi des gens qui achètent "éco-responsables" et le jour où ce critère "d'éco-responsabilité" ne peut pas être satisfait, ils ne se posent aucune question : ils prennent un autre produit. Moi, je me pose encore la question de savoir si j'achète ou pas, si c'est bien ou pas. Donc pour moi, il y a compulsion. Pour eux, je ne sais pas, chacun ses choix.

Je ne parlerai plus de compulsion lorsque je ne ressentirai plus la déviance au départ - et même si je fais exactement les mêmes choix qu'actuellement.

 

Amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour à tous,

 

Et merci pour vos réponses. :wink: Ce qui m'a surprise dans le premier message, dans l'exemple cité par Eric avec l'enfant qui se fait gronder dans un super-marché, et dans celui de Cemendour "de conclure dès la fin de la première entrevue que nous n'avions rien en commun", c'est que j'avais l'impression d'entendre ma propre mère, qui est 1 (la pub pour les collants par exemple :laugh:), ou une amie 2, ou d'autres 1, mais pas forcément des 6.

 

Ce qui est mis en évidence dans ces exemples, c'est le fait de juger les autres selon nos propres critères et de vouloir les améliorer, exclure ou punir par le fait qu'ils n'ont justement pas les même critères. Or il me semble que ce n'est pas une exclusivité 6.

 

Je vois ceci comme un refus de la différence, c'est tout.

 

Exemple : l'élimination du déviant. J'ai été par exemple éliminée par plusieurs 7, car il m'arrive de dévier de l'optimisme, ou par des 8, car je dévie du contrôle auquel ils veulent me soumettre, etc. J'ai aussi rompu avec des personnes pour diverses raisons, par compulsion dans certains cas estimant qu'ils étaient des "fainéants" (une spécialité des 6 mu apparemment, mais je connais aussi certains 1 ou 8 qui pourraient avoir la même approche :cry:), mais aussi pour des raisons indépendantes de la compulsion.

 

Autre exemple : connaissant beaucoup de 1, je trouve qu'ils nous égalent largement pour les "il faut" ou "il ne faut pas, c'est mal"…

 

Je comprends bien que la motivation qui va pousser à boycotter ou casser une relation sera différente selon le type auquel on appartient. Le dernier message d'Eric l'explique très clairement. En ce sens je comprends vos différents témoignages, mais j'ai cru percevoir une généralisation qui me paraît inexacte.

 

Ce qui me parait le plus dangereux et qui est spécifique au 6, c'est de projeter notre déviance sur les autres et de vouloir ensuite les corriger (exemple des nazis et, je choque peut-être, des églises chrétiennes avec les femmes sur lesquelles on a projeté tous les péchés, et j'en passe et des meilleurs). La projection est particulièrement dangereuse, car elle fonctionne indépendemment du fait que l'autre soit ou non déviant.

 

Désolée si je ne suis pas très clair, mais mon mental est fatigué.

 

Amicalement, :kiss2:

Claude

6 mu, 5, 7

Claude – E6 mu, aile 7/(5)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Je ne parlerai plus de compulsion lorsque je ne ressentirai plus la déviance au départ - et même si je fais exactement les mêmes choix qu'actuellement.
Ah oui ! Voilà une phrase sage ! :wink: Le changement donné par l'Ennéagramme est un changement intérieur qui ne vise pas la manifestation extérieure.

 

Pour ma part j'essaie de lutter contre la compulsion. Donc j'essaie d'abord de reconnaître, le plus précisément possible, la compulsion d'évitement de la déviance puisque je pense être 6. L'essence sera pour une vie future, en étant optimiste et j'avoue que ce sujet ne m'intéresse pas vraiment pour l'instant.
Mais, Claude, abandonner sa compulsion et aller vers l'Essence sont quasiment synonymes. Et si tu veux juste diminuer l'impact gênant de la compulsion au quotidien, alors je ne suis pas certain que l'Ennéagramme soit l'outil le plus efficace.

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 1 year later...

Bonjour à tous,

 

Voici mes dernières réflexions concernant l'évitement de la déviance.

 

Fabien envisageait récemment la déviance comme "l'évitement de tout ce qui pourrait briser le lien entre le 6 et ce [à quoi/qui il se rattache, à quoi/qui il est loyal].

 

Mais cela n'explique pas totalement le fait que la plupart des 6 que je connaisse envisagent compulsivement le pire ou tout au moins le négatif, et ce pas uniquement vis-à-vis de ce à quoi ils se rattachent. Je dis bien envisager, c'est à dire le prendre en compte mentalement, et pas nécessairement "s'attendre au pire". Je connais plus d'un 6 qui envisage le pire, se rassure en ce disant que cela n'a que peu de chances d'arriver, et l'oublie immédiatement.

 

Donc, selon moi, il y a certainement un aspect de la compulsion qui se rapporte à cela. Si je prends en compte le fait que le 6 cherche à utiliser le mental à la fois vers l'intérieur et l'extérieur, et tend à le réprimer sous stress, alors :

 

- La première déviance, c'est "l'écart entre ce que dit le mental intérieur et le mental extérieur", soit entre ce que l'on construit mentalement (intérieur) et ce que l'on observe réellement (extérieur). Cette situation est a priori inconfortable (et cause de l'émotion principale de peur) pour tous les types mentaux.

- Les types 5 et 7 tendent à résoudre cet écart en se concentrant sur leur direction préférée du mental : le 7 en oubliant superbement ce qui n'est pas en accord avec ses constructions intérieures ou en les rationalisant, le 5 en se coupant de ses constuctions intérieures pour se consacrer totalement à l'observation.

- Malheureusement le 6 n'a pas de telles priorités prédéfinies, et peut donc se trouver dans la situation où cet écart (déviance) inconfortable persiste. Il va donc probablement chercher un compromis intérieur-extérieur permettant de réduire cet inconfort : ce compromis est à mon avis la prévision d'une plage de valeurs possible (moyenne plus ou moins écart-type, pour les amateurs de proba-stat :blush:, même qu'on appelle ça la loi normale :blush:).

 

Et voilà à mon avis la véritable déviance à éviter à tout prix : être confronté à une situation "hors-normes", à un moment où le mental est réprimé et où le 6 est complètement à poil désemparé et sans recours pour traiter le problème. :rofl: :rofl: :peur:

 

La déviance envers "sa référence" n'est à mon avis qu'une déviance secondaire par rapport à celle-là. Mais c'est peut-être la plus visible de l'extérieur.

 

Brr? Rien qu'à écrire ça, j'ai l'estomac qui fait des noeuds?

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Bénédicte,

 

Si je t'ai bien compris et pour faire synthétique, il s'agit d'éviter de dévier par rapport à la perception qu'a le 6 de la réalité extérieure. Est-ce bien cela ?

 

Si oui, comme il ne peut y avoir par l'ego de perception objective de la réalité, la réalité extérieure est perçue par rapport à un ensemble de filtres et de croyances qui constituent bien une des "références" du 6, et je n'ai pas compris (je sais, il est temps que je prenne des vacances) en quoi on sortait de la définition "d'évitement de tout ce qui pourrait briser le lien entre le 6 et ce [à quoi/qui il se rattache, à quoi/qui il est loyal]". Pourrais-tu préciser ?

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Ce n'est pas vraiment ça. Ma formulation n'est pas encore ajustée, mais l'idée est : ne pas être pris au dépourvu par quelque chose qui serait "hors-normes", "hors-limites" et qui nécessiterait l'emploi du mental, justement à un moment où le mental est coincé?

 

Bien entendu il y a des notions de normes et de références, mais pas nécessairement par rapport à ce à quoi/qui on est loyal.

 

Comment se fait-il sinon qu'un 6 (en l'occurence : ma mère ou moi) puisse réagir, y compris en termes de symptomes physiques, de la même manière à une bonne nouvelle inattendue qu'à une mauvaise nouvelle inattendue ? Et réagir plus violemment (en termes de symptomes) à une bonne nouvelle inattendue qu'à une mauvaise nouvelle envisageable (et donc envisagée) ?

 

Très amicalement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Bénédicte,

 

"Bien entendu il y a des notions de normes et de références, mais pas nécessairement par rapport à ce à quoi/qui on est loyal."

 

Est-ce qu'on ne pourrait pas dire qu'un 6 égotique est automatiquement loyal à tout ce qu'il accepte comme norme ou référence ? Et qu'alors toute déviance venant de lui ou de quelque chose d'extérieur provoque la peur ?

 

Très cordialement,

Fabien

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