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Ennéagramme et PNL : métaprogrammes


Juliette Cardon

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Juliette Cardon

[Message repris du précédent panneau de message. Date d'envoi réelle : 10 février 1999 - 04h24]

 

J'ai lu plusieurs fois que l'on pouvait faire correspondre des types de l'ennéagramme et des métaprogrammes PNL.

 

Dans mon expérience, il me semble que cela ne marche pas. Qu'en pensez-vous ?

 

Merci.

Juliette Cardon – E5

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[Message repris du précédent panneau de message. Date d'envoi réelle : 10 février 1999 - 08h21]

 

Cela ne marche pas. Le rapprochement entre les types de l'ennéagramme et les métaprogrammes PNL a été fait pour la première fois par l'américaine Anné Linden dans son livre "The enneagram and NLP". Les textes ultérieurs sont des démarques, quand ce ne sont pas des copies de ce texte initial de 1994.

 

Par exemple, dire que le 7 obéit au métaprogramme "Recherche" est une aberration. Tous les types de l'ennéagramme sont caractérisées par une compulsion d'évitement, par exemple éviter la souffrance pour le 7. Dire que tel ou tel type a pour métaprogramme la recherche revient à ignorer un des fondements de l'ennéagramme.

 

Mais ce rapprochement est aussi incompatible avec la PNL. La première présentation des métaprogrammes a été faite en 1988 par Tad James et Wyatt Woodsmall dans le livre "Time Line Therapy and the Basis of Personality". Ils disent des métaprogrammes : "Leur utilisation peut être différente selon l'état de l'individu, le contexte dans lequel il est actif et le niveau de stress qu'il subit. Les gens peuvent utiliser les métaprogrammes différemment selon qu'ils sont dans un état de ressource ou non." Affirmer qu'une personne, un type, utilise toujours tel métaprogramme quel que soit le moment et le contexte est en contradiction avec les principes de la PNL.

 

Ce rapprochement est de la mauvaise PNL et du mauvais ennéagramme.

 

Jean Lucas

Jean Lucas – E8

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François Gaillac

[Message repris du précédent panneau de message. Date d'envoi réelle : 11 février 1999 - 04h56]

 

Je suis un 3 et Lenden dit aussi que j'ai le métaprogramme de recherche. Bien évidemment, ce n'est que très partiellement exact. L'aspect "recherche" existe bien sûr dans certaines circonstances, mais je suis aussi très souvent en évitement : éviter l'échec, éviter d'être ignoré, éviter d'être distancé dans une compétition…

François Gaillac – E3

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  • 1 year later...

Je ne suis pas d'accord, cette attitude de dire non sans nuances est typique d'une mentalité intellectuelle très française !

 

Chaque métaprogramme est caractérisé par des sous-modalités, c'est un "processus d'orientation de la perception". Ce que l'expérience montre est l'existence indéniable d'une préférence inconsciente pour l'une des sous-modalités, un peu comme les paramètres par défaut d'un programme informatique. C'est la récurrence ici qui importe. Ma propre observation m'a montré à quel point certaines sous-modalités de certains métaprogrammes spécifiques jouent un rôle-clé dans l'organisation de la perception chez chacun des types. Mais je sais que nombreux sont ceux qui aiment s'approprier un outil intellectuellement surtout sans risquer de se "mouiller" plus profond.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Laura,

 

J'ai vérifié (à l'époque) :

  • La phrase de Tad James et Wyatt Woodsmall citée par Jean Lucas est correctement rapportée ;
  • Annee Linden attribue bien au 7 et au 3 le métaprogramme "Recherche" ("Toward") ; quand Jean et François disent que ce métaprogramme est en fait contextualisé, cela me semble évident ; 7 moi-même, je sais que je suis selon les moments en "Recherche" ou en "Évitement", même si la "Recherche" est plus fréquente.

J'ajouterai que cette approche est, dans le modèle de la PNL, une confusion de niveaux logiques entre le niveau "Identité" que décrit l'Ennéagramme et le niveau "Métaprogrammes", situé entre les niveaux "Croyances, valeurs" et "Capacités".

 

Puisque vous semblez contester ce point de vue, pourquoi ne donnez-vous pas quelques informations plutôt que des imprécations qui ne sont guère de mise ici ? "Mouillez[-vous] plus profond" ; le sujet en vaut la peine !

 

Cordialement,

Fabien

 

P.-S. : un brin de technique PNL. Entre autres transgressions du métamodèle, votre message en contient une qui m'a bien amusé : pourquoi présupposez-vous que Juliette, Jean et François sont Français ? De très nombreux intervenants sur ce panneau ne le sont pas ; il y a une très forte minorité de québecois et plein d'autres nationalités nous font la gentillesse de nous lire et parfois de participer.

Quant à la croyance sur la "mentalité intellectuelle française", n'est-ce pas là une généralisation excessive facile à transformer avec les techniques PNL appropriées ? :tongue:

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  • 2 years later...

Bonjour à vous tous ici,

Je voudrais réagir ici au message de Laura. Je crois que lorsque l'on parle de l'ennéagramme, il n'y a pas de barrières culturelles. C'est comme si enfin, on pouvait communiquer librement et ouvertement et être compris. Je n'ais pas vu cela souvent.

Je suis québécoise, fière de l'être et aussi heureuse de pouvoir être comprise, reçue par des Français ou autres nationalités. Je croyais au début que l'ennéagramme était plutôt cérébral mais je me suis trompée. C'est en partageant avec mon cœur, avec ce que je ressens que j'ai pu avoir les échanges les plus riches. Merci pour tout cela.

Louise

Louise B – E4

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