Histoire de rire de nos ego

[Harper]

Bonjour à tous,

 

Je faisais des photocopies mardi pour le boulot. Je me suis surprise à envisager ce qui pourrait aller de travers (ben voyons) et que, pour en rire un peu, j'ai transformé en :

 

L'ENNÉAGRAMME DES PHOTOCOPIEUSES

 

La photocopieuse de type 1

a) refuse poliment mais fermement de reproduire votre document tant qu'il n'est pas parfaitement positionné

B) au bout de n erreurs d'affilée (n croît avec le niveau d'intégration), l'appareil commence à fumer…

 

La photocopieuse de type 2

a) omet de vous signaler qu'elle commence à manquer d'encre ou de papier

B) s'arrête si vous passez trop de temps sans la regarder (quel manque de considération !)

 

La photocopieuse de type 3

a) vous avez demandé 10 exemplaires ? En voilà 20, accompagné d'un message du genre "Nous faisons et ferons toujours plus pour vous, notre meilleur client !"

B) en cas de panne, essaie de vous faire croire qu'elle effectue une opération de maintenance

 

La photocopieuse de type 4

a) vous envoie des messages regrettant de ne pas être en couleur, ou de ne pas avoir telle ou telle option qui lui manque

B) reformate vos documents d'une façon esthétique… sauf les jours où elle n'a pas envie de fonctionner

 

La photocopieuse de type 5

a) si vous photocopiez des documents recto-verso, la copie est seulement recto. Si l'original était recto, une page sur n (fonction du niveau d'intégration) est blanche. Dans les cas extrêmes, ne restitue pas votre original.

B) parfois, sans que vous ayez demandé quoi que ce soit, vous sort 50 pages sur le sujet qui l'intéresse, par exemple la mécanique des fluides dans les photocopieuses.

 

La photocopieuse de type 6

a) pour la moindre opération, même la plus triviale, vous demande validation

B) vous signale son inquiétude dès que la situation est anormale (pour elle) : le magasin papier n'est plus qu'aux 3/4 plein, sa température interne s'est élevée d'un degré, etc.

c) si elle est contrephobique : adopte le comportement de la 8b à cause du coup de pied qu'elle pense que vous vous préparez à lui donner.

 

La photocopieuse de type 7

a) au n-ième exemplaire (n étant fonction du niveau d'intégration), commence à s'ennuyer et se met à copier les dernières blagues lues sur le web. Parce que tout en copiant elle surfe sur le web. Et elle passe de la musique. Et elle…

B) vous propose toutes les options possibles et imaginables… mais donner le mode d'emploi l'ennuierait. (l'utilisateur perdu dans les menus réagira selon son type)

 

La photocopieuse de type 8

a) si vous changez d'avis en cours de manip, vous fera savoir (sans ambiguïté et en termes vigoureux) ce qu'elle pense de votre faiblesse de caractère.

B) si, mécontent de sa tendance à faire ce qu'elle veut plutôt que ce que vous programmez, vous lui donnez un coup de pied, se venge en vous électrocutant.

 

La photocopieuse de type 9

a) si vous vous énervez trop visiblement à cause de son rythme… mesuré, se met en autonettoyage (ou toute autre tâche mineure) au lieu de copier vos documents.

B) en cas de panne, a du mal à trouver où est le problème. Quant à vous le dire…

 

Très cordialement,

Bénédicte

 

P.S. : posté avec la permission (et l'encouragement) de Fabien. Je ne sais pas si j'aurais osé sinon.

[Marie-Hélène]

Jamais autant ri en lisant ce panneau ! Bénédicte, n'attends plus l'approbation de Fabien (ni mes encouragements ) avant de nous envoyer des drôleries comme celle-là !

Marie-Hélène

[Gillou]

Je viens de prendre connaissance de l'Ennéagramme des photocopieuses. C'est un grand monument humoristique, parole de 7 ! Bravo Bénédicte !

Gillou

[Julie]

Vraiment excellent ! De quoi nous faire retomber dans un état hypnotique ! Continue surtout !

 

Julie (8)

[Bernardo]

Quel monument ! Bravo Bénédicte pour ce moment de détente. A quand le prochain message ?

 

Bernard (7)

[Harper]

Bonjour à tous,

 

Exploration ludique d'un thème chez les différents types :

COMMENT EST L'HERBE DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA CLÔTURE ?

 

La vache de type 1 :

Est actuellement concernée par le fait que l'herbe n'est pas broutée comme il faut de ce côté-ci de la clôture : elle consacre donc son temps à brouter méthodiquement, en laissant la même longueur à chaque brin d'herbe. Elle s'occupera de l'autre côté de la clôture quand elle y sera (dans quelques années).

 

La vache de type 2 :

L'herbe est meilleure de l'autre côté, comme chacun sait. Elle passe donc ses journées à en rapporter aux autres.

 

La vache de type 3 :

A gagné tous les concours de vitesse, distance, etc, de broutage. Le problème de la qualité de l'herbe ici ou ailleurs est insignifiant par rapport à la communication de tels succès.

 

La vache de type 4 :

Se lamente sur la qualité de l'herbe qui est nulle de ce côté-ci de la clôture. Après avoir tiré toute l'expression émotionnelle de la situation, va peut-être aller brouter de l'autre côté (les barrières sont faites pour être franchies) et s'apercevoir que là aussi il manque quelque chose.

 

La vache de type 5 :

Ayant obtenu un échantillon de l'herbe dans ce pré ainsi que dans les prés avoisinants, s'installe dans un coin tranquille et élabore une théorie qu'elle ne communiquera qu'à ceux qui en sont dignes.

 

La vache de type 6 :

Ne sera certainement pas la première à aller brouter de l'autre côté (après tout on ne sait pas si l'herbe est comestible par là-bas), mais suivra certainement si le troupeau part brouter à côté. Au fait, vous ne trouvez pas que les vaches du pré sud ont un drôle de regard ? Si ça se trouve, elles ont l'intention de nous chasser pour brouter chez nous…

 

La vache de type 7 :

"Et si j'allais brouter au nord ? Et au sud ? Et à l'est ? Et à l'ouest ? Et si j'en profitais pour grimper aux arbres ? Et si…"

 

La vache de type 8 :

"Tous derrière moi, on casse la barrière et on va brouter le pré d'à côté. Allez, quoi, qu'est-ce qu'on attend ?"

 

La vache de type 9 :

S'installe tranquillement pour brouter confortablement dans un coin où elle a ses habitudes, après tout ici l'herbe est bonne et en quantité suffisante.

 

Très cordialement,

Bénédicte (vache de type 6)

[Fabien Chabreuil]

Bonjour Bénédicte,

 

Un grand Meuh d'honneur pour ce magnifique troupeau !

 

Une précision pour le 7. La vache de type 7 a peut-être l'esprit de singe, mais elle n'est pas l'âne de Buridan ! Elle ne risque pas se laisser mourir de faim. Certes, elle va envisager de brouter au nord, au sud, à l'est et à l'ouest, mais sur un tel thème, les 7 mu eux-mêmes, malgré la répression du centre instinctif, savent concrétiser leurs projets !

 

Très cordialement,

Fabien

[Harper]

Bonjour Fabien,

 

La perspective qu'une vache 7 puisse mourir de faim ne m'était même pas venue à l'idée.

Si je prends comme référence les 7 de mes élèves, il y a des chances que la vache 7 mette en œuvre un de ses projets, soit distraite en cours de route par une autre idée (tiens, un papillon… et si…), puis une autre, etc.

 

Très cordialement,

Bénédicte

[Fabien Chabreuil]

Bonjour Bénédicte,

L'indéniable distraction du 7 n'est qu'une conséquence de la passion de gloutonnerie : ne pas risquer de manquer un plaisir. Cela implique que quand la gloutonnerie est en action, la distraction n'est pas forcément là, sauf s'il se présente un plaisir plus grand.

La vache 7 n'ira donc pas s'interrompre pour un papillon alors qu'elle est en train de manger. MANGER ! Te rends-tu vraiment compte ? Non, en tant que 6, malgré ta connaissance de l'Ennéagramme et tes capacités empathiques, tu ne peux certainement pas. Qui pourrait ?

De même, elle ne va pas quitter rapidement le pré en cours. Elle va s'y repaître. Puis le ventre plein, elle va regarder le pré d'à côté et réaliser qu'il lui reste un petit creux…

Très cordialement,
Fabien

[Harper]

Bonjour à tous,

Exploration ludique d'un thème chez les différents types :

ET SI ON RENTRAIT COMME ÇA AU PARADIS…

- C'est pas que le 1 soit exactement en colère, mais il s'attendait à un certain temps de purgatoire… et quelque part, si n'importe qui peut rentrer comme ça… la maison n'est pas bien sérieuse !

- Après un moment de frustration initiale (il s'attendait à un accueil personnalisé), le 2 a trouvé à se rendre utile (pardon, indispensable). Alors tout va bien.

- Le 3 est quelque peu déçu de ne pas avoir trouvé St Pierre à l'entrée pour négocier une super-place au vu de son CV de 10 pages en couleurs… mais cela ne l'a pas gêné longtemps… il s'est fait sa place lui-même !

- À peine installé, le 4 se dit que le paradis est bien décevant en termes d'émotions fortes, et que l'enfer est certainement moins banal…

- Le 5 a trouvé la bibliothèque. Chuuut !

- Le 7 a trouvé la buvette et discute avec ses nouveaux copains des trucs sympas qu'on peut faire dans le coin…

- Le 8 aurait préféré une entrée en force. C'est vrai quoi, n'importe quelle lavette peut en faire autant !

- Installé bien confortablement sur un nuage bien douillet, le 9 se dit qu'il a toute l'éternité pour décider ce qu'il va faire après…

… Il manque quelqu'un ?

Ben, c'est-à-dire, il a vu la porte grande ouverte, il s'est dit que c'était trop facile, que ça cachait certainement quelque chose, et si… et si…
Alors, c'est pas qu'il a peur, non, mais il attend les copains pour faire une entrée groupée !

Bénédicte

[Fabien Chabreuil]

Bénédicte, je savais bien que tu étais un ange. Ces informations de première main le confirment.

Très amicalement,
Fabien

[Harper]

Bonjour à tous,

 

On n'est jamais aussi bien servi (à table) que…

 

1 - Par des gens sérieux qui font correctement leur travail

 

2 - Par les gens à qui l'on a fait plaisir

 

3 - Dans un restaurant de prestige, en compagnie de gens en vue

 

4 - Par les gens qui ne sont pas là, dans un autre endroit que celui où on est

 

5 - Dans sa bibliothèque, quand on se rappelle de manger

 

6 - Par les siens… quoique…

 

7 - Dans l'assiette du voisin… oh, plutôt DES voisins, comme ça on goûte à tous les plats

 

8 - Alors, ça vient ?

 

9 - Par les autres, quand on ne sait pas ce qu'on veut, eux le savent peut-être.

 

Très cordialement,

[Fabien Chabreuil]

Dire que je lis ça et que je n'ai pas encore pris mon petit déjeuner ! Oh ! Pauvre de moi !
Bénédicte, tu es mon bourreau… préféré bien sûr.

Très amicalement,
Fabien

[Harper]

Bonjour à tous,

 

Exploration comparée de la mauvaise foi :

 

- Les 1 ne sont pas de mauvaise foi : tout le monde devrait savoir qu'ils ont raison.

 

- Les 2 ne sont pas de mauvaise foi : comment peut-on accuser quelqu'un d'aussi attachant ?

 

- Les 3 ne sont pas de mauvaise foi : tout le monde devrait savoir qu'ils sont les meilleurs.

 

- Les 4 ne sont pas de mauvaise foi : leurs sentiments ont changé.

 

- Les 5 ne sont pas de mauvaise foi : pour qu'on puisse les taxer de mauvaise foi, ils faudrait d'abord qu'ils aient dit quelque chose, ou au moins quelque chose de compréhensible pour les non-spécialistes.

 

- Les 6 ne sont pas de mauvaise foi : oui, mais…

 

- Les 7 ne sont pas de mauvaise foi : c'est vous qui êtes un sinistre crétin complètement bouché.

 

- Les 8 ne sont pas de mauvaise foi : ils testent ce que vous avez dans le ventre (certains utiliseront une expression plus crue).

 

- Les 9 ne sont pas de mauvaise foi : ils viennent de décider après quelques années que finalement ils n'étaient pas d'accord avec vous.

 

 

Très cordialement,

Bénédicte

[Yves]

Bonjour à tous,

Tes exercices, Bénédicte, m'ont bien fait sourire et j'ai envie de jouer.

Estomaqué par l'anecdote du double dîner de François Hollande, j'ai imaginé quelles pourraient être les motivations de chaque ennéatype pour double-dîner. Voici quelques témoignages fictifs.

"Après dîner, je dodinais devant la télé. Le téléphone a sonné. Elle m'invitait à dîner. Je savais pas si j'avais envie d'y aller, alors j'ai dit oui. Je savais pas quoi remanger, alors j'ai remangé comme elle."

"J'évite un conflit avec l'appareil législatif ; j'oublie le conflit avec l'appareil digestif."

"Il ne faut pas dîner tard. Ce n'est pas bon pour la santé. Je suis tendu. J'ai besoin de décompresser. J'irai à ce dîner tardif — cela ne serait pas correct de refuser —, mais je dîne chez moi auparavant, à l'heure normale !"

"Vous avez déjà dîné ? Moi aussi, mais vous allez redîner avec moi ! Vous avez besoin de prendre des forces ! J'ai de quoi manger. Depuis cette saloperie de guerre en Irak, mes deux frigos et mes deux congélateurs sont toujours pleins. Asseyez-vous là, on redîne tous ensemble !"

"Je participe à la plus connue des compétitions de gros dîneurs. Pas question d'échouer !"

"J'ai déjà dîné, mais nous passons devant un restaurant réputé pour ses vins. Je veux montrer au maire que je suis fin connaisseur en vins. Je l'invite."

"Ils font tous la grève de la faim. C'est d'un banal ! Eh bien moi, je vais dîner une seconde fois, tiens ! Au diable ce diablète !"

"J'ai honte d'avoir raté mon plat ! Je l'ai laissé cuire trop longtemps. Vous devez me trouver archinul. Oui, vous avez tout mangé ; vous vous êtes forcés à le manger pour ne pas me blesser ! Je suis mort de honte ! Allez, je vous invite au restaurant ! Il y a un ravissant restaurant, pas connu du tout, vers…"

"Je viens de dîner sur le pouce, seul. Je vais voir comment va ma voisine. Elle est seule et elle m'invite à dîner. Peut-être qu'elle se sent mal et qu'elle a besoin de moi ?"

"Je finissais mon dîner quand j'ai été invitée par le patron à ce dîner d'affaires dans ce grand restaurant, tu sais, le... Je n'allais pas refuser ! Après tout ce que j'ai fait pour lui ! Heureusement que j'étais là, sinon il se serait senti perdu, le pauvre."

"Elle ne nous a pas fait assez à manger, ta nièce. Et puis elle ne sait pas cuisiner. Je vais me refaire à manger !"

"J'appartiens à deux groupes et j'ai été invité à dîner pour le même soir par les deux groupes. Par devoir, j'ai accepté les deux invitations, oui mais j'ai posé deux limites : connaître chaque code vestimentaire, et pouvoir me changer entre les deux dîners."

"Oui mais moi, j'aurais posé une autre limite — cordialement, ça s'entend — : connaître à l'avance les menus et les origines des produits."

"Hmmm, je ne veux pas me priver de ces nouvelles délices !"

"Épigastre, où es-tu ? Vaquant à m'emplir de précieuses informations, j'omis de déjeuner, j'oubliai que j'avais déjà dîné. La faim fait sortir le loup du bois, certes, mais quelle certitude ai-je à propos de mes sensations d'appétence et de satiété ? Nonobstant je crains de manquer de ressources demain. Enfin, argument décisif pour redîner avec vous : c'est votre tour de payer l'addition. Donnant dînant !"

Bon appétit !
Yves

[Fabien Chabreuil]

Bonjour à tous,

 

Merci Yves de cette occasion de sourire.

 

Il y a quelques années, mon meilleur ami et moi-même avions en amis communs un couple de Polonais — décidément le sujet est d'actualité. Quand ils nous invitaient à dîner, la cuisine était… polonaise, et les quantités normales sans doute, mais pas à la hauteur de la passion d'un 7 et du sous-type conservation d'un 9 ! Aussi, après deux ou trois soirées où nous étions sorti tard et affamés, nous avions décidé de prendre un en-cas avant. Comme il était difficile de se retenir, ce premier repas fut plantureux. Eh bien ce jour-là, nos amis nous firent un dîner particulièrement abondant et bourratif ! Bah, nous étions jeunes et nous nous sommes conduits comme de bons convives. C'est quand même la seule expérience de double dîner de mon existence.

 

Très amicalement,

Fabien