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Comment récupérer la confiance d'un 6


Frédéric

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Demande d'aide aux types 6

 

Je suis du type 3 et j'ai rencontré un garçon du type 6 que j'aime énormément il y a trois mois. J'ai commis de grosses erreurs avec lui ; notamment j'ai menti et je m'en mors les doigts.

 

Je vais vous raconter l'histoire et ensuite je voudrais savoir deux choses :

-Est-ce que ce garçon (que je vais appeler Alain) m'aime ?

-Est-ce que mon comportement est rattrapable ?

 

Nous nous sommes rencontrés il y a trois mois grâce à une annonce sur un site Internet pour homosexuels. Il habite Paris et moi Troyes. Dès que je l'ai eu au téléphone, j'ai compris que c'était une personne géniale. Et là, les conneries ont commencé.

 

Alain a 28 ans et finit une relation de 12 ans avec son ancien Ami (type 9) qui lui a 42 ans. C'est sa seule expérience affective. Son Ami l'a trompé sexuellement et amoureusement plusieurs fois et Alain s'en ai aperçu il y a trois ans. En décembre, après avoir réfléchi, Alain prend la décision de se séparer. Problème : ils vivent encore ensemble, parce qu'ils ont acheté un appartement en commun.

 

Je rencontre Alain dans ce contexte et dès la première soirée, je parle de psychologie et d'Ennéagramme. Il se retrouve dans tous les types, pour finir ensuite dans le type 3, et je dois avouer que je n'ai pas cherché à le contredire. Là j'ai eu peur qu'il ne m'aime pas parce que je suis actuellement à la recherche d'un emploi. Et j'ai commencé à en rajouter et à mentir.

 

Il m'a téléphoné presque tous les soirs, était très heureux, il est venu à Troyes et j'ai eu du mal à être moi-même car j'avais peur de ne pas être aimé. Nous avons passé un week-end à Grenoble et à son retour à Paris, il me dit qu'il veut prendre du recul (il est très mal), car il trouve que je ne suis pas assez serein pour lui. Il me dit également qu'il m'aime pour ce que je suis, mais pas pour mes comportements. Il me reproche de lui avoir dit qu'il était extraordinaire.

 

Bref, c'est vrai, j'ai eu un comportement impulsif, car des fois je perdais espoir. Et lors de notre dernière conversation téléphonique, j'ai continué à mentir, ce qui l'a agacé. Il m'a dit qu'il ne m'avait pas aimé par amour. Brusquement, quand j'ai compris qu'il n'y avait plus d'espoir, je suis devenu moi-même, j'ai abattu ma carapace et lui est parlé franchement en lui disant la vérité. Et là, notre conversation a continué 3 heures de plus. Et à la fin, il m'a dit "Tu vois Frédéric, ici nous avons pu enfin parler." et a terminé en disant très gentiment "Je t'embrasse."

 

Ce n'est que plus tard que j'ai compris qu'Alain est du type 6 et qu'il sentait que je mentais. Je pense qu'il m'aime par Amour et que j'ai enfreint sa valeur de la confiance.

 

Qu'en pensez-vous ? Est-t-il possible de récupérer sa confiance en étant vrai ? Sera-t-il content si je le rappelle pour lui proposer de le revoir ?

 

J'avoue que je suis un peu perdu et que j'ai beaucoup de regret de ne pas avoir été vrai. Je me suis juré d'être vrai dans l'avenir. Je souffre de cette histoire parce que j'ai menti comme un con de peur de ne pas être aimé. Cela va changer et c'est vrai, je dois devenir plus serein et m'aimer plus.

 

Bref, j'ai besoin de vos avis :

-Est-ce que ce garçon m'aime ?

-Est-ce que mon comportement est rattrapable ?

 

Frédéric (3 aile 4)

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Frédéric,

 

Je ne sais pas si ça va te faire avancer, mais je te propose de te dire comment j'aurais réagi, en tant que 6, face au mensonge.

 

Je pars du principe que les gens sont loyaux, comme je le suis. Vient ensuite se greffer là-dessus la remise en question, mais dans un but de protection.

 

Alors face au mensonge, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.

 

La mauvaise nouvelle :

 

Si je m'aperçois que quelqu'un m'a menti, je le prends très mal et vais avoir du mal à faire confiance à la personne par la suite en remettant systématiquement en doute ce qu'il ou elle va dire… la motivation étant la protection.

 

La bonne nouvelle :

 

Si la personne qui m'a menti vient me voir à coeur ouvert, reconnaît le mensonge et fait ressortir l'intention positive du mensonge en me disant que je compte énormément pour elle et que son mensonge masquait en fait la crainte de ne pas être aimé pour ce qu'elle est… je dirais que cette loyauté me ferait complètement fondre.

 

En plus, ça serait l'occasion pour toi de te montrer tel que tu es… N'est-ce-pas là une belle opportunité pour un 3 ?

 

A bientôt, Frédéric,

Audrey 6

Audrey – E6

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Bonjour Frédéric,

 

Je vois qu'Audrey a été plus rapide que moi pour te répondre ! :happy:

 

Le contenu de son message est sensiblement différent du mien.

J'en suis heureuse. Cela te permettra d'avoir des éclairages différents.

 

 

Je voulais te dire tout d'abord que je ne pense pas qu'il soit essentiel pour toi à ce stade de savoir le type de ton ami dans l'Ennéagramme.

Je crains que de te focaliser sur les besoins propres à son type ne te pousse encore à jouer un rôle, dans le souci de répondre à son attente.

(C'est un peu ce qui s'est passé quand tu pensais que ton ami était de type 3).

 

Attention donc de ne pas te faire piéger dans des projets du genre : "Un type 6 a besoin de sécurité et de confiance, donc je vais faire tout ce qu'il faut pour le rassurer." C'est encore une façon de tricher, tu comprends ? Un 6 serait d'ailleurs particulièrement sensible au caractère forcé du comportement qui en résulterait.

 

Toutes les personnes, quel que soit leur type, ont besoin de pouvoir faire confiance à leur partenaire. Cela est encore plus vrai pour celles qui viennent de vivre une situation de tromperie dans une relation.

Donc, mon premier conseil, c'est de te centrer sur la problématique propre à ton type.

Pour reprendre la belle expression de Fabien (dans la discussion "Ma vie de 3 : un mensonge") : "Soit aussi sincère que tu le peux. C'est bien suffisant?" :happy:

 

Avec cette relation, on dirait que tu es vraiment au coeur de ta problématique personnelle. C'est logique : une relation fortement investie nous pousse dans nos recoins et nos retranchements les plus intimes.

Continue ce remarquable travail de clarification que tu as entrepris depuis quelques semaines (et dont tu nous fais si sincèrement partager les étapes). :happy:

 

 

Il est à la fois très délicat et à mon avis illusoire de chercher à déterminer si ton partenaire t'aime.

 

 

On peut aimer l'autre de deux façons :

- d'un amour qui provient de notre source. C'est un amour qui coule de nous, qui rayonne de nous et donne à l'autre, naturellement. C'est un amour qui accepte l'autre pour ce qu'il est, inconditionnellement.

- d'un amour qui provient de notre soif. C'est l'amour qui recherche une personne particulière pour ce qu'elle nous apporte, pour l'admiration que l'on éprouve pour elle, pour ce que l'on espère obtenir d'elle ou grâce à elle. Il peut prendre des formes multiples (admiration pour une qualité de l'autre que l'on aimerait développer en soi, besoin de tendresse, d'affection, de sécurité, attirance sexuelle, affinité intellectuelle, plaisir de partager des loisirs, des valeurs ou des projets communs…).

 

Il n'y a pas une façon qui soit meilleure que l'autre. :happy: Toute relation (qu'elle soit intime, amicale, familiale, ou même professionnelle) contient ou peut contenir ces deux dimensions de l'amour. C'est l'amour qui vient de notre source qui nous permet de donner à l'autre dans la relation. C'est l'amour qui vient de notre soif qui nous fait ressentir le besoin de développer telle ou telle de nos relations de manière privilégiée.

 

Ton ami ressent ou a ressenti évidemment ces deux dimensions de l'amour dans sa relation à toi. Tout comme toi envers lui.

 

Vraisemblablement il y a une partie de lui (amour-source) qui aime ta valeur essentielle. Ce qu'il a exprimé à mon avis en te disant "[t'aimer] pour ce que [tu es], mais pas pour [tes] comportements ".

Et une autre partie de lui qui a, à un moment donné, choisi de t'aimer (amour-besoin) pour ce que tu pouvais lui apporter par tes qualités personnelles et tes façons d'être.

En t'exprimant son désir de prendre du recul, il a, je pense, manifesté son besoin de trouver un meilleur équilibre dans sa relation avec toi.

 

Ton ami traverse une période de grand bouleversement dans sa vie affective.

Après toutes ces années de vie commune avec son compagnon, le choix de la rupture n'a pas dû être facile et j'imagine qu'il éprouve le désir de construire une autre relation stable et durable. En même temps, il doit craindre d'être à nouveau trahi dans sa confiance et ses attentes.

Je pense que cela serait le cas pour toute personne, quel que soit son type. (Mais évidemment, si ton hypothèse du type 6 est la bonne, cela ne fait à mon avis que renforcer ce double mouvement d'aspiration et d'appréhension).

 

Je pense qu'il n'est pas prêt à prendre un engagement, quel qu'il soit, vis-à-vis de toi et que c'est cela qu'il t'a exprimé en te disant qu'il ne t'avait pas "aimé par amour".

 

Faire le deuil d'une relation, se remettre des blessures qu'elle a pu engendrer : tout cela demande du temps avant de pouvoir envisager sereinement de s'engager durablement dans une autre relation.

 

 

Il est vraiment inutile de te reprocher d'avoir menti dans cette relation.

Cette relation est très importante pour toi, elle te met donc nécessairement en danger (danger de perdre, de te tromper, d'être blessé…). Le mensonge est le système de protection du type 3 et tu commences à peine à découvrir chez toi ce fonctionnement et à travailler dessus. Autant dire que le mensonge était inévitable à ce moment-là de ton parcours. :happy:

 

Mais tu as en toi la grande force d'avoir commencé ce travail sur toi. Cela t'a permis d'être plus rapidement conscient de ce qui était en train de se jouer et de renouer le dialogue avec ton ami. Je trouve très beau que vous ayez pu ainsi longuement vous parler en toute sincérité. :happy:

 

 

Tu demandes si tu peux espérer renouer la relation avec ton ami.

Votre long moment d'échange sincère au téléphone vous prouve que vous pouvez partager de vrais moments d'intimité.

Mais je ne sais pas si cet échange suffit à faire espérer que ton ami s'engage à nouveau dans une relation intime. Sans doute pas tout de suite, en tous cas.

Il t'a manifesté son besoin de prendre du recul.

Accorde-toi toi aussi le temps de prendre du recul sur cette relation. Ne vas pas trop vite, pour lui comme pour toi.

 

 

Apprendre à te respecter et respecter l'autre : c'est cela que tu es est train de faire, au travers de cette relation. C'est un apprentissage qui prend du temps… mais qui en vaut vraiment la peine ! :happy:

 

 

Dominique (une 6 qui te fait confiance pour continuer ton chemin) :happy:

Dominique – E6 mu

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  • 2 weeks later...

Audrey et Dominique,

 

J'ai lu votre message et j'ai attendu pour vous répondre. Mon cher "ami" est un 6 à aile 7 contrephobique qui croit dur comme fer être un 3. Je vais finir par croire que je suis le type 877889 ! C'est vraiment marrant. Nous nous sommes revus et il m'a dit qu'il ne m'aimait plus, parce qu'il avait peur du mensonge et de la manipulation de ma part. De plus, j'ai énormément travaillé sur moi en PNL ces trois dernières semaines. J'ai fait évoluer un certain nombre de croyances et il m'a dit que j'avais trop changé, ce qui me rend imprévisible. Je fais finir par croire qu'il faut que je redevienne comme avant : timide, mal dans ma peau, avec le bégaiement ! Il aimait mes défauts et mes faiblesses, mais je les ai corrigés. J'ai pris conscience que l'on pouvait aimer mes faiblesses. Je suis assez surpris. Revenons-en à Alain. Le soir même, il m'a rappelé pour me dire qu'il voulait rester en contact. Ce fut un message sur mon répondeur.

 

Ma position est qu'il est très mal car il m'aime par amour, mais il a peur de mes mensonges et de mes connaissances en psychologie. Il se rend compte que grâce à mon développement personnel, j'ai appris à mieux comprendre les gens et qu'avec moi, il peut parler de tout.

 

Mais comment expliquer qu'il ait peur de mes mensonges et de mes manipulations et qu'il veuille rester avec moi alors qu'il m'a dit que "s'il continuait à me voir, j'allais le détruire" ?

 

Il m'a rencontré et je suis la première personne avec qui il peut parler de manière aussi intime.

 

Comment faire pour "recocher" ses valeurs "sécurité" et "confiance" ?

 

D'un autre côté, il m'a clairement dit dans une lettre qu'il "m'aimait intrinsèquement". Et maintenant, c'est fini. Alors là, je me sens très fortement blessé. J'ai de la haine et il est clair que j'ai envie de me venger. J'ai envie de devenir ami avec lui, d'attendre qu'il ait confiance à 100% en moi et soudainement de le trahir. J'ai tellement la haine que je sais que je peux faire cela. J'ai l'impression qu'il m'a utilisé, qu'il se moque de moi et cela j'ai énormément de mal à l'accepter. Mon but est de devenir ami avec lui jusqu'au point qu'il comprenne que j'étais la bonne personne et à ce moment-là, je partirai et le laisserai seul. Ce désir de vengeance est très présent chez moi quand j'ai l'impression qu'on s'est moqué de moi. Des fois, je crois que j'ai une composante 8.

 

Ceci dit, j'ai besoin de relativiser parce que j'ai décidé pendant ma thérapie d'aller vers les filles et c'est assez difficile, voire très difficile. Je suis sur le point d'y arriver et à ce moment, je rencontre Alain. Dur. J'ai actuellement la rage de vaincre et de vivre avec une fille. Je dois avouer que ma décision est prise depuis assez longtemps. Je sais que je vais me détruire avec les garçons. Croyez moi, ce n'est pas facile d'avoir vécu pendant dix ans avec les garçons, de savoir que c'est une voie sans issue et de revenir vers les filles, domaine que je ne maîtrise pas, avec l'impression que je serai enfermé avec une fille…

 

De mon histoire avec Alain, j'ai appris :

-Je dois être Vrai, dre la vérité et être moi, sinon je vais encore souffrir dans le futur.

-Je peux être aimé pour mes qualités, mais aussi pour mes faiblesses.

-Je suis bien en tant qu'humain, tout simplement.

-Je ne serais heureux qu'avec une personne qui comprend ce que je fais en psychologie, parce que je ne veux pas arrêter.

 

Maintenant, je voudrais vraiment arrêter d'avoir besoin de reconnaissance. C'est pénible de téléphoner à un ami, de parler de soi et une fois le téléphone raccroché, se dire : "Encore un fois Fred, tu t'es fait mousser." C'est "chiant".

 

C'est difficile de changer à ce point. En 1998, je me fais larguer par mon Ami de 9 ans. 1999, je perds mon travail. 2001, je vais travailler dans le métier de ma passion, (changement complet après reprise d'études), ce qui a nécessité de bouger et d'être seul, vraiment seul, changer le bégaiement, mes comportements, me rendre compte que je suis de type 3 et un menteur, je me suis désolidarisé des choses, des biens, j'ai compris que mon partenaire pouvait gagner plus que moi, je vais sûrement aller vers les filles… Bref, c'est très dur de faire ces changements seul, sans le soutien que je voudrais : un soutien objectif et positif. Dur, dur…

 

Frédéric (3)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Frédéric,

 

Juste deux petites remarques en attendant que les 6 te répondent.

 

En PNL, un changement (croyances ou quoi que ce soit d'autre) doit prendre en compte ce qu'on appelle l'écologie de l'objectif, c'est-à-dire l'étude préalable des conséquences sur toutes les personnes concernées et dans tous les contextes de la vie. Quand elle est pratiquée (ou pire enseignée) sans mettre l'accent sur l'écologie, la PNL est soit inefficace, soit contreproductive.

Qu'un proche n'apprécie pas que nous changions, même de manière positive, est un classique de l'écologie.

 

La vengeance est certes la fixation du 8. Cela ne veut pas dire que les autres types ne peuvent pas la désirer ou la pratiquer, surtout ceux réprimant le centre émotionnel. Le 3 est de ceux-là, je crois.

Bien sûr, dans tous les cas, la vengeance est une impasse et le début d'un cercle vicieux. Elle est aussi destructrice pour nous que pour notre offenseur.

 

Très cordialement,

Fabien (7)

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Fabien,

 

Tu l'as compris, je suis très en colère avec "mon" histoire. Je dois aussi me dire que c'est moi qui "réfléchit" sur moi et peut-être dois-je essayer de comprendre Alain.

 

Bref, il a téléphoné hier soir. La discussion a mal tourné et je lui ai raccroché au nez. Il a ensuite essayé de me téléphoner encore trois fois mais je n'ai pas répondu. Je me suis senti vraiment très calme et c'est alors que j'ai pleuré parce que je me rends de plus en plus compte que ma vie avec les garçons ne mène à rien.

 

Je comprends ce que tu veux dire par écologie et je pense essayer d'en tenir compte le plus possible, mais je ne comprends pas à quelle partie de mon texte tu fais allusion ?

 

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J'ai un ami de type 9, qui s'intéresse aussi au développement personnel et qui me fait beaucoup réfléchir. J'ai vraiment de la chance de pouvoir être écouté par lui.

 

Je suis arrivé à la conclusion que je préfère les filles mais j'ai peur d'avoir une vie hétérosexuelle pour plusieurs raisons que je pense avoir identifiées. Ce qui est surprenant c'est que dès que je rencontre un garçon, j'ai un comportement destructeur sans pouvoir me contrôler ce qui aboutit à la rupture et dès que je rencontre une fille, je suis beaucoup plus serein et vrai. Autre exemple, je ne ronge pas mes ongles quand je veux aller avec une fille et ma voix est plus calme et claire.

 

Dans mes valeurs, la stabilité arrive en tête. J'ai mis du temps à le comprendre. Et j'ai la croyance, voire même la conviction que "les homos se sont pas fidèles et ne sont pas stables". Je parle peut-être de moi, mais j'ai aussi des yeux pour regarder ce qui se passe autour de moi également. Ensuite, "les homos finissent seuls" est ma deuxième croyance. Et que fuis-je ? La solitude. La peur du sida faisant le reste : j'ai un ancien de mes copains qui est mort dans mes bras à cause de cette maladie, parce qu'il avait fait confiance à son précédent partenaire. Ce dernier l'a "plombé", ce qui veut dire "lui a donné le sida" parce qu'il "allait à coté".

 

Je pense être avec les garçons par facilité et par peur des filles. Bref c'est ma conclusion. J'ai rencontré une fille il y a 3 semaines, qui est vraiment bien encore de type 6 ! Elle est fiancée mais s'intéresse à moi… d'après des amis. J'ai souvent été aveugle à ce sujet dans le passé. Avec elle, j'ai eu la sensation étrange d'avoir été respecté pour la première fois de ma vie. Ce que je cherche, ce que j'ai besoin, une fille peut me l'apporter facilement… peut-être. L'idée fait son chemin. Je ne veux pas aller avec une fille en pensant aux garçons ou en allant coucher avec des garçons en plus. Je veux aller avec une fille et être bien avec.

 

Je ressens assez fortement les émotions, ce qui me pousse à avoir des comportements impulsifs. Je sais que je dois comprendre Alain, sa situation et son passé. Bref, c'est aussi le sentiment de vengeance qui me fait aller de l'avant.

 

Frédéric (3)

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