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Favoriser le bien-être et l'intégration du 6


Audrey

Messages recommandés

Bonjour à tous,

 

Je suis un 6-alpha-phobique-aile 5 et je souhaiterais vous faire partager le chemin que j'ai entrepris vers l'intégration et le bien-être.

 

Cette expérience est constituée d'une multitude de petits trucs, de petits secrets qui marchent tous les jours sur moi et qui me permettent de me sentir en confiance, de baisser la garde et de me sentir en sécurité.

 

********************

 

Tout d'abord, la première chose que j'ai comprise, c'est que ces moments de doute terribles que j'expérimente en tant que 6 ne sont jamais très loin de mon bien-être. Helen Palmer explique bien que - contrairement à la dépression biologique - celle engendrée par le doute disparaît rapidement quand 'un appel à l'action est lancé'… Voyons ça de plus près.

 

BOUGER AU LIEU DE RUMINER SES DOUTES

 

Mon expérience m'a appris à ne pas ruminer mes doutes. Dès que je me surprends à douter, je sais que j'ai deux choix :

 

- Soit je continue et j'accepte consciemment de déclencher un scénario de désintégration.

A titre d'exemple, il m'est déjà arrivé de rester isolée chez moi, d'attendre un coup de fil et cet appel ne venant pas immédiatement, je commençais à douter de la personne, de ses intentions, jusqu'à croire qu'elle ne voulait plus me voir.

 

- Soit je bouge physiquement.

L'anxiété du 6 étant affaiblie par l'action, je peux vous garantir qu'après un bon jogging ou une sortie distrayante, mes doutes ont vraiment perdu de leur sérieux.

 

=> Les doutes disparaissent peu à peu, inversement proportionnels à l'action : en bref, plus je bouge avec mon corps, plus je change de décor, plus mes doutes disparaissent.

 

********************

 

Suite au prochain épisode…

Audrey-6

Audrey – E6

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Bonjour Audrey,

Je m'intéresse à ta démarche comme, bien sûr, à toutes celles dont je prends connaissance ici.

J'aimerais te faire part d'une observation que j'ai faite, pour moi, dans cette orientation vers l'action pour le 6 alpha sous stress.

Dans mon cas aussi, "l'activité dissout la peur" et le doute mais pour aller vers cette action bienfaisante que tu décris, il me faut d'abord un mouvement volontaire vers le calme du 9 et ensuite vers l'action délibérée.

Dans le mouvement inverse, vers la désintégration et donc le 3, il y a d'abord l'hésitation et la paralysie provoquées par l'envahissement du mental par le doute, puis le débordement d'émotion et enfin, dans mon cas, si le stress grandit, l'action, mais alors là, frénétique… et le plus souvent erratique et pas du tout reposante, ni pour moi ni pour les autres, qui est plus de l'agitation que de l'action…

Qu'en penses-tu ?

Nicole, 6 alpha

Nicole – E6

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Nicole,

 

Comme toi, je suis un 6-Alpha et je me retrouve dans tout ce que tu dis.

 

Comme toi, j'ai identifié mon "échelle interne" et voilà les états par lesquels je passe, du pire au meilleur : Dépression, Angoisse, Doute, Questions, Lâcher prise, Bien-être, Confiance, Bonheur.

 

Tu as dû te rendre compte comme moi, qu'il n'y avait jamais UN SECRET, mais que le bien-être était constitué d'UNE MULTITUDE DE PETITS SECRETS, sur fond de réajustement permanent.

 

******************

 

ME FIXER DES PETITS OBJECTIFS

 

Dans mon mail précédent, je parlais du fait de bouger pour stopper les doutes. C'est très puissant et je vois que tu l'as aussi expérimenté.

 

J'ai aussi remarqué que le fait de me fixer de petits objectifs est un excellent moteur pour l'action. Je dirige ainsi mon énergie vers ce qu'il y a à réaliser et ainsi je reste connectée à la réalité et au présent. L'angoisse se dissipe et mon attention se concentre non plus sur mes doutes, mais sur ce qu'il y a concrètement à réaliser.

 

Ainsi, j'évite de me lancer dans des projets trop compliqués et trop longs car je sais que je perds vite confiance et que je finis par abandonner.

 

L'as-tu aussi expérimenté ? Est-ce-que ça a favorisé ton intégration ?

Audrey-6

Audrey – E6

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Bonjour Audrey,

"sur fond de réajustement permanent"…

J'aime bien cette expression et l'idée qu'elle véhicule… J'adopte.

Tu parles de ne pas t'embarquer dans des projets longs et compliqués… C'est parfois sage. Hélas - en un certain sens et heureusement en un autre sens - j'ai eu toute ma vie besoin de projets longs et complexes. Ils m'ont stimulée et m'ont aussi compliqué souvent la vie… Et n'ont pas toujours abouti… Aujourd'hui que j'ai vieilli, le présent s'impose davantage. De lui-même. ;-)) Mais , oui, j'ai aussi besoin d'agir par petits morceaux… si l'on peut dire. Mais mon écueil, à moi, c'est plutôt le démarrage. Quand c'est fait et que je suis calme, le petit découpage vient d'instinct et c'est efficace.

Vive l'action… Congé de tête.

Nicole, 6

Nicole – E6

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Bonjour,

 

Tiens, je suis intéressé de constater combien certains phénomènes font partie de l'existence de chaque type. D'une certaine manière, cela corrobore l'existence des trois centres, avec comme postulat que l'usage équilibré des trois nous permet de vivre dans la sérénité (par opposition au stress qui nous pousse vers la désintégration).

 

Ainsi, pour moi 4, le démarrage est aussi un écueil mais lorsque je le dépasse, je deviens efficace et bien dans ma tête et mes émotions. Entrer concrètement dans un projet est libérateur. Sinon, je gamberge dans mes émotions et dans ma réflexion.

 

Cela dit, j'ai compris ce week-end qu'il ne peut y avoir de vie pleinement épanouie si nous restons dans un état hypnotique (de non-présence à l'ICI et au MAINTENANT). Et je constate que l'action peut aussi me donner une sensation de bien parce qu'ainsi je peux éviter d'être connecté à mes émotions et à mes réflexions. Vivre la réalité n'est pas forcément être bien en soi car elle implique de traverser des zones de turbulence (souffrance) en restant éveillé, conscient.

 

Je commence à comprendre intimement que la "montée" dans l'ESSENCE n'est pas un but en soi, mais un apprentissage du vécu réel de la vie.

 

Gabriel, 4

Gabriel - Une vision multicolore de la vie - Type 4 alpha, aile 3, C=/- S-/+ X+

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Nicole, Gabriel et les autres,

 

Toujours au sujet de ce passage à l'action, tellement important pour l'intégration et le bien-être des 6…

 

**************

 

Nicole, tu parles de ta stratégie de passage à l'action et c'est bien de l'avoir identifiée.

 

En ce qui me concerne, j'arrive à passer à l'action quand :

- je me rends compte que je cogite trop et que ça me devient néfaste (pas toujours évident),

- je me vois en train de 'faire' quelque chose. Cette visualisation va me donner l'impulsion d'agir.

 

**************

 

Nicole, peut-être un truc pour toi au sujet de projets longs et complexes… Cette clef m'a été dévoilée par quelqu'un qui a de la bouteille.

 

N'entreprends un projet long et complexe que si, pendant son déroulement, tu fais appel à deux choses :

1/ à quelque chose qui t'est familier,

2/ à quelque chose d'inconnu qui te permettra de progresser.

 

Si ça ne marche pas, tu conserves ton capital, si ça marche, tu l'enrichis.

 

Est-ce-que ça te parle ?

 

**************

 

Allez, à bientôt et au plaisir d'avancer dans cette recherche de bien-être du 6… sur fond de 'réajustement permanent' :-)

 

Audrey-6

Audrey – E6

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Salut a tous,

 

Un autre truc que j'ai découvert en tant que 6 pour aller bien, c'est de M'ORIENTER VERS DE GENS POSITIFS.

 

Les gens positifs ont sur moi un effet très agréable : ils me regonflent sans le savoir, ils voient le bon côté des choses, ils ne voient pas forcément ce qui pourrait se passer de pire comme je le fais.

Ils favorisent mon INTEGRATION.

 

J'aime leur monde, il est beau et réconfortant.

 

****************

 

Les gens négatifs au contraire font sortir de moi ce qu'il y a de plus mauvais : mes doutes, mes peurs sont facilement mis en lumière et je n'arrive plus après à contrôler leur déferlement.

Ils favorisent ma DESINTEGRATION.

 

****************

 

Voilà, j'essaie donc de repérer les gens positifs et je m'entoure d'eux comme s'ils étaient ma forteresse.

 

A bientôt.

Audrey-6

Audrey – E6

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Merci Audrey pour ces conseils.

 

Je crois profondément qu'on se libère peu à peu des mécanismes de son type par une multitude d'actions quotidiennes, utilisables dans la vie courante.

Les méthodes plus lourdes comme le travail avec un conseiller psychologique ou spirituel, les temps de méditation, les stages, etc., tout cela bien évidemment est utile, mais ne peut pas être suffisant si on ne se prend pas soi-même en charge le plus souvent possible.

Les "trucs" que tu nous proposes sont simples, ils ne sont pas petits.

 

Très amicalement,

Fabien (7)

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Fabien et tous les autres,

 

Est-ce-que quand on est intégré :

- on le reste et ça varie peu,

- ou est-ce que ca change et on peut retomber dans la désintégration ?

 

Quels sont les rythmes secrets de ces hauts et bas ?

 

Est-ce illusion de croire à un état intégré permanent ?

 

Audrey-6 aile 5

Audrey – E6

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Bonjour Audrey,

 

Comme le disent les bouddhistes, il n'y a de permanent que l'impermanence.

 

Déjà, je pense qu'à un moment donné, nous ne sommes pas à un certain niveau d'intégration :

D-------------X------I

mais plutot que nous oscillons autour d'un centre de gravité:

D---------====X==----I

Les événements de la vie nous font bouger autour de ce centre sans qu'il y ait un rythme prévisible.

 

Je pense qu'en temps normal, ce centre de gravité ne bouge guère et que l'amplitude des variations autour de ce point médian dépend du degré de sensibilité de la personne aux stimuli extérieurs, degré de sensibilité qui est idiosyncratique, mais qui peut aussi être modifié par des circonstances externes.

 

Sous l'effet de stress forts ou d'une multiplication de petits stress, le centre de gravité a tendance à descendre vers la désintégration. Un travail personnel ou des instants de grâce le fait monter vers l'intégration.

 

Y a-t-il un moment où l'intégration est telle qu'aucun retour en arrière n'est possible ?

Personnellement, je ne le crois pas. L'état d'attention qui est celui de l'intégration ne peut jamais devenir un automatisme. Il y a un certain consensus sur ce point. Cela implique que si cette attention particulière se relâche, l'état d'intégration diminue. Après tout, les mythes sont pleins d'histoires d'anges déchus…

 

Très cordialement,

Fabien

 

P.-S. : puis-je me permettre, chère Audrey, une petite remarque plus personnelle ? Dans cette conversation, tu as écrit cinq messages fort intéressants. En plus de leur utilité, une chose m'a frappé. Tu as utilisé quatre fois le mot "secret". J'ai dans l'idée que l'emploi de ce mot est lié à la fixation du 6 : il existe un ordre caché que je peux/dois découvrir. La pensée génère les mots, mais l'inverse est vrai aussi. Eviter d'employer ce mot est un petit moyen simple d'agir sur ta compulsion. Si mon hypothèse est la bonne… En toute amitié.

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Fabien,

 

Il n'y a de permanence que l'impermanence… J'adopte !

 

Je comprends cette notion, mais en tant que 6, ça suggère une insécurité déroutante…

 

La première fois où j'ai réalisé ça, c'est au sein de mon entreprise : tout bouge sans arrêt. Remaniements hiérarchiques, conditions de travail, équipes, objectifs, stratégies, outils de travail, technologies…

 

Quand je suis arrivée dans cette boite, le 6 que j'étais tentait de s'accrocher au moindre semblant d'immobilité… et le temps a passé… me sentant quelque peu frustrée de ne pas garder le même chef, les mêmes outils de travail assez longtemps pour approfondir et maîtriser. J'ai compris que tout changerait comme ça tout le temps et que ce mouvement perpétuel devait devenir MON REPERE.

 

Ouah, ça c'était dur pour moi !!

 

Je suis maintenant devenue une ancienne, même si mes années dans cette entreprise ne dépassent pas les 5 doigts de la main… et je m'amuse à écouter les conversations de nouveaux arrivants se plaindre de ce changement permanent.

 

… Mais qui a fait de l'informatique pour un marché porteur sait combien il faut rester en veille par rapport à son environnement…

 

Je pense que le déclic s'est fait quand :

 

1/ J'ai compris que le scénario, même s'il changeait de fond (personnes, objectifs), conservait une forme identique (le changement perpétuel).

 

2/ J'ai commencé à lâcher prise et faire confiance : je savais dans tous les cas qu'on allait s'adapter, étant donné qu'on l'avait prouvé à chaque fois.

 

**************

 

Cette notion de permanence de l'impermanent fait donc écho en moi tu vois Fabien, mais je dois lutter contre ma nature profonde de 6 pour y adhérer…

 

Démocrite ne disait-il pas : 'On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve' ?

 

**************

 

Fabien,

 

En ce qui concerne la notion de secret, je pense que tu as parfaitement raison. Surtout en amour, j'ai le sentiment de devoir élucider une énigme.

 

Les sentiments m'indisposent et je recherche le sens et le mystère caché, ce qui engendre chez moi ce non-lâcher prise dont on a déjà parlé : je pense à mon couple sans arrêt, je rationalise, j'organise, je classe, je range des sentiments qui partent dans toutes les directions et qui me font peur. Ca va mieux maintenant, mais c'est toujours en toile de fond.

 

Essayer donc de ne pas employer le mot 'secret' parce que ça déclenche en moi doutes, réflexion et insécurité… Hmm… Par quoi pourrais-je le remplacer ?

 

Incontrôlable ? Dangereux ? Hmm… Cela risquerait d'aggraver mon cas… Je bloque !

Audrey – E6

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Bonjour Audrey,

 

On dit souvent, peut-être même l'ai-je écrit sur le panneau que la peur des 6 est une peur sans objet, une peur tout court, sans qu'on puisse dire une peur de xxxx. Mais cette discussion me fait me demander si l'impermanence ne serait pas la ou au moins une des peurs principales du 6. Qu'en pensent les autres 6 ?

 

Quand au mot secret, je ne vois pas de mot qui pourrait le remplacer systématiquement. C'est au cas par cas que tu peux te demander s'il ne peut pas être supprimé ou remplacé par autre chose.

 

J'ai relu les fois où tu l'as employé dans cette discussion et il aurait pu être remplacé par 'méthode' ou 'astuce', voire carrément être supprimé comme dans "Quels sont les rythmes secrets de ces hauts et bas ?" Pourquoi ces rythmes seraient-ils secrets ? Ils existent ou non. Ils sont connus ou non.

 

Je sais que ce n'est pas simple de remplacer un mot dans son vocabulaire. Il est sans doute plus facile de commencer par le langage écrit.

 

Très amicalement,

Fabien (7)

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Bonjour Audrey et Fabien,

A la lumière de vos derniers propos, j'ai l'impression de comprendre un peu plus mon adhésion spontanée à ta petite phrase, Audrey : "sur fond de réajustement permanent". C'est comme si, pour moi, il y avait là une vérité très profonde avec laquelle travailler. Et c'est, je crois bien, accepter l'impermanence. Accepter qu'un équilibre soit toujours instable et qu'une situation soit toujours de passage.

Est-ce que la peur de l'impermanence représente notre peur de fond à nous les six ? Sans doute. J'ai souvent pensé, quant à moi, que toutes mes petites ou plus importantes "phobies" n'étaient que des abris pour la grande peur diffuse. Elles lui permettent de se loger quelque part. Je l'ai compris un jour - qui a suivi LE tremblement de terre au Québec - parce que ma peur en auto a soudainement, et pour une bonne période, cédé la place. Mon esprit ne pouvait en gérer deux du coup. Pour quelques temps, ma peur était logée à une autre enseigne ! Je surveillais la Terre pour ne pas qu'elle récidive dans sa trahison, même lorsque j'étais en voiture !

Autour du mot "secret", je constate que pour moi c'est : "étrange, drôle, bizarre, pas normal" chaque fois que j'ai l'impression qu'il y a là "quelque chose qui m'échappe". Ah ! Pouvoir tout comprendre, tout prévoir, tout contrôler, quel repos, croyons nous peut-être. Et une fois bien contrôlé, que ça ne bouge plus, comme pour une photo ! Smile, everybody ! Je plaisante mais pour moi, j'ai l'impression que ça décrit l'illusion tenace dont j'ai encore bien des morceaux à lâcher !

Et dis-moi, Audrey, dans ton message du 30 novembre, qui sont donc, ou comment sont donc, ces personnes positives et négatives que tu recherches ou évites ? Et Fabien a raison, merci pour les "trucs".

Au plaisir, Nicole 6

Nicole – E6

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Nicole, Fabien et les autres,

 

L'IMPERMANENCE

 

Je rattache l'impermanence à la 'déviance'. Ne dit-on pas que le 6 évite la déviance ? Qu'il évite ce qui dévie, ce qui change ?

 

En tant que 6, j'évite le changement parce que c'est source de danger et d'insécurité. Quand quelque chose change, je suis face à l'inconnu et finalement face à une angoisse profonde… Ce qui m'amène à faire écho à Nicole quand elle décrit cette peur…

 

La peur que tu as en toi Nicole, je la ressens.

 

Je ressens une angoisse qui va prendre une forme ou une autre, mais qui va chercher à tout prix un masque pour s'exprimer.

 

Une situation 'dangereuse', un doute, une crainte de souffrance et voilà mes angoisses qui se déchaînent. L'objet de ma peur se révèle alors en moi, il vit, il prend forme, je peux le nommer et dire : 'j'ai peur de…' et me voilà en train de croire à ce cauchemar et vivre en moi ce scénario-catastrophe tant redouté…

 

J'ai souvent une peur et pas une autre, mais rarement deux en même temps… Comme pour toi Nicole. Quand une peur s'estompe, elle laisse place à la suivante. De fait, j'ai toujours une peur en tête.

 

Ce qui peut paraître surprenant, c'est que si aucune peur ne m'habite, je me sens en danger. Je pars donc à la recherche d'une autre peur, comme pour me rassurer, contrôler une situation en y pensant et en imaginant le pire…

 

Dès que je sens une angoisse monter en moi - souvent une petite voix - j'essais de la calmer en me disant : 'Tout va bien se passer, n'aie pas peur'… Comme si je m'adressais à la petite fille qui est en moi… Ainsi, je sors peu à peu de ce cauchemar et me rends compte que la réalité est tout autre…

 

PERSONNES POSITIVES et NEGATIVES

 

Nicole, tu me demandes qui et comment sont ces personnes positives et négatives…

 

Les personnes positives ont un ton rassurant, elles font confiance, elles croient en la vie et leur vision du monde est belle. Ces personnes ne sont pas extraordinaires, il en existe partout autour de toi, j'en suis sûre. Ce sont généralement des gens qui me connaissent bien et à qui je peux confier mes angoisses. Je sais automatiquement que je vais trouver un discours réconfortant qui va me donner l'impulsion d'aller de l'avant. J'ai remarqué que ces gens étaient soit des 7, soit des 1, soit des 2.

 

Les personnes qui ont un impact négatif sur moi sont souvent catégoriques, intransigeantes, dures, autoritaires, agressives. Je pense qu'un 6 ne fait rien de bon avec des gens qui accentuent ses angoisses, si ce n'est l'attirer en désintégration. J'ai souvent rencontré des 4 ou des 8 qui ont eu cet effet sur moi.

 

Est-ce que ça répond à ta question ?

 

A bientôt.

Audrey 6-aile 5

Audrey – E6

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Bonjour Audrey,

 

Je lis avec attention et intérêt tes messages que je trouve profonds et structurés.

 

Je me sens un tout petit peu interpellé par une de tes remarques, que je ne mets pas en doute d'ailleurs puisqu'elle appartient à ta réalité : "J'ai souvent rencontré des 4 ou des 8 qui ont eu cet effet sur moi."

 

Je suis 4 et paradoxalement, grâce peut-être à l'empathie du 4, je suis reconnu par plusieurs de mes proches comme étant rassurant et encourageant ! Cela provient du fait que lorsque je me connecte à l'autre dans une situation d'écoute, je suis souvent positif et je cherche à l'aider à se connecter à ses talents et ses ressources (pas au sens PNL, je ne sais pas exactement ce que cela veut dire).

 

Par contre il est vrai aussi que, comme je n'ai pas peur autant que certains autres de l'angoisse et de la remise en question (j'y suis plus habitué en tant que 4 peut-être), je peux avoir une approche qui déstabilise car je pousse à être profond, cohérent et authentique. Et je constate en y réfléchissant que cela ne passe pas toujours bien avec des 6 (ma fille cadette par exemple, mon beau-frère, une collègue de bureau).

 

Peut-être m'as-tu permis de trouver une clé !

 

Est-ce que cela fait écho en toi ?

Merci pour ta réponse.

 

A bientôt

 

Gabriel 4, aile 5, ST Conservation

Gabriel - Une vision multicolore de la vie - Type 4 alpha, aile 3, C=/- S-/+ X+

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Gabriel,

 

Tu vois, à ton tour, tu me permets de trouver une clef supplémentaire : c'est en fait dans un souci de cohérence que tu vas te montrer déstabilisent, c'est bien ça ?

 

Ce que le 6 interprète comme une agression chez un 4 est finalement une intention positive.

 

Je pense mieux te comprendre.

 

Mais si je me place de mon point de vue et c'est ici que s'opère le clivage entre nos deux personnalités, je dirais que ton désir de cohérence - aussi louable soit-il - va avoir sur moi l'effet suivant :

- Mon angoisse - sous quelque masque que ce soit - commence à émerger.

- J'entends des "Et si…", "J'ai peur de…"

- Je vois des images cauchemardesques, je vis intérieurement le pire.

- Je sens un malaise monter en moi, du chaud, du froid, des frissons, des bouffées de chaleur, des vertiges… Tout tourne, tout bascule, je tombe dans un trou noir sans fond…

 

 

Dans un souci de bien-être et d'intégration du 6 d'une part et de meilleure communication entre les 4 et les 6 d'autre part, Gabriel, peut-être devrions-nous :

 

* Pour les 6, comprendre que les intrusions des 4 ont comme préoccupation honorable de nous pousser à nous trouver réellement.

 

* Pour les 4, comprendre ce qu'un 6 va vivre intérieurement. Résultat, si un 6 a fait un ancrage négatif sur cette personne et s'il ne comprend pas spontanément son intention positive, il va vouloir l'éviter…

 

***********

 

Favoriser le bien-être et l'intégration des 6 passerait donc aussi par une compréhension des motivations des autres types de l'Ennéagramme… Intéressant !

 

Audrey 6-Aile 5

Audrey – E6

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Bonjour Audrey,

 

"- Mon angoisse - sous quelque masque que ce soit - commence à emerger.

- J'entends des "Et si…", "J'ai peur de…".

- Je vois des images cauchemardesques, je vis intérieurement le pire.

- Je sens un malaise monter en moi, du chaud, du froid, des frissons, des bouffées de chaleur, des vertiges… Tout tourne, tout bascule, je tombe dans un trou noir sans fond…"

 

Intéressant et source de… remise en question dans ma façon d'aborder les 6. C'est là que je me rends compte que le témoignage personnel apporte une autre dimension que les livres… Je vais le méditer.

 

"Favoriser le bien-être et l'intégration des 6 passerait donc aussi par une compréhension des motivations des autres types de l'Ennéagramme… Intéressant !"

 

Et vice-versa… J'en étais déjà convaincu mais ce petit échange, qui n'a de petit que la longueur, enfonce encore le clou, oh combien. Et cela devient passionnant ! Je me réjouis d'ailleurs beaucoup du stage Communication de mars donné par Fabien et Patricia.

 

Merci beaucoup pour ta réponse et pour tout ce que tu m'apportes par tes messages.

Bonne journée,

Gabriel, 4w5, st Conservation

Gabriel - Une vision multicolore de la vie - Type 4 alpha, aile 3, C=/- S-/+ X+

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Bonjour Audrey, Nicole et Gabriel,

 

Avec cette question des "personnes positives et négatives", vous touchez un point important. Dans mon expérience de formateur et de thérapeute, certaines personnes sélectionnent autour d'elles des gens qui les tirent vers le haut et d'autres font systématiquement l'inverse.

 

J'ai l'impression qu'il y a un lien avec le type dans l'Ennéagramme sans pouvoir le formuler avec précision et certitude aujourd'hui. Dans ceux qui choisissent des gens qui les entraînent vers le bas, il semble qu'il y aurait beaucoup de 4 et de 6 parce qu'ils ne se trouvent pas assez de valeur pour intéresser les autres et aussi pas mal de 7 et de 8 parce qu'ainsi il est simple de rester en position de supériorité. Bravo d'être des contre-exemples à ce début d'observation.

 

Que ce lien existe ou non, je crois que c'est une question fondamentale. Avec quel genre de personnes nouons-nous des liens ? Et pourquoi ?

 

Très amicalement à tous,

Fabien (7)

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Fabien,

 

Je pense que je vais faire ici un lien facile, mais les 6 qui sont attirés par des gens qui les tirent vers le bas est simple pour moi.

 

Je m'explique :

 

NOTRE HYPOTHESE

 

On a compris que les 6 avaient une angoisse de fond et qu'ils recherchaient inconsciemment un objet pour l'exprimer.

 

Dans ce contexte, un 6 va personnifier son angoisse :

- soit avec des gens qui exacerbent cette peur de fond,

- soit avec des situations qui deviennent obsessionnelles, des peurs que j'appellerais 'repères'.

 

 

EN CONCLUSION…

 

…Que ce soit avec des gens ou avec des situations, 'l'excuse' est là et l'angoisse du 6 peut finalement se loger.

 

UN EXEMPLE

 

J'ai remarqué ça parce que j'ai eu des relations orageuses avec des hommes. Mon angoisse s'exprimait sur des gens et j'étais tirée vers le bas.

 

Après avoir fait le tour de ces personnages catastrophiques pour moi, j'ai recherché un homme réconfortant et je l'ai trouvé… Résultat : comme mon angoisse ne se porte plus sur la personne, elle se porte sur autre chose.

 

*****

 

Fabien, ceci expliquerait donc pourquoi certains 6 vont vers des gens négatifs et d'autres recherchent des gens positifs… Qu'en penses-tu ?

Tout serait finalement question de loger une angoisse, au gré de circonstances et de choix de vie…

 

Audrey 6-Aile5

Audrey – E6

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Bonsoir Audrey,

 

J'admire ta recherche sur toi et ta détermination à la mener sincèrement. Tu fais preuve de… courage ! Signe d'intégration. A mon humble avis.

 

Ce que tu viens d'écrire me parle et me donne comme une révélation (que je vais devoir digérer et méditer) par rapport aux 6 de mon entourage, dont ma fille cadette.

 

Je repense également à une 6 à mon travail : je dirais une 6 phobique typique assez désintégrée (ce n'est pas un jugement moral, mais pour situer). Quelle difficulté j'ai eu avec elle, et en plus j'étais son chef ! Impossible de la rassurer et j'avais toujours l'impression que j'étais "sa poubelle relationnelle" dans le sens qu'elle me jetait toutes ses peurs et ses frustrations dessus. Il faut dire que je n'étais pas le chef traditionnel qui donne des ordres, mais j'espérais qu'elle devienne plus responsable. Cruelle erreur (dans un premier temps). J'ai l'impression que plus j'essayais de la rassurer, plus elle avait peur et je suis resté souvent pantois de ses reproches, voire même de ses insultes. Il faut dire qu'elle a 57 ans et n'a connu qu'un employeur, dont mon prédecesseur qui a fait 37 ans à la même place.

 

Ce souvenir assez récent est réactivé par ta phrase : "Dans ce contexte, un 6 va personnifier son angoisse :

- soit avec des gens qui exacerbent cette peur de fond,

- soit avec des situations qui deviennent obsessionnelles, des peurs que j'appellerais 'repères'."

 

Ah, dure parfois la condition humaine. J'aurais pu faire mieux si j'avais connu l'Ennéagramme. Cela ne veut pas dire que j'aurais trouvé forcément une meilleure communication.

 

Bonne nuit

 

Gabriel, 4 w 5, st C

Gabriel - Une vision multicolore de la vie - Type 4 alpha, aile 3, C=/- S-/+ X+

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Bonjour à tous,

 

Audrey, je n'ai pas le temps de répondre en détails à ton message, car je pars en vacances et je prends l'avion dans quelques heures.

 

Mais ton analyse me semble très pertinente : le besoin de trouver un objet à une peur diffuse et ce concept de peurs 'repères'.

 

Bonnes fêtes de fin d'année à tous.

Très amicalement,

Fabien (7)

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Gabriel,

 

Que cette personne doit être malheureuse pour agir ainsi et surtout pour que tu en parles… N'a-t-elle pas réussi à te faire ressentir un peu de son angoisse finalement ?

 

COMMUNIQUER AVEC SON ANGOISSE…

 

Si on veut rester focalisé sur le bien-être et l'intégration des 6, le petit truc que je retire de tout ça finalement, c'est comprendre que mon angoisse de 6 est diffuse et qu'il faut peut-être communiquer avec elle comme on parlerait à un petit enfant apeuré…

 

J'ai essayé cette technique et elle marche bien encore aujourd'hui. Je me parle doucement dans ma tête, je me rassure et essaie de me comprendre et de m'aimer dans cette complexité… C'est dur et ça ne vient pas naturellement, mais quand ce petit combat intérieur est gagné, on est en paix pour un moment.

 

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Bon congé de Noël pour Fabien et Patricia !

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Audrey 6-Aile5

Audrey – E6

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Bonjour à tous,

 

Une petite remarque pour continuer à éclairer les pas du 6 sur le chemin de l'intégration et du bien-être…

 

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J'ai remarqué qu'avant que ne se déclenche le processus d'angoisse des 6, il y un très court instant (peut-être 1 seconde) où il nous est possible en tant que 6 de décider de porter ou pas notre angoisse sur tel ou tel sujet.

 

Avez-vous remarqué cela ?

 

A titre d'exemple, il m'est arrivé à quelques reprises d'être confrontée à un événement susceptible d'être 'fécondé' par mes angoisses et comme j'en avais marre d'angoisser pour tout et rien, j'ai décidé à ce moment précis de ne pas répéter le scénario… et curieusement l'angoisse m'a laissée en paix et s'est portée ailleurs.

 

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Pourrions-nous donc décider d'angoisser ou pas sur quelque chose ? Intéressant… A approfondir…

 

 

Audrey-6 aile5

Audrey – E6

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Salut à tous,

 

Je pense qu'un grand pas a été franchi dans cette recherche de bien-être et d'intégration des 6.

 

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Nous avons commencé par discuter des moyens d'aider le 6 à s'intégrer tels que :

- 'Bouger au lieu de ruminer ses doutes' - 19 nov.

- 'Se fixer des petits objectifs' avec Nicole - 21 nov.

- 'Aller vers des gens positifs' avec Nicole et Gabriel - 30 nov.

- 'Comprendre les motivations des types' avec Gabriel - 12 déc.

 

Et puis on a vite mis en évidence que tous ces petits trucs n'étaient là que pour 'déguiser' une angoisse profonde du 6. Nous réalisions en effet dans nos messages du 11 décembre que :

- "La peur des 6 est une peur sans objet, une peur tout court", selon Fabien.

- "Toutes mes petites ou plus importantes "phobies" n'étaient que des abris pour la grande peur diffuse. Elles lui permettent de se loger "quelque part", selon Nicole.

 

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Cette découverte étant clef pour moi, j'ai poursuivi mes recherches dans cette direction et ai trouvé un article extrait de l'"Enneagram Monthly" intitulé : "Le fondement biologique des types". (Accessible ici)

 

Deux biologistes ont en effet mis en lumière les composants chimiques et génétiques à la base de la personnalité.

 

Comment donc relier cette découverte à l'angoisse profonde des 6 ?

 

Les 6 auraient 'chimiquement' parlant :

- peu de 'sérotonine', facteur de bien-être psychologique.

- trop de 'noradrénaline', facteur de concentration de l'énergie mentale.

- en quantité moyenne de la 'dopamine', facteur d'endurance et d'énergie physique.

 

Pour favoriser le bien-être et l'intégration des 6, les deux biologistes conseillent une "manipulation intelligente" de la médication, de la pensée, de l'alimentation, de la musique et de l'exercice.

 

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En faisant un exercice toute la journée hier, j'ai dû faire augmenter mon niveau de 'sérotonine' (sentiment de bien-être qui manque aux 6) et j'ai pulvérisé mon angoisse :

 

Chaque fois que je sentais monter en moi l'angoisse sous quelque forme que ce soit (souvent des questions, dit Helen Palmer), je me disais : "Au lieu d'angoisser, comment puis-je me faire plaisir maintenant ?"

 

Mon esprit s'est donc pris à rechercher dans la journée divers moyens de me procurer du plaisir… J'ai dû renverser l'énergie 'angoisse' en énergie 'plaisir'… et qui sait, mon niveau de 'sérotonine' - modulateur du bien-être et faible chez les 6 - a peut-être été boosté ?

 

Sérotonine ou pas, je pense que je vais vraiment me focaliser sur cet exercice de rééquilibrage angoisse-plaisir et éviter que cette angoisse de 6 ne viennent féconder ma vie.

 

A bientôt.

Audrey-6 aile5

 

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P.S. : Fabien, si tu nous lis, je pense pouvoir remplacer le mot 'secret' par 'qui a du charme'.

Audrey – E6

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Bonjour Audrey,

J'ignore si ce message s'imprimera deux fois car il a disparu une première fois.

Je te disais simplement, avant de retraiter pour le temps des fêtes, que je trouvais fascinant de te voir avancer ainsi, pas à pas, vers ton objectif d'"intégration" de façon systématique mais sensible, faisant flèche de tout bois… Un bel exemple et une belle opiniâtreté. Bravo. Joyeux temps des fêtes, plein de plaisirs à toi. Et à tous,

Nicole, 6

Nicole – E6

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  • 3 weeks later...
Fabien Chabreuil

Bonjour Audrey,

 

Tout d'abord bonne et merveilleuse année 2001 (et troisième millénaire, laissons-nous aller à la gloutonnerie !) à toi et à tous les participants à cette discussion et à ce panneau de messages.

 

Tu as tout à fait raison : notre type dans l'Ennéagramme est avant tout un mécanisme d'attention. Chaque type porte attention à une certaine partie du monde et ignore les autres aspects. C'est pourquoi notre type dans l'Ennéagramme peut être assimilé à une transe hypnotique qui peut être interrompue (cf. notre stage "Eveil").

 

Quand tu changes l'objet de ton attention, les mécanismes du type s'affaiblissent. C'est ce qui se produit quand tu fais passer ton esprit de sources d'angoisse à des objets de plaisir potentiel. C'est une belle et bonne idée.

 

Je voudrais juste te suggérer une petite précaution. Si tu fais cela systématiquement, tu risques de transformer cette recherche de plaisir en un nouvel automatisme. Ainsi, tu cesserais peut-être d'être un 6, mais tu risquerais de devenir un 7 (Pouah ! :))

 

Quand on fait une intervention sur son type Ennéagramme, on peut parfois obtenir une amélioration apparente qui ne résolve pas le problème de fond : tu peux lire à ce sujet la fin de la première partie de notre dernière interview à Enneagram Monthly.

 

Il n'est pas possible d'entrer ici en détail dans ce qui fait l'objet de notre stage "Eveil". Cependant, je te propose une toute petite amélioration de ton idée :

1. Quand tu sens "monter l'angoisse", tu te dis à toi-même en dialogue intérieur : "Je suis la créatrice et l'observatrice de ce mécanisme d'attention."

2. Ensuite, tu cherches, comme tu le dis dans ton dernier message, quelque chose qui "te ferait plaisir maintenant".

3. Quand tu l'as trouvée, que l'angoisse a disparu et que le sentiment de substitution (plaisir, excitation, attente…) est là, tu te dis de nouveau : "Je suis la créatrice et l'observatrice de ce mécanisme d'attention."

Ainsi, tu te fais (entre autres) passer à toi-même le message que les deux aspects du monde que tu observes sont partiels.

 

Très amicalement,

Fabien (7)

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Fabien,

 

Il n'y a pas de 'Pouah' qui tienne !

Le 7 est le type de l'ennéagramme que j'aurais aimé être… Enfin !

 

De là à changer de type… Je préfère continuer sur le chemin du 6 que je commence à comprendre et aimer…

 

C'est tout de même bon d'apprendre que cette évolution est possible !

 

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Mon année 2000 aura été riche en compréhension de mon type, elle m'aura apporté la lumière que je recherchais depuis quelque temps et cette expérience avec vous est de loin la plus forte de mon développement personnel.

 

Avec cette nouvelle année, de nouveaux déclics se mettent en place, comme si je m'étais programmée 'en crise' ou en désintégration pour un certain temps, l'année civile venant parachever ce parcours. Je ne réalise que maintenant que chaque période de désintégration avait un sens, celui de me protéger de dangers, celui de me rendre une sécurité et de me recréer un cocon… typique du 6, non ?

 

Je suis contente de vous avoir tous rencontrés à ce moment-là. Vous avez été une splendide chance pour moi. Je me sens bien intégrée maintenant et j'espère bien que l'année 2001 continuera à me porter sur mon chemin, qu'elle m'offrira de nouvelles manières de me renforcer, de me connaître, de m'aimer et (voeux de 6) de me donner le courage de faire ce qui m'a toujours fait peur.

 

J'espère que cette évolution vers l'intégration bénéficiera à tous ceux qui s'intéressent à ce sujet, à tous ceux qui arriveront un jour, par hasard (quoique je ne je croie pas vraiment au hasard), sur ce site formidable, à tous ceux qui cherchent une lumière et un réconfort constructif.

 

Bravo et merci à tous, acteurs, témoins et conseillers de mon chemin, que cette nouvelle année continue à vous porter sur votre beau chemin.

 

Je reste bien évidemment auprès de vous, je continuerai à vous lire avec plaisir et interviendrai sur un autre sujet si la vie m'y amène.

 

A très bientôt,

Tres amicalement.

Audrey-6 aile5

Audrey – E6

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