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Un 7 après le stage Sous-types


Spiegel

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Hello à tous,
Bonjour Fabien et Patricia,

Nous y voilà enfin après tant d'avarice :happy: : mon premier message sur le forum. Simplement je cherchais un motif pour écrire facilement, sans avoir la paresse d'approfondir et de partager.

Les sous-types. Je n'en peux plus d'endurer le sous-type sexuel. Au réveil… Dans le train… Dans la rue… Dans la queue du supermarché…

À la fois. Partout et de façon inopinée et consciente, cette tension qui vient de l'intérieur avec la question sous-jacente associée "Suis-je séduisant ?"

Alors toutes ces méditations, ces pratiques pour être plus proche de moi-même, pour finalement se sentir totalement sous emprise de cela ?

Je me sens ridicule auprès de moi-même sur le coup, nerveux également.
D'autant que je m'en souvienne, j'ai souvent eu une attitude moqueuse ou de mépris à ceux qui recherche toujours l'attention des autres (tâches aveugles/angles morts ?) comme s'ils avaient besoin de ça pour exister.

Ce stage m'a fais prendre conscience que, moi aussi, j'en étais coupable malgré moi. Je présageais d'être X avant le stage mais pourtant, toutes mes lectures ne m'auraient pas permis la prise de conscience, ni la tolérance à avoir (super-stage). :happy:

Lors du dernier stage, Fabien, tu citais un personnage en X++. Je n'agis pas comme ça, mais aujourd'hui je ne sais plus me situer car j'ai sous-estimé la présence de l'instinct sexuel, aidé par l'instinctif réprimé ?

En écrivant, je me rends compte que c'est encore assez frais, que la route sera longue, les échecs au détour du chemin, mais la lumière à l'horizon me permet de rester bienveillant envers moi (enfin je crois).

Bien à vous (tous). :wink:

sxE7w8 mu, C+ S- X-/+

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Tout d'abord, Spiegel, bienvenue sur ce forum et merci pour ce premier partage.

 

"Je n'en peux plus d'endurer le sous-type sexuel."

Ben oui, notre ego est là en permanence… dans toutes ses composantes.

 

"Alors toutes ces méditations, ces pratiques pour être plus proche de moi-même, pour finalement se sentir totalement sous emprise de cela ?"

On ne peut se libérer des mécanismes de son ego que lorsqu'on les a conscientisés et observés. Visiblement, tu as franchi un grand pas sur cette première étape, et donc, comme tu le dis, "la lumière est à l'horizon".

 

"D'autant que je m'en souvienne, j'ai souvent eu une attitude moqueuse ou de mépris à ceux qui recherche toujours l'attention des autres (tâches aveugles/angles morts ?) comme s'ils avaient besoin de ça pour exister."

Souvent, nous trouvons insupportable l'image que les autres nous renvoient de nous-mêmes en miroir. C'est toujours une bonne piste de réflexion de se demander si ce qui nous agace chez les autres n'est pas présent en nous.

 

"Je me sens ridicule auprès de moi-même sur le coup, nerveux également."

"Ce stage m'a fais prendre conscience que, moi aussi, j'en étais coupable malgré moi."

Oh la la, ni reproche ni culpabilité si possible. Notre ego fait du mieux qu'il peut et c'est parfois bien, parfois franchement pas terrible. Nous pouvons l'éduquer comme on éduque un enfant, avec un amour véritable sans agressivité ni complaisance.

 

"Toutes mes lectures ne m'auraient pas permis la prise de conscience,"

C'est un constat que font régulièrement les personnes préférant le centre mental… :tongue:

 

"J'ai sous-estimé la présence de l'instinct sexuel, aidé par l'instinctif réprimé ?"

Je n'ai pas très bien compris cette phrase. Veux-tu dire que l'instinct sexuel a été aidé par la répression de l'instinctif, ou que c'est la répression de l'instinctif qui t'a poussé à sous-estimer la place de l'instinct sexuel ?

 

Très amicalement,

Fabien

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"J'ai sous-estimé la présence de l'instinct sexuel, aidé par l'instinctif réprimé ?"

Je n'ai pas très bien compris cette phrase. Veux-tu dire que l'instinct sexuel a été aidé par la répression de l'instinctif, ou que c'est la répression de l'instinctif qui t'a poussé à sous-estimer la place de l'instinct sexuel ?

Aidé non, il a toujours été là, à agir je crois de façon plus détraquée que je n'aurais pu le penser.

 

Je conçois cette énergie comme une sorte de moteur, pouvant déclencher une pensée, une action, un comportement.

 

Les messages sont trop contradictoires. L'un dit "vas-y, c'est bien ça", l'autre me rappelle que je n'ai pas ce qu'il faut pour assumer (énergie, qualités, etc).

 

Dans la réalité, hors de l'expérience "être amoureux", je suis fatigué par avance à m'imaginer devoir contacter ma partenaire, devoir décrocher alors que on pourrais seulement se textoter, répondre à ses attentes, etc.

Parfois je laisse carrément tomber des relations naissantes par flemme justement de me rendre disponible, d'être là dans ces jeux épuisants, de devoir me demander si ça va marcher ou pas, si ce que je dis est bien ou pas… :happy:

 

En gros, y a-t-il un lien entre le fait d'agir tantôt en faveur de X et, à l'inverse, parfois à l'opposé exact et le centre réprimé ? D'où vient ce déséquilibre ? De mon type seulement, ou d'autre éléments ?

 

Désolé pour la syntaxe,

Merci,

Victorien

sxE7w8 mu, C+ S- X-/+

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Bienvenue Spiegel sur l'Enné-agora !

Merci pour ce premier partage.
 

D'autant que je m'en souvienne, j'ai souvent eu une attitude moqueuse ou de mépris à ceux qui recherche toujours l'attention des autres (tâches aveugles/angles morts ?) comme s'ils avaient besoin de ça pour exister.

Pour ma part, j'ai souvent ressenti un sentiment de supériorité et en même temps je vivais la passion et la fixation du 5, et parfois aussi celle du 4.

Amicalement,
Yves

Yves (E5 alpha, ailes 4 et 6, C- S= X-/+)
"Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction." (Jean Rostand)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,
 

Les messages sont trop contradictoires. L'un dit "vas-y, c'est bien ça", l'autre me rappelle que je n'ai pas ce qu'il faut pour assumer (énergie, qualités, etc).

Cela fait parfaitement sens. Dans ma folle jeunesse, je manifestais du X+ et j'ai pu ressentir ce conflit intérieur entre un instinct sexuel qui veut y aller et un centre instinctif réprimé qui hésite à agir et qui manque d'espérance en l'autre (cf. stage Centres). S'ajoutait la difficulté induite par le domaine et la dichotomie du 7 qui ne voulait surtout pas se prendre un râteau ! J'avais résolu le problème en envoyant des signaux suffisamment clairs et en manipulant mentalement l'autre pour qu'il passe à l'action sans avoir l'impression de prendre un risque.

Cela peut même aller plus loin. Je me souviens d'une stagiaire 7 mu X+ à instinctif réprimé qui lors d'un panel a exprimé que faire l'amour était certes très agréable mais était tellement fatiguant qu'elle avait du mal à s'y résoudre.
 
Très amicalement,
Fabien

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Bonjour tout le monde et bienvenu Spigiel,

Fabien, je connais un homme 7 mu qui vit la même chose que cette stagiaire : "Bien agréable une fois qu'on y est mais bien trop fatigant pour passer à l'acte !" Sa femme 1 alpha le vit très mal. Il est en désintégration depuis des années et rejette la faute sur son exigence à elle. (Ils connaissent tous les deux l'ennéagramme et se sont eux-mêmes typés 7 et 1).

Mon aînée 5 a rompu deux de ses trois relations amoureuses parce que l'autre était trop en demande de présence (physique ou téléphone, textos, etc.) Trop pour elle s'entend. Par exemple, se voir trois fois dans la semaine plutôt que deux. Depuis plus d'un an elle est célibataire et dit qu'une relation amoureuse "consomme bien trop d'énergie" (elle a 19 ans et demi).

À bientôt,
Kayla

E4 α, ailes 5 et 3, C-/=, S-/=, X+/-

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Bonjour à tous,


Les messages sont trop contradictoires. L'un dit "vas-y, c'est bien ça", l'autre me rappelle que je n'ai pas ce qu'il faut pour assumer (énergie, qualités, etc).

Cela fait parfaitement sens. Dans ma folle jeunesse, je manifestais du X+ et j'ai pu ressentir ce conflit intérieur entre un instinct sexuel qui veut y aller et un centre instinctif réprimé qui hésite à agir et qui manque d'espérance en l'autre (cf. stage Essence). Dans mon cas personnel — encore que le 7 est ton type de désintégration et que donc ses mécanismes égotiques te concernent —, s'ajoutait la difficulté induite par le domaine et la dichotomie du 7 qui ne voulait surtout pas se prendre un râteau ! J'avais résolu le problème en envoyant des signaux suffisamment clairs et en manipulant mentalement l'autre pour qu'il passe à l'action sans avoir l'impression de prendre un risque. [...]

Longtemps pendant mon adolescence et au début de ma jeunesse, lorsque je me sentais amoureux, je ne prenais aucune initiative. Je restais en retrait. J’observais à distance. Je ne voulais rien manifester. Je n'envoyais aucun signal. Je rêvassais, seul. Un effet de l’avarice de soi et du détachement du 5, de la répression de mon centre instinctif et du manque d'espérance en moi-même, du domaine et de la dichotomie du 5 et de ma très forte introversion.
 
Inconsciemment j’évitais ainsi la souffrance (désintégration en 7), en l’occurrence j’évitais la peur de manquer de ressources, l’ignorance du bon comportement à adopter, une invasion possible d’émotions imprévues, l’embarras, le ridicule, la honte, la souffrance d’un possible rejet ou pire, la souffrance de l’indifférence.
 
Pour protéger mon idéal de moi-même (éviter de me sentir blessé ou déçu) et entretenir quand même mon sentiment amoureux, mon ego ne connaissait rien d’autre que le refuge dans une rêverie familière et confortable. Il croyait entretenir ce sentiment, soit en revivant une vision en différé, soit en imaginant, en fantasmant.
 
Au fond de ma rêverie romantique sourdait une mélancolie douce-amère. Douce, car j’aimais. Amère, car cette mélancolie drainait l’envie (aile 4) : j'enviais mes camarades moins timides. Pour entrer en relation, il me manquait le courage d’une aile 6 et la force d’action du centre instinctif. Certes une force en moi aspirait à surmonter ma pusillanimité, mais mon ego tenait à me protéger à sa façon.
 
Amicalement,
Yves

Yves (E5 alpha, ailes 4 et 6, C- S= X-/+)
"Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction." (Jean Rostand)

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Bonjours à vous, Fabien, Kayla, Yves,

@Fabien :

 

En arrivant au passage sur ta peur du râteau, j'ai éclaté de rire seul dans ma chambre. Tant cela fait sens, se prendre un râteau ! C'est comme si je sentais que j'allais tomber et que je résistais pour ne surtout pas perdre ce précieux équilibre. Tu parles de dichotomie. Dis m'en plus, je t'en prie. La dichotomie s'applique à quoi ?

S'ajoute à cela ce que je ressens comme éviter la souffrance, et simplement éviter une certaine honte, et tout ça se manifeste parfois par une forte émotion intérieure, le sang froid vire au chaud rien qu'avec le contact visuel à ce moment le plus simple, et de suivre la voie de l'ego et de se détacher "refroidis le sang".

Fabien, je sais que, pendant des moments où je me sens "en conscience", mes appréhensions habituelles n'apparaissent plus ou sont moins prégnantes.

Sinon actuellement, en maintenant une respiration ventrale, ça peut le faire, mais ça ne joue pas sur la problématique générale, la façon de considérer la chose. C'est de ça que je préférerais être affranchi de façon durable.

@Kayla :

L'histoire de ton aînée fait sens pour moi (son âge est proche du mien également), à une exception. En éprouvant le sentiment amoureux de l'ego donc, mon centre instinctif jouait sa partition, et je n'étais plus tellement sous le "le centre réprimé contrôle silencieusement votre personnalité" de je ne sais plus qui…

"Une relation amoureuse consomme bien trop d'énergie" fût une devise durant un an après la rupture, et j'avais un magnifique tonus.

@Yves :

 

Merci à toi. Moi, dans mes jeunes années, plutôt que décrire un process, j'attendais qu'elles viennent à moi sans prendre de risque mais, à la période collège, je n'étais pas intéressé dans la durée.

 

Je ne me souviens pas assez clairement de la maternelle, mais je sais qu'en CP et CE1, "j'aimais" une fille et d'ailleurs je me rappelle à l'instant de son nom complet. Déjà à cette période, je n'aurais pu encaisser la souffrance et l'état liée à une non réceptivité ou acceptation de mes sentiments, pourtant j'avais une bonne relation avec la fille en question.

 

PS : Yves, quelle équipe supportes-tu ? PSG ? J'ai lu quelques-uns (beaucoup ?) de tes posts. Je supportes le PSG et je trouve le mélange sport ou plutôt foot-ennéagramme passionnant à souhait.

Amicalement,
Spiegel

sxE7w8 mu, C+ S- X-/+

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

"Tu parles de dichotomie. Dis m'en plus, je t'en prie. La dichotomie s'applique à quoi ?"

Chaque ennéatype a un domaine de préoccupation qui l'amène à osciller entre deux états. Le sujet est un peu trop complexe pour que je le détaille ici, et comme le lien dans mon message l'indiquait, nous traitons ce sujet dans le stage Ailes. :tongue:

 

"S'ajoute à cela ce que je ressens comme éviter la souffrance, et simplement éviter une certaine honte."

Ce sont deux chose différentes. L'évitement de la souffrance fait partie de l'ennéatype 7. La honte, elle, est l'activation du vMème ROUGE (cf. stage SD), ce qui est possible pour chaque ennéatype.

 

"C'est de ça que je préférerais être affranchi de façon durable."

Il s'agit d'identifier les transes qui génèrent cet état et de les déstructurer, ce que tu apprendras à faire dans le stage Éveil auquel tu es inscrit.

 

Très amicalement,

Fabien

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