Institut Français de

l’ennéagramme

À quoi sert tout le reste...

Aller au contenu

Couple 1 alpha et 2 mu


Christine

Messages recommandés

Bonjour,

Bonne année à tous pour commencer. :kiss2:

Dans quelques jours, j'arrive à Paris pour assister à un stage de 2 jours… Devinez où ?

Je suis bien sûre toute contente :happy: et en même temps, je suis déjà en train de penser (avec un pincement au cœur) à mon mari (2 mu) qui va, au cours des prochains mois, me rappeler régulièrement que c'est grâce à lui que je peux aller à ce stage… Mon stage précédent remonte à juin 2014 (le stage Connexions qui durent 4 jours au lieu de 2) et en décembre dernier, j'entendais encore des commentaires à propos de l'aide fournie en s'occupant de nos deux enfants.

Je suppose qu'il est train de me parler indirectement de ses besoins et j'ai vraiment du mal à le décoder. J'arrive à le comprendre en théorie, grâce à l'éclairage que m'offre l'ennéagramme de son profil, mais j'ai du mal dans la pratique. Comme mon propre type est orienté vers l'intérieur, je suppose que j'attends qu'il m'oriente en me parlant de lui comme je le ferai moi-même, et en plus, de cette manière, je serais sûre de bien faire !!!

Comme il ne fait pas de développement personnel, c'est à moi de m'adapter en travaillant sur moi-même. Le fait que je raconte aujourd'hui cette anecdote est, j'espère, le signe que je commence à accepter certains de mes mécanismes, notamment l'activation du pôle insensible de ma personnalité qui rend difficile les relations avec ceux qui me tiennent le plus à cœur et qui sont les plus importants dans ma vie. Je ne sais pas si je suis aussi capable à ce jour d'accepter complètement une certaine imperfection dans les relations mais je sens le besoin de le faire. Affaire à suivre et à continuer à observer dans les moments où mon mari me rappelle son aide.

Très amicalement,
Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

"Dans quelques jours, j'arrive à Paris pour assister à un stage de 2 jours… Devinez où ?"
Ça fera grand plaisir de te revoir, Christine.

 

"Je suppose qu'il est train de me parler indirectement de ses besoins et j'ai vraiment du mal à le décoder."

Il est effectivement certain qu'il te parle de ses besoins. Même s'il en a certainement qui lui sont propres, ses besoins sont certainement en partie ceux du 2 : amour, reconnaissance, valorisation permettant de conforter son sens de l'identité. Quand un 2 a cette attitude, c'est qu'il est en manque.

 

"Je suppose que j'attends qu'il m'oriente en me parlant de lui comme je le ferai moi-même, et en plus, de cette manière, je serais sûre de bien faire !!!"

Oui, ce serait bien pratique, mais sa compulsion l'en empêche. Avec un 2, il faut une boule de cristal…

 

La question est donc de savoir comment tu lui manifestes ton amour et ton appréciation pour son soutien. Indirectement par des actions ou directement ? De manière non verbale ou verbale ? En privé ou en public ? Ensuite, tu peux essayer autre chose.

 

"Comme il ne fait pas de développement personnel, c'est à moi de m'adapter en travaillant sur moi-même."

Je suis réservé par rapport à cette phrase.

 

Puisque tu fais du développement personnel, tu peux probablement plus facilement t'adapter que lui.

 

Cependant, vous êtes coresponsables de votre couple, et ton mari ne peut pas être exonéré de sa part de travail dans sa construction et son maintien. De plus, en prenant la responsabilité uniquement sur toi, il y a un risque d'orgueil et de dédain — développerais-tu une aile 2 à son contact ? — qui serait négatifs pour toi et contreproductifs pour votre relation.

 

Très amicalement,
Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,
 
Oui, je développe bien une aile 2 à son contact. Juste après avoir lu ton message, j'ai bien fait attention à la manière dont je parle et pour le coup, il y a souvent du dédain. Depuis je fais plus attention aux messages que j'envoie, notamment dans la manifestation de mon amour et soutien (en prenant en compte tes questions, Fabien). Pour l'orgueil, je vois bien le risque pour moi en perdant encore plus de lucidité par rapport à la réalité. Bon, ben finalement, l'aile secondaire 2 est confirmé ; je ne me rendais pas vraiment bien compte des implications quand j'avais initié ce thème dans une autre conversation
 
Très amicalement,
Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,
 
"La question est donc de savoir comment tu lui manifestes ton amour et ton appréciation pour son soutien. Indirectement par des actions ou directement ? De manière non verbale ou verbale ? En privé ou en public ?"
Je partage avec vous mes réflexions. Alors, je montre en général mon amour :

  • Indirectement par des actions. De mon côté, je suis à fond dans mon centre préféré. De son côté, c'est quelque chose qu'il appréciait bien mais depuis que nous avons des enfants, il estime que je ne lui montre pas assez. Je ne pense pas avoir vraiment changée sur ce point mais il se plaint que j'accorde trop d'attention aux enfants et pas assez pour lui. Il aime bien parler de la "grande" place qu'il occupe au sein de sa famille (ils sont 10 frères et sœurs) alors je crois qu'il a du mal à faire de la place aux autres, même s'il s'agit de ces propres enfants.
  • Avec du non-verbal. De mon côté je donne plus d'importance aux gestes, je suis toujours dans le centre instinctif préféré et d'ailleurs, je pense ne pouvoir être aimée que si je fais. De son côté, les mots sont importants. Quand je m'oblige à verbaliser mon amour, il ne me répond pas à ce que je dis. Une fois quand j'étais en stage à Paris, je lui ai dit intentionnellement "Je t'aime" et il m'a répondu qu'il était en train de faire le ménage (= regarde ce que je fais pour toi et combien je t'aide).
  • En privé. Je suis gênée par les manifestations en public alors que je me rends compte que c'est important pour lui en terme d'image.

 Je montre mon appréciation pour son soutien :

  • Indirectement par des actions. Je considère son aide comme normale !!! Je lui rends par des actions ; de mon côté je suis dans la réciprocité.
  • Avec du non-verbal quand les choses vont bien et avec du verbal, quand mon radar de 1 perçoit un truc qui cloche (par exemple quand il y a une trop grosse incohérence entre son verbal et son action).
  • En privé. De mon côté, faire une démonstration en public rejoint une certaine forme d'orgueil que je cherche à éviter. De même que la manifestation de son orgueil me met souvent mal à l'aise. En famille, mon père 8 aime bien taper dedans et mettre à mal son orgueil ; mon mari en garde d'ailleurs une "grande blessure" (dixit).

Dans notre couple, je consacre beaucoup d'énergie à faire et j'ai vraiment du mal à donner de l'appréciation qui servirait à le conforter dans sa quête d'identité. L'orgueil fait qu'il n'a besoin de rien, que mes actions paraissent parfois inutiles, et de mon côté j'ai besoin de reconnaissance extérieure, savoir que je fais bien pour nourrir mon centre émotionnel.

Je suis en train de faire autrement. Je reviendrais témoigner plus tard en fonction de mes nouvelles observations-analyses.
 
Très amicalement,
Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

"Indirectement par des actions."

C'est évidemment normal, Christine, que tu utilises ce canal puisque l'instinctif est ton centre préféré. Après tout, Pierre Reverdy ne disait-il pas qu'il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. Cependant, dans la réalité, certains ne peuvent se contenter des preuves d'amour !

 

"Une fois quand j'étais en stage à Paris, je lui ai dit intentionnellement "Je t'aime" et il m'a répondu qu'il était en train de faire le ménage (= regarde ce que je fais pour toi et combien je t'aide)."

Étant d'ennéatype 2, ton mari est un peu dans la même problématique ; il fait pour montrer son amour parce qu'il ne croit pas pouvoir être aimé sinon. Ajoutons qu'il est un homme et que, culturellement, les hommes ont souvent plus de difficultés que les femmes à dire leurs sentiments.

 

Quand donc il te répond qu'il fait le ménage — alors que de variante mu, il réprime l'instinctif —, cela veut dire : "Moi aussi, je t'aime."

 

"L'orgueil fait qu'il n'a besoin de rien, que mes actions paraissent parfois inutiles."

Eh oui, il s'agit de tenir compte de sa compulsion :

  • Ce qui serait le plus utile à son intégration : lui dire ton amour dans des moments où il ne t'aide pas ;
  • Ce qui ferait plaisir à son ego : dire à d'autres devant lui combien son amour et son soutien te sont précieux.

À toi de voir ce que tu peux faire dans cette direction et de trouver le dosage.

 

"De mon côté j'ai besoin de reconnaissance extérieure, savoir que je fais bien pour nourrir mon centre émotionnel."

Le lui as-tu dit et expliqué ?

 

Très amicalement,

Fabien

 

P.-S. : nombre de personnes ne savent pas recevoir un compliment ou un mot d'amour tout simplement parce qu'ils ne savent pas comment y répondre. Il y a une stratégie simple pour contourner cette difficulté : cf. fichier joint.

Compliment.pdf

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,

"Quand donc il te répond qu'il fait le ménage — alors que de variante mu, il réprime l'instinctif —, cela veut dire : “Moi aussi, je t'aime.”"
Oui, il active son centre réprimé par amour. Je le sais bien et je l'oublie pourtant à chaque fois.

 

Je me prends trop pour modèle de référence (= tournée vers l'intérieur) et j'ai du mal à accepter que les autres ont un fonctionnement différent du mien et que leur fonctionnement est aussi valable que le mien.

"Eh oui, il s'agit de tenir compte de sa compulsion."
En tout cas, c'est beau d'observer que lorsque je tiens compte de sa compulsion quand je parle avec lui, la relation devient tout de suite plus sereine et la communication plus fluide. Ce n'est pas toujours évident, et ça demande vraiment un effort de volonté pour maîtriser mon propre ego et mes automatismes.

"Ce qui serait le plus utile à son intégration : lui dire ton amour dans des moments où il ne t'aide pas."
Oui, j'ai déjà commencé à le faire de façon plus régulière.
 
"Ce qui ferait plaisir à son ego : dire à d'autres devant lui combien son amour et son soutien te sont précieux."
C'est plus compliqué pour moi… Je vais essayer au cours de la semaine et je vous raconte (je dis ça pour m'engager publiquement à le faire sinon y a un risque d'oubli de ma part).

"Le lui as-tu dit et expliqué ?"
 Je pense que oui mais j'ai un doute. Il se peut que mon message soit biaisé à cause de la formation réactionnelle. Je ferai plus attention la prochaine fois.

Merci Fabien pour la stratégie. C'est une fiche de quel stage ? :wink:

Très amicalement,
Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

"Oui, il active son centre réprimé par amour. Je le sais bien et je l'oublie pourtant à chaque fois."
 Activer notre centre réprimé nécessite un gros effort que nous surestimons parfois (c'est du vécu ! :rofl:). Nous sommes donc d'autant plus désappointés de l'absence de reconnaissance du bénéficiaire.

 

"Merci Fabien pour la stratégie. C'est une fiche de quel stage ?"
Ce document date de l'époque où Patricia et moi faisions des cours de communication qui n'étaient pas en relation avec l'ennéagramme. Nous y traitions, entre autres, de la gestion des appréciations : savoir recevoir une critique, savoir recevoir un compliment, émettre des feedbacks plutôt que des critiques, émettre des compliments. La fiche jointe à mon message précédent correspond au dernier point. La méthode est extrêmement simple mais marche remarquablement face aux gens — et ils sont nombreux — qui sont gênés quand on les complimente.

 

Très amicalement,
Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,

"Activer notre centre réprimé nécessite un gros effort que nous surestimons parfois (c'est du vécu !  :rofl:). Nous sommes donc d'autant plus désappointés de l'absence de reconnaissance du bénéficiaire."
Je ressens de l'ambivalence face à l'attitude de mon mari. C'est sans doute cela qui active le pôle insensible de ma personnalité et m'empêche de montrer de la reconnaissance. Selon les circonstances, il va activer son centre réprimé ou il va attendre que j'active le mien à sa place. Je pense qu'il  y a une problématique due au fait que son centre réprimé soit aussi mon centre préféré.

J'ai repensé au triangle de Karpman et aux positions que j'occupe. À ce propos, je relisais la discussion sur les types et le triangle de Karpman et je me retrouve beaucoup dans ce que racontait Jérôme. J'occupe facilement la position victime ; j'ai du mal à satisfaire mes besoins et cela crée un sentiment d'impuissance. Alors quand je perçois quelque chose qui cloche dans l'attitude de mon mari, je passe sur la position persécuteur qui peut être :

  • soit agressive : par de la colère. À ce propos, je suis toujours étonnée quand mon mari me fait remarquer ce trait de ma personnalité. Je n'en ai pas vraiment conscience. J'ai beau me dire qu'il exagère mais quand je lis la description de mon ennéatype, je me rends à l'évidence qu'il n' a pas tout faux !!!
  • soit passive : je ne me montre insensible à son besoin et ne lui donne pas la reconnaissance qu'il attend.

Par ailleurs, si j'occupe la position sauveur, il perd sa position préférée et passe en position persécuteur et là, j'active ma compulsion et puis ma passion de colère.Par ailleurs, est-ce lié à l'influence d'une aile 2 mais je me sens à l'aise dans la position de sauveur. Je peux :

  • faire pour les autres ou plus exactement faire à place de l'autre. Je suis en train de me rendre compte que cela me fatigue beaucoup plus que quand j'utilise mon centre instinctif vers l'intérieur. Et la fatigue me frustre et alimente le sentiment d'impuissance.
  • combler le vide de la non-satisfaction des besoins : je m'occupe pour combler les besoins de ma famille. C'est sûrement en lien avec l'idéal que je me fais de mon rôle de femme et de mère. Et en même temps, je ne m'interroge pas sur cet idéal pour évaluer s'il correspond avec ce que j'ai besoin et ce qui est important pour moi.

Du côté de mon mari, il prendra plus facilement la position de sauveur de par son ennéatype, et j'ai bien l'impression que parfois on rentre un peu en compétition, notamment avec les enfants. Pour les deux autres positions, ce qu'écrivait Odile (dans “Les types et le triangle de Karpman”) me semble aussi adapté à mon mari :

  • Victime : lorsque je ne devine pas ces besoins, position qui m'agace car ça dérive sur de la manipulation émotionnelle.
  • Persécuteur : dédain pour ce que je fais ou colère (il a une aile 1). Une fois passée la colère, il oublie alors que moi je ressasse ce qu'il m'a dit…

Quand mon mari et moi rentrons dans ce triangle, la communication se dégrade vite en levant un mur d'incompréhension entre nous. Hier soir, nous avons eu une conversation. Je voulais lui parler de quelque chose qui m'avait déplu et heureusement que j'ai pris le temps de lui dire des mots qu'il voulait entendre (c'est lui qui me l'a confirmé). Son ego était plus serein, et j'ai pu transmettre mon message. J'étais contente de sortir du triangle sur ce coup. En fait, j'ai pratiqué de la patience (je viens juste de m'en rendre compte) : prendre le temps, respect du rythme de l'autre…

Très amicalement,
Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

"Je pense qu'il  y a une problématique due au fait que son centre réprimé soit aussi mon centre préféré."
Patricia et moi sommes dans la même situation, même si ce ne sont pas les mêmes centres qui sont concernés. Nous ne considérons pas cela comme un problème, mais comme une ressource et une chance. Chacun complète et aide l'autre, un peu comme dans la fable de Florian L'aveugle et le paralytique :

 

Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère ;
Le bien que l'on fait à son frère
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.

[…] À nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire :
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide :
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ;
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez.
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi
,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi.

 

Nous fonctionnons ainsi depuis le début de notre couple, bien avant de connaître l'ennéagramme. Bien sûr, il y a des moments d'agacement ou même de colère, mais cela reste vraiment marginal. La raison en est peut-être dans le passage que j'ai mis en gras. C'est lui qui nous évite de rentrer dans le triangle de Karpman : entre nous, il n'y a pas de victime et pas de sauveteur.

 

"J'ai repensé au triangle de Karpman et aux positions que j'occupe."

Se promener sur le triangle dramatique est douloureux. Alors pourquoi le faisons-nous ? Parce qu'il y a des bénéfices cachés, psychologiques, sociaux ou autres. Il s'agit d'identifier ces bénéfices, de renoncer à ceux qui sont malsains et de trouver le moyen d'obtenir autrement les autres.

 

"Hier soir, nous avons eu une conversation. Je voulais lui parler de quelque chose qui m'avait déplu et heureusement que j'ai pris le temps de lui dire des mots qu'il voulait entendre (c'est lui qui me l'a confirmé). Son ego était plus serein, et j'ai pu transmettre mon message. J'étais contente de sortir du triangle sur ce coup. En fait, j'ai pratiqué de la patience (je viens juste de m'en rendre compte) : prendre le temps, respect du rythme de l'autre…"

:thumb_up: L'essence est contagieuse…

 

Très amicalement,
Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,

J’avais oublié cette belle fable de Florian. Je l’avais passée à la trappe. Un effet du retrait-avarice de mon ego, de son manque d’espérance, de sa négation de mes ressources et de son scepticisme.

Aujourd’hui je vois dans cette fable une harmonie des centres, de l’amour réciproque, de la confiance et de l’espérance, en soi et dans l'autre.

Amicalement,
Yves

P.S. : quelle belle implication, Christine. En même temps que la patience, as-tu vécu l’idée supérieure de ton ennéatype ?

Yves (E5 alpha, ailes 4 et 6, C- S= X-/+)
"Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction." (Jean Rostand)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 weeks later...

Bonjour à tous,

Merci Fabien pour ce partage avec des exemples personnels.
 
Yves, j'étais confuse suite à ta question car je n'ai pas eu conscience d'être connectée à l'essence. C'est seulement en rédigeant mon message que je me suis rendue compte que ce je décrivais était tout simplement de la patience. Je l'ai écrit pour m'en souvenir. Je n'étais pas complètement satisfaite (mon ego en aurait voulu plus d'un coup) mais je m'en suis contentée de ce qu'il avait, étant donnée les circonstances du moment.
 

Je pense qu'il  y a une problématique due au fait que son centre réprimé soit aussi mon centre préféré.

En me relisant, je trouve qu'il y avait un déni de responsabilité dans ma formulation. J'ai simplement du mal à tolérer un fonctionnement différent du mien et je pense que l'action est la meilleure solution. C'était une critique dans le fond.
 

Se promener sur le triangle dramatique est douloureux. Alors pourquoi le faisons-nous ? Parce qu'il y a des bénéfices cachés, psychologiques, sociaux ou autres. Il s'agit d'identifier ces bénéfices, de renoncer à ceux qui sont malsains et de trouver le moyen d'obtenir autrement les autres.

En rentrant dans le triangle, j'attire l'attention de l'autre et je cherche à satisfaire mes besoins ; ça me rappelle un peu la manipulation du 2 (j'ai fait ça pour toi, et en échange, donne-moi ce dont j'ai besoin). Par ailleurs, je n'ai pas honte d'exprimer ma colère et elle devient légitime ; dans ce cas, mon ego est satisfait… pour un moment.

J'ai découvert que je peux le satisfaire de façon plus saine simplement en me donnant l'autorisation d'avoir des besoins, de les formuler aux autres et aussi en satisfaisant moi-même ces besoins.
 

"Ce qui ferait plaisir à son ego : dire à d'autres devant lui combien son amour et son soutien te sont précieux."
C'est plus compliqué pour moi… Je vais essayer au cours de la semaine et je vous raconte (je dis ça pour m'engager publiquement à le faire sinon y a un risque d'oubli de ma part).

J'ai mis plus d'un mois pour faire un compliment public ! Je ne savais pas comment faire… et puis d'un coup je me suis inspirée de ce que je voyais sur Facebook. Je l'ai donc remercié en public, et il était bien content de lire les commentaires qui ont suivi. C'est un début.

Très amicalement,
Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

"J'ai simplement du mal à tolérer un fonctionnement différent du mien et je pense que l'action est la meilleure solution. C'était une critique dans le fond."
Ah, alors exercice ! Trouve neuf moments dans ta vie où tu as utilisé le centre instinctif et où tu aurais mieux fait d'utiliser un des deux autres.
 
Si c'est trop difficile, commence par trouver neuf moments où quelqu'un que tu connais a utilisé le centre émotionnel et/ou le centre mental prioritairement à l'instinctif… et a bien eu raison de procéder ainsi.
 
"J'ai découvert que je peux le satisfaire de façon plus saine simplement en me donnant l'autorisation d'avoir des besoins, de les formuler aux autres et aussi en satisfaisant moi-même ces besoins."

Attention de garder un équilibre entre ta propre satisfaction de tes besoins et leur satisfaction par d'autres : c'est le piège de l'orgueil de l'aile 2 pour un 1.
 
"Je l'ai donc remercié en public, et il était bien content de lire les commentaires qui ont suivi. C'est un début."
C'est un beau début.

Très amicalement,
Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,

Attention de garder un équilibre entre ta propre satisfaction de tes besoins et leur satisfaction par d'autres : c'est le piège de l'orgueil de l'aile 2 pour un 1."
Oups, je fais de la confusion en lisant les mots attention et piège. Je reprends mes notes de stage pour sortir de cette transe, puis je reviens sur la définition de l'approche fonctionnelle de l'aile 2. Mon attention se porte alors sur la définition de l'orgueil puis celle de liberté. Et je me rends compte à quel point la peur du jugement et de la critique alimente l'orgueil.

Les mots attention et piège m'ont donc mises en état alerte et d'anxiété qui a conduit à la confusion. En m'autorisant à ressentir la confusion, je m'affranchis de cette peur.

C'est curieux à analyser car vendredi dernier, j'ai vécu un conflit avec une amie. J'étais vraiment satisfaite de la manière dont je gérais la situation, et puis le sentiment était trop fort et j'ai senti que mon ego cherchait à récuperer le truc. Je n'avais pas ou ne voulais pas identifier l'orgueil et profitais de ce sentiment de fierté jusqu'à ce que la confusion s'active en lisant le dernier message de Fabien. À partir de ce moment, j'étais obsédée par l'idée d'avoir mal fait quelque chose et de corriger alors que l'orgueil m'empêchait d'être lucide sur la situation et je n'avais pas conscience de ma peur sous-jacente.

Je suis soulagée de mettre de la lumière sur ce mécanisme et je vais observer comment il peut se manifester en couple.

Très amicalement,
Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,

Je suis contente de pouvoir prendre à nouveau un peu de temps ce soir pour participer au forum.

Christine, peux-tu en dire un peu plus sur "je me rends compte à quel point la peur du jugement et de la critique alimente l'orgueil" ? Je ne comprends pas très bien. Si je connais bien cette peur du jugement, je n'arrive pas à voir en quoi elle pourrait alimenter l'orgueil.

 

Pour moi, la peur du jugement (des autres) me tétanise. En fait, je pense que, derrière cette peur du jugement des autres, se cache mon propre jugement, et Dieu sait s'il est puissant.

Amicalement
Isabelle

Isabelle (E1 alpha, C++ S-/= X+, aile 2)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Isabelle,

"Peux-tu en dire un peu plus sur ‘je me rends compte à quel point la peur du jugement et de la critique alimente l'orgueil’ ? Je ne comprends pas très bien. Si je connais bien cette peur du jugement, je n'arrive pas à voir en quoi elle pourrait alimenter l'orgueil."
Je vais reformuler ce que je voulais dire. Ces derniers temps, je vis plus souvent la passion secondaire d'orgueil. Elle me réconforte temporairement car je me sens bien, sûre de moi, et j'aime cette image que je projette. Quand j'ai observé que ce ressenti était trop intense et que mon ego commençait à récupérer ce sentiment de bien-être, j'ai commencé à gratter et je me suis rendue compte à quel point la peur du jugement d’autrui était forte. Je ne pensais pas être aussi dépendante du regard des autres.

Cette peur me conditionne et influence ma communication en couple, notamment dans la manière de témoigner mon amour et de donner de l'attention.

Très amicalement,
Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,

Merci Christine pour ta réponse. Tu as pu observer l'impact du regard des autres sur toi et comment tu avais besoin de t'en protéger ; ton ego t'a alors fait croire qu'en mettant une couche d'orgueil, tu te sentais protégée ?

 

Est-ce que tu sens aussi que dans la peur du regard des autres, il y aurait d'abord un jugement de toi-même ? Pour ma part, c'est un fonctionnement que j'ai observé chez moi. L'avoir découvert m'a permis de faire un pas de plus dans l'acceptation de moi-même et de mettre beaucoup plus d'indulgence à mon égard.
 
Pour la communication dans le couple, dans la manière de témoigner ton amour, peux-tu donner un exemple ?

Amicalement,
Isabelle

Isabelle (E1 alpha, C++ S-/= X+, aile 2)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...