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Douter et hésiter


Nic

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Bonjour,

Je fais là, en reprenant le clavier ici, ce que je ne ferais pas spontanément… prendre le risque de revenir. J'étais comme à un carrefour ; rester dans ce retrait que j'ai eu besoin de prendre et donc me retirer de ces réflexions, tout en continuant à lire et observer les autres ou revenir partager - essayer - ce que j'ai observé de moi dans mes réactions aux évènements sur le panneau depuis près de deux semaines.

Je comprends que tu suggères, Fabien, dans ton message général de ce matin, qu'il est intéressant de profiter des circonstances soudaines qui nous déstabilisent pour une observation de soi toute privilégiée… Je suis tout-à-fait d'accord et c'est ce que j'essaie de faire depuis deux semaines. Il est difficile d'être honnête avec soi dans ces moments-là. Et c'est la première hésitation ; voir ou ne pas voir… Je constate pour ma part que, oui, sous sress, la peur s'empare de moi, c'est évident, peur d'être "à côté de la coche"… Et j'ai vu aussi que cette peur a ses côtés ombre et ses côtés lumière. Mais j'ai vu surtout, tellement clairement, comment le doute s'insinue d'abord en moi, style : "Wow… quelque chose ne va pas…" Et, oui, c'est la confusion, la bascule dans l'émotif et la projection… puis l'hésitation. Que faire ??? Et, chez-moi, c'est immédiatement et automatiquement le retrait… Prendre de la distance. Incapable de m'en empêcher d'abord… Ensuite, plus volontairement, pour retrouver le calme et la possibilité de réfléchir… Mais, ensuite, c'est cette hésitation… qui ne s'en va pas. Le plus facile pour moi, le plus naturel, tout en éprouvant un sentiment de perte, ce serait de ne pas sortir de ce retrait… en faire une solution. Et, là, c'est le melting pot qui recommence : Pour éviter quoi ??? De me montrer telle que je suis, d'oser être authentique et d'abord fidèle à moi ? D'être alors vulnérable ? Etre rejetée ? Je cherche et je reviens à cette désagréable impression d'être de tous les signes… Confusion…

Nicole

Nicole – E6

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Bonjour Nicole,

 

 

Je comprends en partie ce que tu peux vivre lorsque tu parles de doute, d'hésitation et le "malaise" que l'on peut ressentir lorsqu'on vit dans la confusion. Mon expérience me révèle qui si l'on apprend à vivre "avec" ce malaise, celui-ci s'estompe et l'étape qui suit est révélatrice, enrichissante et paisible.

 

Plusieurs ici ont été témoin du début de mon cheminement dans la confusion… et plusieurs aussi ont répondu à mon "appel à l'aide". Les réponses que j'ai reçues ainsi que d'autres conversations sur ce site ont été, pour moi, très profitables. C'est pourquoi, je viens te partager un bout de ce cheminement.

 

Moi aussi, au tout début, j'avais l'impression de me retrouver dans presque tous les types. Et j'étais tellement mal… tellement mal de ne pas savoir, de ne pas être capable "de me brancher". On m'a parlé d'auto-observation, j'ai essayé, je m'observais et ce que je voyais était terrible. Je n'avais pas seulement "l'impression" d'avoir tous les défauts de tous les types… mais, pour moi, "j'avais" les défauts de tous les types, je les "vivais à l'intérieur comme à l'extérieur". C'était devenu une folie. Pour moi, la découverte et l'application de l'ennéagramme me rendaient "folle"… folle parce que je vivais intensément et consciemment dans le doute, dans le brouillard, dans l'insécurité, dans la peur (…) et en plus, j'avais tous les défauts. J'avais perdu ma paix. Assurément, j'avais perdu ma lucidité. (Je devais en grande partie pratiquer de l'autocritique et non de l'auto-observation).

 

Nicole, tu dis, qu'en "période de stress", tu te réfugies dans le retrait et bien moi, en période de stress, je ressemble à une vraie toupie qui tourne sans cesse. Je consulte les livres, mon conjoint, mes amies, mes parents, et j'en passe. Je cherche des réponses, des confirmations qui m'apporteront un peu de sécurité (…) bref, un peu de paix. J'avais auparavant plus foi aux réponses des autres qu'aux miennes. Si l'on m'apportait des réponses semblables aux miennes, alors là, j'avais ENFIN "LA CERTITUDE", mais si, par malheur, leurs réponses différaient des miennes, alors ma consultation auprès de d'autres personnes se poursuivait. Et pendant ce temps, impossible de faire autre chose…! Je devenais "obsédée" par mon problème qui me faisait vivre l'insécurité, la peur (…) la folie, quoi !

 

Malgré tout, j'ai continué à m'observer et je continue encore (sans me critiquer)… et je peux te dire que je constate que la confiance en moi grandit de plus en plus. Quand la panique semble vouloir s'emparer de moi, je vis "avec", je la laisse venir à moi. Je ne la fuis plus, j'évite de tomber dans "l'action de la consultation auprès de mon entourage"… Je décide par moi-même, je me fais confiance car je sais maintenant que lorsque mon esprit est calme, mon jugement est bon. Et mon esprit devient calme que lorsque j'affronte cette peur qui cherche à m'envahir…

 

Vois-tu Nicole, j'ai essayé "d'apprivoiser" ma peur, je l'ai laissée entrer en moi, j'ai voulu la regarder, juste la regarder sans savoir ce que je ferais avec (et je peux te dire que j'en tremblais intérieurement tellement j'avais peur) et tout d'un coup, je me suis rendu compte que cette peur avait disparue… elle n'était plus présente, donc plus paralysante, et je n'avais pas fui… c'est elle qui était partie… d'elle-même.

 

Voilà Nicole, je crois qu'il faut OSER aller jusqu'au bout… sans fuir. Ca n'en vaut vraiment pas le coût. Fuir la peur (quelle qu'elle soit et peu importe le moyen - que ce soit par le retrait ou l'action), fait plus de ravage que de l'affronter (aussi pénible que cela puisse paraître).

 

Nicole, je t'écris spontanément et je constate comment ceci peut être libérateur… Merci.

 

Blanche

Blanche (E6 mu, sous-type force/beauté)

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D'abord merci, Blanche, de ta réponse. Et de sa spontanéité. Mon objectif, en osant ce message, était d'abord, simplement, de revenir sur ce Forum… Ensuite de dire… le plus justement possible ce que j'avais, de fait, accepté de voir en moi, non sans peine mais sans me charger, par ailleurs.

Je ne fais plus cela, me taper dessus… Lorsque j'ai tendance à le faire ; je m'en aperçois et je cesse.

Tu me parles de ta quête d'équilibre. Je tiens à te dire que, au début de mon implication ici, j'avais lu ton cheminement… comme celui de plusieurs autres. Je sais donc ce que tu as connu ici de tâtonnements… J'ai apprécié la sincérité très évidente de ta recherche et ta détermination.

Tu sais, la confusion dont je parle ici, elle concerne ce que j'ai observé du processus en moi qui m'a mis en contact avec des émotions si variées… Je me suis contentée de les éprouver, moi aussi en tremblant comme une feuille et de les d'observer. C'est autour d'elles que mon questionnement autour des types est revenu. Car je crois sans plus tellement d'hésitation que je suis un 6. C'est "le bord que je prends sous stress", en réaction à toutes ces émotions, après la peur et le phase de retrait, qui me semble moins clair…

 

Quant à la peur - je ne ferai que l'effleurer ici mais j'aimerais qu'on en reparle sur l'autre fil - j'ai dit ailleurs qu'elle ne me fait plus peur et c'est vrai. Elle est là, c'est tout… Moi aussi, je l'accueille, je la nomme et je l'observe. Et, c'est vrai, elle se calme. Ça me permet un recul moins négatif et le choix… comme celui de revenir ici ; dépasser l'hésitation qui vient du doute. Je ne suis pas restée prisonnière de mon retrait comme si souvent dans ma vie… Le pas difficile, cependant, c'est d'accepter alors que les décisions ou les choix puissent ne pas être nécessairement ce qu'on voudrait qu'ils soient. Renoncer à la sécurité et au contrôle, à la sécurité que donne le contrôle…

Mais je vois beaucoup plus clair, Blanche.

Même petites et d'allure anodines, les crises ont du bon,

Merci.

Nicole

Nicole – E6

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Bonjour Nicole,

 

Première question par rapport à ton texte : "C'est le bord que je prends sous stress", en réaction à toutes ces émotions, après la peur et la phase de retrait qui me semble moins clair…"

- Que se passe-t-il pendant ta phase de retrait ? Comment vis-tu ce retrait ?

 

Deuxième point : "Le pas difficile, cependant, c'est d'accepter alors que les décisions ou les choix puissent ne pas être nécessairement ce qu'on voudrait qu'ils soient. Renoncer à la sécurité et au contrôle, à la sécurité que donne le contrôle…"

- Nicole, c'est vrai que c'est difficile de renoncer au contrôle, mais renoncer au contrôle ne veut pas dire nécessairement renoncer à la sécurité Peut-on vraiment penser qu'en exerçant le contrôle, les choses et les autres ne changeront pas ? Et peut-être que sous le contrôle se cache la peur ?

 

- J'ai déjà cru moi aussi que le contrôle m'assurerait la sécurité, mais c'était une "illusion de sécurité". Contrôler me demandait d'avoir "des yeux tout le tour de la tête". Quelle perte d'énergie ! Je croyais que j'étais une personne qui s'adaptait facilement à tout… ou presque !!!! Pourtant, toutes les fois que j'ai voulu contrôler, je me suis rendue compte que j'avais peur des changements qui pouvaient survenir sans que j'y sois préparée. Je n'ai pas peur des changements que j'apporte, mais je suis drôlement réticente aux changements que les autres peuvent apporter, si cela a un impact dans ma vie. J'essaie alors, de plus en plus, de baser ma sécurité sur moi-même et sur mes capacités. Et je me fais confiance ! Je ressens de moins en moins le besoin de contrôler. De plus, je me dis : contrôle ou pas, peur ou pas, les gens et les situations vont quand même changer. Je n'y peux rien, donc pourquoi résister ?

 

A la prochaine

 

Salutations

Blanche

Blanche (E6 mu, sous-type force/beauté)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Nicole et Blanche,

 

Je m'immisce un instant dans votre conversation qui promet d'être passionnante pour faire trois petits commentaires.

 

Oui, Blanche, il est important de faire la distinction entre auto-observation et auto-critique. La véritable auto-observation se fait sans aucun jugement. Elle n'est pas facile à pratiquer. Je suis aussi un mental et pendant assez longtemps, j'ai cru faire de l'auto-observation alors que j'étais simplement en train de mentaliser à ce propos… Et bien sûr de juger aussi…

 

Comme tu le dis, l'auto-observation est nécessaire et suffisante. Elle dissout la peur comme elle dissout les autres passions de l'ego. La seule difficulté est d'être en permanence en auto-observation…

 

Enfin, Nicole, quand on s'observe, il est normal de voir toutes les passions de tous les types. Nous les vivons toutes. Toutes les vertus aussi. L'important est de se focaliser sur celle qui domine, qui précède toutes les autres, qui est la réaction spontanée et habituelle (surtout dans les situations inattendues).

 

Voilà, je n'ai fait que reformuler quelques unes des choses que vous avez dites, mais il me semblait important de souligner ces points qui sont souvent une source d'hésitation et de confusion.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour,

Ah, je le maintiens, ce que la Vie peut être coquine !… J'avais, ce matin, fait une lonnnnnngue réponse au sujet de ma façon de réagir à l'Inattendu… Soudain, au moment de l'envoi, l'Inattendu : ma machine infernale refuse d'obtempérer et me sert son petit message : "Une erreur de réseau est survenue… Essayez plus tard…"

Me revoilà donc avec une réponse sûrement différente, sinon plus courte, puisque en écrivant ce matin, je découvrais du nouveau autour de la confusion…

D'abord, Blanche, te dire à quel point, parfois, en lisant tes descriptions, il me semble être devant un miroir, tellement c'est semblable… Mais, bien sûr, différent aussi. Je vais répondre à tes deux questions tantôt mais auparavant, concernant ce que tu dis de ta réaction-toupie devant le stress. Chez-moi, cette réaction-là est comme une deuxième étape et se présente lorsque les circonstances ou l'environnement ne me permettent pas le retrait… Alors là, oui, j'imagine que je deviens contrephobique et c'est l'emballement. Je ne consulte plus, moi, par ailleurs ou bien peu ; je me débats plutôt, avec des attitudes et des actions qui puisent dans la panoplie - côté négatif - des 3 et je peux même avoir des allures de "petit chef " despotique…

Ta première question : "Que se passe-t-il dans ta phase de retrait ?"

Je dois faire une différence entre jadis et maintenant. Plus jeune, elle ne servait qu'à me retirer du traffic. Et craindre, regretter et/ou bouder. Contrôler ? Je continuais à y nourrir les émotions par l'imagination et à y empirer le problème. Maintenant, davantage capable de relativer, je profite de ce mécanisme automatique de retrait, ou retraite, pour me calmer - et sortir de la confusion… Ce que j'y observe, c'est l'intensité de la peur et de la colère, d'abord dans mon corps, même pour des vétilles parfois, et l'ampleur du doute. L'insécurité personnelle quand les repères n'y sont plus… qui peut, si je la laisse faire, me paralyser. J'ai quitté des milieux et brisé des relations, ce faisant…

Mais lorsque ce retrait est impossible, alors là, j'ai encore à trouver la façon de gérer le processus… qui semble bien être celle-ci : incident x - menace - doute - peur - jugement altéré - confusion - hésitation et incapacité de faire un choix éclairé… Mais, Fabien, quand ce processus se déroule en-dedans, c'est à la vitesse de l'éclair alors… qu'est-ce qui vient en premier ??? J'ai du mal à y remonter. Le doute ou la peur dans un premier temps ?

Quant à ta deuxième remarque, Blanche, je suis parfaitement d'accord. Je sais pertinemment que le contrôle - abusif - n'apporte ni le bien-être ni la sécurité et que LA sécurité - parfaite - est bel et bien une illusion. Mais, néanmoins, une fois la lucidité retrouvée et une décision d'action prise - un choix et non une réaction - il n'est quand même pas facile de renoncer à ce désir ou à ce besoin insatiable de contrôler… lorsqu'il nous est habituel… Comme tout renoncement. Mais, oui, paradoxalement, comme tu l'exprimes, quel repos losqu'on y arrive !

Déposer ces armes défensives de l'hyper-vigilance, ces yeux tout l'tour de la tête" comme tu les appelles…

C'est ce à quoi je veux m'employer : développer le réflexe du "Et puis, après…" ou du "Tant pis…" lorsque les résultats ne sont pas ceux que l'on souhaitait à notre action et que l'on aìt pourtant fait son possible… "Advienne que pourra…" Le beau risque, quoi…

"Ça ne se fait pas en criant ciseaux" aurait dit ma mère !

Je m'excuse de la longueur et j'espère que ce n'est pas trop confus…

A bientôt,

Nicole

Nicole – E6

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Bonjour Nicole,

 

Je suis actuellement de passage, je suis encore en vacances et je quitte la ville dans quelques minutes pour le "week end". Je serai donc brève.

 

Pour emprunter l'expresion de ta mère, "ça ne se fait en criant ciseaux". C'est vrai… mais, à mon avis, c'est une pratique qui conduit à la paix de l'esprit. Si notre décision vient de nous, si elle est réellement basée sur notre réflexion, si nous faisons notre possible et tout notre possible… alors oui, par la suite, il faut se dire… Advienne que pourra. Ce n'est plus de notre ressort… Et il faut se faire confiance… ça fonctionne ! C'est comme un

un exercice… et comme tout exercice, c'est difficile pendant… mais satisfaisant après ! J'oserais même ajouter que, pour moi, c'est beaucoup moins difficile de pratiquer cet exercice que "d'essayer de contrôler".

 

Salutations et au plaisir de te relire

Blanche

Blanche (E6 mu, sous-type force/beauté)

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Bonjour,

Je poursuis un peu malgré tout en essayant de faire bref, Fabien, car il me semble suivre ici un fil que je ne veux pas perdre… Comme un mot sur le bout de la langue…

Dans une de tes premières réponses, Blanche, tu as dit : "Quand mon esprit est calme, mon jugement est bon." Je pense que je vais m'en faire un leitmotiv… Car c'est autour de cela que je tiens, il me semble, un fil nouveau pour moi : le rôle de la confusion dans la façon dont je réagis au stress et dont je n'avais jamais tenu vraiment compte jusqu'ici. Moi aussi, en temps normal, je me considère et je suis considérée comme "de bon jugement".

Je fais le lien avec l'horreur - le mot n'est pas trop fort - que m'inspire la confusion… Et un lien se fait aussi entre l'importance pour moi du "regard d'autrui"… qui introduit le doute… Un regard qui juge et devant lequel je m'affolle - Que ce mot dit bien ce qu'il veut dire ! - Je me rappelle à quel point, petite fille, le fameux triangle avec un oeil dedans (Dieu) m'impressionnait… Comme aussi comment je n'arrive pas à faire la cuisine sous le regard d'autrui - je perds mes moyens. Ainsi, je boucle une espèce de boucle avec la peur de la déviance mais aussi avec le sentiment de culpabilité inapproprié que j'ai mis si longtemps à disqualifier - ou à peu près - dans ma vie…

J'arrête. Je ne voulais pas perdre ce fil…

Merci Blanche et Fabien,

Nicole

Nicole – E6

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Bonjour,

Juste un petit rebond… J'ai pris un autre recul, sain je crois, dans lequel j'ai pris la décision de me retirer du "panneau". Et ce n'est pas une réaction mais un choix. C'est vrai que je mettrai de plus en plus d'énergie à ne pas laisser mes doutes et mes peurs guider ma vie désormais. Mais je resterai toujours très sensible aux ambiances - en bon 6 un peu ou beaucoup parano ;-((()) - ce qui fait que je me réserverai aussi toujours le droit de me retirer lorsque je juge - à tort ou à raison - une atmosphère trop chargée ou ambigüe… pour moi. Et, pour l'instant, c'est ce qu'il me semble. J'ai besoin de savoir sur quel chemin je fais route.

De toutes façons, j'ai déjà beaucoup, beaucoup matière à pratiquer le plus honnêtement possible l'auto-observation, même autour de cela…

Je remercie sincêrement tous ceux avec qui j'ai eu des transactions ici et ceux des échanges antérieurs à ma venue, à la lecture de qui j'ai appris. Merci spécial à Viviane, Gabriel. Je m'excuse, Blanche, d'interrompre ce début de conversation prometteur… MERCI. "Quand mon esprit est calme, mon jugement est bon." Je vais prendre soin de cela, comme une manière de petit trésor…

Merci spécialement à toi, Fabien. Je peux te dire que je quitte ce forum avec, grâce à toi, une perception beaucoup plus fine et plus utile de l'Ennéagramme. Pour sûr je poursuis son usage dans ma vie… Bonne route à tous.

Nicole

Nicole – E6

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Bonne route Nicole,

 

Je ne sais pas si tu liras ce message, mais tu vas nous manquer. Moi aussi, je trouve ces temps-ci l'ambiance un peu chargée… Mais cela va s'arranger.

 

J'espère que tu repasseras de temps en temps et que Nicole va continuer.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Nicole,

 

Je me joins à Fabien pour te souhaiter "Bonne route". Nos conversations m'ont amené à approfondir et à cerner certains comportements que tu pourras , si cela t'intéresse, connaître sous la rubrique "Le 6 et le contrôle". Alors ne t'excuse pas. Je te dis plutôt : Merci et à une prochaine… peut-être !

 

Blanche

Blanche (E6 mu, sous-type force/beauté)

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  • 1 month later...

Bonjour Blanche,

 

Un peu d'insomnie me remet devant ce clavier pour donner suite, dans ce même thème où j'avais laissé en septembre, à l'envie de réagir, ici, à ton message posté dans "un 3 et la confusion"… >[Note de l'administrateur : à lire ici.]

Ça m'a touché cette incursion - j'ai envie, pour taquiner, de l'appeler "incartade" - du 6 dans le 3.

Je plaisante un peu, Blanche, car, depuis mon absence du Panneau pour auto-observation soutenue, je me suis retrouvée, à quelques reprises, en train de me demander moi aussi : "se pourrait-il que tu sois un 3 ?" dans des moments de plus grand emportement productif où la réussite et la reconnaissance des autres prennent du relief… Ou quand il m'arrive d'ajuster un peu la vision des choses… Mais je suis alors amenée à conclure que si tel était le cas, c'est que j'aurais passé ma vie parfaitement désintégrée… puisque peur, doute et hésitation m'habitent.

J'ai reconnu d'ailleurs, dans ton message, une expression que j'emploie souvent, je pense, et je me demande si elle n'est pas très 6 : être "à côté de la coche", révélant cette obsession d'éviter la déviance… Pour moi maintenant, à chaque fois que je doute et hésite au sujet de ce "type" mien, je me mets à la chasse - pacifique - à la motivation… de mes comportements ou de mes passions secondaires.

Quant à l'amour de la vie et la foi en elle malgré tout, je l'ai, moi aussi, et je suis portée à en remercier ce que j'appelle mon aile 7…

Fabien, ta réponse, à Blanche, dans le 3, comme celle à Gabriel dans le 4, m'éclaire aussi. Toujours si éclairantes, tes réponses,

Merci,

Nicole, 6

Nicole – E6

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Fabien Chabreuil

Bonjour Nicole,

 

Bénie soit l'"incartade" de Blanche (et donc Blanche toute entière) qui te fait reprendre cette conversation.

 

J'ai fait quelques recherches sur le panneau et effectivement seuls des 6 (en fait Blanche et toi) ont été "à côté de la coche". Je suis bien d'accord sur tout ce qu'il ya de 6 dans cette expression.

Le choix de tel mot plutôt que de tel autre est bien souvent révélateur, parfois plus que le contenu du discours, parce que l'un est inconscient là où l'autre est plus étudié et calculé.

 

Par contre un 7 a, lui, "sauté 20 coches". Mais là je suis incapable d'analyser. Ces délicieuses nuances québecoises échappent un peu au pauvre français de France que je suis. :)

 

Très cordialement,

Fabien (7)

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Bonjour Fabien,

Bonjour Nicole,

 

Ton retour me fait grandement plaisir Nicole.

 

Cette "incartade" m'a permis de recevoir des explications très utiles de ta part Fabien. Je saisis maintenant l'influence qu'a le sous-type sur notre type. De plus, j'ai enfin trouvé le type de mon conjoint : un 3 mu qui se croit un 5. Ah oui, tout se tient maintenant ! Je sais, je sais Fabien, il faut éviter de "typer" les autres, mais c'est… tellement tentant et quelquefois tellement évident.

 

J'arrête ici cette conversation. Je suis actuellement en "effervescence" et je ne voudrais pas interrompre ce travail interne. Je crois que cela a un rapport avec les émotions… mon CHER CENTRE REPRIME.

 

Eh Nicole ! Reviens vite sur le panneau, j'aime bien te lire.

 

Salutations

Blanche

Blanche (E6 mu, sous-type force/beauté)

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Bonjour Nicole, bonjour Blanche, bonjour à tous

 

Quel plaisir de te relire ici et de constater que d'autres reprennent ou prennent la "plume".

 

Moi par contre, j'ai de la peine avec mon centre instinctif réprimé : je me sens apathique ces jours… par contre les émotions, il y en a un peu trop.

 

Gabriel

Gabriel - Une vision multicolore de la vie - Type 4 alpha, aile 3, C=/- S-/+ X+

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Bonjour les z-énéas,

 

Cher Gabriel, je suis contente de te retrouver. Ah l'incarnation ! Des idées plein la tête ; des émotions à raz-le-bord des plexus; des jambes et des mains qui soudain ne "veulent pas ou plus" bouger…

Ne voilà-t-y pas notre belle galère commune ? Nos différences ne tiennent-elles pas au fond qu'à celles de la teneur en ingrédients et à l'ordre du mélange ? Shake well !!! La Vie s'en charge…

Bon : retour aux moutons…

Le doute… et l'hésitation. Je m'interroge beaucoup à ce sujet, Fabien, et j'essaie d'observer, y compris où et comment cela se passe dans mon corps… J'ai du mal à comprendre le rôle de la fixation. Idée fixe, le doute ? Le mental tourne en rond ?

Car c'est bien dans le mental, la fixation, hein ? Et la fameuse et terrible incertitude et hésitation du 6, elle en découle ? Il me semble, dans mes observations, que ma recherche de sécurité trouve réponse dans les points de repères établis de différentes façons. Quand j'utilise l'expression "dans mon livre", cela veut dire que j'ai réuni un certain nombre de critères pour évaluer une situation… et m'y sentir bien ou mal. Si, soudain, les règles du jeu changent, je RESSENS d'abord : "y'a quelque chose qui cloche", qui "est à côté de la coche", qui "sonne faux" et c'est la menace et la peur et enfin le doute : et SI c'était pas "correct" ? Pas la "bonne" chose ? Pas la "vérité" ? Et je RESSENS : "Je ne sais plus trop…" Comme si tout devait être dûment sanctionné : "tu peux y aller, y'a pas de danger, c'est correct, c'est sûr !" J'ai de la misère à accepter le fait d'être si peu encline à prendre des risques. Oh, dans mes périodes ou mes élans contre-phobiques, les risques: "never-mind"… Et quand je fais mes bilans, je suis tentée de dire : HEUREUSEMENT !

Et l'hésitation ? Elle est là tant que subsiste le doute hein ? "Que faire" ? Que de temps à relire les données, les instructions, les déchiffrer, les décoder…

Voilà, se dit-on enfin, cette fois, j'ai bien compris, c'est clair, je vais enfin pouvoir avancer… N'est-ce pas, Blanche ??? Mais, soudain : un seul petit grain de sable dans l'engrenage et… "Oups ! Rien ne va plus… C'est la sarabande des SI… Et des TOUTACOU…

C'est bien "permis" d'en rire un peu, non ?

Vous en doutez ?

Nicole 6

Nicole – E6

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Bonjour Nicole, Bonjour Gabriel, bonjour à tous,

 

Ah ! Vous parlez d'émotions, ça m'intéresse ! Pouvez-vous en parler d'avantage sur le tableau du 6 et des émotions ? Je vois que les signes se manifestent dans votre corps mais arrivez-vous à les nommer ces émotions ? Moi, pas du tout.

 

Concernant la passion, je crois que celle-ci découle de notre compulsion. De toute évidence, tout comme toi Nicole, le DOUTE m'habite. Je me demande même si le DOUTE ne serait pas plus présent chez moi que la PEUR ? En tous les cas, sûrement plus visible ! La peur, elle, je ne la cerne toujours pas ou peu. J'en arrive souvent à penser que la passion du 6 est le DOUTE. J'ai remarqué que le DOUTE me conduit à la confusion et que LE DOUTE + LA CONFUSION me dirigent directement aux "PORTES DE L'ENFER". C'est souffrant de "douter intensément" comme le 6, n'est-ce-pas ? De plus, comme tu le mentionnes si bien, on croit avoir compris et subitement, tout est à recommencer…

 

L'HÉSITATION : Dans mon cas, il est plus rare que j'hésite et j'explique cette différence par l'ordre de nos centres. Mon 2ième centre étant l'instinctif, lorsque je vis le doute et la confusion, "je tombe AVEUGLEMENT dans l'action", rarement efficace à ces moments. Je dis "action", je devrais peut-être dire "REaction". L'agitation intérieure étant trop forte à supporter, mon action première passe immédiatement par une consultation auprès de mon entourage. C'est la seule façon que je connaisse pour me "débarrasser" rapidement de cet intense malaise que me font vivre le DOUTE et la CONFUSION. Je constate, par contre, une légère amélioration : je "retombe plus rapidement sur mes pattes". Donc, en conclusion, je crois qu'en intégration, j'agis et en désintégration, je réagis (au doute). Peut-être que toi en intégration, tu agis et en désintégration… tu hésites (non action) à cause de ton 2ième centre ? Est-ce possible ?

 

Actuellement, ce que je "reDOUTE" moi… ce sont les émotions.

 

Salutations

 

Blanche

Blanche (E6 mu, sous-type force/beauté)

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Bonjour Blanche,

 

Oui, je crois que j'arrive à nommer mes émotions. Mais pour devenir un expert :-))), j'ai acheté aujourd'hui à… Paris le dictionnaire des émotions. Alors si tu as une question…

 

Mais attention, lorsqu'un 4 te répond sur une émotion, divise-la par 2 ou plus… Quoique, parfois, il me semble qu'elles se multiplient toutes seules.

 

Par contre le centre instinctif, j'ai beau le mulitiplier, il ne grandit pas ces temps. D'ailleurs multiplier zéro… = zéro. Comme dirait quelqu'un que j'ai entendu ce week-end à un stage Ennéagramme : je suis mort ! Et comme en 4 mal dans sa peau, je réfléchissais à la mort durant la semaine passée…

 

Du coup, je doute aussi beaucoup. Mais pour moi, j'imagine que le doute provient de mes émotions puisque le 4 est ses émotions. Donc je doute de qui je suis. L'hésitation proviendrait plutôt de la répression de mon centre instinctif : en effet, je peux imaginer des tas de choses, les ressentir mais dès qu'il faut les mettre en pratique, surtout lorsque je ne vais pas bien, alors là j'hésite, voire même plus. Et l'hésitation peut devenir paralysie. Bref, dans ces moments-là, je ne suis pas très utile à notre société de rentabilité.

 

Gabriel le 4

Gabriel - Une vision multicolore de la vie - Type 4 alpha, aile 3, C=/- S-/+ X+

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Bonsoir Gabriel, Bonsoir Nicole,

 

Chanceux, de pouvoir reconnaître tes émotions… !

 

Puisque l'on parle d'hésitation. Je crois qu'il est sage quelquefois d'hésiter, mais dans ton cas Gabriel, comme dans celui de Nicole, vous semblez affirmer que votre émotion paralyse souvent votre action. Peut-être suis-je complètement "à côté de la coche" (pour emprunter notre expression Nicole) ? Mais tant pis ! Pour vous permettre de passer à l'action, dans une situation donnée si vous imaginiez le pire et que vous vous demandiez si vous êtes prêts en assumer les conséquences, est-ce que ceci pourrait vous permettre de passer à l'action ? Imaginez votre joie, si le pire n'arrive pas. Et vous ne serez pas déçus si le pire arrive, puisque vous vous y attendez ! Ce qui m'amène à vous dire cela, c'est que je crois que vous risquez de rater des opportunités à cause de votre hésitation. Personnellement, je crois qu'agir est mieux que subir et cela, peu importe les conséquences. Au moins, vous n'aurez pas de regrets, puisque vous aurez essayé ! Je me dis souvent : Qui veut, peut ! Ca m'encourage à passer à l'action lorsque j'hésite… !

 

Salutations !

 

Blanche

(6)

Blanche (E6 mu, sous-type force/beauté)

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Bonsoir Blanche et Gabriel,

 

Gabriel, au risque de te déplaire - car je pense à tes derniers commentaires et à ceux de Fabien dans "Un 4 et les émotions… des autres" - j'ai envie de te dire que je me sens peinée de voir que perdure le malaise que tu exprimes depuis quelque temps et qui te rend - dis-tu - apathique. Comment nommes-tu par devers toi cette émotion, ce ressenti ou ce malaise qui nourrit ton doute à toi ? Cela ressemble-t-il à la mélancolie du 4 ? Tu y rattaches des circonstances précises ou non ? Un stress précis ?

Blanche, tu ne sais à quel point ça m'intrigue et pique ma curiosité d'entendre quelqu'un dire qu'il a du mal à ressentir, reconnaître et nommer ses émotions. Pour ma part, comme Gabriel semble-t-il, je n'éprouve pas de mal à être rejointe par mes émotions - peur,tristesse, colère, peine, envie… et de plus en plus il me semble que j'en raffine ma perception corporelle grâce à la relaxation (yoga, respiration consciente). C'est ce qui m'amène à me croire 6 alpha. De fait, en temps normal, je me dirais mentale-intuitive et émotive.

La valse peur-doute-hésitation surgit lorsque surgit le stress et alors, comme tu le dis Blanche, contrairement à toi, je paralyse d'abord et cette paralysie semble plus liée à l'hésitation que celle décrite par Gabriel. Puis, si le stress s'accentue, je m'affole et m'agite. Je "perds la tête"… Les émotions me charient… et la réflexion est difficile, obstruée. J'agis malgré moi. Voilà une forme d'agir dans lequel je ne m'intègre pas. Pour un agir intégré, il me faut d'abord rechercher le calme, l'harmonie et la confiance.

En ce sens, oui, ta suggestion est parfaite. Lorsque j'arrive à envisager la pire des hypothèses de résultats à mes choix d'action et à l'accepter tout va bien mais il faut alors que les émotions soient calmées et que j'aie retrouvé toute ma capacité de jugement… C'est là que j'envisage l'intégration vers le 9 : "Je suis calme et ok"… sinon… Finalement, je crois vraiment que le doute, dans mon cas, c'est le mental qui a perdu son efficacité, qui "vire dessous" comme on disait dans mon coin…

Au plaisir,

Nicole, 6

Nicole – E6

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Bonjour,

 

Je crains que l'on s'éloigne du sujet de cette discussion, mais je trouverais un peu superficiel d'en créer une nouvelle…

 

En parlant d'action, je peux aussi être très efficace (quand je vais bien, je prends pas mal de mon aile 3 et allons, osons le dire, peut-être que j'arrive à m'intégrer un petit peu en 1). Cela dit, il est vrai que l'action que j'appellerai typique du centre instinctif ne m'est pas "naturelle". J'ai lu (ou j'ai appris en stage, je ne sais plus) que nous pouvons utiliser notre centre préféré à la place de notre centre réprimé. Me vient alors une anecdote qui remonte loin puisque j'avais 18 ans :

 

Je faisais partie d'un club de badminton, sport qui me plaisait beaucoup. Hélas, étant asthmatique et n'ayant pratiquement pas fait de sport jusque-là (à l'époque, les médecins m'avaient interdit les sports, sauf la natation que j'exécrais ! C'est le contraire d'aujourd'hui où ils encouragent la pratique d'activités physiques), j'avais parfois de la peine à tenir un match car le badminton est très exigeant avec ses changements de rythme incessants. Mais j'avais décidé de faire du badminton par plaisir et aussi certainement pour montrer au monde que j'étais capable. Un soir, lors d'un match d'entraînement contre un joueur plus fort que moi, j'avais bien de la peine physiquement à suivre. Or mon adversaire, qui croyait que je jouais en dilletante, me dit : allez, un effort, bats-toi ! Une rage m'envahit aussitôt. Dès ce moment, il n'en vit plus une : il me regardait, hébété, le remonter au deuxième set et le battre dans un troisième où je crois qu'il n'a pas fait un point. Sitôt le point gagnant joué, je me suis relaché… et j'ai fait une crise d'asthme assez forte qui a failli m'amener à l'hôpital. Mon adversaire était là, ne comprenant rien au film et s'excusant lorsque je trouvais la force entre deux respirations de lui dire : tu as vu si je ne sais pas me battre. Et il n'aurait pas fallu qu'il me chatouille, car j'y allais avec mes poings, même si je tenais à peine debout…

 

Tout cela pour dire que je peux pallier à mon centre instinctif par mon centre émotionnel (du moins c'est comme cela que je le comprends), mais l'action n'est alors pas appropriée. Et je pourrai citer bien d'autres exemples.

 

Et dire que le slogan que j'avais choisi durant ces dix dernières années et que j'ai asséné à plusieurs est : agir vaut mieux que réagir ! Tout le contraire de moi quoi (en tout cas dans la véritable action car je peux imaginer sans problème l'action par mon centre mental…). Et je remarque, de plus en plus confus, à quel point je me suis trompé moi-même durant si longtemps. Car combien d'idées, combien de projets bien ficelés dans ma tête j'ai imaginés et laissés tomber par manque de concrétisation et par hésitation (ouf, je retombe dans le sujet).

 

Gabriel le 4

 

PS à Nicole : je crains d'être un peu plus loin que la mélancolie, mais j'essaie d'en sortir.

Gabriel - Une vision multicolore de la vie - Type 4 alpha, aile 3, C=/- S-/+ X+

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Gabriel,

Ton anecdote rend les choses claires à vous "couper le souffle"… Je fais intentionmellement le jeu de mot ; il doit bien vouloir dire quelque chose ? C'est vrai ; on y observe bien la substitution de tes centres. On semble bien dans le réactionnel mais que serait-il arrivé si l'adversaire n'avait pas ainsi fouetté, quoi donc ? La vanité, l'orgueil, la fierté ? Aurais-tu abandonné la partie ? On dirait bien une combativité de 3, je crois, mais chez celui-ci, ce serait une position naturelle, de base : "Je vais lui montrer… Ils vont voir de quel bois je me chauffe…" Moi, quand je vis quelque chose qui ressemble à ça, en ce qui me concerne, c'est quand je me désintègre en 3, me semble-t-il. Mon carburant, c'est alors la peur ou la colère qui se loge par-dessus et je ne vois plus clair, je "fonctionne" !!! Mais c'est de la réaction…

Je ne crois pas que nous nous éloignions en ce moment du sujet. Le doute et l'hésitation sont des inhibiteurs de l'action… Nous n'aurons qu'à y rajouter ce complément : "…et ne pouvoir agir ou sortir de l'inaction". Je pense de fait que c'est la porte de sortie, l'action, mais voulue et résolument calme. Je crois que c'est de celle-là dont tu parles, Blanche, et non de la réaction qui, elle, procède d'un centre instinctif mobilisé par erreur, abusé, non ? Quel goût t'avait laissé cet épisode, Gabriel ? Savoureux ou amer ?

Je ne dirai pas "Tiens bon", je craindrais que ce ne soit pas la chose à faire… Et puis, zut ! "Tiens bon, Gabriel !" A quoi ? A trouver le sens… de ce qu'il y a là…

Mais dis-moi, - ailleurs peut-être, dans une discussion sur les émotions - si le coeur t'en dit : qu'en est-il pour toi de la colère ?

Je constate que je suis toujours longue dans mes propos, ça me gêne un peu et je m'en excuse…

Amicalement,

Nicole, 6

Nicole – E6

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