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Michel Cymes


Irimi

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Bonjour à tous,

 

Je viens de tomber sur un court article sur Michel Cymes, médecin très médiatique qui présente de nombreuses émissions médicales. Son style (d'humour notamment) m'a toujours fait penser à un 7, sans que je ne cherche à analyser plus avant. Voici quelques extraits :

 

"Je déteste ne pas être au top ! Je veux faire partager mon sourire, mon humour, mon bonheur, pas mes états d'âme. Quand je ne suis pas bien dans ma tête je suis pénible. […] Et quand je vais vraiment mal, je me casse !"

 

"Quand j'étais étudiant, je ne sais pas comment j'ai fait tant j'avais de problèmes de concentration et de mémoire. Aujourd'hui mes collaborateurs savent que je zappe vite. Ça se traduit par beaucoup de projets. […] En fait, j'ai besoin de remplir ma vie de moments d'épanouissement…"

 

"Ado, j'ai eu des passions cérébrales qui m'ont accaparé pendant des mois. Je me souviens d'une voisine… Durant des semaines, j'ai échafaudé des plans pour l'aborder. Toutefois, ça n'a jamais dépassé le stade de la réflexion !"

 

J'ai trouvé que ces quelques phrases résumaient bien les mécanismes du 7 :

  • orientation de joie et d'optimisme + compulsion d'évitement de la souffrance ;
  • fixation de planification et passion d'intempérance : cf. ses nombreux projets.

Pour ceux qui le connaissent, qu'en pensez vous ?

 

Amicalement,

Pascale

 

Source : Isabelle Brun, "Michel Cymes : « Quand je vais vraiment mal, je me casse ! »", TV Grandes Chaines, 14 mars 2015, N° 286, p. 10-11.

Pascale – 6 mu aile 7 Cordialité

On a deux vies, et la deuxième commence le jour où on se rend compte qu'on n'en a qu'une. (Confucius)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

— Vous savez comment on dit "vagin" en portugais ?

— Écluche, parce que c'est par là que pache le péniche.

 

Un type qui raconte cette histoire avec délectation à l'antenne dans l'émission "Magazine de la santé" (France 5, 26 mars 2015) pourrait effectivement bien être un 7.

Un type qui rapporte cette histoire avec délectation sur un forum sérieux dont il est en plus l'administrateur-modérateur pourrait bien être un 7 aussi.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour à tous,

Ma femme étant fan d’émissions médicales, Michel Cymes s'invite souvent à la maison, du moins à la télévision. Je n'ai pas encore pris le temps d’une étude sérieuse, mais l'ennéatype 7 me semble très probable.

Un extrait d'émission m'avait particulièrement intéressé. Dans le cadre de la préparation d'une émission sur le cerveau, Adriana Karembeu et Michel Cymes ont passé des tests de quotient émotionnel et de quotient intellectuel. La psychologue leur explique la démarche, et si on lit un peu de crainte sur le visage de Michel Cymes, il dit : "Je sais pas pourquoi, mais je sens qu'on va bien s'amuser avec ces tests, on va passer un moment agréable."

Pendant les tests, face à une psychologue imperturbable, il plaisante et cherche instantanément l'effet de sa blague dans le regard de son interlocutrice, qui pour l’occasion ne manifeste rien.

C'est le rendu de la psychologue que je trouve totalement en correspondance avec le mental intérieur du 7, et sa stratégie de protection contre la peur du monde extérieur par l'optimisme :

 

— La psychologue : On va trouver une réelle émotivité, mais qui va être traitée très différemment. Il y a vraiment quelque chose qui aussi est une espèce de crainte un peu de l'environnement, comme si potentiellement il fallait que vous soyez en alerte constante, parce que vous savez jamais très bien par où le danger va arriver. D'où ce mécanisme de défense par l’humour qui met une espèce de parade, une espèce de protection derrière lequel vous vous camouflez.

— Michel Cymes, qui la coupe : Ça marche bien, hein ? N'est-ce pas ?

— La psychologue : Ça marche bien, mais…

— Adriana Karembeu : Ça t'arrange bien !

— Michel Cymes en s’adressant à Adriana : Hein choupinette ? Ça marche bien ?

— Adriana Karembeu : Oui, en effet.

— La psychologue qui reprend le dessus : Ça marche bien jusqu'à un certain point parce qu'on peut être soi-même piegé, parce qu'à force d’utiliser l'humour, on finit par avoir beaucoup moins de relation authentique avec les gens et ça épuise en fait, psychiquement, d'être toujours dans cette maitrise, parce qu'on est toujours avec ce dialogue intérieur. Non seulement on fonctionne, mais on se regarde fonctionner.

 

Très amicalement,
Jérôme

Source : Les pouvoirs extraordinaires de notre cerveau, France 2, 14 septembre 2014. [Extrait sur Youtube]

Jérôme E9 mu, aile 1, C =/- S -/+ X =/+

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Merci Jérôme de ce complément d'information. J'ai regardé l'extrait que tu donnes en référence. Vers la fin, la psychologue parle des qualités mentales de Michel Cymes qui se lève alors pour l'embrasser, ce dont elle se défend ! Elle dit ensuite à Adriana Karembeu qu'elle a un "vrai profil d'adulte surdoué". Michel Cymes réagit aussitôt : "Comment tu caches bien ton jeu !" Ça aussi, ça rentre bien dans le tableau.

 

En continuant à chercher un peu sur l'Internet, j'ai trouvé ces citations illustant le contrepoids égotique du type 7 :

  • "Je sais que j'ai l'image d'un séducteur. Tout ça parce que je parle souvent de sexe… Bien sûr que ça me fait plaisir, mais ça m'amuse plus qu'autre chose…"
  • "On dit ‘Femme qui rit à moitié dans ton lit'. Pas pour moi. Ado, les nanas adoraient que je les fasse marrer mais j'étais tellement lourd qu'elles me jetaient pour aller voir mes potes !"
  • "Célibataire, j'attraperais tout ce qui bouge."

Il déclare aussi : "Je suis exigeant. Je veux du respect et des résultats. Mais ça n'empêche pas la rigolade."

 

Très amicalement,

Fabien

 

Source : Elsa Minot, "Michel Cymes : découvrez Nathalie, la femme de sa vie", Téléstar.fr, 10 décembre 2014.

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  • 1 year later...
Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,
 
J'ai trouvé, ce week-end, une interview de Michel Cymes que je vous conseille de lire et dans laquelle il affiche de nouveau de nombreux traits de l'ennéatype 7 : humour, confiance en sa bonne étoile, problématique de la concentration, etc. Je reproduis quelques extraits :
 

Je ne serais pas arrivé là si…
Si je n’avais pas un ange qui plane au-dessus de ma tête depuis ma naissance. Une chance incroyable, à laquelle s’ajoute un culot à toute épreuve. […] Je n’ai jamais galéré. Mais j’ai toujours bossé et tenté. Je ne me dis jamais que c’est impossible.
 
[…]

Ce bac passé à deux reprises, vous en parlez toujours à 58 ans, malgré le parcours accompli depuis ?
[…] à l’école, tout était compliqué pour moi. J’ai redoublé la sixième et la terminale. Je n’étais pas, et je ne suis toujours pas, capable de me concentrer longtemps. Quand je mène une interview, dans Le magazine de la santé, mon esprit part souvent ailleurs — ce qui ne m’empêche pas de répondre si l’on me pose une question. Un ami pédopsychiatre m’a fait prendre conscience que j’avais sans doute des troubles de l’attention, mais quand j’étais enfant, on ne dépistait pas l’hyperactivité. J’étais le rigolo de la classe, qu’on ne parvient pas à canaliser. Celui qui « a du potentiel mais ne pense qu’à amuser la galerie ». Il faut dire qu’à la maison j’étais imprégné de ce fameux humour juif. Tout tourner en dérision pour supporter le plus horrible, pour alléger la vie.

[…]

La médecine a-t-elle été une vocation ?
Pas du tout ! […] Statistiquement, après un bac D mention Assez bien obtenu du deuxième coup, j’avais 0,0001 % de chances de passer en deuxième année. J’ai bossé comme un fou. Une année de prison. Mais j’ai mis à mal les statistiques. Et passé ce bachotage, j’ai tout aimé : le contact, les gestes, le corps humain, le port de la blouse, col relevé, stéthoscope autour du cou, qui fait qu’un jour on vous dit « Bonjour docteur ». Et les quatre années d’internat à Chartres. J’étais l’économe de la salle de garde, lieu défouloir pour un jeune de 25 ans qui voit la misère, la maladie, la mort toute la journée. J’ai adoré être un tyran sur son trône aux accoudoirs en forme de phallus. J’ai organisé une soirée ferme (« Beauce et Perche »), avec dindes, oies et poulets. Amené un cochon shooté au Lexomil. Rempli les tiroirs des secrétaires de souris. Mon côté carabin vient de là.

Pourquoi avoir choisi de devenir ORL ?
Si je vous dis que c’est la spécialité dans laquelle il y a le plus d’orifices, vous ne l’écrirez pas dans Le Monde ? […] J’ai démarré comme attaché à l’hôpital, et je me suis installé avec un copain à Antony (Hauts-de-Seine), mais je me suis vite ennuyé. […] J’adore expliquer. J’ai des facilités pour traduire dans ma langue maternelle cette langue étrangère qu’est la médecine.

 
Très amicalement,
Fabien
 
Source : Michel Cymes (interviewé par Pascale Krémer), "Michel Cymes : « J'ai adoré être un tyran sur son trône »", Le Monde, 8 mai 2016.

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