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Ennéagramme et méditation


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Bonjour à tous,

Je m'interroge sur les différents aspects que chaque type peut rencontrer lors de la pratique de la méditation :

  • Y a-t-il des types qui sont plus attirés par la méditation que d'autres ?
  • Selon les types, quelles sont les motivations qui sous-tendent cette pratique ?
  • L'ennéatype a-t-il un impact sur le choix du type de méditation ?
  • Les difficultés rencontrées lors de la pratique sont-elles les mêmes pour chaque ennéatype (régularité dans la pratique, implication…) ?

Y a-t-il des types plus attirés par la méditation que d'autres ? Ou pour lesquels ce serait plus facile de méditer ?

J'aurais tendance à penser que les ennéatypes 5, 6 et 7 ne sont pas favorisés par leur centre préféré, le mental. Pour ma part, en tant que 6, j'ai beaucoup de mal à m'arrêter de cogiter. Je n'en ai pas envie et j'ai du mal à aller m'asseoir pour me centrer sur ma respiration ou encore pour faire un scanner du corps… Je préfère lire, laisse libre cours à mes pensées… (Lire sur la méditation m'aider à me motiver.)
D'autre part mes préoccupations par rapport au futur sont parfois trop présentes, et je choisis d'essayer de les résoudre en y réfléchissant plutôt que de laisser les intuitions surgir.

Les ennéatypes (8, 9 et 1) ont-ils, de par leur centre instinctif en centre préféré, des difficultés à s'arrêter de faire pour se poser ? Et le fait qu'ils se tournent vers le passé pour résoudre ce qui les préoccupe est-il une difficulté supplémentaire ?

Les émotionnels (2, 3 et 4) ont-ils plus de facilités à vivre le moment présent même si leurs émotions peuvent les submerger ?

Ces questions sont peut-être un peu caricaturales surtout si l'on part du principe que l'humain est "une machine à penser" quel que que soit son ennéatype.

L'ennéatype a-t-il un impact sur le choix du type de pratique ?

Je me demandais si l'on peut appliquer à la méditation ce que l'on a étudié comme pièges qui risquent d'accroître le déséquilibre entre les centres avec les voies d'évolution.

  • Pour les types 5, 6 et 7, la concentration sur la répétition d'un mantra ou sur le comptage sera peut-être moins aidant que de choisir la respiration, les sons, les sensations ou l'émotion du moment.
  • Pour les émotionnels, éviter de se centrer sur ses émotions mais plutôt sur les sensations ou un mantra…
  • Pour les instinctifs, mantra, comptage ou émotions du moment… ?

Motivations à méditer

 

Je ne vais répondre que pour moi et laisser les autres parler pour eux. En tant que 6, et dans l'ego, deux choses me poussent à méditer :

  • Je crois que je vais y trouver un espace de sécurité. La méditation amène au calme et personne ne viendra envahir mon territoire. Mes vibrations vont s'élever et créer une protection par rapport aux éventuels agresseurs.
  • Je crois que dans mon idéal de perfection (driver de l'A.T. du 6 : "Sois parfait"), le fait de méditer fait partie de ce que je m'impose. "IL FAUT que je médite, sinon ma vie sera ratée." Je ne médite pas (ou plutôt, je n'essaye pas de méditer) avec joie, mais dans la contrainte que je m'impose pour être parfaite.

Mes difficultés :

  • Le désir de perfection et le manque de joie évoqué ci-dessus.
  • Les doutes qui sont en grande partie "responsables" de mon quasi échec de la pratique. Je n'arrive pas à choisir UNE technique méditative dans la gamme étendue des techniques existantes. Je pratique d'une façon pendant quelques jours, puis je lis autre chose sur une autre pratique qui a l'air encore plus efficace. Je cherche à l'extérieur parmi les vérités des autres ce que je pourrais trouver en moi si je me faisais plus confiance. (Ma réflexion sur les voies d'évolution à quelque peu réduit les possibilités…)
  • Il me semble que j'aborde la méditation comme un "travail", ce qui fait que je me retrouve confrontée à la dichotomie du 6 : batailleur-dégonflé. Je vais m'imposer des exigences terribles que je ne pourrai pas tenir et, découragée, je vais abandonner pour un long moment.
  • Des attentes irréalistes et utopiques d'un aspect magique que pourrait apporter la méditation, comme un calme absolu, une paix ultime (voie du magicien : aile 7). Mais "puisque ça ne marche pas du premier coup et de manière définitive, je suis déçue, découragée et donc j'abandonne…" (Je n'en suis plus vraiment là, mais je suis passée par cette étape).

Dans l'essence

Malgré mes nombreuses difficultés, je ressens un appel de ma partie essentielle pour me poser et accepter d'aller dans cette pratique méditative. Accepter que la méditation est un chemin et non un moyen d'atteindre un idéal construit par l'ego.

Dans l'attente de lire vos expériences ou non-expériences,
Cordialement,
Sophie-Athéna

Sophie-Athéna – 6 mu, ailes 5 et 7, Conservation, C+, S=/-, X-

 

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Bonjour à tous,

 

Merci Sophie pour ce nouveau sujet. Avant de donner mon propre témoignage, je réponds à une question théorique.

 

"Je me demandais si l'on peut appliquer à la méditation ce que l'on a étudié comme pièges qui risquent d'accroître le déséquilibre entre les centres avec les voies d'évolution."

Petit syllogisme. Les pièges que nous étudions dans le stage Essence sont les pièges que peut receler une démarche spirituelle. Or la méditation est une technique spirituelle. Donc les pièges s'appliquent !

 

Le raisonnement ci-dessus a un point faible. Comme il a inventé un bouddhisme lite ou un yoga lite qui n'ont pas grand-chose à voir avec les originaux, notre vMème ORANGE a inventé une méditation lite qui n'est qu'une forme de relaxation. Dans ce cas-là, le seul critère est que cela marche, vite de préférence ! Mais ceci ne te concerne pas, Sophie.

*--*--*--*--*

 

Il y a, je pense, des difficultés à méditer commune à tous les ennéatypes et d'autres spécifiques à un profil. Personnellement, je suis d'accord avec toi, Sophie, sur la problématique mentale. Pendant très longtemps, faire de la méditation était tout simplement inenvisageable pour moi. Je m'y suis donc mis assez tard dans mon chemin spirituel, ce qui a eu l'avantage de me faire éviter les pièges mentionnés ci-dessus.

 

Même aujourd'hui, je considère que la méditation est une technique inventée pour une époque donnée et une culture donnée, et qu'elle n'est pas forcément le meilleur outil utilisable aujourd'hui. Je la pratique quand même pour éviter la part de rationalisation qu'il pourrait y avoir dans cette opinion. Comme elle n'est qu'une partie mineure de mon travail sur moi, je suis assez facilement dans le lâcher prise : pas de pression sur la pratique, pas d'attente de résultat ou d'une sensation et/ou d'un émotion particulières.

 

Une des motivations de la pratique de la médiation a pu être au début de calmer le mental. Aujourd'hui, je sais le faire de manière quasiment instantanée avec les techniques du stage Néti Néti de connexion au Vide ou au Je Suis. La méditation me sert plutôt à travailler sur mon centre réprimé. J'ai des difficultés à rester immobile, et évidemment la pratique m'aide.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Merci pour ton témoignage. C'est vrai qu'au stage Néti-Néti, la connexion au Vide et surtout au Je Suis m'avait bluffée. Malgré ma difficulté à méditer, j'y suis parvenue facilement.

À recommander donc à tous ceux qui veulent s'apaiser et merci à vous de nous faire connaître le travail de Stephen Wolinsky.

 

Cordialement,

Sophie

Sophie-Athéna – 6 mu, ailes 5 et 7, Conservation, C+, S=/-, X-

 

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Bonjour à tous,

 

Merci Sophie pour ce sujet intéressant qui me donne l'occasion d'une nouvelle introspection. J'ai commencé la pratique de la méditation il y a un an environ suite à un épisode professionnel douloureux qui m'a obligé à trouver des ressources pour reprendre pied. Comme souvent chez les 9, ma motivation initiale a été extérieure : c'est Patricia qui m'a conseillé de me lancer dans la méditation de pleine conscience en m'aidant du livre et des exercices guidés de Christophe André : Méditer, jour après jour. Je suis presque certain qu'en l'absence de ces circonstances particulières, je ne m'y serais jamais essayé.

 

Je dois pourtant trouver des motivations à méditer puisque, sans pour autant m'adonner à une pratique très régulière, j'aime consacrer des temps à la méditation. En ce qui me concerne, je crois que les raisons relèvent plus de l'essence que de l'ego. Je le sais car au moment où je décide de me donner un temps pour méditer, j'observe des réticences systématiques provenant de mon ego ("tu as mieux à faire, ça va être ennuyeux…") qui s'accompagnent de savoureuses propositions de narcotisation. Je tombe parfois dans le piège, et le risque d'y tomber dépend directement de mon degré d'intégration. Par ailleurs, lorsque j'arrive à maintenir l'état de méditation, je sens la connexion à l'idée supérieure d'amour de soi et des autres : cela reste furtif et n'arrive pas à chaque méditation, loin de là, mais je pense que c'est là une des raisons de mon intérêt pour cette pratique. La méditation me permet en outre de reprendre conscience de mon corps ; au départ, j'avais beaucoup de mal à percevoir chaque partie de mon corps et encore plus à avoir une perception globale de celui-ci. C'est aujourd'hui de plus en plus facile et j'en tire un bénéfice immédiat.

 

J'ai actuellement deux façons de pratiquer la méditation : la méditation de pleine conscience et le Qi Gong (la forme que je pratique s'appelle Qi Gong de l'amour inconditionnel : pour un 9, ça ne s'invente pas ! :rofl:). Je ne me gêne pas pour mêler les deux pratiques, par exemple en prenant un temps de pleine conscience entre deux mouvements. Je ne cherche pas à découvrir de nouvelles méthodes de méditation, ni même à appliquer celles que je connais à la lettre. Ce que j'apprécie particulièrement, c'est que dans la méditation il n'y a pas d'objectif, si ce n'est celui d'être là où on est déjà. Il n'y a pas de méditation réussie ou ratée, la qualité de ma méditation n'est que le reflet de mon état intérieur. C'est en soi un moyen de tendre vers la vertu d'activité car au quotidien, je n'ai pas en permanence connaissance de cet état. Il y a donc dans la méditation une acceptation de soi, sans jugement, qui fait écho à mon orientation de 9.

 

La méditation est aussi un refuge. Quand les transes s'enchaînent sur les problèmes à venir et les conflits potentiels qui pourraient en résulter, le fait de revenir à l'instant présent est salvateur. Réprimant le mental, mes pensées sont dans ces circonstances un véritable chaos. Le bénéfice est double : je m'offre un temps de répit, même si ça ne dure parfois que deux respirations, et surtout, à l'issue de ce temps de répit, mon mental m'aide à prendre du recul, à relativiser les problèmes qui accaparaient toute mon attention et mon énergie auparavant. N'allez pas imaginer que le changement est énorme : dans la plupart des cas, ce sont de toutes petites modifications de ma perception, mais je les accueille avec plaisir.

 

Enfin, la spiritualité est le domaine du 9 (stage Ailes). Ce message me donne l'occasion d'interroger ma pratique à la lumière de la dichotomie qui y est associée. Je crois sincèrement avoir évité de basculer dans l'un des pôles car je n'attends pas de miracle ou de transformation radicale de la méditation. C'est juste un moment qui me permet de me retrouver et j'ai suffisamment de confiance dans cette pratique pour ne pas la remettre en cause lorsque je "passe à côté" (difficulté à apaiser les pensées, à me recentrer sur ma respiration, mes sensations corporelles). Cela est lié à mon avis au fait que j'avance à mon propre rythme dans cette pratique : personne ne vient me dire quel monde exceptionnel je pourrais atteindre en m'engageant dans une démarche spirituelle, ce qui ne manquerait pas de me faire basculer dans l'un des pôles que je viens de mentionner.

 

Voilà ce que je peux dire à l'issue de mes premières réflexions sur ce sujet. Il est possible que j'affine et complète mes propos lorsque j'aurai laissé le temps de reposer !

 

Bien amicalement,

Tristan

Tristan (91 mu, C=/-, S++/-, X-/+)

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Bonjour,

Merci pour ce sujet très intéressant !

 

Je fais des exercices de méditation (immobile avec exercices de respiration) de manière plus ou moins régulières selon les périodes. Alors, pour commencer par ce qui me vient le premier en tête :

Les difficultés :

- Arriver à maintenir un rythme régulier de méditation dans le temps (tous les jours par exemple). Comme pour la course à pied, il s'agit d'un exercice solitaire que j'apprécie et dont j'ai conscience avoir besoin, mais auquel je n'arrive pas à m'y consacrer de manière durable dans le temps. Concrètement, je vais pouvoir m'y consacrer correctement pendant quelques semaines, puis décrocher, puis reprendre quelques mois plus tard, etc. Ce qui est difficile, c'est le côté répétitif et routinier de la chose : méditer au même endroit, faire le même exercice (respiration complète), et rester immobile. En un mot : l'ennui. Lorsqu'il fait beau, j'apprécie pouvoir sortir méditer en plein air au soleil (en plus c'est bon pour la vitamine D, donc je fais d'une pierre deux coups), ce qui me permet de varier un peu les lieux et d'aller dans des parcs un peu plus au contact de la nature (faire de la randonnée en forêt ou en montagne me calme d'ailleurs l'esprit de manière similaire à la méditation).
En parlant d'une pierre deux coups, une autre raison qui me fait décrocher c'est la “rentabilité” au niveau du temps. De mon point de vue, faire toujours la même activité immobilité avec une évolution très lente est peu attractif par rapport à prendre ce temps pour faire autre chose (que cette chose soit utile et prioritaire ou absolument pas, d'ailleurs…).

- Pendant la pratique de la méditation, la principale difficulté pour moi c'est d'arriver à calmer le flot des pensées : j'ai beaucoup de mal à m'arrêter de sauter d'une idée à une autre et d'alimenter mes pensées, parce que me concentrer uniquement sur ma respiration a tendance à m'ennuyer assez rapidement. Comme je fais de la méditation immobile, je ne peux pas "m'investir" dans les mouvements de mon corps pour ne plus m'ennuyer.

 

- La volonté d'avoir un résultat tangible rapidement : comme pour la course à pied, j'ai beaucoup de mal à me détacher de l'idée de performance. Pour la méditation, c'est le temps passé à méditer et le fait d'avoir réussi à atteindre quelques instants de “vide” mental. Mais comme l'expérience varie énormément d'un jour à un autre, cela a tendance à me décourager, de la même manière qu'une contre-performance sportive me démotive. Lorsque la pratique se fait en groupe, l'esprit d'émulation-compétition et mon orgueil me permettent de dépasser ces instants de démotivation. Mais dans des activités solitaires, cela se traduit plutôt par l'abandon ou le désintérêt.

Les motivations :

 

- Meilleur contrôle de soi : être moins stressée, atteindre le calme intérieur, voir les choses plus calmement, etc. Je suis généralement attirée par les activités minimalistes comportant une dimension spirituelle, parce que je les perçois comme des étant des activités permettant d'acquérir une grande maîtrise de son corps, de son esprit et du monde extérieur tout en atteignant un état de calme intérieur.

- La raison utilitariste : la méditation est la technique la plus efficace que j'ai trouvé pour faire disparaître mon eczéma. Je connaissais déjà (et avais pratiqué) des exercices de méditation par le passé dans le cadre de la pratique d'arts martiaux, j'avais le bouquin de Mathieu Ricard sur ma table de chevet depuis plusieurs mois, mais c'est cette raison qui m'a vraiment fait commencer plus sérieusement la pratique.

Les effets :

 

- À la base, ce n'était pas du tout une motivation, mais c'est quelque chose qui est apparu très vite : la méditation me permet d'être plus sensible à mon centre émotionnel. J'ai l'impression que méditer me permet de sentir plus directement des émotions qui sont d'habitude passées sous silence, par exemple les raisons d'un stress ou d'une colère. C'est à la fois assez désagréable (sensation d'hyper-sensibilité, donc de vulnérabilité) et bénéfique et libérateur…

- Dans les autres conséquences bénéfiques, la méditation est une technique qui me permet de ralentir mon rythme de vie quand je suis prise dans une spirale sans fin d'activités, au lieu de me regarder faire plein de choses en sachant que je commence à dépasser mes limites (en général, quand je commence à tomber malade). Mais pour être vraiment efficace, il faudrait que je médite vraiment réulièrement, et pas simplement par période.

- Par contre, pour avoir essayé quelques fois sans succès, me mettre à méditer si je suis en colère et que ça bout à l'intérieur est absolument contre-productif. Si je dois maîtriser ma colère, faire des mouvements de qi-gong ou de tai-chi sera plus efficace (même si cela ne remplacera pas une activité physique plus dynamique si je dois sortir ma colère).

Arr (E8)

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  • 3 weeks later...

Bonjour à tous, bonjour Sophie,

Merci pour la création de ce sujet.

Je suis 8 alpha et je médite dès que j'en ai l'occasion avec plaisir et sans ça soit difficile, sans doute parce que c'est une pratique à laquelle je suis venue naturellement, sans me poser de questions, ni définir d'attentes ou d'objectifs.

"Y- a-t-il des types qui sont plus attirés par la méditation que d'autres ?"
À la base, je ne peux pas dire que je sois particulièrement attirée par la médiation (il y a 20 ans, je prenais même pour des illuminés les gens qui méditaient. De mon point de vue, c'étaient tous des faibles ! :sarcastic:).
Et pourtant, je suis venue naturellement à la méditation, suite à des rencontres : j'ai pratiqué la sophrologie pendant sept ans (de 1998 à 2005) et j'ai découvert le yoga en Inde en 2006. Dans ces deux pratiques, les enseignants m'ont régulièrement proposé des méditations guidées et j'ai suivi sans me poser de questions : j'étais en confiance.
Aujourd'hui je pratique dès que j'en ai l'occasion (même avec des gens avec qui je ne suis pas en confiance) car je trouve cela très agréable et reposant physiquement et mentalement. Je pense que c'est l'un des rares activités que je pratique dans la simplicité et où je suis véritablement connectée à ma vertu : je n'ai aucune exigence, aucune attente, aucun jugement, je suis dans un lâcher prise total, contrairement à d'autres activités où je place la barre trop haut et où je suis trop compétitive. Bref, l'excès dont je fais souvent preuve est totalement absent de cette pratique (sans pour autant que je sois dans la contrepassion).
L'an dernier par exemple, j'ai participé à une retraite de yoga avec les Polonais et deux méditations étaient proposées chaque jour : j'ai sauté sur l'occasion et pour rien au monde, je n'aurais raté ce moment… même si les explications étaient en polonais et que je n'en comprenais que 40 à 60 % ; j'étais dans un lâcher prise total par rapport au contrôle que j'aime exercer habituellement sur mon environnement.

"Selon les types, quelles sont les motivations qui sous-tendent cette pratique ?"
Simplement la recherche d'un calme intérieur. De plus en plus, je cherche les activités qui me coupent des stimuli du monde extérieur et j'apprécie vraiment cette simplicité que je ressens lorsque je médite. Arr l'a souligné : c'est aussi un moyen de développer le centre émotionnel intérieur réprimé.
ET surtout, c'est un garde fou et un indicateur de mon état intérieur (j'en parle plus bas).

"L'ennéatype a-t-il un impact sur le choix du type de méditation ?"
La question m'a beaucoup amusée !
Jusqu'à ce que je lise cette conversation, je ne savais même pas qu'il existait des "types de méditation" et il ne m'était jamais venu à l'idée de lire sur ce sujet (à l'exception d'articles sur lesquels je suis tombée par hasard).
Je n'ai donc pas "choisi" un type de méditation, je me suis laissée portée par des enseignants sans connaître le nom du type de méditation pratiquée. Bref, de mon point de vue, méditer c'est faire (ou plutôt ne rien faire)… J'ai donc fait sans réfléchir (bref, de l'instinctif pur jus ! :sarcastic:)
Grâce à (ou à cause de :wink:) toi, Sophie, je suis allée lire quelques éléments et j'ai découvert, la liste des "types de méditation".
J'ai ainsi appris que j'avais toujours pratiqué de la méditation guidée (par paresse — le côté "guidé" est facile pour moi et j'aime sentir l'énergie du groupe/des autres méditants autour de moi.).
J'ai pratiqué quelques méditations transcendantales en Inde avec un mantra à réciter (ce n'est pas ce que je préfère… :beurk:) et surtout des méditations zen (qui me semblent une pratique logique en complément du yoga) et de la méditation Vipassana (toujours lorsque j'étais en Inde). J'ai fait des trucs qui ressemblaient à de la méditation "regard intérieur" ou en pleine conscience.

J'ai été étonné, en surfant rapidement sur le net, de voir qu'il existait des méditations très actives. Paradoxalement, bien qu'étant 8 avec un niveau d'énergie très haut, je ne suis pas du tout attirée par ce genre de méditation. Pour moi, le plaisir de la méditation réside dans le corps et le mental totalement au repos.

"Les difficultés rencontrées lors de la pratique sont-elles les mêmes pour chaque ennéatype (régularité dans la pratique, implication…) ?"
"Les ennéatypes (8, 9 et 1) ont-ils, de par leur centre instinctif en centre préféré, des difficultés à s'arrêter de faire pour se poser ?"
Prendre la décision de m'arrêter peut effectivement poser problème. Toutefois, être dans une immobilité parfaite n'est en rien une difficulté, c'est même un immense plaisir et un grand repos. Je trouve l'immobilité parfaite sans faire d'effort, je ne suis pas dans le contrôle dans ces moments-là. Je pense que c'est lié à ma longue pratique de la sophrologie. Mes professeurs de yoga m'ont souvent renvoyé qu'ils trouvaient étonnant cette parfaite immobilité que je peux tenir de longues minutes (et même plus d'une heure), sans effort et sans contrainte.
C'est pour moi le premier bénéfice de la méditation : me retrouver quasi instantanément immobile, après avoir fait un rapide scan corporel et avoir relâché les zones de tensions.
Par contre, mettre le mental (mon centre de support) au repos est plus difficile : je vais souvent avoir une pensée qui traîne, qui vient, qui va… Comme j'ai toujours eu des enseignants qui me disaient "c'est ok, tu laisses venir sans juger et tu laisses partir la pensée", je suis leur conseil et ne me sens jamais mal à l'aise avec ces pensées flottantes si elles arrivent.
Et j'adore ce moment où j'arrive au mental au repos, sans tricher (parce qu'il y a une position des yeux en yoga, qui permet de déconnecter le mental… Avec un peu de pratique, c'est plutôt facile).
La difficulté pourrait être dans la régularité (la constance n'étant pas ma qualité première)… Et ce n'est pas réellement une difficulté puisque je n'ai pas d'objectif par rapport à cette pratique, ni d'attentes, la notion de bien faire ou mal faire n'existe pas en méditation (du moins c'est ce que m'ont appris les gens qui m'ont amené sur ce chemin).
Je ne me sens pas "obligée" d'être régulière.
Parfois, si je perçois que je ne suis pas centrée et que j'attends un rendez-vous, je peux me poser quelques minutes, focaliser mon attention sur la respiration, adopter la position des yeux "déconnection du mental" et rester ainsi quelques minutes. Je le fais pour un besoin pratique : être centrée, posée et pouvoir être disponible pour l'autre. Je ne sais pas si c'est de la méditation ou pas… :confused:
Souvent, lorsque je fais une pause ultradienne (notion abordée dans le stage Intuition), je vais faire une mini-relaxation ou méditation pour mettre le corps et le mental au repos.

"Implication"

Hum, Sophie, si tu veux fâcher un 8, demande-lui s'il est impliqué ! Il me semble que nous les 8 sommes très impliqués dans ce que nous faisons… Parfois trop (conséquence de la passion d’excès).
L'implication ne pose donc pas problème. Au contraire, je pense même que le fait de ne pas me sur-impliquer dans la méditation explique mon ressenti positif et reposant vis à vis de cette activité.

"Par contre, pour avoir essayé quelques fois sans succès, me mettre à méditer si je suis en colère et que ça bout à l'intérieur est absolument contre-productif. Si je dois maîtriser ma colère, faire des mouvements de qi-gong ou de tai-chi sera plus efficace (même si cela ne remplacera pas une activité physique plus dynamique si je dois sortir ma colère)."
Arr, tu m'as fait sourire… Je n'ai jamais tenté de méditer lorsque j'étais en colère. J'ai un punching-ball :angry: chez moi, c'est chouette pour la colère ! Effectivement, la colère doit être évacuée par une activité très physique !

Parfois, dans des périodes de ma vie, je me laisse embarquer trop dans mon ego et je perds durablement ma connexion au corps… Je ne peux plus alors faire de yoga ou de méditation, je dois revenir à un état plus intégré en passant par des activités très physiques et intenses (piscine, vélo, course à pied, vélo elliptique). Tant que j'arrive à faire des mini-méditations ou des équilibres en yoga, c'est bon signe pour mon niveau d'intégration.

En fait, j'ai la certitude que le yoga et mini-méditation sont des indicateurs sur mon tableau de bord de personnel : ils me permettent de calibrer mon état intérieur et de vérifier que M. Ego laisse un peu de place au reste. Bref, un peu comme si ces pratiques étaient un garde-fou naturel.
Comme je suis très douée pour le déni, je peux arriver à me convaincre que je vais bien et que je n'ai juste pas le temps de pratiquer le yoga, une mini-relaxation ou la méditation… Et là, ce n’est pas bon signe : cela veut dire qu'une partie de moi sait très bien que je suis totalement barrée dans mon ego et que je ne veux pas le reconnaître. Il me faut plusieurs jours pour me récupérer et revenir à des niveaux moins égotiques. L'expérience m'a appris que je ne devais JAMAIS dépasser plus de 15 jours sans pratique… sinon danger => :angry: :angry: :angry: !

Le reste du temps, j'arrive à maintenir une pratique régulière (1 à 2 fois par semaine [1h00 à 1h15] pour le yoga et 4 à 5 pauses [relaxation ou mini-méditation] par semaine… Mais je ne sais pas si ces courtes pauses comptent. En tout cas, je sais qu'elles sont fort bénéfiques !).

Bien cordialement.

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonjour Sophie-Athéna,

je ne peux évidemment pas parler pour "mon" type (3 mu), mais je peux te donner mes réponses à tes questions. :happy:

"1. Y a-t-il des types qui sont plus attirés par la méditation que d'autres ?"
J'aurais répondu instinctivement les types du centre mental, mais en fait, je suppose que le centre mental (que j'ai en support) est autant une calamité qu'un avantage. :wink: En fait, je me retrouve très souvent dans ta description des 5-6-7, c'est-à-dire être "dans le futur", à me faire des scénarios, des films… tout cela au détriment de l'instant présent.
Donc mon centre de support mental valide ton intuition que c'est difficile de méditer en ayant le centre mental en premier ou second.

 

Et étant 3, j'ai du mal avec la reconnaissance de mes émotions, donc elles n'ont jamais interféré dans la méditation. :laugh:

"2. Selon les types, quelles sont les motivations qui sous-tendent cette pratique ?"
Pour moi, 3 mu, c'était "me poser, arrêter de vivre ma vie au futur, prendre conscience du moment présent". Cela m'aide aussi souvent quand je suis dans un état d'esprit stressé, ou catastrophiste ("mon entrevue de tout à l'heure va mal se passer !") à prendre les 10 ou 20 minutes pour "ramener les niveaux" à un état plus normal. Et ça marche, en tout cas pour moi : j'en sors plus calme. En d'autres termes, c'est pour moi une technique de sortie de transe.

"3. L'ennéatype a-t-il un impact sur le choix du type de méditation ?"
Intuitivement, oui, je pense. En tant que 3 mu, j'ai opté pour des méditations guidées : quelqu'un me dit ce qu'il faut faire et m'accompagne tout au long de la méditation. J'ai trouvé personnellement que les méditations silencieuses me laissaient trop seul, et que j'avais tendance à partir systématiquement dans des pensées parasites. De là à en faire une généralité sur les 3, hum…

"4. Les difficultés rencontrées lors de la pratique sont-elles les mêmes pour chaque ennéatype (régularité dans la pratique, implication…) ?"
Je me vois bien, en tant que 3, dans ma pratique : pour moi, c'était impossible (ou en tout cas, très difficile) de m'arrêter et me poser 20 minutes sur un coussin. Je ne l'ai jamais fait. Donc j'utilise mes temps d'interconnexion (train, métro, marche) pour pratiquer des méditations avec un casque antibruit. Avec la pratique, je médite 10 à 20 minutes tous les jours ouvrés (et jamais le week-end). Du coup, la régularité vient des trajets, et je ne me sens pas contraint, parce que de toute façon, il faut que je me déplace, alors autant profiter de ce temps "mort". :happy:

Amicalement,
Christophe-Docthib

E3 mu C+/= S+/- X++

"Se coucher tard nuit" (Raymond Devos)

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Je propose ici mes ressources en méditation. En effet, lors du stage Centres, on parle de la méditation comme étant bénéfique aux 9 types, et pour ma part, cela m’aide bien, alors autant poster mes ressources, et bénéficier des vôtres…

Un peu de définitions et de références

Je ne pratique que la méditation de pleine conscience (mindfulness), qui est la seule que je connaisse, et qui me va bien – je ne parlerai donc que de celle-ci.
Les auteurs connus dans ce domaine sont John Kabat-Zinn (ouvrages ici), Thich Nat Hahn (ouvrages ici) et Christophe André (ouvrages ici).

Chacun a ses préférences. Pour ma part j'aime bien les ouvrages accompagnés de CDs de méditation guidées. Je préfère le CD de Christophe André à celui de Kabat-Zinn, car les méditations guidées sont continues (= Christophe André nous accompagne par sa parole tout au long de la méditation), tandis que Bernard Giraudeau (narrateur des méditations de Kabat-Zinn) pratique des longs silences (intentionnels) au milieu des méditations. Je suppose que certain(e)s préfèreront être laissé(e)s à leurs pensées, pour ma part, je préfère être accompagné tout du long.

Mon matériel

Je pratique les méditations depuis mon téléphone mobile, dans lequel j'ai mis les fichiers mp3 des méditations. J'ai commencé avec des écouteurs intra-auriculaires branchés sur le téléphone (on en trouve pour 5-10 €), le côté intra-auriculaire permettant d'être coupé des bruits environnants. Puis je suis passé au casque anti-bruit, bien plus coûteux si l'on veut de la qualité, mais qui présente l'avantage d'annuler une grande partie des bruits extérieurs (je prends le métro ligne 13, qui est très bruyante) et permet d'être sans fil, en Bluetooth.
Comme vous le constatez, je ne pratique jamais la méditation chez moi, assis sur un coussin, mais si j'y arrivais, ça me demanderait beaucoup moins de matériel ! :happy:

Les ressources sur Internet

En cherchant sur Internet, j'avais trouvé différentes pages qui regroupent des ressources (et Patricia en connaissait plusieurs). Les voici, avec mes commentaires en dessous. Je suis preneur de toute autre ressource !

  • http://vistavie.chez-alice.fr/liens.html
    LA page de ressources. Je n'ai pas tout exploré, tellement il y a de liens, mais je vous donne ce que j'ai testé ci-dessous (et encore, je n'ai testé que dans les rubriques « Relaxation guidée » et « méditation guidée »…)
  • Mindfulness http://www.cps-emotions.be/mindfulness/materiel-mindfulness.php
    C'est une page plutôt « médicale » (orientée psychothérapie), que je pratique peu, je trouve les méditations un peu tristes, mais c'est vraiment une question de goût personnel...
  • Passeport-santé.net – méditation guidée http://www.passeportsante.net/fr/AudioVideoBalado/Balado.aspx
    C'est un magazine audio québecois, qui traite de quantité de sujets de santé (alimentation, stress, sommeil...) en « capsules » audio de 5 à 20mn qu'on peut écouter partout. Il y a une rubrique « méditer et bien plus » qui contient des méditations diverses que j'aime beaucoup, car simples et pragmatiques. J'ai beaucoup pratiqué la « méditation marchée » de ce site (8 mn), qui me va beaucoup mieux que celle de Bernard Giraudeau-John Kabat-Zin, par exemple. J'aime bien aussi « respiration du cœur » (10mn) et le travail sur la « réponse de relaxation » (20mn+2mn)
    Il y aussi une rubrique « capsules de passeport santé » qui contient des mini-reportages très intéressants... et rapides : chaque sujet dure 5-10mn, on peut donc en écouter plusieurs à la suite.
  • The meditation podcast (en anglais) http://www.themeditationpodcast.com/episodes.html
    C'est ma ressource favorite. Certes, il faut parler anglais, mais je trouve les méditations simples, belles, apaisantes, avec de jolis sons en arrière fond. Ce sont des méditations qui utilisent des ondes binaurales : derrière la voix qui guide, ils envoient des bruits non audibles par l'oreille, mais qui aident le cerveau à entrer dans un état de plus grande relaxation. La première fois que j'ai testé, je me sentais flottant après, donc à tester assis (mais pas en conduisant !). Depuis, je ne sens plus d'effet « flottant », mais je sais, je sens, que ces ondes sont très bénéfiques pour entrer dans un état méditatif. Je pratique régulièrement « a basic meditation » (20mn), « a short meditation » (8mn), « your sacred space » (17mn). Et en déplacement, les méditations pour s'endormir et se réveiller, très efficaces !! :laugh: (« falling asleep », « rejuvenating sleep », « wake up »).
  • Meditation Oasis (en anglais) http://www.meditationoasis.com/podcast/listen-to-podcast et Meditation Station (en anglais) http://www.learnoutloud.com/Podcast-Directory/Self-Development/Prayer-and-Meditation/Meditation-Station-Podcast/18820
    D'autres ressources en anglais, des voix féminines apaisantes. Parfois, elles parlent un peu beaucoup au début, ça dépend de votre état d'esprit, il y a des fois, je veux juste méditer, d'autres fois, je veux d'abord écouter et réfléchir avant de méditer, c'est suivant l'humeur…

Il y a aussi d'autres ressources. Déjà, la plupart des ressources ci-dessus sont aussi accessibles en Podcast gratuit sur iTunes (passeport santé, the meditation podcast, meditation station, meditation oasis…)

Sur iTunes, j'ai ainsi découvert :

  • Moutassem Hammour – Pratiquer la méditation http://pratiquer-la-meditation.com/podcasts
    Des méditations gratuites, des entretiens, des réflexions sur l'instant présent, le stress, le repos… Une ressource en français très sympathique, qui porte la marque de la simplicité et la bienveillance de son auteur.

Dans l'émission Les Racines du ciel, sur France Culture, Frédéric Lenoir a invité

Enfin, dans Learn to Meditate (publiée par Meditation Society of Australia) – https://itunes.apple.com/us/podcast/learn-to-meditate-meditation/id197308794?mt=2 – ils parlent beaucoup au début des méditations (et l'accent australien peut être dur à appréhender…), mais c'est très intéressant, car j'y trouve des résonances de l'Ennéagramme : l'ego, « l'âme » (que je traduirais par l'essence), l'esprit, le corps…

Voilà ! Le message est long, mais j'espère que vous aurez autant de plaisir à découvrir ces ressources que j'en ai à les pratiquer depuis maintenant 2 ans. Et je suis demandeur de tout nouveau lien, commentaire, idée… :bye:

Bien amicalement,
Christophe-Docthib

E3 mu C+/= S+/- X++

"Se coucher tard nuit" (Raymond Devos)

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  • 4 weeks later...

Bonjour Sophie, bonjour à tous,

Tous mes vœux pour une belle année 2015.
Merci pour ce sujet qui me donne l'opportunité de participer au forum pour la première fois.

Je suis 6 mu, sous type social et propose de compléter l'éclairage des 6.

"Y a-t-il des types plus attirés par la méditation que d'autres ? Ou pour lesquels ce serait plus facile de méditer ?"
Pour ma part, il m'a été très difficile de me mettre à la méditation. Pendant longtemps, l'exercice m'est apparu comme ennuyeux et peu aidant. J'étais allée à quelques cours de Yoga. Je me souviens d'avoir eu beaucoup de difficultés à entrer dans ce type d'exercice ; mon mental s'enfuyait toujours pour continuer à mouliner. Je trouvais à l'époque plus de réponses à l'évacuation de mon stress par la pratique d'activités physiques intenses comme la danse, le step, l'aérobic ou autres dérivés etc. ; d'autant plus que j'ai un centre instinctif très fort et donc très présent quand mon centre mental bascule.

Ce n'est qu'après avoir découvert l'ennéagramme et ses différents stages, notamment Essence, Éveil et Néti Néti, mais aussi les livres de Christophe André que je me suis reposé la question de l'intérêt de méditer. Non pas méditer comme le définit le Larousse — soumettre à une longue et profonde réflexion — mais dans le sens d'un exercice spirituel ou de développement personnel.

Le déclencheur à une pratique très régulière a été un grave souci de santé vécu il y a 5 ans. J'ai connu alors une forte désintégration. Grâce aux différentes techniques utilisées (yoga, pleine conscience, ceux du stage Essence et Éveil) et à l'aide de mon coach, j'ai réussi à revenir vers mon essence assez rapidement .
Aujourd'hui, je vais régulièrement au cours de yoga ou sophro mais surtout je pratique de façon quotidienne tous ces exercices de respirations, de conscience du corps ou de sortie de transe hypnotique qui m'aide à mieux vivre dans l'instant présent et de façon plus sereine. Ils m'évitent certainement de vivre beaucoup moins d'instants de panique que par le passé même si ils existent toujours, arghh !!!

"L'énnéatype a-t-il un impact sur le choix du type de pratique ?"
J'avoue sécher sur ce point car ma culture sur les différents types de pratique est assez étroite. Toutefois, je reconnais avoir besoin d'être guidée en allant à un cours pour pouvoir méditer longuement, ce qui limite grandement les vagabondages du mental.
Pour des exercices de conscience du corps ou de respiration simple, je peux les faire seule de façon régulière.

"Motivations à méditer"

  • Trouver une paix intérieure, une sérénité.
  • Me sentir libre (me détacher de mon ego) et m'aider à me connecter à mon essence.
  • Calmer mon mental, prendre de la distance par rapport à toutes ces pensées qui se bousculent sans cesse dans la tête et m'empêchent de prendre les décisions de façon sereine.
  • Être dans l'instant présent, me reconnecter au présent et cesser d'être dans le futur, dans la projection.
  • Apprendre à vivre et à prendre pleinement conscience de ce qui m'entoure.
  • Accepter, être plus tolérant sur les émotions ou les pensées qui viennent.

"Mes difficultés"
En ce qui concerne les mini-exercices, j'avoue ne plus avoir de difficultés car ils sont devenus des automatismes. Par contre, en ce qui concerne la méditation longue, j'ai toujours autant de difficultés à le faire seule. Prendre le temps, déconnecter son mental dans la durée sans aide extérieure (trop dur), ne pas douter sur la manière de faire, peut-être la peur m'ennuyer aussi : plein de bonnes raisons !!! Donc, je continue les cours de yoga et quand trop de boulot m'empêche d'y aller régulièrement, je ne vous cache pas que maintenant je perçois bien les bienfaits de la méditation. En effet, l'ego a alors trop tendance à vouloir s'exprimer et le mental à s'emballer.
Un autre partage : je suis chrétienne et pratique très régulièrement la prière. Rendre grâce, se tenir simplement en présence de Dieu, se rendre disponible et à son écoute est aussi une forme de méditation qui m'aide clairement de façon plus sereine.

Voici ces quelques mots de partage. En espérant avoir été clair, rédiger a été toujours été assez laborieux.

 

À bientôt,
Valérie

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Bienvenue sur ce forum, Valérie. Cela fait plaisir de t'y lire et, bien sûr !, j'espère que ce plaisir sera renouvelé. :happy:

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

J'ai pratiqué la méditation avant de connaître l'Ennéagramme et j'ai eu les mêmes réticences et difficultés que les autres 6 ayant déjà témoigné. Je ne vais donc pas répéter et simplement ajouter une remarque et une constatation.

 

La méditation (la prière mentionnée par Valérie, aussi d'ailleurs) cherche à atteindre un état que nous serons capables de vivre :

  1. de manière autonome : dès lors, la "méditation guidée" n'est pas vraiment de la méditation, tout au plus un exercice préparatoire ; cela n'empêche pas que ce soit très plaisant et que j'aime le vivre en stage ou ailleurs.
  2. constamment : les exercices de Quantum Psychology vus au stage Éveil permettent de tendre vers cet aspect beaucoup plus rapidement que la méditation traditionnelle mais nécessitent plus de volonté, le trait nécessaire à la métanoïa vu au stage Essence.
    Pendant quelques temps, mon ego a utilisé le fait que je faisais de la méditation pour ne pas pratiquer ces exercices : "C'est déjà bien comme ça !" J'ai interrompu ma pratique de la méditation classique le temps de réussir à pratiquer la Quantum Psychology, puis j'y suis revenu en plus après.

Très amicalement,

Wallace

Wallace - 6 aile 7

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  • 5 months later...

Bonjour à tous,

Merci Christophe pour tous les liens postés le 11 décembre.

Personnellement, je n'aime pas les méditations guidées trop bavardes. Je préfère lorsqu'il y a des plages de silence. J'ai trouve cette méditation qui me convient bien :

http://www.youtube.com/watch?v=oubzSU3CA5o


Pour ceux qui n'aiment pas s'arrêter et s'asseoir, vous pouvez écouter la vidéo sur YouTube : Reine-Claire, Respiration cellulaire consciente. Elle parle du rappel à soi par la respiration consciente tout en restant actif et des mérites d'une telle pratique. Cette vidéo est longue (1 heure 42), mais vous entendrez ces conseils dès le début de son enseignement. La suite concerne la respiration cellulaire qui est une approche particulière.

Bonne écoute ! Cordialement,
Sophie-Athéna

Sophie-Athéna – 6 mu, ailes 5 et 7, Conservation, C+, S=/-, X-

 

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