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Fillette 6 en panique face à la douleur


Kayla

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Bonjour tout le monde,

 

Je viens aujourd'hui vous parler d'une petite fille de 6 ans de mon entourage. Elle a peur de beaucoup de choses mais surtout elle a une peur panique de la douleur. Son pédiatre la connaissant, il a demandé à sa mère de ne pas la prévenir qu'elle aurait son vaccin lundi. Sa mère voulant prévenir au moins de quelque chose lui a dit qu'elle ferait un vaccin sans lui dire ce que c'était, et la petite n'a pas demandé sauf que dans la journée, elle en parlé à ses copains d'école qui lui ont dit — selon eux — ce qu'était un vaccin et combien ça fait mal !

 

La gamine arrive dans le cabinet et là : crise de panique, pleurs, ils ont dû s'y mettre à trois pour la tenir. La maman me dit qu'elle a vu son pédiatre se mettre en colère pour la première fois, elle l'a même trouvé trop dur !

 

Elle a donc eu un pansement, le médecin a (avouons-le !) forcé sur la dose de sparadrap tellement il était excédé. Hier, elle devait enlever ce pansement, il devient sale, il s'accroche aux vêtements, etc. Sa mère lui a expliqué qu'en le mouillant ce serait plus facile, que ça ne fait très mal, mais voilà, panique de la douleur ! D'ailleurs aussitôt qu'elle un genou écorché ou autre, impossible de lui faire prendre un bain tant que ce n'est pas totalement cicatrisé et interdiction totale d'immerger le genou en question.

 

La maman était tellement à bout de nerfs et de solutions hier soir qu'elle m'a appelée pour que j'essaie de raisonner sa fille. Raisonner une 6 dont le mental a basculé, heu… :aie:

 

Objectif voulu par la maman : que la fillette se laisse retirer le pansement et qu'elle puisse se coucher à l'heure, plus tôt que d'habitude parce qu'elle a du sommeil à rattraper.

 

Première question posée à la maman : le pansement doit-il absolument être retiré ce jour-là ? Est-ce que ça semble infecté, etc. ? Réponse : non, c'est juste que ça accroche aux vêtements et que du coup, ça tire et ça lui fait mal (or elle a peur de la douleur). Et que "un pansement, ça ne se garde pas plus de deux jours." Par contre, il doit être enlevé avant vendredi soir parce qu'elle va chez son père.

 

Info en plus : son père la dernière fois lui a arraché le pansement d'un coup, elle se sent trahie. Il est capable de cacher des aliments qu'elle n'aime pas au milieu d'autres en lui assurant que ce n'est pas vrai. Sa grande sœur avait pendant tout un temps refusé de manger parce que du coup elle avait peur d'être empoisonnée.

 

J'ai donc eu la petite au téléphone et pour remettre le centre mental en premier et sortir au moins de la panique, je lui ai proposé de lui raconter une histoire. Je lui ai raconté comment moi j'avais peur aussi quand j'étais enfant. Et que ça m'avait empêché de faire des choses super intéressantes. Ou que parfois j'avais même attrapé des boutons en ne voulant pas enlever un pansement. Et puis que ça tirait fort sur les vêtements. Puis je lui ai raconté quels outils magiques j'avais trouvé pour retirer les pansements de ma fille qu'elle connaît bien (elle lui a offert quelques-uns de ses jouets). Je lui ai parlé de l'éponge magique que l'on passe doucement sur le pansement, qui chatouille un peu, et qui finit doucement par le retirer. Elle m'a répondu que ça ne marcherait pas avec elle. Puis que sa maman n'en avait pas une comme ça. Je lui ai dit que plonger le bras dans l'eau tiède ne ferait peut-être pas le même effet du premier coup mais, qui sait ? Elle ne risquait rien à essayer ! Moi une fois, ça avait marché au bout de trois fois ! Peut-être que elle elle fera encore mieux ?

 

La pansement est toujours là ce matin mais :

  • elle a pris un bain hier soir sans difficulté ;
  • elle a laissé sa maman utilisé une "éponge magique" ;
  • elle a bien voulu mouiller son bras ;
  • elle s'est couchée à l'heure prévue ;
  • elle espère faire mieux que moi et pour y arriver il faut que le pansement parte au plus tard demain matin ;
  • la maman a pu lâcher prise. Après tout, ce pansement ne cache pas une plaie à soigner, il cache juste une piqûre de vaccin !

Ça, c'était une crise de panique parmi d'autres… La maman est épuisée et à bout de nerfs (une 1). Elle ne sait plus comment la prendre,d 'autant plus que la fillette ne fait aucun cas du "public" éventuel. Si elle panique, c'est peu importe où, peu importe qui est là. Le regard des gens est difficile pour la maman. Elle essaie de raisonner sa fille en lui disant que certaines choses doivent être faites, point. Mais cet argument n'a aucune prise sur la fillette, et encore moins en cas de panique.

 

En général sa maman la connaissant bien et redoutant ces crises, elle l'a prévient longtemps à l'avance, elle lui dit que ça peut faire mal, ou peur, ou… Par exemple, dans cette situation précise, la fillette savait depuis la veille au soir qu'elle devrait retirer le pansement. Elle y a apparemment pensé toute la journée. J'ai l'impression que cette "préparation" lui fait encore plus peur et que ce qui aurait pu être une peur gérable a le temps de devenir une panique. Qu'en pensez-vous les 6 et parents de 6 ? Est-ce que ça fait sens pour vous ? Existe-t-il une durée minimum (pour ne pas être mis devant le fait accompli) et une durée maximum (incubation de la panique) ?

 

À bientôt,

Kayla

E4 α, ailes 5 et 3, C-/=, S-/=, X+/-

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Kayla, je ne suis ni 6 ni parent de 6, mais voici quand même quelques remarques.

 

Les crises de panique que tu décris sont fort excessives ! Dès lors, la question se pose de savoir si cette enfant fait des crises de panique en d'autres circonstances :

  • Si non, on est sans doute là en présence d'une phobie. Bien sûr, la mère peut essayer les stratégies décrites dans le stage Communication, mais un travail d'une heure ou au maximum deux avec un thérapeute (compétent de préférence) devrait régler le problème plus efficacement et plus rapidement.
  • Si oui, la situation est plus ennuyeuse. Les crises de panique chez un 6 sont la manifestation d'un stress fort et des moments de désintégration intense. Il faudrait alors explorer pourquoi une gamine de 6 ans est à ce niveau de désintégration, et la réponse est sans doute dans la dynamique familiale (la sœur qui a peur d'être empoisonnée, c'est un indice fort d'une problématique), même si les autres contextes de la vie de la fillette doivent être explorés.

"Elle ne sait plus comment la prendre, d'autant plus que la fillette ne fait aucun cas du 'public' éventuel. Si elle panique, c'est peu importe où, peu importe qui est là."

Ça, c'est une caractéristique de ROUGE : il ne veut pas avoir honte et il sait vous manipuler pour vous faire honte.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Kayla,

 

J'ai un profil de 6 mu et je ne me reconnais absolument pas dans ce que tu évoques de cette petite fille… Et pourtant j'ai été une petite fille dans une époque où l'anesthésie dentaire n'existait pas lors des soins… et j'allais me faire soigner les dents.

 

Il me semble que j'avais bien sûr des peurs, mais qui étaient bien compensées par le "devoir" de faire ce qu'il faut, le "devoir" de faire de la prévention, ou se soigner, bien compensées aussi par les parents (et la société très en BLEU de l'époque) qui ne laissaient pas le choix.

 

Donc je conforte les précieux conseils de Fabien.

 

Cordialement,

Ada

Ada – E6 mu, aile 5 et 7

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Hello tout le monde,

 

Ton message m'a interpellée, Kayla, en tant que 6 mais surtout en tant que maman.

Désolée si ce n'est pas le lieu pour dire ça, mais je pense que tout ne peut pas être expliqué par l'ennéagramme. Je suis sincèrement peinée pour cette petite fille car j'ai l'impression que dans cette histoire de vaccin on l'a prise pour une idiote en ne lui disant pas (ou ce qui est encore pire en lui parlant de vaccin sans lui expliquer) ce qu'elle allait subir.

 

Voici comment je procédais personnellement avec mes enfants, lorsqu'elles allaient subir un vaccin, une prise de sang ou tout autre acte médical : je les prenais dans mes bras et je leur expliquais tranquillement ce qu'on allait leur faire. Et ce dès leur plus jeune âge (quelques semaines). Je leur disais que ce serait un peu douloureux, mais que c'était obligatoire et pour leur bien. De nombreux adultes de mon entourage trouvaient complètement stupide d'expliquer cela à de si jeunes enfants "qui ne peuvent pas comprendre". Mais — est-ce une coincidence ? — les séances de vaccins se sont toujours admirablement bien passées. Je pense vraiment que même un bébé peut comprendre (ou plutôt ressentir car à cet âge cela ne relève pas du raisonnement) beaucoup de choses quand on les lui explique sincèrement.

 

Par ailleurs en tant que 6, si je remonte à ma propre enfance, je me souviens avoir subi très jeune (dès 5/6 ans) de nombreuses séances chez le dentiste, sans problème aucun et sans angoisse car là aussi mes parents et le dentiste m'avaient expliqué les choses.

 

Alors si cette petite fille a l'habitude de subir des choses sans y être préparée, et qu'a fortiori elle est 6, donc mentale, avec la problématique de la peur puissance 2, son attitude est-elle vraiment étonnante ? A 6 ans il me semble qu'elle est largement en âge de comprendre ce qu'est un vaccin, et qu'on peut la prévenir au minimum quelques heures à l'avance, avec des mots choisis et de façon sereine : bien sûr si sa mère laisse transparaître sa propre angoisse, il vaut peut-être mieux que ce soit une tierce personne qui s'en charge.

 

Dernière chose : cacher des aliments détestés au milieu d'autres en espérant que l'enfant ne s'en rendra pas compte, ça ne marche pas plus sur les enfants que sur nous. Bref : il ne faut pas prendre les enfants pour des c… !

 

Voilà, en espérant que cette petite réaction à chaud apporte des pistes…

 

Bonne soirée à tous. Amicalement,

Pascale

Pascale – 6 mu aile 7 Cordialité

On a deux vies, et la deuxième commence le jour où on se rend compte qu'on n'en a qu'une. (Confucius)

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Bonjour à tous,

 

"Désolée si ce n'est pas le lieu pour dire ça, mais je pense que tout ne peut pas être expliqué par l'ennéagramme."

Ça, ça s'appelle du style de communication "Limites". Et je suis un connaisseur. Que dis-je un pratiquant ! C'est étonnant comme je le repère plus facilement chez les autres que chez moi !  :sad:

 

Certes, l'Ennéagramme n'explique pas tout, mais il joue forcément un rôle dans l'attitude des parents et dans la réaction de l'enfant. Un autre ennéatype que le nôtre, Ada et Irimi, réagirait sans doute différemment. En tout cas, je suis d'accord avec Irimi pour dire que l'attitude des parents est désastreuse et que pour un 6, elle est sans doute très anxiogène. Plus que l'enfant qui est sans doute une fois de plus le porteur de symptôme, ce sont probablement les parents qui ont besoin de se faire aider : il y a effectivement un "indice fort d'une problématique de la dynamique familiale", comme le dit Fabien que j'ai connu plus direct ! :tongue:

 

Moi aussi, j'ai vécu les affres des séances chez le dentiste à une époque où les techniques employées étaient plus douloureuses qu'aujourd'hui. J'étais anxieux peut-être plus pendant la séance qu'avant, notamment à cause de la position semi-allongée, avec la porte dans le dos, et peu de possibilité de bouger. Mais bon, j'essayais de faire bonne figure, comme Ada par sens du devoir.

 

Très amicalement,

Wallace

Wallace - 6 aile 7

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Bonjour,

 

D'abord merci de vos réponses. L'idée n'était pas de tout expliquer par l'ennéagramme, mais plutôt d'ajuster l'aide dont elle a besoin à son ennéatype en particulier.

 

Je faisais comme toi Pascale avec mes enfants et pour moi aussi les vaccins et autres se passaient toujours bien ; la maman aussi la prépare avant mais il y a quand même crise de panique et du coup le médecin avait demandé qu'elle ne soit pas informée cette fois-là. Et la maman fait confiance au pédiatre, d'autant plus normal qu'elle a besoin d'aide et donc elle a suivi les conseils/directives. La maman n'a pas peur que sa fille ait mal — d'ailleurs la gamine a dit elle-même qu'elle n'avait pas eu mal du tout — ses angoisses se situent dans l'appréhension des crises. Elle voudrait savoir comment l'aider et la rassurer.

 

J'ai demandé à la maman, la petite a aussi d'autres peurs qui déclenchent des paniques : peur du noir, peur de la forêt, peur d'être seule (tiens, tiens...) Ces peurs et les crises de panique associées sont devenues plus fréquentes avec l'entrée en primaire cette année.

 

Je lui avais déjà parlé de l'emmener chez un thérapeute mais pour ça, elle va devoir en parler au papa, et pour lui toute discussion est une guerre et une guerre qu'il doit gagner. Elle cherchait donc dans un premier temps de l'aide dans l'entourage. Elle essaie de bien faire et applique les conseils qu'on lui donne. Je ne trouve pas que l'attitude de la maman soit désastreuse contrairement à celle du père. Elle essaie de comprendre, de s'adapter, de préparer sa fille. Mais elle est ne sait plus quoi FAIRE. Or c'est une instinctive, c'est donc une grande souffrance pour elle aussi. Et le fait que tout ce qu'elle avait essayé jusque-là ne changeaient rien tape en plein dans sa false core.

 

Depuis la dernière fois, la petite a su dire à son père, avec sa mère à côté — pendant le moment où le changement de maison se fait (garde alternée, une semaine chez l'un une semaine chez l'autre) — qu'il devait faire attention, c'était la première fois qu'elle osait lui exprimer sa peur. La maman n'a aucune nouvelle quand la petite est chez son père, donc je n'aurai pas de nouvelles infos avant vendredi soir.

 

C'est amusant que vous parliez tous du dentiste parce que c'est justement dans l'optique de préparer les premières séances chez le dentiste que la maman a commencé à chercher de l'aide. Elle n'a pas besoin d'y aller (pas de caries, etc.) mais la maman connaissant et appréhendant ses crises face à la douleur voudrait lui faire connaître le dentiste, la familiariser avec le dentiste, les instruments, le lieu, dans le cadre d'une simple visite visite de contrôle pour justement la préparer à des éventuels soins nécessaires plus tard.

 

Merci de vos conseils, éclairages etc. À tout bientôt,

Kayla

E4 α, ailes 5 et 3, C-/=, S-/=, X+/-

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Fabien Chabreuil

Bonjour,

 

Plus que l'enfant qui est sans doute une fois de plus le porteur de symptôme, ce sont probablement les parents qui ont besoin de se faire aider : il y a effectivement un "indice fort d'une problématique de la dynamique familiale", comme le dit Fabien que j'ai connu plus direct ! :tongue:

À tes ordres, Wallace ! :rofl: Je vais être plus direct.

 

Ton dernier message, Kayla, confirme le côté dysfonctionnel de cette structure familiale : "Elle va devoir en parler au papa, et pour lui toute discussion est une guerre et une guerre qu'il doit gagner.", "La maman n'a aucune nouvelle quand la petite est chez son père." Pour une enfant 6 de cet âge, il y a quand même une bonne probablité que le couple parental soit son groupe et que la dislocation de celui-ci soit une blessure forte, notamment au niveau du vMème VIOLET, dont on peut rappeler en passant qu'il est censé assurer un sentiment de sécurité. Une blessure au niveau de VIOLET déclenche toujours de l'anxiété, et chez un 6, cette anxiété entre en résonnance avec la passion. Pas étonnant donc que "la petite a aussi d'autres peurs qui déclenchent des paniques".

 

Dès lors, les parents peuvent se cacher derrière leur petit doigt et se convaincre que c'est l'enfant qui a un problème et qui doit être aidé. Et bien sûr cela ne peut que lui faire du bien. Mais ce bien sera insuffisant s'ils ne regardent pas la vérité en face, à savoir que c'est eux qui doivent entamer un travail pour établir ou rétablir une communication normale, pour essayer de réussir leur séparation faute d'avoir réussi leur couple.

 

Très amicalement,

Fabien

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Je comprends bien ça mais pour rétablir une communication, il faut être deux à le vouloir. Or pour le père, il n'y a pas de problème, juste une gamine "chochotte". Et tous les indices pointent vers un 8 désintégré (déni, vengeances, évitement de la faiblesse). Et la maman a peur de ses réactions.

Donc comme ce problème de dynamique familiale n'est pas prêt d'être réglé, j'espérais que nous puissions au moins aider la petite parce que ces crises sont un handicap et la mettent en souffrance.

Bref, j'ai pensé à une métaphore pour la maman histoire de faire passer le message sans taper violemment dans la false core. Et je vais lui reparler d'aller voir un thérapeute.

Merci !
Kayla

E4 α, ailes 5 et 3, C-/=, S-/=, X+/-

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Bonjour à tous,

 

Quand un couple se déchire, il me semble qu'il y a rarement un innocent et un coupable. Pas plus que la fille, le père ne peut être le seul porteur de symptôme.

 

"Et la maman a peur de ses réactions."

Peut-être qu'elle pourrait commencer par travailler ce point : si elle a peur face à un son ex-conjoint 8, d'une part elle a peu de chance d'obtenir quelque chose de lui, et d'autre part, elle déclenche et/ou amplifie la peur de sa fille.

 

Très amicalement,

Wallace

Wallace - 6 aile 7

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Bonjour Wallace,

Je n'ai pas dit qu'il n'y a qu'un coupable dans la relation entre les parents mais que seule la maman a essayé autant que possible de dialoguer voire même de seulement communiquer.

Elle a d'ailleurs travaillé avec une thérapeute au moment de la séparation pour réparer l'estime d'elle-même, apprendre à se détacher de lui, de son agressivité, apprendre à se protéger.
Lui ne voit pas de problème et ne fait aucun effort, voire oppose une farouche résistance.

Et donc :
– lui conseiller de retourner voir sa thérapeute et/ou de consulter un thérapeute familial qui accepte d'entamer un travail sans la participation, voire sans l'accord du père.

Bonne journée !

E4 α, ailes 5 et 3, C-/=, S-/=, X+/-

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Bonjour à tous,

 

"Seule la maman a essayé autant que possible de dialoguer voire même de seulement communiquer."

Quand je disais qu'il n'y a pas un coupable et un innocent, je voulais aussi dire qu'il est impossible de savoir ce qui se passe dans une famille de l'extérieur. Je me trompe peut-être, mais tu sembles être amie avec la mère. Connais-tu le point de vue du père ? L'as-tu entendu exprimer son vécu de la séparation et de l'éducation de l'enfant ? Comment lui perçoit-il la communication actuelle ? Es-tu absolument certaine que "seule la maman a essayé" de dialoguer ou de communiquer ?

 

C'est d'expérience que je suis très prudent à ce sujet. Quand mon père est décédé, j'ai été stupéfait de ce que les membres extérieurs à la famille pensaient de lui, alors qu'il y avait une certaine unanimité, fort différente, à l'intérieur.

 

Je suis convaincu qu'il n'y a d'approche des problèmes familiaux que systémique (la dynamique familiale dont parle Fabien), et que donc, sauf cas exceptionnels, toute tentative d'isoler un élément du système — la fille, la mère ou le père — est contreproductive. Je pense que tu as raison sur le fait que la mère devrait aller voir un thérapeute familial systémicien qui travaillerait en priorité sur des moyens de rétablir un canal de communication entre les trois protagonistes (ou plus, il y a des beaux-parents, peut-être des relations intimes des ex-conjoints, etc.).

 

Très amicalement,

Wallace

Wallace - 6 aile 7

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"Désolée si ce n'est pas le lieu pour dire ça, mais je pense que tout ne peut pas être expliqué par l'ennéagramme."

Ça, ça s'appelle du style de communication "Limites". Et je suis un connaisseur. Que dis-je un pratiquant ! C'est étonnant comme je le repère plus facilement chez les autres que chez moi ! :sad:

Prise en flagrant délit de communication "Limites" ! Ça, c'est fait… :sorry: Désolée… Ce que je voulais dire rejoint en fait ce qui a été dit dans les messages ultérieurs, à savoir que les dysfonctionnements de cette famille engendreraient probablement aussi des problèmes chez les enfants d'autres ennéatypes. D'ailleurs, as-tu une idée, Kayla, du type de la grande sœur ?

 

Pour revenir à l'ennéatype de la petite : nous autres 6 avons une imagination sans limites quand il s'agit d'imaginer des choses négatives qui pourraient arriver. Alors lui dire qu'elle va subir un vaccin sans lui dire ce que c'est (d'ailleurs à 6 ans, ce n'est surement pas le premier, n'est-ce pas étonnant qu'elle ignore ce terme ?), c'est pire que tout : elle sait qu'il va lui arriver quelquechose sans savoir quoi, donc en bonne mentale elle recherche de l'info et a tout loisir d'imaginer des horreurs. Tu peux expliquer ça à sa mère, Kayla, si elle ne connaît pas encore l'ennéagramme : mieux vaut pour un 6 savoir à quoi s'attendre plutôt que d'imaginer.

 

Par ailleurs il semble le fait que sa mère lui cache le vaccin et que son père essaie de berner ses enfants avec la nourriture doit activer la fixation de doute. Cela doit être très perturbant pour cette petite de ne pas sentir qu'elle peut avoir toute confiance en ses parents.

 

Amicalement,

Pascale

Pascale – 6 mu aile 7 Cordialité

On a deux vies, et la deuxième commence le jour où on se rend compte qu'on n'en a qu'une. (Confucius)

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