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Dichotomie et centre réprimé


Kayla

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Bonjour tout le monde

Quand je parle de la dichotomie du type 1, j'emploie l'image d'un "curseur émotionnel". C'est ainsi que mon amie a le mieux compris ce qui se passait en elle dans ces moments-là, ce qui lui a permis de mettre des mots sur les grands-écarts qu'elle vit intérieurement et que l'on peut également percevoir de l'extérieur. Parce que y voit non seulement l'image d'être à l'une ou l'autre des extrêmes, mais aussi la sensation de glissement de l'une à l'autre.

Suite à des échanges que nous avons eu récemment, ainsi qu'avec d'autres amies 1 mais de variante alpha, j'aimerais vous faire part de mes interrogations des derniers jours :

  1. Dans quelle mesure peut-on différencier la répression du centre émotionnel d'un curseur qui serait placé sur "Insensibilité" (totale) ?
  2. Dans quelle mesure peut-on être sûr d'avoir le centre émotionnel en support et non pas le curseur bloqué sur le pôle "Hypersensibilité" ? Ce qui pourrait faire croire en plus à une désintégration en 4 (même si évidemment, je sais bien qu'une désintégration externe c'est aussi plein d'autres mécanismes).
  3. Peut-on dire que de part la répression du centre émotionnel, les 1 mu sont plus souvent bloqués avec le curseur sur le pôle "Insensibilité" ? Du moins tant qu'il n'y a pas eu de travail sur l'équilibre des centres ou de travail sur les mécanismes égotiques. Par exemple, depuis qu'elle connaît l'Ennéagramme, qu'elle a identifié certains de ses mécanismes, et travaillé sur son style communication, mon amie est bien moins souvent coincée sur le pôle Insensibilité. Son centre émotionnel étant plus équilibré, elle ne va plus aussi souvent dans les extrêmes de sa dichotomie.

J'ai l'impression que la dichotomie du 1 rend plus difficile l'identification de son centre réprimé. Avez-vous eu cette difficulté lorsque vous avez cherché à l'identifier ? Peut-être que je relève là quelque chose qui a déjà été dit en stage ou ailleurs, si tel est le cas, heu… :sorry:

Merci d'avance de vos témoignages, directs ou indirects. :bye:
Kayla

E4 α, ailes 5 et 3, C-/=, S-/=, X+/-

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Bonjour Kayla, et bonjour à tous après ces grandes vacances

Merci pour ces questions que je trouve intéressantes.

Je dirais que le domaine de chaque type est un domaine de préoccupation particulière, dans lequel les membres de l’ennéatype ont tendance à osciller d’un extrême à l’autre, sans rester à des positions intermédiaires. Dans ma compréhension, c’est cette absence ou faible proportion de juste milieu qui fait la spécificité du domaine. Sinon on peut généraliser et dire que tout être humain se situe à chaque instant quelque part entre hypersensibilité et insensibilité totale, et que ce niveau de sensibilité reste fixe ou change.

Ces oscillations sont plus ou moins fréquentes, et à l’extrême on peut rester la plupart du temps sur la même polarité.

Dans le cas du 1, il me semble probable qu’il y ait des corrélations avec la hiérarchie des centres ou l’aile principale :

  • Polarité hypersensible plus fréquente avec la variante alpha et polarité insensible plus fréquente avec la variante mu.
  • Polarité hypersensible plus fréquente avec l’aile 2.

Je ne sais pas pour autant définir les liens éventuels de cause à effet : par exemple à-t-on plus de chance de développer une aile 2 si on est plutôt sur le pôle hypersensible, ou bien a-t-on plus de chance d’être sur le pôle hypersensible si on a une aile 2 (la poule et l’œuf).

La variante reste cependant différente de la polarité. Tout d’abord elle ne change pas dans le temps, et aussi elle induit d’autres motivations que la simple hypersensibilité-insensibilité.
Pour essayer de répondre à tes questions, si l’observation du centre émotionnel est brouillée par la dichotomie, il y a peut-être moyen d’observer le centre mental pour voir s’il est réprimé ou en support, par exemple en observant la confiance en les autres, ou la capacité à planifier, à envisager des possibilités dans le futur, à analyser rationnellement, ou encore les éventuels moments d’intégration ou désintégration externes.

La formation réactionnelle peut brouiller les pistes, en donnant une apparence tout à fait cordiale et attentionnée à quelqu’un qui tente d’éviter un comportement incorrect sans forcément être sensible à ses émotions et celles des autres.

Le niveau d’intégration joue aussi certainement, comme tu le soulignes. Si le centre émotionnel est totalement réprimé, alors j’imagine que le domaine sera dans son ensemble moins préoccupant, et que quelle que soit la polarité elle sera moins visible.

Voilà pour mon avis, probablement à compléter ou ajuster. Faute d’observations suffisantes de ma part, ces réponses sont essentiellement théoriques.

 

Bien amicalement,
Jérôme

Jérôme E9 mu, aile 1, C =/- S -/+ X =/+

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Bonjour à tous,

 

Je suis d'accord avec la réponse nuancée de Jérôme et avec ses pistes d'observation… à l'exception de la phrase "Polarité hypersensible plus fréquente avec l’aile 2" que je ne comprends pas : une aile 2 amène de l'orgueil, de la flatterie et du dédain (au niveau de l'ego, mais c'est là que la dichotomie se situe), mais pas d'émotionnel. Pourquoi alors plus d'hypersensibilité ?

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

“Pourquoi alors plus d'hypersensibilité ?”

C’est une fausse piste de ma part, je tombe encore dans le piège qui consiste à intégrer l’orientation des ailes en plus du kit égotique. C’est donc une hypothèse à oublier, au temps pour moi.

 

Bien amicalement,

Jérôme

Jérôme E9 mu, aile 1, C =/- S -/+ X =/+

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Bonjour Kayla, Jérôme et Fabien, bonjour tous,

 

Je suis également d'accord avec Jérôme. :happy:

 

La bascule dichotomique la plus spectaculaire que j'ai constatée est la bascule insensibilité à hypersensibilité d'un octogénaire 1 alpha, suite à la mort de sa femme. Il est alors resté très longtemps sur le pôle hypersensibilité.

 

Le jour des funérailles, sa fille 8 mu ne supportait plus ses larmes ; elle affirmait avec colère qu'il était devenu une loque. Quand elle manquait d'altérité avec son père, il arrivait alors à celui-ci de répliquer à sa fille très durement : il basculait brutalement sur le pôle insensibilité pendant quelques minutes ou quelques heures. Entretemps sa fille était toute surprise par ses paroles humiliantes et se considérait comme victime de la dureté de son père : les rôles de bourreau et de victime étaient intervertis.

 

Tandis que pour se défendre contre sa propre sensibilité, sa fille tombait dans sa compulsion d'évitement et son mécanisme de défense principal, lui basculait de temps en temps sur le pôle insensibilité. Ce qui m'attristait, c'est que l'un et l'autre ne semblaient pas percevoir leurs vulnérabilités. Ou du moins ils ne semblaient pas les accepter. Mais peut-être était-ce une illusion de ma part.

 

Entre parenthèses, avant la mort de sa femme, l'hypersensibilité de ce 1 alpha se manifestait somatiquement par de l'eczéma chronique.

 

Voici une autre anecdote. J'ai assisté à la colère d'un père 1 mu vis-à-vis de son fils, un adolescent 7 mu : "Il ne travaille pas, il est paresseux, etc." Ce père campait alors sur le pôle insensibilité, puisque qu'il ne prenait pas en considération la souffrance psychique de son fils (qui était alors en dépression). Tout à coup, sa colère tomba et il n'a plus rien dit. À toutes les propositions qui lui furent faites pour soutenir son fils, il acquiesçait sans piper mot, tête basse. Il triturait son stylo. Sa tension était telle qu'il l'a brisé. Il avait brutalement basculé sur l'autre pôle. Il vivait sa contrepassion.

 

Très amicalement,

Yves

Yves (E5 alpha, ailes 4 et 6, C- S= X-/+)
"Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction." (Jean Rostand)

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Bonsoir à tous,

En tant que 1, je me sens concernée par cette discussion. Je vais donc tenter de témoigner de mon vécu.

Le point 1 que tu mentionnes Kayla, est très juste : différencier la répression du centre émotionnel du pôle insensibilité a été difficile pour moi. Je me suis longtemps crue 1 mu : je ne connaissais pas mes émotions. Mon égo me faisait croire que ce n'était pas bien d'avoir des émotions. Pour moi, avoir des émotions était une faiblesse qui faisait que j'allais me faire manipuler. Aujourd'hui, je pense que c'est là l'expression de la répression du centre mental et le manque de confiance en l'autre.

 

Le point 2 me questionne parfois aussi. Je sens bien parfois mon hypersensibilité. Alors je me dis que c'est bien là la preuve de mon émotionnel en support. Mais tu as raison de mentionner que la désintégration en 4 augmente cette hypersensibilité. Je le vis dès que je vis un moment de désintégration en 4.

 

Oui, je suis d'accord pour dire que le domaine du 1 et la dichotomie n'aident pas à cerner le centre émotionnel. Pour ma part, c'est ce que j'ai vécu. Je crois déjà avoir mentionné que c'est avec la typologie de Horney que j'ai réussi à déterminer ma variante. Le côté "dépendant" m'est apparu évident.

Pour répondre à Jérôme, étant de variante alpha, j'ai connu une polarité insensible pendant longtemps, tellement la colère était là. Donc ce n'est pas aussi simple que cela ! La colère masque bien des choses… Aujourd'hui, je connais mieux mes émotions, je les accepte mieux et je pense effectivement que mon "curseur" se situe davantage du côté "sensible" qu'insensible.

Lorsque j'ai découvert que j'avais une aile 2, j'ai cru aussi que cela augmentait mon côté émotionnel. Bel alibi pour dire que je n'étais pas si en colère finalement ! Que je pouvais être sensible et non rigide ! Et bien non, là aussi j'ai fait fausse route…

 

Si l'observation du centre émotionnel est brouillée par la dichotomie.

… ou tout simplement par l'ego qui ne veut pas être démasqué ! Tout est bon pour brouiller les pistes !

La formation réactionnelle peut brouiller les pistes, en donnant une apparence tout à fait cordiale et attentionnée à quelqu’un qui tente d’éviter un comportement incorrect sans forcément être sensible à ses émotions et celles des autres.

Là, je ne comprends pas très bien ce que tu veux dire. Certes, la formation réactionnelle brouille beaucoup de choses, d'abord parce que celui qui la vit n'en a pas conscience, et celui qui la voit ne la comprend pas. Est-ce que la formation réactionnelle est compatible avec une apparence cordiale et attentionnée ? Cela me questionne.

 

Amicalement,
Isabelle

Isabelle (E1 alpha, C++ S-/= X+, aile 2)

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Bonjour à tous,

 

"Est-ce que la formation réactionnelle est compatible avec une apparence cordiale et attentionnée ?"

C'en est même une des manifestations les plus courantes…

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

Yves, Isabelle, merci pour vos témoignages.

 

L'hypersensibilité de ce 1 alpha se manifestait somatiquement par de l'eczéma chronique.

Je comprends aisément que des besoins émotionnels ou instinctifs réprimés ou insatisfaits puissent se manifester somatiquement. Cependant j'ai du mal à faire le lien avec la polarité hypersensible, polarité qui implique pour moi de vivre les émotions et de justement pas les réprimer. Qu'en pensez-vous ?

 

Tout à coup, sa colère tomba et il n'a plus rien dit. À toutes les propositions qui lui furent faites pour soutenir son fils, il acquiesçait sans piper mot, tête basse. Il triturait son stylo. Sa tension était telle qu'il l'a brisé. Il avait brutalement basculé sur l'autre pôle. Il vivait sa contrepassion.

Il me manque peut-être des informations pour bien comprendre cette situation.

 

Pour la bascule sur le pôle hypersensible : quel est le déclencheur qui l'a fait changer d’attitude ? En lisant ces mots, je comprends que la colère n'était probablement peut-être pas tombée mais dirigée vers lui-même, et qu'il s’est peut-être senti critiquable, avec la génération d’anxiété que cela induit pour un 1. A-t-il vécu des émotions au-delà de cette colère et éventuelle anxiété qui sont coutumières du 1 quelle que soit sa polarité ?

Pour la contrepassion : j'ai aussi du mal à voir la contrepassion de renoncement s'il était tendu au point de casser son stylo, je ne vois même plus de formation réactionnelle.

 

Je crois déjà avoir mentionné que c'est avec la typologie de Horney que j'ai réussi à déterminer ma variante.

Merci Isabelle pour cette piste supplémentaire.

 

Bien amicalement,

Jérôme

Jérôme E9 mu, aile 1, C =/- S -/+ X =/+

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Bonjour Jerôme, bonjour à tous,

 

"Je comprends aisément que des besoins émotionnels ou instinctifs réprimés ou insatisfaits puissent se manifester somatiquement. Cependant jai du mal à faire le lien avec la polarité hypersensible, polarité qui implique pour moi de vivre les émotions et de justement pas les réprimer. Qu'en pensez-vous ?"

Une hypersensibilité peut déclencher des, disons, hyperréactions. Pourquoi exclure les réactions psychosomatiques ? L'excès ne fait pas que dépasser quantitativement le besoin. L'abus nuit, pour reprendre la terminologie de certaines publicités. À partir de là, à voir au cas par cas.

 

Amicalement,

Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Bonjour Jérôme, bonjour tous,

Le 11/09/2013 à 11:21, Jérôme a dit :

Je comprends aisément que des besoins émotionnels ou instinctifs réprimés ou insatisfaits puissent se manifester somatiquement. Cependant j'ai du mal à faire le lien avec la polarité hypersensible, polarité qui implique pour moi de vivre les émotions et de justement pas les réprimer. Qu'en pensez-vous ?

L'évolution de son eczéma était corrélée à celle de son anxiété. Son hypersensibilité était avérée, mais je l'ai, abusivement, corrélée à son anxiété.

Par ailleurs, être hypersensible et réprimer ses émotions, est-ce possible ? Cette question m'intéresse. D'après Kretschmer, "une majorité de schizoïdes sont froids et hypersensibles en même temps dans des proportions relatives, avec une tendance à varier d'un comportement à l'autre" (source : Wikipédia, 3e paragraphe de la rubrique Histoire). Cela ne signifie-t-il pas qu'une personne hypersensible pourrait réprimer ses émotions ?

Entre parenthèses — c'est hors sujet —, cette dichotomie de Kretschmer, si elle était attestée, ressemblerait à celle de l'ennéatype 1, avec toutefois une grosse différence entre les blessures : froideur pour ces schizoïdes-là, intransigeance pour l'ennéatype 1.

Le 11/09/2013 à 11:21, Jérôme a dit :

Il me manque peut-être des informations pour bien comprendre cette situation.

Jusqu'alors, ce père s'était engagé à fond dans l'éducation scolaire de son fils. C'est lui qui s'en occupait : contrôler devoirs et leçons, chercher sur la Toile des QCM, et même des exercices ludiques, sévir. En vain.

Le 11/09/2013 à 11:21, Jérôme a dit :

Pour la bascule sur le pôle hypersensible : quel est le déclencheur qui l'a fait changer d'attitude ?

Je ne sais pas. Je suppose que sa colère était trop lourde à porter et qu'il avait besoin de l'évacuer. Peut-être s'est-il senti écouté et accepté dans l'expression de sa colère ? Une fois le barrage de son intransigeance franchi, la rivière de sa sensibilité reprit son cours. À un moment donné, j'ai comparé le manque de motivation de son fils à l'absence de starter sur une automobile (son moteur a du mal à se mettre en marche) : peut-être a-t-il compris alors que son fils était plutôt victime d'une mécanique que coupable ? Je ne sais pas.

Le 11/09/2013 à 11:21, Jérôme a dit :

En lisant ces mots, je comprends que la colère n'était probablement peut-être pas tombée mais dirigée vers lui-même, et qu'il s'est peut-être senti critiquable, avec la génération d'anxiété que cela induit pour un 1.

Oui, je partage tout à fait ton point de vue, Jérôme.

Le 11/09/2013 à 11:21, Jérôme a dit :

A-t-il vécu des émotions au-delà de cette colère et éventuelle anxiété qi sont coutumières du 1 quelle que soit sa polarité ?

Je le trouvais très triste. J'imaginais qu'il croyait avoir perdu le fils idéal (il n'avait pas d'autre fils) pour lequel il avait tracé ce qu'il considérait comme un avenir scolaire idéal (la fameuse filière S). Mais je luttais à ce moment-là contre ma propre tristesse devant toute cette incompréhension, alors peut-être était-ce une projection de ma part ?

Le 11/09/2013 à 11:21, Jérôme a dit :

Pour la contrepassion : j'ai aussi du mal à voir la contrepassion de renoncement s'il était tendu au point de casser son stylo, je ne vois même plus de formation réactionnelle.

Étant donné que ce père tenait jusqu'alors les rênes de l'éducation scolaire de son fils, je considère son mutisme pendant notre analyse de la situation scolaire de son enfant, comme un renoncement. D'ailleurs, pendant les semaines qui suivirent, c'est sa femme qui a pris les rênes scolairesá; lui intervenait beaucoup moins. Il émettait tout de même de brefs jugements sévères sur des points de détail : la passion du 1 était toujours là. Néanmoins je ne suis pas certain qu'il attachait une valeur positive à son renoncement : ce renoncement n'était donc peut-être pas de la contrepassion.

Pour conclure, ce qui m'a frappé et attristé dans cette histoire, c'est l'aveuglement de ce père par rapport à l'état psychique de son fils -- il ne regardait pas son fils, mais plutôt son idéal à lui, parfait, du fils parfait -- : quelques semaines après cette anecdote, son fils a quitté son école et a été scolarisé en hôpital psychiatrique de jour. Il y est resté au moins seize mois. Un nouveau rappel que nos ego nous coupent de ce que nos proches ou/et nous-mêmes vivons.

Amicalement,
Yves

Yves (E5 alpha, ailes 4 et 6, C- S= X-/+)
"Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction." (Jean Rostand)

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Bonjour à tous,

Yves, merci de m'avoir répondu aussi précisément.
Je suis touché par cette histoire.

"Cela ne signifie-t-il pas qu'une personne hypersensible pourrait réprimer ses émotions ?"
Je suis très convaincu de cela. J'en ai même parlé récemment sur ce forum dans ce message et celui ci de la conversation "Le 5 s'intéresse au réel, le 9 s'intéresse à la fantaisie".

Dans le cas du 1, la question que je me pose toujours est la signification du mot sensible dans la dichotomie. J'avais compris lors du stage Ailes qu'il s'agissait d'une sensibilité, voire hypersensibilité, facilement visible de l'extérieur, ou les émotions ne pouvaient plus être réprimées. Les exemples dont je me souviens allaient dans ce sens, et c'est aussi ce que j'ai observé chez certains 1 que je connais. Mais peut-être n'est-ce pas limitatif ?

Ami(e)s 1, qui vivez cela de l'intérieur, sauriez-vous me renseigner ? Ami(e)s tout court, qui avez peut être aussi des témoignages ou informations, n'hésitez pas non plus.

Bien amicalement,
Jérôme

Jérôme E9 mu, aile 1, C =/- S -/+ X =/+

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Bonjour à tous,

 

"'J'avais compris lors du stage Ailes qu'il s'agissait d'une sensibilité, voire hypersensibilité, facilement visible de l'extérieur, où les émotions ne pouvaient plus être réprimées. Les exemples dont je me souviens allaient dans ce sens"

C'est facilement visible de l'extérieur… si on est là. Or certains 1 se cachent dans ces moments-là.

 

Quand j'ai connu Patricia, il y a environ trente ans, c'était son cas. Au cours du stage Ailes, elle a parlé de ses réactions au cinéma à l'époque, et j'ai raconté son attitude à la mort de son père. Elle faisait tout pour cacher ses accès de sensibilité, là où l'autre pole de la dichotomie était plus visible.

 

Attention, il s'agit de ne pas confondre répression des émotions et répression de l'expression des émotions.

 

Très amicalement,

Fabien

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