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Le pardon à soi et à l'autre


Isa63

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Bonjour,

 

Aujourd'hui je peux comprendre grâce à l'Ennéagramme (et à la découverte de la false core) et pardonner une dispute mémorable… Oui, je peux me pardonner et pardonner à l'autre, parce que je peux repenser au passé (cela s'est passé il y a 10 ans), et j'ai pu en parler avec la personne concernée, sans aucune émotion particulière, en toute franchise, tout simplement.

 

Connaître la partie blessée permet de pardonner…

 

En voici le témoignage.

 

Il y a 10 ans, j'avais arrêté mon métier pour accompagner le père de mes enfants dans sa profession, le spectacle équestre, et partir 4 mois en représentation sur une comédie musicale équestre. Investissement à temps plein puisque ce domaine demande chaque jour de vivre aux côtés des chevaux, de les entretenir, de les travailler, de répéter les numéros à présenter… et d'assurer les représentations !

 

Cette vie-là, je la connaissais déjà bien puisque l'entretien de l'écurie et le travail des chevaux faisait déjà partie de mon quotidien (mais sans les déplacements, sans la partie spectacle…). Ce qui était nouveau pour moi était de vivre "en communauté" et de partager "mes chevaux" (que je considérais un peu comme mes enfants…) avec l'équipe qui nous accompagnait.

 

L'année scolaire n'étant pas terminée (mes enfants étant scolarisés), j'ai attendu mi-juin pour rejoindre l'équipe, sur le lieu de vie de cette aventure qui avait débuté en mai. Lors de mon arrivée, tout était en place : l'organisation de toutes les équipes (les différentes compagnies de spectacles, les musiciens, les chanteurs, les techniciens, etc.), les répétitions. Chacun avait trouvé ses repères…

 

À l'époque, je n'avais pas vraiment réfléchi à la conséquence de mon arrivée…

 

Et lorsque j'ai pu rejoindre notre compagnie, il était évident pour moi, que je reprenais "ma place" parmi "mes chevaux", surtout que je pouvais constater tous les petits détails qui ne fonctionnaient pas, tous les signes qui me montraient qu'il y avait des imperfections… J'avais l'impression que l'on m'avait "volé" quelque chose : mon travail et les soins les plus minutieux possibles que j'avais l'habitude d'apporter à tous ces animaux que j'adorais… Non, personne n'avait mon sens de l'observation, personne ne pouvait prévenir et soigner tous les petits bobos, personne n'aimait autant que moi tous ces chevaux qui donnaient tant de leur être dans cette superbe représentation… Personne ne faisait aussi bien que moi… J'avais besoin de superviser et de vérifier…

 

Alors sans en parler à qui que ce soit, je me levais tous les matins avant tout le monde, et je partais "gérer" l'écurie. Au moins, tout était fait comme j'aimais.… En plus, cela permettait à tout l'équipe de se reposer entre les représentations, dont le rythme soutenu était usant…

 

Seulement voilà, c'était MA vision d'ennéatype 1 avec une aile 2 ! Et ce qui devait arriver arriva…

 

Un ami 8 (qui était quelqu'un de très proche) n'a pas apprécié du tout mon attitude ! J'arrivais après tout le monde, l'organisation était faite, chacun avait sa place, son rythme et ses responsabilités. Pourquoi je "m'imposais" sans tenir compte de ce qui était établi ? Ce fut l'explosion monstrueuse de sa part, le discours direct bien connu…

 

Ce qui a eu pour effet de m'anéantir… puis ce fut l'ÉNORME dispute et l'incompréhension de chacun… Pour qui se prenait-il pour m'interdir de m'occuper de mes chevaux ? Moi qui avait arreté mon métier pour ça ! Personne ne comprenait que j'étais persuadée qu'il n'y avait que moi qui avait l'œil pour mes chevaux ! Personne ne comprenait que j'avais l'impression qu'il n'y avait pas assez de respect pour mes chevaux ! Personne ne comprenait que je souffrais de toutes ces fautes d'inattention !

 

Alors pour "calmer la tempête après l'orage" et après discussion, pour préserver la place de chacun, j'ai dû "lâcher" un peu et accepter de partager un peu plus… Mais que je souffrais ! Que j'en voulais à cet ami de m'obliger à accepter cette humiliation ! Que j'en voulais aussi à mon mari 9 (dirigeant de la compagnie, et qui ne prenait pas de position dans ce conflit…) ! C'était définitif. Dès que le prénom de cet ami était prononcé, le souvenir de cette dispute apparaissait dans mon esprit !

 

La saison s'est terminée, et 3 mois après, chacun rentrait chez soi… J'ai repris MA gestion de l'écurie, sans plus personne ! Enfin seule !

 

L'orage avait laissé des traces. Peu à peu, cet ami a pris de la distance, et nous n'en avons jamais reparlé. Mais le souvenir était là, et plus jamais, personne ne m'imposerait une telle chose ! Que ce soit dit haut et fort ! C'était MA place ! Et MES soins ! MON travail !

 

Puis j'ai revu cet ami il y a 6 mois… Nous avons été très contents de nous revoir, mais ce souvenir est revenu dans mon esprit ! (Belle transe hypnotique !) Je sentais malgré tout un certain malaise… et nous n'avons pas abordé le sujet. Puis récemment, il a m'a appelé car il avait besoin d'un renseignement. Puis nouvel appel pour m'annoncer la naissance de son deuxième enfant.

 

La semaine dernière, il m'a invité à manger au restaurant… et nous avons reparlé de cette mémorable dispute ! Je n'étais pas sûre de pouvoir en parler sans émotion… J'ai hésité, puis c'est venu tout seul. J'ai pu mettre les mots, tout simplement, de ce qui m'avait profondément blessée, et qui avait touché ma false core en plein ! Oui, je n'avais pas fait comme j'aurais dû ou pu… J'avais fait une erreur de ne pas prendre en considération l'ensemble de l'équipe… Mais ce n'était si grave que ça ! Et tout cette histoire avait pris beaucoup plus d'ampleur à mes yeux que ce qu'elle était réellement ! J'avais foncé droit sur ce qu'il y avait de plus important pour moi : les soins à mes chevaux… Et on me reprochait quelque chose de mal fait !

 

Et lui a pu exprimer qu'il avait bien vu qu'il m'avait blessée… mais qu'il était impossible pour lui de ne rien dire tellement mon attitude avait dérangé…

 

Voilà un bel exemple de comportements égotiques… qui peuvent entraîner incompréhensions, discordes, blessures et souvenirs… Comprendre l'essentiel de la blessure permet de pardonner, même si c'est 10 ans après… Et notre amitié, finalement, est toujours là ! :calin:

 

Amicalement,

Isabelle

Isabelle (E1 alpha, C++ S-/= X+, aile 2)

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Bonjour Isabelle,

 

Oui, je confirme que le pardon est libérateur.

 

Pendant le stage Pardon, j'ai fait un travail sur ma mère, et cela a changé immédiatemment ma communication avec elle et ma relation aux autres. Je pouvais enfin parler sereinement, calmement, suivre le cours de mes idées. Je ne ressentais plus de honte ni de culpabilité, et bien sûr plus de colère. Je le notais même dans ma posture, plus droite (sans être rigide).

 

Par la suite, j'ai travaillé sur une autre offense et j'ai ensuite ressenti le besoin de faire un pardon sur moi-même. C'est plus fort que moi, je me sens responsable des actes des autres, et aussi de ne pas savoir certaines choses. Je me reproche beaucoup (trop) de choses et pense constamment que c'est ma faute. Cette flagellation est trop forte et brutale par rapport à mon parcours ; elle est due à l'empreinte de mon père 8 et à une répétition de son parcours. Si j'explique tout cela, c'est pour dire que le pardon sur moi-même est quelque chose de vital, c'est comme reprendre ma vie en main, guidée par une paix et une tranquillité d'esprit.

 

Très amicalement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonsoir Christine,

 

"C'est plus fort que moi, je me sens responsable des actes des autres, et aussi de ne pas savoir certaines choses. Je me reproche beaucoup (trop) de choses et pense constamment que c'est ma faute. Cette flagellation est trop forte et brutale par rapport à mon parcours?"

Merci de ces mots. Je n'étais pas capable de l'exprimer ainsi, mais crois-moi, j'ai l'impression que tu as lu dans mes pensées ! Beaucoup me le disent, je n'arrive pas encore à l'accepter, et donc j'ai beaucoup de mal à lâcher cela… Je pense que mon aile 2 en rajoute une sacrée couche !

 

Oui, cette flagellation comme tu dis, nous empêche bien une certaine liberté… C'est peut être aussi ce qui nous fait afficher une certaine rigidité…

 

Encore un pardon à faire sur moi…

 

Amicalement,

Isabelle

Isabelle (E1 alpha, C++ S-/= X+, aile 2)

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Bonjour Isabelle,

 

De rien. On est là pour s'entraider.

 

Au sujet de l'auto-flagellation, je la perçois malheureusement comme normale à cause de l'empreinte parternelle qui va dans le sens de mon type 1. Comme j'ai l'impression que je fais mal, il y a parfois (je ne suis pas sûre quant à la fréquence) un besoin de punition pour expier ma faute. Quand il y a faute, je suis dure envers moi au lieu de m'orienter dans le futur en me disant : "Je vais apprendre de mon erreur et je ferai mieux la prochaine fois."

 

Quand il n'y a pas faute (car je ne suis pas responsable des actes des autres), le besoin de punition n'a pas de sens mais est là.

 

J'espère que je suis claire car je trouve le sujet pénible. Plus exactement, je ressens de la honte face à ma manière de réagir et je ne suis pas très fière d'en parler.

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Coucou, encore moi !

 

"Plus exactement, je ressens de la honte face à ma manière de réagir."

Je ne comprenais pas d'où sortait cette honte et je viens de realiser que la honte vient du fait de ne pas savoir, comme je l'expliquais dans mon premier message. Ben oui, pour être parfait, faut avoir la science infuse. :rofl:

 

Très cordialement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Bonjour,

 

Merci pour l'entraide ! :happy:

 

Je ne connais pas l'empreinte de ton père, mais je sais que j'ai vécu très fort aussi ce que tu appelles "l'auto-flagellation". Lorsque j'avais la sensation de mal faire, je m'imposais encore plus de "tâches" comme pour réparer le "mal fait"… Oui, comme un besoin de punition… C'était vraiment n'importe quoi ! J'ose aujourd'hui avouer ici ce qu'il m'arrivait de faire, à l'adolescence, comme auto-punition : me tremper les doigts dans du caramel… :peur:

 

Aujourd'hui, j'ai laissé tombé ça ! Et quelle simplicité de pouvoir plutôt se dire "zut, c'est râté ; j'essayerai de faire mieux la prochaine fois !" sans ressentir la colère intérieure ! Bien entendu, cela dépend de la taille de la faute !

 

"Quand il n'y a pas faute (car je ne suis pas responsable des autres), […]"

Tu veux dire quand c'est quelqu'un d'autre qui fait une faute ? Aujourd'hui, cela me choque beaucoup moins (même si je la vois… :rofl:), et je m'en sens détachée… C'est plutôt reposant !

 

Pour moi, ce que tu dis est tout à fait clair ! Si ce sujet a été pénible pendant longtemps, je crois qu'aujourd'hui j'ai passé le cap. Je sais maintenant que l'apprentissage passe aussi par l'erreur ; donc me tromper fait partie des choses à accepter de vivre !

 

Amicalement,

Isabelle

Isabelle (E1 alpha, C++ S-/= X+, aile 2)

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Bonjour Isabelle,

 

Pour ma part, l'auto-punition n'a jamais été physique, sinon psychologique. Je me retrouvais plutôt dans une sorte d'auto-dévalorisation et dans la position de vie de l'Analyse Transactionnelle : "Je ne suis pas Ok, vous êtes OK." C'est sans doute pour cela que j'ai du mal à définir mes frontières pour les faire respecter.

 

Je recopie une phrase de Isabelle P, qui n'avait marqué quand je l'avais lu :

Il m'est toujours difficile de placer les frontières de l'acceptable et du non-acceptable, autrement dit de savoir opposer un NON ferme et définitif lorsque certaines de mes valeurs ont été bafouées, ou que mon intégrité physique ou psychologique est malmenée.
Pour moi, par exemple, le fait de me faire malmener dans mon intégrité physique ou psychologique est comme un prix à payer, et parfois je pense que les autres ont ce droit sur moi. Un prix à payer pour quoi ? Pour expier mes fautes et je dirais même pour vivre, la vie étant comme ça. Je suis vraiment étonnée d'écrire ça, car je me demande comment est-ce que je peux penser tout cela… :pt1cable:

 

Suite au stage Pardon, je me sens plus tranquille et en fait, comme je ne ressens plus de culpabilité, je ne ressens plus non plus le besoin de me critiquer ou de me punir. Je me reprends en main et grâce à une meilleure utilisation du centre mental que je réprime, je m'interroge pour savoir ce qui est acceptable et ce qui n'est pas acceptable de la part des autres pour faire respecter mes frontières.

 

Je disais que j'avais fait un travail sur ma mère. La première étape a été d'être capable de parler sereinement avec elle (sans aborder le thème de mon offense). Cela m'a donné énormément de confiance en moi, et le fait d'avoir les idées plus claires me permet une meilleure utilisation du centre mental. Alors en plus de la confiance, je prends de l'envergure. Cela a été aussi positif pour elle, elle ne se sentait plus aggressée, et mon exemple lui donne le courage de suivre mes pas et aussi de se prendre en main. Alors là, le résultat était spectaculaire. Ensuite, je suis passée à la deuxième étape de définir et faire respecter mes frontières et alors là, l'idyle est passée au cauchemar. Alors peut-être que j'ai raté une étape en lui demandant ce que je voulais, mais devant quelqu'un qui vous dit qu'elle ne peut pas donner ce qu'elle n'a pas eu, on ne peut pas demander grand chose… Mais bon, là, je ne vais pas encore reporter toute la responsabilité sur moi, puisque nous sommes deux dans l'histoire. Donc, affaire en cours.

 

Pour ma part, l'important, c'est que j'ai les idées claires (ça la dérange aussi soit dit en passant) et que j'essaye de placer mes frontières fermement sans tomber dans l'intransigeance ou l'exigence.

 

Voilà comment je vis le processus du pardon.

 

Très amicalement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Christine,

 

"Alors là, le résultat était spectaculaire. Ensuite, je suis passée à la deuxième étape de définir et faire respecter mes frontières et alors là, l'idyle est passée au cauchemar. Alors peut-être que j'ai raté une étape en lui demandant ce que je voulais, mais devant quelqu'un qui vous dit qu'elle ne peut pas donner ce qu'elle n'a pas eu, on ne peut pas demander grand chose…"

Quand tout se passe comme dans les livres, à l'étape 5 du processus de Pardon, tu peux prendre conscience qu'effectivement une personne a du mal à donner ce qu'elle n'a pas eu, et ce n'est qu'à l'étape 8 que tu décides ou non de lui en parler.

 

J'ai bien écrit "a du mal à donner ce qu'elle n'a pas eu", et non pas ce que ta mère dit : "ne peut pas donner ce qu'elle n'a pas eu." Nous pouvons tous apprendre, et c'est justement ce que, toi, tu fais… Dans le processus d'évolution que nous voyons au stage Essence, le pardon est à l'étape 4 et est suivi de la compassion à l'étape 5. Si une personne n'a pas eu quelque chose, cela ne l'exonère pas de ses responsabilités, mais on peut lui pardonner, et même avoir de la compassion pour elle.

 

"Mais bon, là, je ne vais pas encore reporter toute la responsabilité sur moi, puisque nous sommes deux dans l'histoire."

Bravo.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

"Ce n'est qu'à l'étape 8 que tu décides ou non de lui en parler."

Alors j'avais bien compris ! Comme je lisais mes notes en même que j'écrivais mon message, j'ai eu un doute… et l'idée de m'être trompée est passée par là…

 

"Cela ne l'exonère pas de ses responsabilités."

Oui, tout à fait d'accord et c'est pour ça que je pose des limites pour éviter de me retrouver à nouveau dans la même situation. Surtout que le 7 et les responsabilités…

 

Pour le moment, je lâche prise car je suis 1, et il fait fort probable que j'essaye de l'aider à s'améliorer si j'aborde le sujet avec elle, et ce n'est pas l'objectif à suivre.

 

"On peut lui pardonner, et même avoir de la compassion pour elle."

J'ai pardonné et j'éprouve de la compassion pour elle… par moment.

 

Il n'y a pas que mes parents qui ont constaté le changement positif suite au stage. Mon mari aussi m'a notée plus tranquille. Alors s'il continue à voir du progrès suite aux deux prochains stages de ce semestre, j'espère qu'il me laissera faire le stage Essence de cette année !!! Ce serait tellement dommage d'attendre une année de plus.

 

J'aimerais rajouter une annecdote suite aux témoignages de cette quinzaine sur le ressenti déclenché par des films. Je suis fan d'une série espagnole qui s'appelle Aguila Roja (l'Aigle Rouge). Après chaque épisode, je reste plongée dans la série plusieurs heures, remémorant des passages plusieurs fois de suite. Je vis la série complètement et vibre avec les personnages. Et donc, le lundi soir juste après le stage, je m'installe devant la télé pour voir Aguila. Une fois l'épisode fini, j'éteins et je vais me coucher. J'ai passé (et continue de passer) un bon moment devant ma série, mais rien de plus. Je ne le regrette pas, mais je suis époustoufflée par ce changement radical.

 

Peut-être que certains se demanderont pourquoi ai-je fait un travail sur ma mère alors que je parle d'une forte empreinte paternelle. Parce qu'il y a aussi une empreinte maternelle. J'ai eu beaucoup de mal à le reconnaître car cela me paraissait trop gros, deux empreintes parentales, cela fait beaucoup. Je ne sais pas bien l'expliquer : la transmission de ma mère est au niveau de l'inconscient et doit tourner autour d'un secret de famille. J'en ai quasiment la certitude car je crois avoir complété son puzzle, mais je n'en aurais jamais de confirmation extérieure. Et ce secret concerne les origines et finalement l'identité… qui est un des thèmes (la recherche de ses origines) de Aguila Roja. De même que j'ai été boulversée il y a longtemps par deux autres films espagnols avec le même thème.

 

"Bravo."

Tout le mérite à ma super-mémoire de 1 :

Mais il faut être deux pour entretenir une conversation !
La phrase est rentrée dans ma tête pour ne plus en ressortir. Alors, merci à toi.

 

Très amicalement,

Christine

Christine (1 alpha, aile 9) (C +/-, S -/=, X -/+)
(Tout commence en nécessité et tout doit finir en liberté.)

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