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Le 6 et le doute ?


Francis9

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Je me demande quelle est précisément la mécanique interne qui dirige les 6 dans le doute ?

Est-ce le fait qu’ils cherchent à éviter à tout prix la déviance ce qui les ammènent sur le terrain des autres (référence externe), donc à prendre plein d’avis, donc à douter… ?

J’aimerais que les six me donne quelques exemples de fonctionnement de leur mécanique du doute.

 

Merci - Francis

Francis (9 mu, Conservation)

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Bonjour Francis,

 

Le doute est un sentiment d'incertitude quand à l'existence ou aux caractéristiques d'un sujet, d'un objet ou d'une situation.

Une phrase typique de 6 est que "l'on ne peut-être jamais sûr de rien à 100 %" et cela provoque une crainte, une inquiétude quant à l'avenir qu'on peut définir comme une forme d'angoisse.

Ce n'est pas le fait d'éviter la déviance qui nous amène sur le terrain des autres, mais le doute sur nous-même qui nous pousse à demander l'avis des autres pour y chercher un peu de sécurité, d'apaisement.

 

J'aime beaucoup ce qu'écrit Hélène Palmer sur le doute du 6 (page 276 de son livre) : "Chez eux, penser remplace faire parce que leur attention glisse de l'envie d'agir en suivant une bonne idée à la remise en question intérieure de cette idée. La raison de ce doute envahissant est le besoin, remontant à l'enfance, d'éviter l'intervention des gens puissants ; sa conséquence la remise au lendemain, liée à la peur des punitions, qui avaient été infligées à l'enfant 6 quand il s'opposait à l'autorité."

 

Quand j'étais petit il y avait une matière que j'affectionnais particulièrement à l'école, c'était le calcul, pour moi c'était vraiment simple car je voyais tout les chiffres dans ma tête et je n'avais qu'à aligner les chiffres dans un sens ou dans un autre pour trouver une solution. Quand je suis arrivé en CM1, je suis tombé sur un prof qui pensait que parfois la seule manière de nous faire comprendre le calcul était de nous taper la tête contre le tableau pour que ça nous "rentre dans le crâne" comme il disait. Bien que je connaissais toutes les réponses, j'étais incapable de les lui donner car j'étais terrifier en imaginant sa réaction si, par malheur, je m'étais trompé. Quand il m'interrogeait, je voyais la réponse dans ma tête et en même temps son visage en fureur et pour moi cela signifiait : réponse = fureur, donc la réponse est dangereuse et mieux vaut ne rien dire et chercher une autre solution.

 

J'aimerais toutefois mettre un bémol sur la responsabilité de l'autorité envers le jeune 6.

C'est vrai que l'éducation va jouer un rôle sur notre interprétation de la vie, mais il faut aussi garder à la conscience que nous avons un terrain tout disposé au préalable par le fait que nous préférions et réprimions le centre mental.

 

Pour reprendre mon exemple, si j'avais su à l'époque remplacer la tête du prof en fureur par une tête souriante, je pense que j'aurais donné ma réponse spontanément. Mais au lieu de cela, je préférais conserver le mauvais souvenir en pensant que c'était la meilleur solution de me protéger de l'avenir !

 

Amicalement

Bernard

Bernard (6 mu, Social)

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Je veux rajouter encore un commentaire, une amie m'a fait remarquer il y a quelques temps que, très souvent, j'énonçais des affirmations et que tout de suite après j'ajoutais "mais…" c'est à dire que le "mais…" annulait ma première phrase.

Si tu veux oberver un 6 quand il doute, note combien de fois il dit quelques chose et qu'ensuite il rajoute "mais…" et dit le contaire !

C'est directement lié au doute de nos opinions et à la crainte de s'affirmer et des représailles éventuelles.

 

Bernard

Bernard (6 mu, Social)

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Bonjour,

Je voulais juste appuyer les propos de Bernard :
"Ce n'est pas le fait d'éviter la déviance qui nous amène sur le terrain des autres, mais le doute sur nous-même qui nous pousse à demander l'avis des autres pour y chercher un peu de sécurité, d'apaisement."

Quand j'ai commencé à connaître l'ennéagramme, je croyais être 4 ; ensuite, j'ai cru être 6. Mais je n'étais pas certain, donc je cherchais une réponse chez les autres : j'ai demandé à Fabien (et à Bernard, je crois…) s'il croyait que j'étais 6. Je cherchais un appui ; sans lui, je croyais ne pas pouvoir déterminer avec certitude mon type…

Philippe

Philippe D. (E6, aile 5, sous-type sexuel)

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Bonsoir,

 

Juste une petite anecdote à propos du doute des 6 : j'ai travaillé quelques mois avec un 6 qui était responsable de tout un service. A chaque fois qu'il devait prendre une décision, il faisait tous les bureaux du couloir et en parlait à chaque personne qu'il voyait. Il leur exposait la situation, puis leur disait la décision qu'il allait prendre et quémandait l'approbation de ses interlocuteurs. Ceux-ci pouvaient avoir n'importe quelle fonction, cela ne lui importait guère. Ce qu'il voulait, c'est qu'on lui dise que c'était la bonne décision. Et il passait toutes ses matinées à arpenter les couloirs et à choper les gens pour leur demander leur avis, leurs conseils et surtout leur approbation.

Puis ensuite l'apres-midi, il nous disait que X, Y, Z… avaient trouvé que telle décision était la bonne… et qu'il le savait que c'était la bonne (ah oui !!!!!!)

 

Sandrine

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  • 2 years later...

Bonjour,

 

Je reprends tardivement cette discussion pour un complément d'information.

 

J'observe chez moi, dans les périodes de fatigue, de stress, de cafard, etc. un phénomène de contagion du doute.

 

Si une relation amicale devient inconfortable, je vais avoir tendance d'abord à imaginer que la relation est compromise, ensuite à me dire que je ne suis pas capable de gérer cette relation, ensuite à me dire que je ne suis pas capable de gérer l'ensemble de mes relations amicales, et de là à me dire que toutes mes relations amicales sont compromises… :lame:

A ce moment là :

- soit je suis capable de me rassurer moi-même, au moins sur ma gestion de l'ensemble de mes relations (ouh que cela sonne mental… en termes émotionnels : que je les aime et qu'ils et elles aussi), l'avenir de la relation problématique restant éventuellement problématique (il faut croire que certains 4 aiment les relations inconfortables… ce qui n'empêche pas l'affection réciproque),

- soit je me fais rassurer par un(e) autre de mes ami(e)s, souvent quelqu'un de type 6, donc familier des crises de doute (de préférence de variante alpha et phobique), parfois par un (ou une) 9,

- sinon… déprime et repli défensif sur ma bibliothèque (au moins mes bouquins ne me font pas de remarques inconfortables) ou mon ordinateur.

 

Même problème au boulot quand je me sens déstabilisée, ce qui peut être provoqué par n'importe quoi, un de mes cours qui n'a pas eu l'air d'intéresser mes étudiants, une critique d'un collègue 1 mu d'humeur tâtillonne, un "tu devrais lancer tel ou tel projet" d'un collègue 7 à qui je n'avais rien demandé (et d'ailleurs la seule idée de monter un projet de cette envergure me colle une de ces frousses…), etc.

A ce moment-là le monde semble empli de "il faut", "tu devrais" et "ce n'est pas assez bien", qui sont probablement des projections.

De là à douter de toutes mes capacités professionnelles, puis à voir ma sécurité d'emploi menacée (alors que je suis fonctionnaire ! :sad: ), puis à m'imaginer sans ressources dans ce monde cruel (je suis de sous-type conservation)… :laugh:

Je me rassure en me disant que :

- il faut des gens comme EUX pour lancer les projets et des gens comme MOI pour faire les petites choses auxquelles ils n'ont pas pensé,

- le collègue 1 mu n'a rien de particulier contre moi (à part de ne pas comprendre mon inertie) et est peut-être dans une colère permanente à cause de son bébé qui ne fait pas encore ses nuits,

- le 7 voulait probablement me lancer sur un projet excitant (pour lui) en remerciement de lui avoir fourni un contact pour un autre projet sympa,

- la dispersion de mes étudiants n'avait probablement rien à voir avec moi et était probablement liée à leur état de fatigue, à leur vie amoureuse ou associative, à la pression atmosphérique…

 

En fait, j'ai l'impression qu'il y a plusieurs niveaux de doute chez moi :

- Le "doute de contrôle" qui consiste juste à m'assurer que j'ai envisagé la plupart des trucs qui pourraient aller de travers. Je n'envisage pas sérieusement que les choses pourraient vraiment mal se passer, c'est… une sorte d'assurance. :wink:

(Il faudra juste que je m'abstienne d'en faire état à voix haute devant certaine 4 de ma connaissance qui prend cela au premier degré et le transpose trois niveaux émotionnels plus haut.)

Quand le "doute de contrôle" prend la forme d'un manque de confiance en moi, c'est simplement que j'ai envie d'être encouragée.

- Le "doute sérieux" où j'envisage sérieusement que les choses vont aller de travers dans un domaine spécifique, ou quand je prête sérieusement des intentions à quelqu'un d'autre.

- Le "doute généralisé", cf. le début du message.

 

Il paraît que je suis quelqu'un de compliqué… :happy:

 

Enfin, à force de rassurer un paquet de 6 dans mon entourage, je commence à apprendre à me rassurer moi-même. :sad:

 

Très cordialement,

Bénédicte (6 alpha)

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

Merci pour cette belle analyse dont j'espère qu'elle fera réagir d'autres 6. Le doute et la peur sont parfois appropriés et nous signalent des choses importantes sur le monde extérieur ou sur nous-même. C'est donc une des grandes difficultés du 6 de faire le tri entre peur et doutes utiles et inutiles. Ta classification est un pas indispensable dans cette direction.

 

Très cordialement,

Fabien (7)

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Bonjour Fabien, bonjour à tous,

 

Je dois la prise de conscience du "doute de contrôle" à une discussion téléphonique avec mon amie 4. Nous discutions de notre éventuelle participation à un week-end de Qi-Gong à Paris, dont la date nous avait été communiquée oralement mais dont nous n'avions à l'époque pas reçu l'invitation. Et moi, je dis (en mode automatique) : "Et si ça se trouve, seuls les Parisiens vont recevoir l'invitation." Alors là, je me prends une volée de bois vert, me fais traiter de soupçonneuse, etc. Et à ce moment-là je réalise que je n'y croyais pas vraiment à cette histoire de parisianisme. Quoique ce ne soit pas totalement injustifié, car l'année précédente je n'avais pas reçu l'invitation, peut-être parce que les week-ends s'étaient mis en place plus ou moins dans l'urgence. (J'hésite entre 9 alpha et 6 mu pour le prof.)

 

En essayant d'expliquer le phénomène de "si ça se trouve" à mon amie, je me suis aperçue qu'une partie de mes doutes-suspicions étaient soit une sorte d'assurance, soit dans les cas extrêmes une sorte de "superstition" : si je pense au malheur, il n'arrivera pas et si je n'y pense pas, il arrivera. Belle répression du mental, non ?

 

Comme beaucoup de mes amis sont des 6, il semble que ni les uns ni les autres ne faisons très attention aux phrases qui commencent par "si ça se trouve" et formules équivalentes. Elles sont d'ailleurs souvent prononcées sur un ton détaché qui indique une simple construction mentale et pas quelque chose qui est pris à coeur.

 

Histoire d'en rire un peu, voici ma formulation personnelle de la loi de Murphy, et qui me paraît bien résumer la philosophie du type :

1- si quelque chose peut aller de travers, ce sera peut-être le cas,

2- si rien de peut aller de travers, vous avez probablement oublié quelque chose,

3- si vous avez oublié quelque chose, c'est certainement celle-là qui va aller de travers.

 

Très cordialement,

Bénédicte (6 alpha)

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour à tous,

 

En ce moment (ce doit être le temps, la saison, la pression atmosphérique, que sais-je…) j'ai une impression quasi-permanente que je suis en train d'oublier quelque chose (à savoir, quelque chose que je DOIS faire ou quelque chose qui est susceptible d'aller de travers), et que les ennuis vont me tomber dessus sans que j'y sois préparée.

 

Quand je suis bien réveillée, j'arrive à me raisonner, à me dire que :

- il n'y a pas plus de raisons que d'habitude que les choses aillent de travers,

- de toutes façons il n'y a pas de raisons pour que je ne sois pas en mesure d'y faire face en temps voulu,

- s'il s'agit du travail, j'ai suffisamment d'expérience pour calibrer mon travail dans le temps pour que les choses soient faites à temps (sauf procrastination excessive),

- je suis parmi les collègues une des personnes qui ont le plus faible taux d'oubli de choses importantes.

 

Le problème, c'est quand je suis en train de m'endormir, de me réveiller, ou en demi-sommeil. Parce que le processus ci-dessus ne s'applique pas et alors ma tête est pleine de "Je dois penser à…", de "Je suis en train d'oublier quelque chose" et d'impressions d'être débordée.

 

Au passage, et sous réserve de vérification, la différence de formulation entre le 1 et le 6 en train de se dire IL FAUT ou JE DOIS semble être que le 1 se dit "Il faut que je fasse telle chose" et le 6 aurait tendance à dire "Il faut que je pense à…"

 

Très cordialement,

Bénédicte (6)

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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  • 1 month later...

Bonjour à tous,

 

Illustration supplémentaire.

 

Je vais tout à l'heure faire un cours que je ne fais que depuis l'année dernière, sur un sujet que je ne maîtrise que modérément (brr…).

Ce cours m'a causé l'année dernière maintes angoisses et nuits raccourcies ("et si…" :blush: ), pour la simple raison que je ne savais pas au juste ce qu'on attendait de ce cours, donc de moi (re-brr ).

 

J'ai passé les neuf dixièmes des vacances de Noël à me tracasser sur la préparation du dit cours : est-ce que la version de l'année dernière suffit ? Est-ce que je ne devrais pas ajouter des détails, des exemples, d'autres façons de voir les choses ? Etc. Tout en la en remettant au lendemain !

Bien entendu, à la relecture, il s'est avéré que le cours de l'année précédente, dans l'essentiel, était suffisant (à mes yeux), en ajoutant juste quelques exemples mineurs. Bref, pas de quoi se tracasser…

 

Ce matin, j'ai ressenti un sentiment de confiance, de maîtrise raisonnable du sujet ; de toutes façons, s'il y a des questions quxquelles je ne sais pas répondre sur le moment, il est tout à fait acceptable de se renseigner et de donner la réponse plus tard.

OUI MAIS…

Tout de suite après, j'entends une petite voix qui me dit : "En es-tu sûre ? Est-ce que ce n'est pas de l'optimisme déplacé ? Est-tu sûre de ne rien oublier ?" Bref le doute revient par la fenêtre. :laugh:

 

Non, cher doute, je ne suis pas sûre à 100%. Et alors ? :tongue:

 

Mais qu'il est difficile pour un 6 de s'auto-évaluer ! :happy: Et dans le doute, on préfère être pessimiste…

 

Très cordialement,

Bénédicte (6)

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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  • 1 month later...

Bonjour,

 

Ma principale raison de me relier aux gens et aux groupes, c'est d'apporter de l'information.

 

Or, bien sûr, il arrive que l'information en question ne soit pas la bienvenue.

Par exemple que je sois en train de signaler des risques et inconvénients à des types qui ont horreur d'entendre un tel discours. :yawn:

Ou que les personnes ne soient pas du tout intéressées par les sujets que j'aborde, ou par ma manière de les aborder. :yawn:

Ou simplement que les personnes, pour des raisons qui n'ont strictement rien à voir avec moi, ne sont pas disponibles pour m'écouter. :sour:

 

Mais comme c'est mon apport personnel qui est mis en question, dans ma tête c'est ma place dans le groupe ou la relation qui est en question. Et cette place, dans ma tête, c'est aussi ma valeur.

 

Est-ce que mon information est totalement nulle et inintéressante en soi, ou est-ce que je la donne à un groupe qui n'est pas le bon ? :sad:

 

Parce que dans ces cas-là, pour cause de mental réprimé, je n'ai plus les moyens de savoir lesquelles de mes idées, de mes informations, etc. sont intrinsèquement valables. :confused:

 

Et si je les apporte à d'autres, est-ce que je ne risque pas d'avoir la même réaction en face ?

 

Alors je fais quoi ? Je fais des pieds et des mains pour trouver un groupe/des gens qui acceptent d'écouter mes délires ? Je stocke l'information dans mon ordinateur en attendant de trouver avant ou après ma mort quelqu'un qui l'accepte ? Je la balance en vrac sur Internet pour que quelqu'un qui sait mieux se vendre la fasse passer comme une idée géniale à lui ? :wink: Ou je ferme mon clapet et je me contente de faire ce qu'on me dit de faire, et de laisser penser les gens qui, EUX, sont intelligents ? :bye:

 

Je ne sais même pas si ce message est pertinent et/ou intéressant. Ni le reste de mes messages d'ailleurs. :laugh::sad:

 

Désolée si je vous fais perdre votre temps. :sorry: Au moins vous aurez eu le déballage en direct de la crise de doute, la confusion et tutti quanti.

Bénédicte (6)

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour Bénédicte,

 

Je voulais te soutenir, te faire un bisou. :laugh:

En fait, je ne sais pas trop quoi te dire, si ce n'est que je crois te comprendre. Je sais que le but de cette conversation est précisément de donner des exemples de doute… Moi, ça me donne envie de faire des bisoux (pour les raisons égotiques évidentes de mon type).

 

Moi non plus, je ne sais pas si mon message est pertinent. De toute facon, personne ne pourra dire qu'il EST, dans l'absolu, pertinent. Alors moi, ça me fait plaisir de te lire. :confused:

 

cheeta 7-6 (donc pas totalement hors sujet :wink: )

Seb (E7 alpha, aile 6, Conservation)

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Bonjour Bénédicte,

 

Cheeta a raison. La première chose à faire est un câlin. :laugh:

 

Normalement, une fois la crise passée, le mental revient en force (et chez toi, il est affûté) et saura décider de l'attitude appropriée.

 

Le problème de fond est ne ne pas te croire rejetée si une de tes informations est rejetée. Tu es toi, Bénédicte, et tes informations ou idées ne sont qu'une petite partie de ce qui fait ton intérêt et ta valeur. Mais, je sais que cela revient à se désidentifier de son centre préféré…

 

Très amicalement,

Fabien (7)

 

P.-S. : oh ! Est-il besoin de dire que ton message était pertinent et intéressant et que c'est comme d'habitude ? Je ne dis pas cela pour te consoler… même si j'espère que cela le fera un peu. :confused:

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Bonjour à tous,

 

Merci pour le câlin, cela fait du bien. :wink::confused:

 

En fait, sachant que je suis généralement hors-ligne pendant le week-end (à moins de passer à mon bureau, ce dont je n'avais pas l'intention), je savais que je ne lirais l'éventuel câlin que ce lundi matin. Et qu'entre temps si je ne voulais pas m'empoisonner l'existence, je devais me rassurer autrement.

J'ai la grande chance d'avoir des amis et parents en mesure de me rassurer dans les moments de fatigue où j'ai du mal à le faire moi-même et j'ai donc usé de ce privilège.

 

Le message que j'ai posté vendredi avait donc :

- une valeur "thérapeutique" vis-à-vis de moi-même en me permettant d'exprimer la problématique,

- une valeur documentaire, me semble-t-il, pour les autres utilisateurs de ce panneau, mon style d'écriture sous stress étant vraiment très différent de mon style habituel. :laugh:

 

J'ai remarqué que me placer dans la position "je le ressens subjectivement comme ceci, mais la réalité objective peut être différente" m'avait aidée dans la circonstance, à savoir :

- je ressens cette peur du rejet, cette peur d'être idiote, etc.

- je me donne le droit de ressentir cette émotion, en la formulant de manière appropriée, c'est à dire "j'ai peur de…" (pour diminuer le risque de projection)

- je me dis que la réalité objective est peut-être différente, mais que je ne suis pas actuellement capable de m'y connecter

- étant fatiguée, je vais me donner des plages de repos et prendre quelque distance temporaire avec les questions de fond, le temps de régler quelques affaires courantes qui me tracassent (ne serait-ce que pour ne pas emporter de copies à corriger en vacances).

 

Très cordialement,

Bénédicte (6)

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
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  • 4 months later...

Bonjour,

 

Réflexions probablement typiques de l'enseignant 6 (moi) corrigeant des copies d'examen :

 

Si les notes sont mauvaises : et si je leur avais mal expliqué… (doute)

 

Si les notes sont (trop) bonnes :

- j'ai posé un examen trop facile (doute) OU

- ils ont copié (suspicion) OU

- les deux. :rofl:

 

Très cordialement,

Bénédicte (6)

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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  • 4 months later...

Bonjour à tous,

 

Une anecdote significative racontée par une amie 6 : "Je partais en vacances. J'étais sûre d'avoir fermé à clé la porte de l'appartement. Mais plus les kilomètres défilaient, moins j'en étais sûre. :confused:"

 

Et que dit un 6 qui sort d'un examen quand on lui demande si ça a marché et qu'il pense que oui ? "On verra bien quand il rendront les notes." Traduire par :

1) selon mes critères ça a marché, :bye:

2) mais je ne sais pas si mes critères sont les mêmes que le professeur, :angry:

3) et si je m'étais trompé sans m'en apercevoir ? :rofl:

 

Un de mes neveux : "Je passe en CM2, mais tu comprends, ils laissent passer tout le monde, alors je ne sais pas si je suis vraiment bon." (Mon neveu est dans les trois premiers de sa classe. :laugh:)

 

Au dernier TP, mes étudiants m'offrent un croissant et du jus d'orange. :angry: Première pensée de ma part : ils ont quelque chose à se faire pardonner ? :laugh:

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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  • 2 months later...

Bonjour à tous,

 

Fixation, option suspicion.

Ce week-end, Fabien a dit que les 2 et les 3 (entre autres) sont sous-représentés sur le panneau (ce qui est vrai et ils sont les bienvenus).

Mais… le type qui poste le plus ici semble être le 6…

Est-ce que ça veut dire que les 6 sont sur-représentés ?

Est-ce que ça veut dire qu'il faut diminuer le nombre de 6 représentés ?

Est-ce que ça veut dire qu'il faut que je montre le "bon" exemple ?

 

Je m'empresse de rassurer Fabien ainsi que mes éventuels fans (euh…) : je n'ai pas envisagé cela SERIEUSEMENT.

Mais il y a quand même un bout de mon ego qui a envisagé le premier "est-ce que".

:wink::heart:

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Centre mental : Il lit le message.

Centre émotionnel [ému] : "Oh ! Ma chère Bénédicte…"

Centre instinctif [pressé] : "Il faut répondre vite."

Centre émotionnel [apaisant] : "Certains types sont sous-représentés, mais aucun n'est sur-représenté."

Centre mental [sarcastique] : "Ca, c'est de la logique, Coco…"

 

:heart:,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Je m'aperçois que j'avais mal situé le contexte. :rofl:

 

La suspicion m'est venue quelque part pendant le week-end, a duré une fraction de seconde et a été rejetée presque immédiatement comme :

a) peu probable venant de Fabien,

B) inutile et même nuisible,

c) en opposition avec mes souhaits.

 

Elle est ressortie "à titre documentaire" à un moment où je me posais la question : "Quel exemple de doute-suspicion pourrais-je donner à un non-6 (ou à un 6 qui doute de ses doutes…) ?"

Le fait que j'aie oublié de situer ce contexte me fait soupçonner :kiss: mon ego de s'être fait rassurer gratuitement. :heart:

(Mmm… c'est pas une projection ? C'est pas moi, c'est lui ?)

 

En tout cas cela me donne l'occasion de me réjouir, parce qu'il n'y a pas si longtemps j'aurais probablement envisagé plus sérieusement ce genre d'idée et bâti tout un "château de cartes". (J'aime bien comparer mes scénarios catastrophes à des chateaux de cartes : ça prend vite du "volume" et n'est guère plus solide.)

:wink:

 

:help:

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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  • 4 months later...

Bonjour à tous,

 

Anecdote : dans une copie d'examen de Gestion de Production, un étudiant vient d'établir que la machine peut produire 165 pièces par jour, puis que le nombre moyen de pièces exigées par jour est de 155.

 

Sa conclusion est qu'a priori cette cadence peut être tenue, mais dans la pratique de nombreux problèmes peuvent être rencontrés, donc ce n'est pas si évident. :happy:

Etrangement familier. :wink:

Le pire, c'est qu'il a probablement raison. :sour:

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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  • 4 months later...

Bonjour à tous,

 

Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer :wink: :wink: :kiss:, mais ça y est, j'en sors. Pendant 6 ans, j'ai exploité tous les moyens possibles et inimaginables pour savoir si je devais rester dans mon Eglise d'origine, si je me sentais en affinité avec ses objectifs et la manière de les atteindre. Et la réponse est : non !

 

Pas de regret pour ce qui pourrait apparaître comme du temps perdu, car j'ai fait des rencontres enrichissantes et appris, tout de même, à m'adapter à un cadre de vie plus communautaire d'une manière un peu moins superficielle que celle qui est réclamée dans le cadre scolaire.

 

Heureusement, malgré tout, qu'il y a six mois, je suis entrée en contact avec une Eglise soeur. Je ne sais pas encore si j'y resterai (passer de 6 ans à 6 mois, tout de même, ce serait un peu rapide pour moi), mais j'ai un meilleur pressentiment, et je suis aussi plus au clair avec ce que je désire.

 

Un mot sur ces six années. Tous mes moments de loisirs, je les ai consacrés à passer au peigne fin les motivations des groupuscules de mon Eglise d'origine, car je suis une mentale. Ce fut épuisant. J'aurais pu arrêter après 2 ans, où j'avais une quasi certitude que la vie dans cette Eglise-là n'était pas faite pour moi, mais il me fallait aller encore plus avant, être sûre.

 

Je dois reconnaître ici que l'ennéagramme m'a fait du bien, car même si je n'ai pas beaucoup lu, j'ai tout de suite pu comprendre que je suis une mentale. Le simple fait de savoir que ce centre était à la fois celui que je réprime et celui que je préfère n'a pas été le catalyseur, dans ma décision de mettre fin à cette longue période, mais l'avoir compris m'a rassurée.

 

Je ne doute pas ainsi dans tous les domaines, mais c'était pour moi une question fondamentale à résoudre. Je suis très rapide pour décider des aspects matériels des choses (un temps minimum est consacré au choix d'une nourriture et d'un habillement corrects, par exemple).

 

Enfin, voilà.

 

Cordialement,

Françoise (6)

Françoise – E6

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