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l’ennéagramme

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L'évitement de reconnaître mes besoins


Barbara

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Bonjour Fabien, bonjour à vous tous,

 

Voici un petit résumé de mon cheminement à travers "l'évitement de reconnaître mes besoins", automatisme qui enclenche la répression.

 

Dans un premier temps, "l'évitement de reconnaitre mes besoins" a dirigé ma vie vers les autres, au service des autres. Tout ce que j'entreprenais, c'était pour les autres, et lorsqu'il me restait un peu de temps pour moi, alors seulement je m'accordais cinq minutes. Bien souvent j'étais tellement fatiguée que je m'endormais sur mon fauteuil. Ce n'était pas grave car j'étais satisfaite d'être utile, d'avoir été reconnue pour tout ce que j'avais fait pour eux… Le pire, à l'époque, c'est que je croyais que les autres fonctionnaient comme moi !

 

Dans un second temps, j'ai fait une prise de conscience, car la fatigue m'a progressivement amenée vers l'épuisement. J'ai commencé à réagir et à me tourner vers moi-même. J'étais beaucoup dans l'action : me faire plaisir, prendre du temps pour moi… Une bonne progression à mes yeux qui me parîit insuffisante.

Cette deuxième étape ne me satisfait pas complètement, bien qu'elle soit nécessaire pour continuer mon chemin.

 

Aujourd'hui, je voudrais tendre vers un état d'être. Je continue me prendre du temps pour moi, pour réaliser grâce au developpement personnel un état qui tend vers mes vertus du type (pourquoi pas les autres aussi). Et là, je me sens prête pour aller vers l'autre en lui offrant gratuitement ce qui m'habite. J'en ai fait l'expérience avec la paix et la serénité que j'ai communiqués à travers moi-même. Les relations changent et deviennent authentiques.

J'avance à petits pas et en toute humilité.

Je suis consciente que le travail n'est pas facile, et que, des fois, ma compulsion et mon mécanisme de défense me rattrapent.

 

Très cordialement,

Barbara

Barbara (E2 alpha, aile 1, C++ S= X+)

"Dum sol non lucet opus est patientia" ("Pendant que le soleil ne luit pas, la patience est nécessaire")

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Bonjour Barbara,

 

"Et là, je me sens prête pour aller vers l'autre en lui offrant gratuitement ce qui m'habite."

C'est effectivement la connexion du 2 à l'essence que d'offrir sans attendre un retour en termes d'image et d'identité. Attention toutefois à n'offrir que s'il y a une vraie demande explicite, sinon bonjour le triangle de Karpman…

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 4 years later...

Bonjour à tous,

 

Identifier l’évitement de ses besoins pour un 2 n’est pas une chose facile…

Et étant arrivée à la conclusion de la satisfaction d’un besoin — après 2 ans ! —, je voulais partager cet exemple.

 

Il y a 2 ans donc, je renouvelle ma TV. Je décide de prendre un autre poste pour le mettre dans ma chambre et pouvoir terminer de suivre un programme avant de dormir.

Je reçois les postes de TV. Au même moment, ma filleule s’installe dans un studio. Pour limiter les frais, nous convenons qu’elle prend une TV pour les 3 premiers mois.

La TV est revenue 1 an après. Pas grave me suis-je dit.

Je devais étudier les transferts d’une TV à l’autre. Je me renseigne… je tente une antenne intérieure. Pas concluant. Le temps passe.

Et une amie installe sa maison de campagne. Comme je ne vois pas une solution rapide pour exploiter ce deuxième téléviseur, je lui propose de le prendre…

Elle me répond pourquoi pas dans un premier temps… mais le temps passe et finalement, elle a acheté un poste.

Je ne m’arrête pas là ! Une autre amie n’avait plus de TV depuis un certain temps… Je lui propose mon poste… Cela ne se fait pas.

Et cet été, j’ai pris le problème en main : j’ai mis l’adaptateur adéquat, tout fonctionne. Je suis satisfaite de pouvoir bénéficier de ces outils dont je voulais... et de satisfaire un de mes petits besoins !

 

J’ai identifié mes mécanismes une fois que j’ai abouti.

J’avais souhaité ce confort mais face à des besoins potentiels de personnes que j’affectionne, il pouvait être superfétatoire, pas indispensable en tout cas… (j’avais vécu sans, bien longtemps…) donc je devais voir si je pouvais répondre à leur besoin…

Un peu affligeant et drôle aussi. Le besoin n’était pas vital, juste un confort que je voulais m’octroyer.

 

Il est plus facile de prendre conscience de ce type de non reconnaissance "matérielle". Pour identifier l'évitement de mes besoins dans les relations aux autres, le chemin est plus long et moins limpide, je dois l’avouer. J’ai trouvé une aide en pratiquant la Communication non violente, car je m’efforce d’identifier les émotions que je rencontre, d’exprimer mes besoins et de formuler ma demande. Il me semble que c’est un bon appui pour les 2 et cela le serait sans doute aussi beaucoup pour les 9 me semble-t-il, pour d’autres raisons…

 

Un éclairage sur les mécanismes d’un 2

 

Amicalement,

Odile

Odile E2 mu, aile 1, C+ S++ X=

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  • 3 weeks later...

Bonjour à tous,

Odile, voici quelques exemples de non-reconnaissance compulsive de ses propres besoins par des 2.

J'évite de reconnaître mon besoin d'attention

"Je voudrais être une petite souris, tu me mettrais dans ta poche, comme ça je verrais ce que tu manges à la cantine du collège", me dit un jour ma mère, alors que je venais d'entrer en classe de sixième.  :surprised:

Pendant une assez longue période, à mon insu, sans prendre de gants, une paire de mains fantômes introduisait régulièrement au fond de ma valise, une paire de gants ou bien de moufles neufs et épais ( :wink: aux participants du stage Néti néti). Pourquoi des gants ?  :confused: J'en avais déjà un tiroir plein et ils ne s'usaient pas assez vite, hélas ! C'étaient les années pendant lesquelles ma mère, 2 alpha à aile 1, était C-- et bloquée sur un pôle de la dichotomie de l'ennéatype 2 (cf. stage Ailes). Pourquoi des gants ?  :confused: Un défi de plus pour mon esprit en acier cartésien de type 5, déjà très manipulé par mon ego, loin de l'idée supérieure du 5. Était-ce le seul moyen manigancé par l'inconscient de ma mère pour se faufiler par dessus les remparts de mon château fort, et ressentir des émotions qu'elle n'éprouvait plus avec mon père, dont le centre émotionnel était alors devenu, hélas, très très réprimé ?  :sad: Ma mère ne portait jamais de gants. Pourtant la terre, ainsi que les produits ménagers toxiques qu'elle utilisait à son travail, avaient laissé des stigmates sur ses mains, sous forme de gerçures et de crevasses qui saignaient. C'était elle — et non moi — qui avait besoin de gants. Jamais elle n'a exprimé ce besoin (ni, à ma connaissance, aucun autre besoin, d'ailleurs). Elle ne le reconnaissait pas. Ce besoin, son inconscient ganté de velours l'exprimait alors de façon détournée : "Je t'offre cette gratification — ces gants —, à toi, Yves, car moi, j'en en ai besoin, mais il m'est impossible de reconnaître mon besoin." Ou bien, peut-être était-ce : "Je laisse tomber un gant pour attirer votre attention, car moi, il m'est impossible de m'accorder à moi-même de l'attention, donc c'est à vous de m'accorder de l'attention ; votre attention signifiera que j'ai de la valeur." ?

Un exemple ressemblant est donné par Tom Condon dans "L'Ennéagramme dynamique : type 2 (1ère partie)", dans la rubrique "Sentiments confus et orgueil".

:idea:Je me demande aussi si le choix de m'offrir des gants plutôt qu'autre chose n'a pas été induit inconsciemment par son empathie émotionnelle (cf. la définition de cette expression dans le blog de Fabien ; "quand quelqu'un souffre, je souffre aussi" m'a-t-elle confié peu avant sa mort). En effet, plusieurs années auparavant, je m'étais brisé deux doigts en quatre morceaux. Peut-être avait-elle ressenti ce que j'avais ressenti à l'époque, et le besoin de protéger mes ou/et ses doigts par des gants épais s'était imposé inconsciemment à elle.

Voici une autre anecdote. Une antienne de ma mère était, lorsqu'une de mes visites se terminait : "On est toujours là, on ne bouge pas : tu reviens quand tu veux." Examinons les messages transmis implicitement par cette phrase. Bien sûr, mes interprétations sont influencées par la façon de voir de l'ego 5.

  • Le premier message était un message d'ego à ego, destiné à l'ego de mon père (9 alpha): "On est toujours là, on ne bouge pas, hein ? On ne change rien à notre relation, hein ? On a fusionné tous les deux, hein ? Tu ne m'abandonneras pas, hein ? Tu me veux, hein ?". Ben oui, l'ego 5, lui, sait dresser des barrières !
  • Le deuxième m'était destiné : "On est toujours là, on ne bouge pas : vois comme je sacrifie mes besoins pour les tiens."
  • Ce message en cachait un troisième : "On est toujours là, on ne bouge pas : vois comme j'ai besoin que tu viennes me voir…" Ben oui, l'ego 5 voit bien les demandes des autres !  :laugh:
  • Le quatrième, émis par l'ego de ma mère à son insu, était destiné à elle-même : "… mais il est dangereux de reconnaître ce besoin. :peur:"
  • Entre parenthèses, le cinquième message est un message que j'ai cru recevoir : c'est le message parental de l'ennéatype 5. Par contre, je n'ai pas trouvé le message manquant de l'ennéatype 5, bien que la phrase de ma mère en semblât très proche (ces messages parentaux sont définis dans le stage Connexions). Mais c'est hors sujet.

J'évite de reconnaître mon besoin d'attention, mon besoin d'être voulue

Jadis, mon père et moi, après le repas, nous jouions aux échecs ou au scrabble. Tout en s'activant sans cesse, ma mère regardait notre jeu. Ou plutôt elle le fixait. Bien que nous ayons mangé peu de temps auparavant, elle nous proposait, à intervalles réguliers, des denrées à manger ou bien à boire.  :glouton: Ou bien elle nous parlait des malheurs survenus à untel.  :sad: J'avais l'impression d'avoir à mon côté une naufragée sur une île déserte, qui lançait des signaux de détresse à un bateau passant au large. Mais hélas, le bateau, actionné uniquement par nos centres mentaux, à mon père et moi, continuait inexorablement sa navigation mentale, loin, loin. Jamais elle n'a exprimé tristesse ou colère de ne pas être intégrée à notre activité, de se sentir abandonnée. D'ailleurs ressentait-elle tristesse ou colère ? Il me semble que non. Il me semble que le mécanisme de défense de l'ennéatype 2 était enclenché par son ego, afin de satisfaire la compulsion d'évitement de son besoin d'attention. Jamais elle n'a exprimé son besoin d'attention, son besoin d'être voulue. Jamais elle n'a dit, par exemple : "J'aimerais jouer avec vous, connaissez-vous un jeu où nous pourrions jouer ensemble ?"
Lui proposer de lui apprendre à jouer au scrabble ? Mon père a essayé. En vain (manque de confiance en lui de l'ego 2 alpha + passion et fixation du 2 pour satisfaire la compulsion).
Un jour, nous avons changé de jeu : nous avons opté pour un jeu de cartes simple. Nous avons sollicité sa participation : nous avons affirmé qu'il manquait un joueur. Elle accepta (espérance du 2 alpha + je ne satisfais pas mon besoin, mais le vôtre, ouf !).  :thumb_up: Mais comment être sûre d'être voulue ?  :perplexe: Eh bien, en s'arrangeant pour perdre croyait son ego. C'est-à-dire en jouant impulsivement, sans réfléchir, croyait son centre réprimé. Perdre avec un sourire. Celui de la passion et de la fixation du 2:proud: Quand nous étions assez nombreux, nous jouions par équipes changeantes de deux. Alors là, changement de stratégie de l'ego 2, pas question de perdre : il s'agissait pour l'ego d'être voulu, non par l'ensemble des joueurs, mais par son partenaire du moment. Avant d'abattre chaque carte, ma mère réfléchissait alors longuement et fixait chacun d'un regard implorant de l'aide. :peur: Sa tension était nette. Tellement puissant, tellement compulsif était son besoin d'être voulue, que le reconnaître aurait été dangereux croyait son ego. Le reconnaître aurait signifié qu'elle pourrait ne pas être voulue, son orientation serait mise en question, donc son identité, elle pourrait être sans valeur.

J'évite de reconnaître mon besoin d'attention, mon besoin de compagnie, mon besoin d'être voulue

Un message d'une amie 2 alpha : "Après un mois de vacances à deux, mon compagnon a besoin de revenir à l'état de célibat, voire de gamin… Bon, c'est ainsi."

Pas de surprise, mais mon impuissance m'accable : cela fait quatre ans que je reçois des messages semblables. Cela fait quatre ans qu'elle subit, dans sa relation avec son compagnon, les quatre mécanismes égotiques principaux du 2.
La compulsion d'évitement : elle évoque le besoin de son compagnon, mais le sien, qu'en est-il ? Le lui a-t-elle dit ?
La passion et la fixation ? Elles s'expriment dans le mot "gamin".
Les points de suspension après "gamin" : à ce moment de l'écriture, était-elle sur le point de reconnaître son besoin (pour satisfaire mon besoin de confidences) ? Mais non… le mécanisme de défense s'est enclenché juste à temps pour satisfaire la compulsion 2 ; mécanisme déguisé dans les petits mots "Bon c'est ainsi.", sans point d'exclamation ; mécanisme déguisé en résignation. Un jour, dans les locaux d'un service public, elle a piqué une crise inattendue, une crise qui ressemblait fort à une crise d'hystérie.  :hautetfort: Quand je lis son "Bon c'est ainsi.", je crains qu'une telle crise se reproduise.

Un autre exemple ? Voici d'autres paroles, prononcées par une autre 2 alpha : "Oh, ça s'est mal passé, ces vacances ! Le premier jour, mon compagnon m'a dit qu'il avait besoin de prendre de la distance, il m'a dit qu'il me consacrait trop de temps, qu'il devait consacrer plus de temps à son boulot. Il avait emporté son ordinateur pour travailler. […] L'après-midi, il voulait faire la sieste. Une fois j'ai attendu toute l'après-midi pour randonner ! On est partis randonner à 18h !" Puis une petite parole de dédain à propos de l'apparence physique de son compagnon. Qui m'a très attristé. :sad:

Amicalement,
Yves

Yves (E5 alpha, ailes 4 et 6, C- S= X-/+)
"Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction." (Jean Rostand)

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Bonsoir Yves,

 

Merci de ces exemples fournis et variés, je ne me souvenais pas que tu avais un cas d’école près de toi. :happy:

 

Déjà, tu me mets encore plus en haleine par rapport au stage Néti-Néti que je fais en novembre. :wink:

 

Cependant certains ne résonnent pas trop en moi. Est-ce parce que je suis 2 mu ? Que j’ai le curseur de ma dichotomie à 90 % sur "militante" ?

 

Il m’est arrivé de recommander avec insistance à une amie par exemple de prendre un foulard pour les voyages en avion, car moi-même je me suis aperçue que depuis que je le fais, j’ai évité les maux de gorge post-vols ! Dans ce cas, je connais mon besoin et je veux le faire partager.

 

Dans le cas des jeux, comme nous sommes nombreux, il nous est souvent arrivé d’organiser des soirées jeux, scrabble ou autre. En bon 2, je veillais à que chacun trouve sa place… mais je ne m’oubliais pas, je voulais jouer aussi ! Un exemple de cet été cependant avec ma mère : elle aime encore jouer alors que mon père n’aime plus trop cela. J’ai passé plusieurs jours seule avec eux, mais sur une courte durée. J’ai été attentive à son envie de jouer ou pas, cela passait avant mon envie de prendre un bon bouquin. Là, oui, je suis dans l’évitement.

 

Quant aux exemples donnés dans "L'Ennéagramme dynamique : type 2 (1ère partie)", je vais les relire bien attentivement. Car mon observateur intérieur décèle plus facilement ma passion que cette fameuse compulsion !

 

Du travail à poursuivre donc…

 

Amicalement,

Odile

Odile E2 mu, aile 1, C+ S++ X=

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  • 2 years later...

Bonjour à tous,

Dans mon message précédent, j’ai donné quelques exemples de non-reconnaissance compulsive de leurs propres besoins par des 2. J’ai omis un besoin. Il semble essentiel chez des membres de ma famille (deux 2 alpha et une 2 mu) et des amis (2 alpha et 2 mu). Il s’agit du besoin de reconnaissance.

Si quelqu’un était intéressé par des exemples de non-reconnaissance compulsive de ce besoin, je pourrais vous en livrer. Cependant, aujourd’hui je préfère que ce soient des 2 qui témoignent eux-mêmes, plutôt que moi-même (Peut-être que j’écris cette phrase pour éviter d’altérer ma propre image de personne bienveillante).

Concernant mon propre besoin de reconnaissance, il m’est arrivé de ressentir une très forte colère envers un proche, parce que je n’avais jamais obtenu de reconnaissance après « tout ce que j’avais fait pour lui ». Soit cette colère s’évanouissait lorsque je vivais l’essence du 5, soit elle se transformait en ressentiment, soit j’activais le mécanisme de défense de l’ennéatype 2. En présence de ce proche, c’est le plus souvent le premier ou le dernier scénario qui se déroulaient et sauf exceptions, je n’exprimais pas mon besoin. Dans le cas du dernier scénario, je vivais l’orgueil et le dédain.

Pourtant l’amour et l’aide ne sont pas mon orientation, loin de là, et les relations et l’image ne sont guère essentielles à mon identité. J’imagine que pour les 2, le manque de reconnaissance engendre, soit une forte colère, soit une souffrance terrible, soit les deux. Mais peut-être que j’exagère à cause de la false core du 5. En tant que 5, mon travail est de reconnaître ce que je vis, plutôt que chercher à tout prix à savoir et comprendre — à distance — ce que les 2 ressentent.

Amicalement,
Yves

Yves (E5 alpha, ailes 4 et 6, C- S= X-/+)
"Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction." (Jean Rostand)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

"Il s’agit du besoin de reconnaissance."

Ce thème là pourrait étudié de manière transversale. Les ego de tous les ennéatypes ont besoin de reconnaissance. Ce qui varie, c'est notamment l'intensité de ce besoin, le fait de réclamer la reconnaissance ou non, et ce pour quoi on souhaite être reconnu.

 

"[…] soit j’activais le mécanisme de défense de l’ennéatype 2. […] Dans le cas du dernier scénario, je vivais l’orgueil et le dédain."

Rappelons pour les personnes qui découvrent l'ennéagramme et pourraient être perturbées par ton message, Yves, que :

  • Le mécanisme de défense attribué à un ennéatype est son mécanisme de défense principal, et que nous utilisons généralement tous les autres mécanismes de défense, mais de manière moins fréquente ;
  • De la même manière, nous vivons occasionnellement toutes les passions et fixations de l'ennéagramme, celles attribuées à notre ennéatype étant plus fréquentes, plus destructrices et souvent présentes en arrière plan derrière les autres (j'écrivais dans une autre conversation : "Si je prends l'histoire de ma vie, je vais trouver des moments où j'ai été dominé par la colère, d'autres où l'orgueil m'a submergé, d'autres où je me suis menti à moi-même, d'autres où j'ai connu l'envie, etc. […] Je pourrais trouver que j'étais en colère parce que je ne pouvais pas satisfaire ma gloutonnerie, que mon orgueil était à propos de mon don pour la planification, que mon mensonge était une rationalisation, que j'étais envieux de quelqu'un qui prenait plus plaisir que moi à la vie, etc.").

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour à tous,
 
"Nous vivons occasionnellement toutes les passions et fixations de l'ennéagramme, celles attribuées à notre ennéatype étant plus fréquentes, plus destructrices et souvent présentes en arrière plan derrière les autres."
Oui. Dans l’exemple de mon message précédent, j’évitais de reconnaître mon besoin de reconnaissance, mon besoin d’exister dans le regard d’un proche. Je tirais alors de l’orgueil de ne rien demander à personne ; à cet orgueil se mêlait du dédain. Et surtout, ne rien demander à personne me permettait de rationaliser mon indisponibilité, mon avarice et mon détachement.

Mon avarice et mon détachement se manifestent aussi sans orgueil, ni dédain. D’ailleurs le scénario que j’ai cité s’est avéré rare dans mon histoire. L’orgueil et le dédain s’avèrent chez moi beaucoup moins fréquents que l’avarice et le détachement.

Amicalement,
Yves

Yves (E5 alpha, ailes 4 et 6, C- S= X-/+)
"Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction." (Jean Rostand)

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