Institut Français de

l’ennéagramme

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Les types et la banalité (sauf pour les 4)


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Bonjour à tous (même aux 4 !! :perplexe:)

 

J'avais écrit ce message il y a quelques temps et ne l'avais pas posté (car je considérais avoir dépassé mon quota du moment)… mais j'ai le feeling qu'il est opportun de le poster aujourd'hui.

 

La question du jour, c'est : en quoi nos mécanismes de base nous font-ils font-il fuir la banalité et nous poussent-ils à être différents ou marginaux ?

Amis 4, ne prenez pas mal le "sauf pour les 4"… C'est juste que le sujet est évoqué dans presque toutes les conservations du panneau des 4 !

 

Je me lance en tant que 8.[Attention si vous manquez d'humour, passez votre chemin car je vais vous faire un grand numéro de 8 avec beaucoup d'autodérision, du second degré, de l'excès, etc., etc.]

 

Oui je fuis la banalité, la routine me fait dépérir. J'aime être différente et ne pas faire comme tout le monde. Pourquoi ? Parce qu'être différent, c'est être fort (alors que faire le mouton, c'est être faible !) !

Pourquoi faire comme tout le monde alors qu'on peut toujours en faire PLUS (passion d'excès), hein oui pourquoi ? Pourquoi faire simple, quand on peut faire éclatant ? Pourquoi s'habiller terne quand on peut oser des couleurs voyantes ? Pourquoi porter un col roulé quand on peut afficher un décolleté provocant ? Pourquoi être soft quand on peut être provocateur ? Pourquoi la femer quand on peut être une si grande gueule ?

 

Alors en bon 8, on se lance dans les méga-projets, les excès, les débauches… et on se dit qu'on est tellement plus fort, tellement plus libre que tous ces cons qui font tous pareils ! Et qu'en plus on s'en fiche de ce que pensent les autres. (Y a pas à dire, on est vraiment trop fort nous les 8 ! Même qu'en matière d'originalité, il y a que les 4 qui peuvent nous battre… avec moins de panache, bien sûr !!! :happy:)

 

Quant à la marginalisation, quel délice de se détacher du reste du troupeau et de se sentir seul mais supérieur.

 

Lorsque je suis rentrée en France pour faire ma 2e et 1e (après des années passées à l'étranger), j'ai mesuré le gouffre qui me séparait des jeunes de mon âge en terme de culture (j'avais grandi sans télévision et je me suis tapé une grosse honte en ne sachant pas qui était Claude François), en terme de look, de comportements, etc. Je l'ai inconsciemment vécu comme une situation de faiblesse. Alors je me suis marginalisée, désintégrée en 5, isolée mais heureuse, vautrée dans ma supériorité (= j'étais la première de la classe… et de très loin ! Héhé, compétition…), ultime vengeance vis-à-vis de tous ces cons ! [A noter que cette période a sans doute été le sommet de la désintégration dans ma vie : évitement de la faiblesse => désintégration en 5, fixation de vengeance et de détachement, passion d'excès (j'ai pris 10 kg en quatre mois et je lisais entre un et deux livres par jour)… Bref, la totale !]

 

J'ai d'ailleurs remarqué que chaque fois que j'avais été en situation de faiblesse, je m'étais volontairement marginalisée. J'ai même des exemples relativement récents : lorsque je suis arrivée en Inde où ça a été très dur, je me suis marginalisée du reste de la communauté française. Ma marginalisation a cessé quand j'ai réussi à me recréer un clan, dont j'ai du inconsciemment considérer à un moment qu'il était plus fort que les autres clans ! Je me suis alors intégrée (euh, enfin, dans la communauté, pas en terme d'ennéagramme).

 

Bref, tout dans ma compulsion (éviter la faiblesse) me fait fuir la banalité, me donnant ainsi l'illusion d'être forte !

 

Un jour où je me plaignais à Patricia de l'enfer quotidien que représentait ma vie de maman qui n'était que routine et banalité (car les enfants ont besoin d'un rythme… sinon c'est encore plus l'enfer), elle m'a répondu : "C'est bien, il faut continuer dans cette routine ; c'est un bon moyen d'accéder à la simplicité." :rofl: Je me suis demandé si elle n'était pas devenue cinglée de me sortir un truc pareil, alors que je rêvais de faire l'ascension de l'Annapurna avec mon bébé dans un sac à dos ! Avec le temps (beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup de temps), je commence juste à comprendre que faire la même chose tous les jours me protège des excès. Etre enfermée dans une routine quotidienne me permet d'avoir un rythme plus sain.

 

Avant, je faisais plein de choses extraordinaires (genre des plongées sous-marines de folies où je risquais ma vie, des croisières plongées, des randonnées rollers folles), je chassais les hommes… Bref j'étais une aventurière et je considérais les autres (notamment les familles :perplexe:) comme des gens d'une banalité et d'un ennui à mourir. En définitive, je croyais que je faisais des choses extraordinaires, mais en fait, c'était juste très égotique !

 

Aujourd'hui je suis devenue comme tout le monde (bon à part que j'habite dans un endroit exotique, ouf, il me reste au moins ça !! :hautetfort:)… et je suis contente. Je fais des choses simples avec mes enfants, je vais les chercher tous les jours à la même heure, on prend le goûter, on fait les devoirs, on joue, on prend le bain, puis on mange… Bon parfois, je m'énerve, je claque les portes et je menace et je m'ennuie un peu. Parfois aussi je me mets à dépérir car je n'ai rien réalisé d'original depuis un moment !!! Parfois, avec mes fils et mon mari, on fait aussi des trucs sympas genre monter sur un éléphant ou un chameau, ou (il faut bien que Mr Ego s'exprime) faire les "mal élevés" dans un endroit public (euh…quand mon mari 6 n'est pas là… sinon il le vit mal)… Mais globalement, je suis bien (ou, en tous cas, pas trop mal), je les aime (mes enfants, hein, pas les éléphants et les chameaux), et toute cette routine me protège un peu de mes excès.

 

Je réfléchissais à cette idée de fuir la banalité. Ma manière à moi de l'exprimer aujourd'hui (puisque je ne réalise plus d'actes éclatants), c'est à travers mon blog : je raconte ma vie d'une manière fun ! Ainsi, j'ai l'impression d'avoir une vie différente… Mais au fond je vis la même chose que ceux qui m'entourent… C'est juste que je le raconte bien, avec humour et un peu d'excès ! Comme quoi, je suis encore loin d'avoir lâché l'évitement de la banalité (et donc l'évitement de la faiblesse) !

 

Très originalement !!!

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Fabien Chabreuil

Bonjour,

À mon tour.

Je ne me suis jamais senti vraiment concerné par cette idée d'éviter la banalité pour deux raisons :

  • Je me sentais différent au niveau de mon identité et donc n'éprouvais pas le besoin de faire quoi que ce soit pour ne pas être banal. Quoi que je fasse, je ne me trouve jamais banal, ni ne crainds de l'être.
  • Je faisais ce qui m'était plaisant. Banal ou pas. Routinier ou pas.

De nombreuses choses dans mes comportements pouvaient être perçues, de l'extérieur, comme de l'évitement de la banalité. En réalité, il s'agissait de s'amuser à "choquer le bourgeois" et de se réjouir de son effarement.

Très amicalement,
Fabien

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… cette discussion est d'un banal !

:hautetfort:

 

Très amicalement et à très bientôt !!!! :rofl:

Christian

Christian (E4 alpha, Aile 5, C= S- X+)

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Bonjour à tous,

 

En bref :

  • La vie que je mêne est fort banale. Et alors ? C'est moi qui la vis et elle me convient. J'aime les petites choses.
  • Je suis unique à ma manière, et donc non banale. Ceux qui ne sont pas d'accord soit n'ont pas fait assez attention, soit placent la barre plus haut que moi.

De toutes façons, je n'ai ni voiture, ni télé, ni téléphone mobile ce qui me place d'office en dehors des 95% de moyenne+/-écart-type définissant la "normalité".

Ouimais, je n'ai pas de voiture parce que je n'aime pas ça (:hautetfort:). Je n'ai pas de télé parce que j'occupe mes soirées autrement et ça ne me manque pas. J'aurai un téléphone mobile quand j'en aurai suffisamment besoin pour justifier de me prendre la tête avec les options et passer par-dessus la paranoïa de me faire arnaquer.

Et si je me suis pointée une fois en stage ennéagramme avec des chaussures de marche, c'est parce que je suis bien dedans (les chaussures… le stage aussi).

 

Bref, je n'évite pas particulièrement la banalité… Si par moments je suis banale, ben, c'est comme ça… Et si par moments je ne le suis pas, il y avait probablement une autre raison !

 

:rofl:

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Bonjour,

 

Personnellement je suis peu concerné par la banalité. Il faut bien reconnaître que comme beaucoup de gens, j'aime me sentir un peu différent, mais je me suis vite rendu compte du fait suivant : on cherche à être différent par rapport à un groupe donné (proches, collègues, catégorie sociale, etc.), mais la plupart du temps on se retrouve à faire la même chose qu'un autre groupe, qu'on ne connaissait pas.

Exemple : "tout le monde" joue aux échecs ou au jeux vidéos, je vais jouer au Go. C'est alors que vous réalisez le nombre non négligeable de gens qui jouent également au Go.

 

Je rejoins donc la réflexion d'Aurore : "au fond je vis la même chose que ceux qui m'entourent…" Mais ça ne me gêne pas du tout.

 

Après tout la banalité est toujours relative :

<second degré ON>

OK, Dubaï, c'est exotique, mais tous ceux qui vont aux Emirats Arabes Unis vont à Dubaï dont on aura reconnu l'hôtel 7 étoiles sur la photo d'avatar d'Aurolaf. Pour réellement éviter la banalité aux Emirats, il faut être à Abu Dhabi… :rofl:

</second degré OFF>

 

Amicalement,

Sevan

Sevan (9α, aile 8, C-/+ S= X+)

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Manjushrihalavie

Bonjour les originaux ! :perplexe:

 

Aurore, tu lances là un très bon sujet. Car parfois je me dis : tu n'es pas 8, tu es 7 ou 4 !

 

Eviter d'être dans la masse est une habitude de tous les jours, et même de chaque seconde je pense.

 

La réflexion d'une ancienne relation à un dîner jeudi dernier fut celle-ci : "Tu es provocante. Avec les hommes, c'est autre chose mais tu es provocante." Après lui avoir demandé de m'éclairer sur ce qu'il venait de m'annoncer (j'en riais déjà, avec un peu de fièrté), il m'a alors expliqué qu'il trouve mon comportement face à la société provocant, car sans-gêne. La personne en question est un homme des plus lucides et posés.

 

Mais ce qui est de l'extravagance pour une personne (lui par exemple) n'est que mouvement et amusement pour une autre (moi par exemple).

 

Aujourd'hui, j'essaye d'être uniquement constructive dans mes excentricités. Par exemple, ne pas aller voir un type qui drague toutes les femmes (dont moi faisant partie DU LOT de jambonos) et lui demander sous un air naif et mesquin pourquoi il n'aborderait pas plutôt le vieux barbu qui pue là-bas, tout seul dans son coin (c'est en fait un message subtil pour lui démontrer que je trouve son attitude minable et superficielle).

 

Mais alors tu me laisses là un espoir de voir la vie autrement, Aurore : être mère un jour et trouver ça normal !!! Banal ? :rofl:

 

Car en effet l'aventure, je la vis. Si je ne me bats pas (sous forme de jeu seulement !), je dois faire du sport quotidiennement pour me sentir bien et sans tension corporelle.

 

Tout comme toi, j'ai vécu une dépression déguisée qui porte le nom d'anorexie mentale. Mais ceux qui auront lu quelques uns de mes messages le savent. J'ai perdu 16 kg (avec fierté, toujours !). Ce qui demande force, courage, détermination et foutisme total par rapport à l'entourage proche et à la société (ceci n'a guère changé !!!). Je m'isolais également. J'étais donc bien en état de faiblesse (mes cheveux, mes ongles et mon apparence en étaient la preuve vivante).

Mais quel sentiment de puissance !

 

Aujourd'hui je tire (l'intelligente) fierté de m'en être tirée. Physiquement (mon poids est celui d'autre fois, voire plus) et psychologiquement.

Mais, s'il est facile de monter sur une balance et de voir qu'on a retrouvé un poids "normal", "banal", il est moins aisé d'affirmer à cent pour cent qu'on n'est plus dans le déni (de la réalité notament).

 

Je suis une 8, alors forcément je le vis l'ami déni !

Sous d'autres formes aujourd'hui (ma dépression remonte à 10 ans).

"Quand on est fort, on se bat."

"Quand on est fort, on est différent."

"Quand on est fort, on se laisse pas influencer, ni marcher sur les pieds."

"Quand on est fort, on ne doit pas tolérer l'autorité."

Et j'en passe.

 

Aujourd'hui j'ai une vie très marginale. La routine ne me connait pas. Moi non plus. Car ce serait l'horreur !!!

Du coup je suis de bonne compagnie pour mes amis (je suis sélective).

On me dit stimulante, vive, drôlatique aussi, mais… irrascible.

 

Je pense vraiment que le message d'Aurore est porteur d'espoir en terme de lâcher-prise. Et nous les 8, nous ADORONS ce mot. :laugh:

Lâcher-prise par rapport à l'idée que se fait chacun (peu importe le type) de sa non-banalité.

 

Qui sait Aurore, si tu ne vas pas être un modèle pour moi. :hautetfort:

Ah non, il n'y a que les faibles qui ont des modèles. :perplexe: :cool: :happy:

 

J'ai beaucoup aimé le témoignage de Bénédicte dans lequel je flaire immédiatement de la modestie et de la liberté… liberté de pouvoir être banale, finalement.

 

A bientôt…

Bises marginales ! :calin:

Type 8 aile 7, sous-type sexuel

"Les paroles ne sont que l'écume de l'eau, l'action est une goutte d'or."

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Hé oui Sevan… Mais Abu Dhabi, j'y étais déjà il y a trente ans. Alors il me fallait faire différent !! :rofl:

Ceci dit, Abu Dhabi est banal aussi (car ça a été la première destination "expat" à se développer dans les E.A.U). Al Ain commence à se développer et à être "différent".

 

Juste une précision : MAINTENANT, ça ne me gêne plus trop de faire comme tout le monde, j'y trouve même un certain équilibre.

Mais ca n'a pas été le cas pendant trente à trente-cinq ans… pendant lesquels je n'avais même pas conscience de la jouer "différent" pour être forte !

 

Bon week end à tous !

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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  • 1 month later...

Me voici enfin de retour sur le forum. Très bonne année à tous.  :calin:

L'évitement de la banalité, jusqu'à présent je pensais qu'on pouvait laisser ça en pleine propriété à nos amis 4. Apparemment je me trompais.

Personnellement je ne me sens nullement concerné par cette histoire d'évitement de la banalité et de recherche de la différence ou de la marginalité. Je pense que j'ai toujours su que j'étais quelqu'un d'unique… comme tout le monde, et ça suffit. C'est vrai que parfois des gens disent que je suis "spécial" ou différent ; ça doit vouloir dire qu'ils me trouvent décalé. Mais ça n'est pas du tout ce que je recherche.

Sinon, 7 aile 6 , je me trouve pas mal de ressemblances avec Bénédicte, 6, mais pourtant aile 5.

Certes, j'ai une voiture parce qu'en rural c'est difficile de faire sans. Pourtant j'envisage sérieusement, lorsque je serai à la retraite dans quelques années, de m'en séparer et de fonctionner autrement. Je n'ai pas d'immense plaisir à conduire, encore moins d'avoir à me soucier de (et à payer) l'entretien de cette foutue mécanique. Sans parler de l'aimable contribution au réchauffement de la planète qu'on offre gracieusement aux générations futures en utilisant ce genre d'engins.

J'ai la télé, mais c'est parce que maman, soucieuse de la "normalité" de son fils, ou de sa santé mentale (?), me l'a payée, mais je la regarde si peu !

Je n'ai par contre pas de téléphone mobile parce que je n'en n'ai pas encore éprouvé suffisamment fort le besoin, et il faudra vraiment que ce soit très fort pour justifier d'avoir à m'emm… avec encore un nouveau truc compliqué. Je n'ai évidemment pas non plus d'agenda organiseur électronique, d'iPod, etc.

Je dois donc être dans un taux de marginalité nettement au dessus de la moyenne. Sauf que, personnellement, je n'appelle pas ça du tout marginalité ou différence, j'appelle ça plutôt rébellion ou résistance. Je ne tiens absolument pas à être marginal, je ne tiens pas non plus à être forcément comme tout le monde. Ce à quoi je tiens par contre, c'est à résister à tout ce qui est ou pourrait être déplaisant, selon mon goût bien entendu. Dans ma vie, il y a évidemment plein de choses banales et de choses routinières ; ça n'a pas d'importance, pourvu que ce soit intéressant et que je ne m'ennuie pas. Si je m'ennuie, je cherche juste quelque chose d'autre, pas quelque chose d'original, parce que l'original ne garantit pas que ce soit plaisant. Mais tout ça n'est peut-être que du basique 7, tout bêtement.

Aurore, j'ai du mal à comprendre que tu trouves routinier ce que tu vis avec tes enfants. Rends-toi compte que tu es hyper-privilégiée de pouvoir vivre ça : tu pourrais être en train de courir entre le bureau, la nounou, l'école, la crèche, etc., et tu ne les verrais même pas grandir ! Tandis que là, tu es en train de vivre La Grande Aventure Humaine, au moins vu de ton point de vue de mère. Tu peux les voir évoluer, tu peux faire de nouvelles observations et de nouvelles découvertes chaque jour, ça peut être toujours nouveau. Et en plus même pour nous aussi, c'est la Grande Aventure puisque tu nous en fait profiter. C'est super ! On bénéficie d'apports exceptionnels sur l'observation des types chez les petits enfants, dont on doit te remercier. Bon, bien sûr, je n'ai pas l'intention d'empêcher ton ego de 8 de s'énerver ou de s'ennuyer parfois !  :calin:

Bises, et re-bonne année à tous,
Jean-Jacques

7 mu, aile 6, C++/- S= X-

"Fais que chaque jour ait la chance de devenir le plus beau jour de ta vie" (Mark Twain)

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Bonjour à tous,

"Aurore, j'ai du mal à comprendre que tu trouves routinier ce que tu vis avec tes enfants. Rends-toi compte que tu es hyper-privilégiée de pouvoir vivre ça : tu pourrais être en train de courir entre le bureau, la nounou, l'école, la crèche, etc., et tu ne les verrais même pas grandir !"
Mon cher JJK, à l'époque évoquée ci –dessus (lorsque je me plaignais de la routine de ma vie), je travaillais (beaucoup trop) et j'ai connu pendant plus de quatre ans l'enfer du travail-nounou-enfants-etc. (après huit ans de travail sans enfants)… Bref, ma vie était minutée et je ne disposais d'aucune "marge d'improvisation".  :beurk: Je ne pouvais même pas m'accorder cinq minutes pour regarder une vitrine.

Inutile de dire que, même si je me plains tout le temps  :blush:, j'apprécie immensément la vie que j'ai aujourd'hui et le fait de pouvoir voir grandir mes enfants… Même si, parfois, ils me tapent sur les nerfs et s'il me manque quelque chose (sans doute en lien avec le pouvoir ???? À creuser…), j'ai réalisé depuis cet été (sans doute grâce à l'étude des figures parentales dans le stage connexion et à ma rencontre avec une amie 3 dédiée à ses enfants), la différence d'équilibre de mes enfants entre avant et maintenant. Je mesure donc ma chance et pour rien au monde, je ne retournerai dans cette course de travail-école-nounou. PLUS JAMAIS (enfin tant qu'ils sont petits !  :wink:).

Il n'en reste pas moins que, dans le milieu dans lequel j'évolue, toutes les nanas sont comme moi (= des mamans, pour la plupart hyperactives ou wonder women repenties)… et que j'éprouve toujours ce besoin compulsif d'être différente et de faire autre chose (qu'élever mes enfants). Sans doute pour bien montrer que je suis la plus forte…  :sarcastic: Hum hum ! Ceci dit, pour me différencier, j'ai l'ennéagramme et la spirale dynamique !!  :rofl:

Vos remarques sur l'évitement de la banalité, chers 7 m'ont bien fait sourire ! Pour ma part, j'ai toujours perçu les 7 comme fondamentalement différents dans la mesure où, souvent, ils ne supportent pas les boulots "classiques", cherchent à être à leur compte… Bref, très différents de la majorité des gens qui rêvent d'un boulot de salarié !
Juste avant de passer sur le forum, j'ai eu une assez longue conversation sur Internet avec mon beau-frère indéniablement 7 qui m'annonçait son n-ième changement professionnel car il s'ennuyait, qu'il était salarié et qu'il ne supportait pas de travailler pour quelqu'un. Il va donc monter son n-ième entreprise (et je suis certaine qu'il réussira) !
Alors sans doute, pour lui, c'est simplement une expression de son type… Mais de l'extérieur, ça pourrait être perçu comme un évitement de la banalité ! J'ai d'ailleurs trouvé intéressant de constater que vous (JKK et Fabien) ne le viviez pas du tout comme un évitement de la banalité.

Bises à tous et bonne semaine !

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonjour à tous,

Aurore, c'est super !

Tu vis bien le fait que l'évitement de la banalité, ce n'est pas une histoire de faire plus (excès), mais une histoire de faire différent. Mais je ne comprends toujours pas l'équation entre être différent et être fort. Faut m'expliquer mieux.  :perplexe:

Pour les 7, il faudrait plutôt parler d'évitement de l'ennui. Je trouve quand même que ton cher beau-frère, il fait fort. Tu le vois comme bien intégré ?  :sarcastic:

À plus. Bises,
Jean-Jacques

7 mu, aile 6, C++/- S= X-

"Fais que chaque jour ait la chance de devenir le plus beau jour de ta vie" (Mark Twain)

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