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l’ennéagramme

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Expérience de l'Être


Phil

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Bonjour,

Je fonctionne comme un 6 sexuel contre-phobique et plutôt phobique ces dernières années.
Pardonnez-moi si je tombe un peu comme un cheveu dans la soupe, mais j'ai vécu un truc exceptionnel et j'ai besoin de vos avis.
Lors du dernier module de l'ennéagramme, il y avait une méditation à deux. J'ai eu l'opportunité de le faire avec une fille que je trouvais jolie. Et là, énorme, j'ai vécu une expérience que je sais pas vous qualifier. Un flot, un torrent, une mer jaillissait de mes yeux vers les siens, ça n'en finissait pas, c'était inépuisable. Rien que d'y penser me bouleverse à nouveau.

Bon après tout ça je me suis retrouvé à côté de mes pompes en me posant LA question. D'où vient ce truc énorme ?
Est-ce ma rencontre avec mon essence, mon âme ? Et alors là, je me sens riche d'une source inépuisable et c'est très bien.
Ou bien, c'est l'autre qui est venu avec une clef et c'est beaucoup moins bien, car alors je suis dépendant du dépositaire de cette clef et cela me fait très peur.

J'arrête de tourner autours du pot avec mes métaphores.
Soit j'ai fait la première expérience de rencontre avec mon essence, soit je suis tombé dingue fou de cette personne et c'est beaucoup plus risqué, déstabilisant et problématique (tout ça, c'est mon intellect qui raconte).
Mais mon coeur dans tout ça, celui que j'ai enfermé et nié durant tant d'années, il est là maintenant et je ne peux plus faire comme s'il n'existait pas.

Pour faciliter les choses, mon couple et donc ma famille battent de l'aile depuis de nombreuses années. Ma vie avait perdu son sens. Je m'éteins et me sens devenir vieux.
Vous connaissez l'histoire de la grenouille qui finit par mourir sans aucune souffrance ?

Philippe vdv

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Fabien Chabreuil

Bonjour Philippe,

 

Il est bien sûr impossible de trancher à distance entre ces deux interprétations de ton expérience.

 

S'il s'agit d'une "première rencontre avec [ton] essence", c'est tant mieux tant qu'on sait éviter les deux pièges de ce genre d'expérience spirituelle.

Le premier piège est l'orgueil, croire que c'est arrivé, qu'on y est…

Le second est de rechercher à reproduire cette expérience, à retrouver cette sensation extraordinaire et ainsi de confondre ce type d'expérience et le chemin vers l'Essence. Au début de ce chemin, une expérience de ce type est un épiphénomène qui peut ne pas se reproduire avant longtemps. Le risque est alors le découragement.

 

S'il s'agit d'une expérience amoureuse, c'est tant mieux aussi. On ne peut pas vivre avec un "coeur enfermé et nié durant des années". Quand il l'a fait, je comprends qu'un 6 puisse avoir peur de se découvrir et de la souffrance potentielle que recèle cette ouverture. Mais cela mérite pourtant d'être fait : quand on aime, il arrive qu'on souffre, mais il n'arrive pas qu'on se sente éteint et vieux.

 

Bon courage.

Amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

Merci de me prévenir, j'étais tout prêt de tomber dans le deuxième piège.

Je ne cherche pas d'excuses, mais j'ai tendance à me raccrocher à tout ce que je trouve et il m'aurait été doux d'un peu me reposer.

Mais où mène alors ce chemin dont tu parles ?

Quant à l'autre volet, celui de l'amour, je n'ai que de très vagues expériences et toujours avec une fin douloureuse.

Je sais que je vais dire des banalités, mais ici je connais et là bas cela peut être pire. Dans ma vie j'ai toujours avancé en regardant ce que je perdais, jamais ce que je gagnais.

Mes choix se sont toujours fait en fonction de ce qui me faisait le moins perdre.

Par exemple lorsque j'avais ± 25 ans, j'ai vécu une partie de ma vie seul dans un appartement-cave. Je trouvais ma solitude tellement sinistre que je m'arrangeais pour que toutes les nuits une fille me "tienne compagnie". N'étant pas un superman, j'ai dû trouver une autre solution.

Une de mes amies m'avait déniché un magnifique penthouse dans la banlieue Bruxelloise.

J'avais 3 solutions :

1) Je restais à mon ancienne adresse.

2) Je déménageais vers la nouvelle.

3) J'allais habiter chez ma copine.

1) La pire des solutions => exclus.

2) Magnifique logement, mais je restais seul.

3) Je n'étais plus seul.

J'ai choisi la troisième solution. L'amie en question était aimante et attentionnée, elle aimait s'occuper de moi et… nous sommes aujourd'hui mariés et parents de deux enfants.

Mais j'insiste pour dire que ce n'est pas cette personne que j'ai choisi, mais la fuite de la solitude que je ne voulais pas (me suis-je fait bien comprendre ?)

Pour conclure, j'ai vraiment peur de tout ce qui est nouveau ; et cette peur me désole car elle me paralyse et m'empêche d'avancer. Et tu ne peux pas savoir toutes les bonnes raisons que je trouve pour me raisonner et ne pas bouger, j'en ai à revendre, non à donner, non je paie même pour m'en débarrasser :-)))))

Merci Fabien de tes conseils, tu me fais beaucoup de bien.

Philippe

Philippe vdv

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Philippe Buffard

Salut Phil

Ta peur de la nouveauté me laisse perplexe… Rassures-toi, en bon 6 je connais aussi la peur sous toutes ses formes, mais bizarrement pas celle de ce qui est nouveau et c'est ce qui me fait intervenir dans ta réflexion.

Ce serait plutôt ça le "drame" de ma vie, le besoin de changement, de nouveauté, la phobie de la routine, me menant à une quasi-instabilité.

Je crois déceler chez moi, depuis quelques temps, une forte peur… de vieillir (dame, à 49 ans, on n'est plus tout jeune !).

Est-ce cela qui m'a poussé, inconsciemment jusqu'à présent, à toujours vouloir tout changer autour de moi ??

Je dois en être à mon 10ème boulot et je fréquente actuellement la 3ème femme de ma vie (je ne compte pas les amantes…). Selon moi, ce que tu as vécu avec cette personne, c'est un sentiment amoureux et il faut le vivre comme un cadeau et non pas comme une souffrance.

Prends ce qui te viens chaque jour comme une opportunité, un moyen de plus de grandir (les emmerdes comme les joies), vis le "Présent" sans te torturer les méninges, tu verras, c'est beaucoup plus "cool", comme disent nos enfants.

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Bonjour Philippe

Tout d'abord, merci de ton intervention. Ton parcours me semble très, heu . . . dynamique. Tu dois déplacer beaucoup d'air quand tu te déplaces, non ? :-)))

Actuellement, je ne peux m'exprimer que sur la "forme" de ton message ; je ne parviens pas à en déceler le fond, dans la mesure où la confusion s'installe en moi si j'essaie de voir ce qu'il y a "derrière".

Je vais le lire et le relire, mais je préfère me taire plutôt que dire des bêtises. Je suis très doué pour celà, faire des projections et tout ça . . ; ;-)))

A bientôt, j'espère.

PHIL (pour un peu nous distinguer, il y en a 3 qui courent ici)

Philippe vdv

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Bonjour Philippe,

Il y a un proverbe de Jesépaki qui dit en gros qu'une femme peut chercher tous les hommes auprès d'un seul homme et que les hommes vont chercher LA femme auprès de toutes les femmes.

Qui a raison ?

Si tu me permets une image, je peux essayer de savoir tout sur la voiture en essayant toutes les marques ; je peux aussi en choisir une, la démonter entièrement et me rendre compte qu'elles ont toutes un moteur, un volant, une batterie…

Qui a raison ?

Moi, je suis plutôt fidèle à . . . mes habitudes. Et ce n'est pas une boutade.

Même après mon mariage, lorsque nos enfant étaient encore fort jeunes et que j'étais "sûr" de mon épouse, je ne me gênais pas pour la tromper.

Depuis qu'elle me voit "avec d'autres yeux" (en gros que je ne suis plus sur son piédestal), je me suis très fort calmé de peur qu'elle ne me quitte.

Notre parcours a été une longue course en avant et en arrière.

Lorsqu'elle allait vers moi, je reculais et la trompais et lorsqu'elle s'éloignait, j'essayais de me rapprocher d'elle comme deux aimants de même polarité qui se repoussent.

Et comme je l'écrivais déjà avant, notre relation s'éteint de jour en jour et j'ai vraiment très peur de penser au jour où l'on se séparera, vraiment très peur.

J'ai pourtant la conviction que ce sont mes habitudes qui me rendent prisonnier, ma peur de l'inconnu, mais pas de l'amour.

Toi, peut-être que tu cours en avant de peur de t'attacher, moi je m'attache de peur d'être seul. La peur est la même (l'intention, le moteur), mais le chemin est différent (tu t'enfuis en avant et je m'enfuis en arrière)

Il y a quelque chose en moi qui me dit que ce serait mieux que l'on se sépare, j'aurais sans doute des difficultés et des problèmes au début, mais que tout finirait par s'arranger. Mais il y a aussi le pendant qui me dit juste tout le contraire et qui m'empêche de voir un autre avenir. Brrr, c'est comme un voile terrible qui me recouvrira, un voile de solitude, de froid, de tristesse, c'est terrible.

Alors, tu vois, cher Philippe, j'attend tes conseils et tes encouragements (malheureusement, je n'y crois pas trop).

Bonne journée à toi. Et un bonjour à tous les autres.

Phil

phil

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Bonjour à tous et à toutes,

 

Je viens de constater que je me suis éloigné de l'origine du panneau qui était "Expérience de l'être". Ben je voudrais m'en rapprocher :-) et avoir vos avis.

Alors voilà, que ce soit un sentiment amoureux ou que ce soit une expérience de l'être finalement m'importe peu. Chercher à différencier serait à rester sur la forme et non sur le fond.

Voilà, je trouve que le sentiment amoureux est une forme de l'expérience de l'être.

Avis bienvenus, même contradictoires :-)

Questionnements, doutes, confusions, ambivalence et tout le toutim en vrac ci-dessous, vous ferez vous même le ménage. :-)))

 

Voici une façon d'abord humoristique (cela me permet de dire plus de choses) d'expliquer ce que j'ai vécu.

C'est comme un magnifique château avec des murs tout autours et que moi je suis pas dans mon château car j'ai perdu la clef. Et que ça fait des lustres que je suis là à me demander où j'ai bien pu mettre cette foutue clef et que je vois plus que les murailles.

Et l'autre là (la personne avec qui j'ai partagé cette méditation et l'Expérience) s'amène à l'aise et vachement balaise sur son fier destrier, et qu'elle me montre qu'elle a la clef. Et voilà, la porte est ouverte, et je savais plus comme c'était beau à l'intérieur (mais ça, c'est mon trésor).

Aujourd'hui je me retrouve avec une porte à fermeture automatique (vous savez les portes bien solides construites par de bons ingénieurs) que je dois caler avec mon pied pour qu'elle ne se ferme pas car j'ai toujours pas la clef . . . Dur dur.

 

Plus sérieusement, je me sens étrange, depuis plusieurs jours, je lui envoie mes pensées les plus secrètes, les plus impudiques où je lui ouvre un coeur que je découvre comme jamais je ne l'ai fait, où j'essaie d'exprimer des émotions qui me sont totalement, complètement nouvelles.

Et je me sens très insécurisé et fragile, car je n'ai pas ou très peu de retour de sa part pour m'alimenter. Un sentiment d'abandon semblable à celui que j'éprouve dans le panneau de l'enfance 6 avec le petit bonhomme m'envahit.

J'ai peur que cette "porte", cette "ouverture" (je ne trouve pas le mot juste, mais c'est l'endroit qui s'est ouvert en moi avec cette personne lors de la méditation) que je ressens aussi comme une blessure car elle me fait mal et me fait souffrir ne se ferme, que je la referme.

Je suis là devant sans savoir trop quoi faire.

Je me sens tellement démuni là ! Tellement pauvre, alors que lors de cette "rencontre", je me suis découvert une force, une énergie… C'était fulgurant, immense, démesuré.

Cela a été une rencontre avec mon être et cette personne m'y a aidé.

Et j'ai beau me dire que cette force, cette beauté, ce merveilleux trésor (et ce n'est absolument pas de l'autosatisfaction, du nombrilisme ou de la vanité) est en moi, je ne parviens plus à m'en approcher.

Je ne veux pas fermer cette porte, je ne veux plus, mais je sais aussi que mon sentiment d'insécurité va me faire la refermer, et alors, alors, je vais à nouveau m'éteindre. C'est terrible, rien que d'y penser. Ce que j'ai vu derrière la porte est vraiment mon Essence . . . et un moteur sans essence ;-(. Le bon mot est là hein, mais je le regrette déjà.

Car maintenant je suis marqué et sentir que cette flamme peut à nouveau me quitter est comme un poison qui circule dans mes veines et me ronge.

On me dit de bien alimenter ce coeur, cet être, ça, avec de la bonne musique, de bonne lecture… Mwwai :-. Je ne le sens pas, je perds déjà le contact.

Aujourd'hui, c'est pas un jour "avec" on dirait. Allez, portez-vous bien toutes et tous.

PHIL

Philippe vdv

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Philippe Buffard

Ah, c'est beau l'Amour, surtout de la manière dont tu le décris ; et en fait l'amalgame que tu fais entre ce que tu crois être ton "Essence" et les sentiments que tu portes à cette personne montrent bien qu'il s'agit d'Amour, car notre Essence est divine (un mec que je connaissais disait que nous étions "une étincelle de Dieu") et de ce fait Amour pur.

Que te dire d'autre, sinon te conseiller de "goûter" l'instant présent sans peur et sans arrière pensée.

Tout vient toujours à point pour qui sait accueillir le présent avec sérénité.

Je ne crois pas au hasard et si tu as rencontré quelqu'un à un moment donné, c'est que tu devais le rencontrer et qu'il doit ou que tu dois lui apporter quelque chose dans la leçon de ta vie présente…

Amicalement.

Philippe

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Bonjour Philippe

Quel Philippe es-tu ?

Ton intervention est, heu . . . directe, pour ne pas dire impartiale et sans appel.

N'empêche que je te remercie pour ton intervention. Bien que je n'ai pas l'impression de faire "d'amalgame" dans la mesure où je place l'amour pour une personne dans une "forme" de l'expression de l'essence, j'aimerais beaucoup avoir ton avis là-dessus.

J'apprécie beaucoup ton avis sur le hasard, merci. Il y a matière à réflexion.

Phil

Philippe vdv

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Philippe Buffard

Tu as le mot juste quand tu dis : "Je place l'amour pour une personne dans une "forme" de l'expression de l'essence". C'est comme ça effectivement que je perçois les choses et mon mot "amalgame" était maladroit, veuille m'en excuser.

 

L'Amour de l'autre est à mon sens une leçon de plus, une expérience à tester lors de notre passage sur terre, même s'il s'accompagne de souffrance.

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Bonjour Phil,

 

Merci pour le partage de ton vécu « expérience ». Il y a de quoi se sentir bouleversé, désemparé, vulnérable, nostalgique après avoir été dans un état de grâce.

Le chapitre « L’expérience intérieure » d’un livre new age du début des années 80 « Les enfants du Verseau » de la journaliste Marilyn Ferguson (en France, Edition J’ai lu, Aventure secrète) nous montre une liste de déclencheurs d'expériences transformatives. Même s’il semble aisé de classer ce genre d’expérience, elle n’est pas facile à vivre. Heureusement, de plus en plus de personnes en Europe osent en parler, mais chacun doit – pardon l’expression - le « digérer » seul, tout en faisant attention aux pièges mentionnés par Fabien Chabreuil.

Expérience amoureuse ? « Moi, ce fut le temps d’un battement de paupières, et elle me regarda sans me voir, et ce fut la gloire et le printemps et le soleil et la mer tiède et sa transparence près du rivage et ma jeunesse revenue, et le monde était né. » (Belle du Seigneur, Albert Cohen). Des étudiants ont écouté les souvenirs de 250 personnes frappées par le coup de foudre. A travers les récits des personnes touchées par l’amour fou se dégagent une quinzaine de noyaux thématiques. Le feu peut être frappé : c'est celui que produit la foudre, incontrôlé et destructeur. Du côté du feu frappé se situent : la violence et la rapidité du coup, son côté inéluctable : on se sent guidé par une puissance supérieure magique, quasi divine ; l’impression de vivre quelque chose d’unique, d’être en quelque sorte élu, désigné. L’être aimé est soit le jumeau parfait - tu es moi – soit l’étranger total - tu me complètes parfaitement. Touchée par la grâce et la malédiction de la folle passion, l’amoureux éprouve un « sentiment de numineux », à savoir le sentiment spontané d’attraction et d’anxiété. (Essai de sociologie compréhensive : Le coup de foudre amoureux, Marie-Noëlle Schurmans, Loraine Dominicé)

L’ennéagramme est un chemin : la vie est une quête et la quête est la vie. Ce qui me touche dans ton récit, c’est ta métaphore : l’eau.

Un flot, un torrent, une mer jaillissait de mes yeux vers les siens, ça n'en finissait pas, c'était inépuisable : L’eau c’est la vie. Sans eau nous ne pouvons vivre. Cet eau jaillit… d’une source. Cette source est en toi. Tu es la source… Je me suis découvert une force, une énergie. Tu es fort. Tu as du courage. Tu as confiance en toi. Cet eau jaillit de TOI et va VERS quelqu’un. A l’occurrence vers une jolie fille. Mais cela pourrait être ta femme, tes enfants, ton voisin, un inconnu dans la rue. C’est TOI qui donnes à boire à l’autre et cela ne te pèse pas, n’est pas une obligation, mais une joie qui te ravive, qui te donne de l’énergie. Tu disposes d’une source inépuisable. Elle est là. Expérience amoureuse ou expérience d’AMOUR ?

Tous mes voeux,

Lea

Léa – E4

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Bonsoir Lea

C'est beau ce que tu dis Léa, merci et je suis touché. Tu sais un de mes rêves est d'abiter près de l'eau qui coule naturellement. Le bruit que fait l'eau qui s'écoule ou le ressac de la mer provoque en moi un calme et une sérénité impressionante.

Dis-moi Léa, tu me parles de l'Amour avec un grand "A" de Cohen, Marie-Noëlle Schurmans… Peux-tu me parler de Ton expérience. C'est très beau ce que dit Cohen, Ton expérience aussi peut être très belle, non ? J'aimerais beaucoup t'entendre (ou plutôt te lire ;-) là-dessus.

Affectueusement,

Phil

Philippe vdv

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Bonjour Tout le monde,

Aujourd'hui, je me sens triste, vraiment. Et je vais vous dire "tout droit dehors", sans essayer de faire de belles phrases, on verra, et si Dieu le veut . . .

Donc je suis triste, et depuis plusieurs jours. Mais aujourd'hui j'en suis sûr.

Il y avait bien des indices, tels ma mauvaise humeur, mon irritabilité, mes "nerfs à fleurs de peau", mes absences dans "un vide", un voile gris, terne, comme le temps maussade et qu'il pleuvine un petit crachin qui glace le sang et refroidit le coeur :-((

Bref, ma porte s'est refermée et je m'en suis rendu compte trop tard. Je me sens à nouveau éteint, pffffff. Le si beau prunier qui se trouve dehors et qui est en fleur depuis une semaine, ben je le trouve moche et inintéressant, alors qu'il est toujours en fleur.

D'une manière raisonnable et extérieure, on pourrait dire "perte de sens", "petite déprime".

Wouai, ça me fait une belle jambe. Allez je souris maintenant car je pense aux "idées noires" de Franklin, vous savez celui qui dessine aussi Gaston Lagaffe. Mais ici c'est une BD sinistre, avec des chauves-souris partout, de la pluie, du vent et des cimetières :-)))

A bientôt

Phil

Philippe vdv

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Bonsoir Philippe,

La porte s'est fermée, mais elle n'est pas fermée à clé… Faut-il pousser fort ou faut-il simplement s'écarter pour qu'elle puisse s'ouvrir ?

Je te souhaite une bonne nuit !

Lea

Léa – E4

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Bonsoir ou bonjour à tous et à toi Léa,

As-tu l'habitude des portes qui se ferment et qui s'ouvrent. Tu es, ou tu as été portière ? ;-)

Hier soir, j'ai été voir "American Beauty" et la porte s'est un peu ouverte, je suis content.

Si tu en a envie, tu peux aller voir dans le panneau : "Personnages réels et de fiction : Oeuvres littéraires, cinématographiques, musicales…", tu pourras voir ma prose là-dessus.

Merci pour ton envoi,

Phil

Philippe vdv

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Bonjour Philippe,

Mon intention n'était autre que de te donner un peu de courage. Je te sentais tellement triste et je suis contente que tu ailles mieux. C'est très 4. Quant aux portes, je suis experte. Laisser les portes trop ouvertes, oublier de les laisser entre-ouvertes, claquer les portes, les fermer trop brusquement, perdre la clé, pousser trop fort, "ramasser" une porte dans la figure… la seule certitude que j'aie acquise ces dernières années : c'est moi qui ai la clé ! Cependant, est-ce bien le site pour parler des portes ?

Je te souhaite un bon week-end ensoleillé !

Lea

Léa – E4

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