Institut Français de

l’ennéagramme

À quoi sert tout le reste...

Aller au contenu

Être convaincue d'être un 6 ?


Catherinebilien

Messages recommandés

Catherinebilien

Bonjour à tous,

Je reviens sur ce point du 6 et de sa compulsion "éviter la déviance". J'ai relu le dernier message écrit dans la conversation : "L'hypersensible, un exemple de 6". Fabien écrit dans le dernier paragraphe : "Le travail sur soi ressemble à l'épluchage d'un oignon, une couche après l'autre…". Je me suis donc à nouveau poser la question : "Qu'y a-t-il derrière cette compulsion d'éviter la déviance ?"

 

1) Dans l'enfance, obéir était un moyen de garder l'amour de mes parents, d'éviter la colère de mon père et d'éviter les conflits. Et je crois qu'aujourd'hui, il s'agit souvent pour moi d'un moyen d'éviter le conflit de personnes, d'éviter les ennuis. Ceci étant la compulsion du 9, je me retrouve dans l'incertitude de mon type et je me demande à nouveau si je ne serais pas une 9, qui sous stress part en 6.

 

2) Quand je cherche à adhérer à une idéologie, une théorie, un modèle c'est parce que je ne sens en moi aucune direction précise, aucune motivation forte et inébranlable, je ressens plutôt rien ou du vide… et du coup je repense au 5 et je me demande : ne suis-je pas une 5 ?

 

Est-il normal qu'au bout d'un an d'ennéagramme, je sois toujours hantée par la question : suis-je 6 ? Ne suis-je pas une 5 ou une 9 ?

En fait, je n'ai jamais eu la révélation : oui, je suis bien 6, c'est vrai je cherche absolument à éviter la déviance et ma passion est bien la peur… Reste le doute qui est incontestable dans mon cas.

 

J'aimerais beaucoup savoir si vous, les "types 6", vous êtes maintenant tous convaincus à 100% d'être bien du type 6 ?

Comment se fait-il que si je me pose la question : "Qu'y a-t-il derrière cette compulsion d'éviter la déviance ?", j'ai alors l'impression d'être de plusieurs types à la fois ? Qu'en est-il pour vous ?

 

Bien cordialement.

Catherine

Catherine Bilien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour Catherine,

 

Comme tu le dis, "Reste le doute qui est incontestable dans mon cas." C'est là une des caractéristiques fondamentales du 6 qui fait que c'est certainement le type qui as le plus de mal à se fixer sur un des points de l'Ennéagramme. Les mécanismes du type font que plus tu vas réfléchir à ton type, plus tu vas trouver des raisons de douter.

 

Une seule solution : stop au mental ! Pour un 6, cette voie est sans issue. Si j'étais ton thérapeute et/ou ton directeur spirituel, je te donnerais les consignes suivantes :

  • Cesse toute réflexion, toute lecture, toute recherche ou discussion théorique concernant l'Ennéagramme.
  • Pratique les techniques d'observation de soi et celles d'identification de tes mécanismes de transe apprises dans les stages Essence et Eveil et partage tes expériences à ce sujet. Là, tu découvriras avec certitude les mécanismes de ton type et, mieux encore, tu commenceras à t'en libérer.

Bien évidemment, privilégier l'observation à la théorisation est souhaitable pour tous les types de l'Ennéagramme, mais plus encore pour tous les types privilégiant le centre mental et par-dessus tout pour les 6.

 

Membre moi-même du centre mental, je sais que ces méthodes ne sont pas toujours simples à mettre en oeuvre et qu'il arrive qu'on croit les pratiquer alors qu'en fait on mentalise à leur propos. Il serait intéressant que tous les 6 qui ont la gentillesse et la générosité de participer à ce panneau de message te (nous) fassent part de leur expérience des techniques d'observation de soi afin de t'aider dans cette voie.

 

Sur un autre sujet, je maintiens ma métaphore de l'épluchage d'un oignon. Il y a des choses derrière la compulsion ; pour le 6, j'ai brièvement mentionné ces mécanismes au début de la conversation "Le 6 et la déviance" (message du 11 décembre 1999 - 05h57). De la même manière, il y a quelque chose après l'essence. Mais, cela ne sert à rien de vouloir aller trop vite, de vouloir sauter une couche. Les concepts d'une couche ne sont compréhensibles et acceptables qu'une fois que la couche précédente a été comprise et intégrée, et qu'elle peut donc être dépassée.

 

Très cordialement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mmm… J'ai comme un étrange sentiment de déjà vu… Une vague impression de connu…

 

Chère Catherine, ce que vous dites, je l'ai déjà dit et je n'en pense pas moins aujourd'hui… Certaine d'être un 6… Oui, parce que j'en doute encore ! Je n'ai pas suivi de formation à l'Ennéagramme, mais il y a maintenant plus de 3 ans que je travaille sur mon type et je ne peux affirmer avoir été certaine à 100% en aucun cas… Demandez-le à Fabien et Bernard ou lisez quelques-unes des conversations que nous avons eues sur le 6, vous verrez !

 

Cependant, je dois dire que dans mon cas, la révélation me vient petit à petit, à mesure que j'apprends à me connaître et à connaître mon type et surtout à l'accepter. Pour le 6, tout est une question de confiance et maintenant, je fais davantage confiance à mon type.

 

J'ai aussi réalisé que pour moi, le doute était souvent une forme de fuite, une façon de contourner la réalité, de complexifier quelque chose de simple pour le rendre moins direct et par conséquent moins douloureux, une façon de ne pas accepter les choses telles qu'elles sont. Je travaille énormément sur l'acceptation, ces temps-ci, et cela me réussit assez bien. J'ai moins peur de me tromper. J'essaie de prendre les choses comme elles viennent. Pour la première fois de ma vie, je commence à accepter mes défauts et ceux des autres, à me dire que les choses peuvent être biens même si elles ne sont pas parfaites, à me dire que je serai aimée malgré mes défauts et les erreurs que je peux commettre. Cela me fait beaucoup de bien. Oui, cela me rassure énormément de savoir que je peux dévier tout en continuant d'être digne.

 

Par ailleurs, très cher Fabien, vous me voyez plus que d'accord quand vous dites que pour le 6, il est absolument nécessaire de stopper le mental quand le doute devient envahissant. Vous serez à même de constater que j'ai diminué considérablement ma participation sur ce site à la suite de certaines discussions que nous avons eues et qui m'ont plongé dans la confusion la plus totale. À un certain moment, j'ai dit «stop». Je ne pouvais plus comprendre alors, je me suis dit qu'il valait mieux arrêter de réfléchir. J'avais l'impression de ne plus arriver à rien. Je sentais que je tournais en rond. Dans ma vie, dans mes réflexions, à tous les niveaux. Depuis ce temps là, je suis beaucoup moins obsédée par le désir de tout comprendre. Car j'ai compris (paradoxalement) que cette obsession de savoir était reliée à mon insécurité : si je ne comprends pas parfaitement, alors quelque chose m'échappe… mais quelle est cette chose ? Et si je n'avais pas en main tous les éléments pour prendre une bonne décision ? (Aile 7 qui me fait aussi ressentir un profond sentiment de manque : j'ai besoin, j'ai besoin, j'ai besoin, je veux, je veux… Impatience la plus totale) Alors je pourrais me tromper ? Et si je me trompais ? Ah ! Ce serait sans doute la fin du monde ! (Evidemment ce n'est pas le cas !)

 

C'est là qu'il m'a fallu dire : stop. Agis. Fais ce que tu ressens. Suis ton instinct. Laisse-toi guider. LACHE PRISE. Tu n'as pas besoin de tout comprendre tout de suite. Tout viendra au moment le plus opportun. Si tu dois te tromper, tu te tromperas. Mais cette inaction est pire que le risque de se tromper.

 

Donc, tout était dans le risque. «Vais-je risquer quoi que ce soit de non calculé ?» Ouf ! Difficile. Très difficile. Mais il faut décider, parfois, même quand on n'a pas tous les éléments de réponses. Nous ne pouvons, en outre, connaître les conséquences exactes de nos actes. «Et si je fais ceci, qu'arrivera-t-il après ?» INCONNU = PEUR. Mais, c'est là qu'il faut faire confiance à la vie et se dire : non, je ne suis pas certaine, et après, est-ce si dramatique ? Le doute, sera toujours là, pour tout le monde, mais c'est que nous, les 6, nous en faisons une obsession, à cause de l'insécurité qu'il crée. Mais plus nous persistons dans ce doute, plus nous sommes dans un état d'insécurité. Et lorsque nous sommes insécures, la roue tourne… en sens inverse.

 

Ce que je vise présentement est donc d'accepter que rien n'est vraiment certain dans la vie et que tout comporte une part de risque. Un des mes professeurs, psychothérapeute, m'a fait réaliser qu'au moment où nous acceptons la possibilité de se tromper, au moment ou nous admettons que nous pourrons être abandonnés ou rejetés (cela vaut pour n'importe quoi), au moment, donc, où nous acceptons le «danger» que comporte toute action ou décision, alors, nous cessons d'avoir peur en quelque sorte, car nous avons déjà accepté intérieurement la possibilité de souffrir.

 

Souvent, dans ma vie, j'ai perdu contact avec mon essence, avec mon être intérieur à cause de la peur de me tromper, de perdre quelque chose, d'être rejetée, bref, à cause de toutes les peurs que chaque être humain peut ressentir mais qui sont largement dramatisées par le 6. Alors, j'ai fui dans le doute, allant jusqu'à la paranoïa même (ici, je parle d'un degré relativement faible de paranoïa mais bon…). Puis, je me suis retrouvée dans une situation d'inactivité qui renforçait ma paralysie face à l'action.

 

(Cela me fait penser à une révélation que j'ai eu l'autre jour… Rêve de 6… A suivre dans une autre conversation.)

 

Je comprends aujourd'hui que la réalité, dans ma tête, est très amplifiée. Tout ce qui est triste est pathétique, tout ce qui est pathétique est mélodramatique, tout ce qui est mélodramatique est agonie… La peur est vraiment une construction mentale et elle ne change strictement rien à la réalité. Ce qu'elle fait, c'est qu'elle me fait perdre le contrôle de moi-même. Et moins je l'affronte, plus cette peur grandit ! Ma peur peut être justifiée, en ce sens que ce que je crains peut effectivement arriver, mais alors, la peur ne pourra rien y changer. Vaut mieux souffrir pendant une journée, qu'avoir peur de souffrir pendant un mois. Vaut mieux vivre l'instant que le craindre pendant des ans.

 

Par exemple, avant de parler, je peux avoir peur de dire une sottise et me taire. Alors, je viens de perdre un moment de ma vie à m'empêcher d'être moi, à cause de ma peur. Je peux aussi parler et dire une sottise. Et alors ? J'apprendrai de cette erreur. Mais, je peux aussi m'exprimer, m'affirmer et en ressentir toute la joie d'être vraie. Quand j'ai le courage d'être, je suis toujours fière de moi, même si je me trompe, ou que j'ai l'air ridicule, ou que je suis blessée. Par contre, quand je persiste à fuir dans le doute, je suis malheureuse et confuse. Je ne vis pas dans la réalité. Je vis dans mon mental.

 

J'ai appris beaucoup ces derniers temps et surtout, j'ai mis en pratique des pensées et des concepts qui flottaient dans ma tête. Cela m'est arrivé, je crois, au moment où j'ai décidé de faire ce que je croyais bon pour moi, sans avoir l'approbation extérieure ou la certitude intérieure. J'ai agi, pour moi, mon bonheur.

 

Et voilà, un petit bout de chemin de parcouru… mais ça continue ! Alors courage !

 

Donc en arrêtant d'y penser, oui, je suis une 6, c'est… très probable !

 

Marie-Hélène.

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Marie-Hélène et Fabien,

 

Merci Marie-Hélène pour votre témoignage personnel qui me touche beaucoup puisque je ressens de la même façon le doute, la peur, l'obsession du savoir liée à l'insécurité.

Merci Fabien pour ton STOP impératif, car en bonne 6 il m'est impossible de ne pas respecter un STOP.

 

Mes observations de mon fonctionnement m'ont fait, cette semaine, prendre vraiment conscience que :

 

1) Quand je ne suis pas en relation avec une autre personne mon centre mental fonctionne presque en continu de façon automatique par association d'idées (cf stage essence : fonctionnement automatique du centre mental)

 

Par exemple : je promène mes chiens le matin seule dans la campagne. Au début tout va bien, je suis dans l'ici et maintenant, j'ai conscience de marcher, j'entends les oiseaux, je vois mes chiennes, je sens le vent…Puis au bout de quelques minutes, j'ai le déclic observateur intérieur et stupeur je réalise que je suis en train de penser à la correction des exercices avec la classe de 6ème que j'ai trois heures plus tard. Je remonte alors à la pensée précédente, puis la précédente… etc… jusqu'au moment où j'ai décroché du présent. Parfois je ne trouve plus toutes les associations d'idées qui m'ont conduite à la dernière pensée. Si je pratique cet exercice de rattrapage des pensées (je les vois comme des chevaux qui s'échappent sans cesse de ma tête) tous les jours, j'arrive au mieux à revenir au présent à la première ou deuxième échappée.

Dans cet exemple mes pensées concernent surtout le futur (progression en âge) et plus précisément ce que je vais faire, ce qui risque de se produire me concernant. Quand je suis dans ce processus de pensées automatiques, je ne ressens plus mon corps, j'oublie que je marche, j'ai quitté l'ici et maintenant.

Pour y revenir je reprends conscience de mes jambes en train de marcher, du vent, de ma chienne qui court (je reviens ici) et du chemin parcouru depuis le début (je reviens à l'instant présent).

 

2) J'ai réussi à supprimer, (grâce à des exercices du stage éveil), des sensations négatives de crainte et d'appréhension.

 

Toujours en promenant mes chiens le matin, je me sens parfois anxieuse, fatiguée et je ne profite pas de la ballade. En m'arrêtant sur cette sensation je réalise alors que je me sens tendue car j'appréhende mon cours avec ma classe de troisième à trois heures de l'après-midi. Je prends alors conscience que :

· j'ai créé moi-même cette sensation négative,

· je me suis projetée dans le futur à 3 heures de l'après-midi,

· je me suis dit que les élèves seraient bavards, agités…,

· je me suis souvenue des fois où ça s'était mal passé.

Pour arrêter tout ce processus (vraie transe hypnotique de 6), je me suis dit :

· ça va sûrement mal se passer (et ma sensation est devenue encore plus désagréable),

· est-ce que ça va vraiment mal se passer ? (et je me suis sentie un peu mieux),

· ça va bien se passer (et je me suis sentie bien),

· est-ce que ça va bien se passer ? (et j'ai compris que je ne savais pas comment ça allait se passer)

Après ce questionnement je ne ressentais plus la crainte et l'appréhension. Je me suis alors reconnectée à l'ici et maintenant de ma ballade avec mes chiens en sentant mes pieds sur le sol, en caressant mes chiens, en observant le début de la lumière du jour…

 

Je raconte ces deux expériences d'utilisation des exercices vus en stage car ces exercices me permettent peu à peu de comprendre comment je crée mes peurs et mes doutes ; et je commence à croire qu'ils peuvent aussi me rendre plus confiante en moi et dans le monde.

 

Bien cordialement.

Catherine

Catherine Bilien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Voilà Marie-Hélène et Catherine deux bien beaux témoignages.

 

Un point important à comprendre dans l'Ennéagramme est que, quel que soit notre type, nous utilisons mal notre centre préféré. Il est, avec notre compulsion, une prison dont nous avons du mal à nous échapper. Toutes les deux, vous en avez donné une démonstration dans vos premières interventions. Cela a certainement été une étape nécessaire pour vous et cela a été un enrichissement informatif pour tous les lecteurs de ce panneau.

 

Mais bien évidemment, l'Ennéagramme n'a pas d'intérêt s'il n'est pas pour nous source de progression. Comme le disait (à peu près) Korzybski, il est toujours possible de dire quelque chose à propos de ce que l'on a dit. C'est une grande tentation de continuer à parler des types au-delà des besoins liés à la connaissance de soi et de chercher et collectionner des détails plutôt que de s'engager sur le chemin de la transformation. C'est une joie de vous savoir toutes les deux sur cette voie.

 

J'ai beaucoup apprécié, chère Catherine, ton compte-rendu de l'emploi de deux des techniques que j'ai eu le plaisir d'explorer avec toi lors des dernières sessions des stages Essence et Eveil. Ce témoignage est pour nous tous une formidable source d'espérance. Un travail simple sur soi est rapidement libérateur. Bien sûr, on n'abandonne pas sa compulsion du jour au lendemain, mais pour peu que l'on pratique patiemment au quotidien, très vite des fenêtres s'ouvrent. Merci de nous les avoir montrées.

 

Très amicalement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 years later...
Catherinebilien

Bonjour Marie-Hélène, bonjour Fabien,

 

Je suis retombée "par hasard" sur cet échange du mois de janvier 2000 que j'avais complètement oublié… En fait je me rends compte que j'ai appliqué à la lettre la consigne de Fabien qui était : "Cesse toute réflexion, toute lecture, toute recherche ou discussion théorique concernant l'Ennéagramme." Ceci inconsciemment et jusqu'à me débarrasser de plusieurs livres sur l'ennéagramme.

 

Aujourd'hui, j'ai la sensation que les doutes qui me tiennent compagnie depuis pas mal de mois, à savoir "Suis-je une 6 ? Est-ce que l'ennéagramme est crédible ? Fabien et Patricia sont-ils sincères ? Etc." constituent une façon de me protéger de l'idée que je suis, moi Catherine, cette femme de type 6 qui doute et qui a peur probablement plus que la moyenne.

"Et si c'était vrai", "Et si cette histoire d'ennéagramme a un sens", alors je vais devoir continuer à vivre le reste de mes jours avec cette définition de moi-même : le type 6 de l'ennéagramme. L'idée ne m'enthousiasme pas, je l'avoue. Je devais m'être fait une image meilleure de moi-même que celle d'un 6 normal, c'est-à-dire très moyennement intégré.

 

Tout ceci explique peut-être pourquoi j'ai eu un rejet de mon type et de la théorie de l'énnéagramme, le doute qui me poursuit dans la plupart de mes actes et de mes pensées n'arrangeant pas les choses.

Bon, si je peux m'accepter comme ça, en 6, je vais aller réviser mes cours ("les pratiques, les techniques d'observation de soi et celles d'identification de mes mécanismes de transe apprises dans les stages Essence et Eveil") pour être un peu mieux intégrée ou un peu moins désintégrée et revoir les points positifs du 6 pour me donner du courage.

 

A bientôt, amitiés à tous,

Bisous à Fabien et à Patricia.

Catherine (6)

Catherine Bilien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour Catherine,

 

Tout d'abord, c'est grande joie de te revoir ici deux ans après ta dernière participation. Ce n'est pas du temps perdu. Tu avais besoin de vivre ces doutes et les questions qui les résument sont des questions universelles et saines.

 

Tu écris : "En fait je me rends compte que j'ai appliqué à la lettre la consigne de Fabien."

 

Je viens d'aller me relire en haut de page. La consigne faisait partie d'un plan en deux étapes à appliquer simultanément ! Aurais-tu été 6 phobique sur la première suggestion et 6 contre-phobique sur la seconde ? :happy:

 

Tu dis aussi : "Je vais devoir continuer à vivre le reste de mes jours avec cette définition de moi-même : le type 6 de l'ennéagramme."

 

Ah cela non, par exemple !

Dès aujourd'hui, tu n'es pas qu'une 6, une dizaine de mots sur une feuille, tu es Catherine avec une histoire de vie, des connaissances, des qualités, un si doux sourire, etc. Tu es une incarnation unique du concept 6, parmi les milliards qui sont possibles et c'est bien évidemment plus riche et complexe qu'un type.

Ensuite, l'Ennéagramme ne décrit pas qui nous sommes, mais plutôt qui nous ne sommes pas, une fausse personnalité à laquelle nous nous accrochons dans la trance hypnotique de survie qu'est notre ego. Notre type dans l'Ennéagramme n'est une définition absolue et définitive de nous, juste celle d'une étape sur le chemin vers l'essence et au-delà.

 

Bien sûr, tu sais déjà largement tout cela, mais puisque tu as annoncé ton intention de réviser, je me permets la première leçon de rattrapage ! :happy:

 

Puisque nous parlons de révisions, tu sais que sur ce panneau et/ou ailleurs, Patricia et moi t'apporterons toute l'aide dont tu peux avoir besoin.

 

Très amicalement, je t'embrasse,

Fabien (7)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...
Marie-Hélène

Bonjour Catherine et Fabien,

 

Que de temps passé depuis cette dernière discussion. Ça me fait tout drôle…

 

Chère Catherine, moi aussi, j'ai pris du recul, j'en prends encore souvent. Je pars je reviens. Mais après les deux ans qui viennent de se passer, je ne peux dire qu'une seule chose, je ne regretterai jamais d'avoir connu l'Ennéagramme. Et oui, avec le travail, un tas de choses se passent. C'est long, mais Dieu que c'est bon ! :happy:

 

Marie-Hélène

6 alpha

Marie-Hélène, E6 alpha, aile 7, conservation

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...