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Préféré-bloqué ?


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Bonjour à tous,

 

Je me demande si pour les types 3, 6 et 9, il n'y aurait pas une étape intermédiaire entre centre préféré et réprimé, étape qui serait "préféré-bloqué". On aurait alors :

  1. État "préféré" : le centre fonctionne à plein régime, y compris dans des conditions où un autre centre serait plus approprié.
  2. État "préféré-bloqué" : en tentant d'utiliser en même temps et dans les mêmes proportions le centre vers l'intérieur et l'extérieur, le centre tourne en rond en "se renvoyant la balle" entre l'intérieur ou l'extérieur (il se peut que les modalités exactes varient selon le centre, le mental jouant à "sous-programme A appelle sous-programme B qui appelle sous-programme A qui etc.", l'instinctif à l'immobilisme par équilibre exact des forces, l'émotionnel je ne sais pas…). Vu de l'extérieur cela peut passer pour de la répression parce que ça n'avance pas, mais le centre reste préféré au sens où il est sur-utilisé (inefficacement).
  3. Si le stress se prolonge ou est trop important, alors le centre est effectivement réprimé et son utilisation évitée.

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Bénédicte,

 

Cela me semble évident, mais je n'aurai sans doute pas appelé le "préféré-bloqué" un état. Cela me semble simplement être la transition entre "préféré" et "réprimé", transition qui peut d'ailleurs être interrompue pour revenir à l'état préféré.

 

C'est effectivement particulièrement clair pour le 6 où cela a été souvent évoqué en disant que la répression se traduisait par l'emballement du mental (ce que tu appelles "préféré-bloqué") ou son arrêt.

 

Pour l'émotionnel, c'est je me fais plaisir ou je fais plaisir à l'autre. Et j'ai vu moult 3 passer par là, et en définitive ne faire plaisir à personne. Du coup, de l'extérieur, cela ressemble à du non-émotionnel pur.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Une de mes maximes professionnelles est "c'est pas parce que c'est évident qu'il est inapproprié de le mentionner", vu que ce n'est pas toujours évident pour tout le monde, et l'expérience montre que poser la question "l'appareil est-il branché ?" n'est pas toujours inutile. :thumb_up:

 

Avis de jargon :

Cela doit être une différence de terminologie dans nos formations respectives, mais mon domaine utilise la notion d'état transitoire. Peut-être est-ce un abus de langage pour "régime transitoire".

Fin de jargon. :confused:

 

"(?) transition qui peut d'ailleurs être interrompue pour revenir à l'état préféré."

Tout à fait. En ce qui me concerne, je pratique fréquemment la diversion du mental vers un objet non problématique (mots croisés, sudoku, jeu vidéo, etc.) avant de revenir à l'objet problématique dans de meilleures dispositions (en principe).

Mais parfois j'ai un tel mal au crâne que je choisis de mettre en oeuvre un autre centre, si la solution mentale de la problématique n'est pas urgente.

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Bénédicte,

 

Je n'emploierai pas le terme d'état, parce qu'à ma connaissance (erronée peut-être), le "préféré-bloqué" n'est jamais stable durant une période significative. J'ai l'impression que c'est une étape du processus de bascule du centre préféré, étape forcément (relativement) brève avant l'état "réprimé" ou le retour à l'état "préféré". On pourrait dire aussi que c'est un moyen de se mettre à réprimer le centre préféré.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour à tous les deux (et autres types aussi d'ailleurs :thumb_up:),

 

Je n'ai pas vraiment d'avis sur les centres instinctifs et émotionnels, et en ce qui concerne le mental, je rejoins Fabien sur la durée très brève du passage de préféré à réprimé.

 

Mon centre préféré fonctionne parfois bien et de manière appropriée, parfois trop - le fameux emballement qui chauffe les neurones pour pas grand chose - et parfois plus du tout. Je ne ressens pas vraiment de "préféré-bloqué" : en cas de mauvaise utilisation où il est mis en oeuvre, soit il surchauffe, soit il se bloque (réprimé).

 

J'avoue ne pas trop voir le lien avec l'utilisation vers l'intérieur et vers l'extérieur : parfois il s'emballe et se bloque uniquement sur un problème intérieur? et parfois uniquement sur un problème extérieur. Aurais-tu un exemple concret Bénédicte ?

 

Amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour Eric et Fabien,

 

Je ne suis pas trop d'accord avec le "très bref", mais peut-être s'agit-il là d'un problème de définition. Il semble que dans vos définitions, la surchauffe du mental chez le 6 soit un état réprimé.

Ce qui me dérange là dedans, c'est : en quoi est-il cohérent de dire qu'un 6 qui surchauffe le mental sur un scénario-catastrophe ou à tenter de comparer son mental au mental d'autrui (particulièrement "les siens" ou "son autorité") réprime le mental, alors qu'un 5 qui suranalyse de manière stérile, ou qu'un 7 qui surplanifie de manière irréaliste, ne le réprime pas ?

Pour prendre une métaphore informatique, pourquoi une récursivité où l'on a oublié le critère d'arrêt constitue-elle moins une répression du processeur que l'interblocage de 2 procédures ?

 

Eric, la référence intérieur-extérieur constitue surtout une tentative de compatibilité avec la théorie de Hurley et Donson.

Mais, un exemple concret :

Je pense (idée intérieure) que l'état préféré-bloqué fait sens,

Ouimais, tu/Fabien/n'importe quelle projection ferait l'affaire pense(s) que non,

Ouimais, je pense quand même que ça fait sens, parce que patati patata,

Ouimais, tu (ou autre) pense(s) que non, parce que patati patata,

Ouimais, (quelqu'un a une aspirine ?)

 

Très cordialement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Bénédicte,

 

"En quoi est-il cohérent de dire qu'un 6 qui surchauffe le mental sur un scénario-catastrophe ou à tenter de comparer son mental au mental d'autrui (particulièrement "les siens" ou "son autorité") réprime le mental, alors qu'un 5 qui suranalyse de manière stérile, ou qu'un 7 qui surplanifie de manière irréaliste, ne le réprime pas ? Pour prendre une métaphore informatique, pourquoi une récursivité où l'on a oublié le critère d'arrêt constitue-elle moins une répression du processeur que l'interblocage de deux procédures ?"

Mais parce que je ne fais jamais ni l'un, ni l'autre !

 

"Ouimais, tu/Fabien/n'importe quelle projection ferait l'affaire pense(s) que non."

Personnellement, je n'ai jamais dit que cela ne faisait pas sens, mais que c'était un "état" :thumb_up: connu et temporaire.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Bénédicte, bonjour Fabien

 

J'ai réfléchi à cette discussion ce week-end.

 

Pour préciser ma pensée de l'autre jour, je ne dis pas que l'état de surchauffe du mental est un état réprimé. Je fais une disctinction assez nette entre :

- l'emballement du mental ; je l'assimile à une sur-utilisation du mental : les arguments logiques tournent en boucle, se répètent sans apporter de réponse à une question/problématique ;

- la répression que j'assimile à la volonté d'utiliser le mental sans arriver à monopoliser les ressources pour que ce soit satisfaisant : difficulté d'articuler les arguments entre eux, d'avoir une vue d'ensemble du problème ou de se focaliser sur un détail, etc.

 

Par exemple, je suis confronté à tel ou tel problème :

- filtre mental et utilisation du centre mental pour trouver une solution,

- "et si ceci", "et si cela" avec emballement du centre mental sur de nombreuses questions autour de la problématique de départ = sur-utilisation et le centre est toujours préféré

- répression du mental : impossibilité de reprendre les données de départ, impression de ne pas articuler les éléments de manière logique et cohérente, perte de vue du problème de départ, etc.

Le passage entre la surchauffe et la répression pouvant être une sorte d'interrupteur : d'un coup, la "lumière" s'éteint avec effondrement de la capacité à raisonner objectivement, ce passage étant donc chez moi assez rapide. Dès que je lâche prise sur le mental dans ces moments-là, il peut y avoir un retour à l'état initial.

 

Cela fait-il aussi sans dans ton expérience, Bénédicte ?

 

Maintenant que tu me l'as fait remarqué, il semble en effet qu'il y a un mouvement de va-et-vient assez intense entre ce qu'il y a l'intérieur (mon raisonnement) et à l'extérieur (l'objet du raisonnement). Je vais essayer de m'auto-observer un peu plus dans ces moments-là, maintenant que la mécanique que tu décris m'apparaît plus clairement.

 

Amicalement.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

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Bonjour Eric,

 

Oui, ta description de la répression fait aussi sens pour moi. Je pense qu'il m'arrive aussi de réprimer encore plus le mental, et de ne même plus vouloir penser. C'est très très rare, et si cela arrive c'est que je suis très très fatiguée. Ou que j'ai mal au crâne suite à un emballement. Dans ce cas, soit l'émotionnel prend la place (essentiellement l'émotionnel intérieur), soit je suis suffisamment fatiguée "de partout" (dans tous les centres) pour aller directement me coucher.

 

Intérieur-Extérieur : si le problème du 6 est la difficulté à penser indépendamment en "mental intérieur" ou en "mental extérieur" sans essayer de faire les deux à la fois (un peu comme si on essayait de transmettre et recevoir sur un canal qui ne peut fonctionner que dans un sens à la fois), alors peut-être que le chemin d'intégration n'est pas de renforcer "le mental", mais de travailler "chaque mental" de manière aussi autonome que possible.

 

Amicalement,

Bénédicte

Bénédicte (6 alpha, aile 5, C++ S+/- X--)
Dubito, ergo sum (Je doute, donc je suis)

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