Institut Français de

l’ennéagramme

À quoi sert tout le reste...

Aller au contenu

Variante, aile et témoignages


Emma

Messages recommandés

Fabien Chabreuil

Bonjour Emma,

 

Cela fait plaisir de te lire et de savoir que tu vas mieux et que tu as su utiliser cette épreuve pour progresser.

 

"Colère contre le monde entier, comme tu me disais Fabien, et que je ne comprenais pas avant."

Bravo pour cette prise de conscience. Essaye de continuer en temps réel, c'est-à-dire de t'apercevoir de la colère au moment où quelque chose la déclenche au lieu de l'accumuler.

 

"Ces autres qui ne m'aiment pas autant que je les aime, qui sont capables de méchanceté quand moi je les aime."

Ce n'est pas parce qu'ils sont méchants de temps en temps qu'ils ne t'aiment pas ou qu'ils t'aiment moins bien que tu ne les aimes. L'oubli de soi et l'évitement du conflit ne sont pas amour des autres.

 

"Je veux désormais ne plus avoir peur de mes émotions."

C'est sage, d'autant qu'il n'y a pas de raison d'en avoir peur. Elles sont une énergie à laquelle nous collons une étiquette. Cette énergie en elle-même est neutre.

 

"Le problème, c'est que je ne tombe pas amoureuse de ce genre d'hommes. Comment faire pour inverser le processus ?"

En te demandant ce qu'ont en commun les hommes dont tu tombes amoureuse. A qui ressemblent-t-ils ou au contraire ne ressemblent-ils pas ? Une fois ceci trouvé, régler le problème est relativement simple.

 

"Ce qui me fait le plus plaisir, c'est lorsque les personnes auprès de moi se sentent bien."

Non, en réalité, cela ne te fait pas plaisir. Qui aurait plaisir "à s'écraser" ?

 

Très cordialement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Emma, :kiss2:

Ca fait plaisir de te retrouver après ces quelques mois. Et ça fait chaud chaud chaud (au cœur) de te lire "en pleine forme". Et je vois aussi que tu reprends du poil de la bête !

Ton message d'aujourd'hui me renvoie encore à ce que nous échangions il y a quelques temps sur l'amour de soi. Par exemple :

"Je suis décidée à trouver un autre homme qui me respectera, lui, qui ne me fera pas souffrir? Le problème, c'est que je ne tombe pas amoureuse de ce genre d'hommes."

C'est de mon point de vue de 8 "mettre la charrue avant les bœufs" ! (Excuse-moi ! Fabien va encore dire que c'est une belle phrase de 8 ! :rofl:).

La première étape pour moi est de se respecter soi-même. Respecter ses besoins et conserver (ou restaurer) sa propre intégrité? avant d'attendre que quelqu'un d'autre le fasse pour nous et à notre place. Et s'aimer soi-même n'est pas, je le répète, de l'égoïsme malsain ! Au contraire en le faisant, non seulement on va beaucoup mieux (dès qu'on a pu tordre le cou à sa culpabilité ! of course !) et, ce qui ne gâte rien? on montre à autrui qu'on est "aimable" (= capable d'être aimé !).

La deuxième étape (j'avoue que celle là m'a posé plus de problème dans ma vie !) est de pouvoir exprimer ses besoins et faire des demandes à l'autre.

J'ai le sentiment que si on zappe la première étape on reste dans la dépendance et si qu'on skizze la deuxième on reste dans l'indépendance. Pour moi la deuxième étape est clairement moins pire que la première. En tout cas elle est une étape essentielle dans la construction de soi.

Une fois ce travail accompli, le but final (idéal ?) serait probablement de pouvoir atteindre une forme d'interdépendance. Cocktail de confiance en soi et de confiance en l'autre. Et permettant peut-être d'entretenir des rapports aussi satisfaisants avec soi-même qu'avec les autres (l'inverse étant également vrai).

J'en suis encore loin ! Passer de l'indépendance à l'interdépendance me demande notamment de travailler sur la frustration (ou l'anticipation de la frustration) et sur l'acceptation du contrôle que l'autre pourrait prendre sur moi (ou du moins de l'idée que j'en ai !).

"Comment faire pour inverser le processus ? J'ai acheté récemment un livre intitulé "Choisir qui on aime : de la dépendance à l'autonomie" qui je l'espère va m'aider."

Je n'ai pas lu ce livre. Un titre est souvent un raccourci. Néanmoins si dans le titre "autonomie" vaut "indépendance", c'est peut-être un bon ouvrage pour s'attaquer à la première étape. Et pour cette première étape j'aurais envie de dire : choisir qui on aime ? Soi-même, bien sûr !

"J'ai lu un article qui disait, à propos de ces personnes qui choisissent des personnes qui ont plein de problèmes, que c'était pour ne pas voir leurs propres problèmes à eux."

Je me méfie des phrases toutes faites comme celle-là. Qui sont "ces" personnes ? Et que veut dire "plein de problèmes" ? Pour la fin de la phrase, je pense que c'est à chacun de s'auto-observer et d'analyser le pourquoi il fait telle ou telle chose. Et il se pourrait bien que les réponses soit différentes.

Amitiés.

Shana (8 alpha, Aile 7)
Les bateaux sont à l’abri dans les ports. Mais ils ne sont pas faits pour cela. (proverbe yiddish)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Emma,

Ton témoignage (suivi dans le temps) m'a permis de mieux comprendre le fonctionnement des 9 de mon entourage (mon petit frère 9 alpha), et certains comportements sont devenus plus clairs (notamment "ce fond de tristesse" que je prenais parfois pour de la mélancolie de 4).

Tu écris : "Je suis décidée à trouver un autre homme qui me respectera, lui, qui ne me fera pas souffrir? Le problème, c'est que je ne tombe pas amoureuse de ce genre d'hommes. Comment faire pour inverser le processus ?"
J'ai passé des années à "tomber amoureuse" (parce que ce n'était pas de l'Amour, je cherchais comme toi la "jolie histoire") et à reproduire les mêmes violentes liaisons.
J'ai attaqué à 25 ans un travail de développement personnel suite à une rupture extrêmement violente (J'avais mis un coup de poing dans la gueule à mon ami de l'époque :blush:).
J'ai mis des années à comprendre que je reproduisais chaque fois la même histoire, vouée à l'échec (je sais aujourd'hui que c'était à cause des mécanismes de mon ego).
À 28 ans, j'ai rencontré quelqu'un qui ne me plaisait pas du tout et ne me correspondait pas (selon mon perçu de l'époque). Grâce à la lucidité de mon psy, je me suis accrochée, je l'ai épousé à 31 ans, et j'ai eu notre premier enfant à 33 ans.
J'ai croisé la route de l'ennéagramme à 34 ans, et je considère que ça a sauvé notre histoire (j'avais une fâcheuse tendance à vouloir faire "péter l'histoire" à la première anicroche)? J'ai aujourd'hui davantage conscience de mes mécanismes égotiques, et j'observe également les siens (enfin, j'essaye !!)? ce qui m'aide à continuer cette belle histoire.

Je suis d'accord avec Shana, la "belle histoire", c'est "pouvoir atteindre une forme d'interdépendance. Cocktail de confiance en soi et de confiance en l'autre !" (Bon ceci dit, plus facile à dire qu'à faire. :laugh: Je touche du doigt cette réalité juste les jours de grande forme !)

Il me semble que tu as déjà inversé le processus ! Et grâce à tes prises de conscience, tu as toutes les cartes en main pour réussir !
Je pourrais te citer plein (enfin environ cinq ou six) de mes amies qui ont "inversé le processus" en faisant un travail de développement personnel.

Bon, en fait j'ai écris tout ça simplement pour te dire que la "belle histoire d'amour" existe, mais que la route est longue, difficile et chaotique. Même si l'histoire ne ressemble en rien aux contes de fées !

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour à toutes,

 

Shana, je suis bien d'accord avec toi : savoir s'aimer soi-même + savoir exprimer ses besoins sont des atouts dans une relation.

 

Mais il me semble que tu as oublié l'Ennéagramme. Tu proposes ce programme à un 9 ! A un 9 dont la passion est l'oubli de soi, dont la fixation est la paresse psychologique, qui a du mal à dire non, etc.

 

Pour un 8, ce plan est (sauf cas particuliers) moins difficile, mais pour un 9, cela revient à dire à Emma qu'elle doit être intégrée pour obtenir une relation amoureuse satisfaisante. Bien sûr, cela aide d'être intégré, mais, heureusement car sinon ils seraient bien peu nombreux, il y a des tas de gens qui vivent des relations de couple réussies sans être intégrés. Il suffit qu'il y ait de l'amour, que l'ego de l'un ne pousse pas trop l'autre à la désintégration, que chacun n'est pas une vision trop perfectionniste de la relation, et qu'il y ait un peu de tolérance et de patience. Pour une bonne partie de cela, l'Ennéagramme est une aide.

 

Emma, il est vraiment souhaitable de suivre le conseil de Shana, mais ce genre de travail est exigeant et peut être long. Je crois donc qu'il est important que tu poursuives en parallèle la piste que tu as évoquée dans ton message : "Je suis décidée à trouver un autre homme qui me respectera, lui, qui ne me fera pas souffrir? Le problème, c'est que je ne tombe pas amoureuse de ce genre d'hommes."

 

Très amicalement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Emma et vous autres,

Emma, à la lecture de ton message, une phrase m'est apparue comme un indice de solution : "C'est plus facile pour moi de prendre une décision lorsque je suis seule." A ta place, c'est par là que je débuterais, par ce qui est facile pour moi. Le chemin du moindre effort, si cher aux 7, me semble respecter le besoin de paresse et d'oubli de soi du 9. Je commencerais donc dans un esprit d'accueil, de respect et de collaboration de mes mécanismes égotiques.

Ainsi, puisque lorsque tu es seule, il est plus facile pour toi de prendre une décision, en présence d'autres personnes, à ta place, je me poserais la question suivante : "Qu'est-ce que je ferais si j'étais seule ?" La réponse à cette question te permettrait de proposer une option lorsque rien ne se fait parce que tout le monde baigne dans l'indécision.
Et comme tu sembles préférer suivre les propositions des autres que de proposer la tienne, la réponse à cette question te permettrait de savoir dans quelle mesure ce que tu fais en suivant les autres respecte ce qui te tient à cœur.

Bonne journée, Emma. :heart:

E7 mu, aile 6, C- S-/+ X=

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,  :heart:

Fabien, même si cela n'apparaissait pas suffisamment dans mon message, je peux te jurer qu'en rédigeant mon message hier soir j'avais bien à l'esprit que je m'adressais à une 9. Je reconnais que ma petite précaution préliminaire ("c'est de mon point de vue de 8…") n'est pas suffisante !

Oui, Fabien je te remercie d'enfoncer le clou !  :kiss:

D'autre part (pour continuer de balayer devant ma porte), je mettrai volontiers en parallèle ta phrase :
"Il suffit qu'il y ait de l'amour, que l'ego de l'un ne pousse pas trop l'autre à la désintégration, que chacun n'est pas une vision trop perfectionniste de la relation, et qu'il y ait un peu de tolérance et de patience."
avec le témoignage d'Aurore :
"j'avais une fâcheuse tendance à vouloir faire 'péter l'histoire' à la première anicroche."
Ce mécanisme m'est aussi parfaitement connu.  :blush:

Kiki, je trouve pour ma part que la proposition que tu fais à Emma est intéressante. Elle pourrait peut-être permettre à Emma de s'appuyer sur ce qu'elle sait faire déjà, et comme on dit… de tirer un fil dans la pelote !

Bonne journée à tous.

Shana (8 alpha, Aile 7)
Les bateaux sont à l’abri dans les ports. Mais ils ne sont pas faits pour cela. (proverbe yiddish)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Bonjour tout le monde,

Tout d'abord, je dois dire que j'ai été surprise du nombre de personnes qui ont répondu à mes questionnements. Je trouve cela très rassurant d'avoir autant de personnes autour de soi. Merci de m'aider dans ce cheminement intérieur qui est le mien !

Je souhaite vous faire part d'un évènement de ma semaine qui m'a particulièrement bouleversé.

Je garde gratuitement et régulièrement (une à deux fois tous les quinze jours depuis 1 an environ) le bébé de ma meilleure amie (sans qu'elle m'ait rien proposé et sans que je lui ai rien demandé). Ce service que je lui rends, ça me fait très plaisir. J'adore cette petite fille. J'ai l'impression d'être importante, utile (pour elle et pour ma meilleure amie). Ça me coute que très peu. J'adore la garder ! Et je sais que ma meilleure amie a un peu de difficultés financières.

Cette semaine, je l'ai gardé avec une jeune femme que je ne connais que très peu. On a beaucoup discuté. Elle m'a demandé si je la gardais souvent, et elle m'a dit que peu de personnes auraient accepté ce que je fais et que j'étais? une bonne poire. Elle me l'a dit gentiment, mais évidemment c'est très blessant. Et moi qui doute perpétuellement de moi-même ! Elle m'a demandé si ma meilleure amie me considérait de son côté comme sa meilleure amie. Encore une fois, j'en doute fort et je n'y crois pas.

Lorsque nous sommes partis, j'ai appelé cette meilleure amie en espérant qu'elle me paie un verre. Rien, aucune reconnaissance. Elle ne m'a pas invité !

Le lendemain, les larmes n'ont pas cessé de couler. J'ai discuté avec elle. On s'est expliqué et elle m'a rassuré.

J'ai eu peur de la perdre, de me dire qu'encore une fois je donnais énormément sans recevoir. L'impression que les personnes autour de moi ne m'aiment pas autant que je les aime (oui, je sais je me répéte !). Déçue par les gens que j'aime.

Enfin, nous nous sommes expliqués, et je suis aujourd'hui entièrement rassurée.

Dans cette situation, je me suis rendue compte que je n'aimais vraiment pas les conflits ! J'ai eu vraiment l'impression que j'allais la perdre. En fait à chaque fois que je me décide à m'affirmer, alors il me semble que je vais perdre les personnes complètement, que ce ne sera plus du tout comme avant. À ma grande surprise, cela n'a pas atténué notre amitié. Peut-être que cela l'a renforcée, puisque nous nous sommes avoués pour la première fois clairement que nous tenions l'une à l'autre.

Je vous embrasse tous pour l'attention que vous portez à mes messages.

Cordialement,
Emma

Emma (9 alpha, aile 1)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Emma,

 

Merci pour ce témoignage. Il m'a beaucoup touchée.

 

La personne avec laquelle tu étais pendant que tu gardais le bébé de ton amie t'a donné sa vision des choses et de la situation. Cette vision lui appartient.

 

Quand j'ai lu "Enfin, nous nous sommes expliqués, et je suis aujourd'hui entièrement rassurée.", je me suis demandée de quoi tu étais rassurée ?

 

Et je me suis demandée aussi qu'est-ce qui avait motivé chez toi le coup de fil à ton amie? en espérant qu'elle te paie un verre ?

 

Amitiés.

Shana (8 alpha, Aile 7)
Les bateaux sont à l’abri dans les ports. Mais ils ne sont pas faits pour cela. (proverbe yiddish)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Shana,

J'ai appelé mon amie pas pour qu'elle me paie un verre mais parce qu'elle me l'avait proposé dans la journée. Et lorsque je l'ai appelée, j'ai été déçue car elle ne m'a pas invitée ! En fait, c'est son copain qui m'a dit qu'elle me paierait un verre (vu que je n'avais pas de monnaie sur moi). Voilà, elle sortait d'un resto entre collègues de boulot. Lorsque je l'ai appelée, elle ne pensait plus à moi, elle s'amusait avec ses collègues, et moi elle s'en foutait. Enfin, c'est l'impression que j'ai eue. Après, elle m'a expliqué qu'elle m'avait proposé bien avant mon coup de fil et que j'étais tout naturellement invitée !

J'ai été rassurée par rapport à l'amour qu'elle me porte. Les sentiments que j'éprouve pour elle et sa petite fille sont réciproques, et ça, j'en ai énormément douté. Je suis rassurée qu'elle me porte également dans son cœur, car pour moi ce n'était pas du tout évident. Malgré que l'on passe la majorité du temps ensemble, je doute de son amitié sincère pour moi. Parfois, je me surprends même à être jalouse de la complicité qu'elle a avec d'autres personnes. C'est fou, je trouve !!!

Pareil pour ce week-end : nous sommes partis entre amis à la plage. Je ne suis pas une grande bavarde. Sur la route du retour dans la voiture, j'étais triste car j'ai l'impression de ne pas exprimer assez mes émotions pour que les gens m'aiment, m'apprécient. Une autre personne s'exprimait plus, et il me semblait que l'attention était plus portée sur elle. Moi, j'ai peur que l'on m'oublie. Parfois l'impression que si je ne suis pas là, c'est pareil, alors j'ai besoin qu'on me rassure.

Un ami m'a dit cette semaine : "Tu pars une semaine en vacances, il ne va y avoir personne, qu'est ce qu'on va faire ?" J'ai été très étonnée par sa remarque. Quand je ne suis pas là, cela fait un manque ????

Le problème est qu'il faut qu'on me rassure perpétuellement. Au fond de moi, j'ai toujours su que ma meilleure amie m'appréciait, mais elle ne me l'a jamais dit clairement… Je manque sûrement de confiance en moi.

Souvent, je me dis que pour ne pas être déçue par les gens, il vaut mieux ne pas s'y attacher. Je suis consciente que c'est une triste vision de l'humain en général. De toute façon, j'ai trop besoin d'amour et d'affection pour pouvoir appliquer cette phrase, alors je me débrouille pour ne pas trop souffrir. Actuellement avec les hommes qui m'attirent, c'est de mettre de la distance… En apparence, ça fait la fille super-froide. Mais si je me lâche, je vais au contraire ressembler à une fille trop facile et j'ai peur de souffrir à nouveau : tout donner pour rien en retour !

Dilemme…

Amitiés,
Emma

Emma (9 alpha, aile 1)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Bonjour,

Le mois de juillet s'est passé à merveille !!! Beaucoup de soleil dans ma vie. De nouveaux amis. Aucune tristesse. Aucune angoisse. J'ai complètement rayé de ma vie mon ex que je ne vois plus du tout. Aucun contact et ça ne me fait plus souffrir. En fait, j'ai rencontré un jeune homme de mon âge qui est devenu mon ami. Je me reconnais en lui. On se ressemble. On se comprend. Mêmes doutes par rapport à la vie, mêmes valeurs. Il sort lui aussi d'une rupture douloureuse. On se soutient… sauf que ça a dérapé plusieurs fois. On a passé quelques nuits ensemble. Une envie de tendresse, de contacts charnels, de câlins… Je sais que c'est un peu rapide vue ma rupture récente et douloureuse avec l'autre, mais je me sens tellement proche de lui. Je sens que l'on pourrait être heureux ensemble. Mais lui m'a bien fait comprendre qu'il n'était pas prêt à être de nouveau avec quelqu'un. Il ne veut rien de sérieux. Des aventures, c'est tout… Il m'a fait comprendre qu'il n'avait pas assez de sentiments amoureux pour moi, qu'il me ferait souffrir… Je me demande si je dois attendre qu'il soit prêt ou non… Au fond de moi, je me dis que j'ai assez attendu auparavant et que je dois regarder de l'avant et ailleurs. J'ai l'impression que je m'attache très rapidement aux hommes. Je suis vite tombé amoureuse. Pourtant, je ne cherchais pas. C'est bizarre… J'ai du mal à "lâcher prise". Il faut toujours que je me batte pour avoir ce que je veux. Le pire, c'est que je me demande si je serais autant accrochée si c'était facile,.

Je pense qu'il est de type 4. Mais je n'en suis pas du tout persuadé. C'est un artiste. Il ne sait pas dire non. Il est pire que moi pour prendre des décisions. Très influençable. C'est un séducteur. Le but étant juste de se rassurer. Il a peut de l'engagement, de l'idée d'être père un jour. Il approche pourtant la trentaine… Il est attiré par les filles qui le font souffrir. Il a une faible estime de lui-même, se rabaisse tout le temps, pense qu'on en a rien faire de ce qu'il dit, qu'il est inintéressant.

Une remarque sur moi-même : lorsque mes amis ou ma famille sont absents, j'ai l'impression qu'ils m'oublient. Donc, je me sens toujours obligé de les contacter par téléphone, presque comme pour me rassurer : "Vous ne m'avez pas oublié ?" C'est ce que je faisais avec mon ex, je pense, en l'appelant pour rien du tout parfois. Juste pour le rassurer (c'est ce que je pensais) que "je suis là" et que je serais toujours là pour lui. C'était plutôt pour me rassurer moi. Il semble que je n'ai pas confiance dans la durabilité de l'amour des gens autour de moi. J'ai toujours peur qu'ils m'oublient, qu'ils me lâchent, qu'ils m'abandonnent? Ça m'angoisse, ça me fait peur.

Je vous souhaite une bonne journée à tous. Merci de m'avoir lue.
Emma

Emma (9 alpha, aile 1)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour Emma,

 

"Lorsque mes amis ou ma famille sont absents, j'ai l'impression qu'ils m'oublient."

C'est du 9 typique…

 

"Au fond de moi, je me dis que j'ai assez attendu auparavant et que je dois regarder de l'avant et ailleurs."

Eh oui, qu'est-ce qui fais que tu tombes amoureuse d'hommes qui ne sont pas disponibles ou qui ne veulent pas l'être ? Au moins celui-ci t'aura-t-il prévenu…

 

"Il faut toujours que je me batte pour avoir ce que je veux. Le pire, c'est que je me demande si je serais autant accrochée si c'était facile."

Le but inconscient est-il de réussir… ou d'échouer ?

 

Très amicalement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 months later...

Bonsoir,

Je viens reprendre cette discussion. Toujours fidèle à ce site qui m'apporte chaque fois des petites touches d'évolution dans mon parcours personnel.

Après six mois d'absence totale de nouvelles, j'ai croisé accidentellement mon ex 2. La rencontre s'est très bien passée. On s'est donné des nouvelles l'un de l'autre, et basta ! Histoire définitivement close. Merci mon Dieu !

Je vois toujours mon "ami +++". Toujours des rapports très ambigus. J'attends qu'il veuille bien débuter une relation sérieuse avec moi. Je sais que c'est possible.

Je me sens bien en ce moment : beaucoup d'amis, de sorties… Une vie remplie comme j'aime. Il est rare que je passe une soirée seule chez moi. Les seules fois = je récupère.

Je remarque actuellement que je critique beaucoup mes amis. Encore un peu et je pourrais presque les mettre les uns contre les autres. C'est vraiment pas bien, mais je n'arrive pas à m'en empêcher.

Et lorsque ma meilleure amie a obtenu le poste de ses rêves, j'ai presque été triste qu'elle réussisse. Pourquoi ? Peut-être parce qu'elle me renvoie à ce que je ne parviens pas à obtenir moi. Je suis envieuse de sa réussite. Je n'arrive pas à être contente pour elle. Du coup, lorsque je suis avec d'autres amis, je peux la critiquer très fortement, sur d'autres plans de sa vie. C'est quelqu'un aussi qui irradie lorsqu'elle se trouve dans un groupe. On ne voit qu'elle. Les hommes bavent… Je suis jalouse. À côté, je suis transparente, on ne me remarque pas, elle me fait de l'ombre… (J'ai honte de dire cela.)

Autre exemple : je suis partie en vacances avec une autre amie. Ça s'est relativement bien passé malgré quelques prises de becs… J'ai retenue ma colère pour ne pas gâcher ma petite semaine de vacances, mais une fois séparés, j'ai retrouvé mes autres amis et je leur ai déversé les défauts de mon amie lors de mes vacances. Du coup, j'ai l'impression que je lui ai fait une horrible réputation de "vieille fille qui ne veut jamais sortir". Même si c'est vrai, je n'aurais jamais dû déverser autant de ma colère avec les autres. Maintenant, ils ont une mauvais opinion d'elle, et ça ne me plaît pas du tout. Est-ce pour mettre la lumière sur moi que je déprécie les gens autour de moi ?

Je sais qu'il faut que je change ce comportement qui est inacceptable à mon sens.

Sinon, j'avais huit mois pour préparer un mémoire. Je l'ai bâclé en une semaine, car impossible de m'y mettre avant !

Cordialement,
Emma

Emma (9 alpha, aile 1)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour Emma,

"Je me sens bien en ce moment : beaucoup d'amis, de sorties… Une vie remplie comme j'aime. Il est rare que je passe une soirée seule chez moi. Les seules fois = je récupère."
C'est efficace comme style de vie pour cultiver l'oubli de soi, non ?

"Je remarque actuellement que je critique beaucoup mes amis. Encore un peu et je pourrais presque les mettre les uns contre les autres. C'est vraiment pas bien, mais je n'arrive pas à m'en empêcher."
Cela veut dire qu'il est relativement urgent de travailler la colère, si elle sort, comme cela, à tout bout de champ. Tu ne peux pas en rester à la simple prise de conscience de juin dernier.

Très cordialement,
Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 years later...

Bonjour à tous et à toi Fabien,

Je me suis faite offrir Le Grand Livre de l'Ennéagramme pour Noël. Je suis donc arrivé à la moitié, je pense. Je le trouve assez rude. Il y a beaucoup de nouvelles notions. Mais plus je lis et plus je doute de mon ennéatype 9… Mais bon, je te fais confiance.

Je suis toujours en thérapie avec une psychologue une fois par semaine.

J'ai vraiment du mal à me trouver professionnellement. Ça fait presque deux ans que je suis au chômage. J'ai eu des opportunités mais j'ai rompu les contrats car ces boulots ne me convenaient pas. C'est comme si je ne savais pas ce qu'il me fallait. Je ne me connais pas ! Oubli de soi !

Je m'occupe tellement des autres, qu'ils soient toujours bien que j'oublie de m'occuper de moi, de me connaître même si je passe beaucoup de temps dans les livres de développement personnel et que j'adore toutes les techniques liées au bien-être. D'ailleurs, bientôt je vais à une séance de shiatsu.

J'ai l'impression de mieux connaître les besoins des autres que les miens.
Lorsque je prépare deux assiettes pour manger, je vais toujours donner l'assiette la plus remplie ou la plus jolie à l'autre personne.
J'ai tendance à m'écraser, mais j'en suis de plus en plus consciente donc j'essaye de me "guérir".

J'aimerais reprendre le fil de cette discussion, alors à très bientôt.

Emma (9 alpha, aile 1)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour Emma,

"Je me suis faite offrir Le Grand Livre de l'Ennéagramme pour Noël. Je suis donc arrivé à la moitié, je pense. Je le trouve assez rude. Il y a beaucoup de nouvelles notions."
Comme son nom l'indique, ce livre se veut un panorama de l'Ennéagramme aussi complet qu'il est possible de le faire sur un tel support, en dehors de l'environnement du stage. Quand on n'a pas suivi de formation, il est souhaitable de prendre son temps… et de faire les exercices (il n'y en que 47 !), chacun étant illustré par au moins un exemple détaillé de réponse. Mais je sais qu'il y a neuf bonnes raisons de lire sans pratiquer !  :sick:

"Mais bon, je te fais confiance."
Ben, il ne faut faut pas, d'abord parce que je ne suis pas infaillible — personne ne l'est quand il s'agit d'estimer l'ennéatype de quelqu'un d'autre que soi —, ensuite parce que je ne te connais que dans le cadre de ce forum, c'est à dire très peu et uniquement par ce que tu dis volontairement de toi.

Ceci dit, pendant toutes ces années, je n'ai jamais rien relevé qui déclenche un doute chez moi quant à ton profil 9, ni pendant la détermination du type faite avec Bénédicte, ni après.

"Je ne me connais pas ! Oubli de soi !"
C'est toi qui l'a dit ! Cependant, comme je l'ai dit souvent sur ce forum, les passions et fixations du triangle sont universelles, et l'ego est toujours un moyen de ne pas se connaître véritablement.

"J'oublie de m'occuper de moi, de me connaître même si je passe beaucoup de temps dans les livres de développement personnel et que j'adore toutes les techniques liées au bien-être."
Eh oui, certains 9 narcotisent à cela. C'est fort !

"Lorsque je prépare deux assiettes pour manger, je vais toujours donner l'assiette la plus remplie ou la plus jolie à l'autre personne."
Ah, mais ça, c'est bien !  :glouton: Je vais venir manger chez toi, quoiqu'avec une telle attitude, il doit déjà y avoir pléthore de 7, et la concurrence risque d'être rude !  :rofl:

Très amicalement,
Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir à tous,

"Je me suis faite offrir Le Grand Livre de l'Ennéagramme pour Noël."
C’est un beau cadeau où se trouve beaucoup de possibilités pour aller vers la connaissance de l'Autre et… la sienne.  :happy: Un livre qui demande à être mis en pratique au quotidien et qui prend de l'ampleur sous l'éclairage des stages.

"Je m'occupe tellement des autres, qu'ils soient toujours bien, que j'oublie de m'occuper de moi, de me connaître."
Cela n'est pas si facile de ne pas s'oublier lorsque l'on est 9, et parfois on oublie même de ne pas s'oublier, ce qui m'arrive encore souvent, car j'ai tendance à privilégier les autres : l'histoire de l'assiette la plus fournie pour l'autre est symptomatique (en me disant que j'en aurai toujours assez).

"J'ai tendance à m'écraser, mais j'en suis de plus en plus consciente donc j'essaye de me 'guérir'."
Si tu en est de plus en plus consciente, c'est déjà une belle avancée vers le "je m'écrase moins", petit à petit, ce qui a été, en ce qui me concerne, savoir quand, où et comment je dis quelque chose ou rien, pour ensuite élargir le champ de l'affirmation qui n'est jamais acquis et demande du temps et de l'auto-observation et de la pratique.

Bien amicalement,
Pascal

Pascal (9 alpha - aile 1 et 8)

"À force de sacrifier l'essentiel pour l'urgence, on finit par oublier l'urgence de l'essentiel" (Edgar Morin)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 years later...

Bonjour à tous et Fabien en particulier, :bye:

 

Mon dernier message remonte à 4 ans. Whouaaa !!! Et me revoici sur ce grand forum sur l'Ennéagramme. Je viens de relire mes derniers posts. J'avance, j'avance… Je vis toujours avec mon compagnon rencontré il y a 8 ans. Je n'ai pas repris mes études en psychologie (il me manquait la dernière année). Je travaille en école primaire auprès d'un enfant handicapé. Ah oui, j'ai appris que j'avais une sclérose en plaques fin 2009. À ce propos, j'aimerais savoir si l'ennéatype 9 est prédisposé à certaines maladies plutôt qu'à d'autres ? Depuis le diagnostic, je recherche ce qui auraient pu causer la venue de cette maladie. Parmi les nombreuses raisons, la rupture brutale avec ma meilleure amie en 2008 (celle dont je gardais le bébé régulièrement).

 

Voilà, j'en dis pas plus ce soir.

C'est un plaisir d'avoir retrouvé ce forum !

À bientôt.

Emma (9 alpha, aile 1)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Emma,

 

Merci d'être passée nous donner de tes nouvelles. Je suis vraiment désolé de te savoir malade.

 

"À ce propos, j'aimerais savoir si l'ennéatype 9 est prédisposé à certaines maladies plutôt qu'à d'autres ?"

C'est une question très difficile à laquelle il est aujourd'hui impossible de répondre avec certitude.

 

À titre purement personnel, j'aurais plutôt la croyance qu'effectivement, il y a un lien entre certains ennéatypes et la prédisposition à certaines maladies. C'est toutefois une opinion impossible à trouver. Travailler à son intégration porte ses bénéfices en soi sur le plan psycho-spirituel. Si ce travail apporte aussi un bienfait physique, c'est un bonus bon à prendre, mais que rien dans la connaissance scientifique et ennéagrammique actuelle ne rend certain.

 

La sclérose en plaques étant une maladie auto-immune, accompagnée parfois de troubles psychologiques, et parfois améliorée par des psychothérapies cognitivo-comportementales, il peut être tentant de la rapprocher de l'oubli de soi du 9, ou des problèmes identitaires des types émotionnels, voire de certains ennéatypes se désintégrant dans les profils précédents. Mais rien n'est avéré en ce domaine.

 

Très amicalement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 years later...

Bonsoir à tous !

 

Encore quelques années de passées et me revoilà sur ce forum !

Après avoir relu mes anciens posts, je me décide à reprendre le clavier.

En ce moment, je me retrouve souvent seule puisque je ne travaille pas et je ne peux plus conduire. Je marche difficilement.

Je suis toujours avec mon compagnon.

J'ai déménagé. J'ai quitté la ville pour la campagne.

Alors, les circonstances aident à l'introspection !

Je prends conscience que cette maladie m'oblige à penser à moi, à ne plus être dans les multiples sollicitations extérieures, et même s'il s'agit d'ateliers, de conférences ou de stages en développement personnel. Il s'agissait aussi de sorties avec les amis ou dans les boutiques.

Je cherchais en vain pour quel métier ou formation j'étais faite. Je crois que j'ai passé en revue tous les métiers possibles (esthéticienne, vendeuse en boutique bio, orthophoniste, infirmière, assistante sociale…) sans jamais me trouver. Aujourd'hui, STOP ! Je suis en invalidité ! Et moi qui avait une peur bleue de conduire, je ne peux plus conduire ! J'ai gagné le pompon ! La maladie me dit STOP ! Retour à SOI. D'ailleurs, je n'ai plus que moi à penser.

J'ai pris conscience que ma mélancolie venait de cet oubli de soi. L'autre avant. Moi, je peux attendre. Tout plaisir vient après le plaisir de l'autre. Alors, c'est normal que je sois agressive avec l'autre ensuite. En fait, je suis en colère contre moi qui ai fait passé le désir de l'autre avant le mien.

Je suis moins en colère contre l'autre quand j'ai écouté mes désirs avant.

M'aimer, voici l'objectif !

Je me retrouve face à mes démons lorsque la maladie me dit d'arrêter à cause de la fatigue mais que moi, je veux continuer. Dans ce cas là, si je décide de continuer, je le paie en très grosses fatigues les jours suivants.

La maladie est un signal d'alarme. Je me suis perdue. Le trésor est en SOI.

 

Heureuse de mon retour !

Emma (9 alpha, aile 1)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Emma, cela me fait plaisir de te voir repasser sur ce forum — dire que cela fait déjà 12 ans que nous nous connaissons ! — et bien sûr cela m'a attristé de lire l'impact que la maladie a sur ta vie. :heart:

 

"Je prends conscience que cette maladie m'oblige à penser à moi."

Pas forcément. Certains pourraient s'oublier plus encore. C'est ton mérite que de savoir utiliser ces circonstances pour progresser.

 

"Le trésor est en SOI."

Le trésor est en chacun, mais effectivement tant qu'on ne l'a pas vu en soi, on ne peut pas le voir en l'autre.

 

Très amicalement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je découvre ce fil de discussion avec ton nouveau témoignage, Emma.
Il m'a incroyablement ému…
Dans l'ordre…

 

Je lis d'abord ta première réponse à Fabien il y a 12 ans… pleine d’interrogations :
"Si je pleure, c'est parce que je sens que je ne suis pas heureuse ? Que je manque d'amour ? Je ne peux donc pas rire ?"
puis :
"Là, je ne comprends pas du tout. Je ne peux pas rire et me permettre d'être heureuse avec les autres car j'ai trop de colère enfouie en moi ? Ces propos me sont complètement étrangers, mais peut être parce qu'ils sont inconscients."
 
Ça m'a arraché des larmes de me rendre compte que j'avais eu (ça m'arrive encore parfois) ce genre de réaction en discutant avec des personnes que je considérais comme "sachant". Je me suis longtemps tellement senti loin de moi que j'avais ce genre de question sur moi. Je pouvais avoir l'impression d'être un inconnu pour moi-même, et écouter quelqu'un répondre à des questions sur moi était hyper rassurant !! ("Enfin, je vais apprendre des choses sur moi !")
Aujourd'hui, ça me parait incroyable (et pourtant, ça m'arrive encore) : il n'y a que nous qui puissions savoir ce que nous sommes ! Pourquoi demander à quelqu'un d'autre :happy: — ce qui n’empêche pas d'avoir besoin d'un "accoucheur" (psychothérapeute, ce forum…).
 
Les pleurs…
Rien qu'à lire tes témoignages si touchants, j'ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois…
Je pleure très très facilement !
Parfois c'est très gênant (ça peut m'arriver au boulot…).
 
Et que dire en lisant ta conclusion : "Le trésor est en SOI"
 
Merci pour ces chaudes larmes qui me nettoient…
 
Merci Emma.

Lighyli – 9 mu aile 1 – C+ S- X+/=

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...