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4 alpha aile 5????


Mcbleu

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Bonjour à tous et en particulier à Fabien que je félicite pour ce site que je parcours depuis plusieurs mois et que je trouve génial. Bravo pour l'énergie que tu mets à le faire fonctionner de cette façon.

 

Je me suis enfin inscrite, après avoir déjà écrit plusieurs messages dans ma tête… aujourd'hui je passe à l'action. Je voudrais confirmer mon type 4 alpha aile 5. J'ai découvert mon type 4 avec surprise lors d'un stage ennéagramme. J'écoutais en pensant à une de mes filles éventuellement quand, stupeur !, "mais elle est en train de parler de moi !!!"

Au début c'était bizarre, c'est comme si une petite voix me disait : tu n'as pas le droit d'être 4 et j'ai bien essayé de me retrouver ailleurs mais ça ne collait décidément pas, il aurait fallu inventer un nouveau chiffre pour moi. J'ai retrouvé la petite voix de mon enfance qui me disait : " tu n'as pas le droit d'être qui tu es" (sous-entendu, tu n'es pas assez bien, toi comme tu es, donc tu dois faire comme les autres, tu dois faire ce qu'attendent les autres de toi, etc.) J'ai essayé et d'ailleurs dans mes premières lectures d'ennéagramme, je m'étais crue 2, oui disponible, attentive à l'autre, etc. mais à l'intérieur tellement frustrée de "m'oublier", je pensais : et moi, et moi ? Jusqu'à ce que j'entreprenne une thérapie, plus des formations qui m'ont aidée à me reconnecter à qui je suis vraiment.

Bon voilà maintenant que "qui je suis vraiment", ce n'est pas non plus moi, mais mon ego ! Et que le travail va être de ne plus m'y identifier. Eh bien, il y a du boulot !

Alors d'abord oui, j'ai reconnu en moi les caractéristiques du 4, mais avec un sous-type honte qui fait qu'extérieurement cela ne se voit pas obligatoirement. Mon mari (un 9), qui me connait bien, m'a reconnue sans problème…

Il se passe quelque chose de bizarre. Au moment où j'écris que je suis 4, parce que vraiment, après les stages et à force de lectures sur ce panneau et dans des livres, j'en suis persuadée, un mal-être m'envahit comme si j'usurpais une place qui n'est pas la mienne. Comme si encore une fois je n'en avais pas le droit : "Pour qui tu te prends ? Reste dans le rang… Oui 6, ce serait mieux pour toi… Ca t'irait bien. Obéis… Fais ce qu'on te dit…" Et à l'intérieur, ça hurle : "Laissez moi être qui je suis !"

Une bagarre entre mon moi profond et ce que les autres attendent de moi… et ça réveille ma peur profonde de ne pas être aimée si je suis comme je suis (quand je repense à mon enfance, je me sentais le vilain petit canard, je me croyais "méchante" de base…).

Bon, je ne sais pas si j'ai été très claire pour un premier message. Ce n'est pas ce que j'avais prévu de dire, mais c'est ce qui m'est venu… et comme je veux être sincère, je l'envoie comme il est.

Merci de m'avoir lue.

 

Mcbleu

4 alpha aile 5 ????

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Fabien Chabreuil

Bonjour Mcbleu,

 

Tout d'abord, bienvenue sur ce panneau de messages ! Et un grand merci pour tes remarques élogieuses sur le site et sur ma contribution.

 

Et à l'intérieur, ça hurle : "Laissez moi être qui je suis !"
C'est une exigence légitime, et ici personne, jamais, n'impose un type à qui que ce soit. Nous posons des questions jusqu'à ce que nous soyons tous convaincus d'être arrivés au bon résultat.

 

Quand, stupeur !, "mais elle est en train de parler de moi !!!"
Oui, cela fait souvent cela. Quand il s'agit des autres types, on écoute, c'est bizarre ou amusant, on reconnaît certains aspects de sa personnalité tout en sachant que ce n'est pas cela, et pui vient le moments de son type. Oups ! Comment peut-on savoir tout cela sur moi ?

 

Alors d'abord oui, j'ai reconnu en moi les caractéristiques du 4, mais avec un sous-type honte qui fait qu'extérieurement cela ne se voit pas obligatoirement.
Mais pourquoi diable cela se verrait-il à l'extérieur ? Certes, il existe des 4 qui montre leur compulsion d'évitement de la banalité par une certaine excentricité, et que l'on reconnaît en conséquence au premier coup d'oeil. Mais ils sont une minorité. Pour la plupart des 4, comme pour les autres types, cela ne se voit pas à l'extérieur tant qu'on ne connait pas très bien la personne.

 

Mon mari (un 9), qui me connait bien, m'a reconnue sans problème…
Ce n'est pas une preuve. D'abord il t'aime et veut donc te faire plaisir, et en plus il fuit les conflits et ne sait pas dire non ! :heart:

 

Ceci dit, tu as quand même posté ton message dans la zone "Détermination ou validation d'un ennéatype". Est-ce que cela signifie que tu as toi-même des doutes ? Ou bien simplement est-ce la pression extérieure t'interdisant "d'être toi-même" ?

 

Dans ce dernier cas, cette pression est-elle réelle ? Qui pourrait ne pas vouloir que tu sois 4 ? Pourquoi ? Tes parents, quand tu étais enfant, t'empêchaient-ils de t'exprimer librement ? Pourquoi cèdes-tu à cette pression ?

 

Pourquoi cette allusion au 6 auquel effectivement le 4 de sous-type social peut beaucoup ressembler. Quelqu'un t'a-t-il identifié en 6 ? As-tu toi même eu des hésitations ?

 

En tout cas, tu ne nous donnes pas d'éléments permettant de confirmer le type. Qu'en est-il dans ta vie de la compulsion du 4, de sa passion, de sa fixation, de ses mécanismes de défense ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Merci Fabien de ta réponse.

 

Non personne ne m'a identifiée en 6. C'est moi qui m'étais posée la question du 6 lors de mon premier stage, parce que je me croyais mentale et puis je suis claustrophobe… mais ça ne m'a pas fait le même effet surprenant que le 4. Si j'ai posté ici, c'est surtout pour confirmer mon aile 5.

Ce qui s'est passé quand j'écrivais, c'était un truc qui est remonté de très loin je crois… Oui, Fabien, on peut le dire comme ça, je n'ai pas pu vraiment m'exprimer librement quand j'étais jeune, et je pense que mes parents auraient préféré avoir une fille 6, plus "socialement" adaptée (en tout cas c'est l'image que je me fais des 6, mais je me trompe peut-être). J'ai été "cadrée" et j'ai essayé de m'adapter pour être aimée (même si aux yeux de mes parents, je n'étais pas facile).

Personne ne me met plus la pression maintenant (je me la suis mise toute seule pendant des années), et j'ose prendre le risque d'être qui je suis, quitte à ne pas être aimée par tous. Cela ne me pose plus de problème. Au contraire, je suis contente de mes différences, et je ne veux surtout pas être comme tout le monde.

 

Je me suis reconnue dans le 4 pour les changements d'humeur rapides : je peux passer du bien-être au mal-être en un quart de seconde pour des raisons que je ne vois pas toujours ; si après je réfléchis, je trouve en général le pourquoi, mais au départ c'est comme si ça me tombait dessus ; je peux me lever le matin très mal sans aucune raison là pour le coup, et je traîne ça pendant des heures, et alors je m'enfonce, je cherche pourquoi ça ne va pas, et alors une chose en entraînant une autre, rien ne va, rien n'ira jamais, de toutes façon, c'est moi, je n'arriverai jamais à être heureuse, etc. etc. Cela me le fait moins maintenant parce que j'ai beaucoup travaillé sur moi, mais j'avais l'impression alors d'être aspirée dans le vide, comme un trou sans fond et comme par enchantement le lendemain ou le surlendemain, je me lève, tout va bien. Et je me demande comment j'ai pu être si mal la veille…

Alors bien sûr les autres, eux, arrivent à être plus heureux. Je les envie d'y arriver, de savoir s'occuper d'eux par exemple, de se faire plaisir. Je me suis reconnue dans un article sur l'autosuffisance (Fabien, tu peux me dire dans quel article, je ne le retrouve plus). Je disais "pour moi, ça suffit, je n'ai pas besoin de ça ou ça", alors qu'à l'intérieur, j'enviais ceux qui savaient se le donner. C'est comme si "je n'y avais pas droit, je ne le méritais pas, je n'étais pas assez bien". Le travail sur moi m'a aidé à changer sur ce point, mais il en reste encore quelque chose.

 

Le besoin d'authenticité, la spontanéité, le naturel à tout prix (par exemple, je sors de chez le coiffeur les cheveux mouillés pour qu'ils sèchent naturellement parce que je ne veux surtout pas paraître apprêtée…).

Le respect est quelque chose de très important pour moi, et pourtant à la lecture des messages sur le 4 et le respect, aïe aïe aïe, je me suis rendue compte qu'au nom du respect de moi, je ne respectais pas toujours l'autre ! Je me suis reconnue dans certaines témoignages et ça fait mal…

J'ai beaucoup de mal à trouver ma place dans un groupe. Je me sens souvent à part. Même avec des gens que j'aime bien, j'ai l'impression souvent d'être décalée, en dehors… Je préfère de loin les discussions à deux, les tête-à-tête où on peut vraiment discuter, écouter, parler de soi, partager.

J'ai une bonne écoute, les gens se confient à moi, je les entends vraiment là où ils en sont, dans ce qu'ils vivent.

 

J'analyse beaucoup les choses, je croyais être mentale, mais en fait j'utilise mon mental à me poser des questions à propos de ce qui vient de se passer, qu'est-ce que j'ai dit, est ce que c'est juste ou non, me suis-je bien fait comprendre, est-ce que l'un ou l'autre se sentait bien, et moi comment je vis la situation, etc.

Si quelqu'un m'a fait une réflexion négative, je la prends pour une vérité, je me sens touchée, critiquée, blessée, etc.

Je n'utilise pas mon mental pour penser à l'avenir, faire des projets, programmer, prévoir… L'avenir je n'y pense pas trop, je fais confiance. Je vis surtout au présent, ou je me réfère au passé. J'ai beaucoup de mal à me projeter dans le futur.

 

Quand je parle de moi, j'ai souvent l'impression de ne pas être comprise, et pourtant je le voudrais tellement.

Avec mon mari, j'ai espéré longtemps qu'il me comprendrait totalement, et puis un jour j'ai compris que jamais il ne pourrait me comprendre, que j'avais déjà bien du mal à me comprendre moi-même, et donc que lui n'étant pas à l'intérieur de moi, il ne pourrait jamais y arriver. Ca m'a soulagée de réaliser cela, et en même temps, de temps en temps, c'est plus fort que moi, je recommence à expliquer comment je me sens , ce qui se passe en moi, etc., jusqu'au moment où je me rends compte que non, il ne pourra jamais me comprendre…

Je me rends compte que le fait d'écrire dans ce forum n'est pas si facile. Là aussi, j'ai peur de ne pas être vraiment comprise, je n'ai peut-être pas employé les bons mots, etc. C'est beaucoup plus difficile de parler de moi par écrit seulement, qu'en face à face où je peux voir comment mon interlocuteur réagit.

 

Bon j'arrête là pour aujourd'hui. Bonne journée à tous,

Mcbleu

4 alpha aile 5 ?

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Fabien Chabreuil

Bonjour Mcbleu,

 

Cette fois, nous voici avec une belle description de 4, compulsion, passion et fixation inclus. Le mécanisme de défense d'introjection est aussi bien là ; qu'en est-il de celui de sublimation ?

 

La variante alpha me semble aussi bien probable. Pour confirmer, il serait intéressant que tu nous parles un peu plus du fonctionnement de l'instinctif.

 

Quant à l'aile, il s'agit de choisir entre des passions et fixations secondaires : celles du 5 (avarice, détachement) et celle du 3 (mensonge et vanité). C'est un choix difficile, et tu devrais, si tu ne l'as déjà vue, lire la conversation intitulée "Et hop, un nouveau 4 !" que j'ai eue avec Cafcas-4 et qui donne des précisions théoriques.

 

Très cordialement,

Fabien

 

P.-S. : l'article parlant d'autosuffisance est sans doute celui sur les contrepassions.

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Bonjour Fabien et bonjour à ceux qui liraient ce message,

 

Bon déjà une chose, le 4 est bien confirmé. Je n'en doutais pas, mais quand une "sommité" de l'ennéagramme confirme, c'est encore mieux et encore je ne t'ai donné qu'un aperçu de ce qui y ressemble…

 

Pour la suite : alpha et aile 5 ?

 

Emotionnel et mental fonctionnent à plein temps chez moi… Quant à l'instinctif, je dois me pousser pour agir. Quand je n'ai pas le choix, pour tout ce qui est vie quotidienne j'agis bien sûr, mais j'ai toujours l'impression que ça me prend toute mon énergie. D'ailleurs je suis toujours fatiguée. J'ai un besoin vital de temps pour moi, pour penser, réfléchir, "remettre mes idées en place".

J'ai eu beaucoup d'enfants, par désir vraiment. C'est comme si je ne pouvais pas faire autrement, c'était à l'intérieur de moi et j'étais fière (euh je le suis toujours) d'avoir beaucoup d'enfants dans ce monde qui n'en veut plus, fière de ma différence, mais je disais toujours : j'ai voulu les enfants, pas le travail qui va avec…

Quand les enfants étaient petits, j'avais beaucoup de travail, et je me suis rendue compte que je commençais à me sentir très mal, à être irritable, à ne plus rien supporter quand j'oubliais de prendre du temps pour moi, pour faire de l'introspection. Besoin de recul pour mieux comprendre les choses, les analyser.

 

Je me pose beaucoup de questions existentielles. Mon mari me trouve toujours très compliquée. Maintenant ce sont les enfants qui me le disent : "Maman, tu veux toujours tout comprendre…" Sous-entendu : vis ! et pose toi moins de questions… :happy:

Quand la dernière est allée à l'école, j'ai repris des formations. J'avais besoin de "faire marcher ma tête", j'étais en manque d'apprentissage intellectuel.

Je lis beaucoup (j'ai toujours gardé du temps pour la lecture ; le nettoyage passait après, même si je culpabilisais, mais lire était trop important pour moi, surtout des livres de psychologie, de développement personnel ou spirituel, mais aussi, pour me détendre, des romans). J'ai toujours plusieurs livres en route, de différents genres, que je lis suivant l'humeur du moment.

 

Anecdote qui m'a bien fait comprendre la différence de priorité des centres. Je rencontre une personne qui est très fatiguée, qui a beaucoup de soucis au boulot et chez elle, et je lui dis : "Tu devrais aller passer quelques temps sur une île déserte" (mon rêve quand je ne vais pas bien : ne rien faire, ne voir personne). Et elle me répond : "Tu rigoles, si je faisais ça, je déprimerais tout de suite ! J'ai besoin d'être active…"

 

J'ai ri quand tu donnais l'exemple, Fabien, de quelque chose qui est à terre et que tu ne ramasses pas. C'est tout à fait ça. Je le vois, et hop, je passe à côté, et je ne le vois plus (et je suis capable quand je revois les choses qui traînent, de râler sur les autres parce qu'ils ne voient pas ce qu'il y a à faire !!! :rofl:).

 

Par rapport à l'aile 5 ou 3.

Je ne me reconnais pas du tout dans le "mensonge, vanité". J'ai trop besoin d'authenticité, de vérité, mais j'ai lu aussi que les 4 en général pensent cela et que donc ça ne suffit pas pour éliminer l'aile 3. Ca peut être mensonge par rapport à soi-même… J'ai lu l'exemple de la bague, et alors là, c'est beaucoup plus difficile effectivement à analyser puisque cela serait presque inconscient (mais ça me rappelle que quand je vois un habit que j'aime dans l'hypermarché près de chez moi, donc en grande quantité, j'hésite aussi à l'acheter en me disant : je vais le voir sur tout le monde après ! Et alors oui, si je l'imagine sur les autres, déjà il perd son attrait.

La vanité ? Là, je ne vois pas du tout…

 

Par contre hélas, l'avarice me parle plus. J'aimerais être généreuse, mais je n'y arrive pas.

Je mettais ça sur le fait que nous avons dû beaucoup "compter" dans notre vie pour avoir ce que nous avons, et donc ayant été frustrée moi-même, j'ai du mal à donner aux autres. Mais quand nous avons eu un peu plus d'argent devant nous, j'avais toujours autant de mal à le dépenser.

Je fais attention à la moindre dépense. Dans le détail, un euro c'est un euro… Par contre, je suis capable de donner une somme conséquente quand il s'agit d'aider quelqu'un, ou chaque année à une oeuvre caritative… comme si donner une grosse somme me faisait moins mal (d'ailleurs non, ça ne me fait même pas mal là, je suis contente au contraire) que donner un peu d'argent à la fois. J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi je réagis comme ça, et en plus mon attitude par rapport à l'argent m'énerve. Je voudrais y attacher moins d'importance.

Même pour mes dépenses personnelles ou quotidiennes, je vais regarder le prix dans le détail, au centime d'euro près, alors que si je dois acheter quelque chose de valeur, soudain ça n'a pas tellement d'importance, je peux dépenser sans problème.

 

Avarice de moi, de mon temps ?

J'ai beaucoup donné de mon temps pour les autres. J'ai passé une partie de ma vie à croire que je devais être toujours disponible (est-ce qu'on peut dire que je me désintégrais alors en 2 ?), n'écoutant pas mes besoins, tout ça pour être aimée…

Depuis que je me suis "retrouvée", je sais dire non, écouter ce qui est juste pour moi, me faire passer avant… et plus ça va, plus j'ai envie d'être tranquille, d'avoir plein de temps pour moi seule, je n'en ai jamais assez, le temps passe toujours beaucoup trop vite d'où mon rêve d'île déserte ! (Mais est-ce parce qu'on a été nombreux pendant longtemps ?)

Et quand quelqu'un arrive alors que j'avais prévu d'être seule, tranquille, eh bien, j'ai l'impression que l'autre me "vole" mon temps. J'ai un peu honte de réagir comme ça, moi qui dans le temps me voulais toujours disponible, mais c'est ma réalité pour l'instant.

 

Dans un grand groupe, je vais rester en retrait, écoutant mais ne partageant pas, ayant toujours l'impression de ne pas avoir assez de connaissances. Je suis toujours étonnée de ce que certaines personnes osent dire sur certains sujets, alors que visiblement elles n'en connaissent pas grand chose…

 

Le détachement ? C'est quoi le détachement du 5 ? Ce n'est pas très clair. J'ai essayé la recherche sur le mot, mais je n'ai sans doute pas trouvé le bon message où tu en parlais, parce que je n'ai pas bien compris encore. L'avarice me fait penser à "vouloir tenir" et détachement à "lâcher". Merci de m'expliquer un peu plus le détachement du 5 ou de me dire où je peux trouver plus d'informations.

 

Question sur la sublimation

Est-ce qu'on peut considérer la lecture comme un moyen de sublimer ? Une façon de "fuir" la réalité. Je dis toujours : je peux aller n'importe où une fois que j'ai des bouquins avec moi.

D'ailleurs dans mon rêve d'île déserte, je n'imagine pas partir sans livres tout de même !!!

 

Je suis désolée. J'ai écrit un peu beaucoup, non ? Voilà en tout cas, Fabien, de quoi me connaître un peu plus.

Est-ce suffisant pour trouver mon aile ?

 

Bonne journée,

Mcbleu

4 sûr, alpha, aile 5 ?

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Fabien Chabreuil

Bonjour Mcbleu,

 

Allez, la variante alpha est vendue !

 

"J'ai lu l'exemple de la bague, et alors là, c'est beaucoup plus difficile effectivement à analyser puisque cela serait presque inconscient (mais ça me rappelle que quand je vois un habit que j'aime dans l'hypermarché près de chez moi, donc en grande quantité, j'hésite aussi à l'acheter en me disant : je vais le voir sur tout le monde après ! Et alors oui, si je l'imagine sur les autres, déjà il perd son attrait."

Je crois que beaucoup de gens peuvent se sentir mal à l'aise à l'idée de se retrouver dans une soirée avec une personne vêtue comme eux. Vis-tu cela pour d'autres choses (une destination de vacances, un livre, un tableau, etc.) ?

 

Attention, ce n'est pas simple évitement de la banalité du 4. Le mensonge se manifeste par un revirement : j'aime, d'autres aiment, je n'aime plus.

 

Tu as raison, ce revirement peut être très rapide et donc inconscient. Tu peux peut-être interroger à ce sujet ton mari ou des ami(e)s proches.

 

"La vanité ? Là, je ne vois pas du tout…"

N'aurais-je pas lu : "j'étais fière (euh je le suis toujours) d'avoir beaucoup d'enfants dans ce monde qui n'en veut plus, fière de ma différence."

 

L'aile 3 n'est donc pas impossible.

 

L'avarice de l'aile 5 serait d'abord avarice de soi, non-disponibilité aux autres. Cela ne semble pas le cas chez toi, ou plutôt cela semble être un comportement appris plutôt que naturel, une défense contre des excès de disponibilité. (Effectivement, le 4 alpha se désintègre en 2.)

 

"Dans un grand groupe, je vais rester en retrait, écoutant mais ne partageant pas, ayant toujours l'impression de ne pas avoir assez de connaissances."

Ceci peut mettre en jeu l'instinct social (honte chez le 4) sans qu'il y ait besoin de recourir à une aile.

 

"C'est quoi le détachement du 5 ?"

Chez un 4 à aile 5, le détachement se manifesterait par un retrait et une isolation devant l'affigeante banalité du monde et de la vie des autres gens.

 

"Est-ce qu'on peut considérer la lecture comme un moyen de sublimer ?"

J'ai un doute. La lecture me semble créer des émotions à l'intérieur du lecteur, là où le rôle de la sublimation est d'évacuer à l'extérieur un trop pein d'émotions.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien et merci de tes commentaires

 

4 alpha, ça avance… :happy:

Reste l'aile…

 

"Attention, ce n'est pas simple évitement de la banalité du 4. Le mensonge se manifeste par un revirement : j'aime, d'autres aiment, je n'aime plus."

Ah non, moi, j'aime toujours ! Même si d'autres aiment ce que j'aime, ça n'a pas d'influence. Il n'y a pas revirement.

 

Autant pour moi par rapport à la vanité. :laugh: "J'en suis fière." Oui, mais je crois que c'est la première fois que je l'exprime à quelqu'un. Donc je n'y voyais pas de la vanité. Ma fierté est surtout liée à l'évitement de la banalité. Je ne serais pas fière si tout le monde avait beaucoup d'enfants ; ce serait "normal".

 

"Chez un 4 à aile 5, le détachement se manifesterait par un retrait et une isolation devant l'affigeante banalité du monde et de la vie des autres gens."

Retrait, isolation, avarice de moi, mais oui, par défense plutôt, par protection, par rapport à un excès de disponibilité.

Mon "avarice" financière est sans doute du même ordre, liée à mon expérience de vie, puisque je peux aussi faire preuve de générosité.

Ouf, ça me rassure… Je n'aimais pas beaucoup l'idée d'être "avare" :rofl:

 

Bon, eh bien du coup je ne sais plus trop. Je ne me vois ni d'un côté, ni de l'autre. J'ai donc encore à m'observer davantage pour y voir plus clair.

Ceci dit l'important est tout de même d'avoir confirmé 4 alpha, et à partir de là, j'ai largement de quoi faire…

 

Par rapport à la sublimation, je me demande si ce n'est pas par manque d'activité de sublimation que je me suis souvent sentie mal, parce que je n'avais rien pour évacuer le trop plein (à part mon énervement et mes larmes :laugh:).

En fait si, ma façon à moi d'évacuer était d'écrire. J'ai toujours tenu un journal intime où je notais non pas ce que je faisais, mais mon ressenti, mon mal-être, mon bien-être aussi d'ailleurs, mais le besoin d'écrire se faisait plus pressant quand j'allais mal, et en écrivant petit à petit je me calmais, je voyais les choses autrement, je m'apaisais.

 

Quand j'étais jeune, mes meilleurs résultats étaient en musique et en dessin… J'étais attirée par le côté artistique (petite, quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais : chanteuse, danseuse et faire du cinéma ! Oui rien que ça… :rofl:), et puis j'ai choisi une autre vie (et me suis désintégrée en 2 :happy: et j'ai laissé tomber ces activités).

C'est drôle, maintenant que je vois à quel point c'est important pour les 4, je comprends mieux pourquoi c'était toujours là à l'intérieur de moi, attendant des jours meilleurs pour se manifester… Je me souviens d'avoir pleuré il y a quelques années de façon disproportionnée devant un film qui parlait de danse, c'était toute ma frustration qui remontait…

 

J'ai une boîte d'aquarelle qui m'attend dans l'armoire depuis quelques temps. C'est comme un cadeau qui m'attend. D'y penser me fait du bien. Un jour, je vais m'y mettre… Ce jour est peut-être enfin proche ?

 

Je refais du théatre depuis deux ans. J'attendais ça depuis que j'en avais fait quand j'étais en cinquième, ce qui date pas mal… Et c'est un vrai plaisir.

Quand j'ai commencé mes formations, PNL entre autres, mon objectif le plus haut était la paix, et puis au cours de ces dernières années, j'ai découvert que derrière la paix pour moi, il y avait quelque chose de plus important encore qui était la Joie. Quelle n'a pas été ma surprise quand j'ai découvert dans l'ennéagramme il y a quelques mois que aller vers son essence pour le 4 était aller vers la Joie. Oui c'est vraiment vers ça que je vais.

 

Bonne journée,

Mcbleu

4 alpha

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Fabien Chabreuil

Bonjour Mcbleu,

 

"Ma fierté est surtout liée à l'évitement de la banalité."

C'est bien cela. La vanité de l'aile 3 s'exerce au sujet du type principal et de sa compulsion.

 

"Bon, eh bien du coup je ne sais plus trop. Je ne me vois ni d'un côté, ni de l'autre. J'ai donc encore à m'observer davantage pour y voir plus clair."

Oui, la solution est dans l'observation patiente. Après tout l'aile est secondaire par rapport au type et à la variante, et effectivement tu as "largement de quoi faire" avec le type de base.

 

"Par rapport à la sublimation, je me demande si ce n'est pas par manque d'activité de sublimation que je me suis souvent sentie mal, parce que je n'avais rien pour évacuer le trop plein."

Ah oui ! Introjection sans sublimation est un poison mortel. Tout 4 non encore totalement intégré :happy: a besoin d'une activité de sublimation, et ce dès l'enfance.

 

Ceci dit, la tenue d'un journal intime est une bonne activité de subblimation, même si quelque chose de plus "extérieur" me semblerait préférable. Pourquoi ne pas transformer le journal en blog ? Et vivent donc l'aquarelle et le théâtre !

 

"Aller vers son essence pour le 4 était aller vers la Joie."

Je préfèrerai "aller vers le contentement".

 

Très cordialement,

Fabien

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Merci Fabien,

 

Euh juste un petit mot à propos de l'idée de transformer mon journal intime en blog… Quelle horreur ! :happy: C'est MON journal INTIME, ça ne se partage pas, ça m'appartient, c'est personnel… Je ne voudrais surtout pas que quelqu'un le lise, ça n'aurait alors plus de sens, je censurerais certainement ce que j'écris, je ne me livrerais pas comme ça spontanément, et donc ça n'aurait sans doute pas le même effet…

Si tu savais l'effet que ça m'a fait quand j'ai lu ça !! :happy:

 

Par contre, j'ai déjà souvent imaginé écrire un livre, pour partager mon parcours, et transmettre un peu de ce que j'y ai appris… mais je pense que ça restera au niveau de l'imaginaire…

L'aquarelle me semble plus accessible rapidement tout de même. :rofl:

 

Bonne soirée,

Mcbleu

4 alpha

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Fabien Chabreuil

Bonjour Mcbleu,

 

"Si tu savais l'effet que ça m'a fait quand j'ai lu ça !! :laugh:"

C'est donc que la méthode est bonne, en tout cas comme moyen de lutter contre la honte, effet de l'instinct social chez le 4. Et puis un blog est sur l'Internet, mais peut néanmoins être anonyme.

 

Très cordialement,

Fabien

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  • 1 year later...

Cela fait très longtemps que je n'ai pas écrit sur ce forum même si je le lis régulièrement. Mais j'étais un peu perdue ces derniers temps?

 

Voilà quelques mois, j'ai été amenée tout doucement lors d'un stage à découvrir que je n'étais pas de type 4 alpha comme je le croyais depuis plus d'un an, mais de type 9. J'ai mis tout un temps à accepter cette découverte, j'étais très perturbée, je n'ai rien contre le type 9, ce n'est pas ça, mais c'est comme si j'avais perdu mes repères. Quand pendant plus d'un an, on croit comprendre son fonctionnement et qu'il s'avère qu'on s'est trompé, dur, dur. Je me sentais nulle, ça voulait dire que je n'avais rien compris, etc.

Puis je suis tombée sur cet article où je me suis bien retrouvée dans ce que disait l'auteur. Ouf, il y a des gens très bien :rofl: qui se sont trompés sur leur type pendant très longtemps aussi? J'ai aussi lu ceci dans un autre article sur ce site : "Au cours des dix dernières années, j'ai acquis un respect nouveau pour la capacité de notre esprit à nous leurrer et à nous faire croire à toutes sortes de choses au sujet des autres et de nous-même. Sans donner de noms, certains lecteurs pourraient être plutôt surpris du nombre d'auteurs de livres sur l'Ennéagramme qui ont découvert qu'ils étaient d'un type différent de ce qu'ils pensaient être au moment où ils ont écrit leur livre. Dans un autre article : "C'est bizarre toutes les preuves à côté desquelles on peut passer qui vont à l'encontre du type que l'on pense être."

 

Et cela m'a rassurée. Moi qui croyais me connaître, eh bien, je m'étais plantée?

Il parait qu'énergétiquement, c'est évident que je ne suis pas 4?

 

J'ai alors voulu comprendre, et je me suis aperçue qu'il y avait certains points communs tout de même entre le 4 et le 9, comme le sentiment de n'être pas aimable au départ ou le besoin d'harmonie ou le fait de ressentir ce que l'autre ressent. Par exemple, je confondais ce que je sens avec des émotions?

 

J'ai réalisé aussi que j'avais "zappé" tout ce qui ne correspondait pas vraiment au 4 chez moi, me focalisant sur ce qui ressemblait.

Pour expliquer certaines de mes attitudes, j'avais eu recours au sous-type social, la "honte", et aussi par rapport aux envies, à la contrepassion, le "pour moi, ça suffit". Qui vu de maintenant, correspond tout de même plus au 9 qui ne s'accorde pas assez de valeur.

 

Je croyais que les 9 ne se mettaient jamais en colère, et donc ça ne pouvait pas être moi puisque je me mets en colère? Oui mais je le fais seulement chez moi, avec mari et enfants, là où je suis en sécurité. Ailleurs ? Moi, en colère ? Ah, non, jamais !!!!! Ce n'est même pas pensable !

 

Bref? je voulais donner mon témoignage par respect pour ceux qui lisent ce forum où je m'étais décrite en 4. Aussi pour rappeler que l'énnéagramme, ce n'est pas simple, que l'on peut se tromper sur soi même, et donc encore plus quand on essaie de typer les autres. Cela a été une belle leçon d'humilité pour moi, qui avait tendance à en parler facilement croyant avoir compris. Eh bien, c'est un outil superbe, mais très complexe et très profond et à utiliser avec prudence.

 

J'ai beaucoup ri en lisant cette phrase : "Ces 9 dévorent livres, stages, thérapeutes et gurus, clament haut et fort leur soif de connaissance de soi et d'évolution, et se débrouillent pourtant inconsciemment pour peu se connaître et ne rien changer."

 

Maintenant que je me suis bien reconnue en 9, quelque chose s'est apaisé en moi. Avant, c'est comme si je me battais intérieurement pour être 4, comme si c'était le moyen pour moi d'avoir une place. Je crois qu'à un certain niveau, j'ai eu besoin de ce passage par le 4. Mais je trouvais que je tournais un peu en rond, je n'évoluais pas beaucoup, je comprends maintenant pourquoi.

 

Le 9 me semble évident maintenant. Je m'y sens chez moi. Je n'ai plus de doute. Il ne me reste plus qu'à m'en libérer. :laugh:

 

Bonne journée à tous,

mc

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Bonjour Mcbleu,

 

Oui, des tas de gens se sont trompés sur leur type,et ce n'est pas grave. C'est bien la recherche qui compte. Et je ne peux qu'être d'accord à 1000% quand tu écris : "Aussi pour rappeler que l'énnéagramme, ce n'est pas simple, que l'on peut se tromper sur soi même, et donc encore plus quand on essaie de typer les autres."

 

Quelques précisions techniques.

 

"Il parait qu'énergétiquement, c'est évident que je ne suis pas 4?"

Le type ne se détecte, ni ne se vérifie comme cela, ne serait-ce que parce que le concept d'énergie est bien flou. Un 4 qui réprime très fortement l'instinctif peut avoir une "énergie" qui fait penser à celle d'un 9.

 

"J'ai alors voulu comprendre, et je me suis aperçue qu'il y avait certains points communs tout de même entre le 4 et le 9."

Il n'y en quand même pas tant que cela, à l'exclusion de ce qui est dû chez le 4 alpha à la répression de l'instinctif. Malgré tout, les différences sont quand même beaucoup plus nombreuses entre le 9 et le 4 : instinctif vs. émotionnel, vie émotionnelle sans énormes variations vs haut et bas émotionnels très fréquents, oubli de soi vs analyse perpétuelle de ses émotions, perception de ce qui va vs perception de ce qui ne va pas, acceptation inconditionnelle des autres vs regard nettement plus critique, etc.

De plus, s'il y a hésitation avec le 4, c'est entre 9 mu et 4 alpha, et il faut donc rajouter : mental réprimé vs mental en support.

 

"Comme le sentiment de n'être pas aimable"

Le 4 a le sentiment de ne pas être aimable, là où le 9 a plutôt le sentiment de ne pas être (assez) aimé, sentiment qui n'est pas souvent conscientisé.

 

"Le besoin d'harmonie."

La vertu à acquérir chez le 4, et quelque chose de beaucoup plus facile pour le 9.

 

"Le fait de ressentir ce que l'autre ressent."

Ah non, le 4 ne ressent pas ce que l'autre ressent.

 

"Je croyais que les 9 ne se mettaient jamais en colère, et donc ça ne pouvait pas être moi puisque je me mets en colère? Oui mais je le fais seulement chez moi, avec mari et enfants, là où je suis en sécurité."

Pour être compatible avec le 9, il ne faudrait quand même pas que ce soit trop souvent?

 

Il serait intéressant que tu reprennes tes précédents messages dans cette conversation et comprennes (et éventuellement nous dises) comment tu as pu écrire tant de choses en contradiction totale avec le 9. Une ou deux au hasard : "Ma fierté est surtout liée à l'évitement de la banalité", "Emotionnel et mental fonctionnent à plein temps chez moi", "changements d'humeur rapides ", "Si quelqu'un m'a fait une réflexion négative, je la prends pour une vérité, je me sens touchée, critiquée, blessée", etc.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Mcbleu et bonjour Fabien,

 

Je me glisse dans votre conversation… Mcbleu, je suis 9 mu, et ton témoignage me rappelle une certaine partie de mon histoire où je pensais être un 4, bien avant de faire le stage Bases avec Fabien et Patricia.

 

C'est pendant ce stage que je me suis vu dans le type 9… et ça fait tout drôle.

 

Cependant à la lecture de tes messages, je me dis que tu arrives très bien à faire une introspection de toi ainsi qu'à exprimer et à faire remonter des choses à la surface de ta conscience, qui pour moi, en tant que 9, sont bien difficile à faire… et peut-être pour les 9 en général. Tu parles de toi de façon assez précise et avec détails. Moi, en tant que 9, j'ai beaucoup de mal à voir clair en moi… Il y a comme un vide, une absence de matière.

 

Est-ce que tu ressens cela aussi en toi ?

 

Quelle est ta position par rapport aux conflits ? C'est un bon indicateur pour s'orienter vers le 9… Et puis il y a une caractéristique assez commune aux 9, c'est par rapport aux priorités… Tout a la même importance, et souvent je me surprends à commencer une tâche importante et de glisser vers une autre, secondaire, dans le même instant et de perdre le fil de ce que j'avais commencé. Il y a beaucoup de confusion dans l'esprit d'un 9… As-tu les idées claires en général ou sens-tu une sorte de brouillard ?

 

Amicalement. :rofl:

Lorenzo

(9μ)

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Merci Fabien et Lorenzo pour vos réponses,

 

Je sais Fabien que tout ce que j'avais écrit penchait vers le 4, et c'est bien pourquoi j'y ai cru longtemps. Je crois que je filtrais mon observation de mon comportement et mes réactions et ne voyais plus que ce qui pouvait correspondre au type 4. Comme si me reconnaitre dans ce type me donnait enfin une place.

 

Les nombreux bas que j'ai eus étaient certainement des moments de déprime à répétition, que je ne voulais pas voir comme tels, et donc les regarder avec la connotation "hauts et bas" du 4 les rendaient soudain plus "acceptables".

Je suis dans l'introspection, oui, et cela fait longtemps que je travaille sur moi et cherche à mieux me comprendre. Mais tu parles, Lorenzo, de confusion, il faut croire que je le suis encore intérieurement pour m'être trompée à ce point.

Quand je suis en groupe, je me sens vide, comme si je n'avais rien à dire, pas de valeur personnelle, aucune idée sur rien, transparente. Ca s'est amélioré un peu avec l'âge, mais en général si je suis dans un nouveau groupe, je ne vais pas ouvrir la bouche.

 

Je déteste les conflits. A part chez moi où je suis capable d'aller au bout des choses avec mon mari ou mes enfants pour des questions qui ont de l'importance pour moi, parce que là c'est un malaise intérieur que j'évite, mais après je suis hyper-mal et vais toujours aller "reparler" la première, très vite pour faire la paix, quitte à prendre tous les torts sur moi. Je ne peux pas rester "disputée" avec quelqu'un. C'est physique, je suis trop mal à l'intérieur.

Hors de mon cercle familial tout proche, je me tais, laisse dire, ça n'a pas d'importance, les autres peuvent penser et dire ce qu'ils veulent sur différents sujets, c'est leur avis, ça ne me touche pas.

Mais bien sûr, je suis blessée, touchée si on me dit quelque chose qui me fait mal, mais n'est ce pas commun à tous les types ?

 

En fait, Fabien, je me suis rendue compte que ce que j'avais décrit de moi correspondant au type 4 était surtout vrai à la maison, avec mes tous proches, quand je me sens en super-sécurité.

Par exemple, il n'y a que chez moi que je vais voir ce qui ne va pas. Ailleurs, tout va bien, aucun problème, je m'adapte, je suis calme, tolérante.

Il n'y a que mon mari qui connaissait mes "bas", il y a même une de mes filles adultes qui, en lisant un livre sur l'Ennéagramme, m'avait dit : "Bon, maman, déjà tu n'es pas 4, c'est sûr, tu n'as pas de hauts et de bas !"

 

Bon, voilà mes réflexions pour l'instant.

mc

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Bonjour Mcbleu,

 

"En fait, Fabien, je me suis rendue compte que ce que j'avais décrit de moi correspondant au type 4 était surtout vrai à la maison, avec mes tous proches, quand je me sens en super-sécurité."

On n'est pas d'un type dans un contexte et d'un autre dans un autre. Et un 9 "en super-sécurité" ne ressemble pas à un 4.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Effectivement, il parait que je ne ressemblais pas à un 4. Les personnes qui connaissaient l'Ennéagramme étaient étonnées chaque fois que je leur disais que j'étais de type 4.

Bien sûr je comprends que cela te laisse dubitatif. Tu ne connais de moi que ce que j'ai écrit sur ce site et je t'ai donné l'image du type 4. Je ne vais pas te faire une démonstration maintenant pour te prouver que je suis 9. Cela me semblerait ridicule.

Sache que j'ai toute confiance en la personne qui m'a amenée doucement à voir en quoi je ne pouvais vraiment pas être du type 4. Elle ne m'a pas dit ça de but en blanc. Elle a pris le temps de me connaître et on en a beaucoup parlé.

Je voulais surtout donner mon témoignage pour dire qu'on peut se tromper même avec la meilleure volonté parce qu'une fois qu'on a cru trouvé son type, on regarde tout avec le filtre correspondant. Enfin c'est ce que j'ai fait.

 

Je te remercie de ton attention.

Bonne journée,

mc

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Bonjour Mcbleu,

 

"Je ne vais pas te faire une démonstration maintenant pour te prouver que je suis 9. Cela me semblerait ridicule."

Il ne s'agit pas de me convaincre, cela n'a pas grande importance. Ce qui peut être intéressant pour des gens étant dans la même démarche que toi est de savoir comment ont pu être écrites des choses incompatibles avec ton type réel. C'est surtout ce que cherchaient à établir mes questions.

 

"Je voulais surtout donner mon témoignage pour dire qu'on peut se tromper même avec la meilleure volonté parce qu'une fois qu'on a cru trouvé son type, on regarde tout avec le filtre correspondant. Enfin c'est ce que j'ai fait."

Les habitués du forum le savent, je suis entièrement d'accord avec cela, et je te remercie très sincèrement de l'avoir dit clairement ici. Effectivement, un typage est une hypothèse auto-validante, et c'est pourquoi la plus grande prudence est nécessaire ; le mode d'emploi de ce secteur du forum insiste d'ailleurs sur cette part d'incertitude. C'est d'ailleurs pour quoi l'Ennéagramme ne peut être réellement appris que dans un contact de durée suffisante entre un formateur et un étudiant.

 

Très cordialement,

Fabien

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