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Maladie et obscurcissement d'un ennéatype


J. Robert Oppenheimer

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J. Robert Oppenheimer

Bonjour,

 

Une maladie, névrose ou psychose, peut-elle rendre

obscure la reconnaissance de l'ennéatype d'un individu atteint ?

 

Exemple de pathologie :

Syndrome de stress post-traumatique (SSPT ou PTSD en anglais) soit

névrose traumatique.

Qui peut avoir pour effet :

- appréhension des risques et tableau paranoïaque

- tendance à être constamment à l'affût du danger

- crainte de perdre la maîtrise de soi ou la raison (peur de l'impuissance)

- sentiments d'inutilité, de détresse et de désespoir

- tendance à la colère, l'agressivité (ou déviance)

 

Ainsi,

Il me semble qu'on aura tendance à considéré

un individu qui souffre de névrose traumatique comme un 6.

Cela n'est pas uniquement lié aux comportements, mais modifie bien les motivations du traumatisé.

Haine de l'injustice, par exemple.

Attirance pour l'éthique, par exemple.

Etc.

 

Là, soit il a changé de type à la suite du trauma en tant que son univers s'est écroulé-déréglé ;

soit le 6 est prédisposé à la névrose traumatique ;

soit la présence de ladite névrose obscurcit la reconnaissance de son véritable ennéatype.

 

Que pensez-vous de cette interrogation ?

 

--

Mes salutations

JRO

Oppie (E6 alpha, aile 5)

"L'optimiste pense que ceci est le meilleur des mondes possibles. Le pessimiste craint que ce ne soit vrai." (J. Robert Oppenheimer, 1904-1967)

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Bonjour JRO,

 

J'avoue avoir du mal à comprendre ta question ? Ou plutôt ta conclusion : on aura tendance à considérer un individu traumatisé comme un 6. C'est qui le "on" dans cette histoire ? :laugh: L'entourage ? Mais de quel droit cet entourage se permettrait-il d'aller ennéatyper d'autres personnes que lui-même ? :sick:

 

En fait, pour avoir moi-même été longtemps traumatisée par un accident de voiture, j'ai plutôt la sensation que c'est le niveau d'instinct qui entre en ligne de compte, et pour les gros traumatismes, l'instinct de conservation tout simplement. De plus, suite à ce traumatisme, une aile peut se développer (apparition d'une nouvelle stratégie pour gérer les situations).

 

Sur le moyen terme, certains automatismes comportementaux peuvent être modifiés, si le traumatisé réussit à guérir ou à tirer quelque leçons de son expérience : par exemple deux ans de rééducation pour un 7 (et de reconditionnement à l'effort) sont un excellent moyen d'élargir son horizon temporel !

 

En définitive, c'est vrai que le comportement change, mais la tendance à éviter la souffrance d'un 7, ou à éviter de perdre la face d'un 3, sont trop profondément ancrées dans la personnalité pour disparaître totalement et définitivement ! Donc le type de base ne change pas !

 

Maintenant, ta question en soulève une autre de ma part : est-ce que tu as encore un doute sur ton ennéatype 6 ? Ou des regrets de ne pas t'être reconnu dans le type 1 ? Ou cette nouvelle question est-elle seulement inspirée par la volonté de mieux comprendre l'ennéagramme ?

 

Bien cordialement,

Ouadjet -7- :sick:

ouadjet -7-

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Bonjour à tous,

 

Je suis d'accord avec les remarques de Ouadjet.

 

Chaque type va vivre d'une manière qui lui est propre les conséquences d'un traumatisme quel qu'il soit, effectivement en hyperactivant (ou au contraire niant) l'instinct concerné. Le type reste donc bien là, visible, même dans ce type de situation. D'une certaine manière, il est même exacerbé : plus nous vivons des choses difficiles, plus nous connaissons de stress, plus les mécanismes de notre type s'emballent, au moins dans un premier temps. Nombre de personnes savent ensuite utiliser ces moments difficiles pour rebondir et progresser, là aussi dans le cadre de leur type.

Ce qui se passe à ces niveaux de fonctionnement est parfaitement cartographié par l'Ennéagramme, et est décrit par exemple dans notre stage "Connexions". Quelqu'un connaissant le modèle complet de l'Ennéagramme ne s'y trompe pas.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour,

 

Juste un petit ajout.

 

L'attrait pour l'éthique n'est pas une preuve de "sixitude", car ce n'est pas une motivation, mais un comportement !

 

La motivation, c'est le pourquoi de cet attrait, et à ce niveau-là, l'éthique vaut n'importe quelle discipline :

- un 1 sera attiré par l'éthique car il aura l'impression qu'il pourra s'en servir pour se perfectionner ;

- un 6 sera attiré par l'éthique car c'est un facteur de cohésion du groupe ;

- un 7 sera attiré par l'éthique s'il y trouve un moyen de réduire la souffrance autour de lui (instinc social), ou par jeu ;

- un 4 sera attiré par l'éthique parce qu'il y trouvera une certaine forme de beauté ;

- Etc.

 

Et aujourd'hui, on nous propose un commerce "éthique" ou des "fonds d'investissement éthique", est-ce par souci du bien-être des autres ("2") ou pour (se) donner bonne concience et donner l'impression de faire quelque chose ("3") ?

 

Il en va de même de "la haine de l'injustice", de l'astronomie, de la poésie japonaise, de la plongé sous-marine en combinaison sèche, de la cuisine méditerranéenne, etc.

L'important n'est pas ce que l'on fait, mais pourquoi on le fait !

 

Bien à vous,

Ouadjet -7-

ouadjet -7-

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