Institut Français de

l’ennéagramme

À quoi sert tout le reste...

Aller au contenu

Et 24h chrono alors ?


Messages recommandés

Bonjour,

Pour ceux qui connaissent, et les autres, cette série à suspense montre, à mon avis, de beaux exemples de relations entre un 8 bien intégré (le président) et un 6 bien loyal (le héros de la série). L'alliance des deux me semble très bien illustrée, notamment dans la saison 2 qui passe actuellement sur une chaîne cryptée.
Dans la saison 1, le 8 était plutôt mal à l'aise, car dans l'impossibilité de tout contrôler.
Je pense qu'il y aurait long à dire dessus.
Et vous, vous en pensez quoi au juste ?

Merci et à bientôt,
cali

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour Cali,

 

Hélas, si j'adore le cinéma, je ne suis pas très amateur de télévision. Je ne connais donc pas la série dont tu parles (à part la vision d'une bande-annonce). Je voulais cependant te souhaiter la bienvenue sur ce panneau de messages.

 

Le couple 6-8 marche souvent assez bien : le 8 apporte la force et la protection et le 6 le soutien loyal. Ainsi, chacun rassure l'autre dans un monde que les deux types considèrent comme dangereux.

 

Le risque principal est que le 8 abuse de son pouvoir, ce qui déclencherait automatiquement l'opposition contrephobique du 6, que le 8 interpréterait comme une trahison à laquelle il réagirait par la colère et la vengeance, que le 6 percevrait comme un abus de pouvoir, etc. Etc. Etc.

 

Très cordialement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Fabien,

Merci pour ce message de bienvenue. :happy:

"Le couple 6-8 marche souvent assez bien : le 8 apporte la force et la protection et le 6 le soutien loyal. Ainsi, chacun rassure l'autre dans un monde que les deux types considèrent comme dangereux."

Je trouve que cette complémentarité est très bien rendue dans la saison 2.

"Le risque principal est que le 8 abuse de son pouvoir, ce qui déclencherait automatiquement l'opposition contrephobique du 6, que le 8 interpréterait comme une trahison à laquelle il réagirait par la colère et la vengeance, que le 6 percevrait comme un abus de pouvoir, etc. Etc. Etc."
Cet aspect n'apparaît pas dans la série dans laquelle le 8 en question ne "dévie" pas. Il a le pouvoir, mais n'en abuse pas. Au contraire. Le 6 y trouve, à mon avis, encore plus de raison de se surpasser.

J'ajouterai que dans cette série, on voit le 8 secondé par deux autres 6 terriblement efficaces en période de crise : ils s'occupent de tout. Cela en est presque caricatural.

Et enfin, on peut y voir une 3 (la femme du 8) arriviste un maximum et ce au détriment de toute la famille, entre autres. Une 3 qui n'existe que par ce qu'elle fait. Là encore une caricature.

Cela dit, la série tient bien le rythme et ce petit "jeu" avec l'ennéagramme augmente l'intérêt que j'ai pu trouver à subir le suspense haletant de ces épisodes.

Je les recommande à toutes et à tous,
A+

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Bonjour Cali, bonjour Fabien

Comme toi Cali, je suis un fervent amateur de Jack Bauer et de la série 24 heures. :wink:

J'avais commencé à étudier un peu les personnages de cette série en terme d'ennéagramme, mais mes connaissances étant encore un peu restreintes, je n'avais pas tellement approfondi. Cela dit, j'avais tout de même envie de répondre à tes messages car j'ai fait l'analyse inverse concernant le président et le héros et j'aimerai en discuter avec toi (ou avec tout autre personne voulant rejoindre cette discussion).

En effet, il me semble que le héros tient bien plus du sens instinctif que du mental et qu'il se met très souvent en colère (problématique du type). En revanche, le président ne se met jamais en colère, il la contrôle toujours en laissant peu sortir ses émotions. Pour moi le président est plus dans le centre mental : il a toujours besoin de l'avis des autres pour analyser et synthétiser le monde autour de lui afin de mettre ses proches et concitoyens en sécurité, il doute souvent de ses choix et il semble avoir souvent peur face à ce qui va se passer (et il n'hésite pas à le dire à plusieurs reprises).

Ainsi, dans la saison 1, et peut-être plus encore dans la saison 2, on voit très souvent le héros agir et réagir instinctivement, en étant capable de changer ses plans à la dernière seconde, alors qu'on voit souvent le président en train de réfléchir, de mentaliser et de demander des avis (qu'il ne suit pas toujours d'ailleurs… mais il les a toujours demandés avant de prendre une décision).

De plus, en terme de compulsion, de passion et de vertu, il me semble que le président Palmer est toujours en proie au doute, il a peur (surtout dans la saison 2 lorsqu'il se demande qui est dans son camp et qui ne l'est pas, s'il faut lancer telle opération ou pas, etc.) et il essaye souvent (en permanence ?) d'éviter la déviance par rapport à sa mission en tant que président des US, bien qu'en utilisant parfois des méthodes peu orthodoxes.

Le héros quant à lui ne fait jamais preuve de faiblesse, ni devant son ennemie qui a pourtant tué sa femme, ni devant les terroristes et c'est aussi lui qui décide de prendre l'avion contenant l'engin nucléaire, etc. De même lors du coup de téléphone à sa fille lorsqu'il est dans l'avion avec la bombe, il ne montre pas de faiblesse et veut rester digne face à sa fille et la mort certaine qui l'attend. Je pense que la compulsion et la passion sont ici très révélatrices puisque nous sommes dans des périodes de stress intense pour tous et notamment pour le héros qui est encore très marquée dans la saison 2 par la mort de sa femme.

Ensuite, il me semble que le héros n'est pas loyal à sa cause puisqu'à plusieurs reprises, il abuse de son pouvoir pour mettre sa fille en sécurité, se trouve prêt à partir et à tout laisser tomber alors que le président est lui toujours loyal à sa cause = servir au mieux son pays (voir comment il se "révèle" dans le dernier épisode avec les soulèvements à Atlanta) et ne dévie pas. De même dans la saison 1, le président est extrêmemt préoccupé par le fait de dire la vérité au sujet de son fils, de ne pas mentir aux électeurs, etc., alors que le héros fait plutôt montre de courage et n'hésite pas à se mettre en colère contre ceux qui lui barre la route, qui l'empêche de contrôler ce qui se passe ou va se passer, ou plus simplement qui vont entraver ses missions.

Donc globalement, je dirai que Jack Bauer est un 8, en proie à la colère et ne montrant jamais de faiblesse, faisant toujours preuve de puissance et de courage (orientation du type) alors que le président est un 6 contrephobique, en proie à la peur et au doute et n'essayant jamais de dévier de "sa" cause mais devant toujours faire lui aussi preuve de courage (vertu de son type) car ses fonctions le motivent vraiment à cela. Quoi qu'il en soit, je pense que dans cette série, la complémentarité 6-8 est effectivement extrêmement visible.

Ce ne sont là que quelques premières idées et j'aimerais vraiment approfondir tout cela avec toi, Cali, ou avec d'autres personnes. Tous les personnages me paraissent vraiment très bien étudiés au long des deux saisons et surtout on peut les voir évoluer dans des situations extrêmes propices à une étude ennéagrammique. :wink:

Dans l'attente de vos remarques ou commentaires et de reprendre cette discussion,
Amicalement.
Éric

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Éric,

Je ne connais pas cette série mais souhaiterais répondre à ton analyse.

"En revanche, le président ne se met jamais en colère, il la contrôle toujours en laissant peu sortir ses émotions. Pour moi le président est plus dans le centre mental : il a toujours besoin de l'avis des autres pour analyser et synthétiser le monde autour de lui afin de mettre ses proches et concitoyens en sécurité, il doute souvent de ses choix et il semble avoir souvent peur face à ce qui va se passer (et il n'hésite pas à le dire à plusieurs reprises)."
Si je me situe de mon point de vue de 8 alpha, je te dirais ceci :

  1. Un 8, comme il était cité par Cali, pour éviter sa faiblesse et ici, qu'une situation arrive à l'échec et l'implique (marque d'une de ses faiblesses) peut demander l'avis de tout un chacun, analyser et ensuite agir comme il le souhaite après avoir synthétisé les choses.
  2. Bien qu'instinctif, le mental est un centre au service de l'instinctif. Je l'utilise donc souvent, avec des pointes fréquentes réactionnelles. Ce mental doit se montrer le plus efficient possible dans toutes les situations de la vie.
  3. Le 8 n'est donc pas exempt de peur : la peur d'être contrôlé, de rater un projet qui l'impliquerait dans ses capacités et le désignerait comme inapte, incapable et donc faible. Je m'attache plus à ne pas être contrôlée qu'à contrôler. Contrôler ne m'intéresse que dans mon environnement proche : machines, maison, objets, etc., tout doit marcher, vite et bien.
    Contrôler les autres, c'est toujours plus facile, bien sûr. Néanmoins, me faire contrôler par les autres, ça, c'est inacceptable. C'est pourquoi, au travail, j'accepte difficilement la hiérarchie à moins qu'elle se montre conciliante, me laisse libre de ma méthode de travail et de mon temps. Si elle essaie un tant soit peu de me demander des comptes, je me rebiffe.
  4. De plus, un 8 protège ses proches, les sécurise souvent. Il est clair qu'on ne touche pas à mes proches. Je veille à leur bien être, à leur santé (sous-type conservation fort : survie) et montre les dents dès que je les vois atteints (sous-type sexuel : possessivité). Je me montre donc jalouse et le dis sans honte aucune. Ce n'est pas bien ? Oui, et alors ! J'en ai bien le droit. Chacun a ses limites, ce sont les miennes.
  5. Il n'est pas non plus exempt de doute car, mental en support, il balance entre tout ce qui peut amener à la réussite d'une opération, de la façon la plus efficace et rapide possible. De plus, je ne crois que ce que je vois. Avant, il y a doute. Ce que je vois est concret, pragmatique : pour le 8 que je suis, c'est essentiel.
  6. Ne pas sortir ses émotions ? J'ai l'émotionnel en centre réprimé. La seule émotion que je laisse sortir sans culpabilité est la colère. Si un 8 estime que la colère est une preuve de sa faiblesse, il ne l'exprimera pas. Cela m'est arrivé plusieurs fois. Le 8 sait se contrôler, contrôler son corps, ses émotions s'il le veut. C'est une simple affaire de volonté et ça, le 8 sait très bien faire. De plus, intégré, le 8 peut manifester beaucoup de self-control.
  7. Le président n'hésite pas à dire à ses proches ses craintes. Oui. Je n'hésiterais pas, pour ma part, dans le but de leur faire comprendre rapidement les risques encourus. Ainsi, ils iront au plus sûr et à une réussite plus rapide. C'est l'échec qui est une faiblesse. Tout est donc bon pour l'éviter car, là, on découvrirait une part de soi faible.

En fait, l'idée serait de trouver les véritables motivations qui l'amènent à ce type de comportement ?

Cordialement.

Isabelle Régis (8 Alpha - Aile 7 - sous-type Sexuel)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Isabelle et merci pour tes commentaires,

Je suis entièrement d'accord avec tout ce que tu dis dans ton message et je pense qu'il y a de nombreux points que l'on peut généraliser à tous les types de l'enneagramme (tous les types peuvent avoir peur, faire preuve de courage, protéger leurs proches, etc.) : tout dépendra des motivations qui seront derrière. Étant 6, il m'arrive par exemple parfois (souvent) de me mettre en colère, de ne pas reconnaître ou d'éviter mes faiblesses etc. Et pour autant, je ne suis pas 8 et n'aurait donc pas les mêmes motivations qu'un 8.

En fait, pour être plus clair, j'aurai dû dire que le président semble privilégier le centre mental et la réflexion sur tout le reste : il a tendance à "sur-utiliser" son centre mental au détriment des autres centres alors que la situation ne le justifie pas toujours. Et a contrario, à certains moments où il devrait privilégier l'utilisation du centre mental, il semblerait qu'il le réprime (ou co-réprime avec l'émotionnel)… Enfin tout cela étant facile lorsqu'on est spectateur et qu'on agit pas "pour de vrai" dans la suite des événements. :wink:

Ainsi, il me semble que dès que son centre mental cesse de bien fonctionner (fatigue + stress), il a plus tendance à passer à l'action (centre de support) dans le sens où il donne des ordres en prenant ses responsabilités afin d'avancer dans la gestion de crise (car il lui faut en permanence avancer quelles que soient ses décisions et le plus souvent sans perdre de temps).

Enfin, le président montrant parfois ses faiblesses et les reconnaissant, il m'apparaissait délicat de le typer en 8… À la rigueur, peut-être serait-il 1 mu… mais il me faut revoir plusieurs épisodes avant de me prononcer.

Je dirai ainsi, pour l'instant, qu'il serait probablement mental-instinctif-émotionnel-mental (soit 6 mu) et il est clair que les motivations derrières l'ensemble de ces/ses comportement nous éclaireront beaucoup plus, mais je pense que la loyauté à sa cause de président des US éclaire déjà en grande partie tout cela.

Quoi qu'il en soit, je regarderai plus attentivement les prochains épisodes afin de mieux cerner le personnage et de trouver des exemples peut-être plus parlant que ceux utilisés jusqu'ici en rapport avec l'orientation, les compulsion, fixation et passion des types 8 et 6 afin d'affiner l'analyse.

Très cordialement,
Éric

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous les deux et aux autres qui viendront,

Je ne suis pas d'accord avec ce que vous écrivez. Je m'explique :

  • Dans la saison 1, le Président est, à mon avis, clairement un type 9 (à la limite, j'accepterai si vous me dites qu'il est plutôt 8 avec une aile en 9). Il semble avoir des idées bien arrêtées, avoir aussi envie d'agir, mais se retrouve toujours dans l'impossibilité de le faire, d'où une frustration qui me semble très bien rendue. Il a des conseillers 6 que je trouve très efficace dans les moments difficiles. Sa femme, en revanche, me semble très bien dans le type 3, ce qui est confirmé dans la série 2.
  • Je placerai Jack Bauer dans le type 6 contre-phobique. Il crève de frousse en général (et on le comprend) mais à chaque fois, pour que la population vive, il se "sacrifie" toujours un peu plus : son foyer qui bat de l'aile, sa femme qui meurt, et lui qui veut y passer aussi avec l'épisode de l'avion. Il a sa mission et la mène jusqu'au bout, quelles qu'en soient les conséquences. Son comportement (généralement actif), je l'admets, se rapproche du 8, mais il semble plus guidé par une mission.
    Pour ce qui est de sa "trahison" à sa mission (puisqu'il veut tout abandonner), j'interprète ce passage comme étant celui d'un gars qui se rend compte qu'il est capable de tout sacrifier pour mener à bien sa mission, et que cette prise de conscience le pousse à se retirer. Cependant, pour moi, il est évident que Jack, en période de stress, ou à d'autres moments, est capable de prévoir les coups de l'ennemi avant que ceux-ci ne soient effectués, et j'y vois là une grande capacité à "phagocyter" l'ennemi de manière à mieux le détruire, ce qui entre bien, je crois, dans les capacités "mentales" d'un type 6.

Voilà ma petite analyse. Qu'en pensez-vous ?
A+

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Cali et Éric,

Je n'ai toujours pas vu la série ! Cependant, j'ai une amie que j'adore, qui en est fan et qui connait assez bien l'Ennéagramme. Je lui ai parlé de vos échanges et vous transmets donc son opinion :

 

 

 

Pour moi, 24h chrono fait partie des séries intypables parce que la primauté donnée à l'action sur la psychologie des personnages est tellement importante que l'on manque d'information sur ces derniers.
Cependant, je trouve totalement évident que le Président est un 1 mu de sous-type conservation comme moi.
Sa femme est 3.
Quant à Jack Bauer, dans la saison 1, il était clairement 9. Pour la saison 2, c'est moins net et j'attends la fin pour me prononcer.

Voilà, j'espère, de quoi relancer la discussion.

Cali, entre ton premier message et le dernier, tu sembles avoir changé d'avis sur le Président (de 8 à 9). Pourquoi ?

Très cordialement,
Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,

Cali, je ne suis pas vraiment d'accord avec toi lorsque tu dis à propos du président Palmer :

 

Il semble avoir des idées bien arrêtées, avoir aussi envie d'agir, mais se retrouve toujours dans l'impossibilité de le faire, d'où une frustration qui me semble très bien rendue.

Pour moi, le président n'a justement pas les idées bien arrêtées et il hésite en permanence. Lorsqu'il n'hésite plus, c'est le doute qui prend le dessus (avec des phrases du style "J'espère avoir pris la bonne décision" ou "J'espère que nous ne nous trompons pas" lorsqu'il parle avec ses conseillers = projection en utilisant le nous au lieu du je ?) et tout cela me semble assez typique du 6… Par contre, je suis d'accord avec toi concernant son envie d'agir puisque je le vois comme un 6 mu avec donc le centre instinctif en support du centre mental.

Ensuite, j'interprète plus le passage de la "trahison" où Jack Bauer veut se retirer comme… de la vengeance à l'égard de son ancienne organisation qu'il tient pour responsable de la mort de sa femme. (Il le dit d'ailleurs clairement au responsable de la cellule anti-terroriste si je me souviens bien.) C'est son moyen de leur faire payer… mais comme il se rend compte qu'il est aussi l'homme de la situation - il est le seul à pouvoir infiltrer le groupe terroriste et il est le seul à détenir certaines informations - l'orientation de son type 8, le courage, le fait agir pour sauver le monde et surtout pour sauver sa fille (si je collabore alors vous mettez ma fille en sécurité = il se lance dans l'action en l'échange de quelque chose pour lui).

J'ai par contre bien du mal à voir Jack Bauer en 9, que ce soit dans la saison 1 ou la saison 2. Ou alors comme une aile à son type 8, mais je pense qu'il s'agit plus là d'un manque de connaissance de ma part de l'ennéagramme me faisant m'orienter vers les types que je connais le mieux pour l'instant… et vais donc réfléchir à tout cela.

Éventuellement, Fabien, pourrais-tu demander à ton amie de nous apporter un peu plus de précisions si elle a l'occasion de pouvoir poster sur le panneau ? En te remerciant par avance.
Éric

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Bonjour,

Comme toi, Enensis, je ne vois pas du tout Bauer en 9, mais alors pas du tout. Cela dit, le type 9 m'est totalement inconnu (à part Bridget Jones) et j'ai beaucoup de mal à découvrir, dans la vraie vie, les 9 qui m'entourent. Mais Bauer semble tellement efficace quand il est stressé que pour moi, son type ne fait aucun doute. Il arrive à prévoir les coups ennemis, il a une grande intégrité, un profond respect pour l'institution pour laquelle il travaille, et son "sacrifice" au service de la nation, etc. Autant d'indices qui, pour moi, en font un 6.

 

Pour Fabien : en fait, mon idée sur Palmer a évolué selon les saisons, mais reste toujours en haut de l'ennéagramme. 8 ou 9, j'en sais rien. Dans la saison 1, il donnait l'impression d'un homme qui voulait agir, mais qui était systématiquement frustré de ne pas pouvoir le faire, notamment à cause de ses conseillers, de sa femme, etc. Bref, il était ligoté et cela ne lui plaisait pas du tout. Dans la saison 2 et le début de la saison 3, il montre, à mon goût, et pour ce que je pense d'un 9, moins de volonté d'agir, mais plus de volonté de respecter une intégrité (politique notamment) certaine. C'est en ce sens que je disais de lui qu'il avait des idées biens arrêtées et qu'il comptait les tenir jusqu'au bout.

À vous de voir. :happy:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 years later...

Bonjour,

Je me permets de rouvrir cette discussion, car j'ai visionné, durant mes congés, la première saison en DVD.

Pour ceux pour lesquels c'est un peu loin, voici le synopsis : l'agent fédéral Jack Bauer est chargé de protéger un sénateur noir-américain potentiellement présidentiable, Tom Palmer qui doit être assassiné dans les prochaines 24 heures. Dans cette affaire, Jack ne peut guère compter sur ses coéquipiers car l'un d'eux serait une taupe au service de la partie adverse ! Là où ça se corse, c'est lorsque Terry et Kimberley Bauer (respectivement la femme et la fille unique de Jack) sont enlevées par ceux-là même qui complotent contre le sénateur?

J'ai bien cru déceler un 8 parmi les principaux protagonistes, ce n'est en aucun cas le sénateur Palmer ! Quand bien même sa large carrure et son charisme lui donnent un air de protecteur !
Non ! Le 8 en question ne doit pas peser plus de 55 kg? pour 1m70 environ, et c'est une femme : il s'agit de Terry Bauer, l'épouse de Jack. Son mécanisme de défense par dénégation est extrêmement bien ancré et les exemples ne manquent pas d'un bout à l'autre de la saison…

Au tout début, Terry nourrit des problèmes relationnels assez sévères avec sa fille qui a très mal vécu la séparation de ses parents. Elle est incapable de parler de cet épisode douloureux avec sa fille : fille et mère se font la tête !
Par la suite, quand Terry part à la recherche de sa fille avec le (soit disant) père de Janet, on découvre une jeune femme pleine de ressources et énergique.
Au moment où Terry est à son tour faite prisonnière et retrouve Kim, elle nie l'existence de ses maux de ventres pourtant violents et répète sans cesse à sa fille d'être forte : Papa va venir et nous tirer de là !
La scène du viol où la mère se sacrifie pour sa fille, chipe le téléphone portable de son geôlier violeur puis réconforte sa fille ("Ne t'inquiète pas, tout recommencera comme avant.") est encore un bel exemple de déni et on se demande jusqu'où Terry Bauer est capable de tenir !
Le point de rupture surgit pourtant peu après : quand Terry croit sa fille morte dans l'explosion de la voiture, elle perd conscience et devient provisoirement amnésique !
Terry est également incapable de baisser sa garde et d'avouer à son mari qu'elle est enceinte de ses œuvres, quand elle réussit enfin à le contacter par téléphone. Bref, Terry essaie de tout assumer et contrôler jusqu'au bout, et c'est dans ce jusqu'au bout qu'il y a précisément un problème…

Le caractère très entier de Terry, sa capacité à agir énergiquement dans des moments difficiles, son déni permanent de la souffrance (physique, morale, affective), de son incapacité à se repérer sur un écran GPS, de sa grossesse? tout cela me paraît bien mieux coller au 8 que le personnage de Tom Palmer.

Pour ce qui concerne celui-ci, j'hésite à vrai dire entre le 1 et le 6. Je n'arrive pas à les départager?
Dans la version originale, le sénateur dit à plusieurs reprises "I want to be honest" c'est-à-dire franc, sincère (celui qui ne ment pas). Il met en péril sa carrière et l'avenir de son fils en avouant que son fils aurait commis un meurtre pour protéger sa sœur. Il est très mal à l'aise aussi lorsque ce dernier lui fait remarquer au moment des faits : "Tu n'étais pas là ! Alors je me suis débrouillé comme j'ai pu." Tom Palmer accepte aussi de se laisser passer pour mort lorsque Jack Bauer le lui demande, pour la sauvegarde de sa fille, même si là encore sa campagne pour les élections primaires en pâtit ! Enfin, il renie ses sponsors lorsque ceux-ci s'avèrent être d'affreux magouilleurs, et vire son attachée de presse lorsqu'il comprend que cette dernière se laisse manipuler par son épouse Sherry Palmer qui a perdu sa confiance en lui cachant la vérité à plusieurs reprises.
Toutefois, je n'arrive pas à trancher entre deux hypothèses : Palmer veut-il être simplement quelqu'un de bien (au sens moral), ou bien veut-il se conformer à l'idéal qu'il se fait de la fonction présidentielle (un bon président doit être sincère, tenir ses promesses?), et c'est cette loyauté envers la fonction qu'il brigue qui guide ses actes ?

J'ajouterai que Tom Palmer me semble plus intégré que la plupart des autres personnages de la série : la scène où il demande à son épouse de regagner Washington, car elle "n'est pas faite pour être première dame" est assez éloquente. "Je ne t'en veux pas, mais je te plains sincèrement car tu as oublié ce que signifie être une mère, être une épouse, être une femme." Et là, pour le coup, il semble sincèrement désolé…

Dans l'attente de lire vos réactions à cette analyse, bien cordialement,
Jorune :wink:

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Jorune,

En ce qui me concerne, j'avais envisagé le type 2 pour Terry car elle me semblait bien plus émotionnelle qu'instinctive, et que les mécanismes égotique du 2 sont bien visibles : évitement de la reconnaissance de ses besoins, orgueil, flatterie et répression des émotions. Je penche d'ailleurs plus pour le 2 que pour le 8 au niveau de l'orientation…

Cela ne me semble pas complètement incompatible avec tout ce que tu as écris, d'autant plus qu'elle est tout de même plongée dans une situation extrême et qu'une désintégration en 8 peut bien sûr être envisageable.

Je précise que je n'ai pas revu la première saison depuis quelques temps, et c'est plus le souvenir que j'en ai qu'une analyse précise et méticuleuse du personnage.

Pour rebondir sur les messages précédents, je confirme le type 1 pour le président Palmer, et reste persuadé que Jack Bauer est bien de type 8 pour avoir vu les quatre saisons suivantes et la description du personnage s'affiner au fur et à mesure (cela dit, tout cela ne représente "que" 4 jours de la vie de Jack Bauer :laugh:).

Au plaisir d'en rediscuter avec toi.

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir,
 
"En ce qui me concerne, j'avais envisagé le type 2 pour Terry car elle me semblait bien plus émotionnelle qu'instinctive."
Ah ? Bah, non… Je n'ai pas pensé au type 2 pour Terry. Elle me semble au contraire plutôt mal à l'aise avec ses émotions (ce qui n'enlève rien à la force ou à la qualité de ces dernières).

Terry a du mal à dire à sa fille qu'elle l'aime ! C'est flagrant au début de la saison. Elle est plutôt du genre à tenir ses distances…

Par ailleurs, là où tu vois désintégration, je verrai plutôt de l'intégration : la scène du viol est un bel exemple d'amour maternel.
Inversement, refuser d'admettre qu'elle ne sait pas se servir d'un GPS est plutôt une réaction égotique de 8 (Je maîtrise, no problem).

Pour ce qui est de Palmer, l'hypothèse 1 mu semble partagée par plusieurs personnes. Je n'ai pas vu les autres saisons, je me fie donc à ton jugement et à celui des autres internautes.

Bien cordialement, dans l'attente de te lire, :wink:
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Jorune,

Comme je le disais, je n'ai pas revu la première saison depuis quelques temps, et pour affiner mon propos avec des exemples concrets, il me faudra bien sûr la revisualiser.

Toutefois, je rebondis sur tes propos car je ne suis pas d'accord avec ton analyse.

Autant que je m'en souvienne, Terry est mal à l'aise avec ses émotions par rapport à sa fille avec qui elle est en froid, et cela peut être une situation extrêmement dure à gérer pour un 2. Cela peut justement très bien se traduire par une prise de distance car elle ne peut vivre une relation émotionnelle dans l'instant avec une personne qu'elle ne peut plus aider, qui plus est sa fille. Et la passion d'orgueil du type peut bien évidemment amplifier ce phénomène.

Idem pour sa relation avec Jack qu'elle ne peut pas aider et avec qui elle ne peut vivre une relation satisfaisante étant donné l'éloignement que provoque son métier.

Cela dit, Terry ne me semble pas spécialement mal à l'aise avec ses émotions, et elle entre très facilement en relation avec les personnes qu'elles rencontrent et ce de manière très émotionnelle.

Quant à la scène de viol qui constituerait un moment d'intégration, je ne suis absolument pas d'accord avec toi, et voit difficilement comment un moment aussi extrême pourrait se traduire par un recours aux qualités de l'essence si la personne n'est pas au préalable durablement intégrée. Une fois de plus, cela peut s'expliquer bien plus simplement par un recours aux mécanismes égotiques du type : j'aide l'autre en me sacrifiant car ses besoins sont plus importants que les miens, en réprimant mes émotions (mécanisme de défense du type). Le stress de la situation peut ainsi provoquer une désintégration dans le type de base, puis dans le type de désintégration — ici en 8, le 2 alpha me semblant effectivement être la variante de Terry. La suite des épisodes me semblent d'ailleurs aller dans ce sens, où Terry cache son besoin d'aide à tout le monde par une compulsion très forte.

En ce qui concerne le GPS, de la même manière, cela n'est pas incompatible avec la compulsion et la passion du type (je suis orgueilleuse et je ne reconnais pas mes besoins), bien au contraire…

À suivre donc. :happy:

Éric - 6 alpha, aile 7, Force-beauté

-- "Celui qui regarde à l'extérieur rêve ; celui qui regarde à l'intérieur s'éveille." --

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Éric,

Je suis pour ma part beaucoup plus optimiste que toi en ce qui concerne le personnage de Terry [Et l'optimisme n'est pas ce qui me caractérise le mieux]. Je n'ai pas vu les autres saisons :cry:, il est vrai, et je suis même étonnée qu'elle réussisse à survivre à la fin de la première saison. Mais bon?

Je dirai plutôt que Terry s'intègre au fil des heures, là où l'autre conjointe (Sherry Palmer) s'enferme au contraire dans ses mécanismes égotiques de 3, et finit par perdre définitivement la confiance de son époux !

En effet, au fil de toutes ces épreuves, Terry arrive à dire à sa fille que cette dernière compte pour elle, à admettre qu'on ne peut pas tout contrôler (le fonctionnement du GPS, la contraception, les actions menées par les services secrets pour gérer la crise, la fidélité de son mari quand on est absente, etc.). Bref une évolution plutôt positive en terme d'ennéagramme !
Je pense que toutes ces épreuves ont amené ce personnage à prendre conscience des propres faiblesses de son raisonnement et à finalement rebondir. Elle arrive même à dire au revoir à Tina à la fin de l'épisode (ce qui n'était vraiment pas gagné d'avance vue sa réaction quand elle comprend que Tina a couché avec son mari durant sa séparation).

En conclusion, non le stress, les épreuves, ne sont pas un facteur de désintégration pour tout le monde, et je connais même un futur ex-collègue de type 7 à qui un coup de pied aux fesses est nécessaire pour sortir de son douillet cocon ! Là où je suis d'accord avec toi, ce n'est que rarement possible sur une seule journée ! Il faut plus de temps… Mais il est rare que la même journée tous les événements prévus dans la série se produisent ! C'est le côté invraisemblable de 24h chrono qui ressort (et ressort aussi sur le personnage de Terry).

Un dernier point culturel. Il y a aux États-Unis toute une frange de la population qui a dû trouver au début de la série le personnage de Terry peu sympathique : c'est quoi cette nana qui part parce que son mari fait son devoir :angry: ? Et au contraire, la même frange de la population trouvera Sherry sympathique (la femme du sénateur à ses côtés pour la campagne). Or, à mon avis, les scénaristes ont voulu envoyer un message à leur public : la sympathique n'est pas si sympa que ça, et la paumée arrive à faire quelque chose de bien dans une situation loin d'être évidente. On ne va pas jusqu'à dire que les méchants sont gentils, mais bon, c'est le même mécanisme.

Second point, si Terry va facilement vers les gens, c'est parce qu'elle est extravertie… Je suis moi même extravertie avec un centre émotionnel réprimé, mais j'ai un côté social quand je veux (cordialité ? ou aile 7 développée ? ou devoir de faire bonne figure ? ou un mélange des trois ?). Je ne sais pas, mais je reste 6 mu. :tongue:

Comme je te l'ai dit, je n'ai pas vu les autres saisons. Peut-être, en effet, Terry est-elle complètement désintégrée en 8 au début de la saison 1, et finit-elle par retrouver un meilleur équilibre personnel. C'est tout à fait possible. Je n'ai toutefois pas ressenti dans ce personnage le besoin de se sentir privilégié par rapport aux autres que j'ai pu observer chez plusieurs 2 de ma connaissance, ce qui me fait douter du type 2, mais peut-être ai-je mal observé ?

Bien cordialement, :wink:
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 months later...

Bonjour,
 

Je confirme le type 1 pour le président Palmer, et reste persuadé que Jack Bauer est bien de type 8 pour avoir vu les quatre saisons suivantes et la description du personnage s'affiner au fur et à mesure

Pour Jack, je n'exclus pas le 8, mais j'ai une préférence pour le 6 mu contrephobique.

La troisième saison me semble, à ce point la plus éloquente. Jack prévoit à plusieurs reprises le comportement du terroriste jusqu'à ce que Tony Alméda finisse pas lui lâcher sur le coup de la colère : "Mais tu n'es pas lui !"
Et oui, durant tout l'épisode, Jack a pensé à la place de… Une telle capacité de projection (Jack ne se rend pas compte de la projection) me rappelle des grands moments dans mon vécu de 6 !

Cordialement,
Jorune

Jorune 6 mu,

Lève les yeux, et vois la nuée et la lumière qui s'y déploie…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

"Jack prévoit à plusieurs reprises le comportement du terroriste jusqu'à ce que Tony Alméda finisse pas lui lâcher sur le coup de la colère : "Mais tu n'es pas lui !" Et oui, durant tout l'épisode, Jack a pensé à la place de… Une telle capacité de projection (Jack ne se rend pas compte de la projection) me rappelle des grands moments dans mon vécu de 6 !"
Se mettre dans la peau de quelqu'un d'autre pour imaginer son fonctionnement est une capacité qui n'est pas uniquement mentale. Que font d'autre le 2 ou le 9 quand ils fusionnent ?

La projection, c'est tout autre chose. C'est attribuer à l'autre son propre vécu inconscient. C'est bien différent de se mettre dans la peau de l'autre, c'est imaginer que l'autre est comme soi. La réaction à la projection serait plutôt : "Mais il n'est pas toi !"

Très cordialement,
Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...