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Aux anciens des stages Éveil


Ruth

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Bonjour,

Depuis le stage Éveil, la transe hypnotique je la vois, je la sens, je la palpe presque dans ses multiples aspects !

Par contre les exercices censés en libérer s'avèrent pour moi impraticables ! Ou alors dix minutes, assise sur un fauteuil, avec grand effort et ne faisant rien d'autre que cela.  :wink:

Je me suis procurée le bouquin de Stephen Wolinsky Ni ange, ni démon. Le double visage de l'enfant intérieur. Certaines pages sont passionnantes et lumineuses, mais ses techniques tout autant impraticables.

Je sais, c'est l'ego qui défend sa base. :wink: Je serais quand-même intéressée par l'expérience de quelques anciens du stage Éveil.

Merci et bien cordialement,
Ruth

Ruth – E6

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Bonjour Ruth,

Il y a une différence fondamentale entre les exercices du stage Éveil et ceux de Ni ange, ni démon. Ces derniers peuvent être faits dans un fauteuil, alors que ceux du stage Éveil doivent, pour être utiles, être pratiqués quand la transe hypnotique a lieu.

Ces exercices ne présentent aucune difficulté technique. Absolument aucune. Par exemple, celui concernant la suggestion hypnotique, et en tant que 6 tu dois en faire, consiste à se dire quatre phrases dans sa tête. Rien de plus. [Je connais plusieurs dizaines de personnes qui ont coupé leur bavardage intérieur inutile uniquement à l'aide de cette technique.]

Si tu "vois", "sens" et "palpes" la transe, qu'est-ce qui t'empêche de pratiquer les exercices ? Voire si tu ne t'en souviens pas, de te contenter de la formule "Je suis le créateur…". En quoi ceci est-il "impraticable" ?

À moins que tu n'observes les transes qu'a posteriori, auquel cas tu les vois peut-être, mais cela reste mental et tu ne palpes, ni ne sens même si le centre mental te fait croire le contraire. Dans ce cas, il faut re-pratiquer les exercices de début de stage (deux premiers exercices de la fiche “Sortir de la transe hypnotique : méthodes communes”).

Enfin, n'essaye pas de pratiquer tous les exercices en même temps. Consacre-toi pendant plusieurs jours à un seul phénomène hypnotique, puis passe à un seul autre et ainsi de suite.

Tu as raison. L'ego se défend. C'est normal. Après ce n'est qu'une question de volonté (s'imposer de pratiquer) et de lâcher prise (ne pas s'en vouloir si on ne l'a fait qu'une fois dans la journée, ni se décourager car demain on recommencera). Non demander volonté et lâcher prise n'est pas un paradoxe. Quoique… :proud:

Très cordialement,
Fabien

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Hello Ruth et Fabien,

Avec le recul, je m'estime faire partie des gens qui ont, au moins partiellement, coupé le bavardage inutile. Quelques petites choses m'ont perturbé cependant :

  • Le classique "Je rêvasse que je sors de transe" où se mêlait allègrement dissociation, hallucination négative et que sais-je encore…
  • La difficulté à faire "revenir" mon centre réprimé avant de débuter la technique (et idée d'émotion n'est pas émotion vraie au présent  :idontthinkso:,snif).
  • Le fait de "faire des efforts" pour sortir de transe alors qu'il n'y a qu'à faire la technique de sortie. En fait, cela ne me paraît plus, aujourd'hui, "difficile".  :cool: Par contre, c'est redondant dans la journée. Certaines transes ne sont pas trop coriaces, d'autres parfois "coton".

Et mon 7 "austérité" (voir l'article sur les contrepassions) m'a sacrément induit en erreur.

Aujourd'hui, ça m'a l'air si simple… mais paradoxalement, cette simplicité rend, je crois, la chose ardue… Un peu comme (excusez-moi les filles) pisser PILE au milieu d'une cuvette… ou trouver où sont nos lunettes quand on les a sur le nez.

Bon, je m'égare, je crois.
cheeta

Seb (E7 alpha, aile 6, Conservation)

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Bonjour Fabien,

Merci de tes lignes.

 

C'est bien dans le courant de la vie, "quand la transe hypnotique a lieu" que les techniques me posent problème.

Comme je sens les choses, les transes surgissent involontairement et s'installent pour une durée plus ou moins longue dans une semi-conscience où elles se superposent, se combinent, s'excluent parfois ou s'appellent l'une l'autre, tout cela formant un filtre, voilant, interprétant, traitant la réalité.

La technique agit comme un projecteur : la transe mise en lumière s'évanouit. Mais la lumière ne dissipe qu'une transe et rien ne l'empêche de se réinstaller une fraction de seconde après !
Maintenir la technique dans le courant de la vie est une transe supplémentaire qui demande un effort, une énergie que personnellement je n'arrive pas à fournir. Cette difficulté pourrait être comprise comme les effets secondaires d'un médicament que l'on supporte pour le bénéfice que l'on en retire… Chez moi précisément le bénéfice fait défaut et les effets secondaires qui sont perçus comme insupportables. :wink:

Défense de l'ego, c'est certain ! Techniques impraticables ? L'un n'invalide pas l'autre, et toute question peut être posée !

Voilà en réponse à ta question "En quoi ceci est-il 'impraticable' ?"

Mais j'entends très fort ce que tu dis concernant le mental qui peut faire croire que l'on "voit"… ce que tu dis aussi concernant la persévérance !

Merci et bien cordialement,
Ruth

Ruth – E6

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Merci Cheeta de ton témoignage et bravo d'être venu à bout du bavardage inutile. :happy:

Oui la simplicité rend les choses ardues… pour les gens compliqués ! Mais de quoi causerions-nous si nous ne compliquions pas les choses ?
Non tu ne t'égares pas, les filles en ont entendu d'autres… :happy:

D'autres témoignages sur les transes et les techniques seraient les bienvenus !

Bien amicalement,
Ruth

Ruth – E6

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Bonjour Ruth,

"La technique agit comme un projecteur : la transe mise en lumière s'évanouit. Mais la lumière ne dissipe qu'une transe et rien ne l'empêche de se réinstaller une fraction de seconde après !"
Bien sûr ! Personne, et en tout cas pas moi, n'a dit le contraire. Il suffit alors de recommencer immédiatement ou à la prochaine transe repérée. Cela n'a pas d'importance. C'est l'ego qui a des attentes, qui a un planning, qui juge le résultat. Simplement, quand on continue à pratiquer dans le lâcher prise, on s'aperçoit que la transe cesse peu à peu de se réinstaller "une fraction de seconde après". Il lui faut une seconde, merveille !, puis dix, puis… Ces techniques ne sont pas une baguette magique, mais elles marchent. Il suffit de considérer que chaque pas vaut en lui-même et de regarder le pas, et non pas comme le souhaite le centre mental l'objectif final.

"Maintenir la technique dans le courant de la vie est une transe supplémentaire."
Je conteste bien entendu formellement ce point. Maintenir la technique ou plutôt la volonté de la pratiquer est tout sauf une transe… Mais si ton ego se débrouille pour en faire une transe, celle-ci peut-être analysée et donc déstructurée.

"[…] les effets secondaires d'un médicament que l'on supporte pour le bénéfice."
Quel bénéfice attends-tu ? Comme dit précédemment là est certainement le problème. Peut-être te rappelles-tu que je ne me suis pas privé de répéter pendant le stage : "À quoi servent ces techniques ? À rien." C'était à la fois une plaisanterie et une provocation, mais c'était aussi parce que je sais que leur pire ennemi est l'attente de résultats et de bénéfice.

 

Je ne sais plus quel sage hindou se moquait gentiment des Français en disant : "Vous avez une vision de l'éveil qui ressemble au 14 juillet avec fête, bals et feux d'artifice. Ce n'est pas tout à fait cela." Je suppose qu'il est possible de transposer à la Suisse. :rofl:

"Défense de l'ego c'est certain ! Techniques impraticables ? L'un n'invalide pas l'autre et toute question peut être posée !"
Dès qu'une personne a réussi à pratiquer une technique, celle-ci ne peut plus être dite impraticable, sans du moins préciser : impraticable par qui et pour quelles raisons ? Ma précédente réponse et celle-ci n'ont pour but que de t'aider à analyser quels problèmes te posent ces techniques et comment les résoudre. Voire choisir de les utiliser ou non, toute option étant légitime.

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour Fabien !

La pratique de la technique produit-elle une transe supplémentaire ? Tu le contestes. Voici comment je perçois les choses.

Mon inconscient secrète en permanence un état mental complexe qui agit comme un tampon-filtre recouvrant la réalité.
Exemple classique: un quart d'heure de marche me sépare de mon lieu de travail. À la place de contempler le paysage idyllique, en bonne 6 je me demande si j'ai bien fermé la fenêtre car il y a risque d'orage et j'anticipe tous les problèmes qui ne se produiront jamais sur mon lieu de travail ! Comme j'ai fait le stage Éveil, je prends conscience de régression et progression en âge, agrémenté de quelques hallucinations positives et négatives et en grattant bien je pourrais trouver une petite distorsion du temps plus quelques autres encore. Étape suivante : "Je suis le créateur…" Il faut détailler, appliquer le traitement à chacune, mon quart d'heure de marche y suffit tout juste ! Pendant ce temps, je ne vois toujours pas le raisin mûr pour la vendange et les corneilles qui tournoient dans un ciel magnifique !

C'est une caricature ? Si peu ! Il est vrai que vous recommandez quelque part de ne traiter qu'une seule sorte de transe à la fois. Ouf !

Je perçois quand-même la technique comme une transe supplémentaire en ceci. Il y a la réalité : un paysage magnifique de vignes, lac, montagnes que je ne vois pas parce que je suis dans mes transes de régression-anticipation-distorsion (première couche). À ceci s'ajoute l'analyse des transes (deuxième couche) et le traitement des transes (troisième couche). Ce travail produit comme une crispation, accentue la déconnexion d'avec la réalité. Il faudrait être capable de fonctionner en multi-tâches. :wink:

Oui, tu as souvent répété que ces techniques ne servent à rien, je m'en souviens ! Et pourtant comme tu les défends… :wink:
Dans mon premier message, je disais simplement que ces techniques étaient impraticables pour moi. Je demandais le témoignage de quelques anciens, car je suis curieuse de savoir comment ils se débrouillent avec. Alors puisqu'elles ne servent à rien ces techniques… laisse couler, Fabien. :wink:

Bien amicalement,
Ruth

Ruth – E6

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Bonjour Ruth,

Non, je ne laisse pas couler. Je suis le responsable du service après-vente. :happy: Et ce n'est pas parce qu'il faut se détacher de l'objectif que les techniques sont inutiles. Le lâcher prise n'est pas l'inaction. Le lâcher prise vient de l'essence, l'inaction de l'ego.

C'est bien ce que je pensais. Tu n'appliques pas les méthodes : TU Y PENSES !

Pour reprendre ton exemple, dès que tu repères la transe, il ne s'agit pas de l'analyser, de "gratter", de se demander lesquelles ont précédés, de rajouter des "couches", etc., etc. Tout cela, c'est effectivement une nouvelle transe et de l'ego. Il n'y a eu aucune interruption de la transe, juste une continuation sur un autre objet. C'est totalement inutile.

En fait, il s'agit tout juste de faire la technique correspondant au phénomène hypnotique que tu as perçu (a priori le dernier) et à lui seul. La durée de cet exercice est d'une dizaine de secondes au maximum. Tu peux ensuite reprendre ta marche et profiter du paysage… jusqu'à la prochaine transe qui ne tardera peut-être pas.

Très amicalement,
Fabien

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Re-bonjour…

Une dizaine de secondes… Maximum ! Me semble-t-il.
Ceci me paraît ressembler au premier point de mon message : "Je rêvasse que je sors de transe."
Je l'ai fait des mois durant jusqu'à ce que je me décide à "ramener" l'émotionnel pour revenir vraiment au "présent" avant de faire la technique.
Avec le recul, je me demande si la prise de conscience de la transe et le retour au présent ne représente pas la partie maîtresse de la technique (sans dire qu'il faut zapper le reste bien sûr :tongue: ).

Plus ça va, plus ce "présent" me paraît être un état normal et plus la somnolence légère me paraît "anormale", mais je suis en train de juger là…
En tout cas, dès les premiers jours de pratique, ma compagne et moi avons noté une baisse très sensible des transes "lourdes" pour les transes plus subtiles. Je dois dire que c'est tout de même assez récent… Sans doute pour ça que j'en parle… :tongue:

Gurdjieff (je crois) disait quelque chose comme "Dormez tant que vous voulez, à condition que À CHAQUE FOIS QUE VOUS VOUS EN APERCEVEZ, vous cessiez."
Bon, c'est mes mots à moi…
D'autres appelaient cela "Péché contre le Saint-Esprit" (péché "mortel") ou "perte de l'envie d'illumination" comme l'éjaculation chez les taoïstes.

Il s'agit donc d'un tout petit effort (si le mot convient) au présent… Un peu redondant, je vous l'accorde !
Comme dirait un 8 que j'aime bien : "Les cons en font toujours trop. C'est à ça qu'on les reconnaît !"

Trop impliqué pour être honnête.
cheeta 7-6 alpha

Seb (E7 alpha, aile 6, Conservation)

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  • 6 years later...

Bonjour,

Malheureusement moi aussi, plus le temps passe et moins je pratique les techniques apprises au stage Éveil. Au stage, Fabien a dit que ces techniques, c'était la "méditation du XXIe siècle" ; et avant ce stage, je ne connaissais rien à la méditation. Du coup, pour en savoir plus, j'ai lu un bouquin sur la méditation, puis deux, puis trois, puis je suis passé au Bouddhisme. Enfin bref, en deux mois, j'avais du lire dix bouquins là-dessus, et je m'étais mise à la méditation, 15 minutes par jour. C'était plus facile pour moi d'avoir un temps programmé et réservé à l'Éveil. Je n'arrive pas à le faire spontanément.

Et puis il y a deux problèmes que j'ai rencontré avec ces techniques :

  • Je reconnais parfois un état hypnotique, mais il ne correspond pas précisément à une transe hypnotique particulière. C'est un peu un mélange de plusieurs choses. Et je manque d'imagination pour trouver "l'antidote" approprié. Le pire, c'est que c'est justement ces transes "bizarres" qui sont les plus violentes : je suis complétement à fond dedans. Pour tout vous dire, c'est un peu comme si je faisais des minis-exposés dans ma tête : je pense à une idée et je la développe, où je l'explique à quelqu'un. C'est à la fois une progression en âge, une hallucination positive et une suggestion hypnotique.
  • Le deuxième problème, c'est que je ne comprends toujours pas ce qu'est la dissociation. Alors que mon type est censé en faire beaucoup. Je suis incapable de me dire "ah tiens, là je fais une dissociation". Est-ce que c'est quelque chose qui doit durer une seconde ou un long moment ? Est-ce que quand je me dissocie, je ne pense à rien ? Comment être coupé de son corps et de ses émotions ?

Sinon je suis allée deux ou trois fois dans un dojo zen pour essayé de pratiquer l'éveil. C'était très bien, mais vraiment difficile de tenir une séance entière ! Et du coup je n'ai pas trop le courage d'y retourner.

Enfin j'ai quand même trouvé une solution pour pratiquer un type d'éveil. Avec la fac, je peux faire de la relaxation Feldenkrais. C'est un peu bizarre au début, mais maintenant je suis fan. Je le conseille vraiment à tous les 5. Il y a aussi des intervenants en Sophrologie et en Qi Gong, au final c'est un peu tout le même principe.

E5 alpha, C= S-/+ X-/+

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Bonjour Claire,

"Enfin bref, en deux mois, j'avais du lire dix bouquins là-dessus."
Oh que voilà un bel ego qui se défend bien !  :rofl:

"Je m'étais mise à la méditation, 15 minutes par jour. C'était plus facile pour moi d'avoir un temps programmé et réservé à l'Éveil."
Ben oui, comme j'avais dit qu'il fallait plusieurs années pour que la méditation donne de vrais résultats sur la désidentification de l'ego, c'était sans risque pour lui !  :tongue:

"Je reconnais parfois un état hypnotique, mais il ne correspond pas précisément à une transe hypnotique particulière. […] C'est à la fois une progression en âge, une hallucination positive et une suggestion hypnotique."
Tu fais la technique sur l'une quelconque de ces transes, ou à la rigueur, tu dis simplement la phrase "Je suis le créateur…".

"Le deuxième problème, c'est que je ne comprends toujours pas ce qu'est la dissociation. Alors que mon type est censé en faire beaucoup."
Ben justement, c'est sans doute la dernière transe que tu repéreras, une fois que tu auras travaillé les autres pendant un certain temps.

"Est-ce que c'est quelque chose qui doit durer une seconde ou un long moment ? Est-ce que quand je me dissocie, je ne pense à rien ?"
Il n'y a pas de règle.

"Avec la fac, je peux faire de la relaxation Feldenkrais."
C'est une excellente méthode à pratiquer en plus.

Très amicalement,
Fabien

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Bonjour Claire,

 

Bienvenue et merci de prendre le temps d'écrire ces messages.

 

Le deuxième problème, c'est que je ne comprends toujours pas ce qu'est la dissociation. Alors que mon type est censé en faire beaucoup. Je suis incapable de me dire "ah tiens, là je fais une dissociation". Est-ce que c'est quelque chose qui doit durer une seconde ou un long moment ? Est-ce que quand je me dissocie, je ne pense à rien ? Comment être coupé de son corps et de ses émotions ?
Il semble en effet que ce processus soit tellement naturel pour nous autres 5, qu'il en devient particulièrement difficile à déceler. J'avais moi aussi eu un moment de "blanc" en stage lorsque j'avais dû en trouver des exemples concrets, j'ai compris ensuite que c'est parce que la dissociation m'apparaissait somme toute comme un fonctionnement normal.

 

Je ne sais pas si cela peut t'aider, mais je peux décrire deux formes de processus qui me semblent être de la dissociation, et que j'arrive maintenant à déceler par auto-observation :

  1. D'une part, il y a le processus que j'ai décrit dans un autre sujet, qui consiste à m'objectiver, à me voir de l'extérieur, à me représenter mentalement ma propre image comme si je me voyais à travers les yeux de quelqu'un d'autre, ou à travers une caméra. Par exemple, lorsque je faisais du sport, je me voyais intérieurement en train de m'entraîner (bien entendu, tout seul la plupart du temps). C'est un procédé bien connu des sportifs, lorsqu'ils prévisualisent volontairement une compétition ou un entraînement à venir afin de se motiver et de faire baisser le stress ; sauf que dans ce cas précis la visualisation était involontaire et ne concernait pas seulement le futur, mais ce que j'étais en train de faire. Du reste, je pouvais tout aussi bien me voir agir lorsque je lisais ou rangeais des papiers dans ma chambre (comme si je me voyais à travers les yeux de quelqu'un qui me regardait par la fenêtre). Désolé au passage pour le style lourdingue de ce paragraphe et la répétition du verbe "voir", mais je crois que cette répétition est emblématique de la problématique du 5.
    Comme je l'ai également expliqué dans cet autre sujet, cette forme de dissociation me motivait dans l'action ; en outre elle s'est estompée avec le temps, au profit de la seconde forme de dissociation ;
  2. Cette seconde forme est la suivante : elle consiste à me scinder, afin d'éviter de vivre mes émotions et mes ressentis corporels. Très schématiquement (car ce processus n'est pas décomposé, mais quasi-instantané, et involontaire la plupart du temps), lorsque je sens que je vais être submergé par des émotions (en l'occurrence, plutôt négatives en ce moment), il y a comme deux "moi" : la partie de moi qui va vivre ces émotions, et l'autre partie qui dit instantanément "stop, ça suffit, pas question de se laisser avoir". Dès lors, cette partie se tourne exclusivement vers la pensée, afin de ne pas se laisser submerger par les émotions en question.
    Concrètement, je vais alors me tourner vers des activités mentales. Comme vous l'avez remarqué avec Sevan, cela peut s'apparenter à la manière dont un 9 narcotise lorsqu'il réprime l'instinctif. Je ne vais effectivement pas nécessairement me mettre à lire l'Éthique de Spinoza (même si c'est souvent le cas), je peux aussi me tourner vers un jeu de stratégie sur PC, la lecture d'un roman bien mental genre Asimov, polar, etc. L'essentiel est que le mental soit requis en premier lieu, et la part de l'émotionnel réduite au minimum.
    Si je suis à l'extérieur, sans livre et sans PC, et qu'il s'agit de me dissocier, par exemple, d'un ressenti corporel (mettons, j'ai froid en allant bosser), je vais, comme tu le dis, "faire des mini-exposés dans ma tête." Réfugié dans mon mental comme dans une couette chaude, je suis alors dissocié de ce que mon vit mon corps.

Au risque d'être un peu long, je voudrais d'ailleurs revenir sur ce point que tu as bien décrit : "C'est un peu comme si je faisais des minis-exposés dans ma tête : je pense à une idée et je la développe, où je l'explique à quelqu'un." Je crois que tu mets le doigt sur un des nœuds du problème. J'ai l'impression que les 5 ne peuvent pas s'empêcher de faire ça, c'en est presque un travail à part entière (je déteste qu'on me dérange dans ces moments-là).

Est-ce qu'il ne s'agit pas là de notre mode de dissociation préféré (ce qui répondrait en partie à ta question), mais aussi le plus vicieux, car le plus enfoui, le plus originaire, le plus difficile à déceler ?

En effet, comme tu le remarques, "c'est à la fois une progression en âge, une hallucination positive et une suggestion hypnotique", mais est-ce que ça n'est pas tout aussi bien une hallucination négative (de notre environnement, de notre corps), et en dernière instance, une dissociation (de tous nos ressentis et émotions qui ne correspondent pas, à cet instant, à la pensée que nous développons) ? Je ne sais pas si je suis clair, peut-être que Fabien pourra apporter des éléments de réponse.

 

Quoiqu'il en soit, ces mécanismes semblent en effet répondre à une peur (peur d'être submergé, envahi, épuisé par quelque chose d'extérieur à la pensée). Dans certains cas extrêmes, je crois qu'ils deviennent des réflexes de survie.

 

Bonne journée à tous.

Théo 5 alpha, aile en 4, C= S+/-- X++

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  • 6 years later...

Bonjour à tous,
 
Je sors du stage transes, pardon, Éveil :wink:  et je me retrouve (dès le lendemain !) pris dans des questions pratiques. Je tombe fort à propos sur ce message de Ruth, et la réponse non moins à propos de Fabien :

Exemple classique: un quart d'heure de marche me sépare de mon lieu de travail. À la place de contempler le paysage idyllique, en bonne 6 je me demande si j'ai bien fermé la fenêtre car il y a risque d'orage et j'anticipe tous les problèmes qui ne se produiront jamais sur mon lieu de travail ! Comme j'ai fait le stage Éveil, je prends conscience de régression et progression en âge, agrémenté de quelques hallucinations positives et négatives et en grattant bien je pourrais trouver une petite distorsion du temps plus quelques autres encore. Étape suivante : "Je suis le créateur…" Il faut détailler, appliquer le traitement à chacune, mon quart d'heure de marche y suffit tout juste ! Pendant ce temps, je ne vois toujours pas le raisin mûr pour la vendange et les corneilles qui tournoient dans un ciel magnifique !

C'est une caricature ? Si peu ! Il est vrai que vous recommandez quelque part de ne traiter qu'une seule sorte de transe à la fois. Ouf !

 
Je constate aussi un enchaînement de transes pour moi, et cette même succession apparemment sans fin. Mais dès le stage, j'ai identifié, notamment grâce à mon binôme de stage, un truc de 3 : j'essayais de faire bien à tout prix. Là où peut-être un(e) 6 mentalisera le processus, un 3 (moi en l’occurrence) va essayer de réussir (et vite, si possible ! :happy:).

 

Donc voici quelques éléments de retour (après juste un jour de pratique !) :

  • Mon ego a l'air de tout me balancer en même temps, du genre "ceci est une combinaison de plusieurs transes, donc il FAUT tout déconstruire, et le faire bien (et vite !)" ;
  • Pour contrer cela, pour l'instant, j'essaie :
    • soit de me focaliser sur une seule transe (idéalement, celle que j'ai résolu de travailler ce jour) ;
    • soit de faire un clin d’œil à l'observateur intérieur, du genre "tu as vu, voilà un flag' de transe X et Y et Z" avec la phrase "je suis le créateur..." de tout ça.

Il n'empêche, je trouve cela très fatigant. D'une part, parce que je pense que Ego est en vigilance, planqué comme un sniper derrière des barricades, et qu'il fait tout pour compliquer-entraver-fatiguer le processus. Donc ma solution : ne pas me crisper, ne pas chercher à en faire trop, ne pas demander tout, tout de suite… (rien que pour ça, il y a du boulot). Et d'autre part, parce que les transes se succèdent. Paradoxalement, j'y vois plutôt une bonne nouvelle : je commence à voir des choses que je ne voyais pas avant. Ce n'est que voir, pas déconstruire (car comme Ruth, il y en a trop pour l'instant). Mais j'ai la chance d'avoir vécu aujourd'hui quelques moment de paix suite à des déconstructions de transes : à plusieurs reprises, j'ai eu le sentiment de ne plus être ni "dans le passé" ni "dans le futur" ni "dans une bulle", mais bien dans l'instant présent, à faire ce que j'étais en train de faire (la vaisselle du matin, la marche à pied, regarder par la vitre du train et voir effectivement les choses). C'est tellement exceptionnel pour moi que ça vaut la peine d'être partagé ! :laugh:

Et là, je ne vous dis pas le nombre de transes que j'ai dû me taper pendant la rédaction de ce message… Il y a du boulot, donc.
 
Très amicalement,
Docthib

E3 mu C+/= S+/- X++

"Se coucher tard nuit" (Raymond Devos)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,
 
"Dès le stage, j'ai identifié, notamment grâce à mon binôme de stage, un truc de 3 : j'essayais de faire bien à tout prix. Là où peut-être un(e) 6 mentalisera le processus, un 3 (moi en l’occurrence) va essayer de réussir (et vite, si possible ! :happy:)."
L'ego essaye de tout récupérer. TOUT. Pour ces techniques, comme pour tout travail spirituel, pas d'attentes. Ce qui est fait est fait et suffit.

 

"J'essaie de me focaliser sur une seule transe."

Oui, traiter la dernière repérée est la seule chose à faire, car remonter aux précédentes risque de créer une régression en âge.

 

"J'essaie de faire un clin d’œil à l'observateur intérieur, du genre ‘tu as vu, voilà un flag' de transe X et Y et Z" avec la phrase ‘je suis le créateur...’ de tout ça."

La phrase est une bonne solution. Je me méfie plus du clin d'œil. Comment le fais-tu ?

 

"Il n'empêche, je trouve cela très fatigant."

Cela l'est. Ces alternances de sortie de transe et d'entrée en transe sont effectivement fatigantes au début. Cela s'estompe assez vite au fur et à mesure que l'observateur intérieur est plus efficace et que les transes s'espacent. Quelque part, le fait qu'il y est fatigue montre que la technique a été faite réellement et pas seulement imaginée par l'ego.

 

"Je commence à voir des choses que je ne voyais pas avant. Ce n'est que voir, pas déconstruire."

C'est la moitié du travail et l'indispensable préalable. Après, la déconstruction est facile car les techniques sont simples.

 

"J'ai eu le sentiment de ne plus être ni ‘dans le passé’ ni ‘dans le futur’ ni ‘dans une bulle’, mais bien dans l'instant présent, à faire ce que j'étais en train de faire (la vaisselle du matin, la marche à pied, regarder par la vitre du train et voir effectivement les choses)."

Moi aussi, j'ai été stupéfait quand j'ai commencé à voir réellement le monde ! Dire que j'étais passé à côté de tant de beautés qui, aujourd'hui, m'émerveillent. Bon, c'est la partie "plus de rires", il y a aussi l'autre.

 

"C'est tellement exceptionnel pour moi que ça vaut la peine d'être partagé !"

Tu as raison. C'est important de noter ce qui se passe quand on fait ce travail, car l'ego aura tendance à l'oublier ou à le dévaloriser.

 

"Il y a du boulot, donc."

Certes.

Très amicalement,
Fabien

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Bonjour Fabien, bonjour à tous,
 

"J'essaie de faire un clin d’œil à l'observateur intérieur, du genre ‘tu as vu, voilà un flag' de transe X et Y et Z" avec la phrase ‘je suis le créateur...’ de tout ça."
La phrase est une bonne solution. Je me méfie plus du clin d'œil. Comment le fais-tu ?

=> Du genre un encouragement à l'observateur intérieur, mais non appuyé. Il m'est arrivé une ou deux fois de me dire que c'était peut-être une suggestion hypnotique et de la déconstruire dans la foulée.

 

J'essaie, si possible d'éviter l'effet "réaction en chaîne" (je fais une déconstruction, puis je me dis un truc à propos de cette déconstruction, j'en déduis que c'est une suggestion, je la déconstruis, etc.). Une manière (d'essayer) d'éviter cela est de vérifier que je suis bien toujours connecté avec l'environnement, et non pas parti dans une transe mentale.
 
Excellente journée à tous,
Docthib

E3 mu C+/= S+/- X++

"Se coucher tard nuit" (Raymond Devos)

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Fabien Chabreuil

Bonjour la compagnie,

 

"Du genre un encouragement à l'observateur intérieur, mais non appuyé."

C'est bien ce que je pensais, ce clin d'œil est inutile, voire, comme tu le dis, une transe. La phrase "Je suis le créateur…" est bien suffisante pour réveiller l'observateur intérieur.

 

Évidemment, il ne faut pas la transformer avec un acronyme parce que, "Je suis le CEO de cette transe" ferait trop plaisir à un ego de 3 ! :rofl:

 

Très amicalement,

Fabien

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Merci beaucoup Fabien pour cette précision.

 

Et ton trait d'humour sur le CEO résonne extrêmement pertinemment pour moi : même si je n'avais pas (encore) fait cette substitution, quelque chose me dit que mon ego aurait pu être tenté de me la faire faire (CEO, ou grand timonier ou alter ego, bref, m'acoquiner avec mon observateur intérieur).

 

Dieu que tout cela est subtil…

 

Très amicalement,

Docthib

E3 mu C+/= S+/- X++

"Se coucher tard nuit" (Raymond Devos)

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  • 11 months later...

Bonjour à tous !

 

Voici quelques observations que j'ai pu faire depuis que j'ai commencé à suivre les formations à l'Institut Français de l'Ennéagramme. Je peux maintenant les relier aux techniques de présence à soi apprises lors du dernier stage Éveil. Par ailleurs, cela fait de plus en plus sens pour moi au niveau de la structure même de mon type et de ma variante, et de l'articulation de tous les éléments les uns avec les autres.

 

Les interruptions récurrentes et les nuisances sonores au travail

 

Je travaille en open space, mon bureau se trouve juste à côté de la banque d'accueil de la bibliothèque et j'y passe le plus clair de mon temps. Autrement dit, toute la journée, et en fonction des aléas, il y a du bruit, les gens vont et viennent, discutent, le téléphone sonne, etc. Pendant les plages de temps où je ne suis pas en charge du service public je ne suis pas isolée, et pendant les plages où c'est mon tour de m'occuper du service public, je suis souvent interrompue dans les tâches sur lesquelles je suis engagée, le service public étant alors une priorité.

 

J'ai noté deux choses :

  1. Plus je suis fatiguée, moins j'arrive à supporter cet état de fait, plus je suis sensible, voire hypersensible et hyper-vigilante (donc avec un niveau d'anxiété élevé), et c'est pareil à la maison aussi d'ailleurs.
  2. Plus je suis présente à moi-même, moins je suis sensible (le niveau d'anxiété baisse), mieux je suis capable de gérer et d'accepter le bruit ambiant et les interruptions. Je mets notamment moins de temps et dépense moins d'énergie pour réinvestir une occupation momentanément abandonnée. Et il m'en faut également moins pour investir momentanément une occupation qui requiert mon attention immédiatement, en particulier lorsqu'il s'agit d'être disponible émotionnellement pour l'accueil d'un lecteur par exemple !

Les publicités

 

J'ai remarqué que les messages publicitaires, par exemple ceux que je peux lire tous les jours dans les transports en commun, avaient tout simplement moins d'impact, en particulier au niveau de la création de sensations. Le fait de dézoomer, de prendre de la distance et d'élargir mon attention rend les slogans et les images moins « invasifs » et me ramène au constat qu'il s'agit de panneaux affichés dans le couloir du métro que je suis en train d'emprunter. Ici, je peux être très facilement tentée de ne faire qu'un constat froid et mental justement sans passer par l'étape qui consiste à élargir mon attention et à être réellement présente dans mon corps. Dans ce cas, c'est qu'il y a un autre phénomène hypnotique à traiter.

 

Les hallucinations et autres phénomènes hypnotiques qui concernent l'émotionnel

 

Je peux maintenant mettre un nom sur ma propension à halluciner négativement beaucoup de choses qui relèvent spécifiquement de l'émotionnel. J'ai commencé à relever certains moments où, alors que je me crois présente, je suis en fait… identifiée à mon mental qui va bien. Je ne suis donc pas en bascule à ce moment-là mais ça se bouscule un peu au portillon niveau transes, histoire de s'échauffer en attendant le grand plongeon ! Du coup, je perçois bien ce qui m'entoure avec mon mental en premier mais la répression de mon centre émotionnel demeure une réalité alors que je crois que ce n'est pas le cas.

 

En cas de bascule courte et/ou partielle (soit parce que les circonstances font que c'est court, soit parce que j'arrive à garder les pieds sur terre, ouf !), j'ai observé que mon ego pouvait s'en donner à cœur joie côté sensations (bien sûr c'est les montagnes russes quand c'est la bascule complète…) ! En effet, comme mon émotionnel est — soi-disant — inaccessible, mon ego peut générer des sensations qui me suggèrent que je suis en train de vivre une ou plusieurs émotions. Cela peut être le cas, comme cela peut ne pas l'être, dans un cas comme dans l'autre on est toujours dans une transe. Et hop ! Voilà comment avec un petit tour de passe-passe mon ego peut me faire croire que je suis présente à moi-même alors qu'en fait ce n'est pas le cas !

 

Il y a bien sûr de la peur, ça n'est pas un scoop. Par exemple, je me retrouve à vivre soudainement quelques sueurs froides. Je m'arrête et là je me rends compte que je suis juste en train de me faire un petit shoot de peur/adrénaline parce que je suis en train de faire quelque chose qui, je le sais au moment où je m'en aperçois, est en réalité vécu comme une déviance (un petit accès de contrephobie avant de retourner en mode phobique !).

Mais ça fonctionne aussi dans d'autres circonstances ! :crazy: Qu'une amie me raconte quelque chose d'attristant (je parle d'un petit stress là) et me voilà me composant un visage adapté aux circonstances et générant automatiquement de la tristesse ou quelque chose qui y ressemble, histoire de ne pas être déviante.

 

Quel prestidigitateur cet ego…

 

Une petite question, Fabien : est-ce qu'on peut dire que la projection est la combinaison d'une hallucination négative de ce qui se trouve en soi (direction intérieure) et d'une hallucination positive de ce qui se trouve à l'extérieur de soi (direction extérieure) ?

 

Merci !

Bien cordialement,

Pocahontas

Pocahontas (E6 mu, aile 5, C++/- S-/+ X--/+)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Merci, Pocahontas, pour ces fines et constructives observations.

 

"Voilà comment avec un petit tour de passe-passe mon ego peut me faire croire que je suis présente à moi-même alors qu'en fait ce n'est pas le cas !"

C'est superbe d'avoir repéré cela ! Effectivement nous pouvons passer beaucoup de temps à nous illusionner sur la réalité de notre travail. C'est une étape par laquelle la plupart d'entre nous passons : je me souviens avoir cru pendant plusieurs semaines que je pratiquais le rappel de soi alors que je faisais des hallucinations positives et des créations de sensation ! Une fois cette prise de conscience faite, le vrai travail commence et porte ses fruits.

 

"Est-ce qu'on peut dire que la projection est la combinaison d'une hallucination négative de ce qui se trouve en soi (direction intérieure) et d'une hallucination positive de ce qui se trouve à l'extérieur de soi (direction extérieure) ?"

Ces deux transes (dans quel ordre ? seules ou avec d'autres ?) me semblent effectivement un très efficace moyen de faire de la projection. Est-ce le seul ? Je ne sais pas.

 

Très amicalement,

Fabien

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