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l’ennéagramme

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Expression, répression et refoulement


Claude

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Bonjour,

 

Est-ce que le phénomène de l'expression, du refoulement et de la répression de la colère, qui caractérise respectivement le 8, le 1 et le 9, s'applique aussi aux autres groupes qui privilégient le mental et l'émotionnel pour la peur et le besoin d'amour.

 

Il me semble que pour les mentaux :

- le 6 exprime la peur,

- le 5 la refoule,

- le 7 la réprime.

 

et pour les émotionnels :

- le 4 exprime le besoin d'amour,

- le 3 le refoule,

- le 2 le réprime.

 

Cela donnerait une jolie symétrie (qui plait tant au 5 que je suis) avec :

- le 6, le 4 et le 8 qui expriment,

- le 3, le 1 et le 5 qui refoulent,

- le 9, le 7 et le 2 qui répriment.

 

Cela me rappelle une discussion que j'ai vue récemment relative aux analogies enter les 2 et les 7. >[Note de l'administrateur : ici.]

 

Cela me ferait plaisir d'avoir un avis.

Cordialement,

Claude

Claude – E6 mu, aile 7/(5)

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Bonsoir Claude,

 

Il y a une symétrie naturelle, car il y a les mêmes attitudes possibles vis-à-vis de chacun des centres (instinctif, émotionnel, mental).

 

Mais cette symétrie est brisée (*) lorsque l'on ajoute au cercle les intégrations et désintégrations. Il n'y a plus qu'une symétrie selon un axe. Cela peut se comprendre dès lors qu'il y a une hiérarchie des centres (en terme de développement, pas de jugement de valeur bien entendu). La hiérarchie suggérée par le dessin semble l'instinctif "de base" et l'émotionnel et le mental, en parallèle, fortement liés par les intégrations et désintégrations de part et d'autre. Il reste une symétrie pour 3-6-9. C'est vraiment un point à creuser…

 

Cordialement,

Thierry

 

(*) ce terme peut paraître vif, ce n'est qu'un emprunt à la physique !

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Claude et Thierry,

 

Certes quand on regarde le symbole de l'Ennéagramme, il n'y a qu'une symétrie verticale. Cependant, il existe encore des symétries cachées entre les centres, notamment celle du sens d'utilisation du centre préféré, intérieur pour les 1, 4 et 7, extérieur pour les 8, 2 et 5 et intérieur-extérieur pour les 3, 6 et 9.

 

L'idée de Claude me paraît donc à explorer, surtout qu'on retrouve en colonnes dans sa classification les groupes que je viens d'évoquer :

      V      V         V

- le 6, le 4 et le 8 qui expriment,

- le 3, le 1 et le 5 qui refoulent,

- le 9, le 7 et le 2 qui répriment.

Est-ce une coïncidence ? Cela ferait un moyen supplémentaire d'expliquer les neuf types comme le croisement de deux caractéristiques, chacune pouvant prendre trois options (comme "centre préféré" et "sens d'utilisation").

 

Je suis par contre plus hésitant sur cette première concrétisation.

 

Centre mental

Le 6 phobique exprime la peur, mais le 6 contrephobique la réprime plutôt, et la refoule parfois. Quand au 6 qui alterne entre ces deux états, il alterne aussi entre ces deux mécanismes.

Je suis a priori d'accord sur la répression de la peur chez le 7. Cependant, je connais quelques exceptions : est-ce lié au type ou à leur histoire de vie ? A vérifier.

 

Centre émotionnel

Il ne me semble pas qu'on puisse dire que le 2 réprime son besoin d'amour.

Mais plus que le besoin d'amour, ce qui caractérise le centre émotionnel, c'est le besoin de reconnaissance, l'incertitude sur son identité et le souci de l'image.

 

Bref, je ne sais pas trop pour l'instant, mais cela mérite que nous y réfléchissions ensemble, non ?

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Le dessin relie 5-7 d'une part, 2-4 d'autre part, mais pas 1-8. La caractéristique "tourné vers l'intérieur et/ou l'extérieur" semble plus profondément ancrée et stable au niveau du centre instinctif. Au moins une cause de "brisure de symétrie".

 

Cordialement,

Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Ah que c'est beau une symétrie !

 

À propos du 6 phobique et du 6 contre-phobique… si chacun des deux avait son point sur le cercle ? Dans ce cas, par raison de symétrie, mettons que le 3 soit dédoublé également. On peut alors imaginer un dessin symétrique 7-8-1-2-5-4 / 6-6bis-3-3bis-8-1.

 

Bon, je me mets à faire du graphisme, mais cela peut toujours être un support de réflexions !

 

Très cordialement,

Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Mon dernier post revient à dédoubler le 6 par remplacement de :

7 - utilisation intérieure du centre

6 - utilisation intérieure et extérieure du centre

5 - utilisation extérieure du centre

par :

7 - utilisation intérieure du centre avec extraversion

6CP - utilisation intérieure et extérieure du centre avec extraversion

6P - utilisation intérieure et extérieure du centre avec introversion

5 - utilisation extérieure du centre avec introversion

 

Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Thierry,

 

Il semble que le centre mental s'emballe… :rofl:

 

1. Les liaisons 2-4 et 5-7 qui brisent la symétrie s'expliquent par la hiérarchie des centres. Une première approche a été donnée dans notre article sur le sujet et le stage "Centres" en détaille les raisons.

 

2. Il semble difficile de mettre deux points pour le 6. La plupart des 6 sont alternativement phobiques et contrephobiques, selon les moments et les contextes. Il faudrait donc qu'ils sautent allègrement d'un point à un autre ! Ce n'est plus un graphique qu'il faut, mais une animation.

 

3. Stricto sensu, les types du triangle ne sont pas tournés vers l'intérieur et/ou l'extérieur. Ils hésitent entre l'utilisation intérieure et l'utilisation extérieure, ils voudraient les cumuler et n'y arrivent pas, ce qui provoque la répression du centre préféré.

 

4. Il est absolument impossible d'attribuer la caractéristique introverti ou extraverti à un type quelconque : contre-exemple immédiat, je suis 7 et introverti. Ce thème a déjà été abordé sur ce panneau (fonction Recherche) et un point précis du problème est fait dans notre stage "Connexions".

 

Très cordialement,

Fabien

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Merci Fabien pour ces mises au point.

 

Si je vois les 6 contrephobiques plutôt extravertis, c'est sans doute qu'ils abusent un peu de ma qualité d'écoute.

Par ailleurs j'ai développé ces dernières années une aile secondaire 6 purement phobique.

 

Très cordialement,

Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Bonjour à tous,

 

En bon mental cette discussion m'attire et je trouve l'idée de Claude intéressante.

 

Cependant concernant nos amis 6, il me semble que leur privilège phobique-contrephobique devrait dorénavant être limité !

 

Je m'explique : il s'agit du seul type de l'ennéagramme dont la contrepassion est enseignée au stage de Base. Il me semblerait plus juste

- d'en rester au type phobique si l'on veut rester superficiel,

- de dédoubler tous les types (Je ne crois pas qu'un 8 contrepassionnel "exprime" beaucoup sa colère. Enfin ça se discute…),

- ou de trouver autre chose, je ne sais pas…

 

A bientôt,

cheeta 7-6

Seb (E7 alpha, aile 6, Conservation)

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Bonjour à tous,

 

Merci pour vos avis. Je partage l'avis de Cheeta concernant le "privilège" des 6. Il me semble aussi que l'on peut trouver des exemples de contrepassions pour d'autres types. Un article traduit dans Ennagram Monthly traite d'ailleurs de ce sujet.

 

Concernant les remarques de Fabien, il me paraît assez clair que l'on peut retrouver ce mécanisme d'expression, refoulement, répression pour le centre mental, pour autant que l'on limite les 6 aux 6 phobiques (voir ci-dessus) sans intégrer le cas des contrepassions.

 

Le 7 me semble effectivement réprimer la peur et pour le 5, je pense qu'il s'agit plutôt de refoulement, car le sentiment de peur est ressenti, mais il est refoulé en utilisant le mental pour essayer de comprendre le monde qui m'entoure. (N'est-ce d'ailleurs pas ce que je fais en ce moment ? En réalité, je m'amuse car je pensais bien que des mentaux ne résisteraient pas à ce genre de proposition.)

 

Les types du centre émotionnel me sont nettement moins familiers, bien que j'ai fréquenté certains de près, ayant vécu 15 ans avec un 2 et 2 ans avec un 4. Il me semble que les 2 ne sont pas conscients de leurs besoins d'une manière générale, même si certains se plaignent parfois beaucoup… d'où l'idée d'une répression de quelque chose (à éclaircir) caractéristique de ce centre. Quant aux 4, ils me semble qu'ils expriment largement leurs besoins.

 

Bref, voici quelques indications supplémentaires pour expliquer comment m'est venue cette idée. Quant au 3, il fallait bien le placer dans mon petit montage, sans que je puisse vraiment justifier pourquoi. A creuser.

 

A bientôt et bon week-end. Amicalement.

Claude

Claude – E6 mu, aile 7/(5)

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Bonjour,

 

"[Le 6 est le] seul type de l'ennéagramme dont la contrepassion est enseignée au stage de base."

Sans avoir suivi aucun stage, étant donné mon niveau, je m'associe à Cheeta sur ce point ! C'est un manque pour se faire une vision globale et nous ouvrir les yeux… :angry: :rofl:

 

À bientôt,

Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Fabien Chabreuil

Bonjour,

 

Je suis bien d'accord sur l'intérêt des contrepassions puisque c'est Patricia et moi qui avons écrit l'article sur le sujet. Je dirais même mieux. Effectivement, ne soyons pas "superficiel", ayons une "vision globale" et faisons un stage de Bases de trente jours recouvrant l'intégralité du cursus. :rofl: Après tout, ce serait bien, une formation n'étant qu'une base pour une exploration personnelle.

 

Cette base est pourtant indispensable, Thierry. On peut difficilement apprendre vraiment l'Ennéagramme sans rencontrer beaucoup d'autres gens dont est certain du type et sans feedback personnel. De plus, à ce jour, toutes les informations n'ont pas été publiées, loin de là. Aussi ta phrase "sans avoir suivi aucun stage étant donné mon niveau" me semble assez égotique.

 

Claude, tu écris : "d'où l'idée d'une répression de quelque chose (à éclaircir)". C'est ce que je te disais dans ma première réponse, c'est bien le point à éclaircir.

Il ne peut guère s'agir des besoins. Les 2 ont pour compulsion d'éviter de reconnaître leurs besoins. Bien souvent, ils les connaissent et essayent d'obtenir leur satisfaction par la manipulation émotionnelle ; il s'agit donc de leur part plus de refoulement de leurs besoins (c'est le 9 qui a tendance à réprimer ses besoins par le mécanisme d'oubli de soi). Quant au 4, il n'exprime pas toujours ses besoins au moins pour le sous-type social ("honte").

 

Le travail d'éclaircissement est donc à continuer. Je me ferai un plaisir de t'aider à affiner tes hypothèses.

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour,

 

Je résumerais et éclairerais la question ainsi :

 

La réaction face à la fragilité de nos existences peut-être exprimée, refoulée ou réprimée. Sa forme peut-être une forme d'agressivité (colère, liée aux types privilégiant le centre instinctif) ou une forme d'inquiétude. L'inquiétude est liée ou bien à notre position par rapport au monde (le centre mental est privilégié), ou bien à la position du monde par rapport à nous (le centre émotionnel est privilégié), selon la manière dont on se voit soi-même.

 

En somme : "colère" des types 8, 9 et 1, "peur" des types 5, 6 et 7. Pour les types 2, 3 et 4, ne peut-on pas prendre le mot "trac" ?

 

Très cordialement,

Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Thierry,

 

Peux-tu préciser ta notion pour le centre émotionnel ? Est-ce différent du souci d'image évoqué dans mon premier message et habituellement attribué au centre ? Si oui, en quoi ? Et qui exprime, refoule et réprime cette chose ?

 

Très cordialement,

Fabien (7)

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Bonjour Fabien,

 

Le "trac" n'est pas synonyme de "souci d'image", c'est à un niveau plus profond. Le souci d'image est consécutif au trac pour 2, 3, et 4, comme le souci de représentation du monde est consécutif à la peur pour 5, 6 et 7, et le souci de s'affirmer face au monde est consécutif à la colère pour 8, 9 et 1.

 

En reprenant l'hypothèse de Claude : 2 réprime, 3 refoule et 4 exprime… le trac.

 

Très cordialement,

Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Thierry,

 

Dire que c'est à un niveau plus profond n'est pas une définition…

 

Très cordialement,

Fabien (7)

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Bonsoir Fabien,

 

Pour le choix de la terminologie, le terme "crainte" est plus précis que "peur" pour les 5, 6, et 7. Je ne m'étendrais pas sur le contenu de divers dictionnaires consultés : je suis plutôt déçu. De plus les termes "tension" ou "alarme" me semblent meilleurs que le terme "colère" déjà utilisé comme passion d'un des types.

 

J'en arrive aux définitions :

 

1) CRAINTE : pulsion d'inquiétude du centre mental, focalisée sur les risques, avérés, potentiels ou imaginaires, du milieu ambiant.

 

2) TRAC : pulsion d'inquiétude du centre émotionnel, focalisée sur les manques d'adaptation, avérés, potentiels ou imaginaires, au milieu ambiant.

 

3) TENSION ou ALARME : pulsion d'inquiétude du centre instinctif, focalisée sur les interactions possibles, avérées, potentielles ou imaginaires, avec le milieu ambiant.

 

Très cordialement,

Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Bonjour

 

Je voulais juste apporter mon appréciation sur le terme "alarme" : il me plaît bien.

 

"Tension" correspond aussi assez bien à cet état d'alerte permanent que je peux ressentir. Et notamment dans mon sommeil : je ne dors souvent que d'un oeil et me réveille souvent la nuit… Il pourrait se passer des choses… Qui sait ?

 

Voilà, c'était juste mon impression, quand j'ai découvert ces termes.

 

Nicolas (9 alpha, ailes 1/(8))

E9 alpha, ailes 1/(8), Conservation

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Commençons par le vocabulaire.

 

Thierry veut décrire trois "pulsions d'inquiétude". A partir de là, Nicolas, je préfère pour le centre instinctif, le mot "alarme" qui évoque cette inquiétude, alors que, selon mon dictionnaire, le mot "tension" n'a aucune connotation vers ce sens.

 

Une partie de nos difficultés vient peut-être du choix des mots "exprimer", "refouler", "réprimer". En effet, le premier d'entre eux décrit un comportement, un mouvement de l'intérieur vers le monde extérieur, alors que les deux suivants dépeignent un (non-)vécu intérieur. La situation devient plus simple si on remplace "exprimer" par "ressentir".

 

Cela aboutit au tableau suivant :

  > Ressentir > Refouler > Réprimer
> Alarme
>8

>1

>9

> Trac

>4

>3

>2

> Crainte

>6

>5

>7

On peut remarquer qu'on a dans chaque colonne du tableau un type du triangle et les types qui sont à plus ou moins deux positions de lui sur le cercle. Cela correspond à ce que Don Riso et Russ Hudson appellent les groupes harmoniques et qu'ils considèrent comme répondant aux difficultés par la réactivité, la compétence ou une attitude positive (dans l'ordre des colonnes).

 

C'est intéressant, mais cela laisse une question : qu'ont en commun les types de chaque colonne qui les amène à ressentir, réprimer ou refouler la "pulsion d'inquiétude" de leur centre ?

 

De plus, je ne suis pas totalement certain du positionnement des types dans le tableau en ce qui concerne le centre émotionnel. J'ai utilisé, Thierry, la répartition que tu proposais. Cependant, une partie de moi a une grosse envie d'intervertir les types 2 et 3 pour mettre 2 refoule et 3 réprime le dit trac. Il me faut y réfléchir et interviewer quelques personnes (Si des 2 et des 3 lisent ce panneau, ils savent ce qu'il leur reste à faire : :rofl: D'avance, merci pour votre bon cœur !)

 

Très cordialement,

Fabien

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Bonjour à tous,

 

J'avais pensé au mot "alarme" en premier lieu, mais il me semblait un peu dur.

"Ressenti" : oui.

Le vocabulaire du tableau est au point.

 

Concernant la répartition des types dans les différentes colonnes, j'ai repris la proposition de Claude après l'avoir examinée. Je n'ai pas d'opinion bien affirmée sur cette répartition, particulièrement pour les types 1, 2 et 3.

 

Très cordialement,

Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Bonjour à tous,

 

Et surtout merci pour toutes ces réponses. J'ai la même difficulté avec les types émotionnels.

Il me semble que la "pulsion d'inquiétude" de ce groupe est liée avant tout à la peur du jugement des autres, la peur de ne pas être apprécié, ou encore la peur de ne pas avoir d'importance pour les autres. (Je ne trouve pas de terme meilleur que trac pour définir ceci, peut-être la peur de l'indifférence.)

 

Dans ce contexte, le type 3 reste conscient de cette peur, mais il la refoule en étant actif, en réussissant, etc. Par contre le type 2 la nie car il prétend se préoccuper uniquement des autres et agir par altruisme, d'où l'idée d'une répression de cette peur. Il refuse viscéralement (à moins d'évoluer vers l'intégration) d'admettre que ce qu'il fait pour les autres est motivé par son unique souci d'être aimé et apprécié, ou simplement d'exister et d'avoir une importance pour les autres. Je ne suis pas du type 2, mais c'est une situation que j'ai observée à plusieurs reprises. La violence de la réaction qui peut se produire lorsqu'on met certains 2 face à cette réalité me laisse penser qu'il s'agit d'une répression forte et non d'un simple refoulement.

 

Autre chose : le terme refoulement pourrait être remplaçé par contrôle ; "la pulsion d'inquiétude" est perçue mais elle est gardée sous contrôle en réfléchissant dans le cas du 5, en agissant pour réussir dans le cas du 3 et en refusant d'exprimer la colère pour le 1.

 

Ce qui me frappe par ailleurs, c'est la caractérisation du groupe harmonique de Don Riso 9, 2, 7 par le terme "attitude positive". Répression et "attitude positive" aurait quelque chose de commun ? Cela fait environ deux ans que je n'arrive pas à me situer par rapport à l'attitude positive ; d'un côté, je trouve cela très bien d'être positive et constate que les personnes positives ont apparemment plus de réussite et joie de vivre, mais il y a un gros mais… je sens intuitivement qu'il y a quelque chose qui cloche dans ces systèmes de pensées positives. C'est un sujet que je développerai volontiers, peut-être dans une autre discussion, mais je dois vous quitter, j'ai un cours de sophrologie et j'ai intérêt à être positive sinon je me ferai gronder par la maîtresse…

 

Bonsoir à tous. Amitiés.

Claude

Claude – E6 mu, aile 7/(5)

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Bonsoir Claude,

 

Quelqu'un qui réagit sur un mode émotionnel aura tendance à rechercher des signes d'émotion chez les autres et par conséquent verra donc peut-être du rejet ou de l'exclusion là où il n'y a que de l'indifférence.

 

Ce n'est pas seulement valable pour quelqu'un habitué à ce mode-là : quand on a un faible pour quelqu'un, on préfère et il vaut mieux et on attend plutôt une réaction négative à pas de réaction du tout ! (pour prendre un exemple extrême qui peut concerner tous les types)

 

Je manque d'expériences relationnelles positives par rapport aux types 2 et 3… alors je ne sais que dire.

 

La notion de "refoulement" est plus du domaine du réflexe, de la compulsion, d'un niveau intermédiaire entre conscient et inconscient, que le mot "contrôle" qui a une connotation "conscient", "volonté", "décision", même sans aller jusqu'à ce qu'il est devenu en anglais (et en franglais), c'est-à-dire le mot commande.

 

Je comprends le terme "attitude positive" comme "attitude constructive"… en effet, car ce qui est construit n'est pas forcément positif !

 

Il est vrai que les attitudes positives favorisent la confiance et la vie en général, mais cela peut aller jusqu'à, pour prendre l'exemple facile de la bourse, des bulles spéculatives qui éclatent un jour ! C'est une question de dosage. En fait, lorsque des inconnues existent concernant une question, autant remplir les cases vides par du positif en attendant de s'en occuper (du moins je le suppose, car je ne le fais en général pas naturellement). Mais bon, l'optimisme doit rester une denrée périssable pour ne pas devenir illusion.

 

Très cordialement,

Thierry

9 alpha, grande aile 1, petite aile 8, sous-type conservation. Je me reconnais dans l'INTJ du MBTI.

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Fabien Chabreuil

Bonjour Claude et Thierry,

 

Thierry, pour le groupe harmonique 9-2-7, Riso et Hudson parlent bien d'attitude positive et non pas constructive. Le slogan de ces trois types est : "Je n'ai pas de problème"

 

Il me semble effectivement, Claude, que "répression" et "attitude égotique positive" ont quelque chose en commun.

 

Comme Thierry, je pense que le mot "contrôle" n'est pas approprié, le refoulement étant quelque chose d'involontaire et de largement inconscient.

 

Venons-en maintenant au placement des émotionnels dans notre tableau.

 

Quand on passe de réprimer, à refouler puis à ressentir quelque chose, ce quelque chose est de plus en plus conscient.

Exemple : le 9 réprime sa colère et n'en est pas conscient ; le 1 la refoule et en est quelque fois conscient ; le 8 la ressent et sait donc qu'il est en colère.

 

Quand cette chose est réprimée, elle est certes inconnue de la personne, mais aussi de son entourage. Quand elle est refoulée, ce refoulement ne pouvant pas être parfait, il est perceptible de l'entourage. Quand elle est ressentie, elle est de notoriété publique.

Exemple : l'entourage des 9 sait très rarement que ceux-ci vivent inconsciemment la colère ; celui des 1 la perçoit malgré le masque du mécanisme de défense de formation réactionnelle ; celui des 8 n'a pas d'effort à faire pour être au courant.

 

Ces caractéristiques doivent nous permettre de faire une hypothèse pour la répartition des membres du centre émotionnel dans ces trois mécanismes. J'en ai discuté ce matin avec Patricia et nous avons confronté notre expérience des 2 et des 3 que nous rencontrons en stage ou en entretien individuel.

 

Le fait que le mécanisme de défense du 2 est la répression est un argument fort en faveur de l'hypothèse actuelle.

 

Cependant, nous gardons un tout petit doute, notamment parce que, vue de l'extérieur, la peur de ne pas être adapté nous semble très perceptible chez le 2, là ou le 3 donne plus l'impression qu'il est convaincu d'être adapté (ce qu'il est souvent d'ailleurs).

 

Alors ? La réponse ne peut pas être théorique et comme je n'ai encore jamais interrogé des 2 et des 3 à ce sujet, je ne peux pas apporter une expérience convaincante. Il ne reste donc qu'à se mettre au travail et interviewer des personnes de ces types.

 

Très cordialement,

Fabien (7)

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