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Le 8 et le bénévolat


Irène 8

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Bonjour à tous,

 

Il y a quelques jours, j'ai entrepris ma première démarche de bénévolat et cela ne me paraissait pas gagné d'avance au vu de mon histoire de vie.

Il s'agissait d'animer des tables d'hommes d'origines étrangères diverses en réinsertion sociale.

Je me suis fait violence, j'y suis allée avec peur, certes… mais j'y suis allée avec l'intention de vivre l'instant présent et de laisser venir…

Je me suis surprise à donner, à ressentir, à aider… Comme ça, pour rien…

Pour conclure, je dirai que j'ai beaucoup appris.

 

Amicalement,

Irène (8)

Irène (8 alpha, Conservation)

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Bonjour Irène,

 

Ben oui, le 8 est aussi généreux. On le dit souvent en stage, tu te rappelles ? Les causes humanitaires sont parfois un bon moyen d'occuper sa formidable énergie et son sens de la justice. Après tout, l'abbé Pierre est un 8.

 

Peut-être pourrais-tu donner plus de détails sur comment ton type s'est manifesté avant, pendant et après, positivement et négativement, etc. ?

 

Très amicalement,

Fabien (7)

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Bonjour Fabien,

 

Je pense que cela a démarré par le côté profiteur de mon type qui peut se traduire bien évidemment par un évitement de toute manifestation de faiblesse (Comment vais-je m'en sortir ? Et si je perdais la face…) que je peux avoir dans la vie, puis une démarche intérieure à commencer à se mettre en place…

Une fois lancée, j'ai pris conscience de ce qu'était le don de soi, de la différenciation entre pouvoir et puissance… Je n'ai pas souvenir d'avoir vécu cela…

J'ai reçu par la suite beaucoup d'éloges de la part des organisateurs, des convives, des autres bénévoles… J'ai réagi à cela de façon à ce que les qualités que l'on me reconnaissaient continuent à servir la démarche de bénévolat.

Pour conclure, je dirai que cela a repositionné ma direction de vie.

 

Amicalement,

Irène (8)

Irène (8 alpha, Conservation)

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Bonjour Irène, bonjour Fabien,

 

Le comportement de bénévolat étant commun à tous les types, j'aimerais apporter quelques réflexions sur les motivations qui peuvent pousser tout type dans l'ennéagramme à s'engager dans un bénévolat.

Au-delà des considérations générales (aider, donner de l'amour, faire plaisir, servir…) qui sont loin d'être négligeables, il y a dans cette démarche volontaire une excellente occasion de découverte de soi, de ses émotions, des mécanismes inconscients qui nous agissent.

Le bénévolat se fait, dans la plupart des cas, auprès de personnes en difficultés ; ils sont dans une position délicate évidente, demandent de l'aide et ce n'est pas par hasard que l'on va vers ces gens-là. Nous les percevons comme des personnes affaiblies, non-agressives, et cela nous rassure et facilite notre intervention.

Il est intéressant à ce moment-là d'observer notre ressenti en présence de ces personnes et de le comparer à celui que nous avons en face d'autres, de ceux qui sont sûrs d'eux, ne nous demandent rien ou nous ignorent.

La mise à jour de nos sentiments profonds, à la base de notre action, nous renseigne sur ce qui la motive, véritable altruisme ou attente de petits bénéfices secondaires flattant nos besoins émotionnels, tentative sincère d'intégration ou au contraire fausse abnégation, mouvement vers ou caricature de notre vertu à développer. Notre ego nous invite toujours à surévaluer notre perception consciente de la situation et notre détermination à bien agir. Il sait très bien récupérer pour son compte de vrais sentiments d'altérité : projection, identification à la personne en difficulté, agressivité (désir de faire mieux que les autres), donner au dehors ce qu'on n'arrive pas à donner dans le couple, etc. Seule l'auto-observation vigilante permet d'éviter ces pièges.

Comme l'écrit Irène, aller vers celui qui a besoin de vous exige de se faire violence, d'affronter sa peur, car si toute relation est perturbante, la rencontre avec la souffrance d'autrui est carrément déstabilisante. Continuer à aider sur une longue période demande de la persévérance, d'être au clair dans ses motivations. D'où la nécessité de bien les connaître.

 

Mon engagement dans le bénévolat social est directement lié à la découverte du narcissisme de mon type 7, quand j'ai compris la nécessité qu'il y avait pour moi de me connecter à mes émotions, fussent-elles désagréables. Etre dans une relation d'aide oblige à écouter l'autre exprimer ses difficultés et à se connecter à son ressenti douloureux. Autant de choses qu'un ego de 7 n'aime guère. Avant j'avais la croyance/excuse que chacun doit s'occuper de ses affaires, que de toute façon on ne peut pas grand chose pour les autres, que chacun porte sa croix, etc. Je ne dédaignais pas donner un coup de main, quand il m'était demandé et que j'y voyais un bon investissement avec retour prévu. Cynique ? Même pas. C'était simplement le mécanisme typique et inconscients du 7 qui fuit les pensées et activités déplaisantes, évite de plonger dans les profondeurs de l'être où guette la souffrance, consomme le monde, mais préfère ne pas s'y impliquer, et surtout ne pas se responsabiliser.

 

Dans la vie, il y a les paroles parlées, celles du langage conventionnel, passe-partout des relations "mondaines". Et puis, il y a les paroles parlantes, celles qui au contraire charge ce que l'on dit d'affection et nous implique. L'ego excelle dans les premières, alors que les secondes viennent de l'essence. Ce sont généralement celles-là que toute personne en difficulté attend.

 

Très cordialement,

papyzen (7)

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Bonjour Roger, bonjour tous,

 

Bien évidemment que le bénévolat est commun à tous les types et je te remercie, Roger, de venir enrichir cet échange.

 

Ma décision d'engagement dans le monde du bénévolat lié à l'enfance maltraitée (cruauté mentale, maltraitance physique, inceste, abus sexuel de tous types, etc.) a été "animée" par un puissant sentiment d'injustice, de révolte, de non-acceptation… Et pour mes premiers pas (évitement de la faiblesse oblige…), j'ai fait don de mon temps à des hommes en réinsertion sociale… et là, je me suis surprise à être réellement connectée à mes émotions sans peur, sans jugement, comme "asexuée", et cette non-différence était la merveille de l'échange. Comme tu le dis Roger, nous en sommes rassurés.

 

Ma démarche dans le monde de l'enfance maltraitée était tout autre… beaucoup plus impliquée, plus prudente, peut-être bien plus "dangereuse" et tellement plus enrichissante…

 

Amicalement,

Irène (8)

Irène (8 alpha, Conservation)

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Bonjour à vous,

 

Après lecture de vos messages sur le bénévolat, je constate que je m'impliquais et que je donnais beaucoup pour ne pas voir et ressentir ma souffrance de 4, incapacité à répondre à mes propres besoins. Je ne savais même pas que j'en avais. J'ai pris des distances d'implication et je recommence à donner comme disait Papyzen (7), mais en me connectant à toutes mes émotions, même désagréables. J'ai l'impression bizarre de n'avoir jamais réellement vécue.

 

Merci pour vos partages

Louise 4

Louise B – E4

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Bonsoir à tous

 

Pendant 6 ans, j'ai fait du bénévolat aux moment des fêtes de Noël pour une association "Noël aux halles". Cette association mettait en place un certains nombre d'activités à partir de septembre, pour offrir environ 400 repas à des personnes âgées seules. Il y a tout un travail d'enquête chez les personnes, préparation d'une brocante, collectes de fonds, vente artisanale et autres pour avoir l'argent du repas et le paiement d'un colis offert aux personnes présentes au dîner, ainsi qu'un spectacle et un certain nombre de plateaux-repas portés par une bénévole qui passe un moment avec la personne âgée qui ne peut se déplacer.

 

Pendant ces six ans, j'ai toujours tenu un stand à la brocante, celui des livres, j'ai participé aux réunions et je travaillais le soir du réveillon à la préparation du repas, donc derrière en cuisine.

 

Je me suis rendue compte en cours de thérapie que j'avais fait cela parce que pendant ce temps-là, je ne m'occupais pas de moi. Chose que je savais très bien faire dans la vie où je m'occupais des autres pratiquement tout le temps. Pour Noël, j'en rajoutais un peu. Pourtant en six ans, je n'ai jamais été serveuse à une table de personnes âgées. Je travaillais pour elles, mais je ne les approchais quasiment pas. Je n'ai jamais fait d'enquête à domicile ou de livraison plateau non plus. La cuisine, la brocante, les activités que je choisissais ne me laissaient pas de temps morts et je ne m'approchais pas des personnes concernées.

 

Je ne sais pas vraiment pourquoi dans cette situation précise, parce que dans la vie c'étaient plutôt le contraire. Je me suis occupé deux ans de deux SDF. Et j'aidais les gens autour de moi, quel que soit leur situation et pour des choses aussi variées que les soulager de douleurs de dos, leur faire des papiers administratifs ou leur trouver une tente de camping pour les vacances ou un boulot.

 

Peut-être est-ce dû au nombre ? Cela me faisait trop de personne à la fois. Une tablée tenait huit personnes. Le service consiste à leur servir le repas, mais aussi à leur parler ou à les faire danser.

 

J'ai toujours fait du bénévolat mais à petite échelle, autour de moi par relation ! A grande échelle, ce fut ma seule expérience. J'en garde d'excellents souvenirs, mais je me rends compte que je n'ai côtoyé que les bénévoles, par les assistés.

 

Quand j'ai commencé ma thérapie, j'ai arrêté de travailler pour cette association. Il m'a fallu du temps pour m'occuper de moi.

 

En attendant la suite, passez d'excellentes fêtes de fin d'année.

Julie 8

Julie (8 mu)

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Bonsoir à vous,

 

Je remercie vivement les intervenants de ce panneau qui au travers de leurs différents témoignages, m'ont éclairée sur ma propre démarche de volontariat.

 

Julie, j'ignore quelle est la hiérarchie de tes centres (alpha ou mu ?). Toutefois, lorsque tu dis "Quand j'ai commencé ma thérapie, j'ai arrêté de travailler pour cette association. Il m'a fallu du temps pour m'occuper de moi.", cela a percuté quelque chose de fort chez moi, car ma démarche a été inverse. Je veux dire par là que l'idée de faire quelque chose pour "rien" était inconcevable.

 

Aussi aujourd'hui, je reconnais volontiers que bien qu'égocentrique, cette démarche "salvatrice" m'a appris le DON.

 

Bien amicalement,

Irène (8)

Irène (8 alpha, Conservation)

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Bonjour à tous,

 

Je suis épaté par votre humilité. C'est une évidence : tant que nous ne sommes pas totalement intégré, notre bénévolat est entaché de motivations égotiques et il peut être pour notre ego source d'orgueil ; il y a alors risque d'attachement à ce retour qui le flatte et donc aggravation personnelle. Bravo donc pour votre lucidité qui doit vous aider à éviter ce piège.

 

Julie, le fait d'être en arrière plan, sans contact direct, peut justement être un moyen d'éviter ce retour et la tentation de l'orgueil. C'est pour cette raison que les soufis affirment que la charité doit, autant que faire se peut, rester secrète. Ce n'était peut-être pas ta motivation initiale, mais cela a peut-être eu cet avantage.

 

Très amicalement,

Fabien (7)

 

P.-S. : Irène, Julie est une 8 mu contrairement à toi, ce qui explique la différence d'analyse que tu as fort justement relevée.

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Bonsoir tout le monde,

 

Oui peut-être. Je crois surtout que je n'avais pas assez de courage pour affronter une réalité très dure. Les plus courageux prenaient une table où ce n'étaient pas des personnes agées, mais des SDF, car il y en avait toujours qui venaient se présenter à l'entrée. Je dois avouer que j'ai toujours eu de l'admiration pour ceux qui faisaient le travail en direct.

Mais bon, je prends le fait que cela n'as pas flatté mon orgueil comme un bon point, même si cela n'était pas volontaire.

Et puis pendant que je faisais cela, la réalité c'est que je me fuyais moi-même, mais c'était aussi un moyen de vivre en étant utile. Inutile pour moi était insuppotable.

 

Bonne soirée à tous,

Julie 8 mu

Julie (8 mu)

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  • 3 years later...

Bonjour à tous,

 

Depuis longtemps déjà, je me dis que je dois témoigner dans cette conversation… mais j'ai du mal !

Je me lance donc aujourd'hui.

Je vis depuis janvier 2006 en Inde où je ne travaille plus… situation idéale pour me lancer dans le bénévolat.

 

J'ai tenté une première expérience en mars 2006 où je suis allée enseigner mes techniques de mosaïque à des enfants défavorisés des bas-quartiers. J'ai conduit trois séances où ils ont appris à réaliser des oeuvres en mosaïque, et les ont ensuite vendues pour acheter des livres, vêtements, nourriture, etc.

J'y suis allée au départ pour faire plaisir à une amie 2 qui m'avait beaucoup aidée lors de mon arrivée en Inde. Je savais que l'aider à s'occuper de ces enfants lui ferait immensément plaisir. Je voulais aussi combattre mon sentiment d'inutilité.

Tant que j'ai été dans l'action (= leur montrer comment faire de la mosaïque), tout allait bien. Par contre, la fin de séance était difficile, car les enfants me manifestaient leur gratitude et leur amour de manière très débordante. Je trouvais ça excessif (surtout pour si peu de choses = un peu de mon temps !). Mon émotionnel réprimé était rudement malmené, et j'étais chaque fois au bord des larmes (situation que je déteste).

En outre, je soupçonne que le mentor de tous ces enfants était un 8 ou un 2 (assez désintégré). Chaque fois, il essayait de me convaincre de donner davantage de temps, il me forçait la main en me culpabilisant pour que je m'investisse dans de nouvelles activités.

J'y mis fin à cette activité car je ne supportais pas cette prise de pouvoir sur moi et cette tentative de manipulation.

J'ai un peu honte car je n'ai pas pu passer au-dessus d'une attitude égotique. :hautetfort:

 

J'ai entamé une nouvelle activité en juin 2006 où je suis allée enseigner la mosaïque à l'école du village voisin, ce qui était plus facile en terme logistique (10mn de trajet au lieu de 2H30).

Là encore, j'ai été débordée par la reconnaissance de ces enfants et émue aux larmes.

Je n'arrive toutefois pas à y aller régulièrement. J'ai l'impression qu'un engagement hebdomadaire me prendra de la liberté… mais je crois qu'au fond c'est autre chose.

Papyzen écrivait, il y a fort longtemps : "La rencontre avec la souffrance d'autrui est carrément déstabilisante."

Parfois, je me félicite d'avoir l'émotionnel réprimé dans ce pays. Et pourtant plus le temps passe, plus je suis touchée par ces grands yeux noirs pleins de crasse et de désespoir. Et je crois que mon non-engagement sur des bases régulières est lié à la peur de ressentir trop d'émotions… à moins que ça ne soit de l'égoïsme sordide ?

 

La semaine dernière, j'ai été sollicitée pour m'occuper d'un orphelinat… Et je n'arrive pas à m'y mettre. Je trouve de bonnes excuses (liées à mes problèmes d'organisations du moment) pour ne pas m'engager.

 

J'ai beaucoup de mal à clarifier mes ressentis. Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à canaliser mon immense énergie pour ces enfants ?

 

Bon à part ça, je travaille depuis deux mois à fabriquer des oeuvres en mosaïque que je vais vendre ce week-end pour lever des fonds afin de parrainer des orphelins (et leur payer sur le long terme des études et de la nourriture). Mais là encore, j'utilise juste mes compétences et mon temps sans qu'il y ait contact avec les défavorisés en question.

 

Décidemment, le chemin de l'intégration (et donc de l'altérité) est bien difficile !!!

 

Bon week end à tous.

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonjour Aurore,

 

Merci de ton témoignage, courageux et lucide comme à ton habitude. Il me semble qu'il illustre à la perfection la phrase de Kathleen Hurley et Theodorre Donson : "Le centre réprimé contrôle silencieusement la personnalité." Ton émotionnel réprimé réussit même à empêcher ton instinctif préféré d'agir ; il est fort, le bougre, c'est pas tout le monde qui arriverait à faire cela ! :tongue:

 

"J'ai un peu honte car je n'ai pas pu passer au-dessus d'une attitude égotique. :hautetfort:"

Il me semble qu'il n'y a pas de quoi. Etre intégré n'est pas une raison suffisante pour accepter d'être manipulée.

 

Cela fait plusieurs fois que tu parles dans tes messages d'avoir les larmes aux yeux. Cela me semble indiquer que la répression du centre émotionnel diminue et qu'au fond, il ne demande qu'à s'exprimer. Tu n'as plus qu'à laisser passer. D'accord, j'ai connu quelqu'un qui a ouvert les vannes et pleuré pendant un mois, mais qu'est-ce qu'elle se sentait bien… pendant et après. Alors… :pt1cable:

 

Très amicalement,

Fabien

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Merci Fabien pour ton éclairage !

 

Effectivement, "le centre réprimé contrôle silencieusement la personnalité." C'est la première fois que je l'expérimente avec un cas concret ! Si je suis vigilante, je suis certaine que je vais trouver plein d'autres exemples !!!

 

Je me demande si ca n'a pas un rapport avec la contrefixation du 8, velléité, dont il est question dans cette conversation) ?

En ce qui concerne cette conversation-ci, ca fait longtemps que j'ai l'intention d'y terminer mon témoignage… sans pour autant passer à l'action. C'est simplement une velléité !!! :hautetfort:

 

Bonne journée à tous !

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonjour Aurore,

 

"Je me demande si ca n'a pas un rapport avec la contrefixation du 8, velléité, dont il est question dans cette conversation) ?"

Cela y ressemble effectivement, mais j'ai comme un doute. La contrefixation obéit aux mêmes règles que la contrepassion, entre autres le fait que la personne a l'impression d'avoir fait un progrès dans la prise de distance avec sa fixation, et que donc elle est plutôt contente d'elle. Je n'ai pas l'impression que ce soit ton cas ici, ou est-ce que je me trompe ?

 

Très amicalement,

Fabien

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Rebonjour Fabien,

 

"La contrefixation obéit aux mêmes règles que la contrepassion, entre autres le fait que la personne a l'impression d'avoir fait un progrès dans la prise de distance avec sa fixation, et que donc elle est plutôt contente d'elle. Je n'ai pas l'impression que ce soit ton cas ici, ou est-ce que je me trompe ?

Dans le cadre du bénévolat, je ne suis pas contente de moi !

 

Par contre d'un point de vue général, je suis plutôt très contente de moi, notamment sur le coté "émergence de l'émotionnel"… même si ca ne va pas assez vite ! :pt1cable:

J'ai eu l'impression, ces derniers temps (et étant donné mon contexte de vie assez difficile), d'avoir fait de grands progrés et de me connecter plus facilement à l'émotionnel… J'ai même parfois l'impression de m'appuyer dessus pour chasser mes fameuses fixations de vengeance.

Je trouve même que mes colères et crises de rage sont raisonnables (toujours en fonction du contexte). J'ai l'impression que l'Inde m'apprend la patience ! :hautetfort:

Conclusion : "Oui, je suis plutôt contente de moi", sauf quand je note un dérapage égotique excessif*.

Est ce que ca répond à ta question ?

 

Bonne soirée

 

* je sais bien que le mot "excessif" chez moi ne doit pas avoir la même définition que chez les autres !!

PS : désolée, je suis hors sujet !

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonjour Aurore,

 

Donc dans ce cas précis, probablement pas de contrefixation.

 

Pour le reste, tu as bien raison d'être contente de toi. :hautetfort: Le 8 alpha manquant d'amour de soi, ce sentiment, aussi, est un progrès.

 

Très amicalement,

Fabien

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